Cinéma français : le détournement de fonds permanent

Ouvert depuis le 13 mai dernier en fanfare avec l’inévitable tribune politico-dégoulinante d’une actrice évidemment de gauche, le festival de Cannes touche bientôt à sa fin avec une prochaine Palme d’or dont on se doute déjà qu’elle sera encore une fois probablement une tribune politique sans rapport avec l’art cinématographique.

De façon intéressante et de manière générale, il est à noter que ces Palmes d’or rencontrent rarement le succès populaire en salles, au contraire des Oscars qui, s’ils ne sont pas tous attribués à des succès publics, donnent une bien meilleure indication de l’adéquation entre les goûts du public et ceux de la critique. Ce détachement n’est pas un hasard et tient à plusieurs facteurs dont le plus important en France est, justement, la déconnexion des financements de cette industrie du marché des consommateurs qui aboutit de façon claire à un appauvrissement culturel de plus en plus marqué de la production française.

Ce constat n’est pas jeune : généralement, les subventions à la culture ont largement appauvri la culture. Il est loin le temps où les artistes français, réellement indépendants de l’État, laissaient une marque profonde dans l’histoire du pays. Et c’est encore plus vrai dans le cinéma.

Dans ces colonnes, un précédent billet de 2022 faisait ainsi un bilan de la direction générale prise par le cinéma français : malgré les appels de plus en plus clairs de certains réalisateurs à revenir à un cinéma moins subventionné, la profession avait essentiellement décidé d’accélérer la tendance : eh oui, l’entre-soi, la connivence et les subventions publiques permettent finalement de s’affranchir du public avec beaucoup de souplesse.

C’est donc sans surprise que dans l’Hexagone se sont (assez discrètement) empilés les navets toujours plus mauvais, à tel point que, par exemple, le mois d’avril 2025 a vu un record de faiblesse de fréquentation sur les 25 dernières années : avec 11,8 millions d’entrées ce mois-là, la fréquentation des salles obscures n’a jamais été aussi basse (pour rappel, la fréquentation en avril 2023 dépassait les 19 millions d’entrées).

Le phénomène intéressant, c’est que le nombre de places vendues n’évolue pas du tout comme celui de la population et encore moins comme celui du nombre de films français mis sur le marché : il apparaît en effet que le nombre de longs métrages français produits et distribués ces dernières années (les « films d’initiative française ») n’arrête pas d’augmenter pour atteindre maintenant entre 230 et 300 par an selon les modes de calcul. Autrement dit, les Français ne se précipitent pas des masses pour voir la production locale, au contraire.

Cette observation de base cache d’ailleurs assez difficilement l’ampleur du malaise qui règne actuellement dans tout le cinéma français dont les chiffres donnent le tournis.

Par exemple, sur les 1,15 milliards d’euros dépensés en 2024 dans le cinéma français, 680 millions d’euros sont partis en rémunérations (selon le CNC), ce qui – au passage – ne couvre pas le déficit du régime des intermittents du spectacle représentant 1,5 milliard d’euros par an (pour 100 000 personnes concernées environ).

Malgré ces centaines de films produits, seulement 2% sont effectivement rentables, montrant à la fois que l’industrie cinématographique française actuelle est un gouffre abyssal et qu’elle n’a plus qu’un très lointain rapport avec son public, mis à contribution pour le financement mais pas pour aller regarder les résultats produits. D’ailleurs, la Cour des comptes, dans un rapport de septembre 2023, notait qu’un tiers des films français en 2019 avaient moins de 20 000 spectateurs, contre un quart une décennie plus tôt, et questionnait l’efficacité des aides pour les films d’auteur.

La question reste largement pertinente en 2025. Avec des films français qui coûtent en moyenne 5,4 millions d’euros et dont 25% ne parviennent pas à rassembler au moins 10.000 spectateurs, le contribuable français n’en a clairement pas pour son argent. Parallèlement, ces mêmes spectateurs ne peuvent s’empêcher de noter l’augmentation de plus en plus marquée du prix des places de cinéma, qui passent en moyenne de 6,63€ en 2020 à 7,42€ en 2024. En 2014, la place moyenne coûtait 6,38€ marquant une augmentation de plus de 15% en 10 ans.

En somme, la puissance publique n’arrête pas de verser des fonds toujours plus conséquents au cinéma français ce qui aboutit à augmenter assez clairement la quantité de gros navets produits (le nombre de succès commerciaux n’évoluant guère) : les productions sur les thèmes les plus politiquement corrects, à la mode et cochant toutes les cases de « ce qu’il faut penser officiellement » s’enfilent à rythme soutenu et ne rencontrent quasiment aucun public, dans l’indifférence marquée de la profession – qui touche sans gros souci cachets et salaires, rassurez-vous – ainsi que des pouvoirs publics qui en réalité trouvent de cette façon un moyen simple de payer toute une troupe de saltimbanques et son écosystème attaché afin de produire la propagande du moment, propagande produite comme des saucisses industrielles et dont un exemple pourrait actuellement être le suivant (merci l’IA) :

Dans un village provençal baigné de soleil, Camille, parisienne en crise, lâche son job pour ouvrir une librairie éco-responsable. Elle tombe sous le charme de Léo, viticulteur bio et non-binaire, qui cache un passé douloureux lié à son coming-out. Leur romance est bousculée par l’arrivée d’Amin, un jeune migrant syrien adopté par les villageois, et par un promoteur immobilier voulant raser la garrigue. Avec une mamie militante, un ado queer écolo et un boulanger poète, Camille et Léo luttent pour sauver le village et accueillir une famille de réfugiés. Une comédie tendre sur l’amour inclusif, la solidarité et le retour à l’essentiel, bercée par des airs de Barbara.

Il faut se résoudre à l’évidence, et la rappeler chaque fois qu’il est possible : les activités culturelles en France ont été si généreusement subventionnées par la puissance publique, si massivement infiltrée par la gauche idéologique et l’entrisme politique qu’elles ne sont plus qu’un prétexte, un petit cache-sexe d’une corruption aussi intellectuelle que morale ou financière. En particulier, le cinéma français, parce qu’il brasse les plus grosses sommes d’argent, est devenu le tuyau le plus large pour redistribuer des montants toujours plus élevés d’argent public vers des poches privées de moins en moins recommandables.

