S’il y a bien une institution avec laquelle les forces du progrès bondissant peuvent compter, c’est bien l’Education Nationale ! En effet, plus d’un million de personnes concourent toutes à fournir un savoir et une culture exceptionnels à des millions d’élèves studieux et motivés. Et pour aider cette institution dans cette noble tâche, une avalanche de propositions a récemment déboulé dans l’actualité.
On se souvient que j’avais déjà évoqué l’amusante proposition de suppression complète des notes à l’école primaire, montrant en cela la parfaite application d’une méthode de réduction de problème par dissolution de variables. Il va évidemment de soi que le problème constaté (il devient de plus en plus difficile d’attribuer des notes correctes à des élèves de plus en plus … en difficulté dirons nous) n’est pas résolu par la suppression des notes.
Plus récemment encore, nous découvrons une proposition du ministère d’introduire la philosophie dès la classe de seconde ou à partir de la première.
Remaniement oblige, le nouveau ministre de l’Education devait faire parler de lui. Et quoi de plus efficace que de proposer un truc ou un machin qui bidule un peu le tas de brols ? En clair, peut-on rêver mieux en termes médiatiques qu’une nouvelle réformette sur un détail de l’enseignement prodigué, tout en ne touchant surtout pas à l’absence cruelle de fondamentaux et d’action correspondante pour les asseoir ?
Ne rompant donc en rien avec le paradigme des gouvernements sous Sarkozy qui se résume au paradoxe apparent « L’Agitation Sans Action », Chatel nous emmène donc une nouvelle fois sur les sentiers du bricolage dilatoire qui sent la noisette et le crottin frais, avec un débat parfaitement superflu donc rapidement devenu indispensable.
Débat qui n’a pas manqué de susciter de vibrantes tribunes dans les habituelles productions de presse française, comme Le Monde, qui nous propose donc un impensable charabia à ce sujet.
Et voilà la discussion lancée !
Faut-il ou pas introduire la philosophie dès la seconde ? Peut-être en Quatrième ? La sixième serait-elle envisageable ? Kant au CP, cela ne vaut-il pas le coup d’y penser ?
Pendant que les féconds penseurs du haut management de l’Education Nationale se pencheront sur le sujet et le pondéreront pendant quelques mois, nous pourrons, de notre côté, exercer notre propre talent créatif pour comprendre exactement ce qui a amené cette même institution à redécouvrir une partie de ses effectifs.
Eh oui : pendant qu’on se tâtouille mollement en hauts lieux pour savoir s’il faudrait de la philo au Brevet, les comptables découvrent plus de vingt-mille salariés discrètement planqués sous un tapis de chiffres divers. On reste consterné du détachement et du calme avec lequel cette information aura été traité dans la presse : rien, ou presque. Une entreprise normalement gérée ne peut qu’assez rarement se permettre une approximation de sa masse salariale sur plus de vingt-mille personnes. Avec l’EdNat, c’est possible.
En réalité, ceci est la parfaite illustration d’une tendance lourde de la société française, vue depuis les médias et les politiciens : il n’y a plus guère que quelques illuminés, une poignée de fanatiques de l’optimisme béat, pour ne pas admettre que le niveau d’instruction général est en baisse constante, et que la médiocrité parvient maintenant jusqu’aux plus hautes sphères de l’état.
Je passerai pudiquement sur les performances lexicales du Président, c’est d’une telle banalité de nos jours que plus personne n’y fait réellement attention. Le fait est, au-delà, que les ministres, les secrétaires, les hauts-fonctionnaires et, finalement, toute la hiérarchie administrative, ainsi que la presse en général, tous font les frais de cette dégringolade affolante du niveau d’instruction.
Je ne parle pas ici de culture, mais bien de savoirs de base.
L’écrasante majorité des politiciens, et l’écrasante majorité des journalistes généralistes qui les écoutent et qui leur servent de relais n’ont plus depuis longtemps le bagage minimum pour comprendre le monde dans lequel ils évoluent. Nous sommes très loin de la simple constatation que, par exemple, « les politiciens ne comprennent rien à la finance » ou, comme lu récemment, ne comprennent rien aux marchés.
