Pendant que les services diplomatiques français rivalisent de discrétion pour exfiltrer leur lumineuse héroïne loin de certains sombreros, le bruit et la fureur de nos politiciens peine cependant à cacher de nouveaux signaux inquiétants qu’envoient les marchés.
On pourrait ainsi évoquer — fugacement, hein, on a des otages à libérer, des ministres à faire démissionner, et des condamnées à faire expulser — les taux des emprunts grecs qui ne sont pas au mieux actuellement ; suite à la découverte désagréable que leur économie était encore en décroissance pour le 10ème trimestre consécutif, les taux sur les emprunts à 10 ans sont ainsi passés de 10.804% à 11.750%. Ping.
Evidemment, les taux sur les bons irlandais n’ont pas tardé à suivre et atteignent maintenant 9.26%, très proche de leur plus haut de novembre dernier (9.355%), en hausse constante depuis plusieurs semaines.
Bref : la confiance ne règne pas vraiment sur le marché européen.
Et dans le même temps, ICBC (Industrial and Commercial Bank of China) a déclaré avoir vendu 7 tonnes d’or sur les 15 qu’elle a en stock sur le seul mois de Janvier ; Zhou Ming, son vice président, déclare ainsi :
« We are seeing explosive demand for gold. As Chinese get wealthy, they look to diversify their investments and gold stands out as a good hedge against inflation. »
« Nous observons une demande explosive pour de l’or. A mesure que les Chinois deviennent riches, ils cherchent à diversifier leur portefeuille et l’or demeure une bonne protection contre l’inflation. »
Il est d’ailleurs intéressant de noter que la demande en argent est telle qu’ils en ont écoulé 13 tonnes en un mois là où, en 2010 et sur toute l’année, ils en avaient vendus 33 tonnes.
On pourra me soutenir que l’or et l’argent ne se mangent pas, il semble cependant que ceux qui en ont les moyens achètent actuellement beaucoup de biens physiques tangibles.
Toujours pas d’inflation ?
Vous passez des problemes de politique francaise au taux d emprunt gre c puis irlandais pour terminer sur l inflation chinoise dont l etat lui meme ne fait pas mystere. J ai du mal a comprendre la logique de ce billet.
Je voulais juste dire que nos politiciens sont très occupés par les Mexicains, pas du tout par l’inflation ou les problèmes de dette souveraine, alors qu’ils devraient. Mais bon, c’est vrai : c’est un petit billet écrit trop vite. Très pris actuellement 😉
Bonne remarque! Un économiste, c’est un type ordinaire mais qui a assez de bon sens pour comprendre pourquoi, quand on instaure un contrôle des loyers, le prix des transports augmente. Ou, en l’occurence, de voir le rapport entre taux d’intérêt des bons du trésor en Europe, vente de métaux précieux et inflation des euros. Ce n’est pas donné à tout le monde. Je vous conseillerais bien de lire « L’économie en une leçon » de Henry Hazlitt, c’est très bien expliqué et trouvable partout 😉
Pour ma part, je vous conseille « Maudit argent », de Frédéric Bastiat…
En parlant d’inflation, je suis étonné de ne pas avoir vu de réaction sur ces nouvelles très peu reprises et expliquées dans la presse de notre beau pays :
http://www.lefigaro.fr/conso/2011/02/15/05007-20110215ARTFIG00527-les-menages-modestes-paieront-l-eau-moins-chere.php
http://www.lefigaro.fr/conso/2008/04/15/05007-20080415ARTFIG00511-gaz-un-tarif-special-pour-les-menages-modestes.php
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2010/12/31/97002-20101231FILWWW00478-edf-le-tarif-social-moins-cher-au-jo.php
http://www.lefigaro.fr/conso/2011/01/20/05007-20110120ARTFIG00431-l-idee-d-un-tarif-social-pour-internet-est-relancee.php
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/01/19/97002-20110119FILWWW00670-mobile-lefebvre-pour-un-tarif-social.php
En bref, nos politiciens craignent d’augmenter trop ouvertement nos impôts pour récolter plus d’argent gratuit car cela risque de se voir. Ils créent donc de tous les côtés de petites contributions « solidaires » pleines de bons sentiments afin d’alimenter de nouvelles administrations redistributrices (on en manquait). Comme c’est une nouvelle mode, toute nos consommation sont progressivement touchées par ces micro-contributions. Au final, cela contribue encore plus à l’inflation, à la hausse des prélèvements de l’Etat et à la non incitation au travail car toutes les aides sont perdues quand on retrouve un travail.
