Bataille ultime : écolos contre écolos

L’affaire écologique se corse : un groupe d’écologiste va maintenant rentrer en guerre contre un autre. La bataille s’annonce déjà homérique, et ce d’autant plus que les arguments des uns et des autres sont basés sur des prédicats faux. Pour une fois, l’observateur raisonnable pourra se contenter de regarder ces deux groupes se chamailler, et, comme les ondes à contre-phase, s’annuler réciproquement.

Ces deux groupes d’écologistes de combat étaient faits pour se rencontrer, et, un jour ou l’autre, pour se cogner dessus. Il ne pouvait en aller autrement.

D’un côté, nous avons ces réchauffistes qui sont absolument persuadés que la Terre se réchauffe sans cesse, que c’est de la faute aux gaz à effets de serre, que dans ces gaz, le CO2 y est majoritaire et qu’il est pour la plus grande partie produit par l’activité humaine. Pour ces individus, les êtres humains polluent tant qu’ils poussent la Terre dans ses derniers retranchements.

Evidemment, l’analyse des faits leur est pénible. D’une part, la Terre ne se réchauffe pas sans cesse. Au contraire : elle aurait une furieuse tendance à se refroidir. Déjà que le réchauffement est en réalité dû au soleil, le refroidissement (encore assez hypothétique) n’est pas plus du aux gaz à effet de serre et en tout cas, pas au CO2 qui ne représente au mieux qu’un petit pourcentage de ceux-ci (le premier gaz à effet de serre étant la vapeur d’eau, suivi du méthane). Enfin, dans cette petite proportion de CO2, seule une faible part, là encore minoritaire, est liée à l’activité humaine. Bref : tout faux.

De l’autre côté, nous avons ces tristes malthusiens qui sont absolument persuadés que nous allons non pas périr grillés sous un soleil de plomb, mais de faim dans un monde où les ressources naturelles auront été définitivement épuisées dans leur totalité. Ainsi, pour eux, la quantité d’une ressource étant par nature limitée (jusque là, c’est exact), et l’humanité faisant tout pour l’acquérir dans sa totalité (là, c’est moins vrai), et ce, à n’importe quel prix (et là, c’est carrément faux), il est fatal qu’à un moment où un autre, la ressource s’épuise et l’humanité se retrouve à faire face à une douloureuse réduction de ses possibilités. Actuellement, la ressource la plus importante est le pétrole ; il semble donc naturel que le moment où la production de pétrole aura atteint son point maximum (peak oil) est un moment crucial qui marquera le début de la descente aux enfers de toute la société de consommation (capitaliste, néolibérale et — évidemment — méchante).

Si ces deux factions sont bien différentes dans leur analyse de la catastrophe écologique qui va nous tomber sur le coin de la figure, ils n’en recommandent pas moins dans un même élan que les agitations catastrophiques de l’humanité cessent. L’un et l’autre groupe d’individus réclament plus ou moins férocement la mise en place d’un gouvernement mondial, ou celle d’une taxe, ou d’un truc ou d’un machin qui contraigne tout le monde, de façon douce (ils ne sont pas totalitaires) mais inévitable et impitoyable à réduire nettement ses velléités de consommation : finies les voitures, terminé les playstations et les téléphones portables, les ordinateurs gourmands, obligeons-nous à manger local (même si c’est mauvais pour Gaïa). Et le débat est largement ouvert sur les grosses centrales nucléaires, même si elles n’utilisent pas de pétrole et ne produisent pas de CO2, zut alors.

Mais ces deux groupes ont un gros problème : si le peak oil arrive, il semble évident qu’on en cramera forcément de moins en moins. Pour le premier groupe (les réchauffistes), l’arrivée du peak oil est donc une bénédiction. Pour le second groupe, évidemment, c’est une catastrophe qu’il faut combattre, ce qui agace prodigieusement l’autre groupe.

À ces tensions latentes, il faut, subitement, ajouter les récentes déclarations de deux papes de l’environnementalisme fashion avec des morceaux d’alarmisme dedans. Et là, les tensions se transformeront en guerre ouverte.

On apprend ainsi que James Lovelock, l’auteur même de L’hypothèse Gaïa, celui-là même qui déclarait qu’avant la fin de ce siècle, des milliards d’humains mourront et que quelques rescapés vivront dans l’Arctique, où le climat sera encore tolérable, ce Lovelock là n’a rien trouvé de mieux à faire qu’à quitter le navire réchauffiste :

« Le problème est que nous ne savons pas ce que le climat fait. On pensait le savoir il y a 20 ans. Le monde ne s’est pratiquement pas réchauffé depuis le début du millénaire. Douze ans, c’est un temps raisonnable, la température est restée presque constante, alors qu’elle aurait dû grimper. (…) Le soi-disant développement durable (…) est une idiotie. Nous nous sommes précipités vers l’énergie renouvelable sans y avoir réfléchi. »

Oui, c’est bel et bien une attaque en règle contre certaines dérives évidentes de la cause réchauffiste, avec tout ce qu’elles comportent d’alarmisme idiot et de collectivisation galopante de la société à des fins dictatoriales. Evidemment, Lovelock, du temps où il allait bien dans le sens des écologistes de combat, était volontiers relayé par une presse touchante de soin pour le vieil homme. Avec ce revirement, c’est moins câlin, d’un coup.

