Tout va comme d’habitude dans la République du Bisounoursland, citoyenne et festive depuis 1789 : la rentrée approche, et pendant que les gens du voyages sont obligés de voyager, les gens de l’immobilisme continuent de s’immobiliser… Une revue de presse rapide permet de s’en convaincre.
Panacée universelle à tous les problèmes, l’intervention étatique est donc encore et toujours au catalogue des « actions » entreprises par le gouvernement. Catalogue qui ne contient d’ailleurs plus que cet article, décliné en deux coloris, la couleur Prune Fiscale, et les teintes législatives chamarrées aux nombreuses nuances, et 300 pages d’annexes techniques sur les méthodes de communication et les adresses de traiteurs pour réception.
L’état s’occupe des manuels scolaire. La cata.
Ainsi, pour favoriser le monde merveilleux de l’édition de livres (dans laquelle, doit-on le rappeler, le syndicat de brigands de la CGT du Livre continue son travail de fond), l’État a fort longtemps entretenu la collusion la plus compacte entre l’Education Nationale et les éditeurs de manuels scolaires.
Cependant et comme on peut s’y attendre lorsque l’état met ses gros doigts dans un marché quelconque, des ratés arrivent parfois avec cette année une jolie panique au niveau de la production de la propagande officielle fournée 2011.
En gros, les programmes ont été bouclés trop tard, les profs ne sont pas d’accord avec ces derniers, il y a encore des dissensions, ça chouine côté éditeurs (les pôvres), ça rouspète côté profs (les pôvres), ça ronchonne côté élèves (les pôvres), ça bougonne côté associations et syndicats (les pôvres), les régions accusent l’État de ne pas leur venir en aide et ça temporise en tortillant du croupion côté gouvernement. En somme, tout se passe exactement comme prévu.
Je ne dirai rien ici sur le sentiment qui anime tout observateur régulier de la gestion étatique de l’éducation par l’état. Ce n’est pas nécessaire, l’actualité se suffit à elle-même.
L’état lorgne le triple-play. Plus de taxes.
Ainsi, en plus de punir les internautes de leur outrecuidance à toujours méchamment copier les œuvres pourtant impérissables de nos artistes nationaux, l’État, après avoir claqué plus de 30.000€ en communication ridicule et hadopitoyable, se voit contraint par Bruxelles, comme le dit fort obligeamment la presse, de faire augmenter la TVA sur les offres de triple-play, ce qui va entraîner semble-t-il un surcoût pour les consommateurs (les -un peu plus- pôvres).
En réalité, rien n’oblige vraiment la France à suivre cette injonction de la Commission. Toute amende putative à la suite du non respect d’une telle injonction serait bien vite oubliée tant les petits crocs de la dite Commission sont limés. Cependant, les finances du pays ne laissent en réalité aucune latitude au pauvre Baroin. Il faut trouver du flouze, vite : le AAA français est tendu la situation est solide.
Taxe il y aura donc. Nicher moins pour taxer plus, le nouveau slogan présidentiel.
L’état rogne les niches. Les journalistes vont douiller.
Amis journalistes, vous qui prônez le toujours plus d’état, ça tombe bien, vous allez pouvoir mesurer très concrètement ce qu’il est capable de faire : la niche fiscale correspondante aux abattements fiscaux pour vos frais professionnels est en passe de disparaître. A présent, on attend avec impatience un article qui relate la nouvelle objectivement, et qui permette à chaque Français, par la même occasion, de découvrir une des facettes cachées de votre admirable profession, si choyée du pouvoir.
M’est avis qu’il vous sera difficile de faire pleurer dans les chaumières sur vos déboires, alors que le sujet des niches est, justement, très bien relayé par vos efforts quand il s’agit de celles des autres.
A l’Ouest, rien de nouveau.
Ce qui s’est passé à Grenoble est un cas spécifique. Il n’en existe pas ailleurs. Pour Marseille, c’est encore différent puisque la rumeur veut que la Police ne soit pas impliquée. Quant à Nantes, il semble évident que le tact des forces de l’ordre local soit à mettre en cause.
En clair, il n’y a pas de quoi mettre un chat à la poubelle puisque tout ceci est la démonstration parfaite que l’État assure comme il faut une de ses fonctions régaliennes de base : laisser les racailles se tuer entre elles, remercier les coupables et bien sûr punir les innocents.
Et devant une telle réussite de l’Etat et du socialisme qui fait soit dans le bisou (de gauche), soit dans le bâton (de droite), mais toujours, toujours, toujours dans l’interventionnisme, que font les Français ?
Et ça tombe bien, y’en re-n-a. Plein.
Ce pays est foutu.
Pour le « Ils en re-veulent », malheureusement, tant que l’offre alternative n’existera pas, ce type de sondage existera.
Non. Il y a trop longtemps que les Français sont adeptes du clientélisme. Ils ne voteront jamais pour des gens qui leur promettent de la sueur et des larmes.
