La taxation des données personnelles et le credo des envieux

Tout continue donc comme si de rien n’était : puisque la Taxe Google ne semble pas pouvoir être mise en place directement, que la presse continue sur sa lancée cahotante de médiocrité, et que la concurrence se fait toujours plus vive entre les vieux modèles franchouilles et le modèle internet, on va trouver un autre angle pour taxer tout ce beau monde !

Psychologiquement, le terrain a été préparé depuis un moment. Bien sûr, on n’aura pas trop insisté sur les emplois directs et indirects créés par internet, les nouvelles technologies et les richesses épargnées ou créées par les nouveaux modes de communication et de consommation en ligne. Et d’un autre côté, la une des journaux se sera trouvée commodément remplie par de pesants articles sur le (scandaleusement) faible niveau d’imposition des filiales françaises des grandes entreprises liées au monde du numérique et de l’informatique (Microsoft, Amazon, Google, Facebook, Apple, …) On aura mielleusement insisté sur les transferts de revenus vers des filiales dans des paradis fiscaux réputés (!) comme l’Irlande, la Belgique, le Luxembourg, dont tout le monde sait que les gouvernements sont de véritables flibustiers de la finance qui n’hésitent pas à planter leurs crocs avides sur les bonnes grosses sociétés internationales qui, sans cela, viendraient à l’évidence s’installer dans ce havre de paix économique qu’est la France. Mais si. Voyons. C’est certain.

Et il suffira de dire ensuite que ces entreprises bénéficient alors d’une concurrence déloyale (puisque les entreprises françaises, elles, n’ont pas la possibilité d’échapper à la sodomie de Bercy) pour bien implanter dans l’opinion publique que cette situation déplorable coûte de l’argent aux contribuables et qu’il faut donc y remédier.

Bref : il faut agir et en matière de ponction fiscale, l’État français n’est jamais à court d’idée. On va donc taxer les données collectées par ces grosses entreprises. Paf, comme ça. Et comme il n’y a pas de grosses entreprises française dans ce domaine, au moins (se disent les petits fossoyeurs de l’économie républicaine et festive) il n’y aura pas de dégâts collatéraux en France.

Le gouvernement, parfaitement en phase avec cette stupide compulsion taxatoire, a donc demandé à Pierre Collin (deux L) et Nicolas Colin (un seul L) d’analyser l’imposition actuelle des acteurs du secteur, et de formuler « des propositions » — comprendre : de nouvelles idées de taxes — afin de « faire évoluer le droit et la fiscalité » — comprendre : choper de l’entreprise grosse et grasse et la faire cracher au bassinet — et ainsi « mieux » — comprendre : au maximum — imposer les entreprises ayant une activité en France.

Et voilà nos deux compères Collin & Colin qui pondent un magnifique rapport bien touffu qui constitue un superbe exemple de recherche acharnée d’une idée pour taxer.

On comprend qu’ici, le but est de défavoriser à tout prix l’activité sur le sol français en cognant sur les entreprises comme des sourds. Il y a, comme chacun sait, trop d’emplois à pourvoir, ce qui met une pression d’enfer sur les salaires, c’est même la surchauffe qui guette l’économie actuellement tant c’est ültra-über-bööming. Partant de ce constat, l’étude conclut ainsi prudemment qu’il est « urgent de réagir et d’interrompre une spirale mortifère pour les économies des États industrialisés », autrement dit une fois décrypté, il est urgent de taxer tout ça pour sauver la piteuse économie de la France.

Socialism : making everybody equally poor since 1917

Seulement voilà : taxer des entreprises implantées internationalement, cela supposerait de modifier les accords fiscaux internationaux, ce qui est au moins aussi ambitieux que stupide surtout lorsqu’on sait que la partie internationale de la fuite de capitaux français concerne aussi les élus et députés divers qui ont bien compris l’importance d’un compte en Suisse en cas de revirement électoral. Dès lors, il faut trouver un autre moyen d’arriver au même but.

Ca tombe bien : toutes les cibles grassouillettes que l’État entend ponctionner même à distance utilisent les données des internautes comme une partie de l’information qu’elles exploitent, sur laquelle elles apportent de la valeur et qu’elles revendent d’une façon ou d’une autre ensuite. La conclusion logique, dans la petite cacahuète cervicale qui sert de centre de calcul aux fiscalistes fous, c’est qu’il faut donc taxer … les données personnelles. Et là, c’est un déchaînement de bêtise et de raisonnements sophistiques foireux :

« Le point commun à toutes les grandes entreprises de l’économie numérique est l’intensité de l’exploitation des données issues du suivi régulier et systématique de l’activité de leurs utilisateurs. (…) Il y est possible de faire « travailler » les utilisateurs d’une application, comme par le passé on faisait travailler des fournisseurs ou des salariés. (…) Il est préoccupant que les entreprises concernées ne contribuent pas, par des recettes fiscales, à l’effort collectif sur le territoire où les utilisateurs résident et « travaillent » gratuitement. »

Eh oui, pour le « conseiller » d’État Collin et l’inspecteur des « finances » Colin, avoir des données personnelles, surfer et laisser Google ou Amazon analyser vos habitudes de surf et mettre en place des algorithmes pertinents pour vous aiguiller vers la meilleure publicité ou le meilleur livre, tout ceci, c’est du « travail » que vous faites. Dans l’esprit torturé de ces parasites suceurs d’argent public, exister sur internet et créer, par son existence même, des informations personnelles, c’est « travailler » ; notez tout de même l’utilisation pudique de guillemets par les fiers auteurs de ces consternantes réflexions pour camoufler l’indigence de leur prétexte qui vise exclusivement à cogner sur des entreprises étrangères.

Pas une seconde n’est considéré le travail, pour le coup parfaitement considérable, quantifiable et de première importance, qu’il aura fallu déployer par ces sociétés pour apporter justement un service nouveau et efficace. Pas une seconde ne semble les effleurer l’idée que la valeur ajoutée de ces entreprises résidait non pas dans les données personnelles mais dans ce que leur expertise et leur niche leur permettaient d’en faire. Pas une seconde ne sont considérés les effets bénéfiques palpables, en temps, en énergie, en ressources, dégagés par ces améliorations. Ainsi, combien de litres d’essence n’auront pas été cramés par ces gens qui, de chez eux, ont commandé des produits et ne se seront pas déplacés dans 5 magasins différents pour trouver exactement ce qu’ils veulent ? Combien de précieuses heures gagnées à faire autre chose, de nettement plus productif, comme par exemple tenir une entreprise, s’occuper de sa famille, apprendre à lire à ses gamins (parce que les impôts pour l’EdNat, merci, mais on voit ce que ça donne), toutes choses qu’il est impossible de faire si l’on passe son temps à fouiller pour la bonne affaire ?

