« 26 enfants parqués dans 25m² à Marseille« , « Crèche clandestine : 25 bambins dans un F2« , « Un enfant par mètre carré : la crèche clandestine fermée« . L’horreur absolue : des bébés empilés en palettes-cargo, dans des petites boîtes étroites, sans espoir de voir la lumière toute la journée durant. Heureusement, l’État est intervenu et a fait stopper l’abomination.
C’est donc, si l’on en lit les articles de la presse, ce qui s’est passé : des bourreaux d’enfants entassaient tous les jours des bébés sur une surface minuscule, prétendant sans honte faire tourner une crèche. Il suffit de lire l’un de ces articles pour en être convaincu : l’intervention de l’Etat aura évité que l’horreur ne perdure.
« Les nourrices de cette crèche clandestine ne respectaient aucune règle de sécurité et d’hygiène. » : Aucune, qu’on vous dit. Les enfants nageaient dans les épluchures de patates, les couches usagées et le mildiou, au moins ! Évidemment, le comportement scandaleux des monstres qui empilaient ainsi les enfants est parfaitement explicable et, là encore, c’est ce que font les articles en sous-entendus bien dosés : « Elles recevaient jusqu’à 25 enfants dans ce local pour un prix dérisoire : 17 euros par tête et par jour. »
Dérisoire en effet !
Voilà bien la preuve, encore, de ce à quoi poussent le libéralisme total, débridé et sans la moindre régulation, le capitalisme et la cupidité la plus veule ! Pas de doute ! Il faut, il est même impératif que les autorités interviennent pour, enfin, mettre un point d’arrêt à l’exploitation de l’enfant par l’homme, des bambins par les femmes marâtres et tout ça !
Mais le pire est atteint lorsqu’on apprend, en fin d’article en général, que les parents acceptaient les règles de ce jeu sordide et, abomination absolue, étaient au courant ! RaaAaragh mais c’est troporiblabominablétouça !
A la lecture de ces nombreux articles, une seule idée m’est venue à l’esprit, un seul sentiment, résumé ici en une petite image simple :
Eh oui.
Nous sommes, encore une fois, en face d’une magnifique pignouferie comme seule la plus fine équipe de branleurs encartés « Presse » peut se le permettre en France. Je tiens ici à dire qu’il existe, parmi les journalistes, des professionnels honnêtes, qui font leur travail correctement et cherchent à comprendre les tenants et les aboutissants des informations qu’ils relaient et font connaître auprès du public. Dans leur rôle de journaliste, ils posent à ceux qu’ils croisent et, aussi, à eux-mêmes, les questions dérangeantes, exposent ensuite ces questions et les réponses, s’il y en a.
Mais voilà : ces journalistes-là ne sont pas ceux dont les articles paraissent en première page. Ils sont rares, ils sont inaudibles, et ils sont même cachés par leurs rédactions qui ont du divorce Katie / Tom à relater, des frasques entre Jean Sarkozy et Patrick Devedjian à faire sortir au grand jour, et qui ne souffrent aucun délai dans la rédactions d’articles palpitants sur la prochaine tuyauterie chromée que les institutions européennes vont mettre en place pour vider les poches des contribuables par turbo-aspiration.
Et comme ces journalistes-là n’ont pas droit de cité, on ne trouve que bien difficilement des articles remettant un peu de perspective dans l’événement décrit.
Car une fois la stupeur écartée, que reste-t-il de cette histoire ?
Il reste des parents qui ont, en toute connaissance de cause, laissé leurs enfants à deux personnes qui ont organisé une crèche « clandestine », crèche connue des autorités selon toute vraisemblance, et laissée en activité à cause de la grave pénurie d’établissements dans la région marseillaise.
Grave pénurie d’ailleurs entretenue par la liste consternante et tous les jours croissante de règlements à suivre pour espérer seulement avoir le droit d’envisager d’ouvrir une crèche un jour… Règlementations délirantes d’ailleurs imposées par l’État.
Les parents avaient pu constater par eux-mêmes de la bonne tenue de l’établissement, jugée largement suffisante en tout cas pour y laisser ce qu’ils avaient de plus précieux pendant quelques heures. On doute ensuite de l’aspect insalubre ou dangereux des locaux une fois cette information connue.
On s’étonnera, a contrario, de l’absence d’étonnement des journalistes lorsqu’on apprend que la descente des fiers inspecteurs du travail dissimulé n’est due qu’à une dénonciation anonyme.
Une dénonciation anonyme, dans ce pays ? Dans d’autres articles et d’autres temps, nous aurions eu le droit, immanquablement, au petit couplet ridicule sur les Heures Les Plus Sombres de Notre Histoire. Sans verser dans la caricature, on ne peut s’empêcher de constater qu’encore une fois, les services de l’État ont toutes les peines du monde à mobiliser le citoyen lorsqu’il s’agit de vols, dégradations ou de jets de parpaings, mais dès qu’il s’agit de dénoncer du – oh, horreur ! – travail (gasp !) et dissimulé, en plus, alors là, pas de souci.