Le Festival de Cannes, jadis lieu de rencontre des artistes et de leur public, est rapidement devenu un lieu d’entre-soi, déconnecté du peuple et des réalités de terrain, où les uns s’attèlent à faire passer des messages idéologiques dans un faste luxueux devenu obscène par différence avec les discours dégoulinants qui y sont tenus, et où les autres s’occupent de tisser les liens indispensables pour que la connivence et le pillage des fonds publics puissent continuer sans entraves.

Le cinéma français n’est plus qu’une ombre diaphane de ce qu’il fut jadis, lorsqu’il ne recevait pas un rond de financement public. Si l’on veut lui redonner un jour ses lettres de noblesses, il devient urgent d’en couper tous les fonds publics.

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Commentaires233

  1. Aristarkke

    Tout ça de pognon prélevé de force pour de la production industrielle de navets « engagés » qui peinent individuellement à trouver plus de quelques milliers de spectateurs sur quinze jours dans plusieurs centaines de salles de projection…
    Gâchis soce as qualité…

    1. Pierre 82

      Heureuse époque (c’était il y a 11 ans) où le cinéma français se contentait d’être juste chiant, mais sans message outrageusement lourdingue…

  2. Higgins

    Il y aurait également beaucoup à dire pour le monde de l’édition où la production littéraire pléthorique tourne facilement à vide.

    1. Steph

      Madame est dans le littéraire depuis 2 ans. Je suis dans la correction de son 3ème livre, peu de succès pour les premiers mais elle se fait plaisir et je la soutiens.

      Certains qui se prétendent « écrivain » sortent un bouquin par mois grâce à l’IA qui rédige de longue partie, si ce n’est pas tout le livre. Par la suite, ces pseudo-écrivains mettent leurs torchons en vente sur un site américain.

      Donc oui, la production est pléthorique, les lecteurs se perdent et se font arnaquer.

      1. Mitch

        Ce n’est pas moi qui ferait vivre ta femme Steph 😉 . Boycott de tous les bouquins et films francais depuis des années et des années. Le dernier livre francais et en francais que j’ai lu c’était pour le Bac francais (j’ai fais un double BAC) et sous la contrainte (je dirais même torture). Il me semble me souvenir que c’était un truc type ‘Les fleurs du mal’. Ca ne m’a pas donné envi d’un lire un autre.

        NB: le seul truc que je lis en Francais c’est les BDs (Thorgal, XIII, … Je ne sais expliquer pourquoi.

          1. Mitch

            Oui (mais en Anglais). On n’avait quasi que ça comme langue à la casa 😉

            NB: comme dirait un blogueur célèbre ‘on n’avait pas les bons livres à disposition’ 😉 Je plaide donc non coupable 😉

  3. Steph

    Tout ce qui est subventionné finit par partir en cacahouète.

    La culture en est un exemple, ce n’est pas le seul, mais peut-être le plus évident.

    1. Dom17

      Les subventions dans le cadre de la politique énergétique touchent des montants bien plus élevés pour des conséquences encore plus graves

        1. durru

          Je me demande quand même quel serait le secteur économique non affecté par les subventions, directement ou indirectement.
          Parce que, pour citer un classique, « il y a un marché »…

  4. Gerldam

    Le jour où ils seront capables de réaliser des films tels que Les visiteurs du soir, Les enfants du paradis, Les tontons flingueurs ou même Le magnifique, vous me ferez signe.
    Je crains de mourir avant.

    1. Blondin

      Pourquoi « ou même Le Magnifique » ?
      Personnellement, je donne toute la filmographie de Jean-Luc Godart pour un bon P. de Broca (L’Homme de Rio, L’incorrigible, Le Diable par la queue, On a volé la cuisse de Jupiter, etc.).

        1. Blondin

          J’avais noté.
          Pour aller plus loin, je vous suggère « Contre Histoire du cinéma » sur Youtube.
          Des partis-pris parfois discutables mais une démonstration en règle de la façon dont le cinéma français – qui a plusieurs fois inspiré le monde entier – s’est suicidé.
          Notamment du fait des idéologues gauchos.

    2. Laurent a LA

      Je n’aimais pas du tout Tati avant, mais avec le recul il a eu le merite de prendre des instantannes d’un monde maintenant completement disparu, que je revois avec plaisir.

  5. Blondin

    Le puit sans fond des intermittents ne concerne pas que le monde du cinéma.
    La plupart des sociétés qui emploient des « créatifs », des graphistes, etc. ont recours à l’intermittence. Idem pour les sociétés de production audiovisuelles ou les chaînes de tv.
    C’est du salariat déguisé.
    Les marionnettistes des Guignols sur Canal ont été payés de cette façon – alors que travailler pour une émission qui dure plus de 20 ans n’est pas ce qu’on appelle un job précaire.
    Un exemple parmi d’autres du détournement d’argent public.
    Oui mais la culture cépapareil, nous dira-t-on.

    1. Steph

      En parlant de scénariste, cette gamine a tout compris

      lemonde.fr/campus/article/2025/05/19/chloe-29-ans-scenariste-4-000-euros-par-mois-je-gagnais-en-une-semaine-ce-que-je-pouvais-toucher-en-deux-mois-dans-un-job-alimentaire_6607087_4401467.html

        1. jusnaturaliste

          Elle n’a pas vraiment tord… La fac, c’est de la propagande gauchiste à outrance, des années où l’on ne gagne pas sa vie, pour finir sur un diplôme qui ne correspond souvent pas aux attentes du marché…

          Alors que si elle s’était mariée et était devenue mère au foyer d’une famille nombreuse, là, elle aurait vraiment pu profiter de sa jeunesse…

    1. Aleph

      Je pense que les activités de ce ministère devraient être réparties entre : ministère du patrimoine (pas de la création), y compris patrimoine « vivant » (orchestre de l’Opéra, etc.) et entretien efficace des monuments classés, ministère de l’instruction publique (conservatoires, écoles de beaux-arts, d’architecture, de cirque, etc.), et du travail (conditions particulières éventuellement, droit des contrats, etc.), sans du tout toucher à la création directement.

