Sanctionnons les redoublements !

On le sait maintenant de source sûre : à l’école, le bisounours n’aime pas les notes. On apprend à présent qu’il n’aime pas non plus les redoublements. Pas de doute, éduquer ses enfants en France va devenir de plus en plus douillet !

C’est donc de façon fort discrète, au détour d’un petit article passé relativement inaperçu au milieu des tempêtes médiatiques actuelles, concernant au mieux les changements profonds que vivent les populations du Maghreb, au pire les petites poussées électoralistes strausskahniennes, qu’on apprend que les clapiers à élèves collèges du Calvados qui ont beaucoup de redoublants se voient attribuer moins d’heures d’enseignement pour la rentrée 2011 que les autres, afin de les inciter … à réduire le nombre de redoublements.

Apparemment et de source syndicale (à prendre donc avec des pincettes), ce serait au-delà de 2,5% que le taux de redoublement serait jugé excessif au point de générer un « malus ».

2.5%, voyez-vous, ça ne fait pas lourd. Dans une classe de 40 élèves, cela fait exactement 1 élève.

Notez que 40 est justement le nombre d’élèves fréquemment constaté par classe, sachant que la moyenne théorique à 22 élèves permet de s’interroger immédiatement d’un « Mais où sont passé les locaux ou les profs manquants ? » qu’on oubliera aussitôt puisqu’en socialie, les explications simples (comme l’absentéisme, les locaux mal fichus et les organisations d’emploi du temps fantaisistes) sont rapidement écartées au profit d’un vibrant débat de société sur la place de la culture, de la citoyenneté, d’une troisième langue et de l’aptitude motrice à mouler des cakes dans l’enseignement chez les moins de 12 ans.

Education

Quand on y pense, c’est plutôt chouette, ce système : un seul élève à redoubler au maximum par tranche de 40 élève, ça donne une vraie latitude à tous ceux qui n’auront pas cette chance d’expérimenter des voies alternatives d’occupation pour branleurs déresponsabilisés en pleines crises d’hormones.

Oh là oui je sais, je suis méchant méchant méchant. Le libéral qui ne fait pas que sommeiller en moi vient d’écrire que ceux qui ne pourront pas redoubler vont se retrouver à faire de longs stages de poterie et de macramé pour occuper leurs après-midis entre septembre et juin en attendant leurs 16 ans et je sais, dit comme ça, cela peut choquer le bisounours un peu blasé qui sera venu lire ces lignes en s’attendant à des remarques à la fois gentilles, apaisantes et constructives.

Bah non.

La vie n’est pas, n’a jamais été et ne sera jamais un long fleuve tranquille de sirop dans une vallée de chamallows, une épopée douce et joyeuse aux coins arrondis par le patin régulier d’un papier de verre fin, citoyen et démocratique contre toutes les aspérités saillantes produites par l’autre, l’adverse et l’opposé.

Il y a un moment où il faut secouer le bisounours. Il y a un moment où il devient absolument nécessaire de le mettre face à ses contradictions, face à la réalité, aussi laide soit-elle, pour qu’il sorte de son rêve. Et pour dire les choses clairement, il y a un moment où il faut expliquer aux gentils nigauds qui imprègnent l’air du temps de leurs réflexions lénifiantes que oui, le système scolaire est totalement pourri, par la tête et par la base et il ne pourra pas prétendre longtemps encore asperger également d’un savoir de plus en plus hétéroclite un flot varié de têtards imbus d’eux-mêmes et plus ou moins volontaires.

Le système est bel et bien pourri par la tête : c’est assez clair lorsqu’on voit à quel point les élites qui nous gouvernent font absolument tout et n’importe quoi pour faire passer leurs lubies comme des idées grandioses de gestion de leur maroquin.

Il semble aussi évident que sanctionner les redoublements doit bien plus à une logique comptable qu’à une logique pédagogique. Et de façon générale, à bien regarder les actions désordonnées menées dernièrement par les pontes en charge de l’Éducation Nationale, on en déduit que si c’était un animal, ce serait un coq : crête d’autant plus rouge qu’elle est pilotée par un taux de testostérone élevé et QI à peine suffisant pour assurer sa survie.

Mais le système est aussi pourri par la base, qu’on n’a eu de cesse de protéger, bien au-delà du raisonnable, de l’influence pourtant salvatrice de la réalité : élèves perdus, démotivés et incapables de s’organiser si ce n’est dans des mouvements politiques aussi grotesques que déplacés, parents déresponsabilisés aux coudées trop franches intervenant pour tout et n’importe quoi et surtout n’importe comment, profs bercés de l’illusion tenace d’un statut de profession qui disparut aussi vite que l’autorité qui allait avec fut dissoute dans les mouvements sociaux des années 60 et 70, administratifs et fonctionnaires auxquels on aura fait avaler couleuvres sur couleuvres compensées par des zacquis sociaux de plus en plus décalés pour une institution dont la puissance n’est plus dans des succès quantifiables mais uniquement dans sa taille…

Quand on y regarde à deux fois, cette histoire de sanction des collèges qui font trop redoubler est dans l’alignement parfait de ce qu’on observe depuis quelques années concernant l’instruction en France : la déliquescence progresse de plus en plus vite.