Noté au passage que les dites administrations ont du mal à écouler les subsides car les nécessiteux ont du mal à s’y retrouver dans le maquis des administrations solidaires à contacter une par une ou à l’aide d’administration chapeau dédié aux liens avec les autres administrations. Pour l’électricité, c’est clair. Comme deux fois moins de monde que prévu réclame de l’aide, on va en donner deux fois plus aux chanceux qui savent que cela existe ! C’est y pas beau la solidarité avec les sous des autres.
Un deuxième point. Comme les niveaux de ces contributions et les seuils d’attributions sont souvent fixés par des décrets d’application et non par les lois, il est possible de les augmenter tous les ans sur simples décisions administratives. C’est pour cela que le budget de la plupart des prestations sociales explose chaque année. Pourquoi arrêter la générosité !
Oui mais qui paye les contributions?
Nos politocards maîtrisent l’art de la balance de la sodomie, quand une contribution est offerte à X communauté, c’est aux autres de se serrer la ceinture une énième fois puisque ça coûte encore des tunes.
Pas grave, on les subventionnera.
« Pourquoi arrêter la générosité ! »
Bah oui, pourquoi ? Pourquoi toutes ces mesures qui vont se multiplier au fur et à mesure que des élections approchent ?
Il y a 30 ans,la relation entre taux à 10 ans et prix de l’or m’échappait complètement,et je votais à gauche mécaniquement,comme mon milieu familial et social me l’avait appris.
Aujourd’hui,cette relation abordée à toute allure dans le billet de h16(que la bénédiction d’Adam Smith soit sur lui) ne m’a même pas fait lever un sourcil,et je vote à dr…,ah non,en fait,je ne vote plus,puisqu’en Fraônce,comme disait Druon,il y a 2 partis de gauche,dont l’un s’appelle la droite.
Plus que de gauche ou droite on devrait parler d’un bipartisme plus adequate avec la réalité politique en France.
Ce bipartisme serait d’un côté les « interventionistes » et de l’autre les libéraux, euh non pardon, les « absents ».
Ou bien les corporatistes et les keynesiens.
Ou encore, les copines de droite d’Aziz Miled et les copines de gauche d’Aziz Miled.
@H16
Que les gouvernements se préoccupent de l’inflation ?
Ah, non ! Par pitié surtout qu’ils ne s’en préoccupent pas. Z’ont déjà assez fait de bêtises comme ça.
Et que pourraient-ils bien faire d’ailleurs ?
Acheter et remettre du pétrole dans les puits, pour qu’il y en ait en abondance ? Décréter que l’Arabie Saoudite vendra son pétrole à 20$ le baril ? Remonter les taux à la place de la BCE ? Fixer le prix de la baguette comme en 1981 de telle sorte que les boulangers s’arrangeront pour qu’elles soient tellement infectes que l’on préférera acheter des pains spéciaux ?
Je m’arrête là, je sais que je manque d’imagination. Notre gouvernement est bien plus inventif que cela.
Dites moi, je suis curieux !
Oh, je fais confiances aux politocards pour trouver des trucs idiots à faire.
Ce que je voulais dire est que les politiciens ne s’inquiètent pas de la crise économique en cours pour la simple et bonne raison que l’inflation (qu’ils tentent de camoufler avec leurs gesticulations sur divers sujets) sert les intérêts de l’état. Non seulement, ils ne la combattent pas, mais ils l’encouragent.
Et pour l’éviter, il aurait fallu (ou il faudrait) revenir à des principes connus comme celui de la parité or, l’absence de monopole des monnaies, etc…
Je pense qu’il est trop tard.