        1. Aleph

          Je ne vois pas comment on peut parler d’exceptions. il s’agit de rattacher des pans entiers accaparés par ce ministricule à des ministères qui existent déjà (instruction, travail), et de constater qu’il y a à la fin une chose dont personne ne s’occupe : ce qui a été créé par le passé, le patrimoine, avec des contraintes qui ne sont pas bien respectées aujourd’hui. En fait, la distinction est entre les activités qui peuvent être régies / définies par la raison, et celles qui relèvent du goût (dont l’expression doit revenir au public). C’est une règle, pas une exception.

          1. sam player

            … le patrimoine, avec des contraintes qui ne sont pas bien respectées aujourd’hui.

            Vite une loi !

            Et entre parenthèses, s’il y a des raisons pour sauver des éléments du patrimoine, il se trouvera tjrs qqun pour mettre des thunes dedans : et si ce qu’ils en font ne vous plait pas, mettez y votre argent.

            Curieux de connaître votre distinction entre raisons et goûts 😀 genre c’est mes goûts donc j’ai raison ?

            1. Aleph

              L’administration ne peut décider que pour des projets régis par la raison (par exemple, si on refait un mur classé, la couleur est déjà dictée, il n’y a pas de goût qui intervienne). En revanche, programmer tel spectacle plutôt que tel autre doit revenir au public, (parce que c’est une question de goût), même si les investissements dans un patelin paumé justifient que la salle soit édifiée par la collectivité en lissant les dépenses sur des années.

              Mon point de vue c’est : ce sont vos goûts, donc ils doivent pouvoir s’exprimer aussi fort que ceux des autres, pas plus, pas moins. et le rôle de l’administration est d’organiser ça plutôt que de se prononcer à la place de tel ou tel (un peu comme les employés d’une société qui ne peuvent pas participer à un jeu concours promotionnel ni le notaire chez qui le règlement est déposé, pour en garantir l’impartialité).

              Le deuxième point soulevé, à savoir que le patrimoine peut bien être entretenu par quelques volontaires est en fait plus compliqué, parce qu’il y a les volumes gigantesques à traiter, mais aussi les retombées économiques manifestes qui rendent la question morale moins claire. Qu’un hôtel près d’un château voie ses impôts affectés sous forme d’aide à la restauration de l’édifice largement ouvert au public ne choque pas autant que nos sous allant dans la poche de producteurs véreux de navets vus par personne.

              Bonne journée 😉

              1. Aleph

                Par ailleurs, les contraintes non respectées n’appellent pas de nouvelles lois, mais des gens qui respectent les contraintes existantes. je suis au contraire favorable à un grand débroussaillage de la réglementation pour élaguer la part bureaucratique qui étouffe tout dans ce domaine aussi.

                1. sam player

                  Aleth 11h07

                  Il faut respecter les contraintes mais il y a trop de contraintes 😀

                  Next ?

                  Vous avez vu comme l’état s’en est balec des contraintes pour la restauration de notre dame ?

                  La pyramide du Louvre c’est du goût ou de la raison… quand d’un autre côté vous ne pouvez pas mettre un panneau solaire sur votre toi s’il est visible du château à 300m…

                  1. Aleph

                    Sam player 23 mai 2025, 12 h 09 min

                    Je suis allé trop vite ce matin. Par « contraintes » à respecter, je pensais à celles dictées par l’objet même de la conservation (on répare bien, on ne saccage pas tout avec une pyramide qui aurait plus sa place à la Villette ou au Futuroscope de Poitiers, ou en démolissant l’intérieur de l’Opéra Garnier) ; en revanche, des contraintes débiles comme l’interdiction de fenêtres en alu à moins de 300m d’un édifice classé, et surtout les paperasses qui étouffent les chantiers tant publics que privés, sont évidemment insupportables et, étant légaliste, je serais heureux qu’elles soient abolies (pas contournées). Mais ce que je voulais dire d’abord, c’est que la culture de l’entretien patrimonial est faible chez ceux-là mêmes qui sont formés embauchés par la collectivité pour l’accomplir.

                    1. sam player

                      Aleph 19h22

                      Vous allez rire : j’ai cité l’exemple de la pyramide du Louvre car je sais que c’est controversé et que ça vous ferait réfléchir
                      Perso ça ne me gêne pas

                      En Australie, à Melbourne, pas loin du centre il y a un bâtiment assez imposant en briques rouges, certainement une ancienne briqueterie, la façade a été conservée, et de chaque côté ils lui ont accolé 2 buildings de bien 20 étages : perso je trouve que ça va bien ensemble
                      Faut arrêter de faire chier les vivants avec les monuments des morts…
                      Le jour où vous claquerez vos héritiers conserveront en final moins de 5% de vos biens : tout le reste vendu ou poubelle

                2. Gaston

                  Vous prenez le problème à l’envers, comme si sans l’état les propriétaires ne respecteraient rien ni ne feraient ce qu’il faut pour que ça dure.
                  Un châtelain retape pour les 100 prochaines années, et cela ne lui est pas dicté par l’état qui est incapable de prendre cette hauteur (et la gestion de son propre patrimoine, évitons d’en parler) . Et concernant le voisinage, eh bien pas besoin de classement pour cela, les PC sont publics.
                  Et s’il ne le fait pas, et alors ? Usus et abusus…
                  Sans parler du classement comme une bonne manière de privatiser les gains et collectiviser les pertes, cf. Le château de Josselin, propriété d’un politique notoire.

                1. Aleph

                  Non, ce n’est pas un raisonnement circulaire. il y a deux points : pourquoi conserver ? (que je n’ai pas abordé) et : que fait-on quand on conserve ? mon propos était de dire que conserver est différent par nature de créer, en ceci que le goût n’intervient pas : on analyse les pigments, etc. c’est déterminé par le bâtiment. Alors que choisir tel scénario de navet à subventionner ou tel autre, ça suppose forcément un goût.

                  Maintenant, pourquoi conserver ? C’est une question à laquelle je n’ai pas assez réfléchi dans des termes simples et qui me paraît trop évidente pour que je ne me défie pas des réponses que je pourrais vous apporter.

              2. durru

                @Aleph
                Pour financer tout ça, il faut un budget et une administration. Donc forcément (au moins) une loi derrière pour encadrer ces choses.
                « Vite, une loi ! », certes, mais Sam a oublié la taxe, le numéro vert et la ôtotorité… 😉

                1. Aleph

                  @ durru 23 mai 2025, 14 h 19 min

                  On parlait de remplacer le Minicul, donc ça passerait par un remaniement a minima, et ce ne serait pas du tout dans le cadre du réflexe pavlovien d’augmentation de la bureaucratie face à une nouvelle mission, mais bien de réduction, tout au contraire. On ne garderait que le bureau du patrimoine en le dégraissant à fond, et on économiserait tous les postes de programmateurs locaux, etc.