Les solutions sont connues et sont mêmes appliquées par ceux des parents qui ne veulent plus laisser à l’État le soin de formater leurs gamins : explosion des cours particuliers, passage massif du public vers le privé … On assiste, en pratique, à une privatisation rampante mais évidente du système éducatif. Et, de façon logique, ce sont les parents qui sont prêts à faire les plus gros sacrifices (financiers, essentiellement) ou ceux qui ont les plus gros moyens qui en bénéficient en premier.

Encore une fois, plus on collectivise, plus on applique le socialisme joyeux, plus les pauvres trinquent.

On peut pleurnicher sur le méchant marché qui ne fait rien qu’à embêter l’Éducation Nationale, et continuer à se battre inutilement contre des forces qui dépassent de loin les moyens d’un état exsangue et complètement à la masse tant son idéologie ne lui permet pas d’appréhender le monde correctement.

On peut s’entêter, comme le coq borné dans son poulailler déserté, à chanter à qui voudra l’entendre qu’on est encore une référence, et appliquer toujours les mêmes recettes collectivistes, bardées d’études sociologiques au jargon déridesque ou iufèmesque, qui mèneront à la même déroute constatée depuis 40 ans.

On peut aussi comprendre qu’il est plus que temps d’abandonner, réellement, les vieilles lubies qui n’ont pas marché : collège unique, carte scolaire, méthode globale, conseils de classe faisant intervenir élèves et parents, multiplicité des cours rigolos et créatifs, programmes décidés d’en haut et en petits comités, non concurrence et absence d’autonomie des établissements tant sur le plan budgétaire que pédagogique, … La liste est longue.

Il est temps, pour tout cela, d’arrêter les expériences pilotes microscopiques.

Il est temps qu’on en revienne à l’individu, celui-là même qui devrait être au centre de l’apprentissage, le responsabiliser en lui faisant assumer le coût de son instruction, éviter de le surprotéger des méchantes notes et des méchants redoublements pour lui faire comprendre que non, tout le monde ne vaut pas une entrée en fac pour devenir conservateur de musée, non, la voie royale n’est pas plus les maths que le latin ou que sais-je, que oui, c’est à chacun de choisir sa propre voie, que non, imposer l’instruction et un âge minimum pour quitter l’école est aussi inutile que délétère.

Mais rassurez-vous, petits bisounours : ce que vous avez lu ici, vous ne le lirez probablement à peu près nulle part ailleurs. Personne, en France, ne veut l’entendre. Personne ne veut y penser. Tout le monde préférera cracher sur les méchants libéraux plutôt qu’écouter ce qu’ils ont à dire.

Et à partir d’ici, petits bisounours, vous allez pouvoir vous rendormir, refermer le couvercle de votre joli cercueil capitonné et moelleux pour traverser en douceur les prochaines années de déchéance.

Bonne nuit.

Attention cependant : le type à côté de vous, dans le cercueil, n’est pas bien luné et il a de longues canines.

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Commentaires87

  1. zed

    Bon, alors, un président de la république Française ne doit pas redoubler non plus. Même s’il est archi nul ! Génial !
    « So long, Saaar-kooo-ziii! »
    J ‘ai un copain instit à la retraite. Quand il avait des petits CP qui manquaient de maturité et qui ne pouvaient passer en CE1, et qu’il conseillait le redoublement (un déshonneur! Vous pensez bien!), les parents s’y opposaient, et le gosse passait, pour mieux se casser la gueule avant le bac!
    D’ailleurs certains instits se rendaient coupables de ce délit, selon ses dires… C’est connu, un enfant d’instit ne peut pas échouer !

    1. Toni

      Surtout que perdre un an ne signifiait pas la fin du monde.
      Pour la maturité … Chaque individu est unique, tout le monde n’a pas les mêmes facilités/capacités.

      zed a écrit: « les parents s’y opposaient, et le gosse passait, pour mieux se casser la gueule avant le bac! »
      Maintenant c’est à l’université ou pendant la recherche d’emplois que ce petit monde se casse la gueule … Quel gaspillage d’argent de ressources et de talents!

    2. Laurent

      Plus « techniquement », le redoublement n’est pas non plus une solution satisfaisante, la seule vrai solution réside dans l’établissement de classes de niveau. les élèves de niveau équivalent sont rassemblé dans une même classe afin de pouvoir recevoir un enseignement adapté et ce quelques soit leur age. Vouloir dispenser dans une même classe, composé d’élève allants du trisomique au surdoué, le même enseignement est un non-sens.
      D’autre part le durée des étude devrait être drastiquement réduite. Aller à l’école jusqu’à 30 ans représente un gâchis énorme pour celui qui étudie (perte de revenue) et pour la société (perte de production). Il est plus que temps de démystifier l’enseignement scolaire : non ce n’est pas l’alpha et l’oméga du l’obtention du savoir. Le travail, l’effort de formation individuel (grandement facilité par internet), l’échange volontaire avec autrui, sont autant de source d’enrichissement et de formation au moins aussi performant que le cursus scolaire. Ils ont l’immense avantage de permettre d’être rentable (pardon je sais c’est un gros mot) pour l’individu ET la société ET de permettre le développement intellectuel des individus pour peu que l’on ai introduit la notion de responsabilité (merde encore un gros mot) dans l’enseignement. car l’enseignement cela devrait être avant tout une voix vers « l’autonomie et la réalisation individuelle », la fin des études devrait être un départ et non pas un aboutissement, une sorte de mort cérébrale qui vous fige dans un état végétatif pour le reste de votre vie. Aucun métier, aucune profession aujourd’hui ne nécessite objectivement de passer plus de 15 ans à l’école. A partir d’un certain stade on apprend d’avantage en situation réel, en créant des choses entouré d’une équipe de collègues motivés et expérimentés.

