Article initialement paru le 25.10.2013
Oh, tiens, il semblerait que de, pendant qu’on « réforme » l’impôt sur la fortune pour le rendre encore plus invraisemblablement compliqué (mais pas réellement moins cher), Bercy soit parvenu à augmenter discrètement les impôts pour les PME.
La pluie de taxes et d’impôts continue donc en France, sans faiblir. Pourtant, aussi incroyable que cela puisse paraître, ces impôts ne sont pas les plus graves prélèvements que la population doit subir. Il existe un impôt, bien plus dur, bien plus sordide, bien plus inique que tout le monde paye, et d’autant plus si l’on est pauvre, d’autant plus si le pays est socialiste.
Les politiciens, tordant leurs petits doigts potelés par des années de bonne nourriture payée sur le dos de contribuables toujours plus maigres, ne comprennent pas pourquoi le ras-le bol fiscal est si grand. Après tout, les impôts ne sont pas si haut ! En réalité, ils ont oublié la cohorte d’impôts invisibles qu’ils ont déjà fait pleuvoir.
Le constat est, en effet, sans ambiguïté. Déjà, l’État impose tous azimuts: difficile d’échapper à la pluie diluvienne de ponctions tant le gouvernement aura fait preuve d’inventivité. Même les Américains sont surpris du rythme et des domaines d’application de cette fiscalité délirante.
Évidemment, cette taxation frénétique s’explique par des dépenses publiques gargantuesques. La France a récemment battu un record dans le domaine : la croissance est bien de retour, sauf qu’il s’agit de celle des dépenses publiques. Ceux qui les payent se seraient probablement passés d’une telle performance.
Et en plus, l’État dépense sans compter. Littéralement même, puisque lorsque la Cour des Comptes tente de faire les totaux, elle se retrouve confrontée au marigot putride des milliers de commissions, d’agences et d’institutions qui tètent aux mamelles publiques sans qu’il soit réellement possible de savoir exactement combien ; elle constate par exemple qu’il devient difficile pour ne pas dire impossible de connaître le nombre précis de salariés dépendant directement des finances publiques. Le nombre précis de fonctionnaires est ainsi le sujet d’âpres débats tant son imprécision est grande ; et je n’évoquerai pas le personnel de l’Éducation Nationale dont les estimations sont toujours données à 10.000 près, ce qui permet de fixer les ordres de grandeur du foutage de gueule que sont devenus les comptes publics.
Les Français ont donc bien intégré que cette rocambolesque obstination à augmenter toujours la sphère de l’État provoquait un besoin irréfragable de pognon par larges brouettées.
Petit-à-petit, lorsque le débat public n’est pas occulté par les indispensables prises de positions des uns et des autres sur le sort d’une présumée-lycéenne présumée-kosovare, le peuple s’interroge sur la douloureuse question du curseur fiscal : un peu mieux, ou un peu moins, ou un peu plus ? Certes, c’est une amélioration puisque si on est encore loin d’une remise en cause de la taille de l’État à proprement parler, au moins certains, sans voir son obésité, se rendent compte de son appétit dévastateur.
Malheureusement, peu voient que le bougre éléphantesque, par ses fringales continuelles, provoque par contagion des effets dévastateurs, formant une espèce de cercle vicieux que les uns ignorent ou que les autres mettent sur le dos du capitalisme libéral apatride mangeur d’enfant ou sur la malchance, ajoutant parfois la dissonance cognitive au déni de réalité pour faire un tableau clinique bien copieux.
Ainsi et par exemple, les salariés sont confusément au courant que la moitié de leur salaire part dans des cotisations sociales. Plus personne en France de normalement constitué ne prend le temps d’éplucher la vingtaine de lignes absconses qui décorent un bulletin de salaire pour comprendre à quel point le salarié n’est plus qu’un robinet, plus ou moins gros, d’argent gratuit pour des entités dont les performances et les services échappent à tout contrôle et tout reproche. Leur qualité diminue. Leurs prestations s’évaporent. Leurs temps de traitement augmentent. Leurs coûts montent en flèche. Leurs déficits s’accumulent. Les couinements des payeurs sont à peu près inaudibles.