                  J’ai vraiment l’impression de m’être exprimé de travers tout à l’heure, c’est désespérant.

              3. Mitch

                Mon point de vu c’est que l’état n’a strictement rien à foutre dans la culture, ni dans l’entretien de quoique soit, ni dans l’opéra ou les ballets ou les écoles de beaux-arts, de cirque, de bilboquet ou de macramé.

                Tous ce que je viens de citer sera payé par des gars, qui comme moi n’en ont strictement rien à foutre de l’opéra, des ballets ou du bilboquet.

                Que ceux que ça intéressent se le finance sans persécuter les autres.

                Je ne demande à personne de financer mes séances de Pub avec les potes du Rugby (c’est une image mais c’est pas loin d’être une vrai image).

                1. Grosminet

                  @ Mitch 23 mai 2025, 17 h 25 min
                  « Je ne demande à personne de financer mes séances de Pub avec les potes du Rugby (c’est une image mais c’est pas loin d’être une vrai image). »
                  Rien à voir, ce n’est ni de l’âarrt, ni de la cuultuure…

                2. nemrod

                  Je fais partie de plusieurs asso de chasse et aucune ne touche de subvention et c’est très bien comme ça !
                  D’ailleurs si c’était le cas, bonjour le tollé.
                  Mais pourquoi les autres ?
                  Le Tennis, le Foot, le Rugby, la pétanque, tous les cultureux …enfin tout quoi touche des subventions.
                  Qu’ils se démerdent avec leurs adhérents.

                  1. Mitch

                    +1000 nemrod. Comme toutes ces assocs sont des 1901 ils ne faut pas qu’elles gardent trop de pognon donc … elles claquent. Comme les mairies font du clientélisme à fond elles claquent le pognon gratuit des autres dans les assos et la cul-ture. Tout le système est moisi.

                3. Aleph

                  Je ne me baigne pas, mais je ne vois pas d’inconvénient à payer pour la piscine dont d’autres profitent, pareil pour le stade de rugby. Cela ne veut pas dire que dans certaines villes, les rugbymen ne sont passez nombreux pour se payer un stade tout seuls.

                  Je pense que l’instruction publique est un bienfait et que des conservatoires exigeants donnent à des tas de petits les moyens de s’épanouir, parfois jusqu’à devenir professionnels. Même si je trouve moche ce qu’ils font ensuite, le principe que la collectivité propose de telles formations abordables me paraît normal.

                  1. BXL

                    @Aleph
                    Dans le même esprit, nous versons notre dîme à la SNCF sans pour autant prendre nécessairement le train. Et ainsi de suite. Croyez-vous vraiment que c’est ainsi que doit tourner la société ?

                  2. Mitch

                    @Aleph
                    Perso, non, la collectivité n’a juste rien à proposer. Si X veut joueur du violon c’est son droit le plus strict et en aucun cas je n’ai a y être impliqué en payant de façon indirecte ses cours. i Y veut prendre le train entre Paris et l’ile de Ré (au hasard) j’ai n’ai pas a payé une parti de son billet. Si vous voulez le faire, grand bien vous fasse mais sans moi.

                    NB: vous faites du socialisme des beaux quartiers. Le socialisme c’est pas terrible mais si ça peut me bénéficier d’une façon ou d’une autre avec des exceptions sorties de mon chapeau alors c’est bien.

                4. Aristarkke

                  La difficulté est que l’État a un patrimoine immobilier notoirement composé de monuments divers et qu’il me paraît difficile d’envisager sa sauvegarde sans une administration. La prise en charge des monuments date du second empire sous l’impulsion de Prosper Mérimée avec les actions, notamment de Viollet Le Duc, pas toujours très heureuses dans leurs principes et exécutions mais qui ont eu le mérite de nous permettre de bénéficier encore de bâtiments dont il n’est pas sûr qu’ils nous seraient parvenus en état convenable.

                  1. Mitch

                    Ari, si le patrimoine intéresse du monde il restera debout et trouvera facilement un financement, sinon il tombera. Si tu veux casquer pour tenir debout toutes sortes de trucs fait donc, mais sans moi.

      1. MadeInCH

        Je pense qu’il ne doit y avoir !aucune! subvention et !pas! de ministre de la culture.
        .
        Il y a des trucs auxquels je tiens. Mais si il n’y a pas de soutien populaire, ben tant pis.

  6. AHURI

    Chu cinéphobe ( ça ne tombe pas encore sous le coup de la loi ) .
    La dernière fois que j’ai mis les pieds dans une salle , ça devait être vers la fin du XXème siècle , à un ou deux lustres près .

    1. Grosminet

      Pareil, j’y ai plus foutu les pieds depuis qu’on a inventé le DVD et les locations au distributeur 24/24. On est quand même mieux dans son fauteuil chez soi avec en outre la possibilité de mettre en pause pour aller pisser.

        1. MadeInCH

          Quelqu’un sait comment lire des DVD sous Linux?
          En théorie, « c’est facile. Tu utilises VLC ».
          .
          Ouaibhenon…

          1. Gaston

            Ce ne serait pas plutôt votre lecteur de dvd qui est mal reconnu par linux ?
            Je n’en sais rien je n’ai rien en linux chez moi…

  7. MJ

    faudra m’expliquer comment le prix moyen d’une place s’établit à 7,42 €. on compte les cine club ?
    de tte façon c’est plus cher qu’en Espagne. là bas c’est 5€, avec des salles confortables, climatisées et… propres.
    j’oubliais c’est le prix pour voir les memes blockbuster qu’en France.
    conclusion je boycotte les ciné français

    1. MadeInCH

      En Suisse, c’est au dessus de 12CHF depuis 20 ans.
      Et ça fait depuis la Covistoire que je n’y suis plus allé. Alors que j’aimais ça…

      1. Steph

        A ce prix, tu choisis correctement le film.