Foucart et Huet, triples & volaillesOn attendra donc sagement que Stéphane (du Monde) ou Sylvestre (de Libération), de la maison Foucart & Huet, spécialistes Tripes & Volaille, produisent avec le talent qu’on leur connaît l’un de ces articles dont ils ont le secret pour bien mettre au courant tous leurs lecteurs des revirements de leur pape, tout comme on s’attend de leur part à une honnêteté d’airain lorsqu’il s’agira de retransmettre fidèlement la déconfiture des modèles climatiques, des résultats pas du tout pro-réchauffistes, etc…

À côté des déclarations plus très Gaïa-compatible de Lovelock, on trouve celles, carrément irritantes, de George Monbiot. Et lui, quand il s’exprime sur le peak-oil, n’y va pas par quatre chemins : “nous nous sommes trompés.” En fait, il note plusieurs éléments qui ne vont pas vraiment dans le sens des peakoilistes.

Ainsi, en 2004, le financier T. Boone Pickens prédit que “plus jamais nous ne pomperons plus de 82 millions de barils” par jour de pétrole. Mais zut, en mai 2012, nous en sommes à 91 millions. En 2005, le banquier Matthew Simmons expliquait que “l’Arabie Saoudite ne peut pas accroître sa production de pétrole”. Bon. Depuis lors, la production a augmenté de 9 millions de barils à 10, et l’Arabie aurait encore 1.5 millions de capacité supplémentaire disponible. Zut de zut. Les récentes exploitations du gaz et du pétrole de schiste aux Etats-Unis ont permis de faire passer la production de 100.000 barils par jour en 2005 à plus d’un demi-million en Janvier de cette année. Flûte et zut.

rapport maugeriMonbiot va même jusqu’à citer le rapport de Leonardo Maugeri, publié par la Harvard Kennedy School, qui explique qu’un nouvel âge d’or du pétrole vient de commencer : après l’analyse de projets pétroliers dans 23 pays différents, il suggère que la production va augmenter de 17 millions de barils par jour (pour s’établir à 110 millions) d’ici à 2020. Zut de zut de saperlipopette : le pic pétrolier n’est toujours pas là !

Ici, peu importe finalement que Maugeri ait raison ou tort, puisque pour le coup, Monbiot a compris quelque chose que beaucoup de peakoilistes n’ont pas encore compris : le problème du maximum de production n’existe qu’à prix fixe ; comme il le résume fort bien, les contraintes sur la production pétrolière de ces 10 dernières années ont plus à voir avec des problèmes économiques que des problèmes géologiques. Les investissements nécessaires pour trouver tant de pétrole dépendent en effet d’un prix du baril durablement au-dessus de 70$ (le brent est actuellement à 95$).

Evidemment, Monbiot ne peut pas renier complètement sa religion environnementaliste. Après tout, elle l’a nourri pendant tant d’années ! Il en conclut donc que nous avons, finalement, largement assez de pétrole pour tous mourir dans un enfer surchauffé.

Il reste maintenant à organiser une rencontre Monbiot / Lovelock. Gageons que le combat, par presse interposée, des deux camps écolos promet d’être animé.

Mais plus sérieusement, on comprend que, petit à petit et au fur et à mesure que la crise économique, parfaitement palpable, est ressentie par tous, les vieilles lunes collectivistes et écologistes s’évanouissent. Le peak oil n’aura pas lieu. Le réchauffement n’existe plus. Il ne reste que les gémissements craintifs d’êtres apeurés à l’idée que l’Etat, en faillite totale, ne puisse plus subvenir à leurs moindres besoins, à leurs moindres lubies, à leurs demandes incessantes de réguler le reste du monde qui ne pense pas comme eux.

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Commentaires83

  1. Le Gnome

    Je ne crois pas que les écolos n’aient pas des tendances totalitaires. Oh, bien sur, il n’useront pas de balles dans la nuque, les armes, c’est mal et ça pollue, mais d’autres moyens.

    1. Stéphane

      Pas de tendances totalitaires?

      Je vous invite à regarder ce reportage de l’émission “mise au point” en Suisse, parlant de la taxe poubelle (une taxe sur les déchets) dans le canton de Fribourg, de sa surveillance et du flicage qu’elle entraîne.

      http://www.rts.ch/video/emissions/mise-au-point/4125778-taxe-poubelle-a-fribourg-la-ville-traque-les-fraudeurs-de-quoi-finir-au-tribunal.html

      C’est juste hallucinant.

      Ah, aussi, la plupart des cantons préparent une législation identique.

      1. Calvin

        le Gnome a dit : “Je ne crois pas que les écolos n’aient pas des tendances totalitaires”.
        Donc, il considère (à juste titre) que les écolos ont bien des tendances totalitaires !
        En fait, ce qu’il veut dire, c’est qu’ils souhaitent probablement qu’une dictature mondiale impose au monde les idées écologistes.
        Parce que prendre les armes, et l’imposer par eux-mêmes, ils ont plus de mal…

        1. Le Gnome

          Deux négations égalent une affirmation . C’est du moins ce qu’on nous apprenait dans mes vertes années. Mais les règles ont peut être changé depuis pour simplifier !