De même, aucune réflexion n’est faite sur le constat d’évidence que ces entreprises sont à l’étranger et non en France précisément à cause des taxes, et qu’ajouter aux vexations fiscales déjà en place les derniers bâtonnets de Colin & Collin dans les roues de ces entreprises ne va pas améliorer cette situation. Pire : pourquoi aucune entreprise ne s’est créée en France pour générer ainsi de la valeur ?

Mais baste, passons : pour nos deux collectivistes affamés de l’argent des autres, le « travail » est celui de l’internaute, et la taxe devra porter, on en rigole déjà, sur les données collectées par utilisateur, avec comme il se doit dans chaque production alambiquée de crâne d’oeuf en roue libre, moult paliers, conditions et autres modalités pour s’assurer qu’on chope bien les impétrants désignés à la vindicte populaire (et un peu les autres aussi, mais pas trop). Pour ces gens qui vivent de l’argent gratuit, rien n’est plus insupportable que de savoir qu’il existe du travail gratuit qui ne rapporte rien au plus froid des monstres froids :

« L’objectif stratégique (…) est que la France recouvre un pouvoir d’imposer les bénéfices issus du travail gratuit des internautes localisés sur le territoire français. »

Imposer le travail gratuit, c’est possible. C’est en France. C’est bientôt.

Winston Churchill SocialismLorsqu’on lit ça, on comprend toute l’idéologie qui se montre presque sans fard derrière le « travail », pas gratuit du tout, de ces deux ponctionnaires, puisqu’il s’agit d’un véritable prêche des envieux, un credo d’ignares et un condensé de la philosophie de l’échec chère à Winston Churchill. On ne sait plus où termine la réflexion fiscale, où s’achève le bon sens d’une éventuelle participation (qu’on voudrait bien consentie) d’une population aux impôts, et où commence le parasitisme le plus éhonté, le vol pur et simple des efforts des autres pour continuer à faire durer un système qui n’a pour le moment réussi à prouver son efficacité qu’à nourrir ce genre d’engeance collectiviste opérée de la honte.

Il n’existe plus guère que deux explications à la folie taxatoire qui règne en France actuellement : les politiciens sont devenus complètement stupides, ou l’État est aux abois financièrement et la panique qui se lit en filigrane de ces propositions de plus en plus rocambolesques ne présage absolument rien de bon.

Et malheureusement, de ces deux explications, sachez que le cumul est possible.

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Commentaires120

  1. gnarf

    Excellent comme toujours 🙂
    Je crois que j’ai eu une epiphanie: s’ils appellent ca du travail c’est justement qu’ils passent leurs journees de bureau sur Facebook et Google.

  2. mominette

    Super ! Je découvre enfin que lorsque je bouquine ou avale les inepties télévisuelles qui sont la base de toute culture, je travaille pour ma patrie !

    J’exige donc que les droits d’auteurs, d’éditeur, de distributeur soient décuplés avant confiscation, pour que je puisse enfin bénéficier de la juste rémunération qui m’est due pour ces actes héroïques !

    1. Pod

      Ton travail gratuit génère des taxes pour ton prochain : pas sympa de saborder ton moteur de recherche favori… C’est très très mal mais c’est en France.

  3. daredevil2007

    Comment faites-vous pour nous offrir de tels chefs-d’œuvre aussi régulièrement, cela me laisse pantois 😉
    J’aime beaucoup ceci « les derniers bâtonnets de Colin & Collin » 😉 😉
    Petite correction « choper de l’entreprise grosse et grasse et lui faire cracher au bassinet = choper de l’entreprise grosse et grasse et la faire cracher au bassinet »

  4. A

    « Imposer le travail gratuit, c’est possible. C’est en France. C’est bientôt. »

    Ca existe déjà : il y a 5 ans le directeur local de l’URSSAF avait fanfaronné que « tout travail mérite salaire » et expliqué que « si votre épouse va chercher le courrier, il faut payer l’URSSAF ».

    1. eheime

      Et pour le devoir congugal ?
      Il y en a bien certaines qui le facturent (illégalement certes, mais facturé tout de même).
      C’est donc un travail.
      La mac-URSAFF prend combien là-dessus ?

      1. artaxerxes

        Si vous parlez de la prostitution, sachez qu’elle est légale en France, vous pouvez coucher en échange d’argent, il vous suffit alors de déclarer le montant total de vos revenus et de payer les impôts afférents. Ce sont le racolage (se montrer pour trouver des clients et proposer ses services) et le proxénétisme (vivre de l’argent d’une prostituée) qui sont illégaux.

        un grand merci pour cet article, cependant un pays qui en arrive à ça n’est pas foutu, il est simplement devenu fou, c’est la suite qui va devenir intéressante…

        1. pi31416

          Auquel cas l’Etat français est proxénète, et donc illégal, puisque se repaissant des impôts soutirés aux putes.

  5. Peste et coryza

    Où en est la redevance sur les ordinateurs ?

    Parce que, au vu du flop que ce projet de taxe va faire, l’état va revenir à ses fondamentaux : taxer les contribuables qui mettent en ligne leurs données (c’est à dire tous).

    Je rappelle que ces ponctionnaires ont bac+5 et commencent leur carrière à 2500 nets par mois sans les primes… il n’y a que les grosses boites privées qui offrent des salaires aussi gras à leurs ingés…
    Le contrôleur début lui à seulement 2100 nets…
    L’état sait choyer ses meilleurs outils…

      1. vengeusemasquée

        Tu rappelles ce que tu ignores. Un conseiller d’Etat et un inspecteur des impôts gagnent bien plus que cela en début de arrière. Ce sont des ponctionnaires A+ qui doivent commencer à près du double de ce que tu avances et qui correspond à peu près à la rému d’un cadre A en début de carrière primes comprises ou à celle du même cadre A après quelques années d’ancienneté sans les primes.