Ainsi, et c’est encore moins visible, la multiplication des lois, décrets et autres règlements dans tous les domaines aura provoqué, en 40 ans, une situation intenable où tout joue contre des populations de plus en plus pauvres. Car oui, ce sont bien les plus pauvres qui paient le plus lourd tribut aux règlementations délirantes que les politiciens mettent en place au prétexte de venir en aide, justement, aux populations précaires.
Et c’est là, entre la gencive de la population et la dent de la production de richesse que les bactéries des impôts invisibles attaquent.
Le principe de précaution aura, par exemple, définitivement écarté toute création de richesse en France dans le domaine des OGM, du nucléaire alternatif, des gaz de schistes et de tant d’autres domaines liés aux nouvelles technologies. On peut ergoter pendant des heures sur les risques (parfaitement hypothétiques) de ces technologies pour justifier l’absence de tout développement correspondant, mais à l’évidence, des dizaines de milliers d’emplois ne seront pas créés pour coller à un principe que, rappelons-le, aucun autre pays ne s’est collé à la patte avant de trotter. À l’évidence, la France a décidé n’avoir pas besoin de ces emplois, des taxes et cotisations afférentes, et des richesses produites.
Et l’absence de ces créations constitue bel et bien un impôt puisque la richesse qui n’aura pas pu être créée entraînera non pas un manque à gagner (qui serait, en tout état de cause, parfaitement hypothétique), mais un coût, bien réel celui-là : puisqu’on ne veut pas de ces technologies, on devra se rabattre sur des solutions plus coûteuses. On devra payer les produits directs ou dérivés plus chers. Tout comme l’absence de tracteur rendrait l’agriculture prohibitive de nos jours en France, l’absence de ces technologies, que ces interdictions ont empêchées, ont un coût, direct, pour tout le monde. Et je n’évoque même pas les disparitions d’emplois provoquées par la mise en place des normes lorsque les entreprises concernées les prennent de plein fouet : les chômeurs résultant représentent là encore un coût direct et bien réel qu’on ne mettra jamais au débit de ces réglementations pléthoriques.
Il y a pire encore : la dégringolade permanente de lois, règlements, de normes et de contraintes imposées par l’État provoque une atmosphère de défiance et entame le moral des citoyens. Combien d’entre eux, qui se seraient lancés dans l’aventure entrepreneuriale, abandonnent avant d’avoir créé ? Combien d’opportunités manquées ? Combien partiront et créeront de l’emploi ailleurs, faisant bénéficier d’autres pays de la manne de taxes et de cotisations qu’ils créeront avec leurs idées qui furent découragées ici ? Quel est le coût, réel, bien palpable, de cet impôt sur le moral, puisque ces citoyens, formés ici, profiteront à d’autres ?
Mais le pire de tous ces impôts, et celui qui touche de plein fouet et sans la moindre pitié les classes les plus pauvres, c’est l’impôt sur le temps.
Cet impôt temporel est visible dans les paperasseries administratives, les démarches à la con, les obtentions de permis divers et variés dont tant n’ont qu’une pure fonction de collecte de taxe. Cet impôt temporel est visible dans la multiplicité des interlocuteurs, dans l’incurie consommée et méticuleuse de tel service administratif public à propos de tel autre.
Cet impôt temporel, vous le payez lorsque vous devez vous lever très tôt pour aller faire une queue épuisante à la préfecture… En pure perte parce qu’il vous manque ce p*$£n de formulaire ou de papier qui n’était pas demandé lorsque vous avez téléphoné. Cet impôt temporel, vous le payez lorsque vous devez arriver des heures avant un vol pour passer des contrôles de sécurité parfaitement inutiles. Vous le payez aussi lorsque vous devez contester des amendes, des majorations ou des prunes diverses et variées alors qu’elles ne sont pas dues, pas adressées à la bonne personne ou simplement pas règlementaires.
Mais l’impôt temporel le moins visible, mais le plus coûteux, est celui qu’on paye tous les jours lorsqu’on doit s’imposer des tâches ou des déplacements qui ne sont motivés exclusivement que parce qu’au départ, l’État est massivement intervenu et a provoqué une situation à laquelle on ne peut pas échapper. Cet impôt, bien qu’invisible, est immense, ses dégâts monstrueux, et son assiette d’autant plus inique qu’elle est presqu’exclusivement basée sur les populations les plus pauvres.