    2. Higgins

      Pas de tendance totalitaire? Je crois bien me souvenir qu’en Angleterre ou aux USA, des extrémistes de la cause animale (dans le style végétarien ou végétalien) n’ont pas hésité à tuer au nom de leurs idées. Si quelqu’un retrouve ces faits divers, qu’il soit par avance remercié.

    3. andré

      en êtes vous certain?
      relisez “le parfum d’Adam” de Jean Christophe Ruffin, passablement documenté sur la question…

  2. Calvin

    Excellent article, qui remet en lumière les différentes prédictions, toutes plus fausses les unes que les autres.

    Avant-hier, ici même sur ce blog, on évoquait une prédiction (en gros, une grosse catastrophe économique qui n’en finit pas de ne pas encore arriver).
    Mais autant celle-ci, dont les solutions seraient moins de dépenses, moins de crédits, alerte et vise à modifier le curseur de nos gouvernants, autant les prédictions écologistes sont le prétexte à une manipulation en règle des grands décideurs.
    Les malthusianiens, eux, sont repérés depuis plus longtemps, pratiquement depuis la nuit des temps, et leur discours a souvent été contré par le besoin, la nécessité, par l’instinct de survie.
    Mais la théorie réchauffiste nous a coûté des milliards (et c’est pas fini), et a probablement plongé des millions de gens dans une précarité plus grande, sur la seule foi de “scientifiques tendance people”, foi inspirée par des lobbyistes dangereux plus que talentueux.

    (Une coquille : un “peakiolistes” traîne, à la place du néologisme “peakoilistes” utilisé plus loin).

  3. Stéphane

    Ce n’est pas le seul affrontement vert/vert; dans le même genre, on peut opposer les partisans des éoliennes aux défenseurs du paysage. Plus local, mais saignant.

    Mais j’avoue que le passage “Et le débat est largement ouvert sur les grosses centrales nucléaires, même si elles n’utilisent pas de pétrole et ne produisent pas de CO2, zut alors” est particulièrement savoureux. En effet, l’opposition (aveugle, forcenée et irrationnelle) au nucléaire est ce qui réunit la plupart des écolos, aussi contre-productive soit cette lutte par rapport à leurs objectifs propres.

    En fait, la stratégie écologiste se ramène à défausser à peu près toute ressource sérieuse (énergétique ou minérale) et à prôner la décroissance.

  4. Nord

    Les écolos sont très exactment totalitaires! Résolus à mettre l’humanité toute entière sous la coupe de leur religion, ils réfutent la preuve pour lui préférer le dogme. Wikipédia donne une définition plutôt correcte de ce qui est totalitaire:

    “L’expression totalitaire vient du fait qu’il ne s’agit pas seulement de contrôler l’activité des hommes, comme le ferait une dictature classique : un régime totalitaire tente de s’immiscer jusque dans la sphère intime de la pensée, en imposant à tous les citoyens l’adhésion à une idéologie obligatoire, hors de laquelle ils sont considérés comme ennemis de la communauté.”

    Donc les écolos sont totalirtaires, mais leurs avocats vous en convaincront plus que moi – (c) Desproges :-p

    1. Stéphane

      Le totalitarisme est une doctrine visant à régir tous les aspects de l’existence. La sphère privée n’existe pas. Dans son incarnation la plus aboutie, mêmes les pensées déviantes sont punies.

      L’islam, l’écologie, le socialisme sont autant de totalitarismes.

  5. Lib

    J’aime bien le poster sur le soleil qui n’a rien à voir avec la température de la terre.

    Ca m’évoque les récents articles sur les responsabilités de Fukushima. Non, le séisme de magnitude 9 et le tsunami du siècle n’ont rien à voir avec ça, tout est de la faute de la mondialisation néolibérale avide de profits.

    1. Calvin

      Il y avait même un haut responsable de je ne sais plus quoi, qui avait avancé une thèse (ou plutôt une fouthèse), comme quoi, c’est le réchauffement climatique qui avait entraîné le tsunami, voire même le séisme !!!

      1. Pandora

        Tu crois en Dieu ?
        Toutes les religions (écolo-bobo comprise) apportent des solutions simples voire simplistes a des problèmes complexes pour que les niais aient l’impression de comprendre….

        1. Calvin

          Il parle du Dieu Nature, là !
          Gaïa, quoi !!
          Qui va nous punir soit par réchauffement climatique, soit par (accroche-toi bien !) décrochage d’un astéroïde géant qui va venir percuter la Terre et éliminer toute trace de vie humaine.

        2. Mateo

          Hé oh, faut pas exagérer non plus, le décrochage d’un astéroïde géant c’est quand même plus probable que le périssement par réchauffement climatique!

        3. Calvin

          @Matteo

          Le décrochage oui !

          Le décrochage parce que l’homme est très méchant envers sa Terre(/Mère) nourricière, beaucoup moins…

          C’est pourtant ce qui se murmure chez nos écolos-alarmistes (ou écolo-à-larmes-istes)

        4. Théo31

          N’empêche que ce sont les dinosaures qui se sont pris un astéroïde dans la gueule à force de péter comme des gros dégueulasses.

          Ecolo, ça rime avec mongaullio.

