Alstom : convoquons les ministres !

Dans ce pays, rien ne va plus : une entreprise privée dont l’État est actionnaire minoritaire se comporte de façon honteuse, et c’est inacceptable, voire carrément intolérable !

Alstom, tenant compte d’une baisse globale de ses commandes, a décidé de réorganiser sa production en la concentrant à Reichshoffen en Alsace. À l’horizon 2018, son site de Belfort ne sera plus consacré qu’à la seule maintenance et l’ensemble des salariés qui y travaillent actuellement recevront des propositions de relocalisation dans les autres sites de la compagnie. Malheureusement, tout ceci a été décidé par la direction du constructeur ferroviaire sans prévenir l’État plusieurs mois à l’avance. Et cette absence de comportement bisou-compatible, l’encombrant actionnaire minoritaire (à 20%) n’aime pas ça du tout du tout.

Pour le premier ministre, « la méthode employée par Alstom est inacceptable. (…) On ne peut pas prendre de telles décisions ainsi », puisque normalement, dans une République qui fonctionne correctement, les entreprises sont avant tout au service de la société, et d’autant plus si l’État en est actionnaire, même minoritaire, même en dessous de la minorité de blocage. Pas de doute, la direction d’Alstom a commis une grosse bourde. Chacun sait que les décisions doivent être prises en ayant préalablement prévenu les barons locaux, les ducs régionaux, les princes nationaux et toute la Cour républicaine, gouvernement en premier.

La réaction ne s’est pas faite attendre : le PDG d’Alstom Henri Poupart-Lafarge a été convoqué à Bercy jeudi dernier pour se voir imposer « une phase de négociation ». Et paf. On ne rigole plus. Non mais. À la suite de quoi, on ajoutera une bonne petite réunion interministérielle pour faire bonne mesure, qui permettra aux importants ministres concernés de prendre tout un tas de décisions pertinentes sur cette entreprise, décisions qui aideront, n’en doutons pas, le carnet de commande à se remplir et la situation à se normaliser tranquillement.

CorporatismeParce que voyez-vous, le gouvernement sait. Enfin, le gouvernement sauf Ségolène Royal, qui a la tutelle sur les Transports, et qui a souligné jeudi sur France Inter que « nous regardons de très près ce qui se passe parce que personne n’y comprend plus rien ». Mais je vous rassure, le reste du gouvernement, lui, comprend et il sait comment vendre du train et de la loco en palettes de douze. Il sait comment négocier des contrats juteux, depuis le sous-marin jusqu’aux porte-hélicoptères en pack de deux en passant par l’avion de chasse éventuellement renifleur. Il sait aussi mener une stratégie industrielle efficace et lisible, avec un point focal pas trop lointain sur l’horizon au devant duquel il court à petites foulées rythmées grâce à ses mollets galbés. Il est comme ça, le gouvernement : lui et ses mollets galbés savent mieux que le patron d’Alstom comment il faut procéder, pourquoi il ne faut pas fermer des sites et qu’une bonne négociation, imposée, va permettre de résoudre des problèmes dont il n’avait absolument rien à carrer il y a encore quelques semaines.

C’est donc en toute logique que ce gouvernement-qui-sait ne s’en laissera pas conter. Qu’il ait convoqué le PDG d’Alstom est donc pure logique. Et toc.

Ceci posé, on ne peut s’empêcher de penser que si le gouvernement agit de la sorte compte-tenu de son immense savoir et de son actionnariat pourtant modeste dans l’entreprise suscitée, il ne serait que pure logique que les entreprises procèdent exactement de la même façon vis-à-vis du gouvernement. Réfléchissons deux secondes : toutes les entreprises sont des contribuables au budget de l’État et certaines le sont d’ailleurs bien plus que d’autres, participant de fait à des pourcentages plus du tout symboliques à la puissance publique.

gouvernement entreprises florangeDès lors, il apparaîtra plus que normal que les directions de ces entreprises puissent, à leur tour, convoquer l’un ou l’autre ministre qui, ayant fait telle ou telle déclaration tonitruante dans une presse avide de tirage et d’audience, menacent ainsi leur modèle d’affaire, leurs commandes, leur avenir. Et les exemples ne manquent pas : depuis les changements de fiscalité rétroactifs décidés au dernier moment pour aller ponctionner une entreprise par trop juteuse et rentable, jusqu’aux promesses de l’un ou l’autre politicien d’interdire, du jour au lendemain, telle ou telle activité de l’entreprise, tout montre que ce que le gouvernement français reproche ici à la direction d’Alstom fait partie de la routine la plus triviale qu’il entreprend à l’égard de ces entreprises sur une base pluriquotidienne.

En outre, lorsqu’on a rappelé ces éléments pourtant évidents, une asymétrie flagrante apparaît : là où les directions des entreprises auraient fort à dire des comportements et déclarations de certains politiciens, et le feraient avec raison en argumentant leurs griefs de façon d’autant plus solide qu’elles savent assez précisément de quoi elles parlent, il n’en va en revanche pas du tout ainsi lorsqu’on inverse les rôles. Autant peut-on estimer que l’actuel PDG d’Alstom dispose d’une bonne information sur l’état général de son entreprise, information l’orientant vers la décision qu’il a prise, autant peut-on douter de la solidité des informations d’un ministre lorsqu’il ouvre son bec pour expliquer qu’il faut absolument taxer, retaxer et surtaxer telle boîte pour lui faire passer l’envie de faire des bénéfices indécents, qu’il faut lui interdire telle activité au motif que ça pourrait menacer une chasse gardée, etc.