Le pays est décidément toujours aussi accueillant pour les cancrelats et les misérables qui savent gagner des bons points auprès des administrations en dénonçant le voisin un peu trop riche, l’association un peu trop utile, le travailleur un peu trop professionnel. D’ailleurs, la seule existence d’une brigade du Travail Dissimulé laisse pantois, à bien réfléchir : en France, on travaille au grand jour, ou pas du tout. Mais travailler sans en informer l’État et tous les suceurs de taxes et d’impôts, ça, môssieur, c’est Ganz Verboten !
En conclusion de tout ce bazar, qu’avons-nous ?
Au départ, une crèche qui fonctionne certes clandestinement, mais très bien, avec l’accord des parents, des bambins, et le tout pour un prix modique. Deux emplois peuvent en vivre. C’est donc un abominable crime, avec aucune victime.
À la fin, nous avons une crèche fermée, deux emplois perdus, des parents qui ne trouvent pas de places pour les enfants, des enfants qui ne pourront plus jouer avec leurs petits camarades et sont le dernier des soucis des autorités agissantes. Et voilà une belle brochette de victimes directes de l’intervention judicieuse de l’administration.
L’État a donc transformé une situation gagnante pour tous en échec économique et social pour tous y compris l’Etat lui-même.
Mesdames messieurs, on applaudit bien fort.
—-
P.S. On apprend qu’une aventure par bien des aspects similaire a été subie par un boucher retraité. L’exercice est laissé au lecteur de trouver, selon ce que raconte M. Jacquey, parasite représentant du ministère public, les dommages causés « à la fois la société et aux autres bouchers ». CPEF.
H16, vous oubliez un argument ultime.
L’Etat, c’est l’Etat-Nounou.
Il vous pompe plus de la moitié de ce que nous gagnons, et il a pu analyser scientifiquement la situation de chaque parent, de chaque enfant de ce pays.
Il a décidé en bon intelligence de ne réserver les crèches qu’à un petit nombre de familles triées sur le volet.
Bon, je crois que cet épisode n’est que le premier (publié) d’un mouvement de fond qui va :
– d’un côté, redonner plus de force au salariat classique et aux emplois compatible avec le syndicalisme,
– d’un autre côté, attaquer le statut d’auto-entrepreneur, voire des commerçants qui sont tous difficiles à contrôler, régenter, imposer, etc…
Non seulement les normes vont continuer à enfler et devenir de plus en plus strictes, ineptes et coûteuses, mais en plus, elles devront s’appliquer à tous.
Les temps sont durs.
Bien entendu, les pignouferies de presse prolifèrent aussi dans l’audiovisuel. Sur TF1, par exemple:
http://videos.tf1.fr/jt-13h/une-creche-clandestine-fermee-a-marseille-7393545.html
A noter à 1:06 :« La gérante et sa complice, après une garde à vue, ont été relâchées, aucun acte de maltraitance n’ayant été relevé. »
Sa COMPLICE ?!?
PS: en échec économique et sociale ==> en échec économique et social
« aucun acte de maltraitance n’ayant été relevé », précisé comme un aveu vaguement honteux.
Et encore, ils n’ont pas insisté…
Règle d’or de l’interrogatoire : « si on veut faire avouer des crimes à quelqu’un, c’est toujours possible ».
Va falloir muscler cette gentille brigade du Travail Dissimulé.
Dans les reportages tele, une maman disait que la creche la plus rapide a repondre a l’inscription de son enfants l’avait contactee 3 ans (!!!) apres inscription. Foutage de gueule et penurie organisee par l’etat.
Hors sujet, je suis rentre en vacances en fRance cette semaine. Le comportement des Francais a l’aeroport rappelle de maniere saisissante celui des moutons, bovins et autres hamsters: dans la zone d’attente avant embarquement, aucun Canadien ni Americain ne bouge son derriere avant d’avoir ete appele, par rangee ou par classe. C’est si standard que toute personne ayant voyage plus d’une fois le sait. Lorsque l’employe annonce que bientot on va appeler les passager pour l’embarquement, les deux cent cinquante parents et enfants francais se levent tous et vont tous s’amasser pres du comptoir, en vrac. 25 minutes de station debout plus tard, le prepose Canadien annonce l’embarquement des premieres classes… Qui doivent bousculer les deux cent blaireaux frenchies tasses devant la porte pour y acceder. On eu dit une bande d’enfants de cinq ans qui viennent de decouvrir le foot, tous amasses sur le ballon au lieu de jouer en formation. Ca m’a rappele les files devant les bus, chaotiques, tiers monde.
t’es pas sympa pour les blaireaux de les comparer aux français…
Sans oublier les abrutis qui se mettent à gauche dans les escalators du métro ou les mongaulliens qui vont aux caisses moins de 10 articles avec un panier blindé et qui s’étonnent de se faire jeter par les caissières.