En fait, le constat est sans équivoque : la plupart ne savent même plus compter. La règle de trois n’est plus maîtrisée, l’économie est un vaste champ en friche où les sophismes les plus atterrants se succèdent aux erreurs de raisonnements les plus grossières, les principes de base de la physique ou de la chimie en deviennent inaccessibles, et, par là, tout le reste se ferme à nos élites.
C’est logique, du reste : cette élite fut elle-même formée par cette éducation nationale qui, par exemple, n’arrive plus à enseigner les mathématiques aux collégiens.
Nous n’avons plus que d’aimables babillards surentraînés à manier leur langue pour construire des phrases volontairement confuses où le sens général se noie dans des considérations parallèles futiles. La politique française aura permis l’émergence d’une race prodigieusement douée à créer des réseaux relationnels touffus, où le renvoi d’ascenseur et la connivence sont érigés en art de vivre ; si la France était internet, les politiciens seraient Facebook et Twitter : contenu à peu près vide, mais relations permanentes ponctuées de LoL, Ptdr et de #FAIL. Tout n’y est plus que recherche d’un optimum publicitaire, dans lequel il s’agira, avec l’argent des contribuables, de tout faire pour amener à soi un maximum de followers (i.e. électeurs).
On ne saura, finalement, plus faire d’additions et de soustractions, on n’aura aucune idée de comment gérer le bazar, d’où il va et à quel vitesse, mais on s’en fichera bien : il s’agira de faire du buzz.
Et pour ce dernier, on pourra par exemple faire subventionner généreusement des rappeurs agressifs par la ville de Bordeaux (Alain Juppé, repris de justice, si tu me lis, total respect), et leur laisser proposer de nouvelles aventures commerciales en ventes d’herbes exotiques ou de l’import/export en moyen d’auto-défense à base de plomb.
L’instruction fournie à l’école, c’est la base indispensable à toutes les générations pour se comprendre, pour édifier effectivement une société qui fonctionne.
Par le jeu incessant de l’incurie complète des politiciens, de l’instrumentalisation politique constante des élèves par une frange de personnes qu’on répugne à appeler enseignants, par le travail de sape méthodique d’une catégorie de pédagogues débiles, on a réussi à créer des générations d’individus qui, au mieux, poussent des ignares au pouvoir, ou, au pire, se positionnent eux-mêmes pour y accéder.
Ce pays est foutu.
Non ! …..parcequ’il existera toujours des personnes qui maitrisent merveilleusement bien l’art de manier les adjectifs …
» qui, par exemple, n’arrive plus à enseigner les mathématiques aux collégiens. »
dans l’article:
« Parmi les causes de ces résultats insuffisants, outre le recul de la pratique du calcul mental (remplacé par la calculatrice), figure sans doute une anxiété importante par rapport aux mathématiques. »
on rigole mais ca merite des grandes claques dans la gueule tout de meme.
On retiendra comme un acquis solide de la méthodologie scientifique la méthode de « réduction de problème par dissolution de variables ». Gravé à l’acide dans le cuivre de ma psyché.
1) Une nuance, à propos de la « suppression des notes », pour faire avancer le schmilblick. On peut trouver que la folie de la notation a atteint un degré insupportable dans EduNat. Il suffit de regarder d’un œil globuleux les pesants volumes d' »évaluation des acquis » que les pauvres instituteurs sont obligés de remplir avec zèle, et les parents de compulser avec angoisse. Le tout sur une batterie de critères impliquant que la modélisation de l’esprit du petit nélève se fait dans un espace à 1000 dimensions. Madame EduNat ayant peut-être découvert l’adiposité qu’elle a nourrie pendant des années, se demande subitement si un petit régime minceur ne serait pas le bienvenu. Soyons charitable avec Madame EduNat.
2) La philosophie. Dans « Grandeur et misères de la philosophie », Jean Piaget a exprimé des doutes sur l’avantage qu’il y a à plonger prématurément des élèves dans des réflexions pour eux artificielles, et pour lesquelles ils manquent des connaissances de base. Ce qui génère de la logorrhée adolescente. L’idée semble être maintenant d’encourager ce bavardage le plus tôt possible. Ne paniquons pas, rien de grave. Un retour à la tradition, plutôt. Ce n’est que la sauce moderne sur un antique poisson : la bonne vieille rhétorique qui fit les charmes de l’instruction à l’ancienne moulée à la louche.