D’autant que ce n’est pas comme si ces déclarations à l’emporte-pièce n’étaient généralement pas suivies, dans les jours qui suivent, d’une réaction appropriée, rapide et dévastatrice de l’entreprise visée. On pourra rappeler le passage des frais de transports Amazon à 0.01€ lorsqu’il lui fut interdit de les offrir à ses clients. On pourra rappeler l’apparition de la taxe « Sarkozy Barouin » dans les factures de Free suite aux décisions calamiteuse du couple politique. On pourrait évoquer les péripéties d’Uber, d’Apple, de Netflix. Etc… Les exemples abondent et tous pointent la même évidence : l’intervention de l’Etat se solde toujours par une catastrophe, à court, moyen ou long terme.

Finalement, cette affaire Alstom et la façon dont elle est en train de grossir médiatiquement en dit bien plus long sur l’hybris de nos politiciens que sur une quelconque capacité de leur part à gérer les affaires industrielles courantes. Bien malheureusement, les valets de notre République ont, depuis longtemps, oublié quelle était leur vraie place et quel était leur vrai rang, et ils s’imaginent encore volontiers en authentiques dirigeants d’industrie, mieux à même que le patron légitime de définir la stratégie des entreprises avec lesquelles ils décident d’avoir des mots.

Peut-être doit-on trouver dans cette attitude lamentable d’interventionnisme tous azimuts de nos dirigeants une excellente explication de la fuite des startups françaises vers l’étranger : la France semble bien dotée pour créer des entreprises innovantes, mais semble incapable de les conserver sur son sol. Oh, certes, le tabassage fiscal et paperassier dont elles sont l’objet doit expliquer assez bien leur comportement, mais avouez que l’atmosphère « business » si particulière qu’engendrent les réactions outrées de nos dirigeants dans le cas d’Alstom doit largement contribuer à ces départs…

Government Demotivator

Commentaires155

  1. Le Gnôme

    Allez, je parie que toutes ces postures ne déboucheront…sur rien. Le terrain médiatique aura été occupé pendant quelques temps, et on passera à autre chose. Comme Caterpillar outre Quiévrain.

  2. albundy17

    Cette annonce du groupe Alstom, juste après avoir enfin réussi a vendre son train aux américains n’est pas terrible au niveau timing

    1. Thibaut Couture

      Certes. Sauf que le contrat signé avec les américains oblige Alstom à construire les rames sur place donc avec peu ou pas d’impact sur les sites français

  3. Higgins

    Alstom Belfort, c’est actuellement 25 locomotives /mois contre 150/mois en 2008. On comprend que les dirigeants de l’entreprise tentent de trouver des solutions pérennes. Gribouille 1er et ses séides font mine de découvrir le problème alors qu’ils sont parfaitement au courant. On est certain qu’une catastrophe va arriver dont les principales victimes seront, n’en doutons pas un instant, les salariés concernés (mis à part peut être le ou les syndicalistes locaux, cf Florange). Mais dans 7 mois, il y a une échéance cruciale et de la même façon que Paris valait bien une messe, une élection vaut bien cette agitation.

    1. Val

      @higgins +1 le seul réel pb que cause Alstom à nos élus est la tâche ds le contexte electoral. J imagine que nos élyséens ont fait passer une consigne du style « pas de mouvement/licenciement/délocalisation » jusqu’aux élections. Alors j’imagine que la patron d’Alstom a dû se faire remonter les bretelles pour insubordination ou provocation .

  4. Pat

    En France, l’Etat n’est pas la solution, mais bien le problème. Il y a 2 millions de fonctionnaires à licencier, qu’il commence par faire le ménage chez lui.

    1. Gerldam

      La plupart des gens ne sont pas masos. Pourquoi voulez-vous que les fonctionnaires (l’exécutif) se tirent une balle dans le pied? Le législaitf pourrait le faire. Manque de bol (comme dirait ducon 1er), la plupart des députés sont aussi fonctionnaires, grace au filet protecteur. Circulez, il restera donc 2 millions de fonctionnaires intuiles et, pour nombre d’entre eux, carrément nuisibles.

      1. Aristarkke

        Ils sont déjà nuisibles rien que par la ponction des masses salariales, locaux d’ activité et autres frais de « production »…
        Alors si, en plus, ils font mine (et pas que…) de se mêler de la marche du pays…

  5. Aristarkke

    Alerte rouge!
    Horrible projet que celui de vouloir augmenter la charge (*) des cuirassiers de Reichshoffen!!!
    (*) de travail, évidemment…

  6. Cerf D

    Le PDG d’Alstom a-t-il répondu/va-t-il repondre à cette convocation autrement que par la fin de non-recevoir qu’elle mérite ?