Nous sommes dans un systeme ou la masse monétaire a essentiellement pour origine le credit consenti par les banques commerciales. Il y a eu beaucoup d’emprunt et donc mécaniquement il y a(ura) de l’inflation.
Pour empecher l’inflation, la vraie solution efficace serait une rétraction de la masse monétaire d’origine dette, ce qui reviendrait à éponger l’argent émis avant qu’on ne le retrouve ensuite complètement dans l’economie.
Ca ne serait pas forcément un drame en soi : Le Japon vit avec ça depuis 20 ans et n’est pas mort.
Mais il y aurait necessairement un ralentissement économique lié au fait qu’il est plus interessant de garder son argent et attendre, plutot que d’investir dans des biens qui vont perdre de la valeur.
Et toute une population d’emprunteurs serait aigris en raison des engagements tres importants qu’elle aurait pris pour finalement avoir acheté cher ce qui serait appelé à baisser. Cette population souhaitera plutot l’inflation qui a terme lui permettra de rembourser facilement ses emprunts avec l’augmentation mécanique des salaires tout en ayant l’illusion de s’enrichir.
Pour l’instant la direction prise par l’Europe consiste à préter aux Etats en faillite, racheter leurs emmissions de dette tout en ayant une politique monétaire d’emprunt à taux faible. C’est donc un politique favorable au statu-quo sinon à l’emission d’encore plus de monnaie : en « sauvant » les Etats en faillite, on injecte de l’argent en quantité.
Je ne vois pas de signaux contraires.
Alors toutes les mesures prises par le gouvernement pour « lutter contre l’inflation » reviendraient à vider la mer avec une écope, comme en 1981.
Personnellement je pense qu’il faudrait faire deux choses :
– remonter les taux assez fortement : disons de 2-3%
– injecter de la monnaie de base (monnaie banque centrale) en parallele pour compenser la rétraction.
Ainsi l’argent base servirait à payer les interets de la dettes des Etats mais en échange ils seraient contraints à un respect strict de leur budget et donc il en resulterait une baisse des prélèvement obligatoires. Normallement on ne constaterait pas de baisse significative du prix des immobilisations car la baisse de masse d’argent-dette sera compensée par un prélèvement-social moindre et donc un « effet richesse » dans la population du fait de la baisse des prélèvements.
Au final l’idée serait de remettre les pendules à l’heure :
– désendettement général (Etat et secteur privé)
– rémunération cohérente de l’argent (hausse des taux)
– durée « humaine » des emprunts (on ne peu pas emprunter sur 30 ans avec un taux euribor à 7%)
– baisse des prix contenue car la baisse des prélèvements compense l’emprunt devenu plus difficile.
– les entreprises trouvent plus difficilement à emprunter et se tournent vers les actionnaires qui ont plus d’argent à placer car ils sont moins taxés ce qui désocialise les mentalités et responsabilise les gens (au moins les actionnaires).
« Je pense qu’il est trop tard. »
Ah là, oui. Maintenant, c’est « boum ça tombe ». Mais il aurait fallu, il y a quelques années, l’envisager et le mettre en place sérieusement !
Allez pour Eheime, reprenons tous en cœur : « CE PAYS EST FOUTU »
@H16
Je ne crois pas qu’indexer la monnaie sur l’or soit une solution parfaite car elle n’offre aucune souplesse :
– la quantité d’or ne s’adapte pas à la quantité de population
– il est possible de tricher en créant de la monnaie, ce qui entraine ensuite des dévaluations seches en catastrophe
Le systeme actuel est le meilleur. Il faut juste avoir une politique monétaire responsable c’est à dire réservant le taux faible à des periodes « extremes », guerres, crises enormes. Le prix de l’or doit rester libre, donc tres faiblement taxé, et servir d’indicateur de confiance dans la monnaie.
Hmh. Non. Vraiment pas.
Réserve fractionnaire, état prêteur en dernier recours, monnaies flottantes, monopole de la monnaie …
Non, vraiment, vraiment pas.