Sinon pour rebondir : les hommes de l’Etat n’aiment pas la concurrence. Un service privé moins cher, qui fonctionne et où des grosses connasses n’essaient pas de bourrer le mou de tes enfants comme dans les laogai de l’EdNat, ça pourrait s’ébruiter et faire fuir les clients. La France est définitivement un pays de très gros cons qui ressemble de plus en plus à La RDA avec sa pléthore de collabos minables.
Normal, que les français se comportent ainsi : c’est la faute a la « société » qui est méchante avec eux.
Le règne de l’irresponsabilité généralisée.
et le neuneus qui te font lever pour pouvoir se mettre dans le couloir de l’avion qui n’a pas encore fini de s’amarer au hub de sortie et ainsi gagner quoi 2, peut être 3 secondes lorsque les portes s’ouvriront ?? Mais y a pas que les français ceci dit
C’est le même problème pour les locations.
J’ai contacté une agence immobilière pour mettre en location un 2 pièces et malgré les travaux que j’ai réalisé pour qu’il soit en bon état l’agence m’a prévenu que je dois me plier à une visite d’experts pour me faire délivrer à mes frais, les certificats obligatoires (mesure de la surface habitable,presene de plomb,etat installation electrique, indice energetique du batiment …).
Si on n’a pas les certifs, les agences refusent de s’ocuper du bien.
Le lobby du BTP est puissant en fRance : des normes en plus éliminent les concurrents et protègent les pré-carres.
Pas grave : le consommateur a les moyens de payer puisque c’est un affreux capitaliste mangeur de bébés communistes au petit déjeuner.
Y compris le risque sismique du lieu pour que – c’est dit sans rire dans l’esprit de la bonne loi qui nous protège contre tout et le reste – que le locataire soit informé de tous les risques encourus…
Il est évident qu’en cas de tremblement de terre, seuls les logements ayant reçu l’imprimatur administrative seront épargnés et tant pis pour les autres…
Les agents immobiliers auraient leur resp civ prof immédiatement engagée dès le moindre recours du locataire pour défaut d’information quand bien même cela ne modifierait rien à la réalité de la location.
Même pas besoin pour cela d’aller au tribunal : une simple plainte à la Préfecture avec les pièces nécessaires et hop, une belle amende!!!
C’est comme pour l’école.
Ce n’est pas scandaleux que le niveau baisse, que des armes circulent, que l’incivilité serve de valeur commune, que la propagande devienne le programme scolaire.
Non, le seul scandale aux yeux du plus grand nombre c’est :
– oh, mon dieu, ils vont fermer une classe sous prétexte qu’il y a bien moins d’élèves ;
– c’est intolérable qu’il y ait plus de 25 enfants par classe.
J’indique, qu’à mon époque, nous étions 38, sans que cela ne gêne quiconque !
L’Etat sait mieux que toi ce qui est bon pour toi. Tu n’as toujours pas compris ? C’est désespérant une attitude pareille, aussi bisou-incompatible.
Ben… J’ai eu des bisous de ma famille, de mes proches…
Mais ceux de l’Etat, je sais pas pourquoi, ils me donnent des boutons…
Soit je suis allergique, soit ils ont quelque chose de non hygiénique.
Quant à l’Etat, qui sait mieux que moi ce qui est bon pour moi, je n’en doute pas (pardon, plus !).
C’est qu’il y en a des technocrates, des énarques qui, eux, pensent !!!!
De l’élite bien pensante, nous n’en manquons pas en France.
Quand on voit qu’ils sont maintenant aidés par des gentils délateurs, je me dis que nous sommes sauvés !
Il n’y a pas que maintenant qu’il y a des délateurs en France…
Les historiens ont établi depuis longtemps que c’était une spécialité française bien ancrée et constante dans les années de guerre tout particulièrement, mais pas seulement…
Il y a 20 ans quand je me suis installé dans ma nouvelle maison de l’époque, il se trouve que j’y ai amené six voitures personnelles régulièrement immatriculées à mon précédent domicile et que j’ai installées sur le terrain et dans la rue pour celles d’usage courant.
Je n’ai pas attendu un mois pour recevoir la maréchaussée locale venir contrôler les CG parce qu’elle avait reçue une lettre indiquant qu’un trafiquant de voitures s’était installé récemment dans le village…
Le truc dégueulasse, c’est que des profs n’hésitent pas à faire redoubler exprès des élèves pour garder une classe vouée à la fermeture.