  7. Aristarkke

    Dans une entreprise normale, le PDG ne peut prendre seul une pareille décision qui relève au minimum du Conseil d’administration. Ce serait tout de même étonnant que cette décision ait été prise brutalement la semaine dernière sans aucune anticipation. Or l’ Etat est au Conseil d’administration (avec 20% du capital). Nous sommes donc encore dans de la gesticulation pré électorale pour faire croire au compagnon alstomien de base « qu’on le défend » because PdlFaribole pense à son boulot de dans neuf mois…

      1. Val

        @Calvin +1 faux c*l comme ils sont , ils sont capables d’avoir encouragé la décision et ensuite de la renier pour la galerie. C’est probablement ce qui s’est passé .

        1. Calvin

          Bien sûr.
          Rappelons-nous qu’en tant qu’actionnaire, l’État réclame des dividendes (en général, il est plus gourmand que des capitalistes apatrides au cigare). Donc, ne voulant pas perdre d’argent, il a validé la restructuration.
          Mais comme on est en phase de campagne électorale, les rentrées d’argent rapportent moins que les dépenses clientélistes…

          1. Deres

            De toute façon , la facture de tout ce cirque n’arrivera qu’après les élections. Il est donc possible que ce soit juste une manœuvre pour faire tomber les frondeurs comme Montebourg qui n’ont à la bouche que l’intervention étatique dans ce genre de cas. Ils vont lui couper l’herbe sous le pied en sauvant l’usine … pendant 7 mois. Après, comme la fermeture est prévue en 2018, le but est probablement juste de gagner du temps jusqu’aux élections. L’usine fermera, mais ils espèrent avoir leur poste d’ici là ou ce sera le problème d’autres …

    1. Deres

      Effectivement, si ils faisaient leur travail, ils seraient au courant. Mais il faut bien réaliser que le ban et l’arrière-ban du gouvernement est mobilisé à 100% sur la réélection de Mollande Ier et les éléments de communication de ses discours. Donc la semaine dernière, l’industrie, ils s’en foutaient. Ils s’en foutent d’ailleurs toujours, car en fait ce qui les intéresse uniquement, c’est la presse. Une usine peu fermer, pas de problème pour eux, mais elle doit le faire en silence, sans articles dans la presse

      1. Deres

        Idem pour le chômage d’ailleurs. L’important, c’est la courbe qui figure dans les médias. Dépenser plusieurs milliards pour inverser la courbe sans pour autant créer le moindre emploi utile/productif, cela ne les choque pas du tout.

        1. Pat

          Plusieurs milliards d’argent gratuit du contribuable, c’est donné (ou plus exactement, c’est volé). Rien de choquant…

            1. Pheldge

              justement ce qui m’étonne, c’est pas que « On est passé tout près du jeu de mots graveleux » mais que TU es aussi « passé tout près du jeu de mots graveleux » ! t’es allé en cure ? en rehab’ comme on dit maintenant ? 😀

              1. Pheldge

                Parce que si c’est le cas, faut le dire, comme ça, on fera attention à se modérer, pour pas que tu fasses une rechute, enfin un « relapse » … 😉

    2. Higgins

      Ils étaient parfaitement au courant mais là, on est dans la politique politicienne. Même Macron s’y est mis preuve, s’il en est, qu’il appartient bien au même sérail.

    3. Bonsaï

      D’autant que le gros client d’Alstom, à savoir la SNCF a privilégié les locomotives allemandes Vossloh à celles d’Asltom, produites à Belfort !
      « Les sites français sont avant tout dépendants des commandes locales, même si elles desservent également ponctuellement des marchés de grand export. C’est tout le problème. En France, les commandes publiques ont fondu ces dernières années. En 2009, la SNCF et les régions ont signé un contrat-cadre avec Alstom pour la fourniture d’un millier de rames Regiolis. Problème, moins de 300 trains ont été au final commandés… »
      in lemonde.fr/economie-francaise
      Encore une fois on admirera l’art de se tirer des balles dans les pieds en rafales…

      1. Aristarkke

        Rafales…
        Un message subliminal pour moquer ce pauvre zinc, Arbolito ???
        (ce n’est pas son prix qui fasse qu’il soit pauvre, pas vraiment d’ ailleurs…)

      2. Marabout

        Oui, et que la SNCF voudrait « lancer le TGV du futur », en se lançant (elle et Alstom, bien sûr) dans l’étude d’un « nouveau train ». Parce qu’acheter l’AGV, pour lequel Alstom a déjà dépensé des millions en R&D, et qui s’est pour l’instant assez peu vendu, ça aurait été trop facile, pensez donc !

  8. vicnent

    et le PDG, il y est allé à Bercy ? Pourquoi il leur envoie pas un bon gros fuck en expliquant qu’il a autre chose à faire (une restructuration, au hasard).