3) Pour les mathématiques, kein Problem. D’où c’est que je tire mes infos ? De la Grande Presse. C’est quoi le principe de la Grande Presse ? « Pas de chiffres, Coco, ça emmerde le lecteur ». Je suis « innumerate », et j’en suis fier.
Vous allez trop vite, on ne peut plus vous suivre ^^
Tant pis, j’en étais restée à l’emprunt d’Etat de presque 1 milliard d’euros pour faire face à la paie de fonctionnaires de 8 ministères…, ce qui n’est ma foi pas trop hors sujet.
La boucle est donc bientôt bouclée.
Notre fils puisné (ultra-libéral/mangeur d’enfants, comme notre aîné et nous-mêmes^^) est « tombé » sur le journal TV du jour de sa naissance. http://www.dailymotion.com/sas/jtn?from=email_fr_B2C#1986-01-07
Rien n’a vraiment changé depuis, on retrouve à peu près toujours les mêmes… Je vous conseille fortement de voir le tout. Il y a même du « comique » ^^ à 10.40
Mais à 04.17 on apprend aussi que le 7 janvier 1986 est la date du premier emprunt de l’Etat de l’année…emprunt de 25 milliards de francs tout de même! ^^(jaune)
Ca ne nous rajeunit pas.
Ce Pays est Foutu! (TM)
Et c’est tant mieux! On n’a que ce que l’on mérite, après tout.
Et ce sera sans nous.
Il est même envisagé de faire de la philo en couche culotte !
( ici )
Bref, une fois de plus, on peigne des girafes.
Pour rappel, il y a 10% de jeunes qui ne maîtrisent pas correctement le français à la fin de leurs études dont la moitié ne sait pas lire.
Ouais. Et ce qu il y a de cool en philosophie c est qu’on peut en faire n importe quoi. Je me souviens avoir du subir un quasi marxisme gerbant appuyé par un corps de textes et d’auteurs évidemment triés sur le volet.
Plus on est jeune, plus on peut nous bourrer le crâne dit-on. La gueuse a bien besoin de troupes fraiches en ce moment.
« On n’aura aucune idée de comment gérer le bazar ». Puisque vous abordez le sujet de la maîtrise de la langue (et comme je suis d’accord avec vous !), je me permettrai timidement de vous faire remarquer que ce « de comment » est bien laid, car bien incorrect. Ou alors il faut créer tout de suite un nouveau type de propositions, les « complétives circonstancielles ». Pour l’instant, elles n’existent pas en français (contrairement à l’anglais, semble-t-il), et « De la façon dont on pourrait gérer… » serait beaucoup mieux.
Tout à fait, mais lorsqu’on écrit « on n’aura aucune idée de la façon dont on pourrait gérer » et « on n’aura aucune idée de comment », la première est correcte, la seconde est efficace.
Certes, mais doit-on tout sacrifier à l’efficacité ? La beauté compte aussi, non ? Une langue est beaucoup plus que le simple moyen de transmettre de l’information. Respectons-la, même si ça nous coûte un peu en temps, en énergie et en efficacité.
J’en tiendrai compte 🙂
J’aime mieux l’expression qui n’existe pas, « de comment ». Je la trouve nettement plus percutante. Oui à la création des complétives circonstancielles !
Bon, vous me direz: il y a plus grave que ça. D’accord. Sauf que, dans ce pays, la langue est la dernière planche à laquelle on peut s’accrocher. La première fois que j’ai entendu ce type d’expression (de comment, sur comment, à comment…), c’était par un gauchiste, Cohn-Bendit je crois, ou Serge July. Voilà pourquoi je fais une fixation. Ne m’en veuillez pas.
Si c’est pour cette raison, c’est pour une bonne raison 🙂
quand j’étais au lycée en éco, j’ai bien sûr fait du Smith et du Ricardo, normal, j’ai juste survolé le marxisme -ouf, mais le temps de lire quelques trucs hallucinants quand même- puis j’ai BEAUCOUP étudié Keynes. Entre la moitié et les 3/4 des cours. Ha, les méchants ménages qui épargnent et qu’il faut faire à tout prix consommer, le circuit tout ça. Avec un manuel reprenant abondamment les illustrations de Plantu, dont je vous laisse deviner le ton et la poignante objectivité. Et encore, vu ce que j’entends et ce que je lis aujourd’hui, je pense que c’était mignon et soft en comparaison de la propagande actuelle. On dirait que plus l’Ednat se délite, plus elle se gauchise.