          @h16 :
          une coquille : nourri sans T

  6. jo moreau

    Excellent !… Maintenant que le réchauffement climatique n’a plus les faveurs du public, il fallait bien trouver autre chose pour occuper les premières pages des médias…

  7. Namor

    Ils se font appeler Ecolos, mais ce sont juste des Wannabe dictateurs : si ils étaient vraiment écolos ils seraient peinards dans une ferme quelque part en campagne à vivre en quasi autarcie et nous aurions la paix. C’est juste qu’ils n’ont pas trouvé leur place ni à l’Ump ni au Ps, donc ils ont fini écolos.
    Mais le but final est toujours le même : prendre plein de bon argent gratuit, regardez l’ami Josdé Beauvié depuis qu’il est au parlement européen il ne casse plus les Mac Do, il ne fauche plus rien (mis à part l’argent des contribuables) il est doux comme un agneau depuis qu’il gagne tout ce pognon à ne rien foutre.

    Les véritables fautifs sont les journaleux, plutôt que d’informer ou au moins donner des pistes de réflexions, ils promeuvent à chaque instant les conneries des uns et des autres.
    Regardez l’histoire du CO2, à aucun moment les médias ont émis le moindre doute sur le postulat co2 -> réchauffement. Or des scientifiques ont prouvé que la hausse du CO2 suivait la hausse des températures, pas le contraire, donc continuer à dire que c’est le CO2 qui fait grimper le thermomètre c’est juste mentir comme un banquier.

    un petit lien vers un site très intéressant : http://www.weatheraction.com/

    Ce blog devrait être déclaré d’utilité publique et être subventionné par le conseil de l’Europe ! (je déconne pour les subventions 😉 )

    1. gem

      “si ils étaient vraiment écolos ils seraient peinards dans une ferme quelque part en campagne à vivre en quasi autarcie et nous aurions la paix. ”
      +1
      D’une manière générale, si les politiciens, militants, adhérents et sympathisants commençaient par s’organiser à l’image de ce qu’ils prônent avant de chercher à nous l’imposer, ça nous ferait de sacrées vacances et le monde seraient sacrément plus vivable

      contraposée : la preuve que les politiciens ne sont que des marchands de merde, c’est que si ça marchaient ils l’auraient fait avant.

  8. Epicier vénéneux

    “Reality is that which, when you stop believing in it, doesn’t go away” (Philip K. Dick)

    1. yann

      “La réalité n’est due qu’au manque d’alcool.” (dans “La vallée des fleurs”, file himalayen).
      Ou de subventions, d’allocations, etc.

  9. Homo-Orcus

    C’est la girouette qui fait tourner le vent, c’est évident, il suffit de regarder ! La girouette tourne et Hop le vent change de direction.

  10. scaletrans

    Excellent article comme d’habitude. Cette opposition entre malthusiens et écolos est très rigolote, on peut y assister depuis nos fauteuils d’orchestre avec des billets gratuits.
    Ceci étant, ce qui me gène est que les climatosceptiques continuent néanmoins à véhiculer cette notion de gaz à effet de serre qui n’a aucun fondement au regard de la physique.

  11. gem

    J’ai bien peut que tu prennent tes désirs pour la réalité : ils ont un moyen très simple de se mettre d’accord, sur notre dos, que Stéphane indique plus haut :
    “se [ramener] à défausser à peu près toute ressource sérieuse (énergétique ou minérale) et à prôner la décroissance.”
    Leur idéal : “back to the trees” (Oncle Vania de “pourquoi j’ai mangé mon père”), en jetant le pétrole, le gaz, le nucléaire, la chimie, la mécanique etc., on pourchasse toute connaissance un peu dangereuse (dont par exemple : savoir faire du feu, et même savoir qu’il existe ), et on fait tout à la main. Non, même pas :on ne fait plus rien ,on cueille les fruits que la nature paradisiaque (forcément paradisiaque) nous offre

  12. MIA

    Quand on pense que les médias français donnent une image déplorable des climato-sceptiques. Ils sont rabaissés à des bouseux américains persuadés que Dieu va nous donner une nouvelle Terre. Ou bien on les dépeints comme Allègre. Pas une seule fois les médias ne se sont intéressés aux thèses et recherches derrières. La raison est simple, la recherche française est à la ramasse et beaucoup trop orientée idéologiquement. Faut pas s’étonner d’avoir une information homogénéisée après ça.

    PS: Le dernier paragraphe est vraiment bien.

    1. YP

      Quand toutes les scientifiques sont financés par l’état, il ne faut pas s’étonner qu’ils soutiennent les thèses qui favorisent l’intervention de l’état (ils ne vont pas oublier de quel côté la tartine est beurrée.)

      “Tout ce qui vit des subsides de l’état ne peut que prôner l’extension de son périmètre.”

    2. douar

      Pas plus tard que la semaine passée, dans les “matins de France Culture”, Etienne Klein, du CEA (et spécialiste en tout)n’ a pas pu s’empêcher de cracher son venin sur les climatosceptiques, signe qu’il voit tout son travail de sape menacé.

  13. ph11

    Hier, il y a eu cet article parlant de la consommation des ressources et estimant la terrible fin du monde en 2100.
    Cette étude a été fortement relativisée par le GIECard et alarmiste Van Ypersele…

  14. Pelvoux

    “Le peak oil n’aura pas lieu.”

    A bon? La loi de Murphy que vous avez si bien applique lundi ne l’est plus ici?

    1. Parce que ce n’est pas la même chose. Allons, en tant que normal, pardon, Normalien, tu dois saisir la différence de nature, non ?