    1. Vodkaman

      Ben il n’a peut être pas envie d’avoir une panne de freins sur sa voiture, ou un contrôle fistal opéré par Hulk lui même ou toute autre coïncidence du même genre

  9. Hardy Scoundrel

    Henri Poupart-Lafarge, X Mines, travaillait à Bercy en 1994… il connaît la poloche, et Bercy le sait : on est entre pros du pantouflage, et tout cela est du window-dressing, pour amuser les nigauds…

  10. René de Sévérac

    H16, mon ami … faut-il répéter à Valls qu’il a des comportements honteux dignes d’un Philippot !
    L’Europe étant notre nouvelle patrie, un emploi perdu à Belfort et un emploi gagné à Stuttgart, c’est un transfert.
    De même 50 MM€ de déficit commercial dans la région France et 200 MM€ excédentaires dans la région RFa !
    ah ces cons qui refusent le progrès !

    1. Hum. Là, il s’agit d’un emploi français pour un emploi français (Belfort et Reichshoffen, c’est en France).

      1. bibi

        Au rythme ou vont les choses l’Alsace va bientôt redevenir Allemande, l’Aquitaine britannique, la Corse Italienne, et Monaco va racheter à l’état Français Roquebrune et Menton.

        1. Aristarkke

          Il doit bien s’en trouver qui regrettent la décision de 1919 de leurs aïeux (qui ont cependant posé leurs conditions pour revenir).

  11. zelectron

    Alstom a finalisé le 2 novembre 2015 la vente (forcée par l’état) de ses activités Énergie (Power et Grid) à General Electric (GE) au lieu (d’amiable) à Siemens : tout part de là . . .

    1. dirty harry

      « …la vente (forcée par l’état) …. à General Electric (GE)… »

      Sauf faille spatio-temporelle qui m’aurait isolé dans un monde parallèle, c’est l’inverse, Alstom avait eu le dernier mot.

    2. dirty harry

      « …tout part de là… »

      En fait il faudrait remonter bien avant et au protectionnisme qui a permis à des entreprises de se développer hors de toute concurrence sur des marchés publics : on ne peut pas vivre hors du temps, surtout quand le temps vous rattrape..

      Quand le protectionnsme tombe et/ou les commandes publiques ne tombent plus automatiquement (à cause du déficit public, à cause de la concurrence d’autres moyens de transport | ceux publics sont inadaptés à la demande car l’état stratège s’est planté |, à cause de la concurrence d’autres équipementiers) les baigneurs se retrouvent tout nu : on ne peut pas à la fois alimenter des unités de production au niveau mondial et conserver les unités de production au niveau local (le nombre de salariés à Belfort a déjà été divisé par 4).

      Tout retard dans la prise de décision handicape encore plus le malade à cause d’une mauvaise allocation des moyens et cela rejailli au niveau national sur d’autres entreprises qui indirectement paient les mauvais choix : quand une entreprise subventionnée (en direct ou favorisée par des commandes publiques) arrive sur un marché régional elle éjecte d’autres industries qui partagent les mêmes sous-traitants (demande de sous-traitance augmente donc augmentation des prix et invalidation des donneurs d’ordres existants) et c’est souvent pour cela que la disparition d’une entreprise vivant de subventions publiques est vécue comme une catastrophe, la raison étant que les autres industries ont déserté l’environnement local.

      Ce dossier ressemble à celui de Peugeot qui a suivi pendant des années les injonctions gouvernementales, syndicales, locales : assez folklorique quand on sait que Renault avec l’état actionnaire faisait l’inverse sans problème.

      Il ne faut pas s’étonner que le secteur des transports en commun soit out à tous les niveaux (équipementiers, SNCF, régions, départements, communes, STIC etc) malgré les subventions à tous les étages. Le seul secteur du transport qui résiste est celui qui est ponctionné à tous les étages : l’automobilste et le transporteur, ce dernier étant le suivant sur la liste.

      Pour l’énergie c’est le même problème : l’interventionnisme a bâti le même schéma et il ne faut peut-être pas s’étonner si la branche de ce même Alstom s’est carrément expatriée, plombée par les mêmes problèmes de commandes para-publiques.
      Et aussi la branche navale d’Alstom avec la revente il y a quelques années à STX. Cette branche là nous coûte tous les ans un bras avec les subventions à la construction navale : on est au-delà de l’amende Apple ou de la subvention SNCM… tiens, SNCM encore du transport en commun

      Et Belfort, c’est Chevènement aussi.

      1. Aristarkke

        Suis pas sûr que le Che ait encore un quelconque poids et une influence valable dans ce gouvernement de branquignols. Il ne passe pas pour un soutien inconditionnel de Peak de la Faribole qui n’a donc rien à lui renvoyer comme wagon. Simplement, vu comment les troupes électorales se mettent en ordre de bataille, PdlF se doit d’essayer de verrouiller un maximum d’ électeurs d’ autant que dans ce secteur là, ils ne sont pas encore trop indisposés par l’ immigration islamique (déduit du manque de faits signalés dans la Presse, n’ y vivant pas)

        1. sam player

          Chenènement récemment nommé comme président… de la Fondation pour l’islam de France.

          C’était soit pour avoir son soutien présidentiel, soit pour qu’il ait un nouveau siège quand il sera éjecté du précédent… soit les 2 : le courant chevénementiste, certes éclaté, a une certaine influence, c’est peut-être même le principal et il transcende les partis : on en retrouve dans l’entourage de Hollande et même au FN.