A propos d’HADOPI, outre le fait qu’elle gaspille notre argent ( http://www.erenumerique.fr/le_cout_de_la_distribution_des_pubs_hadopi-news-19862.html ), elle se vautre voluptueusement dans l’illégalité la plus complète: « le fait de distribuer ou faire des distribuer des prospectus, tracts, écrits, images, photographies ou objets quelconques aux conducteurs ou occupants de véhicules circulant sur une voie ouverte à la circulation publique est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe » selon l’article R412-52 du code de la route. »( http://www.autonews.fr/Breves/Hadopi-violation-du-code-de-la-route-192074/?view=popup ).
Mais je suis confiant, Badinguet n’a-t-il pas déclaré (il est vrai que c’était à propos des expulsions de roms mais je suis persuadé que ses dires étaient globaux): «…qu’il fallait poursuivre cette action, que la loi en France devait être respectée» ( http://www.lefigaro.fr/politique/2010/08/25/01002-20100825ARTFIG00400-sarkozy-a-ses-ministres-nous-ne-cederons-pas.php ). Nul doute qu’il va demander aux services de l’état de donner (enfin) l’exemple.
En ce qui concerne les livres scolaires, nous en sommes à 90 euros (pour 4 livres neufs), les autres n’ayant pas encore été choisis par le corps enseignant. Comme les autres années, seules quelques chapitres, voire quelques pages, seront utilisés. Il serait peut-être temps, à l’heure d’Internet, d’arrêter cette pompe à fric que sont les livres scolaires, livres scolaires dont le contenu et la vacuité sont inversement proportionnels au niveau de l’EN. Là encore, où va cette manne financière. A qui profite-t-elle une fois les éditeurs payés?
Quant à la taxation des offres triple-play et la situation tendue sur le plan économique, quoi de plus réconfortant que de lire ceci: http://www.jpchevallier.com/article-la-democrates-et-le-desordre-euro-zonard-55933716.html
CPEF
Les vieux Lagarde & Michard, ça doit être trop réac pour l’EducNat d’aujourd’hui.
A force de tirer à boulets rouges sur le « bouclier fiscal », voilà nos journaleux bien embêtés concernant leur « petite » niniche….
Reste à nos gouvernants la suppression des subventions sans fin de nos « grands » quotidiens, sans lesquels ceux qui mordent sans honte la main qui les nourrit, serait obliger de trouver un autre job…
Mais pour cela, il faut une vraie paire entre les jambes : malheureusement toutes les greffes précédentes (même celles d’insectes) ne tiennent pas!
Avez-vous lu « Absolument dé-bor-dée » de Zoé Shepard?
Ils trouveront comme toujours une excuse à la con pour ne pas toucher à ces prostituées de journalistes.
Qui après la prostitution et la politique est le troisième plus vieux métier du monde, surtout en France.
Excellent, H16, le paragraphe sur les niches fiscales de nos chieurs de diarrhée manuscrite…
d’ou l’interet de soutenir une presse libre voire capitaliste
– Mediapart, belle start-up internet financée à coup de fonds ISF
– la Libre Belgique
– la Tribune de Geneve
– l’International Herald Tribune, made in Paris comme son nom l’indique.
L’ultracentralisme étatique montre ses limites, comme chaque année au niveau de l’éducation.
Je rajoute que cette année, ils ont eu l’idée de supprimer Napoléon et Louis XIV du programme d’histoire, deux personnes qui ne valorisent pas beaucoup en bien la culture étatique.
A la place, nos jeunes têtes auront droit à l’histoire des empires africains Songhaï et du Monomotapa…tout un programme.
Ou comment casser le socle identitaire d’une nation.
Pourtant il est pas difficile de bien faire un programme d’histoire, mais c’est pas des historiens spécialisés qui semblent le confectionner, ça se voit… =p
Autre exemple d’interventionnisme: le RSA jeune…
http://www.heritage.org/index/Ranking.aspx
Ce classement est toujours aussi rigolo. On est plus très loin de la Turquie et de l’Arabie Saoudite.
Pour le sondage, rien de nouveau. Quand les choses vont mal, chacun pense pouvoir tirer son epingle du jeu en forcant l’intervention etatique au maximum, dans l’espoir de se trouver du bon cote du baton.
C’est a ce titre, entre autres, que le parti national socialiste fut elu en Allemagne, sur la base d’un programme economique fortement socialiste (Godwin point inside)
Je sens que je vais encore me faire des amis au prochain repas de Noel familial, j’ai hate!
Et voui, l’était de gôche, Tonton Dodolf !!!
c’est marrant c’est comme le quinquagénaire torturé par t adolescents encore heureux qu’il n’a pas sorti le lance flamme car en plus des tortures qu’il a subit, un bon proc l’aurait incarcéré !!! comme pour le papy rené bientôt un journaliste bolcheviks viendra dire comme un dernièrement un certain Zémmour . »pour moitié les prisons sont pleines de gens de vieux retraités délinquants à la gâchette facile «
d’ou l’interet de soutenir une presse libre voire capitaliste
– Mediapart, belle start-up internet financée à coup de fonds ISF
– la Libre Belgique
– la Tribune de Geneve
– l’International Herald Tribune, made in Paris comme son nom l’indique.
Heu… La libre ou Mediapart, c’est tout de même moyen en terme de capitalisme. Les subventions y coulent à flot…