Ca y est, c’est maintenant officiel : Chirac a définitivement claqué les élastiques. Le pauvre hère, qui avait son petit disque dur bien mal en point suite à son récent incident vasculaire ayant reformaté une bonne partie de son système d’exploitation, a de nouveau fait disparaître quelques clusters de données par paquets de douze (comme les Corona qu’il affectionne) quand il a vu Ernest, son ami de vingt ans, prendre parole au dernier Sommet Européen en employant … la langue de la perfide Albion.
Un petit billet précédent, sans prétention, relatait les actions brouillonnes de certaines personnes, qui, peut-être bercées d’un sens de l’histoire un peu douteux, se lancent dans des combats inutiles dont l’échec certain laissent perplexe sur leurs capacités de raisonnement.
Mais à côté des combats inutiles, qui, tels un fantassin courant sur un champ de mine et s’éparpillant au bout de vingt mètres sur un explosif, conservent parfois un certain panache, il est une autre catégorie de combats qui relèvent du ridicule (pour l’image, dans ce cas, le fantassin n’explose pas héroïquement, mais dérape sur un caca de chien[1], par exemple, s’enlise et meurt sans bruit d’un anévrisme inopiné et foudroyant).
De nos jours, pas de champs de mines, mais une réunion diplomatique aussi explosive ; le soldat, qu’au contraire de Ryan, il ne faudrait pas sauver, ce sera Chirac. Quant à l’action héroïque, elle reste étonnemment la même : se lever et courir droit devant, sans trop réfléchir.
Chirac veut donc absolument que le baron s’exprime en Français. Même dans un sommet polyglotte. Car le Français est une langue en péril ! L’heure est grave !
Le CPE, le chomâge des jeunes, la situation iranienne, le terrorisme international, la dette kolossale, tout ceci n’est rien face à cette constatation alarmante : la langue française est menacée de disparition. Alors le grand Chi, de toute sa haute stature, s’est dressé tel un seul homme, à joint le geste au mouvement, et a décidé (unilatéralement) que tout ceci était intolérable.
Ici, une paire de tartes s’est perdue. La variété Giroflée A Cinq Pétales, catégorie Concours, avec option Aller-Retour Rapide et Prise d’Elan. Je sais, frapper un vieux, c’est mal. Frapper quelqu’un qui a des lunettes, c’est mal. Un vieux, qui a des lunettes et qui en plus gatouille, c’est très mal. Mais des fois, ça démange vraiment beaucoup. Ca picote. Et quand ca picote, parfois, le meilleur moyen est de succomber à la pulsion.
Pourquoi ?
- Parce qu’avec son attitude abracadabrantesque[2], la FraAance, pays millénaire aux vertes collines riantes, aux habitants bourrus mais gentils dans le fond, la France, dis-je, va encore passer pour un pays de ploucs rétrogrades ayant réussi le pari d’élire l’un des derniers cocos honteux de la planète, incapable d’assumer ses opinions politiques, ses détournements du fond et de fonds, et le pouvoir d’une république vacillante. Même le pauvre Ernest, qui, en terme de caricature libérale du patron délicieusement XIXe[3] se pose pourtant comme un véritable mètre-étalon, n’est pas aussi à côté de la plaque que notre visionnaire populiste, c’est dire.
- Parce qu’avec ce genre de comportement, le peu de crédit que notre « dirigeant » avait encore va faire pschitt[4] : placer son indignation dans ce genre de situations, même en oubliant l’aspect rétrograde évoqué au précédent paragraphe, c’est ou bien ronchonner pour des broutilles, auquel cas le vieux ronchon devrait prendre plus de pilules ou rester couché, ou bien faire passer d’autres sujets – qui mériteraient probablement plus de réactions de sa part – en arrière plan, auquel cas son sens des priorités semble pâtir de ses traitements médicamenteux.