+1 Calvin,
J’ai connu le 42élèves en secondes, 40 en première, et 39 en terminale … ça ne nous à pas empêché de réussir … au contraire même!
Et que dire de l’imbécilité de ce slogan du « 25 élèves par classe » quand on compare avec les amphi de 300 ou 500 dès l’entrée en université. est-on certain que cela prépare les élèves à ce qui les attend ensuite?
Moi, en terminale, on était 48. Le prof de français plaisantait qu’il nous en manquait deux de plus pour faire un nombre rond.
48 !
Et tu as connu Jules Ferry ?
(s’enfuit en rigolant)
Ça fait du bien de se sentir plus jeune ! Nous étions une petite trentaine. La reforme du 80% de reçus au bac était déjà en vigueur et le niveau ne fait que décroitre depuis lors.
Le « bon » nombre d’élèves dépend évidemment des élèves eux-mêmes et du temps qu’il faut consacrer à les instruire/dresser.
Ce qui est incroyable c’est qu’on cherche un standard, un chiffre (ou un ordre de grandeur) qui serait Le Bon, parce qu’un énarque à lunettes a fait le calcul doctement.
Parce que là on débat entre 25 et 40, mais perso quand je suis entré à la fac, je n’avais que 3 mois de plus qu’en Terminale (pas forcément plus mature donc) et à 150 par classe ça fonctionnait très bien…
le bon nombre c’est un prof par eleve.Impossible a realiser dans les usines de garderie etatique.
@paf : « un prof par élève » : êtes-vous en train d’insinuer que les parents auraient un rôle dans l’éducation de leurs enfants ?
Hérétique !
paf, voyons !
Le bon nombre c’est quatre profs par élève :
Un(e) qui s’occupe des cours (quand même)
Un(e) qui est en délégation syndicale
Un(e) qui est en congé maladie
Une qui est enceinte « avec grossesse pathologique » à partir du 03me mois
ah ahah ah
Calvin !!! (soupir)
25 éleves ou 38 en salle de cours devant qui délivrer son enseignement magistral, peu importe!
Le temps passe pareil!
Mais 25 élèves en contrôle continu, c’est 25 copies seulement à se fader contre 38, 25 cas contre 38 en conseil de classe, und so weiter…
Soit 50% de boulot en plus pour le même prix… ou un tiers en moins selon la façon de voir…
Nos enseignants sont donc parfaitement rationnels dans la démarche d’économiser un max de calories pour la même paye.
Hélas ! 😉
La demande en nombre de postes d’enseignants est soumise à deux forces :
– diminuer le nombre d’élèves pour mieux vivrensemble, mieux trouverparsoimême,
– remplacer les promus de l’année dernière qui ont terminé leur stage initiatique (ou expiatoire) en ZEP.
Avec toutes les info que tu nous transmets, j’ai toujours pense que tu faisais partie des journalistes (pas des branleurs encartes, évidemment).
Heureusement que l’Etat et les dénonciateurs anonymes veillent sur nous et notre bonheur ! Nous ne saurions pas quoi faire sans eux!!
Comment ça, anonymes ?
Comment ils font alors pour avoir quelques piécettes ??
Il faut que les gentils délateurs français puissent recevoir de l’argent (gratuit, d’ailleurs) de l’Etat, lorsqu’ils dénoncent des actes d’une telle barbarie, d’une telle atrocité, et non bisou-compatibles !
Vive la Délation,
Vive la République,
Vive la France
Tiens, une remarque sur le terme : « brigade du travail dissimulé »
On pourrait croire qu’il s’agisse d’un service chargé de vérifier si les élus travaillent vraiment au lieu de glandouiller, émarger à distance, etc…
Non, en fait, travail dissimulé ne signifie pas que l’on fait semblant de travailler, mais qu’en fait, on bosse dur, mais qu’on ne donne pas d’argent au Proxénète Qui Nous Veut Notre Bien à Tous.
Excellent!
Proxénète … comme vous y allez!
Allons, cet être supérieur omniscient (hum) et omnipotent (re-hum) ne cherche qu’a faire votre bien, vous protéger des bandits ou des clients indélicats, d’assurer votre sécurité, et cela contre un part modique mais finalement substantielle de votre travail …
Ah oui, finalement, proxénète c’est plutôt adapté … mafieux aussi …
H16 a écrit : « L’État a donc transformé une situation gagnante pour tous en échec économique et social pour tous y compris l’Etat lui-même. Mesdames messieurs, on applaudit bien fort. »
Quelque soit le domaine ou l’état français et les syndicats fourent leurs gros doigts, ça donne ce genre de résultat.