  6. le désabusé

    L’état français est plus que ruiné et les politiciens le savent. Ils feront tout absolument tout pour que le système dure le plus longtemps possible afin de maintenir leurs prérogatives.

    Un enfumage de la population est d’autant plus facile que cette dernière est totalement inculte et a perdu depuis longtemps (merci l’ednat) la faculté de raisonner. dès lors elle est prête à gober n’importe quel discours de com bien huilé par des professionnels de l’enfumage

    N’oubliez jamais une chose : un état qui a besoin d’argent est capable de tout. Agissez en conséquence pour sauver vos biens.

  7. Higgins

    Moi, une telle bêtise institutionnalisée ma fait pleurer. Dire qu’il n’y a pas un abruti de journaleux pour pourfende une telle cuistrerie.
    Sinon, ces nouvelles d’une entreprise (déjà, ce terme la concernant est un oxymore) en complète décomposition. Passons sur le fait que, puisqu’il neige en hiver (depuis quand alors que la t° ne fait qu’augmenter d’après certains!!!), les trains sont en retard. En Fraonce, c’est devenu un axiome incontournable (au passage, la RATP s’y met également: http://www.bfmtv.com/planete/paris-passagers-evacues-metro-un-pont-428578.html). Ce matin, TGV annoncé sans retard à 15 mn du départ, puis à 10 minutes de ce dernier, le retard passe à 10 mn puis à 5 mn. Effectivement, le train entre en gare avec seulement 5 mn de retard sur l’horaire prévu. Mais là, surprise, problème technique sur une motrice. Au final, retard de 45 mn au départ avec arrêt du train en rase campagne 10 mn après. Enjoy.

    1. Aristarque

      Les Américains vont découvrir ce qu’être de gauche signifie concrètement en restrictions et taxations en tous genres…
      What else ?

      1. Théo31

        « What else ? »

        Taxpresso ! Bien serré, qu’on sente que ça fait très mal au cul.

        Je propose aussi qu’on renomme Google Goulagle. 😀

        « Le pouvoir soviétique ne punit pas, il réforme ».

      1. Apparemment. Nicolas Colin qui se fait éditer chez Armand Colin, et qui travaille avec Pierre Collin, si c’est pas un Complot de la Nébuleuse des Colins, ça y ressemble !

        1. simple citoyen

          Vous n’y êtes pas ami H. C’est vrai qu’il y a des Colins un peu partout dans cette histoire, mais d’après une rumeur persistante, ce ne seraient que de faux nez pour un certain Maillard… Si quelqu’un en sait plus?

        2. Bob Razovski

          Colin, Colin & Collin… C’est un banc de poissons ?

          Le nom est choisi à dessein :

          « Viens donc ici que je te colin impôt supplémentaire »

  8. taisson

    « Donnez nous chaque jour notre h16 quotidien » il n’y à apparemment plus rien d’autre à espérer !
    Encore une indication supplémentaire de la mise en place insidieuse d’un système totalitaire. Personne ne semble y croire, les plus lucides ne voient les choses que sur le plan économique, mais c’est par la modification progressive et presque consensuelle de ce qui n’apparait que comme des détails que l’on détruit de façon irreversible les libertés individuelles…
    Petit à petit, tout le credo « révolutionnaire » gauchiste s’applique par petites touches, parfois avec de nombreux « ballons d’essai » et le bon peuple qui n’y voit encore rien, trouve tout ça très bien, y compris ceux qui seront touchés les premiers.
    Mais tout va bien, je ne suis rien qu’un vieux parano, et Big Brother veille sur notre bien être socialiste…
    C.P.E.F.

    1. babarabobo

      Exactement,
      et l’art fraonçais fiscale se découvre dans l’idée mais n’est rien comparé à l’envergure de son application: ils ont enfin trouvé l' »excuse » avec laquelle ils vont nous vendre la prise de contrôle par l’État de notre flux de données personnelles: pour taxer ces données: ils vont vouloir les maitriser…

  9. Woodi

    Enfin enfin, il est normal de fouiller les fonds de tiroir pour chercher des pièces, il y a des factures essentielles à régler :
    Ce brillant rapport sera déposé avec les autres dans les archives de la République, une salle climatisée avec un contrôle exact de l’hygrométrie permettant la parfaite conservation du papier pour des siècles et des siècles…

  10. No_name

    « Pierre Collin (deux L) et Nicolas Colin (un seul L) »

    Cela me fait penser à un autre couple iconoclaste dont seule une consonne faisait la distinction entre 2 hurluberlus: DuponT et DuponD de Hergé.

  11. M-christo

    Ce qui m’étonne le plus ,c’est que nos deux sbires ayant identifié une richesse crée par des (pauvres) utilisateurs du web qui « travaillent » sans le savoir n’envisagent nullement de la leur restituer, ce qui devrait en bonne logique partageuse être leur premiere preocupation .
    Non bien au contraite ils proposent de détourner une partie de cette richesse ainsi crée via une enieme taxe.
    Ils auraient pu par exemple alleger les taxes sur les produits informatiques ou autre dans le but de rétribuer dans la « justice » tous ces travailleurs qui s’ignorent.
    En général le fisc s’assure d’abord qu’un employeur paye dans la legalité son personnel avant de taxer les bénéfices de l’entreprise .
    Voici donc un nouveau concept ,nous aurons le droit d’avoir des ouvriers que nous ne paierons pas à condition de remettre une enveloppe reguliere aux impots!!!

    1. Pandora

      Restituer de l’argent aux con-tribuables ?
      Mais les « ponctionnaires » ne vivent que de l’argent piqué par la plus grande mafia du pays, l’Etat.
      Ils ne veulent certainement pas la partager avec les pauvres : ce n’est qu’un argument électoral servant à convaincre les votants qui sont les seuls à croire aux promesses qu’ils écoutent.

      1. Sylvain JUTTEAU

        @ Pandora

        /votre commentaire m’inspire un premier axiome, et à sa suite six autres/

        AXIOMES DU SOCIALISTE
        ici dénommé « sangsue collectiviste ».

        Axiome n°1 : La sangsue collectiviste nourrit sa clientèle électorale au détriment des vrais pauvres.