- Parce qu’enfin, quelqu’un d’un peu sensé – et quand il est payé par nos impôts de surcroît – ne se lance pas dans un combat pareil : la langue française est en perte de vitesse, probablement, et alors ? Quel mécanisme peut-il mettre en place pour inciter, voire forcer, les gens autours de lui à utiliser une langue plutôt qu’une autre ? On rentre ici directement dans l’usage de la force sur la pensée. Quitte à « promouvoir » le français par la coercition, passons directement à la novlangue, nous gagnerons du temps…
Ce dont tout langage a besoin pour perdurer, c’est d’échange. Le commerce est la base des échanges, et la France est devenue bien piètre commerciale. La force de l’anglais est sous-tendue par la force commerciale des pays anglo-saxons, beaucoup plus libéraux. La perte de vitesse du français est directement imputable à la perte de force des échanges commerciaux français ; nous devons la position encore décente de cette langue aux années de commerce florissantes du XIXe siècle et aux efforts incessants du secteur marchand concurrentiel (ou ce qu’il en reste) depuis lors. Bref, il semble que la perte de vitesse du français dans le monde est fortement correlé à la déchéance du libéralisme en France…
Non, décidemment, le combat de Chirac est non seulement ridicule, il est à terme dangereux, libertophage, et, comme d’habitude avec notre pénible Che, insidieusement collectiviste.
Personellement je trouve (the importance of being) Ernest aussi ridicule que Chirac. Au fond l’anglais comme langue d’échange, de commerce, et bla bla est une minorité en europe. Je rappelle que la base de l’europe est l’unification franco-allemande. L’allemand est aussi largement parlé dans les pays de l’est au détriment.. du russe. Avec l’autriche et la suisse, l’allemand est donc majoritairement parlé en europe. Tant qu’au anglais vu leur frilosité vis à vis de l’europe je voie pas pourquoi on lécherait leur bottes.
Donc la langue qu’aurait du parlé le baron est l’allemand s’il avait voulu défendre vraiment le marché commun.
L’anglais n’est de toute façon plus une langue mais qu’un simple outil ou objet au même titre qu’un téléphone et d’un apport culuturel equivalant au language informatique tel que java ou c++.
Dans le fond ces deux vieux sont aussi rétrograde l’un que l’autre.
Après tout on a pas fait l’europe pour se faire comprendre des usa mais pour encourager une concurence (libre et non faussé) entre deux puissances. Donc les langues officielles de l’europe devraient rester les deux langues les plus parlée soit l’allemend et le français. A la rigeure on pourrait ne conserver que l’allemand. Mais l’anglais peut rester sur son ile.
@PiRm:
La meilleure langue pour commercer est, il me semble, la plus efficace.
Ernest parle-t-il Allemand? A-t-il parlé anglais pour se faire mousser? Permettez moi d’en douter, tellement cela serait ridicule.
Personnellement, si j’adore la littérature français, si je jubile à la lecture d’un texte bien troussé, je me contrefout de la "défense" de la langue française et l’anglais est mon passeport pour commercer. S’il s’avère que parler allemand propulse mon chiffre d’affaire, aucun problème, j’apprendrais l’allemand.
Votre "l’anglais peut rester sur son île" est le comble du ridicule. Ne concourrez pas avec le Grand C., il est imbattable.
@PiRm: si le Baron a choisi l’anglais, ce n’est pas comme langue de l’Europe, mais comme langue du commerce. Et l’allemand ne l’est pas. A tout prendre, j’aurai tendance à penser que c’est bien vous qui vivez sur une île.
Nous avons atteint le point de non-retour : Chirac ne fait plus "pschiit". Non, maintenant, il fait "prout".
Le cerveau de Papy, du moins ce qu’il en reste, produit des flatulences mentales.
C’est très drôle.
"C’est très drôle."
Seulement quand on en est éloigné.
L’anglophobie gauloise a encore de beaux jours devant lui, PirM en est la preuve.
"Je rappelle que la base de l’europe est l’unification franco-allemande."
Ce qui explique bien des choses…
@h161Rocou
"Anglais" langue du commerce ?