A part ça, aujourd’hui, je discutais avec un pote infirmier en réa dans un hôpital. A une époque, il a été le tuteur d’une jeune aide soignante qui souhaitait passer un concours en interne pour devenir infirmière. Devoirs illisibles, écrits dans un genre de sms. Il lui a dit qu’elle n’aurait pas son concours à cause de ça. Et elle ne l’a pas eu. Et elle ne l’aura probablement jamais. Bloquée dans sa carrière à vie parce qu’au primaire des connards de pédagogistes ont bidouillé avec l’apprentissage de la lecture et de l’écriture, selon une méthode dont on savait depuis des décennies, aux USAs, qu’elle fabriquait des dyslexiques qui en plus confondent les mots aux sonorités voisines. Et à ce propos, le pote infirmier en question a une amie institutrice (pardon, prof des écoles….). Elle en est à pratiquer la méthode syllabique en cachette, en mettant un peu de globale pour camoufler quand on vient voir son travail.
Il y a trois réformes à faire dans l’Ednat’:
_ supprimer la méthode globale
_ tout privatiser et virer le personnel des rectorats, inspecteurs généraux compris
_ empaler Philippe Mérieu et ses créatures sur du bon sapin roumain, façon Vlad Tepes.
Désolé de vous contredire, il ne faut surtout rien faire. Juste laisser crever le mammouth.
« On dirait que plus l’Ednat se délite, plus elle se gauchise. »
C’est pas plutôt l’inverse, non ?
Quand à la méthode syllabique en sous-marin, je confirme aussi, que de mon côté, la mère d’un de mes potes, institutrice l’enseignait en douce à tous ses élèves et que, bien évidemment, elle avait des résultats bien meilleurs que ceux de ses autres collègues. Elle est en retraite maintenant, mais merci à elle. Ca, c’est de la résistance citoyenne, comme dirait un de mes collègues gauchiotte…
Cela fait maintenant plus de 30 ans que « le pays est foutu ». Après quelques années folkloriques (VGE), nous sommes entrés en 1981 en Absurdie. Délitement complet d’une certaine réalité, vite remplacée par la démagogie, la fuite en avant et la gabegie généralisée. Si la jeunesse est l’avenir d’un pays, cela fait trois décennies que l’on a désappris à la notre, toute envie de savoir.
L’état veille à tout, et s’il y a un problème, l’état le résoudra… !!!
Je viens de voir, cette semaine, un jeune de 21 ans, avec son bac sous le bras. Réflexion, désabusée, de ses propres parents : comment a-t-il pu « avoir » son bac, il ne sait ni lire, ni écrire. Et en suivant ses »zékri » sur Facebook, je suis bien placé pour comprendre l’effarement des parents.
Dommage. Politiques incompétents, et démagogues, fonctionnaires jean-foutres de l’éducation nationale, philosophes de mes deux toujours prompts à divaguer sur ce qu’ils ne connaissent pas, et, à ne pas oublier, journalistes racleurs de poubelles, ont totalement démoli toute envie de réaction du peuple de base.
Je ne regarde plus les JT, l’incompétence de nos journaleux vedettes, comme largement expliqué dans l’article ci-dessus, me laisse pantois.
ils auraient pas pu lui apprendre a lire plutot que de jouer l’effarement?
La philosophie c’est un truc de vieux qu’ont de l’âge. Les gosses d’aujourd’hui n’en ont rien à foutre. Il faudrait quand même leur expliquer que les billets de 20 euros ne poussent pas sur des arbres et qu’un taux d’intérêt ne se gère pas aussi facile qu’une plaque d’acné ou un iPod. De l’économie basique quoi… (1+1 = 2)
La philosophie, ou l’endroit ou les profs sont les plus subjectifs (je sais pas si ça a changé aujourd’hui). Tu tombes sur un collectiviste dur, tant pis pour toi.
@ VRP : Exact, de mon temps déjà il me semble qu’ils jugeaient plus la conformité de nos idées avec les leurs que la cohérence de nos raisonnements. Je doute que ça ait changé depuis (en tous cas pas en bien !)
Quant au reste, mes élèves de lycée, seconde à terminale (oui, je suis prof de maths depuis quelques années), prennent leur calculatrice même pour diviser par dix ou par deux… et sont émerveillés par mon efficacité en calcul mental.