        Axiome n°2 : La sangsue collectiviste préfère la contrainte fiscale au contrat.

        Axiome n°3 : La sangsue collectiviste méprise le producteur de valeur dont elle se repaît.

        Axiome n°4 : La sangsue collectiviste déteste la pluralité d’opinions.

        Axiome n°5 : La sangsue collectiviste prétend créer un Homme Nouveau.

        Axiome n°6 : La sangsue collectiviste fait primer la séduction sur le réel.

        Axiome n°7 : La sangsue collectiviste est généreuse avec l’argent des autres.

        Grosses bises.

    2. Aristarque

      Mais non.
      Il sera plaidé que ce bel et bon argent reviendra dans la poche des moutontribuables par le biais de tout ce que fait l’Etat pour eux…
      Sinon, ils risqueraient de ne pas savoir quoi en faire ou d’en faire un mauvais usage non bisounoursesque….

  12. GM

    Au rythme où le pays s’enfonce dans l’Utopie on ne devrait plus trop tarder à voir germer des propositions en faveur d’une suppression pure et simple de l’argent ; après tout c’est la cause de tous nos maux l’argent, et sans argent à gagner, les entreprises cupides seraient bien embêtées.

    Et puis ça se remplace, l’argent. A la place, l’Etat pourrait mettre en place un système, dans lequel il imprimerait des coupons, et puis… Oh wait.

    1. channy

      Les khmers rouges avaient appliqués ce principe à la lettre une de leur premières décisions après avoir pris le pouvoir fut d’abroger la monnaie et de faire péter la banque centrale à l’explosif
      On a vu ensuite ou cela a mené le pays.

  13. bibi33

    Une question me vient en voyant ce qui est annoncé.
    La collecte d’informations personnelles n’est pas l’apanage des seules sociétés étrangères oeuvrant sur le web.
    La grande distribution elle aussi collecte un bon nombre d’information sur vous via les cartes de fidélités (si vous en avez une) et les grandes enseignes disposent toutes de boutiques en ligne et ne pourront passer au travers de la taxation si un tel projet de loi vient sur la table.

      1. Vodkaman

        l’Etat devrait donc s’auto-taxer… me semble que les préfectures peuvent revendre les fichiers des cartes grises…
        du coup, ça pourrait être un pretexte pour lever un nouvel impôts sur l’ensemble des contribuables pour rebourser se que l’etat se ponctionnerait lui même…

        trop machiavélique comme plan…

    1. babarabobo

      C’est de là que leur est venu l’idée:
      les commerçants « traditionnels » par opposition à la net-economie, dépense une fortune pour collecté et traiter ces données. Les consommateurs enquêtés sont généralement rémunérer d’une manière ou d’une autre via bon d’achats, jeu concours et autres…
      Il est de mise chez le floufy de considérer qu’il devrait être rémunéré par autrui dès que celui-ci collecte des informations à destination commerciale ( sur le fondement philosophique socialiste catholique Fraônçais bien connu: « le commerce c’est mal, c’est sale, c’est pour les juifs »)
      Alors puisque cela coute si cher à nos entreprises fraoncaises, on va pouvoir appuyer un max sur la fibre jalousie ( autre fondement du s…) pour taxer (encore un f..) le Net étranger, pour cela, on va surveiller (…) en permanence ce que Google recherche devant votre clavier…
      Objectivement, à ce niveau, c’est de l’Art …

  14. Before

    Donc en surfant, on travaille. Mais que fait l’URSSAF ?! Vite, redressons tous ces travailleurs au noir, qui ne payent pas de cotisations sociales !

  15. Paulo

    Si travail il y a il faut non seulement rémunérer les travailleurs, mais aussi appliquer la législation du travail, à commencer par les 35 heures et l’interdiction du travail des enfants. Sans oublier les droits à pension. Etc.

  16. Robert Marchenoir

    Cela dit, l’initiative de l’OCDE pour arriver à faire payer un peu d’impôts aux multinationales genre Apple, Amazon, Starbucks ou Google est une bonne chose. Ne mélanchons pas tout. Pas de mamalgam et pas de stigmatisation.

    Il ne s’agit pas d’empêcher les entreprises de s’installer dans les pays où les impôts sont les plus bas. Il s’agit de les empêcher de créer des montages frauduleux en s’implantant faussement dans tel ou tel pays, et en créant des transferts artificiels entre leurs différentes implantations pour finalement ne payer d’impôts nulle part.

    Google est « installé » aux Pays-Bas, mais n’a aucune activité réelle dans ce pays.

    Laisser entendre que cette initiative consiste à empêcher la concurrence fiscale est mensonger. La concurrence fiscale, cela consiste à attirer les entreprises chez soi pour qu’elles créent de l’activité et des emplois sur place, grâce à des impôts modérés. Ce n’est pas cela :

    http://www.lefigaro.fr/medias/2013/01/20/3f0b3c3a-63a7-11e2-971e-83403bd1cce5-493×650.jpg

    Le libéralisme ne consiste pas à défendre inconditionnellement les entreprises quoi qu’elles fassent, et en particulier les entreprises numériques parce qu’elles sont « modernes » et « cool », de la même façon que le marxisme consiste à défendre inconditionnellement les « ouvriers » et les « opprimés ».

    1. le libéralisme consiste notamment à défendre les individus et leurs propriétés contre l’état et ses sbires. L’impôt fait partie des exactions menées par les seconds sur les premiers.

      1. Robert Marchenoir

        Votre réponse est absurde. Elle suppose que l’impôt doit être aboli. Ca ne tient pas debout.

        1. Je m’amuse de lire vos commentaires où vous prétendez être libéral mais n’acceptez pas, même de loin, que les impôts doivent être réduit au maximum.
          Je m’amuse de lire un type qui se prétend libéral et ose venir me dire qu’abolir l’impôt ne tiendrait pas debout, dans le contexte d’un billet où je note qu’avec 56% du PIB prélevé en impôts par l’Etat, la limite du tenable est plus que largement dépassée, que les taxes font fuir les entreprises et qu’en ajouter n’améliorera rien.

          Celui qui ne tient pas debout, ici, c’est vous, Robert. Vous êtes un libéral de pacotille.

    2. Lib

      Mais c’est vous qui mélanchez, Robert.