    2. Pelvoux

      Non, je ne vois pas la difference entre :

      “Les reserves de petroles seront epuisees un jour ou l’autre”
      “Le systeme economique va s’ecrouler un jour ou l’autre”

      1. C’est normal. Pardon, normalien.

        Pour l’économie, il faut en réalité écrire : “le système des monnaies fiat va s’écrouler un jour ou l’autre parce que tous les systèmes fiat se sont tous déjà écroulés auparavant, parce qu’ils sont basés sur la confiance et que celle-ci s’évapore”.

        Et pour le peak oil, il faut en réalité écrire : “les réserves extractibles de pétroles pour un prix fixé seront épuisées ; à prix non fixé, on ne pourra jamais tout extraire”. C’est écrit dans le billet, Monbiot l’explique lui aussi, mais non. Ca ne veut pas rentrer. Pas assez normal, sans doute. Le problème du peak oil est un problème économique, pas technique.

    3. Calvin

      En tout cas, Pelvoux, le peak oil, vous, vous ne le verrez pas, ni même vos enfants, ni vos petits-enfants.

      Et, même, si la technicité humaine et son inventivité continue à ce rythme, il ne sera effectivement et probablement jamais atteint.
      Car des énergies alternatives au pétrole seront progressivement (et de plus en plus) employées.

        1. Calvin

          Oui, c’est ce que je disais.
          Je m’avançais même jusqu’à ses petits-enfants !

          Ensuite, j’ai voulu le mettre sur la piste d’une idée, sans doute bête à ses yeux : le fait que l’homme trouve toujours une solution à tous ses problèmes.

          Mais bon, c’est un Normalien, j’ai plus de chance de convaincre un mur…

    4. Pelvoux

      @ H16 :
      Partons du fait que la terre etant materiellement finie, il y a forcement une quantite finie de petrole qui y est contenue.
      Par simple conservation de la matiere (cad le petrole disparait seulement par consommation humaine et ne se reforme pas), on montre que la variation temporelle de TOUTES les reserves est egale a la production de petrole (petrole extrait). Supposons qu’il n’y ait jamais de “peak oil”, cad qu’au pire des cas, la production stagne donc il y aura une decroissance lineaire des reserves. Decroissance lineaire qui conduira inorexablement a une fin des reserves, et par consequent, pire qu’un peak oil, un arret brutal de la prodution.
      Et ceci est valable prix fixe ou non, puisqu’on parle de production quelqu’en soit le cout.

      Incroyable. Tu n’as toujours pas compris le fond du problème. Toujours pas. Comme j’ai une réserve limité de patience et de temps, je vais briser là. Tu te feras violence et chercheras toi-même pourquoi tu es pénible à ressasser la soupe malthusienne.

      Quand? Je ne sais pas, comme le dis Calvin, je ne le verrais peut-etre pas. Mais si tu peux avoir raison en disant que ce ne sera pas de vivant (ce que je doute fort au passage), il arrivera quoiqu’il arrive.

      Le quand, ici, n’a aucune importance. C’est le comment qui importe, et c’est le comment sur lequel les gens comme toi se plantent, systématiquement, depuis des décennies pour le pétrole et des siècles pour tout le reste.

      @ Bibi33 :
      Contrairement aux pierres, le petrole part en fumee lorsqu’on s’en est servi.

      @ Calvin

      Je suis bien d’accord que l’homme trouvera toujours une solution aux problemes. S’il y a des energies alternatives aux petroles, pourquoi parler du “peak oil” puisqu’on ne parlera plus d'”oil”? Et s’il n’y en a pas, il apparaitra un jour ou l’autre.

      Donc non il n’y pas de difference dans votre raisonnement lorsque vous dites :
      « Les reserves de petroles seront epuisees un jour ou l’autre »
      « Le systeme economique va s’ecrouler un jour ou l’autre »
      puisque dans les deux cas, il s’agit d’un raisonnement Murphy.

      Non. En tant que normalien, tu es très très décevant.

  15. labolisbiotifool

    A la veille d ‘ un départ vers une contrée sans connection, je me sens fort marri de n’ avoir point trouvé la moindre coquille ce-jour’d’hui. A quoi donc sers-je ? Hein ?

    Aller, à dans quinze jours , et bon vent !
    Ben oui, par la météo qui court … au fait à quoi ils servent nos fonctonnaires météorologistes nombreux ?
    Ca peut pas être judicieusement confié au privé, ce truc ?

    Bizouxxxx, Achesaize 🙂

    1. Calvin

      @labolisbiotifool
      Bon, ben, la coquille, c’est toi qui l’aura mise !!
      “au fait à quoi ils servent nos fonctonnaires ”
      C’est-y pas plutôt fonctionnaires ????

      Bonne vacances !