Qu’est ce ca veux dire langue du commerce ? Commerce ? Qui-ca ? Où ?
C’est un peu facile d’avoir des idées arrétée sur tout et considérer les autres comme de la merde parce qu’ils ne pensent pas comme vous.
En alsace par exemple la soit disante langue du commerce est bien l’allemand. Les commerciaux ou ingénieurs bilingue allemand-français seront particulièrement recherchés.
En amérique du sud, l’espagnol est privilégiée comme langue d’échange.
Aux USA même, l’espagnol est une langue officielle en californie par exemple et est même utilitsée dans le commerce (terme tellement vague d’ailleurs qu’ony met ce qu’on veut).
Le chinois commence a interessé beaucoup d’entrerise européenne qui veulent s’integrer sur le marché asiatique.
Mais si vous ne voulez pas voir le diversité qui existe dans ce que vous appeler le commerce, c’est pas mon problème. Une entreprise qui parle qu’anglais ? C’est peu… Vous avez interêt à parler d’autre langue si vous voulez diversifier vos clients.
Quand on fait un discours au sommet européen il faut savoir à qui on veut s’adresser. Il faut convaincre plutôt qu’étaler son savoir.
Parler anglais n’est pas le meilleur solution puisque les anglos saxon sont déjà conquis au libéalisme. Et tout le monde se foutait de savoir qu’il parle anglais même pour faire bien
Alors que les français ou les allemands on quelques réticences. Donc un dicourt dans leur langue aurait été plus habile.
Mais bon comme tout ce que je dis est ridicule…
C’est beau quand même l’ouverture d’esprit des libéraux, leur capacité à admettre qu’il existe d’autre point de vu.
Franchement bravo !
L’anglophobie gauloise a encore de beaux jours devant lui, PirM en est la preuve.
Ouais, c’est ça et l’europhobie saxonne aussi….
Ce n’est pas de l’anglophobie et ça n’a rien de gaulois.
Les anglais sont d’ailleurs les premiers à fair du patriotisme économique avec leur "buy british" tatcherien. En restant en marge du marché commun, je ne voie pas pourquoi j’attendrais beaucoup en ce qui concerne la politique libérale de l’europe. Il n’ont pas leur place en europe simplement par ce que EUX-même sont europhobe.
@PiRm: je ne vous considérais pas comme de la merde en émettant un autre point de vue que le vôtre. En revanche, votre réaction épidermique en dit long sur votre souplesse a accepter la critique. Enfin, que l’allemand soit une langue fort utilisée à la frontière franco-germanique est relativement normal, mais ne change rien à la donne. De même qu’on ne peut guère ergoter sur l’importance du dollar dans l’économie mondiale, quoi qu’on puisse penser des Etats-Unis, on ne peut guère prétendre que l’anglais est une juste une langue parmis d’autre alors qu’elle est connue et parlée par les négociants depuis Tokyo, Hong-Kong et Seoul jusqu’à Reikjavik ou Vancouver… Quant aux cadres dynamiques germanophones, ils parlent généralement aussi l’anglais …
Enfin, une remarque au sujet des « libéraux qui n’admettent pas d’autres points de vue » : vous savez, les faits sont les faits, pour les libéraux comme les autres, ce ne sont pas des « points de vue ». Que vous ne soyez pas d’accord avec les faits reste votre droit, mais ça ne va pas vous rendre la vie plus facile.
Je précise que je n’ai jamais voulu nié aucun etat de fait. L’anglais domine largement le monde comme le $US est la première monnaie d’échange.
Mais les faits sont les faits et d’autre langue existent comme d’autres monnaies existent.
Mais ce n’était pas mon point. Le sommet européen n’est pas un conseil d’administration mais bien une rencontre fortement politique. Et lorsqu’on défent un point de vu comme Seillière, la première qualité recherché est de convaincre. En parlant anglais, Sellière s’est à mon sens trompé de cible car c’est bien aux politiques français qu’il voulait s’adresser (affaire edf-suez par ex). Il a donc parlé dans le vide… Je ne voie pas ce que mon propos avait d’anti-libéral.