      Google n’est pas non plus « installé » en France, pourquoi y paierait-il des impôts?

      On n’est pas dans une problématique de prix de transfert où une société créerait une valeur ajoutée en France et la minorerait pour éviter d’y payer des impôts.

      On est dans une situation radicalement différente, où une société crée toute sa valeur ajoutée en dehors de France, la fournit gratuitement aux habitants de toute la planète (ce qui inclut les Français) et se débrouille pour valoriser les infos ainsi obtenues.

      En quoi le fisc français est-il fondé à demander quoique ce soit?

      La situation du fisc US est radicalement différente. Le gros de la valeur ajoutée de Google est réalisée par des personnels installés sur leur territoire. Si effectivement Google parvient à localiser l’essentiel de ses résultats ailleurs, les US ont bien un pb de prix de transfert.

      Rien de tel pour la France.

    3. Pandora

      Les montages qu’elles réalisent pour « éviter » de payer l’impôt en France ne sont certainement pas « frauduleux » : les agents du fisc ne se donneraient pas la peine d’inventer de nouvelles taxes si c’était le cas. Il leur suffirait de déclencher un simple contrôle fiscal.

      1. Ron Paul

        Exactement, la Fraônce est un enchevêtrement incroyable de niches fiscales (même Bercy est incapable d’en donner le nombre exact, donc le coût réel!), de corporatismes, de passe-droit, de régimes dérogatoires, donc quand il s’agit de chaque citoyen, de préférence de gauche, qui n’est pas le dernier, qui les utilise au maximum, en use et abuse, voire édulcore ou carrément biaise son IRRP, c’est normal, c’est soit disant un sport national normal, mais quand il s’agit des grands groupes, qui d’une manière parfaitement honnête font avec ces usines à gaz que sont nos lois fiscales, où vont là, où elles sont plus avantageuses pour eux, là, c’est haro sur le ’’ capitalisme débridé apatride’’, ou autres diatribes apprises par cœur et ressassées à satiété.
        Certains sur le site, devaient se faire exorciser et faire partir le Mélenchon qui sommeille dans leur corps, quant à se dire libéral, là, c’est couillu.

      2. vengeusemasquée

        Puis bon, tant que certains vendeurs de bonne conscience continueront à vouloir mettre de la morale dans les comportements économiques, on en s’en sortira pas. L’entreprise vogue là où ses intérêts la portent, point barre. Comme tout le monde, en somme.

    4. gnarf

      En tout cas Google depense bien son argent quelque-part…et en immense majorite dans les pays qui font son succes. Ca ne se fait pas par le truchement de l’impot, mais par l’investissement…je ne suis pas tres choque que Google ne paie pas ou peu d’impot.
      De par sa nature Google comme Amazon est oblige d’investir assez massivement en infrastructures exactement dans les pays ou il vend le plus ses services.

  17. l’autre pierre

    En profitant du service numérique, un consommateur contribue à sa qualité. Une définition comme une autre de l’économie solidaire socialo ou j’ai mal compris ?

  18. Robert Marchenoir

    Je rappelle à ce sujet que la France n’est pas la seule à se plaindre que les multinationales ne paient pas leur juste part d’impôts, grâce aux montages abusifs des prix de transfert. La Grande-Bretagne et les Etats-Unis s’estiment également lésées, à juste titre.

    Un dirigeant d’une grande entreprise m’a dit une fois : les comptes ne veulent rien dire. Nous affichons le bénéfice que nous voulons.

    Or, une comptabilité honnête est indispensable à une économie saine. Si les chiffres comptables ne veulent plus rien dire, le marché est faussé. On ne peut pas, à la fois, reprocher aux Etats, et en particulier à l’Etat français, de suivre des règles comptables fantaisistes qui ne seraient admises pour aucune entreprise, et ne pas exiger l’honnêteté des chiffres de la part du secteur privé lui aussi.

    1. Mais, cher Robert, on s’en fout que plein de pays se plaignent aussi de ne pas se gaver de taxe sur les multinationales. Ce n’est pas parce que 10 voleurs se mettent à brailler plus fort que 2 propriétaires qu’ils en sont subitement moins des voleurs.

      Quant à parler d’un marché faussé par des méchants entrepreneurs alors qu’il est massivement manipulé par l’état, que ce dernier intervient partout et tout le temps, que le niveau d’imposition est déjà stratosphérique, et que les entrepreneurs bidouillent les chiffres précisément pour éviter de se retrouver dépossédés par l’Etat, c’est raconter n’importe quoi.

      Ne seriez-vous un chouilla envieux de ces fortunes offshore ?

      1. babarabobo

        Bonjour,

        je vous serais à tous reconnaissant que l’on ne parle pas de « bidouillage » concernant l’optimisation fiscale: c’est d’une part un travail parfaitement légale et d’autre part un véritable « devoir » pour un entrepreneur, d’autant PLUS s’il est France:
        1- il DOIT protéger son outil de travail: ses capitaux
        2- il DOIT pouvoir se battre, investir en R&D, marketing, provisionner ect… comme ces concurrents mieux domiciliés et nettement moins handicapés par la voracité des ordures qui nous gouvernent.

    2. Stéphane

      Un dirigeant d’une grande entreprise m’a dit une fois : les comptes ne veulent rien dire. Nous affichons le bénéfice que nous voulons.

      Mhoui… Sauf qu’entre les révisions de compte par les cabinets d’audit, le contrôle annuel par les chers inspecteurs de l’Etat, le cours de l’action et les résultats par rapport aux objectifs des analystes, le bénéfice a intérêt à être dans les clous – sous peine de disgrâce, de ruine ou de taule (ou les trois).

      Moi je crois que votre interlocuteur vous a menti. Ou que cette citation remonte à pas mal d’années.

      1. Théo31

        Robert & Collins, votre nouveau dictionnaire des idées libérales revues et resucées par Marchenoir.

    3. Pandora

      Une comptabilité honnête : un doux rêve d’idéaliste !

      Le principe de base de la comptabilité est de donner une image réelle et sérieuse de l’entreprise. Rien qu’à cet énoncé, on peut tiquer.
      La comptabilité n’est qu’une convention issue du pouvoir des législateurs (souvent influencés par le fisc).
      Elle instaure des règles qui permettent à l’Etat de vous taxer plus ou moins selon son bon vouloir.