Et plus il persistera dans cette attitude plus ça va s’aggraver, simplement parce que un beau jour plus personne ne prendra de responsabilités individuelles et d’initiative en France … ne parlons pas d’être entrepreneur.
Calvin a écrit : « Ce n’est pas scandaleux que le niveau baisse, que des armes circulent, que l’incivilité serve de valeur commune, que la propagande devienne le programme scolaire.é »
ça c’est un clan qui fonctionne en circuit fermé et qui lui n’a absolument l’intention de pratiquer les coutumes du royaume de fraisibabar ni de se métisser.
Ce clan devrait avoir l’intelligence de comprendre que l’état avec ses bonnes intentions ne fera rien d’autre que d’attiser les ressentiments entre lui et le reste de la société civile.
ce clan devrait avoir l’intelligence de prendre sa vie en main à l’étranger si c’est nécéssaire pour les perspectives de carrières et/ou familiales et religieuses.
maintenant que ce clan ne veuille pas dans sa vie de la méthode bisounoursland sauce fraisibabar, là je le comprends.
Mais en quoi cette dénonciation est-elle choquante ? Vous auriez préféré qu’un enfant s’étouffe avec sa chaussette ou attrape une infection redoutable pour qu’enfin les services sociaux fassent quelque chose ?
Prévenir c’est guérir… C’est aussi, souvent, sauver…. Mais ça ne se voit pas. Tandis qu’un beau gros drame sanitaire et social ça fait la une…
Demandez aux femmes qui ont eu des prothèses mammaires PIP si elles n’auraient pas préféré une bonne dénonciation avant qu’elles ne passent dans les mains de ce guignol .
wtf facepalm
C’est de l’ironie ???
Parce que un drame avec 25 enfants dans une crèche sauvage, n’est rien par rapport à des millions de décérébrés après un passage dans l’EdNat…
Pour l’histoire du boucher retraité … franchement on est tombé bas en France.
A vouloir faire le bonheur des gens, l’état français devient un cauchemard à vivre.
Et la responsabilité individuelle, y’a pas ?
La prochaine fois, il faudrait dénoncer les parents. Après tout, ce sont bien eux qui en faisant des gamins les ont lancés dans une situation hautement dangereuse. Prévenir (mettre un préservatif) c’est sauver (un enfant).
Et il faudra que notre état bisounours impose aux jeunes femmes nubiles de suivre une formation pour élevage d’enfants parce qu’on n’est jamais trop prudent quand on veut veiller sur la future enfance malheureuse qu’on parque dans des crèches à 1m²/môme.
A l’école, on n’enseigne pas encore comment s’occuper d’un enfant en bas âge et voilà ce qu’on récolte par suite de cette négligence : une crèche concentrationnaire…
L’article ne dit pas si ils avaient un four … ou un congélateur :-p
Ok, je sors
Sur que pour décérébrer et rendre idiot ils s’y entendent à l’ednat … L’immigration incontrôlée et sa manie d’avoir 5 à 10 gosses par foyer alimente encore plus l’incendie.
Le truc est que l’état n’avait pas à pallier l’absence d’éducation des familles, n’avait pas à remplacer les familles, n’avait pas vocation à accepter des familles qui fonctionnent en circuit fermé.
L’autre truc serait de bien répéter que in fine les gens doivent être responsables d’eux même, de leurs gosses et se débrouiller sans le dieu état dedans. Pour le bien du dieu état comme pour le leur …
L’état a surtout à foutre la paix aux gens qui veulent s’organiser entre eux, et ce en particulier dans un domaine où il ne remplit pas son rôle, rôle qu’il ne lâchera pour rien au monde.
« Citoyens représentants,
J’ai soumis à l’Assemblée un amendement qui a pour objet la suppression des grades universitaires. Ma santé ne me permet pas de le développer à la tribune. Permettez-moi d’avoir recours à la plume [1].
La question est extrêmement grave. Quelque défectueuse que soit la loi qui a été élaborée par votre commission, je crois qu’elle marquerait un progrès signalé sur l’état actuel de l’instruction publique, si elle était amendée ainsi que je le propose.
Les grades universitaires ont le triple inconvénient d’uniformiser l’enseignement (l’uniformité n’est pas l’unité) et de l’immobiliser après lui avoir imprimé la direction la plus funeste. »
[…]
« La loi de notre pays décide que les carrières les plus honorables seront fermées à quiconque n’est pas Bachelier. Elle décide, en outre, que pour être bachelier il faut avoir bourré sa tête de latinité, au point de n’y pas laisser entrer autre chose. Or, qu’arrive-t-il, de l’aveu de tout le monde? C’est que les jeunes gens ont calculé la juste mesure rigoureusement nécessaire pour atteindre le grade, et ils s’en tiennent là. Vous vous récriez, vous gémissez. Eh! ne comprenez-vous pas que c’est le cri de la conscience publique qui ne veut pas se laisser imposer un effort inutile?