        1. boutros

          D’accord aussi sur le fond mais l’ortograf et la gramère font aussi partie du réel. Dommage pour le propos. On se calme et on relit.

      1. Épicier vénéneux

        Je l’ai toujours dit: la seule différence entre un radiologue et un photographe, c’est la taille de l’appareil.

    1. Kuing Yamang

      Les bridés ont les meilleurs résultats scolaires de la planète (cf PISA 2009 ).
      D’ailleurs tous ces petits bridés qui réussissent sont dans le privé et en plus vont à des cours privés le soir.

      @ H16: succulent ce billet.

  2. Lib

    Notons que le nombre de places disponibles dans le privé sous contrat étant limité par un numerus clausus strict, il est devenu atrocement difficile de trouver une place pour ses chères têtes blondes.

    L’absence de concurrence ayant toujours les mêmes effets, on se fait traiter à peine moins mal par les écoles privées que par une administration lambda. Il faut désormais rédiger des lettres de motivation pour qu’on consente à considérer le dossier de candidature de votre enfant. Et bien entendu, l’incitation à fournir un service de qualité disparaît presque totalement.

    La conséquence est bien entendu le boom de l’enseignement privé hors contrat, réservé pour le coup aux seuls très riches.

    1. Toni

      Lib a écrit: « La conséquence est bien entendu le boom de l’enseignement privé hors contrat, réservé pour le coup aux seuls très riches. »
      Tout cela au nom de « liberté, égalité, fraternité » inscrit au fronton des mairies. Les résultats empoisonnés de Mai 68 et la politique de gens comme Bruno Julliard n’ont pour conséquences que d’enfoncer davantage les gens pauvres et/ou peu aidés …
      Alors que avec les idées de h16, ils ont quand même plus de chance d’espérer une meilleure qualité de vie.

      Mais peut être la gauche trouve un intérêt électoral de laisser des gens dans l’ignorance … La réalité du monde et les chiffres vont être autrement plus têtus que la gauche Française et ses électeurs.

      1. Laurent

        « Mais peut être la gauche trouve un intérêt électoral de laisser des gens dans l’ignorance … »

        Jamais aucun gouvernement n’a eu intérêt à trop développer l’intelligence des gens. je dis bien intelligence et pas instructions. On peut gaver quelqu’un de savoirs sans qu’à la sortie il possède une meilleur appréhension du monde. En gros l’état à besoin d’un troupeau de gens besogneux et raisonnablement instruit mais surtout pas d’une horde d’individus intellectuellement autonome.

      2. YP

        100% d’accord, j’ai essayé de retourner le truc dans tous les sens, la seule explication de la chute vertigineuse de l’education est l’intérêt des dirigeants à limiter l’esprit critique de leur concitoyens.

        Cf le film « Idiocraty »…

        1. Toni

          YP a écrit : « l’intérêt des dirigeants à limiter l’esprit critique de leur concitoyens. »
          les dictatures ont besoin de cela pour prospérer. A mon humble avis, ça en dit long sur l’état d’esprit des dirigeants de ce pays. Normal qu’ils soient copains avec les régimes totalitaires, qui se ressemble s’assemble …

        2. flak

          ne mettez pas sur le compte du machiavelisme ce qui peut parfaitement s’expliquer par de l’incompetence…

        3. YP

          Disons que c’est un « side-effect » très opportun !

          Mais en principe pour trouver un coupable, il faut étudier à qui profite le crime…

        4. YP

          flak > « Il ne faut pas attribuer à la malice ce qui peut s’expliquer par incompétence. » Combien de fois j’ai pu me la répéter, celle-là ! 😉

    2. Higgins

      « Notons que le nombre de places disponibles dans le privé sous contrat étant limité par un numerus clausus strict, il est devenu atrocement difficile de trouver une place pour ses chères têtes blondes. » Vous ne croyez pas si bien dire et le piège est aussi terrible que subtil.

      Comme au nom de la RGPP, on diminue le nombre d’enseignants au sein de l’EN publique en arguant du fait que le nombre d’élèves qui y est scolarisé est en diminution, il apparaît donc logique de faire peser un effort équivalent sur l’enseignement privé sous contrat (essentiellement catholique), les maux identiques réclamant les mêmes remèdes.

      Le problème est que si la demande pour le public est en baisse, la demande pour le privé sous contrat est en hausse. Compte tenu des paramètres imposés d’en haut, les établissements concernés sont dans l’impossibilité de faire face à la demande et surtout, on veille soigneusement à leur refuser les moyens nécessaires au nom d’une prétendue équité de traitement.