Deuxième point. Quand on parle de l’angue des affaires ou de langue de commerce, c’est bien de préciser dans quel cadre on se met. Et sur ce point on ne ma toujours pas répondu. L’épicier de mon quartier fait bien du commerce ou des affaires pourtant l’anglais ne lui sert pas beaucoup. Et donc dans certains marchés, limité dans l’espace bien sur, l’anglais n’est pas forcément utilisé. L’anglais n’est dons pas universellement la langue du commerce. Et dans l’espace européen, l’allemand par exemple a aussi sa place.
Enfin, la francophonie ce n’est pas seulement un nationalisme douteux mais aussi 150 millions de personne (les faits sont les faits). Malgrès le "grand déclin" du français cela reste encore un marché et un poids politique non négligeable. Le Quebec par exemple est particulièrement attaché à sa langue n’a rien d’une région niant la mondialisation et le libéralisme.
C’est le propre de toute culture de se défendre même s’il faut parfois rester réaliste. On attend de chirac evidemment une attitude un peu plus responsable (c’est le moins que l’on puisse dire) mais on ne peut lui reprocher de vouloir défendre le français. Encore que avec cette méthode il est vrai qu’il lui fait sans doute plus de mal que de bien.
Mais tout cela est un peu stérile car après tout le libéralisme c’est aussi la possibilité de choisir (au niveau individuel) une langue plutôt qu’une autre, non ? Seillière parle anglais, ok. Chirac ne veut pas en entendre, ok.
Une fois de plus le libéralisme s’est appliqué de fait au cours de l’histoire. L’anglais a été choisi pour le commerce car il est plus direct et plus clair alors que le français plus subtil s’est imposé comme langue de la diplomatie. Il n’y a pas de quoi en faire toute une histoire. Chirace a vraiment de la sauce blanche à la place du cerveau…
Contrairement aux apparences, l’Anglais est une langue bien plus complexe que l’on ne pense. Il y seulement deux mots qui sont exacts synonymes en anglais et ils désignent tous les deux la même fleur. En termes de vocabulaire, l’Anglais est beaucoup plus riche contrairement au croyances établies.
Pour revenir sur l’exemple du Québec, la seule raison pour laquelle ils parlent toujours Français là-bas, c’est parce qu’ils ont édicté des lois protégeant le Français et en faisant une langue officielle du Canada. La culture francophone Québecoise ne survit qu’à coup de subventions et la production culturelle se situe au niveau de la France d’un point de vue qualitatif, ce qui veut dire très bas.
"Contrairement aux apparences, l’Anglais est une langue bien plus complexe que l’on ne pense. Il y seulement deux mots qui sont exacts synonymes en anglais et ils désignent tous les deux la même fleur. En termes de vocabulaire, l’Anglais est beaucoup plus riche contrairement au croyances établies."
Ca tout le monde le sait et n’import quel Robert&Collins le montre bien. Et personne ne sous-estime l’anglais puisque cette langue s’est enrichie au cours de son expension. Qui a nié cette évidence ?
Cela étant, connaître peu de vocabulaire en français ne le fait pas moins exister pour autant…
"Pour revenir sur l’exemple du Québec, la seule raison pour laquelle ils parlent toujours Français là-bas, c’est parce qu’ils ont édicté des lois protégeant le Français et en faisant une langue officielle du Canada."
Et alors ?
Le fait que la large majorité de la population québéquoise est pour continuer d’utiliser le français n’y est bien sûr pour rien… 😉
C’est simplement une volonté démocratique rien de plus. Rien de malsain là-dedans.
"La culture francophone Québecoise ne survit qu’à coup de subventions et la production culturelle se situe au niveau de la France d’un point de vue qualitatif, ce qui veut dire très bas"
Ca veut dire quoi ce mépris ?
Niveau qualitiatif bas ?!!