Enseigner un instrument qui, dès qu’on le sait, ne rend plus aucun son, c’est une anomalie bien bizarre! Comment s’est-elle perpétuée jusqu’à nos jours? L’explication est dans ce seul mot: Monopole. Le monopole est ainsi fait qu’il frappe d’immobilisme tout ce qu’il touche.
Aussi, j’aurais désiré que l’Assemblée législative réalisât la liberté, c’est-à-dire le progrès de l’enseignement. Il est maintenant décidé qu’il n’en sera pas ainsi. Nous n’aurons pas la liberté complète. Qu’il me soit permis de tenter un effort pour en sauver un lambeau. »
[…]
« Moi, père de famille, et le professeur avec lequel je me concerte pour l’éducation de mon fils, nous pouvons croire que la véritable instruction consiste à savoir ce que les choses sont et ce qu’elles produisent, tant dans l’ordre physique que dans l’ordre moral. Nous pouvons penser que celui-là est le mieux instruit qui se fait l’idée la plus exacte des phénomènes et sait le mieux l’enchaînement des effets aux causes. Nous voudrions baser l’enseignement sur cette donnée. — Mais l’État a une autre idée. Il pense qu’être savant c’est être en mesure de scander les vers de Plaute, et de citer, sur le feu et sur l’air, les opinions de Thalès et de Pythagore.
Or que fait l’État? Il nous dit: Enseignez ce que vous voudrez à votre élève; mais quand il aura vingt ans, je le ferai interroger sur les opinions de Pythagore et de Thalès, je lui ferai scander les vers de Plaute, et, s’il n’est assez fort en ces matières pour me prouver qu’il y a consacré toute sa jeunesse, il ne pourra être ni médecin, ni avocat, ni magistrat, ni consul, ni diplomate, ni professeur.
Dès lors je suis bien forcé de me soumettre, car je ne prendrai pas sur moi la responsabilité de fermer à mon fils tant de si belles carrières. Vous aurez beau me dire que je suis libre; j’affirme que je ne le suis pas, puisque vous me réduisez à faire de mon fils, du moins à mon point de vue, un pédant, — peut être un affreux petit rhéteur, — et à coup sûr un turbulent factieux. »
[…]
Bastiat. Baccalauréat et socialisme.
http://bastiat.org/fr/baccalaureat_et_socialisme.html
150ans, et pas une ride …
je sais que les lecteurs de ce blog connaissent, mais un rappel pour les nouveaux n’est jamais de trop.
Ben, je connais Bastiat et je lis souvent ce blog, mais celui-là m’était passé sous le nez. Merci
Revue de presse pour ceux qui ça intéresse :
Une maman :
« Je suis atterrée, c’est incroyable, on la fait passer pour quelqu’un qui met en danger nos enfants alors que c’est quelqu’un d’exceptionnel. »
Une voisine :
« Apparemment les enfants qui viennent ici pour la crèche, je sais qu’y z’ont pas à se plaindre, quoi »
Le Conseiller Général à la Petite Enfance (eh ouais on paye ça aussi) :
« On peut même pas parler de structure puisque l’accueil était complètement hors-norme de tout : la salubrité, la salubrité, les surfaces, le nombre d’enfants »
Il a bien raison puisque dans un des liens donnés dans le billet on apprend que « Huit lits et sept transats étaient disposés à même le sol » (celui qui a compris gagne un carambar).
Impossible en France de passer un contrat entre deux parties consentantes, il faut être 3, les deux parties et l’Etat, sinon c’est prison. L’Etat nous protège contre nous-même, et nous l’en remercions, parce que finalement les hommes qui s’organisent librement entre eux ça n’a jamais rien donné de bon. A part peut-être transformer des hommes-singes en citoyens bisous qui votent socialiste.
http://videos.tf1.fr/jt-13h/une-creche-clandestine-fermee-a-marseille-7393545.html
http://www.elle.fr/Societe/News/Creche-clandestine-25-bambins-dans-un-F2-2098220
Zut, pourvu que quelqu’un ne me dénonce pas…
Nos enfants dorment aussi dans des lits « à même le sol »…
Souplait, préviendez pas la DDASS…
Si vous me promettez que vous ne les faites pas manger sur une table disposée à même le sol, j’accepte de ne rien dire.
hum … ça dépend …
La table elle est parallèle ou perpendiculaire par rapport au sol?
http://www.m6bonus.fr/videos-series-2/videos-kaamelott-4/saison_2_episode_7/video-unagi-7034.html
lol :-p
Je vais suspendre ceux des miens au plafond parce qu’ils sont aussi posés à même le sol.
Et moi qui me croyait un père modèle ! Honte à moi de n’avoir pas pris un avis préalable auprès de notre doulce administration.