        Et perso, je préfère aller faire une session chez EVA pour le même tarif: eva.gg/fr-FR

    2. CPB33

      oui c’est plutôt dans les 10 ou 12€ dans les mégaplex ; sinon, dans les « petits » cinémas c’est dans les 7-8 (sans les réductions retraités etc…) car la plupart touchent (again) une subvention de leur mairie !
      Sinon, les lundi c’est toujours tarif réduit partout et il existe des abonnements aussi

            1. sam player

              Puisque l’on parle souvent de Pavlov ici, vous savez que ce principe découle d’une erreur de traduction ?

              Pavlov avait écrit réflexe conditionnel et ça a été traduit en réflexe conditionné… et du coup s’en est suivi toute une littérature sur le conditionnement et les réactions instinctives
              (validé par les pairs, bien sûr)

              Une boulette 😀

              1. Dr Slump

                A propos de réflexe conditionnel, conditionné, pavlovien : c’est le moment pour moi de placer le désagréable « Pfiouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu » !

    3. Dr Slump

      Une plateforme de location VOD française m’a offert la location gratuite d’un film pour mon naniversaire. Bon, un soir de relâche je suis allé voir quel film je pourrais voir sur leur site. J’ai cherché, je crois que j’ai fait tout leur catalogue, qui n’était pas bien épais. Eh ben il n’y avait aucun film intéressant, que des bouses françaises chiantes, mal notées et descendues en flèche par la critique (Universciné). Et en fait les quelques sites français de VOD ont toutes une offre à chier. Mad in France !
      Mais je m’en fous, j’ai accès aux films du monde entier, traduits en plusieurs langues, et pour 0 franc 0 centime. J’emmerde les majors, et j’emmerde le ministère de la culture !

  8. Aleph

    w.lemonde.fr/idees/article/2023/02/24/le-film-vaincre-ou-mourir-une-relecture-biaisee-des-guerres-de-vendee-au-service-de-la-droite-identitaire_6163129_3232.html

    1. Theo31

      Cette guerre est bien documentée. L’intention génocidaire ne fait aucun doute : les dirigeants recommandaient de passer les femmes enceintes a la baïonnette.

    2. Higgins

      Le film est sorti il y a déjà deux ans et n’a pas d’autres prétentions que d’évoquer la personnalité de Charette. J’ajouterai que je ne connais aucune bourgade vendéenne qui ressemble un tant soi-peu à celles visibles dans le film (tourné au Puy-du-fou).
      Pour ceux qui s’intéressent à ce sujet brûlant, et pour cause, la fameuse première république avec le triste épisode de la Terreur étant la matrice des totalitarismes du XXème siècle, je recommande les ouvrages de Reynald Sécher (reynald-secher-editions.com/categorie-produit/livres/). Très attaqué par la frange la plus jacobine de l’université française, il a mis en exergue les choix clairement génocidaires de la Convention robespierriste (cf le livre « Le génocide franco-français : La Vendée Vengé » ou encore « Vendée, du génocide au mémoricide »). Pour les autres, il y a quelques vidéos intéressantes sur YT : youtu.be/z66PqYqkimY?

  9. Theo31

    La dernière fois que j’ai mis les pieds dans un cinéma, c’était pour voir une bouse de la belle province sur un lycéen sportif gay moqué par ses camarades et qui se suicide a la fin. C’était une avant première et ça m’a coûté 9 euros. J’étais censé être invité. On ne m’y répondra plus jamais.

    1. nemrod

      « La réparation » de Warnier dernièrement…globalement une bouse.
      Il y a une scène de Chasse et j’étais curieux de voir comment ils avaient massacré le truc.
      Effectivement…il ne doit pas y avoir de conseiller technique…une catastrophe.
      Le reste est à l’avenant…pff.

  10. sam player

    Au niveau subventions il faudrait inclure les tickets cinéma distribués à vil prix par TOUS LES CE dans les entreprises et même les administrations publiques

    1. Yrr

      Hi hi, ma femme avait reçu 2 billets gratuits pour aller voir une bouse politiquement correct, nous sommes passés avec ces tickets et sommes discrètement entrés dans une autre salle !

  11. Aleph

    HS. Lecture recommandée :

    /pjmedia.com/vodkapundit/2025/05/22/europe-invented-modernity-now-theyre-dismantling-it-n4940044

  12. nemrod

    Je suis un peu déçu qu’Amin ne soit pas amputé car ayant sauté sur une mine antipersonnelle capitaliste, ce qui rendrait croustillante les scène ou Amin fait dada .
    Un curé pédophile ainsi qu’un braconnier de loups dans la colline manque également pour parfaire le couplet.
    Des barbouzes poutiniennes itou.
    Pas très inventive cette IA.

      1. nemrod

        Je sais pas ou tu as vu ça mais c’est complètement faux.
        Il y a un subtil changement dans le statut de protection de l’espèce mais ça ne change à peu près rien.
        Ce qui a changé surtout c’est que ceux qui sont impactés par la bestiole ont bien compris qu’il ne faut rien attendre des pouvoirs publics sauf de l’enfumage et des emmerdements.

    1. Pheldge

      mais quel ignoble facho, on voit bien que c’est un chasseur, un d’extrême droite immonde : le Amin, il est déjà réfugié, c’est un horrible drame sa vie, c’est pas la peine d’en rajouter ! devrait z-avoir honte ! 😉

      1. Pierre 82

        Un des dialogues d’Audiart qui atteint le sublime.
        Esprit pas complètement disparu, cu qu’Alexandre Astier a plus ou moins pris la relève avec Kaamelott…

  13. CPB33

    le pire c’est que l’Etat oblige aussi les plateformes de streaming et les chaines « normales » à acheter et diffuser les merdes françaises (quota obligatoire)

    1. Dom17

      l’Etat veut changer les mentalités, il y a suffisamment de déclarations publiques pour s’en convaincre. L’homme (et la femme) de ce siècle doivent être inclusifs et écoresponsables.
      Comprendre: oublier leur enracinement propre pour coller à une identité définie par les classes dirigeantes occidentales comme idéale (un idéal qui comporte aussi la soumission). La France de Macron est à la pointe de ce combat des « élites » contre le peuple.
      La dernière fois qu’on a essayé de construire la société idéale en faisant advenir l’homme nouveau, c’était avec le communisme..

      1. MadeInCH

        Si les sociétés es-communistes ont pu revenir à autre chose, vers des racines, c’est parce que le peuple était globalement le même.
        L’erreur des comuniste a été de ne pas forcer les peuples à se mélanger.
        .
        L’UE va plus loin, avec mélange, mais avec d’autres estranger d’ailleurs.
        Kalergi en cours.