Qui es-tu pour juger d’une quelconque "qualité" culturelle ! Il est parfois appréciable d’avoir pour principe de ne pas juger ce que on ne connait pas.
Et puis l’interêt culturel d’une langue ne se mesure pas à son vocabulaire…
A ce moment là, les langues "premières" n’auraient aucun interêt culturel. Alors que bien au contraire… Chaque langue a un interêt culturel réel pour peu qu’on ait la volonté de s’y pencher. Mais pour ça il faut voire plus loin que le bout de son nez et passer au-delà de ses préjugés. Pas facile…
Arnaud, effectivement l’anglais possède autant de mots que le français je ne le nie pas, mais sa structure syntaxique le rend beaucoup plus direct que le français. Suffit de lire Shakespear et Racine pour s’en rendre compte.
PiRm : « Mais tout cela est un peu stérile car après tout le libéralisme c’est aussi la possibilité de choisir (au niveau individuel) une langue plutôt qu’une autre, non ? Seillière parle anglais, ok. Chirac ne veut pas en entendre, ok. »
En fait, le point du billet n’était pas vraiment de savoir si ce choix devait être possible ou non, ni même, à la limite, de savoir si l’anglais était vraiment une langue commerciale ou pas. Ce qui me paraissait aberrant dans la situation, c’est bien la réaction outrée du Chi : le choix du Baron devait être neutre pour notre grand dadet de président, d’une part, et d’autre part, qu’il s’en offusque à titre personnel, soit, mais que ce soit dans le cadre d’un sommet européen, avec toute la diplomatie que requiert ce genre d’événement, la réaction devient … inappropriée. En outre, le dogmatisme du Chi dans la promulgation de la langue française tourne à la caricature : favoriser le français, soit, au dépend de nos (bonnes ?) relations économiques avec nos partenaires, cela est stupide. La France n’a absolument pas besoin de s’enfermer sur sa langue et sa culture actuellement, que du contraire !
C’est ce dernier point qui me semble le plus important : quelle que soit la valeur de la langue anglaise, peu importe ; la réaction de notre tête de liste diplomatique devrait se faire en accord avec une idée simple : favoriser les échanges avec la France, donner à cette dernière des atouts pour relancer son économie, pas des boulets. Chirac s’emploie malicieusement, dans ses relations internationales, à lui coller des enclumes aux pieds. Ceci est dommageable pour tout le monde, pour les tenants du libéralisme comme pour les autres, et qu’on le veuille ou non.
en même temps de nombreuses "rumeurs" qui circulent dans les salons parisiens est que le président aurait une santé mentale légèrement vacillante depuis son accident cérébral…
Sauf que les législations mises en place par les politiciens nationalistes québécois ont pour but d’interdire (ou presque) l’emploi de l’Anglais de manière officielle au Québec. Ce qui était une différence culturelle entre Anglophone et Francophones Canadiens est devenu une véritable ségrégation à l’endroit des Canadiens Anglophones. Ce qui est malsain c’est qu’il ont imposé à tout un pays l’officialisation du Français, dont les provinces de l’ouest n’ont que faire. Vouloir maintenir une culture en vie à l’aide lois artificielles n’apporte que des problèmes. La meilleure preuve en est que tous les Business Anglophones ont fini par déménager à Toronto, d’une part par peur de la sécession Québécoise et d’autre part parce que ces mêmes lois ne faisaient que leur rendre la vie dure.
Manintenant le Québec n’a plus que ses yeux pour pleurer, et tend à se transformer en "petite France" d’un point de vue social, politique et économique.
Ce n’est pas du mépris, c’est un constat, l’art se porte très mal en france, car les subventions sont limitées et donc la majorité des artistes galèrent mais également car l’art subventionné est automatiquement inféodé à la main qui le nourrit, sinon plus de subventions!
Je pense connaitre le Canada puisque j’y vis.
Les manifestations artistiques que j’ai eu l’occasion de voir au québec m’ont toute fortement déçues.
Une des causes possibles et que le niveau de subvention au québec est également très élevé.