Mais le pire est qu’ils n’ont aucune mémoire, au bout d’une semaine de vacances ils ont tout oublié. Je soupçonne fortement comme coupable l’arrêt du « par cœur » en primaire : le cerveau n’est pas une pile Wonder, il ne se développe que quand on s’en sert et s’use (ou plus tôt s’atrophie) quand on ne s’en sert pas !
Enfin, il y a bien sûr d’autres raisons, merci Bourdieu et tous les pédagogos…
Des prémisses du système scolaire jusqu’aux plus hauts sommets de l’État, admirons l’apothéose de décennies de massification du paradigme égalitariste. Plus besoin de bases, de bon sens, de maitrise des fondamentaux. Un seul credo : si on y croit, ça existe. Si ça n’existe pas encore, l’État s’en chargera. Y a qu’à.
D’une certaine façon, on régresse vers l’animisme. Avec l’État dans le rôle de la divinité, et tout ce qui prétendrait encore émerger de la médiocrité ambiante comme matière sacrificielle.
Henri Vincenot ds « La billebaude » (pages 274/275-folio)explique bien comment les Freres ignorantins de Dijon preparaient des petites fiches sur tous les auteurs mis a l’index (type hugo , renan , michelet) . (les livres n’étaient pas lus) a apprendre par coeur .ça donnait des 16 /20 au bac de l’époque (début du siecle).
donc déja à l’epoque: du bachotage qu’il soit « laicard » ou « bondieusard »….
la réalité/problème c’est que c’est plus Savorgnan de Brazza qui arrive au lycée …mais bobakar ribery …
et que le lycée est devenu son terrain d’expression (le jeune vivien tabassé /handicapé a vie) .
le vide créee par l’Ednat profite aux lycées confessionnels nouvelle formule. (ceux visités par hervé morin par exemple dans le 93)
C’est pas de la philo qu’il faut… c’est de rendre de l' »émotion saine » aux enfants qu’ils faut… le travail est là.
Nocif
Cessons de compliquer… simple… de la tendresse. Donner confiance aux enfants, le goût des choses. Il n’y a pas cinquante manières de pratiquer la justesse.
Laissez tout ces textes delois idiotes et pratiquer ce qui semble bon en vous (faite votre résistance… tous! et soyez heureux de vous reconnaître!).
nocif
Je suis belge… Je trouve malheureux que vous français, passiez votre temps a vous diviser en polémiques compliquées et incessantes… Vous avez tous raison, unissez-vous plutôt dans un discours unifiant, assemblez!.. tout animal a de l’instinct de mort et d’injustice. Ecrivez, mais pour vous lier… Réapprendre à vous aimer dans la communication.
C’est une autre démarche… plus chrétienne. (ne suis pas pratiquant, mais constate l’intérêt de cette pensée)
Nocif
Vous oubliez les bisous.
C’est en en-saignant que l’on devient seigneur! (enseignement)
Nocif
mince !paulo coehlo intervient sur le fil!?…
Lu hier dans le magazine l’equipe (je sais), dans un article sur la skieuse francaise qui s’est cassee la figure au depart du slalom olympique l’annee derniere.
La pauvresse se plaignait que tout le monde s’etait foutu/se foutait de sa gueule (qu’est ce qu’elle esperait?), et elle sort (de memoire): »meme en France, pourtant le pays de l’egalite et de la fraternite »!!!!
Je l’ai relu 2 fois car j’ai cru que mes yeux me jouaient un tour. Je lis votre blog, que j’adore, mais voir que ce que vous decrivez comme les effets deleteres de la republique du bisounoursland dans les faits, ca donne un coup.
Une interrogation sur les 20 000 postes à l’EdNat pour laquelle je me risque à une approximation rapide :
-> 20 000 postes,
-> Salaire moyen de 30 000 € par an.
-> Avec les charges : coût salariale de 50 000 € / an / poste
20 000 x 50 000 = 1 000 000 000 €. Oui, 1 milliard d’euros !
Le milliard, en même temps c’est l’unité maintenant…
Victoire éclatante de Kevin Miquet aux présidentielles de 2032; ce personnage dont vous avez brièvement mentionné la prose épistolaire saura nous éclair… euh eklé… bref guider sur le chemin mystique du « Kikoulol »
This country is doomed.