-Reserve fractionnaire :
Si on a une monnaie tangible, l’or par exemple vous pouvez avoir une creation de monnaie physique incontrolée. L’Espagne a inondée l’Europe d’or sans produire aucune richesse et a créé de l’inflation.
A contrario , si la population augmente, l’or se rarefie et provoque la deflation.
-Etat préteur en dernier recours :
Il existe des Etats responsables qui ont contenu leur dépenses et savent gérer un budget (Suisse, Canada, ..)
Mais effectivement face à un vrai drame (guerre, crises majeure type 1929) , il y a ce recours. Est-ce un mal ?
-Monnaie flottante : justement c’est toute la vertu du systeme. Les cours sont libres, pas de triche possible à long terme.
-Monopole de la monnaie : il faut bien que l’Etat definisse un monnaie légale. Si vous créez la monnaie « cacahouettes », vous allez le payer avec des cacahouettes ? 🙂
Et c’est une garantie donc un gain de temps : il n’y a pas à vérifier la qualité de la monnaie (pureté du métal, garanties de l’émetteur, etc …) derriere chaque transaction.
Ce qui est mauvais, c’est l’interventionisme monétaire et des reserves obligatoires faibles.
« L’Espagne a inondée l’Europe d’or » : vous n’exagérez pas un tantinet, là ?
« Il existe des Etats responsables qui ont contenu leur dépenses et savent gérer un budget » : oui bon certes, mais là, moi, je parle des gros états qui nous ont foutu et continuent à nous foutre dans la merde. UK, US, France, Italie, notamment (et ils sont loin d’être les seuls).
« Les cours sont libres, pas de triche possible à long terme. » : la bonne blague. Le tout, c’est d’y croire. Que croyez-vous que font les américains avec le $ actuellement ?
Quant à la garantie de la monnaie, là, c’est carrément risible. Tous les gouvernants et tous les états sont connus pour avoir voulu conserver le monopole de la monnaie précisément pour pouvoir en faire ce qu’ils voulaient, et jamais pour en garantir la qualité, depuis les empereurs romains jusqu’à Trichet ou Bernanke…
Le meilleur ? Inflation permanente, cycles de crises qui s’amplifient, endettement sans frein menant aux banqueroutes massives, détournement de l’épargne… En fait il me semble difficile de faire pire!
L’inflation ça peut être un bon moyen de se débarasser (ou plutôt de transférer) une dette qui devient un peu gênante… SAUF quand on pratique une politique du « hors bilan » (ou « partenariat public privé ») telle que menée par l’Etat pour la plupart des projets d’infrastructure, et digne de l’Enron des meilleures années… ou comment nos chers dirigeants financent les belles lignes de TGV, panneaux solaires et autres nouveaux ministères en transférant au privé le financemenent intial, en échange d’un loyer sur 30, 40 ou 50 ans. Pratique ! Ne compte pas dans la dette de l’Etat, mais seulement en charge. Problème: en cas d’inflation les loyers sont ajustés, pas comme les intérêts… du coup même en faisant tourner la planche à billet, on ne pourra pas se débarrasser de cette « dette hors bilan », sauf à exproprier les Bouygues, Vinci ainsi que la plupart des grandes banques françaises.
Un exemple de PPE: http://www.lefigaro.fr/societes/2011/02/17/04015-20110217ARTFIG00616-bouygues-remporte-le-projet-du-pentagone-a-la-francaise.php
Contrat de 3 milliard, loyer sur 26 ans. Super investissement pour les banques, encore mieux qu’une obligation d’état, c’est moins facile à brûler car y a des fonctionnaires dedans (9300 pour être précis)
« « L’Espagne a inondée l’Europe d’or » : vous n’exagérez pas un tantinet, là ?
« Il existe des Etats responsables qui ont contenu leur dépenses et savent gérer un budget » : oui bon certes, mais là, moi, je parle des gros états qui nous ont foutu et continuent à nous foutre dans la merde. UK, US, France, Italie, notamment (et ils sont loin d’être les seuls).
« Les cours sont libres, pas de triche possible à long terme. » : la bonne blague. Le tout, c’est d’y croire. Que croyez-vous que font les américains avec le $ actuellement ?