          1. Aristarkke

            Les derniers exploits du Che commencent à dater un peu (beaucoup). Il a peut-être encore une reconnaissance d’estime mais il n’est plus moteur de quoi que ce soit…
            Toujours la même problématique : combien de divisions…

            1. Pheldge

              C’est le genre de nomination qui ne coûte pas cher, du moins à celui qui la fait, qui est assez consensuelle et qui ne peut que rapporter des « bons points de gauche »…

    1. Aristarkke

      Ce matin, dans les Experts, ils évoquaient que la SNCF était « priée » de voir si elle n’avait pas dans ses futurs projets de demain matin, l’ intention de commander quelques rames de TGV pour « aider » Alstom…

        1. Aristarkke

          L’ UE, la Grance s’en tamponne quand cela « l’ arrange » quoi qu’ en prétendent les polytocards qui n’ ont que son nom à la bouche quand cela les « arrange »…
          Et si par extraordinaire, l’ UE faisait plus que s’émouvoir et ouvre une quelconque procédure de rétorsion, rien ne démarrera véritablement avant un an…

            1. bibi

              La SNCM n’a eu besoin de personne pour couler, elle a très bien réussit toute seule, (subventionnée à mort , déficitaire comme pas possible, perpétuellement en grève et chourave importante des biens de l’entreprise et des clients), mais il est vrai que le remboursement d’aides indument perçu ordonné par l’UE lui a donné le coup de grâce.

            2. Aristarkke

              Cela a mis le temps, si vous regardez bien le dossier. L’ objectif de PdlFaribole est d’ avoir neuf mois « tranquille » pour se faire réélire…

        2. bibi

          Il suffit de mettre dans l’appel d’offre qu’une rame de 8 voitures doit pouvoir contenir 180 places en première et 320 places en seconde pour que le seul train commandable soit un Alstom TGV Duplex.

            1. Pheldge

              HS: en regardant ton lien sur Dilbert, j’ai lu ceci, que j’ai trouvé très intéressant :
              blog.dilbert.com/post/150264994381/the-race-for-president-is-probably-over

      1. Deres

        Juste de quoi tenir jusqu’à avril 2017, cela suffira merci. Après, ils pourront virer tout le monde si ils veulent, cela n’impactera plus leur emploi pour les 5 ans à venir.

      2. Deres

        Et Martinez accuse les « cars Macron » d’avoir tué Alstom ! Bref, la pétition des fabricants de chandelle a encore de très beaux jours devant elle …

  12. Pere Collateur

    J’adore voir ces pignoufs se prendre les pieds dans le tapis:

    On a là, l’état tout gentil qu’il est, actionnaire à 20 % d’Alstom.

    Ce même actionnaire, qui préfère acheter des trains allemands chez Siemens et qui a recu il y a 6 mois un rapport du patron d’Alstom qui lui disait déjà que sans ce contrat, le site de Belfort était condamné.

    Ils savaient donc très bien ce qui allait se passer, et donc on a là, que de l’affichage pour gogo, avec option vierge effarouchée pour faire pleurer Margot dans les chaumières.

    Bel exemple de pompier pyromane. Et on peut donc deviner facilement la suite: Le site de Belfort va disparaître comme prévu.
    Et celui de Reichoffen, à part se faire refourguer des salariés dont ils n’ont pas besoins, ne gagnera pas plus de parts de marché, car, la fabrication de bétaillères, c’est mort de chez mort. Ca plait encore aux politocards, mais c’est couteux ces trucs là et totalement obsolète avant même d’être construit, au vu des innovations sur les voitures / camions autonomes qui se pointent.

    Bref, disons le clairement, Alstom va rejoindre la longue liste des industries francaises disparu corps et bien. Et ce, en très grande partie grâce à son actionnaires à 20%… Et puis vouloir continuer à faire de la bétaillère en 2016… Son cons ou quoi? Peuvent pas embaucher des actuaires?

    1. albundy17

      Le patron Alstom a donné la solution à bercy pour conserver le site: suffit d’avoir de nouvelles commandes. Franchement, avec 12 milliards de déficits l’année dernière, la Hassan ci f n’est plus à ça près, une petite commande avec garantie Hollande réglera le problème, avec bonus électoral.

        1. Pheldge

          A, Major, y’a un blème, parce que l’article du Point que j’ai donné en lien ce matin titrait « Hollande exige ! »
          Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule :
          lepoint.fr/presidentielle/presidentielle-hollande-et-la-gauche-encore-donnes-perdants-au-premier-tour-12-09-2016-2067862_3121.php
          et
          lepoint.fr/politique/legislatives-2017-des-deputes-ps-jettent-l-eponge-12-09-2016-2067806_20.php

          1. bibi

            Le problème est réglé :

            L’usine d’Alstom à Belfort restera un site de production « dans les mêmes proportions qu’aujourd’hui », indique Alain Vidalies, secrétaire d’État auprès de la ministre de l’Environnement.

            Quelle efficacité ce gouvernement!