      Une comptabilité honnête n’existe pas.

      C’est pour ça qu’elle est différente d’une pays à l’autre.

      Elle fait partie de ce que les dirigeants appellent la « souveraineté nationale » dont ils ne veulent pas être dépouillés puisqu’elle leur donne le droit de spolier les entreprises.

    4. monoi

      Les multinationales ne font qu’appliquer les regles pondues par les gouvernements.

      Alors si le resultat ne vous plait pas, plaignez vous a eux.

      @ paf, j’attends avec impatience la definition de « juste » que donnera Robert.

      Il est vrai qu’on a les memes cretins en Angleterre qui protestent contre les mechantes multinationales, au point que starbuck (honte a eux) ait decide de payer des « impots » (sous forme de contribution volontaire donc vu qu’ils sont en regle) a cause de la menace d’un boycott par leur clients.

      Ceci dit, Robert, les impots pour une societe privee, c’est in fine un cout, qui est donc paye par le client final. C’est a dire vous. Ce qui est precisement le but des politiques: vous taxer plus sans que vous vous en rendiez compte.

      1. PAF

        Robert fais probablement partie de la masse de conservateurs francais de plus de 50 ans qui a force de regarder le JT depuis les annees 60 on fini par devenir de vrais fans du socialisme de droite, et critiquent sans rien y comprendre les multinationales et la finance parce que c’est dit au JT.

    5. Pierre

      J’attends l’infographie du Figaro sur les aides à la presse dont bénéfécient le Figaro et l’achat de Rafales par l’Etat pour bombarder la Libye.

  19. Peste et coryza

    Le gros problème avec les multinationales, mis à part leur compta offshore, est leur grosse tendance à servir la soupe aux copains des coquins.
    Ce qui explique pourquoi les multinationales peuvent avoir des comptas offshore ; parce qu’elles régalent les coquins.

    Souvenez vous des gus de la FED qui sont partis dans le privé…

    Version France, ça donne ceci :
    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/01/21/97002-20130121FILWWW00657-lauvergeon-a-la-tete-d-orange.php

  20. Pascale

    «  » »« L’objectif stratégique (…) est que la France recouvre un pouvoir d’imposer les bénéfices issus du travail gratuit des internautes localisés sur le territoire français. »

    Imposer le travail gratuit, c’est possible. C’est en France. C’est bientôt. «  » »

    C’est un fake ?

  21. Aristarque

    « que la presse continue sur sa lancée cahotante de médiocrité »
    Elle y est obligée financièrement la pauvre, tellement elle dépend des subsides de l’état pour boucler ses fins de mois.
    C’est là qu’on mesure le décalage entre le discours des preux journalistes qui assurent ne rechercher que la Vérité au service de la Veuve et de l’Orphelin et leurs actes de basse allégeance pour la soupe….

    1. Bob Razovski

      Boucler ses fins de mois ?

      Elle a même besoin de l’état pour boucler ses fins de mots, tant il est devenu plus facile pour elle de se faire dicter ce qu’elle doit dire. 😉

  22. Aristarque

    « Et d’un autre côté, la une des journaux se sera trouvée commodément remplie par de pesants articles sur le (scandaleusement) faible niveau d’imposition des filiales françaises des grandes entreprises liées au monde du numérique et de l’informatique (Microsoft, Amazon, Google, Facebook, Apple, …) »
    Alors pourquoi a-t-on subventionné (pour la 3me fois, semble-t-il) l’implantation du nouveau centre logistique du nouveau Grand Satan que constitue Amazon, et dans le fief du plus rude opposant à la mondialisation, qui plus est???

  23. Aristarque

    « Ainsi, combien de litres d’essence n’auront pas été cramés par ces gens qui, de chez eux, ont commandé des produits et ne se seront pas déplacés dans 5 magasins différents pour trouver exactement ce qu’ils veulent ? »
    Là est bien le problème H16!
    C’est toujours cela de TIPP et de TVA qui ne rentre pas dans les caisses par la faute de ces salauds de consommateurs qui recherchent la meilleure allocation de leurs subsides au détriment du Moloch étatique.
    Et que dire du fait que roulant moins, leur voiture s’use moins et renvoie à un peu plus tard l’obligation d’en changer. Là encore, perte de TVA et de cartes grises…

  24. Aristarque

    Suggestion tardive d’un sous-titre à H16 :

    « Pour ces gens qui vivent de l’argent gratuit, rien n’est plus insupportable que de savoir qu’il existe du travail gratuit qui ne rapporte rien au plus froid des monstres froids »

    « Lettre ouverte à un Collin et Colin froids » ?

      1. Aristarque

        Oui, en fait, ces deux protagonistes me remémoraient un pamphlet d’Edern Hallier bien oublié et défoncé maintenant qu’on a vu la Gauche à l’oeuvre depuis plus de trente ans.

  25. Pere Collateur

    C’est raide quand même cette idée de taxation.

    Car imaginons, juste un instant, que ce truc passe.

    Mais comment donc ces illuminés pensent ils mettre ca concrétement en place???
    Par quels moyens peut on taxer de manière fiable des « données personnelles collectées »?

    Il faudrait au minimum que le gentil fisc Francais scrute tout ce qui passe entre l’internaute franchouillard lambda et les méchantes multi nationales visées et puisse tout lire en clair. Sinon, je ne vois pas trop comment ils pourront connaitre la taille de la « matière taxable ».

    Ca ressemble pas mal à un truc méga intrusif non?
    Et puis, quand on sait que les connections vers google, amazon et consors sont en https, ca supposerait que des entreprises etrangères acceptent de donner leur clé privée aux fisc francais afin qu’il puisse tout décoder en live.

    Donc si on tente de transposer les rôles, imaginez si le fisc US imposait à une boite francaise de transmettre ses cles privées pour pouvoir avoir le droit de commercer avec un citoyen Americain… J’imagine déjà nos bobos gauchiste vomir le satan US ^^

    Et puis poussons un peu, on inverse les rôles avec nos amis Chinois. Donc la boite francaise doit donner ses clés privées au PC Chinois pour pouvoir commercer avec un Camarade chinois. Ici aussi, on imagine les cris et les pleurs de nos gauchistes branchouilles…

    Bref, ca n’est pas faisable sur le terrain, et donc ca fera un bon gros fail.
    Bon ca ne veux pas dire que ca ne sera pas mis en place. Mais ca rapportera pinuts, nada, des clous marie.