Quant à la garantie de la monnaie, là, c’est carrément risible. Tous les gouvernants et tous les états sont connus pour avoir voulu conserver le monopole de la monnaie précisément pour pouvoir en faire ce qu’ils voulaient, et jamais pour en garantir la qualité, depuis les empereurs romains jusqu’à Trichet ou Bernanke… »
1.L’Espagne : Je parlais de l’époque des Colonies des Ameriques. Je crois que c’est exact historiquement.
http://www.lexpansion.com/economie/l-or-des-ameriques-a-change-l-europe_747.html
Merci de me signaler si mes conanissances sont erronées.
2. La monnaie et sa convertibilité en bien tangible / la liberté de battre sa propre monnaie.
Ca part dans tous les sens alors définissons le probleme.
Quand on parle de monnaie tangible, de confiance, de battre sa propre monnaie, en fait ce que l’on craint, c’est d’être floué.
On veut une monnaie stable car (tout au moins avec une variation previsible) car c’est dans cette monnaie que sont versés nos revenus.
Pour les avoirs, la stabilité de la monnaie est moins problématique car il est toujours possible de se prémunir en achetant des immobilisations, d’autres monnaies, etc .. Mais en revanche le probleme est la législation qui peut empecher de se prémunir par des taxes et confiscations en tout genre.
En réalité dans un cas comme dans l’autre, le vrai probleme, ce n’est pas la monnaie, fondamentalement, mais le gouvernement :
– soit qu’il triche avec la monnaie pour créer un impot déguisé
– soit qu’il confisque les avoirs
Les gouvernements font souvent des mauvais choix et font payer leurs erreurs en trichant sur la monnaie, car c’est facile.
Alors pourquoi préférer une monnaie basée sur la confiance plutot que sur des biens tangibles ?
Les monnaies indéxées sur du métal finissent toujours par être dévaluées un jour, et plutot brutalement que calmement (Dollar, Franc, ReichMark, ..). Au détriment des non-initiés.
Il en va de même avec les monnaies indéxées sur d’autres monnaies (Argentine, ..).
Les paritées garanties ne tiennent jamais à long terme et il y a toujours un rattrappage qui le plus souvent est TRES brutal, ce qui floue les petits et les non-initiés.
Lorsque la monnaie repose sur la confiance, il n’est plus nécessaire d’aller vérifier les stocks d’or en banque centrale, puisque c’est la seule santé économique de la zone monétaire qui est l’indicateur de confiance.
Bien sûr les Banques Centrales peuvent « jouer » avec leur outils de régulation (taux, reserves, ..) mais d’une part ce sont des informations publiques et d’autres part ça ne fonctionne qu’un temps et les marchés finissent par réagir et sanctionner d’une façon ou d’une autre en mettant les gouvernements devant leur propre inconséquence. La preuve de l’efficacité ? Que font les mauvais Etats-gestionnaires ? Ils accusent les marchés bien sur !!
De toute façon on reviendra toujours à un probleme politique, car les gouvernements chercheront toujours à manipuler, soit par la monnaie, soit par la légisation.
Ce que j’aime avec la monnaie de confiance, c’est que actions politiques sont visibles. Il est donc plus facile de voir le problème poindre et de se prémunir.
Si l’Etat baisse les taux, légifère, je le vois. S’il bidouille les stocks d’or, triche avec, je n’en sais rien.
Quant à la monnaie privée, ça ne peut marcher qu’entre les personnes privées. Et encore. Les problemes de triches seraient encore plus fréquents. On aurait des Madoff ou des Enron de la monnaie régulièrement. Imaginez qu’on vous ai payé en une monnaie dont plus personne ne veut.
Bref l’Etat passerait son temps à régler des conflits judiciaires avec le cout qu’on peut imaginer …
Et ça ne résoud pas le problème du paiement des taxes : vous ne pouvez pas forcer l’Etat à accepter votre monnaie.
Désolé pour la longueur, mais c’est difficile d’expliquer en peu de mots sans etre lacunaire.