>Impossible en France de passer un contrat entre deux >parties consentantes, il faut être 3.
Au delà de ce fait-divers de crèche, ce que tu dis là est important, car c’est la clé de voute de la société française.
Le problème c’est qu’il y a 80% des gens qui sont pour le contrat à 3 dans pratiquement tous les domaines de notre société ; donc ce sont eux qui te l’imposent.
Tu ne peux rien dire c’est le principe majoritaire.Sinon tu vas voir ailleurs.
@altruisme
+1000!
même les gays de ce pays veulent faire ménage à trois!
Je crois que je ne comprendrais jamais leur revendication d’un mariage gay. Qu’il revendique qu’on leur foute la paix, là je suis en première ligne … mais revendiquer l’esclavage, j’avoue je ne comprend pas.
Sans parler d’esclavage, je suis d’accord pour cette nouvelle position des gays.
Qu’ils obtiennent des droits, la reconnaissance, la liberté de vivre comme ils l’entendent, OK.
Qu’ils veulent s’appliquer à eux-même la quintessence du conformisme m’étonne.
C’est vrai, j’y ai été un peu fort avec le terme d’esclavage …
Mais je ne comprend pas cette manie de vouloir absolument faire un ménage à trois comme pour les autres et inviter l’état dans leur couple.
En tant qu’hétéro pouvant me marier d’après ce que dit l’état, peut-être ne suis-je pas équipé pour comprendre … mais perso, déjà l’idée que l’état s’insinue dans mon couple ça m’énerve …
Vous imaginez-vous avec Holande ou Ayrault dans votre chambre à coucher pour vous expliquer ce qui est bien ou pas bien pour le couple?? ou vous expliquant comment faire la vaisselle en étant éco-compatible? ou vous rappelant de bien éteindre les appareils en veille?
Et j’aime aussi cette idée de séparation de l’église et de l’état … et donc l’église ne peut vous marier que si l’état y consent … ça ressemble plus à de la subordination qu’a de la séparation.
non mais au secours … pourquoi diantre les gens veulent-ils que l’état se mêle constamment de leur vie?
Mais pour te PRO-TÉ-GER des vilains, enfin. Je crois que tu ne te rends pas bien compte du danger qui rôde.
Rejoins le camp du bien. Viens là que je t’embrasse.
Et ne te refuse pas à moi, sinon tvawartagueul’ à la récré.
Au passage, même si ça pourrait manquer d’originalité, un petit billet sur le traitement du sommet européen pourrait être assez croustifondant et à ranger dans la même catégorie.
Vous avez écrit: « Impossible en France de passer un contrat entre deux parties consentantes, il faut être 3, les deux parties et l’Etat, sinon c’est prison. L’Etat nous protège contre nous-même, et nous l’en remercions, parce que finalement les hommes qui s’organisent librement entre eux ça n’a jamais rien donné de bon. »
alors dans ce cas je suis un criminel multi récidiviste aux yeux de l’état, je suis allé chez les marchands de sommeil à marseille une fois et dans un camping pas déclaré officiellement.
PS et complément:
Je n’ai rien à branler de ce que les co**ards du syndicat de la magistrature, fraisibabar et autres organisations syndicales françaises vont penser de moi.
Pour coller le foutoir, il faut ignorer l’état et se relayer pour qu’éclate quotidiennement des affaires de ce genre. Pour éclairer mes propos, au collège dans une classe il faut faire cliqueter les stylos à tour de rôle … Chacun ne fait pas un truc suffisamment grave pour se faire punir.
Effet garanti pour empoisonner la vie de l’état Français ou le cours d’un enseigant.
Risque de la manoeuvre: Les libéraux et ceux qui aiment s’arranger de la main à la main sans état sont souvent exclus et de l’entourage et de la société civile Française.
Bon enfin là c’était une crèche c’était le déchargement d’une cargaison de drogue …
Vraiment ils commencent à faire ch*er là haut au gouvernement.
eh bien en fait l’inculture des francais en matiere de liberalisme brouille les cartes puisque je suis certain qu’on trouve des gens qui votent socialiss dans les gens qui utilisent des services clandestins, que ce soient des restaurants, des garderies, ou que sais-je.Ils sont liberaux voire anarchistes ou agoristes sans meme le savoir.
Je vais faire mieux !
Je connais une personne qui a bossé au noir pour Mme Sylvie Andrieux.
Je dis « connais », pas une rumeur d’un gars qui a vu l’homme qui a vu l’ours.
Bon, cette député (ex)PS sera jugée bientôt pour détournement, mais les faits que je raconte sont largement antérieurs.