      Et c’est ainsi que par le biais d’un argument comptable, les descendants du petit père Combes sont en train de faire doucement mais sûrement la peau de l’enseignement libre en France. Nous devenons, à notre corps défendant, une dictature certes molle mais surtout une dictature. Ce n’est pas les projets en cours, n’est-ce pas H16, qui peuvent me rassurer sur ce point.

  3. Toni

    H16 a écrit: « Il est temps qu’on en revienne à l’individu, celui-là même qui devrait être au centre de … et un âge minimum pour quitter l’école est aussi inutile que délétère. »
    Voilà c’est cela qu’il faut dire. Augmenter la liberté et la responsabilité individuelle au maximum.
    Par contre pour cela il faut avoir un peuple qui est près à cela, la Russie et son peuple n’étaient pas prêts à cet état d’esprit et cela avait mené à la crise Russe de 1998.
    Je veux dire que je suis globalement d’accord avec vous mais
    maintenant le poison des idées de Mai 68 a plus ou moins imprégné toute la société Française.
    Il n’y a pas de sous métiers, un plombier gagne très très bien sa vie.

    H16 a écrit: « Mais rassurez-vous, petits bisounours : ce que vous avez lu ici, vous ne le lirez probablement à peu près nulle part ailleurs. Personne, en France, ne veut l’entendre. Personne ne veut y penser. »
    Beaucoup de gens avec l’ensemble de la classe politique ne sont que des hypocrites. D’autre part ne pas admettre la vérité révèle un manque de courage et de la paresse chez de nombreuses personnes en France.

    H16 a écrit: « le responsabiliser en lui faisant assumer le coût de son instruction ».
    Très bonne idée, on se rend mieux compte de la valeur d’un produit lorsqu’on le paie de sa poche.

    Pour info voilà ce que peut donner une ville gouvernée par la gauche bobo (j’y habite, c’est épouvantable le résultat):
    http://ensemblepoursaintetienne.wordpress.com/

    Nous ne sommes plus dans le même monde qu’en 1970 … Il est grand temps de le dire haut et fort.

    1. YP

      « Il n’y a pas de sous métiers, un plombier gagne très très bien sa vie. »

      Pour bien gagner sa vie, il y a deux moyens (et uniquement deux, lorsqu’on a pas de relations) : faire ce que les autres ne veulent pas faire, et faire ce que les autres ne savent pas faire. (Encore faut-il avoir envie de se faire chier avec une entreprise dans ce pays.)

      « Pour info voilà ce que peut donner une ville gouvernée par la gauche bobo »

      Saint Etienne… C’est pas cette ville ou les élus avaient souscrit à des financements sur des « produits financiers complexes » et se sont retrouvés pris à la gorge avec la montée du dollar ? (Genre je suis officiellement socialiste, mais je joue avec des trucs adossés marché devise auquels je ne comprends rien et je ne me couvre pas contre le risque de change…) Je suppose que ceux là ont fait l’ENA (très joli résultat.)

  4. bsa

    le vrai probleme de l’educ nat c’est que le metier d’instit a disparu, metier servant a former les bases de la citoyennete. Il n’y a que des profs donc des formateurs a des techniques, ce qui n’a aucun rapport avec la citoyennete.

      1. daredevil2009

        Réflexion amusante 😉 Comme s’ils n’essayaient pas le faire… encore faudrait-il que les « cadres » les soutiennent, ce qui est fort loin d’être toujours le cas… et quand on a affaire aux irréductibles, que fait-on? Pour le moment, après moult conseils, on se refile la patate chaude tout en acceptant celle du voisin…
        Quant aux fameux redoublements, pourquoi croyez-vous qu’ils soient supprimés – outre l’aspect financier – tout simplement parce que le plus souvent, ça ne sert absolument à rien : on ne peut faire boire un âne qui le refuse!
        A tout ceci s’ajoute également le problème du savoir : beaucoup d’élèves n’y voient rien d’important ; au contraire! Il faut tout de même s’imaginer la valeur que le mot « intellectuel » peut avoir, dès lors qu’il est utilisé comme insulte dans la bouche de nombre d’élèves… sans oublier le fait que ce métier soit déconsidéré par beaucoup d’autres qui prennent les enseignants pour des moins que rien qui gagnent 3 francs 6 sous alors qu’en trafiquant un peu, on peut se faire bien plus 😉

        1. Epicier vénéneux

          Trois francs six sous, laissez-moi rire! depuis que j’ai découvert que ma mère, professeur des écoles, gagne mieux sa vie après trente ans de carrière que mon assistante après vingt, et les vacances en moins, je ne tombe plus non plus dans ce panneau-là, mon cher DD2007.

          Ou alors les pharmaciens assistants sont-ils exploités dans ce pays?

        2. YP

          Je pense que je me suis mal exprimé : la discipline, ce n’est pas le rôle principal de d’Ednat. C’est celui des parents.