  16. vabo

    Merci pour cet article.
    Loin de ces dangereux ecolos totalitaires, je trouve pertinente la position de JM Jancovici, pro-nucléaire, qui soutient lui aussi que le peak-oil s’entend à un prix donné, mais que le prix résultant risque d’augmenter à une vitesse freinant lourdement l’économie dans les prochaines décennies. On le voit avec les découvertes de pétrole de plus en plus ridicules et le recul de 30 ans qu’elles donnent sur la production. S’il y aura effectivement toujours du pétrole, du plastique, des engrais et des médocs, il soutient que la croissance ne pourra plus être soutenue, même en arrêtant de subventionner des éoliennes et autres assos. bobo. Son idée n’est pas du tout libérale, il s’agit de taxer encore plus les énergies fossiles, graduellement, et allouer non pas les sous à payer les vieux, les intérimaires ou les perdants du loto, mais à “optimiser” l’industrie ( … ), le résidentiel, à travers des infrastructures moins énergivores. Il ne parle pas d’éolien off-shore! l’idée est que ça prend 25 ans, et que si c’est pas fait aujourd’hui avec du cash de moutonContribuable, ce même cash ira demain dans les poches des pays producteurs net, sans qu’il bénéficie à une économie devenue décroissante par son inadaptation. Il défend que le marché demande du temps à se réguler, trop à l’échelle des vitesses de changement en jeu. Reste La grande question de comment l’Etat va mal gérer tout ce fric, et qui va le conseiller, mais sur ce principe, je vois pour une fois l’interventionnisme comme pertinente. Qu’en penser? Un contre-avis constructif?
    Le Japon a été récemment un exemple de coupure brutale du jus, à cause de l’arrêt des centrales, bien que pour l’essentiel, le charbon a pris le relais. Ça n’au augmenté le coût du kwh que de façon limitée, mais très rapide. Les employés étaient priés de rester chez eux et je ne vois qu’une adaptation très timide de l’économie, car ça prend du temps et du fric pour faire autant avec moins d’énergie, même si le potentiel est énorme. Si aujourd’hui, au lieu de redémarrer les centrales, ils devaient au contraire payer un peu plus cher leur charbon, et ainsi de suite, je ne vois pas comment ils resteraient une grande puissance. Je trouve que c’est justement pour éviter la décroissance, qu’il faut repenser nos économies, et c’est justement parce que c’est un problème sérieux, qu’il faut arrêter de parler d’éoliennes, de photovoltaïque, et d’arrêt du nucléaire…
    Je ne pense pas que l’on soit encore assez riche pour se payer ce genre de caprice, du moins en France.

    1. “à une vitesse freinant lourdement l’économie dans les prochaines décennies”
      Plus les prix augmentent, plus les incitations pour se passer de pétrole sont fortes, plus le besoin d’innovation aussi et plus les gains liés à cette innovation ou ces changements sont intéressants. Et comme le nucléaire, ici et maintenant, on le maîtrise, qu’on sait faire mieux et plus durable sans trop de mal, on peut d’ores et déjà être certains que la catastrophe énergétique annoncée n’aura pas lieu.

      D’ailleurs, concernant l’exemple du Japon, je constate que finalement, ils rouvriront des centrales…

      Pour le reste, l’idée géniale du planisme sur de très grosses sommes, de grandes populations et pour des buts très humanistes a toujours très bien fonctionné. Il y a plein d’exemples passés et présents. Les gens concernés sont super contents du résultat. Et pour moi, c’est merci mais non merci.

      1. Stéphane

        L’intérêt du planisme à gros calibre et long terme est pourtant évident:

        1) plus c’est gros, plus c’est difficile de le remettre en question. Les “machins” énormes, bureaucratiques et si possible mondiaux prennent une vie propre, ils deviennent le nirvana auquel aspirent tous les carriéristes en manque de titres ronflants et de commissions théodules, et font assez rapidement partie du paysage.

        2) plus le terme est lointain, moins les progrès éventuels ont le moindre sens (on pourra éventuellement rebondir sur le manque de résultat en réclamant plus de moyens; voire, si ceux-ci sont refusés, justifier l’absence de résultat)

        3) et évidemment, plus c’est gros et lointain, plus il est facile de s’en mettre plein les fouilles et moins on viendra vous réclamer des comptes.

        Les planifications écolo-grotesques de température à l’horizon 2100 et les mesures à prendre pour les changer représentent une sorte de perfection en la matière.

      2. vabo

        Effectivement, tout cela est pertinent. Seulement, ce qui me rend hésitant dans le cas des énergies fossiles, c’est de voir que dès aujourd’hui, s’il est vrai qu’on peut faire une nouvelle centrale nucléaire en – disons – 5 ans, et assurer des réserves de combustibles nucléaire pour – allez – 50 ans, de quoi voir venir, d’un autre côté prenons le cas privé de Mme Michu, qui préfère claquer 15K€ dans une nouvelle chaudière que 20K€ dans l’isolation passive de sa maison. Ces personnes, qui forment l’essentiel de la population, chauffent à 15°C l’hiver et t’explique que oui, c’est leur choix, mais que non, ils ne veulent pas retourner à l’âge de pierre. Pourtant, ça y ressemble farouchement. Qu’ils fassent ce qu’ils veulent, seulement laisser faire le marché, sans au moins garantir une presse plus objective (peut être pas assez libre?), ça n’a pas l’air de mener à un monde plus efficient dès aujourd’hui. La question que je me pose, est: Est ce que le problème est la presse, trop partisane et soviétisée, ou alors la rapidité du changement face aux cinétiques d’adaptation. Le prix du pétrole, du charbon, n’ont fait que chuter en parité de pouvoir d’achat depuis le début de leur exploitation. Une augmentation, qui plus est assez rapide, c’est tout nouveau… Et ce n’est pas en 5 ans que l’on rendra l’essentiel de la presse libérale. Les blogs y contribuent, mais est-ce suffisant? Je vois que celui qui a du cash le crame à planter une éolienne, rarement à isoler passif. Planifier, même partiellement, dans le monde existant, peuplé de moutons, n’est-ce pas aussi un peu une solution pragmatique? (Je titille, là…)