Cette chantre du socialisme, de la social-démocratie, etc, etc… employait une femme au noir. Exit les charges sociales nécessaires à l’employée injustement exploitée, etc…
Quand on obtient un non-lieu pour ses distributions d’argent gratuit à des assoces fantômes, tu imagines faire trembler qui avec ta dame au black ? Cahuzac ?
C’est d’ailleurs étonnant qu’à la place de crèche clandestine, la presse n’ait pas relayé l’abomination en parlant de crèche « sauvage » histoire de terroriser encore plus le citoyen moyen pour tenter de faire passer le caractère totalement barbare de la situation : dans notre société bien régulée par l’État, il y a encore des personnes qui se permettent de prendre des initiatives sans en rendre compte à notre bienfaiteur à tous ! incroyable ! scandaleux !
Ce qui a embêté les journalistes, c’est que les parents étaient tous au courant, consentant et contents du service.
oui d’ailleurs c’est marrant parce que a force de les lire, je sais qu’il n’y a qu’un classe de francais qui soient des gros enfoires encore plus trou-du-cul que nos politiques, et ce sont les journalistes.J’ai cherche plus fort que ‘enfoire’ et ‘trou du cul’ comme vocabulaire, mais je n’ai pas trouve; j’aurais bien mis ‘putes’, mais les peripateticiennes meritent du respect contrairement a nos etrons de presse.
C’est pour ça que Noël Mamère se pose quand même là.
Ce pays ne m’étonne même plus, c’est juste consternant.
Rien à voir, mais vous l’aviez vue celle-la? http://www.youtube.com/watch?v=g032MPrSjFA&feature=related
Un beau fiasco fait avec nos sousous (pour changer), si c’est pas beau.
Vous devriez venir ici plus souvent : http://h16free.com/2012/06/25/15950-remarquez-vous-le-crescendo-constant-du-nimporte-quoi
Ca doit etre le seul billet que j’ai du rater depuis un peu plus d’un an que je vous suis. Sans rire. Et tout ca parce que votre site est bloqué au bureau. J’ai l’air bête maintenant 🙂
Ca me rapelle le pseudo-scandale des nounous voilées créé par Marine le Pen. Lors de l’émission de France 2, aucun des incompétents notoires qui se présentaient contre elle n’avaient pu la contrer là-dessus, même Bayrou n’avait pas su dire que IL N’Y A PAS DE PROBLÈME PUISQUE LES PARENTS ONT ACCEPTÉ BORDEL !
C’est vraiment rejouissant! Sincerement desole pour vous, mes chers compadres qui etes cloues dans ce beau pays sans espoir de pouvoir en sortir, mais il y a vraiment matiere a rigoler un peu plus chaque jour. Ce pays va vraiment dans le mur et l’airbag ne va pas suffire !
La responsable de la crèche devrait être punie d’une peine de prison et d’une forte amende.
A moins qu’elle ne fasse son autocritique publique, auquel cas sa peine pourrait être ramenée à des travaux d’intérêt général, tel que le ramassage des ordures, de nuit, dans la 15ème arrondissement de Marseille.
Cependant, selon nos informations, son état de santé nécessiterait un passage préalable par le pavillon des cancéreux d’un hopital approprié.
Ayant fait parti du bureau d’une asso gérant une crèche halte-garderie, cela il y a presque 10 ans maintenant, je peux témoigner de la complexité et de la diarrhée administrative et réglementaire concernant le monde de la petite enfance.
Le médecin de la PMI…. Comment dire….. un individu cherchant à justifier son pouvoir de nuisance?
Quant au coût : une fortune. J’ai mis en place dans « ma » structure la PSU (Prestation Service Unique), où l’art de la CAF d’alléger sa contribution financière tout en nous plombant de normes aux conséquences de plus en plus coûteuses.
En France, nous avons l’art et la manière de nous tirer des balles dans le pied avec constance et force.
A l’époque, presque 20 mois d’attente pour avoir une place.
C’est comme pour les voitures. L’autre jour, je conduisais, et un agent de l’Etat socialo-communiste m’a arrêté parce que je n’avais pas de permis. Et, comme par hasard, les permis de conduire sont délivrés par l’Etat. C’est honteux!
Oui, tout à fait. Et à part ça ?
J’ai vu ça aujourd’hui, j’ai cru un instant qu’il s’agissait de la même affaire mais apparemment il y en a eu plusieurs à Marseille ces derniers temps. 14 enfants dans 140m², gérés par une ancienne pro qui s’est vu retirer sa licence parce qu’elle « gardait trop d’enfants, 10 ou 12 » (sic). Peine encourue : 18 mois de prison, dont 6 ferme, 30000€ d’amende.
http://fr.news.yahoo.com/cr%C3%A8che-clandestine-nounou-risque-prison-ferme-131436424.html
Les violeurs jugés à Créteil le mois dernier, ils ont écopé combien déjà ?