Car ce sont ces populations précaires qui, par exemple, passent le plus de temps dans leurs voitures, dans les transports en commun.
Ce temps passé à ne rien faire d’autre que voyager est un temps qui ne sera pas passé à instruire et éduquer ses enfants. Ce temps ne sera pas utilisé pour améliorer ses conditions de vie, ne pourra pas servir à accroître sa formation, son savoir, sa propre éducation, et, par voie de conséquence, son futur. Le temps passé dans les voitures se traduit mécaniquement par des dépenses supplémentaires en essence, dépenses qui s’additionnent à la maintenance d’un véhicule de plus en plus complexe à mesure que les lois punissent les automobiles éco-crassouses.
Ce temps passé parce qu’on habite loin de son lieu de travail est la conséquence directe de l’intervention de l’État dans la gestion des infrastructures, dans le marché de l’immobilier, dans le marché de l’emploi.
Ce temps passé à rapiécer, à bricoler, à récupérer, à trouver des méthodes pour dépenser moins, autrement, mieux, ce temps là est une conséquence directe de la présence de l’État dans chaque interstice de votre vie.
Ce temps passé dans les transports, à attendre qu’un train ou un bus daigne arriver, qu’une motrice soit remplacée, qu’un caténaire soit réparé, qu’une certaine catégorie de personnel renonce à continuer sa grève, ce temps là, jamais rattrapé, est très majoritairement une conséquence directe de l’intervention de l’État dans votre vie.
Ce temps passé à lutter contre les administrations, à se déplacer d’un lieu inutilement éloigné d’un autre, à accumuler des frustrations, à batailler pour simplement joindre les deux bouts est un temps qui, en plus, finit par attaquer votre santé. C’est un temps qui signifie vite fatigue, stress, éloignement des proches et perte du fameux lien social dont on nous rebat les oreilles cyniquement. L’impôt sur le temps, bien qu’invisible, est le plus cher, le plus douloureux et le plus directement lié aux exactions de l’État.
Lutter contre l’obésité de l’État, c’est d’abord diminuer cet impôt, c’est rendre le bien le plus précieux qu’il soit à l’homme libre : du temps.
Les taxes comportementales sont un bon exemple. Les pauvres mangent mal, pas bio, de la malbouffe à pas cher. Il convient de la taxer pour leur apprendre à être pauvre et ne pas bouffer de la graine de quinoa à la place des patates.
Salauds de pauvres qui font rien que de mettre le b….l dans la république du bisounoursland !!!
Très bien vu, très bien dit. Non seulement l’État, en nous rançonnant, nous prive d’une part de libertés à proportion des moyens financiers qui nous sont subtilisés, pire, l’État chronophage prélève une part du temps qui serait nécessaire pour exercer ces libertés.
Purée, justement j’ai pensé à ce genre d’impôts lorsque j’ai découvert ce financement participatif
https://www.lumo-france.com/
Le rendement est garanti parce que l’Etat est caution du prix d’achat sur les taxes qu’il nous prélève.
Vive l’écologie au frais du con- qui tri et qui a bu à devenir bleu
Par contre, ce qui fera plaisir au maître des lieux est l’usage de cryptomonnaies
Et le pire du cynisme réside dans le fait que les masses idolâtrent ce système et sont prêtes à mourir copieusement étouffées pour garantir sa continuité. C’est le résultat d’une propagande pluri-décennale bien orchestrée. Vu dans un reportage une débile en mal de ramonage intensif déclarer à ses amis ayant migré au pays de la morue poilue, que ces derniers n’étaient pas solidaires, qu’ils n’arriveraient pas à se soigner au Portugal sans l’aide de la SS! Bref, le genre de connasse à ne pas inviter sauf à lui servir une bonne plâtrée d’amanites phalloïdes. Mais des trous de cul dans le genre pullulent dans l’hexagone. Des salariés qui se réjouissent des charges patronales sans réaliser qu’elles sont imputées à leur rémunération.