          1. durru

            En Ukraine, c’est plutôt l’inverse qui s’est passé. Les Polonais ont été expulsés en masse, les Juifs génocidés… et les autres (Roumains, Hongrois…) ont été priés de fermer leurs gueules quand ils n’ont pas rempli les goulags.
            Et en Yougoslavie, je ne sais pas trop, j’ai l’impression que le terme « macédoine » n’est pas dû à Tito…

            1. Grosminet

              « j’ai l’impression que le terme « macédoine » n’est pas dû à Tito… »
              Arrête tes salades, pis d’abord on dit Macédonie.
              bfmtv.com/politique/elysee/macedonie-le-nouveau-lapsus-de-francois-hollande_AN-201307270045.html

          2. MadeInCH

            Vu l’éclatement de la Yougoslavie selon des bases ethno-culturello-religieuses, le mélange n’a pas vraiment été fait…

    2. Christine

      C’est vrai, je me suis laissé aller il y a quelques temps sur une série sous disant historique. Quel ne fut pas mon regret, jeux d’acteurs moisis, costume anachroniques, dialogues bas de gamme et cerise sur le gâteau, personne n’a pensé à ou rir un livre d’histoire.
      Ça m’a fait pensé au sketch des inconnus sur les films de la comédie française.
      J’ai tenu 10 minutes. Depuis j’en reste à « si c’est français, c’est une bouse ».
      C’est incroyable car ces gens sont tellement subventionnés qu’ils n’ont plus besoin de faire d’effort.

      1. nemrod

        Pour la bouse de Warnier plus haut…c’est incroyable de voir comme la mise en scène est déplorable…aucune vraisemblance.
        Les gus tiennent leur fusil comme une pioche, on voit bien que personne ne les dirige dans un truc inconnu pour eux.
        Pas de chiens alors qu’ils chassent la bécasse entre autres .
        Ils déambulent dans du sous bois clair sans une ronce ou un fourré pouvant cacher un animal.
        Avant de partir ils ont le fusil hors de la housse, pas cassé…
        Une catastrophe.
        J’imagine que dans les domaines que je ne connais pas c’est aussi mal fait…
        Quelle médiocrité quand même.

      2. Laurent a LA

        J’etais tombe il y a quelques annees sur la serie « petits meurtres d’Agatha Christie »; une transposee des histoires de Poirot a Lille dans les annees 50, et je fus agreablement surpris.
        Pour le reste d’accord sur le constat.

  14. Simon

    Parfaite illustration video de cet excellent article « Il faut qu’il y ait des bides, pour défendre l’exception culturelle française afin qu’on puisse se répartir l’argent  » :
    https:/ /www.youtube.com/watch?v=UwgPM6hYd-Y

    1. CPB33

      ça pour une exception c’est une exception….
      je viens de me rappeler que je n’ai vu que 3 films français au ciné depuis 1978 (?) , le troisième « 7ème compagnie » , le dernier polar de Belmondo et un autre polar avec Richard Berry (et la place de ciné était pas chère à l’époque !)

    2. turlututu

      il y a aussi celui-là :

      https:/ /youtu.be/yhay5x3gCFA

      le site des films à l’arrache :

      https:/ /www.youtube.com/@lesfilmsalarrache828/videos

  15. bob razovski

    Quelques précisions pour la france :
    – Le calcul des recettes est très flou car ce pays n’annonce que des « entrées » et non des recettes réelles.
    C’est un souci avec les abonnements, par exemple. On peut retourner voir 10 fois le même film, qui fera donc 10 entrées, mais aucune recette réelle en face.
    – Le prix doit augmenter, de façon à ce que le cnc récupère plus d’argent, puisqu’il se sert en % sur le prix du billet. Il se sert exclusivement sur le cinéma US d’ailleurs.
    – Le régime « intermittent » peut s’appliquer à TOUT corps de métier. C’est l’APE qui permet, ou pas, d’engager des intermittents.
    Ainsi, sur des tournages, on a des charpentiers, des cuistots, des chauffeurs etc etc… qui sont des intermittents.
    – La chose qui a foutu en l’air le cinéma français est sa bascule du ministre de l’industrie vers celui de la culture : on est passé d’un système de production à un système de propagande.

    1. Dom17

      Les Américains avaient ouvert cette voie dès après la seconde guerre mondiale en imposant des quotas de films américains dans nos salles en échange de leurs prêts, et ce bien avant le plan Marshall.

      1. Habeas Corpus

        Présentation anti-américaine typique d’un pro-russe. Pas de « quotas »
        Il n’y a pas de raison que les films américains soient interdits, comme pendant la période hitlérienne. La France a renoncé à toute barrière douanière en la matière, c’est bien normal, je ne vois pas pourquoi il y en aurait eu , c’est pas à un politique de dire ce que les gens doivent voir au cinéma.
        En échange, la dette de guerre a été annulée.
        Merci à eux.

        1. bob razovski

          Si tu pouvais éviter d’être con en balançant du « pro russe » parce qu’on parle d’un dispositif français mis en place suite à l’obligation de diffusion de films us, ca me ferait des vacances.

          1. MadeInCH

            « balançant du « pro russe » »
            C’est son côté pavlovidé. Tout ce qui critique un peu les US of A est forcément « pro russe ».

          2. Habeas Corpus

            imbécile, je viens de t’expliquer que des barrières douanières ont simplement été enlevées.
            Et je parlais à dom17

            1. bob razovski

              Tu peux m’expliquer ce que tu veux :
              1) il y a bien eu des accords sur les films us
              2) quel rapport entre le fait de mettre en lumière un dispositif film US / taxe française et un « pro russe » ?
              T’es vraiment bas de plafond.

              1. Habeas Corpus

                « en imposant des quotas de films américains dans nos salles en échange de leurs prêts »

                cette présentation est anti-américaine.
                et dom17 est pro-russe

                il n’y a pas de fumée sans feu.

                1. MadeInCH

                  Si le poigt qui montre la lune n’est pas USAphile, alors c’est qu’il est russophile.
                  Si un doigt qui n’est pas russophobe montre la lune, Habeas critiquera le doigt.