    Comme Hadopi. Un truc pas faisable dans la réalité, qui a été tout de même mis en place, et qui tente de maintenir une illusion d’efficacité qui ne trompe personne.

    1. vengeusemasquée

      Puis comme toujours, ils partent du principe qu’ils sont plus malins que le petit (ou gros) internaute qui a vraiment intérêt à échapper au fisc. Or ce n’est JAMAIS le cas. Aussitôt l’idée éthyloproduite mise en oeuvre, les acteurs privés auront trouvé la parade et la question aura été réglée. Après on s’étonnera que ce dispositif pachydermique n’ait pas rapporté autant de thunes que prévu alors qu’il aura coûté des millions à mettre en oeuvre. Comme d’habitude lalali lalalère…

  26. mominette

    Mon Dieu, ne me privez pas de mon H16 et de son fan club quotidiens !

    A croire que tout ce que la France a encore d’intelligences s’est concentré ici !

    Fasse le Ciel que vous fassiez des jeunes ! 🙂

  27. simple citoyen

    Je remarque que personne ne soulève le lièvre de la mise en oeuvre. Serait-ce dû à mon indécrottable paranoïa, mais je ne peux que me demander comment l’état compte s’y prendre pour déterminer l’assiette de cet impôt? Il lui faudra littéralement accéder en parallèle aux mêmes données que celles récoltées par les vilains, non?

    1. Je l’évoque en disant « la taxe devra porter, on en rigole déjà, sur les données collectées par utilisateur » : je n’ai aucune illusion sur l’aspect pratique du bidule : une nouvelle usine à gaz …

      1. simple citoyen

        Oui, mon propos n’était pas assez précis. Ce que je voulais dire au delà de l’usine à gaz que tu relevais à juste titre (spécialité pour laquelle nous sommes maintenant internationalement reconnus), c’est qu’il s’agit peut-être aussi de la porte dérobée dont ils rêvaient pour finalement introduire un DPI (deep packet inspection) systématique…

    2. Bob Razovski

      Père Collateur posait la question 2 posts plus haut:

      « Mais comment donc ces illuminés pensent ils mettre ca concrétement en place??? »

    1. Aristarque

      « C’est le nouvel exercice à la mode : considérer que la France – ses gouvernants, son opposition, ses entreprises, ses travailleurs, ses partenaires sociaux – est nulle »

      Ses entreprises (qui arrivent encore à résister au Moloch) et ses travailleurs, ne méritent sûrement pas ce qualificatif!
      En revanche, ses gouvernants, l’opposition officielle bleuâtre pour se distinguer du rosâtre et ce qu’on appelle ses partenaires sociaux….

    2. Pierre

      « La question scientifique ouverte est donc de comprendre pourquoi il y a si peu de chômeurs en France »

      Y a eu des abus pendant les fêtes à ce que je vois.

    3. Alex6

      ‘tain, l’abruti qui a pondu ca se felicite du faible taux de chomage en France…!?!!! WTF!!?!
      Il a recemment discute avec des gens de la rue? Ceux qui vont de petits tafs en petits tafs minables, ceux qui enchainent les cdd etc…?
      Flexibilite du marche du travail francais?!!? WTF number two! Le redacteur devrait sortir du pays pour voir ce qu’est un marche flexible!
      Avec des cretins pareils aux manettes des journaux francais, comment s’etonner que la masse des gens soit tellement incultes et debiles sur les sujets economiques…

      1. rocardo

        Il suffit de lire la signature:un gus de l’Ecole « d’économie » de Paris,drivée par l’inénarrable Piketty.
        Avant,quand je lisais les billets de h16,j’avais des envies de goudron et de plumes.Maintenant,je rêve de pétage de genoux.Inquiétant,non?

  28. Jules

    D’un point de vue sémantique, il apparait évident qu’on préfère un paradis fiscal à un enfer fiscal :-S

  29. Alex6

    Ca me fait personnellement bien plaisir. Depuis toutes ces annees ou les socialo rabachaient qu’il fallait taxer au maximum tout ce qui bouge et que ca n’aurait pas d’autres consequences que d’appauvrir les riches au benefice des autres, ils vont enfin se prendre la realite dans la tronche.
    Je pense que ca va faire mal comme jamais.
    L’accumulation du capital, preliminaire a tout developpement economique, prend du temps. La destruction de ce meme capital est en revanche tres rapide, surtout quand le pays concerne se trouve au sein d’une economie de marche (au contraire de l’URSS qui pouvait faire illusion en bloquant les frontieres)
    Le vaisseau France va exploser en vol. Il reste encore quelques parachutes…

  30. rocardo

    Un peu HS,quoique…j’ai pris connaissance sur je ne sais plus quel site du rapport Théry datant de 1994 sur l’avenir commercial d’Internet,dans lequel ce brillant Polytechnicien conclut qu’il est inexistant!Et ce bougre ose même faire la comparaison avec la brillante réussite du Minitel!
    Peut-être que le taulier connaît,mais qu’il n’a pas voulu faire de billet,parce que là,c’est vraiment trop facile et indigne de son talent…

    1. Aristarque

      Ce polytechnicien pensait à son avenir personnel et a pondu ce que ses maîtres attendaient comme justifications de leurs bonnes actions.
      Mais d’un autre côté, vu par un système étatique où l’état doit se mêler de tout pour le bien de son peuple asservi, évidemment que cela paraissait sans avenir.
      Vous aviez d’un côté, un système (d’origine américaine, l’horreur déjà en soi) dont la tendance longue était la liberté et la gratuité (ou à coût faible) et de l’autre, un système totalement assujetti à la Puissance Publique par le biais de FRANCE TELECOM et qui rapportait aussi un max, tant à F.T. (où les employés de l’époque, à en croire un de mes neveux, y étaient comme des nababs) qu’à l’Etat par le biais de la création de TVA entre autres, dividendes de F.T., etc…
      Je vous rappelle qu’on louait le Minitel ainsi qu’un poste téléphonique obligatoire, même si on se dotait d’appareils privés plus modernes…
      Internet supposait aussi que les utilisateurs soient dotés d’un micro-ordinateur, ce qui n’allait pas de soi à l’époque où un P.C. avec son imprimante valait 10 à 12.000 F, soit 1.500 à 1.800 euros… Et un PC portable coûtait allègrement 30.000 F soit 4.500 euros…
      Comme la France feint de croire, en particulier ses « élites », que le monde entier continuerait de s’aligner sur elle comme sous les rois Louis XIV à LVI, il ne faut pas s’étonner d’un tel manque de clairvoyance.
      Or, à force de raconter des conneries du style des institutions que le monde nous envierait, etc… il est inévitable de finir par en être intoxiqué si on n’a pas le recul émotionnel blindé…