Sinon, totalement d’accord avec l’innovation. L’exemple le plus récent : les bateaux taxi sur la Seine, pourtant écologiques, pourtant silencieux, pourtant voulus par Annetrotro. Oui mais on est en France et les piles de réglementations ubuesques vont faire couler les frêles coques de noix non conçues pour un tel poids mort. Donc direction la Suisse pour la PME. Et des exemples comme ça se ramassent à la pelle. Déjà pour tenir une entreprise non innovante, parfaitement identifiée avec les cerfas idoines, c’est de plus en plus rigolo avec des moussons de décrets et autres réglementations souvent contradictoires. Avec ces connards de l’administration qui prospèrent mieux que des acariens sur une vieille croûte de Cantal, je deviens vraiment antisocial et je perds mon sang froid. Je conspue, j’insulte, je menace car c’est le seul moyen d’obtenir du respect avec ces petits nazillons de comptoir, investis du pouvoir de vie ou de mort à coup de tampon.
Pour ces non humains, je n’ai aucune empathie, aucune forme de pitié, et si la disette s’installe je mettrais au point un petit système administratif marrant avant de partager mes vivres. Des démarches assez longues pour qu’ils doivent se résigner à tirer au sort qui crèvera de faim dans la petite famille. J’ai un pote qui passait au TASS l’autre jour. Il m’a dit que quelqu’un s’était suicidé devant le tribunal, mais que cela n’avait pas du tout interrompu les juges, conscients qu’il était primordial de faire rentrer de la thune pour le Léviathan. De toute façon ils auront le plaisir de se retourner contre la veuve ou/et les enfants pour rentrer dans leurs fonds. Alors oui, ces excréments de hyènes méritent qu’on leur manque de respect et qu’on les traite comme il se doit. Perso, je n’ai jamais eu d’émois particulier en tirant la chasse!
Allez pour toi kero, un peu de musique (ma chanson fétiche avec silencio mais là, il s’agit d’une marche funèbre), il parait que ça adoucit les mœurs mais pas les hémorroïdes qu’ils nous filent
https://www.youtube.com/watch?v=WfD8Dnh2xho
Gracias amigo. J’ai toujours le 33 tours.
« Le temps perdu qu’on ne rattrape plus »
Euh à propos « d’amanites phalloïde », notre ami bien Placé, le Jean vingt cents nous fait dire qu’il est lui, « phalloïde ET annamite ! » 😉
Une sorte d’annamite phallique …
« Des salariés qui se réjouissent des charges patronales »
Ben c’est gratuit, c’est le patron qui paye !
Quand un salarié est malade, le patron ne touche bizarrement aucune prestation en échange de son paiement. mais bon, ce salaud se fait bien enculer.
Comme Keko, je n’en peux plus de ce pays d’abrutis congénitaux. .
Et en plus, il paie pour rien, ce c.n!!!
Voilà qui ne peut que ravir un soce dans toutes ses variantes…
C’est un biais très intéressant que nous a exposé Théo…
soyons sauce jusqu’au bout, nan ?
Sauce croyant ou sauce pratiquant ?
Soces y sont ???
Soces y sont … rouge à l’intérieur, vert à l’extérieur ❗
à cette aune, avec un peu d’optimisme, nous le sommes tous un peu, finalement, socialos ! bin oui, on « paye pour rien » pas mal de chose … 😉
Ahurissant comme cet attrape-gogo fonctionne toujours aussi impeccablement dans l’esprit de beaucoup.
Cela montre que le discours « anti-patron » a une audience de jaloux qui ne pourront qu’être désappointés (au minimum) le jour où ils comprendront l’arnaque (enfin si ce jour se lève, bien sûr…)
Je me demande si c’est de la jalousie, ou l’impression de se faire mettre par le salaud de patron qui leur donne si peu en regard de leur factures qui ne font qu’augmenter.
l’état est doué, nan ?
Supprimer l’impôt sur la fortune n’était pas un problème, puisqu’il pouvait être reporté sur le dos des pauvres !
Supprimons les tracteurs qui polluent ! Une démarche éco-citoyenne à moustache carrée mettra les contestataires aux champs, manuellement. Les Khmers rouges l’ont bien fait, alors pourquoi pas les Khmers verts ?
Ils sont bien capables d’imposer le tracteur hybride, électrique à pédales…
Version douce avec les potagers solidaires. Préparons l’avenir radieux de notre beau pays. Du bon, du beau, du Lemaire!