      2. Toni

        Normalement c’était aux parents d’apprendre cela aux mioches. Certains parents auraient mieux fait de s’abstenir d’avoir des enfants.
        Là encore les parents se sont déchargés de leurs responsabilités sur le dos de l’état. Ces familles pensent : « Le dieu Etat … il résoudra tout, qu’est ce que l’on ne ferait pas sans lui! »

        Comme me dit un membre de mon entourage, en France tout est du.

  5. Blondin

    « Encore une fois, plus on collectiviste, plus on applique le socialisme joyeux, plus les pauvres trinquent. »

    Il manque un mot ou alors il y a une lettre en trop.
    Je me permet de le signaler tant la qualite des articles merite qu’ils le soient a tous points de vue.

    Salutations.

    1. Kuing Yamang

      « il y a une lettre en trop.
      Je me permet de le signaler tant la qualite »

      Oui, c’est sûr, mais parfois mieux vaut trop (de lettres) que pas assez ^^

  6. Laurent

    Depuis toujours l’éducation en France n’est qu’un système destiné à perpétué la féodalité démocratique. D’un coté on forme des « élites » qui dirigeront le peuple en rejoignant d’une part directement l’état et d’autre part les grands cartels Français (dépendant eux aussi de l’état). Le reste de la population sera « formé » techniquement pour effectuer certaines tâches et idéologiquement afin de rester dépendant du système.
    de ce point de vu là, la réussite est totale.

    1. Toni

      Laurent a écrit : « Le reste de la population sera « formé » techniquement pour effectuer certaines tâches et idéologiquement afin de rester dépendant du système. »
      cela pouvait marcher en 1945 mais de nos jours à l’époque du téléphone portable, d’internet, ce n’est plus vrai. Sur le marché du travail, il est quand même demandé d’être mobile et de savoir s’adapter à des changements de situations brutaux. Comme vous l’avez dit nous n’aurons pas une population intellectuellement autonome, ce qui est pourtant indispensable dans le monde réel.

      1. Laurent

        la dépendence au système est pourtant bien là : RMI, CMU, allocation familiale, allocation logement, CDI, fonctionnaire pléthorique, ect… l’apprentissage de la dépendance à l’école est bien en adéquation avec la dépendance dans la société.
        Paradoxalement en 1945 le pouvoir de nuisance de l’état et de l’EDNAT était bien moins grand. la plupart des gens savaient que leur avenir était entre leur mains et que seul leurs efforts leur permettrait de réaliser leurs rêves. 60ans plus tard les fières coqs de basse court sont devenue des chapons qui attendent patiemment la becqué…

  7. YP

    « multiplicité des cours rigolos et créatifs » : Là il y a beaucoup à dire et en fin de compte les gosses ne savent plus ni écrire, ni compter…

    Ce qui est fun, c’est que tous les gosses de mes potes sont a priori tous des lumières. Et lorsque je souligne auprès de parents le fait que tous les mioches du bled aient des notes dignes de petits Einsteins précoces, les parents me fusillent du regard.

  8. Kelevra

    papy mougeot veut faire une declaration : de mon temps, au cp en 1972, on apprenait a lire, ecrire et a compter, maintenant c est cp ce1 ce2, les eleves apprennent les divisions en sixieme; les eleves sont plus idiots maintenant ou les instits plus mauvais? dans la meme classe se côtoyait des idiots indécrottables et des plus malins, l instit faisait l effort de suivre chacun selon son niveau, maintenant on s aligne sur le plus bete.
    YP vous parler des emprunts toxiques de st etienne, il n y a pas que dans cette commune ou les elus ont fait des prouesses en gestion. il y a aussi nombre de conseils generaux comme la seine st denis, ou par exemple les taux de certains emprunts ont comme sous jacents le cours du ble… voyant ainsi les taux passes de 2% a 25%
    quant a toni qui nous parle de bruno julliard qui apres avoir use le fond de son froc sur les bancs de l universite, maintenant sans avoir jamais rien fait de ces 10 doigts croit qu il va changer le monde. on peut aussi parler de benoit hamon qui n a jamais travaille. en gros comme la plupart des hommes et femmes politiques en france qui n ont comme seule experience que l administration.

    1. Toni

      Kelevra a écrit : « bruno julliard qui apres avoir use le fond de son froc sur les bancs de l universite, maintenant sans avoir jamais rien fait de ces 10 doigts croit qu il va changer le monde. »
      C’est exact, Bruno Julliard n’a jamais rien fait de ces 10 doigts. Mais quel employeur voudrait/aurait voulu de ce personnage ?