  17. the fritz

    HI6
    tu confonds tout : les réchauffistes , ce sont des utopistes qui ne connaissent rien à la thermodynamique et à la climatologie, sauf quelques pervers qui profitent du créneau pour se faire une carrière en CO2 ; les pichuileux comme on les appellent généralement, sont des gens réalistes , retraités de la profession de pétroliers et qui ont les pieds sur terre et ne racontent pas de conneries.
    De plus, et ce qui est incroyable dans ton discours, c’est que si la catastrophe doit arriver, il vaut quand même mieux la combattre que la bénir

    1. Comme c’est étonnant : les autres sont des nuls, mais nous, on est intelligent.
      Et sinon, sur le plan économique, tu as bien tout compris au problème ?

    2. andré

      retraité de la profession?
      amusant, c’est justement mon cas; et ancien reservoir engineer en plus; je confirme, le problème du pic oil est avant tout un problème de coût d’exploitation ; à l’heure actuelle, un réservoir dit “épuisé” contient encore au minimum 60% d’huile en place; “simple” problème de mécanique des fluides en milieu poreux à résoudre;
      certes, quantitativement tout à une fin, sauf l’imagination humaine qui est inépuisable, ce qui ne semble pas être le lot des malthusien…

      1. Et puis, surtout, des solutions de remplacement, il y en a pas mal. Simplement, avec un baril à 50 ou 70 ou même 100$, ces solutions ne sont pas encore rentables.

        Et lorsque les gens auront vraiment besoin d’énergie, le nucléaire ne sera plus du tout (ou plus assez, disons) cracra.

  18. Stéphane

    J’en profite pour rappeler aux adeptes de la terre-finie-donc-du-pétrole-fini-donc-du-peak-oil-qui-arrivera-tôt-ou-tard que ledit pétrole n’est que le résultat de biomasse compressée et décomposée entre des couches géologiques pendant quelques millions d’années.

    En somme, rien qui ne puisse être refait par l’homme, quitte à s’en charger de façon plus rapide et plus efficace que la nature.

    En d’autres termes, je ne doute pas qu’il sera un jour possible de produire à grande échelle du pétrole (ou un substitut proche) à l’aide de simple biomasse et de bactéries adéquates.

    Le pétrole n’est jamais qu’un composé carbonique, après tout. Nulle loi divine ne l’oblige à ne sortir que du sol.

    1. gem

      exact. Cependant en général ça coute beaucoup moins cher de ramasser un matériau qui traine par terre (et donc gratuit à la base) que de le fabriquer.
      Quand l’extraction commence à couter un peu trop, la solution évidente c’est de le fabriquer à partir d’un autre truc que tu ramasse aussi par terre, comme –dans le cas du pétrole — du charbon ou du gaz (notamment la fraction qui est brulée en torchère): http://en.wikipedia.org/wiki/Gas_to_liquids et http://en.wikipedia.org/wiki/Coal-to-liquids

    2. Calvin

      Je pense que dans quelques années, les pays tropicaux, donc ceux à énergie solaire abondante, synthétiseront des substituts au pétrole à partir de biomasse et à l’aide de l’énergie du soleil.

      1. gem

        On appelle ça les bio-carburants, et pour l’instant ça n’existe que grâce à des subventions massives (USA, France) ou des réglementations protectionnistes (Brésil). Parce que ça coute plus cher de produire de la biomasse que de ramasser du charbon ou du gaz par terre…

  19. Bushi

    Et si tu t’intéressais réellement aux sujets que tu traites ?
    Je sais pas moi un minimum de connaissance, un graph, un article, un peu d’opinion personnelle et hop le tour est joué
    Ca sera toujours mieux qu’un déballage public de tout tes préjugés, on se croirait dans un édito du Point…

    Allez une source contraire histoire d’amener UN MINIMUM de remise en question sur ce blog & ses lecteurs

    http://www.skepticalscience.com/translation.php?lang=12

    P’tain, skeptical science, à présent, le bon gros site bien baveux… Entre le consensus pas remis en cause, le soleil qui se refroidit et le reste, ce pauvre site, pas remis à jour depuis des années, fait plutôt rire.

    1. Deeggs

      Alors, on a toujours pas digere de s’etre fait moucher la derniere fois ? 😀
      Parce qu’accuser H16 de ne pas maitriser le sujet, c’est idiot : les liens dans l’article ne sont pas la pour faire joli.