                  1. CPB33

                    faut faire gaffe quand même avec le pointage de doigt car (Pierre pourrait le confirmer) : comme Dieu est partout et invisible, l’on risque de le lui mettre dans le fion

        2. Theo31

          Pendant l’occupation, malgré la censure, le contrôle allemand sur le cinéma français a été faible vu le niveau des boches en français. Ça a été un âge d’or pour le cinéma hexagonal.

            1. Higgins

              « La fille du puisatier » sorti à l’automne 1940, « Goupi Mains-rouges » (1943), « Le ciel est à vous (1944), » Les visiteurs du soir » (1942), « L’assassin habite au 21 » (1942), « Le corbeau » (1943). Je ne cite là que les prières titres qui me viennent à l’esprit. Tous ces films sont reconnus comme étant de très grands films. Il y en a pléthore d’autres, moins connu mais dont beaucoup méritent de l’être : moncinemaamoi.blog/2020/12/13/le-cinema-francais-sous-loccupation/.

              1. MadeInCH

                A mon souvenir, « La fille du puisatier », c’est pas la suite (et fin) de Jean de Florette?
                .
                Je l’avais vu il y a longtemps.
                J’avais été touché par 2 dialogues:
                – Ils aprennent que la France a perdu la guerre face aux allemands. Une personne se plain de tout ces morts pour rien. Une femme le reprend disant que c’est grâce à ces morts que la défaite est acceptable, voir honorable.
                – Le policier qui explique que sa vie est passé si vite, et que lorsqu’il voit son uniforme sur la chaise le maitin, il lui faut un moment pour se dire que oui, c’est le mien, parce que jeune, ce n’était pas ce qu’il avait voulu faire.

                1. Higgins

                  Non rien à voir avec Jean de Florette. Mais la scène du film où les personnes visibles entendent Pétain dire qu’il faut arrêter le combat a été tournée au moment de la déclaration proprement dite. Une sorte de page d’histoire dans le film.

                    1. Higgins

                      En plus, Pagnol a tourné Manon des sources en 1952 : wikipedia.org/wiki/Manon_des_sources_(film,_1952)

      1. bob razovski

        Un intermittent travaille surtout en fonction du quota d’heures à remplir de façon à être indemnisé par les assedic.

      2. Pheldge

        faudrait que tu trouves une boîte de prod qui t’embauche, et honnêtement, sans vouloir te vexer, c’est pas gagné … 😉

  16. Brindamour

    Idée de scénario.
    La ministre de la culture, interpelée par des acteurs engagés, monte sur scène pour lire le texte de cet article. Le film montrera les conséquences de cet acte subversif.

    1. Blondin

      J’adore l’idée.
      Et il y a du suspense !
      La Ministre arrivera-t-elle à lire l’article en entier ?
      La déclaration va-t-elle déclencher une émeute ?
      Juliette Binoche va-t-elle se recouvrir de cendre ? pleurer en public ? dire quelque chose d’intelligent ? gros suspens pour le point 3

      1. sam player

        “J’adore l’idée.”

        … et ce n’est pas du tout le pseudo de la commentateuse qui vous pousse à cette admiration excessive…
        Un manque d’amour blondinet ?

        1. Blondin

          Eu égard à mon pseudo, je répondrai : Le monde se divise en deux catégories :
          – ceux qui sont en manque d’amour
          – ceux qui sont comblés
          Vous, vous écrivez des sarcasmes 😉

  17. Mildred

    Je m’en tamponne toujours autant du cinéma français – et de son cirque à Cannes – mais je constate avec plaisir que je suis loin d’être la seule !

      1. Mildred

        Pour répondre à Made in CH, je ne me suis jamais intéressée à l’Eurovision non plus !
        En revanche je me suis passionnée (en tant que née-native de nationalité Suisse et petite-fille d’une « Élite suisse du XXe siècle » prussien de naissance) – pour l’excellente série suisse (au départ j’ai cru qu’elle était allemande) FRIEDEN :
        «  »Un homme riche se fera toujours des amis dans notre confédération. Qu’importe ce qu’il a fait », dit un des personnages. La série suisse en six épisodes de Micheal Schaerer, « Frieden » (« Le Prix de la paix ») ne craint pas d’aborder frontalement les tabous culturels helvétiques. C’est une de ses nombreuses qualités. »
        Si vous ne la connaissez pas encore je vous la recommande , ainsi qu’à tous les lecteurs et commentateurs et évidemment, tateuses, de ce blog !

          1. MadeInCH

            Certain ont bien récupéré le trailer original.
            Coupé après la 20ème seconde et mettant « Happy End » après le rire du gradé.

  18. Le Gnôme

    La ministère de l’inculture devrait plutôt s’appeler ministère de la propagande, ce serait plus clair. De toutes façons le public le sait et l’évite soigneusemant.

    Bientôt une resucée des tontons flingueurs où les bourre-pifs seront donnés avec des fleurs et la gnôle sera composée avec du jus de quinoa bio en évitant de parler de la sale colonialiste de Lulu la Nantaise.

      1. bob razovski

        Il doit être parti faire un tour à Montauban (certainement à l’antenne urssaf locale) avec des flingues de concours et la puissance de feu d’un croiseur 🙂

    1. Pierre 82

      Ça fait un moment qu’ils en rêvent.
      Le tout est de savoir s’ils y parviendront, ou s’ils s’effondreront avant.
      Ah non , j’oubliais : c’est sans espoir, ils ne s’effondreront jamais, car la république est là pour mille ans.

      1. Grosminet

        @ Pierre 82 23 mai 2025, 12 h 49 min
        « Ça fait un moment qu’ils en rêvent. »
        Et c’est comme l’avion à hydrogène, un rêve. C’est impossible, point.

        1. MadeInCH

          Ce n’est pas impossible techniquement.
          C’est impossible économiquement.
          Faudra subventionner le copain qui veut faire.

          1. Grosminet

            @ MadeInCH 23 mai 2025, 13 h 39 min
            « Ce n’est pas impossible techniquement. »
            Pour l’avion à hydrogène si. Tu pourrais certes faire un truc qui vole, mais à l’autonomie et/ou la charge utile ridicule.