    2. YP

      « hommes et femmes politiques en france qui n ont comme seule experience que l administration » : Normal : Les conditions de retour à leur emploi après un mandat électoral leur sont garanti. Dans le privé, après un mandat, c’est Popolempoy…

      Et puis, faut la mentalité de s’occuper des affaires des autres, c’est typiquement administratif ! 😀

  9. Flo

    « Mais rassurez-vous, petits bisounours : ce que vous avez lu ici, vous ne le lirez probablement à peu près nulle part ailleurs. Personne, en France, ne veut l’entendre. Personne ne veut y penser. Tout le monde préférera cracher sur les méchants libéraux plutôt qu’écouter ce qu’ils ont à dire. »

    Il y a cependant un livre de Sophie Coignard (dont je ne sais si elle est libérale) intitulé « Le pacte immoral : Comment ils sacrifient l’éductaion de nos enfants »
    que je viens de terminer et qui est un réquisitoire implaccable et effrayant contre toute cette pétaudière.
    Il ne faut pas s’y tromper, même si le sous titre emploie improprement le mot « éducation » elle parle bel et bien « d’instruction » (ou plutôt de sa désintégration) dans son ouvrage (et elle en fait clairement la distinction car elle écrit « oubliée la transmission du savoir au profit du savoir être, au revoir l’instruction bienvenue à l’éducation, adieu les élèves bonjour les enfants! »)

    De là à ce que le bisounours en prenne connaissance évidemment…

  10. Divorce amiable

    La France régresse vraiment à ce niveau. Déjà que nous n’avons pas forcément un très bon niveau…

    1. scaletrans

      La France régresse à tous les niveaux. Mais quel peuple pourrait résister à 222 ans de sophistique ?

      1. DiaSw

        C’est la conclusion à laquelle je suis arrivé pour la politique et l’économie en France. La magie noire règne, les esprits sont confus et manient bien le sophisme (un gars d’Attac ce matin sur rmcinfo disait que l’Allemagne exportait son chômage dans les autres pays à coup de dumping salarial…quel raisonnement fumeux).
        D’ailleurs les sondages le montrent bien, à peu de chose près les Français sont le premier peuple anticapitaliste au monde. Raison envers et contre tous, ou à côté de la plaque ?
        C’est l’ed nat et les médias traditionnels qui entretiennent le BSF. (notons que même les économistes issus de la fac ne sont pas épargnés, ils tiennent juste des raisonnement plus complexes)

        (*Brouillard Sophistique Français)

        1. DiaSw

          Ben je ne pense pas que ça soit ça, d’autres peuples sont moins anticapitalistes que les français tout en ayant vécu dans l’enfer socialo-communiste.
          Non, le drame il est dans le fait qu’il y aura une crise, et que les leçons de cette crise ne vont pas être comprises.
          Ergo, aggravement de la situation.

  11. Théo31

    Il faut rappeler un fait qui avait été signalé dans un autre post il y a quelque mois : certains profs font redoubler des élèves qui n’en auraient nullement besoin pour sauver des classes ou des postes. Redoublements motivés donc par des intérêts corporatistes.

    1. YP

      Totalement HS, mais je ne résiste pas : Pourquoi continuer à former des hordes de licenciés en Histoire de l’Art, si ce n’est pour justifier des postes d’enseignants ? C’est super important, économiquement parlant et en termes de débouchés en dehors de conservateur de musée, l’histoire de l’Art !

  12. kwak chung seok

    Bah bah, certes l’Ed Nat a une ample part de responsabilité dans ce désastre éducatif, mais elle est également par nature tributaire du travail en amont des parents d’élèves. Si vous avez une large majorité d’élèves dans votre classe dont les parents ne font pas leur boulot, comment voulez vous « rattraper » et enseigner ? Si les parents défont méthodiquement ce qui a été fait dans la journée par l’instit ? Que faire alors ? Mettre des tartes ? Interdit et sanctionné. Cribler le gamin de 0, le coller, le faire redoubler ? Il se convaincra que l’école est un lieu désagréable, et qu’il y a d’autres lieux où l’on peut se faire mieux « respecter » et s’épanouir avec d’autres valeurs, en général hédonistes, consuméristes et auto destructices.

    Mais avec des parents qui ne remplissent pas leur difficile mission d’éducation , à quoi sont confiés les mioches, que voient ils, où sont les sources d’inspiration ?

    Je dirai la publicité et les clips, les jeux vidéos, les films idiots de l’industrie cinématographique et même la pornographie. Et que dit la publicité, que disent les clips, les films ?

    Il faut acheter coûte que coûte, car si j’achète je vais mieux et je suis plus fort, les filles sont des putes, il faut une grosse bagnole, un écran géant, des consoles, il faut faire du fric facile, l’intellectualisme, le savoir ça fait mal aux boyaux de la tête, il faut manger énormément de produits objectivement néfastes pour la santé si l’on en mange régulièrement (fast food, kebabs, sucreries), bref quand on se prend ce discours en pleine figure alors qu’on a aucune arme pour le décoder ça fait des ravages.

    Et toutes ces publicités matraquées à longueur de journée, sur tous les canaux possibles, partout, ce discours débilitant, agressif, mensonger, qui le produit ?

    Pas l’Etat, mais des sociétés privées.

    Vous êtes libéraux, donc la cause de tous les maux ne peut être pour vous que l’Etat, moi je dirais que les difficultés d’enseignement aujourd’hui sont dues à une pluralité de facteurs :

    TOUT LE MONDE est responsable, autant le mauvais instit et les mauvais politiques que les mauvais parents, que la société privée qui martèle à la population un discours mensonger (venez donc bouffer tout le temps chez macdo, c’est excellent).