      1. Bushi

        Moucher ? Au contraire plutot, sauf si on jouait au concours du plus obtus

        PS : T’es intervenu sur un commentaire en étant complètement hors-sujet et à me dire que la mondialisation était plus forte avant 49 qu’aujourd’hui donc je ne suis pas sur que tu puisses émettre un jugement disons… dépassant le niveau de la mer (qui diminue dû au refroidissement climatique ;))

        1. Mateo

          Euh, j’ai lu vos débats, et désolé de te le dire Bushi, mais tu t’es bel et bien fait moucher et tu es un peu passé pour un alter-comprenant…

        2. Mateo

          Tiens, je viens de lire le lien proposé, j’ai pris quelques lignes au hasard et j’ai bien rigolé 😀 . Ça sonnait un peu “Foucart et Huet (tripes & volailles) tentent d’expliquer la pseudo-science de façon simpliste à Mme Michu” ^^

        3. Deeggs

          “me dire que la mondialisation était plus forte avant 49 ”

          Le festival ne s’arrete jamais avec toi 😀
          J’ai juste dit que ton graphe ne remontait que jusqu’en 49 et que ca ne te genait pas pour faire des conclusions “historiques”.
          Tordre la realite, un mode de vie ?

  20. Bushi

    Ta commencé par parler du taux de croissance alors arrête 2s…
    Quant à Mateo tes refutations de mes arguments tout comme du site web en lien sont d’une profondeur inégalée, merci de ta contribution M. Michu ! =)

    1. Mateo

      Désolé, j’avais pas vu d’arguments… Par contre, j’ai vu une assertion fausse: “Moucher ? Au contraire plutot […]”. Suffit de relire vos débats, pourtant.

    1. Mateo

      C’est tout, je réagissais juste à ça. Mais c’est déjà bien de reconnaître que tu as menti (ou que tu as eu la mémoire qui a flanché).

    1. Mateo

      Ben relis, tu verras bien! Tu verras bien qu’à chaque fois tes “arguments” ont été démontés, et qu’en plus tu n’as jamais répondu à une question pourtant excessivement simple d’h16: “concrètement, que voulez-vous faire?”.
      Après si ce que tu veux c’est que je te tienne par la main pour reprendre le débat précédent et te montrer ligne par ligne où tu t’es fait rembarré, je n’ai pas que ça à f***.

      Et au passage, essaie de me répondre, plutôt que de répondre à l’article, on s’y perd sinon.

    1. Mateo

      “Ahah j’ai pas besoin de relire, je l’ai écrit”

      Tu es sûr? Parce-que les faits sont là quand même… À moins que comme d’autres, tu n’aies pas remarqué qu’h16 répondait directement dans les messages (en italique) lorsque les réponses étaient une succession de bêtises..

      “Après que tu n’aies aucune culture economique pour le comprendre je veux bien”

      Loooooooool! Excellent! Car question économie… Venant en plus d’un alter-comprenant, c’est vraiment cocasse! Surtout que tu n’as même pas compris la réponse d’h16, alors qu’il n’y avait vraiment pas besoin d’avoir un Prix “Nobel” d’éco pour ça … 😀

      “« Et au passage, essaie de me répondre, plutôt que de répondre à l’article, on s’y perd sinon. »
      N’est-ce pas ce que je fais ?”

      Ben non… À chaque fois tu fais “Répondre”… à l’article… Au lieu de répondre à mes posts.

      1. Calvin

        Il a réussi à “répondre au commentaire” 1 fois sur 10 réponses.
        C’est ça, un alter-comprenant : ça comprend une fois sur 10.

  21. Bushi

    Ca va tu fais

    Bon. Tu proposes quoi, concrètement ? Tant que je n’aurai pas de réponse, le dialogue ne pourra pas continuer. Désolé.

    1. gem

      En fait, on s’en fout de ce que tu proposes. Sur ces affaires de réchauffement ou de peak oil, nous sommes tous en train de spéculer, très littéralement : nous essayons de voir l’avenir (et même pour certain de lire l’avenir dans les entrailles de villes dévastées par des tornades, ce qui est une méthode qui vaut bien celle du “devin” d’Asterix, celui qui lit dans le poisson frais).
      Alors, en bon spéculateur que tu es, tu n’a qu’à agir toi-même conformément à ton intérêt ; nous ferons de même. Et les vaches seront bien gardées.
      Tout ce qu’on te demande, c’est pas la mer à boire, c’est juste de ne pas nous imposer les actions qui vont dans le sens que tu crois ; fais nous confiance, nous ferons de même. Libre à toi de construire loin de la mer (because montée des eaux) dans le grand nord (because futur tropical) une maison à énergie positive (pour faire un minimum de dépense et un max de profit sur la revente à prix d’or de l’énergie), etc.
      Pendant ce temps à nous les grands cabanons les pieds dans l’eau sans isolation (because l’énergie sera moins cher que l’investissement dans une couteuse isolation).
      Ceux qui auront eu raison empocheront le prix de leur bonne prévision, ceux qui auront eu tort boiront le calice jusqu’à la lie, et tous n’auront qu’à se féliciter ou se le reprocher à eux-même, sans faire chier les voisins.
      Quand à ceux qui ne savent pas trop, ils trouveront une solution intermédiaire ou panachée (par exemple en se mettant parts à deux dans un couple de maisons chacune selon une des deux options).
      Simple, non ?
      Trop simple pour toi ?

  22. Mateo

    Tiens, c’est bizarre depuis qu’on a demandé à Bushi ce qu’il voulait faire concrètement, on ne l’entend plus… C’est pourtant la seule réponse qu’il a le “droit” de poster. 😀

    1. Ben justement. Il a tenté de réclamer des trucs, mais j’attends toujours. Dès qu’il aura fait avancer ce point du débat, nous pourrons évoquer ses questions.

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