      1. Higgins

        Ce matin, 13 septembre, on laisse entendre ici et là que nous sommes face à une belle partie de poker menteur. Un appel d’offre échoit d’ici peu pour la fourniture à la CGT rail, pardon à la SNCF, de locomotives fret. La partie serait mal engagée pour Alstom (cf le billet d’Eric Vergahede sur Contrepoints) d’où ce recours indirect au chantage à l’emploi. In fine, c’est le pigeon de service, « l’usager » SNCF, qui paiera (ainsi que le moutontribuable national).

    2. Aristarkke

      Déjà dans le principe, effectivement, construire des bétaillères a clairement du plomb dans l’aile…
      Mais en plus les construire avec la masse de contraintes dispendieuses de la Grance ne permet même plus de sauver les meubles..

      1. Pheldge

        Que tu es médisant ! il voulait dire « nous sommes pour les affaires : Cahuzac, Thévenoud, Morelle, Kader Arif, Yamina Benguigui … et il avait raison le Manu 😉

        1. Royaumont

          Cahuzac, c’est pas de sa faute, c’est sa femme qui l’a poussé. Depuis Adam et Eve, c’est toujours la même excuse, on ne s’est pas renouvelé.

          1. Pheldge

            Faut dire que quand c’est qu’elles nous cherchent pas, elles nous provoquent ! Tiens, moi par exemple qui suis la douceur même le respect et tout, bin mon ex , celle que j’ai tiré huit ans à cause, pour meurtre aggravé, elle faisait cramer le gigôt ! une fois ça passe , mais un jour il faut savoir donner la punition !

            1. René-Pierre Samary

              Comme tu y vas ! Je n’ai à mon actif qu’un jet de coussins et une paire de calottes.
              Peut mieux faire, disaient mes bulletins scolaires (pour le temps, très court, où j’ai été scolaire).

              1. sam player

                Ah, moi mes bulletins scolaires disaient : « se croit sorti de la cuisse de Jupiter » et « se prend pour le nombril du monde » mais c’était que des jaloux qui n’appréciaient pas que je les reprenne pendant leurs cours ou que je corrige les énoncés des problèmes avant de les résoudre… t’y crois toi ? 😀

                1. Bonsaï

                  Ouais, j’y crois. La question suivante : es-tu satisfait de la manière dont tu utilises cet avantage mental ou penses-tu pouvoir le diriger sur des objectifs plus créatifs ?
                  En effet, c’est à l’approche de la retraite qu’on devrait penser à réviser ses stratégies et, le cas échéant en inventer de nouvelles….

                  1. bibi

                    Quand on discute avec vous il est très insatisfaisant d’user de son avantage mental, car on en revient toujours au fait que vous êtes dure comme du bois (pas tendre) et qu’aucun argument même des plus basiques n’a de prises sur vous au point que l’on tenté d’avoir recours à l’acide.

                2. Pheldge

                  Pfffff…. je rendais souvent deux copies, enfin quand ça en valait la peine, la seconde commençait par « les questions qu’il aurait fallu poser, si on avait voulu rendre le problème intéressant ! »

        1. Royaumont

          Humour vs ironie. Si ce type de débat t’intéresse, je te recommande « histoire du rire et de la dérision » de George Minois.
          Passionnant.

  13. Tom

    Tout ceci va encore nous coûter une blinde, je sens bien qu’ils vont trouver un moyen de forcer la SNCF a passer une commande…
    Mais c’est pas grave : ça ne coûte rien, c’est l’Etat qui paye!
    Et en attendant, personne ne se demande pourquoi les trains Siemens sont moins cher….

  14. MadeInCH

    HS.
    Entre pays amis…
    http://www.rts.ch/info/depeches/#timeline-anchor-8009718
    « Le 12 septembre 2016 à 12:09
    L’agence France-Presse (AFP) a inauguré un bureau à Pyongyang, la capitale de Corée du Nord
    L’agence France-Presse (AFP) a inauguré un bureau à Pyongyang, la capitale de Corée du Nord. Deux journalistes locaux pourraient désormais permettre de lever plus régulièrement un coin du voile sur un pays très secret et bien souvent interdit aux journalistes étrangers. Le directeur de la région Asie-Pacifique pour l’AFP, Philippe Massonnet, a expliqué lundi à la RTS que deux journalistes nord-coréens avaient été formés à Hong Kong et fourniraient dorénavant des informations à l’AFP. « Les deux journalistes, qui travaillaient avant pour l’agence de presse nationale, sont conscients que nous n’attendons pas le même type de contenus », a-t-il indiqué. »

          1. Vodkaman

            Vous insinuez que journaliste = camarade ?
            On m’aurait menti ? (bisous @ Pheldge)
            d’ailleurs, je suis tombé hier soir sur un reportage zone interdite (je crois) sur les farc….
            des journalistes français ont eu le « rare » privilège de suivre des combattants révolutionnaires colombiens… étonnant non ?

  15. René-Pierre Samary

    « depuis les changements de fiscalité rétroactifs décidés au dernier moment »
    L’instabilité fiscale est aussi pernicieuse que le montant des prélèvements, puisqu’elle oblitère toute vision d’avenir, pour l’entreprise comme pour le particulier.