      1. channy

        Dans le même genre, je me souviens d’avoir lu dans « Capital » il y a très longtemps, quand DSK était ministre de l’économie sous l’ère Jospin, il avait été visité la Silicon Valley avec nombre d’énarques de son ministère ..et un dirigeant d’une de ces start up lors d’une visite c’était entendu dire de la part d’un de ces énarques: »Allez entre nous, Internet c est juste une mode pas vrai? »

        Bon quelques mois après apparaissait sur le marchés via une méga promo Carrefour les premiers PC Cibox à 1990francs, une vraie révolution prix pour l’époque ,c’était en 1998 si j’ai bonne mémoire..je me suis toujours demandé si DSK n’avait pas été derrière ce coup là via des subventions massives à Cibox;
        il faut dire qu’après cette visite DSk avait commandé un rapport sur le taux d’équipement informatique des ménages français et que celui ci faisait état d un sous équipement alarmant, fut décidé également un forfait France télecom 20 20 heures de communication internet pour 100 francs/mois.

  31. Gas

    Au passage, en admettant une seconde le raisonnement consternant des sieurs Collin & Colin (l’internaute « travaille »), la conclusion est pour le moins intéressante : l’internaute « travaille » pour l’entreprise, donc l’entreprise doit payer… oui, l’Etat, et non l’internaute. Et où l’entreprise pourrait-elle trouver l’argent nécessaire ? En augmentant les prix pour les internautes francais. Donc, non seuelement l’internaute francais « travaille », mais il doit aussi *payer* pour ce « travail ».

    http://nouvellelanguefrancaise.hautetfort.com/archive/2012/05/03/envie.html

  32. Aristote

    Il ne faut pas mélanger deux questions.

    La folie taxatoire de la nomenklatura politique française.

    Et la difficulté d’adapter une structure fiscale conçue dans un monde « localisé » à un monde « en réseau ». Ce problème est réel, zéro impôt n’est pas une solution crédible.

    1. Et pourquoi ? Le fait de dire « c’est pas crédible » n’affranchit en rien d’un minimum d’arguments.

    2. Aristarque

      Personne de sensé, ici, ne parle d’arriver à zéro impôt.
      Il y a des missions régaliennes d’Etat qu’il est difficile d’envisager de financer autrement que par l’impôt.
      Nous parlons volontiers en revanche du niveau exagéré des impôts français par rapport à ceux d’autres pays comparables d’autant que les prestations françaises en regard desdits prélèvements ne sont vraiment pas à la hauteur, sauf pour les passagers clandestins du système…

    3. Nocte

      Zero impôt ? Amazon ne paie pas de charges sur ses employés français ?

      Il est là le problème de l’état français, il veut : le beurre, l’argent du beurre, le cul de la crémière et celui de ses filles quand elles auront l’age légal.

  33. johnny_rotten

    A propos de taxation des produits financiers, je viens de recevoir une lettre informative de ma banque me dévoilant les nouvelles dispositions de la loi de finances 2013.

    Il m’informent de la disparition du choix pour l’option du prélèvement fiscal liberatoire (PFL); donc plus de prélèvement d’impot à la source (uniquement les prélèvements sociaux CSG, CRDS..)
    Donc, comme on croyait le supposer: declaration des plus-values, inèrêts etc…avec ses autres revenus pour le calcul de l’IR.
    Et bien pas tout à fait.
    Bercy veut le beurre et l’argent du beurre, en obligeant les banques à prélever,malgré tout, un acompte d’impot à la source de 24% (qui sera eventuellement remboursé par le fisc mais seulement 18 mois plus tard…. en cas de trop perçu) ! !
    Seuls les contribuables à petits revenus pourront demander à être dispensés du prélèvement de cet acompte en remplissant un formulaire auprès de sa banque avec photocopie de l’avis d’imposition 2011.

  34. gem

    Taxer le « travail » gratuit, que voici une idée géniale. Et sans limite.
    On peut donc taxer les bénévoles. Les militants politiques. Les autostoppeurs parce que lever le pouce, c’est un sacré boulot (quant aux conducteurs qui les acceptent, c’est déjà prévu). Les blogueurs. Les piétons, les cyclistes (marcher, faire du « sport », c’est des efforts). Les gens polis qui aident (gratuitement) la vieille dame à traverser.

    Gagnons du temps. Taxons les gens directement. Poll taxe. Oh, wait…

  35. yvesdemars

    taxons aussi les cerveaux et les idées tant qu’on y est jusqu’à ce que tous les Français soient des c…

  36. le désabusé

    Il faudrait en fait déjà s’accorder sur ce que contient le terme impôts. devons nous inclure les diverses taxes, la TVA les prélèvements sociaux ou juste parler d’impôts (IR et IS principalement)

    Ceci étant un pays Libéral dont les relations inter citoyens sont basées sur des contrats librement consentis entre gens adultes et responsable ne peut fonctionner sans un état fort qui assume pleinement ses fonctions régaliennes donc police et justice ne serait ce que pour faire respecter les contrats passés entre les habitants.

    Et pour ce faire il a besoin d’argent. il y aura donc forcément un prélèvement sur la richesse nationale. appelons le comme on veut mais c’est un impôt.

    A titre personnel je suis pour un prélèvement volontaire direct à bas taux identique pour tous sur les revenus ou les bénéfices qu’à une taxe type TVA indolore et ce justement car les gens seront plus concernés et donc plus exigeants et plus regardants quand ils font un chèque au trésor public que si ils payent un peu plus cher leurs courses et que l’état prend de la TVA

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