    1. Laurent

      Bien sur que tout le monde est responsable mais comme dirait Coluche il y en qui sont plus responsable que d’autre. La responsabilité des parents est infiniment moins lourde que celle de l’état et de l’éducation nationale (les deux têtes du même hydre). l’état depuis les 50 dernière année à passé sont temps à :
      -Détruire la cellule familiale
      -Réduire à néant l’autorité parentale
      -Transformer les enfants en divinité intouchable
      -Anéantir la responsabilité individuelle
      -Éradiquer la morale catholique
      Je suis athée mais que disent les 5 derniers commandements (les 5 premier sont d’ordre purement religieux) :
      – Tu ne tueras pas
      – Tu ne commettras pas d’adultère
      – Tu ne voleras pas
      – Tu ne porteras pas de faux témoignages
      – Tu ne convoiteras pas les biens de ton voisin
      C’est presque une profession de foi…libérale (adultère mis à part)
      -Transformer les individus en consommateurs de services sociaux
      -Créer du chaumage structurel transformant les couches le plus pauvre de la société en quasi esclaves de l’état.
      -Créer une inflation rampante érodant le pouvoir d’achat des plus pauvre.

      Dois je continuer (car la liste est longue des méfaits étatique)ou bien mon propos est suffisemment clair? A toutes ces avanis l’éducation national (la partie marxisante au moins et ça n’est pas la moins nombreuse)à pris sa part avec ferveur, de ce fait elle en supporte au moins autant la responsabilité car étant donné l’importance du pouvoir éducatif, trahir ainsi la confiance des français est véritablement très grave.
      Ainsi l’état français à progressivement détruit tout moralité dans ce pays. Tout ce vaut, tout est défendable, ls coupables sont en fait des victimes, les victimes sont en définive responsables de leurs malheurs, la propriétés privé et la liberté sont des concepts abstrait qui peuvent être remise cause à tout moment…
      Dans ces conditions, la conditions actuelle de la France est parfaitement normale et conformes aux objectifs étatiques. la responsabilité des individus est réel mais il aurait fallu un peuple d’une tout autre trempe pour pouvoir résister à un tel assaut…

    2. YP

      Il n’y a pas de « tout le monde est responsable ». Il y a une responsabilité,

      1) du système qui se fixe des objectifs chiffrés : genre « 80% d’une génération au bac. » Bien sûr, c’est le niveau du bac qui en a fait les frais. Le système est géré par des politiciens : sans contrôle, c’est la faillite assurée !

      2) des parents. Une majorité sont des purs produits de la méchante socitété de consommation. « ils » ne savent plus poser des limites à leurs enfants… J’aurais tendance à dire « normal, ce sont eux-mêmes des enfants ! »

      Enfin, être « libéral » suppose accepter la resposabilité de ses actes. Des êtres « adultes » et prêt à assumer la responsabilité de leur actes, en France il n’y en a pas tant que cela semble-t-il ; et force est de constater que ce n’est pas parmis les tenants de la dé-responsabilisation de l’individu qu’on les trouve en masse…

      Quand au mioche qui vit mal la frustration dans le contexte scolaire et les baffes pour le remettre dans le droit chemin, il faut arrêter de se poser des questions : dehors ! Il n’a pas le droit de remettre en cause la scolarité de ses camarades. Et ses parents n’ont rien à dire, car ce sont des incapables.

  13. estienne

    Le collectivisme en France est infiniment plus abouti et réussi que ne l’était le communisme soviétique.
    Chez nous 90% de la population adhère pleinement à l’étatisme, en URSS le peuple en pleurait ou en rigolait.
    L’esprit français longtemps porteur de liberté et d’intelligence est aujourd’hui englué dans une purée de poix que seule une bonne grosse crise bien Réelle pourra remettre d’aplomb.

    1. DiaSw

      « L’esprit français longtemps porteur de liberté et d’intelligence est aujourd’hui englué dans une purée de poix que seule une bonne grosse crise bien Réelle pourra remettre d’aplomb. »

      Justement, personnellement, j’en doute. Ce n’est pas parce qu’on vit une crise, qu’on comprend ses tenants et ses aboutissants.

      En France, crise => « on été trop libéraux » => nationalisons ce qui reste à nationaliser.

  14. gnarf

    Desole, le redoublement c’est vraiment pas terrible. Et je ne suis pas un bisounours.

    « l’absence ou la quasi absence du redoublement n’entraîne pas de diminution de performance d’un système scolaire. Au contraire, on remarque que plusieurs pays qui ont les systèmes scolaires les plus performants de l’U.E. n’ont pas choisi le redoublement pour « aider » leurs élèves en difficultés comme la Finlande, le Royaume Uni, la Suède ou l’Irlande »
    http://www.echecscolaire.be/europe.html

    Le probleme c’est l’interpretation que font les bisounours du probleme…pour eux supprimer le redoublement c’est faire passer tout le monde.

    Alors que l’interpretation correcte c’est de remplacer le redoublement par un controle continu et une reorientation de l’eleve tres tot, vers par exemple les filieres techniques.

      1. Flak

        « H16 est un provocateur. Je ne suis même pas certain que le blogueur derrière le blog pense vraiment ce qu’il écrit »

        roflcopter

        1. Flak

          « Mathieu L : il paraît qu’il est à Londres, en plus : de loin, on se comprend mieux ?  »

          genial. je suis mort de rire.