    1. bibi

      L’instabilité fiscale oblitère le passé, le présent et l’avenir, c’est la grande force de nos énarques.
      Pour vous faire voyager dans le temps Bercy n’a pas besoin d’une Delorean.

      1. Val

        @bibi mdr! Je ne sais pas si on voyage ds le temps mais par contre je suis sûre qu’ils profitent du voyage pour nous faire les poches 😉

  16. Jules

    Un dirigeant de start-up français n’ayant pas pût trouver de financement pour développer son activité a été contraint de vendre certains de ses brevets à des yankees.
    Il a eu le plaisir de voir débarquer des RGs qui l’ont interrogé sur le bien fondé de ces ventes …

  17. Infraniouzes

    N’oublions quand même pas la magnifique opportunité que représente cette annonce pour la CGT. voilà du bon grain à moudre pour alimenter les journées d’action, c-à-d d’inaction, par la grève et les manifs de toutes sortes. La fin pourrait ressembler à celle de l’acier mais quel magnifique combat aura été mené pour la plus grande gloire du prolétariat et de ceux qui le défendent. Le malheur des uns fait le bonheur des autres.

      1. dirty harry

        C’est là qu’on voit qu’il y a eu certainement une mauvaise allocation des ressources : au lieu de fabriquer uniquement des rames de train il y a 30 ans il eut été préférable de fabriquer des bus longues distances.

        La route est la vache à lait du gouvernement et pourtant il se tire une balle dans le slip en mettant de l’argent dans le puits sans fond (SNCF&Co) qui coûte toujours plus. Ca doit être ça l’Etat Stratège.

  18. Calvin

    Dernière minute !
    On signale que la Taggart Transcontinental va acheter 1500 rames de TGV fabriquées à Belfort.
    De quoi relancer Alsthom, mais qui a obligation d’acheter le fer au Venezuela, dans le cadre d’un plan d’amitié entre les peuples.

      1. Calvin

        Pastiche. Il y a un élémen clef pour trouver l’origine de mon inspiration.
        Sinon, demande à Francisco d’Anconia.

            1. René-Pierre Samary

              La Grève n’est pas un chef d’oeuvre, et de loin. Sur le plan littéraire, ça manque de rigueur. Les aventures sentimentales de l’héroïne font un peu « harlequin », et la partie « utopique » est complètement inutile. Un dérapage sentimental… N’empêche… Ayn Rand marque son époque, et campe des personnages emblématiques. Pour une femme, ce n’est pas mal, mais « Animal’s Farm » faisait mieux avec moins de papier gaspillé.

            2. Hermès

              Clairement!
              Le seul moyen d’expier est d’enchaîner les dystopies depuis « nous autres » jusqu’à « un bonheur insoutenable »!

  19. Frans

    Pourquoi les syndicats de la SNCF refusent-ils le transport de marchandises et tolèrent-ils celui des voyageurs? Parce qu’il faut charger les marchandises mais que les voyageurs montent eux-mêmes dans les trains. La preuve? Comment sont traités les voyageurs handicapés? exit mode sarc.

    Plus sérieusement, l’échec du transport ferroviaire de marchandises est certainement pour beaucoup dans les difficultés de la branche locomotives de l’usine de Belfort. Pas une raison cependant pour créer une nouvelle taxe!

    1. bibi

      L’échec du fret ferroviaire est uniquement de la responsabilité de la SNCF et de son je je-m’en-foutisme légendaire à livrer dans les temps au point que les clients sont ceux qui n’ont d’autre chois que le transport par rail.
      A contrario depuis l’ouverture à la concurrence partout en Europe, UK, Allemagne, Espagne le Fret ferroviaire est en progression (il est subventionné mais pas plus qu’en France), si le problème du Fret était seulement les locomotives il suffirait d’en acheter ailleurs qu’à Belfort (les locomotives allemandes ou anglaises devrait faire l’affaire en France)

        1. Aristarkke

          Les trains anglais roulent effectivement à gauche comme les trains Grançais et tous les autres trains européens… Comme ce sont les Anglais qui ont tiré les premiers (une fois encore), ils ont choisi le côté gauche et les autres compagnies du XIXme ont fait le même choix…

          1. sam player

            La raison est historique. Le chemin de fer est né et s’est développé en Angleterre où la circulation sur tout type de route et par quelque moyen que ce soit se fait à gauche depuis le Moyen-âge.

            A cette époque, les chevaliers, droitiers comme la majorité des gens, préféraient utiliser la partie gauche des routes afin de pouvoir se défendre de leur bras le plus fort en cas d’attaque. Cette coutume, valable également en France, disparaît chez nous au profit de la circulation à droite sous la Révolution, par mesure antiroyaliste.
            (surlenet)

            « par mesure antiroyaliste »
            Pour faire chier !

      1. sam player

        Tous les rails ont été démontés dans les zones industrielles alors qu’en fait vu la vitesse des convois ils ne nécessitaient que très peu d’entretien.
        Ailleurs on les a remplacés par des voies vertes youpi…

        Il y a une usine de fabrication de traverses bétons à Chalons/s et elles sont transportées par camion ! Idem pour l’usine Isover.