Encore des faillites : http://premium.lefigaro.fr/actualite-france/2017/10/20/01016-20171020ARTFIG00012-comment-plusieurs-centaines-d-heritiers-se-retrouvent-sans-heritage.php
Sauf qu’il s’agit ici de hors-la-loi en cols blancs. Catégorie sociale protégée par l’État français, au détriment des intérêts de la famille Corleone ! Vous savez (ou pas), cette profession qui ne vit que par la violation systématique du secret professionnel notarial. Notaires qui ne s’affranchissent pas du respect de la loi pénale pour les poches des seuls généalogistes, hein, faut pas abuser !
C’est le moment de rappeler ce dialogue peut-être apocryphe :
Mitterrand qui visitant un chantier et voyant un grand nombre de pelleteuses lui dit « Ah Sauvy, si tous ces hommes avaient des pelles à la place d’avoir des machines, vous imaginez le nombre d’emplois créés ?» Sauvy aurait répondu « En effet, monsieur le Président. Mais imaginez s’ils avaient des petites cuillères ? ».
^^
Dans le même genre était paru, il y a bien dix ans, un article émanant d’un « think tank » (prononcez dingue tanque) expliquant qu’il fallait taxer les engins de chantier par rapport à leurs jours d’utilisation et au nombre de personnes qu’ils remplaçaient durant ce temps, de telle sorte que leur utilisation soit découragée et que les entreprises utilisent des coolies en remplacement.
Ou comment réinventer au 21me siècle le bagne ou les temps révolus…
Je vous rassure, ces brillants penseurs si dispensateurs de la sueur et de la fatigue des autres n’envisageaient pas pour autant de passer aux travaux pratiques pour eux…
Beaucoup plus près de nous, c’est-à-dire il y a peu … il y en a bien un qui (le plus sérieusement du monde) avait dans son programme à la présiglance, de taxer les robots … On y arrive, tout doucement, mais surement …
Plus tard, quiconque utilisera une pelle pour remuer la terre de son jardin, alors qu’il peut le faire à la main, aura droit à une taxe …
hamon rhhaaa ?
Comme le migrant est remplacé par le robot qui crée du PIB, qui doit on taxer pour nourrir le premier ?
La pelle a de l’avenir… Pas celle dont nous n’honorons plus le genre 1, mais la vraie, la pelle de chantier. Coup dans la nuque dans ceux du premier rang, ceux du suivent creusent, et ainsi de suite..
Papet, dans l’esprit manichéen d’un socialo
de base, tout progrès fait par une entreprise ==> gros bénèf pour actionnaires ou patron, qui peuvent rajouter une épaisseur de lingots et de Louis dans la piscine remplite-t-à cette effet, et dans laquelle, c’est bien connu, ils se baignent tous les matins, comme leur modèle Picsou le bien nommé !Et selon eux, Picsou était trop avare pour mettre de l’eau dans la piscine ❗
Les impôts semblent être aux bobos laïques, ce que le curé est aux catholiques. J’en connais qq’uns qui payent leurs impôts avec grand plaisir, soucieux de s’absoudre de la honte de gagner bcp d’argent. Autrefois le catho allait voir le curé pour confesser ses péchés et obtenir l’absolution, comme dieux n’est plus, les bobos payent des impôts en guise d’absolution. Que cette argent soit ensuite jeté par les fenêtres, bah ça les dérangent un peu mais mieux vaut pas en parler, l’important est d’avoir fait son devoir.
Si jamais vous postiez sur reddit.com/r/france vous passeriez pour des néolibéraux capitalistes mangeurs d’enfants salauds de riches. Quelques uns d’entre vous pourraient remonter le niveau d’éducation économique de ce subreddit?
Ah, H16 … Dans la catégorie de « Cet impôt (pas si) invisible (que ça) que les pauvres paient si cher » … Il y en avait un qui, avec force conviction, avait parfaitement évoqué le sujet, ici :
https://www.youtube.com/watch?v=qBGFl_uChs4
Et l’hypocrisie aidant, cela ne l’a pas empêché en 2003 de faire pousser massivement, des machines à sous sur le bord des routes …
Le rapprochement des deux situations est particulièrement savoureux …
Illustration du pouvoir qui corrompt, et du pouvoir absolu qui…
L’impôt est levé à déraison du nombre abracadabrantesque de fonctionnaires