Le syndrome du caca canin
Je suis sportif comme une quiche aux lardons. Mais, tous les jours, je marche un peu. Ca me permet de prendre l’air, et, au rythme de mes foulées élastiques de félin libéral aux mocassins glantés (qui font schplif schplif quand je marche), j’en profite pour réfléchir sur les questions d’actualités, les grands problèmes du monde, mes éventuelles solutions – frappées au coin du bon sens, comme il se doit en toute modestie -, les soucis qui taraudent tout homme d’envergure – aux chevilles amples – et la liste des commissions. Petit à petit, cependant, mes parcours pédestres sont devenus plus délicats, et ce qui devait être une formalité bijournalière est devenu une angoissante épreuve pour rester propre sur soi…