        Je me rappelle que les fournisseurs d’eau minérale avaient pris la décision d’abandonner le transport par train lors d’une grève de 3 semaines de la SNCF en plen été. Pourtant ce serait typiquement le type de produits qui devraient être entreposés régionalement (train) sans même passer par du stockage physique par les centrales d’achats, mais par un dispatching en leur nom depuis ces stocks régionaux (camions).

        1. Jérôme

          La sncf transporte elle même ses essieux de trains par camion. Les photos sont affichées dans les locaux des personnels souvent à la case CGT. Rigolo, non?

  20. Deres

    Encore un bel exemple de l’inflation normative et de la baisse du pouvoir d’achat via les grandes idées de l’Etat dirigiste …

    http://www.lesechos.fr/industrie-services/automobile/0211276683952-le-marche-des-motos-et-des-scooters-bouscule-par-de-nouvelles-normes-2026389.php

    Dans les faits, les fabricants sont obligés de cesser la vente de tous leurs modèles d’entrée de gamme. Donc exit le transport autonome pour les plus modestes, en particulier les jeunes. Ce sera bus ou vélo.

    1. Higgins

      Encore des équipements ou des normes inutiles imposés pour satisfaire des lobbies ou des industries d’équipement et dont le coût sera supporté par le client final.

    1. sam player

      Ca devient de plus en plus débile ces arrêts de juge, le net c’est que des liens…
      _____
      Retour au vrai monde :

      – Regarde la Tour Eiffel
      – Où ça ?
      – Sur ta gauche
      – As-tu les droits pour me donner cette information
      -/^@??;]7==#& ?!
      – Est-elle éclairée ou éteinte
      – /^@??;]7==#& ?!
      – Qui t’a fourni cette information ?
      – GTFO !
      ____________

      Tous sur le dark net bientôt

  21. Pandore91

    Les pantins du château ne disent pas que notre argent sert déjà à commander des rames TGV chaque année…
    La SNCF, Société Nationale des Capitaux des Français, se doit de commander des rames TGV chaque année….
    La crise du ferroviaire est mondiale !
    Ils disent aussi au château , qu’ils vont relancer le fret !!!
    où ça ? contre le mur encore ???
    cela pour commander des locomotives à vapeur ???
    pour relancer le charbon ?
    Tout ça sent les fausses vraies ventes du Rafale…

  22. Exilé

    ah oui, la Sncf qui a réussi à égarer un train de sable entre Verdun et Luxembourg… puis à le retrouver et le ramener à Verdun, plein.

    A envoyer un train à Thaon les Vosges au lieu de Raon l’Etape

    Et tout ça en envoyant la facture des kilomètres supplémentaires générés….

  23. Aristarkke

    Vu la séquence des événements d’ aujourd’hui, j’ai la funeste impression que cette histoire Alstom est un montage destiné à ce que Peak de la Faribole puisse se donner l’ illusion (ainsi qu’aux spectateurs) d’ être un chef autour duquel tout tourne et qu’il lui suffit d’un battement de cil à contretemps pour que le destin initial soit contrarié!
    V’là-t-y-pas qu’Alstom fit paraître à potron-minet, heure de Paris, une note indiquant que le sort du site de Belfort sera d’aller au démantèlement, ce qui permit à PdlF de bomber le torse et de se lancer dans le morceau de bravoure du troisième acte, scène quatre, que lui vivant ET président, il faudra lui passer sur le corps pour que cela se produise, etc, etc… toussa
    Et le PDG de s’excuser platement et d’implorer grâce d’ avoir douté de son Seigneur au milieu des claquements de porte, des youyous des syndicalistes rassurés, le tout dans une ambiance de bruit et de fureur à deux ou trois petits miyards d’ euros sur cinq ans à partir de dans un an…
    Tellement naturels, ces enchaînements…

    1. sam player

      On devrait pouvoir faire des paris comme ils font en GB.
      IG Markets s’y était collé il y a quelque temps avec des paris binaires sur l’actualité (et tout un tas de conneries) style :

      Le site de Belfort sera fermé en 2018 : oui 1.5/1, non 3/1

      Au moins on pourrait gagner du pognon à lire ces conneries !

        1. Calvin

          Inutile : en France, les paris seraient gérés par la Française des Jeux. L’Etat aurait la plus grosse part des mises.

  24. Pheldge

    Entendu ce matin une info sur RTL reprise par le Figaro « Cela fait 18 mois que l’on dit au gouvernement qu’il y a des difficultés sur le site de Belfort ».
    De Macron à Hollande en passant par ségo, ils étaient tous avertis … et Hollande a choisi de passer par un appel d’offre pour le renouvellement de TER, au lieu du contrat-cadre en cours. Le lien n’est pas assez complet et je ne retrouve pas l’info sur le site de RTL Des hypocrites !

    lefigaro.fr/flash-eco/2016/09/14/97002-20160914FILWWW00052-alstom-on-avait-averti-le-gouvernement.php

  25. Aristarkke

    Alstom Belfort est au bord du gouffre, nous bassine t on depuis une semaine ??? Pas grave!!!
    Une tchotte GREVE (panacée insurpassable ) lui rendra des forces à partir du 27 Septembre….

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