  15. CC

    Bien évidemment, je vais me faire lyncher, je ne sais même pas ce qui me pousse à commenter, mais l’idée de mon billet, c’était juste de dire que contrairement à ce que vous prétendez, les professeurs sont en très grande majorité pour le redoublement, pour peu qu’il soit mûrement réfléchi.

    Et que l’idée de supprimer les redoublements repose justement sur une « idéologie libérale » qui consiste à bousiller tout ce qui marche dans l’éducation en faisant le maximum d’économie sans réfléchir aux conséquences.

    Alors plus de libéralisme, ça me semble complétement con, comme idée…Mais je précise que j’ai bien conscience que votre libéralisme n’est pas celui de Sarko…Pourtant, c’est l’image que le libéralisme dégage, globalement…

    1. « contrairement à ce que vous prétendez, les professeurs sont en très grande majorité pour le redoublement, pour peu qu’il soit mûrement réfléchi. »
      Bah je n’ai pas prétendu le contraire, mais bien que c’est l’EdNat (ses instances dirigeantes) et le ministère qui poussent à cette roue là. Relis.

      « l’idée de supprimer les redoublements repose justement sur une “idéologie libérale” »
      Non. Mauvaise connaissance du sujet.

      « plus de libéralisme, ça me semble complétement con »
      Normal. Regarder les étoiles avec un microscope donne un espace flou et incompréhensible.

  16. CC

    Il faut que les libéraux expliquent sérieusement à Sarko qu’il se trompe, alors ! « L’idéologie libérale », c’est bien le moins d’Etat possible, non ? C’est pile ce que fait Sarko, non ?

    1. Non. Sarko fait de l’interventionnisme à tous les étages. Le capitalisme à la française, du colbertisme et du jacobinisme, c’est tout sauf libéral. Renseigne-toi un peu, de grâce.

      Tiens, le libéralisme, en terme de redoublement, n’a absolument RIEN à dire. D’ailleurs, c’est ce qui agace les socialauds.

      1. CC

        Dommage pour le libéralisme : vous avez les plus mauvais VRP à la tête des Etats et des trucs mondiaux comme le FMI…

        1. D’un autre côté, le socialisme ouvertement revendiqué, lui, dépote avec Marx, Lénine, Staline, Mao, Castro, Ben Ali, Moubarak, Gbagbo, Kim Jong Il, Pol Pot, et j’en oublie des brouettes.

          1. Ce n’est pas moi qui a commencé. Et je n’y peux rien si aucun tortionnaire de masse ne s’est jamais réclamé du libéralisme et qu’ils se bousculent pour se proclamer du communisme et du socialisme. D’ailleurs, les groupuscules collectivistes (d’extrême droite ou d’extrême gauche, du reste) prêt à faire sauter des bombes pullulent. Des gangs d’actions ultra-libéraux prêts à verser dans le terrorisme, … j’en vois pas.

            Il doit y avoir une raison, mais …

            Nan.

            Je vois pas.

        2. Flak

           »Dommage pour le libéralisme : vous avez les plus mauvais VRP à la tête des Etats »

          oui et non.Ces gens utilisent certains concepts liberaux pour vendre leur socialisme de droite.Le vrai liberalisme est inconnu des francais.

    2. Flak

      « Il faut que les libéraux expliquent sérieusement à Sarko qu’il se trompe, alors ! « L’idéologie libérale », c’est bien le moins d’Etat possible, non ? C’est pile ce que fait Sarko, non  »

      Le liberalisme est une doctrine, pas une ideologie.Ce sont les medias francais qui repetent cette anerie a l’envi.
      C’est interessant que vous soyez profs, mais que vous n’ayez pas eu le reflexe de vous renseigner au dela des poncifs.

  17. CC

    Je me suis renseignée…Je trouve même que Sabine Hérold est charmante. Une fois, j’ai même écouté toute une interview d’elle…

    Sinon, est-ce que le libéralisme existe, concrètement, quelque part ? Est-ce que la Grande Bretagne est libérale ? C’est ça le problème du libéralisme. Personne n’est vraiment d’accord pour donner une définition, mais tout le monde le revendique un peu…

    1. gnarf

      Un indice: le liberalisme est totalement etranger a la gauche et la droite Francaises, qui fonctionnent exclusivement sur le clientelisme.

      Droite et gauche Francaises sont de purs etatistes, qui arrosent leur clientele avec l’argent du contribuable…la seule difference c’est qu’ils visent une clientele differente.

      Donc le liberalisme leur fait une peur serieuse, parce que c’est la seule alternative credible a leur petit cirque. Donc de gauche a droite, ils sont tous d’accord pour dire « tout sauf le liberalisme » et ils martelent sans-cesse que le liberalisme est la source de tous les maux.

      Les politiques Francais qui parlent du liberalisme, c’est un peu comme un minitel qui parlerait d’internet.

  18. une femme

    Le liberalisme – c’est une ideologie qui proclame que le riche doit etre encore plus riche tandis que le pauvre en est pour ses frais comme toujours.

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