            1. MadeInCH

              Tu pourrais profiter que le H2 soit plus léger que l’air.
              ça générerait une portance qui diminuerait le coût de la dépense énergétique nécessaire pour rester en l’air.
              Par exemple, en mettant un gros réservoir basse pression au-dessus de l’avion, qui non seulement fournirait le carburant, mais en plus soulèverait l’ensemble!
              Si le réservoir est assez gand, l’ensemble flotterait tout seul en l’air!
              .
              Hein dit que c’est une bonne idée! Je me demande pourquoi personne n’y a jamais pensé!
              .
              .
              .
              .
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              .
              .
              Dois-je vraiment expliquer ou ajouter un smiley???????

              1. Grosminet

                @ MadeInCH 23 mai 2025, 13 h 48 min
                Super idée. À ta place je serais discret, sinon le lobby pétrolier ne va pas tarder à s’intéresser à toi… il pourrait te faire une proposition que tu ne puisses refuser…

            2. Pierre 82

              Le jour où tu fais décoller le premier avion à hydrogène, préviens moi, que je m’arrange pour ne pas être dans les parages…

    2. CPB33

      pour rebondir là-dessus :
      pgibertie.com/2025/05/22/aujourdhui-interdiction-du-liquide-demain-interdiction-dachat-dun-billet-de-train-non-essentiel-de-viande-dalcool-dun-livre/

      1. Habeas Corpus

        tu as plein d’application pour échanger de la monnaie entre particuliers.
        l’absence de liquide freinera t’il vraiment le commerce de la weed ?

        1. Habeas Corpus

          je me souviens quand j’ai acheté ma caisse, j’étais chez le quidam, j’ai fait le virement, le gars a vu sur son tel que le transfert était ok.

        2. Pierre 82

          Bien sûr que non, ils trouveront automatiquement un moyen de contourner.
          Quitte à carrément utiliser des cartes bancaires, sur des comptes ouverts dans des pays un peu plus compréhensifs, et qui préleverait sa dime au passage.
          Cette idée est tellement con…

          1. Theo31

            Sachant que les premiers clients des dealers sont au parlement, on va bien rigoler s’ils mettent ça en application. M’est avis qu’il y aura une dérogation.

      2. Pierre 82

        Il fut un temps où les Allemands nous préservaient d’une telle tentation, vu leur amour inconditionnel pour le paiement en cash, mais comme il y a bien longtemps que je n’y vais plus, et que j’imagine que comme pour beaucoup de choses, ils ont bien changé, et que maintenant ça pourrait passer même chez eux…

  19. Thomas

    « Dans un village provençal baigné de soleil, Camille, parisienne en crise, lâche son job pour ouvrir une librairie éco-responsable. Elle tombe sous le charme de Léo, viticulteur bio et non-binaire, qui cache un passé douloureux lié à son coming-out. Leur romance est bousculée par l’arrivée d’Amin, un jeune migrant syrien adopté par les villageois, et par un promoteur immobilier voulant raser la garrigue. Avec une mamie militante, un ado queer écolo et un boulanger poète, Camille et Léo luttent pour sauver le village et accueillir une famille de réfugiés. Une comédie tendre sur l’amour inclusif, la solidarité et le retour à l’essentiel, bercée par des airs de Barbara. »
    Merci H16 pour leur avoir proposé la synopsis de la prochaine grosse production Française…

  20. Lothar

    Dans la veine de ce billet, l’Odieux Connard avait proposé en mars 2021 un générateur (sans I.A.) de scénarios pour films français. C’est désopilant :
    unodieuxconnard.com/2021/03/17/aidons-le-cinema-francais/

      1. Grosminet

        Bof… c’est dépassé tout ça… de nos jours on est plutôt sur des trucs du genre un président de la république psychopathe découvre que sa femme est équipée d’un service trois pièces…

    1. Léo C

      Excellent.

      Ah, je suis donc un catho intégriste qui se réveille dans le corps d’une hippie géniale.

      Notez qu’au passage, je change de sexe; ce qui est en parfait accord avec la mouvance actuelle, très en cour.

    2. Léo C

      Une ‘tite piqûre de rappel sur la palme d’or 2013.

      Quelqu’un s’était-il infusé cette bouse cosmique: La vie d’Adèle ?
      2h50; j’avais voulu aller jusqu’au bout.

      Encensé par la critique bien lissée. Révélation et tout le tremblement.

      Là, il nous faudrait vraiment un petit coup de Karcher Kéko

  21. CPB33

    et voilà une série sur les méchants capitalistes qui fraudent (!) l’UE les méchants :
    allocine.fr/series/ficheserie_gen_cserie=36374.html

  22. Moggio

    C’est bien résumé et on pourrait en dire plus, en détaillant les différentes sources de la manne. En particulier, en plus des financements du CNC, il y a toutes les aides des collectivités territoriales, qui s’ajoutent donc… Et aussi les dégrèvements de type crédits d’impôt… Sur le sujet, Daniel Tourre a posté une excellente vidéo courte : https://youtu.be/3MwBjhatxAY

    En plus du scandale de l’interventionnisme public et parapublic en faveur de l’audiovisuel et du cinéma en France, il y a au moins deux autres scandales culturels : les intermittents du spectacle et la rémunération pour copie privée…

  23. Laurent a LA

    Bon allez
    Une belle histoire pour s’endormir en cette gentille soiree de Mai.

    x.com/Partimilieiste/status/1925940997541740904

  24. sam player

    Pas HS du tout

    Par hasard, film de ce soir sur la 5 :
    Film franco espagnol
    Dans un petit bar d’une région rurale de Galice, Xan tient salon auprès de son frère Lorenzo et de quelques habitants du village, tenant un discours aussi agressif qu’autoritaire. Cette autorité, il tente également de l’exercer sur Antoine Denis, un Français qui vit depuis un certain temps dans la région avec sa femme Olga. Le couple s’est installé là pour cultiver des fruits et des légumes bio, et tenter de restaurer d’anciennes bâtisses en ruine, afin d’y pratiquer un tourisme écologique et responsable. Olga et Antoine se sont également prononcé en faveur de l’installation d’éoliennes dans le village, à la grande fureur de Xan.
    (programme-tv.net)
    😀

  25. Rick_Enbacker

    Pétition des marchands de chandelle version showbiz :
    https:/ /moselle.tv/les-comediens-de-doublages-unis-contre-lia/

    Vu comme les doublages français transforment en merde n’importe quel chef-d’oeuvre je me dis qu’avec l’IA ça ne pourrait vraiment pas être pire…

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