On le dit, on le répète, sur ce blog et ailleurs : c’est la criiise. Notez qu’il y a moins de « i » que d’habitude, parce que la bourse est un peu remontée, et c’est donc moins la crise qu’en février par exemple. Mais tout de même : ça rue sévère dans les brancards et on sent, aux petites perles de sueur sur les fronts de nos augustes élites, que la situation n’est pas à l’amusement. Et alors que la conjoncture n’est pas rose, le politicien de base doit, pour garder son cap, obtenir les meilleures indications de ses copilotes, au premier rang desquels on trouve … les économistes. Comme ce sont toujours les mêmes noms qui reviennent, un petit passage en revue de nos troupes d’intervention de choc s’impose donc.
Dans ces bourrasques financières et économiques, rares sont les voix qu’on entend encore, et plus rares semblent encore les voies qu’on peut emprunter. On vous le dit : c’est une crise du crédit maousse, plus question d’emprunter quoique ce soit, y’en a plus !
Et si on lit, un peu, les journaux, ou que l’on parcourt Internet à la recherche d’augures crédibles, on retrouve systématiquement quelques noms d’économistes en vogue dont on peut parier que les propos, retranscris fiévreusement par une presse avide de repères et d’hommes providentiels, seront chaudement recommandés à nos dirigeants toujours en mal d’appuyer leurs politiques brouillonnes et fiévreuses sur une base scientifique.
En ces temps de criiise, l’économiste est donc rapidement devenu pour l’homme politique le couteau suisse de l’action étatique, fournissant à la fois la raison d’une action et son modus operandi. Et si l’économiste en question peut être paré de titres ronflants, son crédit n’en est qu’accru : comme une pythie aux oracles inaccessibles aux communs des mortels, il devient alors quasi-intouchable et inattaquable.
Dans ces économistes, on retrouve bien évidemment ceux qui se sont fait adouber par la Banque de Suède en mémoire d’Alfred Nobel ; difficile de faire plus ronflant, plus solide, plus présentable. Et peu importe que le prix fut reçu pour un domaine qui n’a rien à voir avec la crise elle-même : ici, c’est le titre qui compte, comme ne compte guère la spécialité de dermatologue pour un médecin, si c’est le seul que vous avez sous la main lorsque vous souffrez d’un cancer généralisé.
Localement, on se contentera d’une pointure diplômée d’une officine locale dont on ne tarira pas d’éloges bien qu’on sait pertinemment qu’elle n’a plus produit de génies dans la discipline depuis… mettons 20 ans.
Enfin, on n’oubliera pas les improvisateurs de génie qui, sans forcément connaître la discipline économique, ont réussi à se tailler une place au soleil et dans les médias grâce à un solide réseau de connaissances accointances, une obédience marquée pour une certaine forme de politique et un don notoire pour faire passer leurs écrits pour des révélations profondes en mêlant fort habilement le profond et l’obscur au détriment du premier et à grand renfort du second.
Dans les économistes de claâsse mondiale, que dis-je, mieux que ça, qui ont la Classe Américaine dans la peau comme d’autres ont la Ouiche Lorraine dans le ventre, on retrouve nos deux lascars régulièrement cités par toute une frange de la presse, à savoir … (roulements de tambour) Paul Krugman et Joseph Stiglitz.
Et nous tenons là, en effet, deux pointures. Deux pointures car Krugman a réussi, au fil des années, à dire tellement de bêtises qu’il a maintenant son propre fan-group dédié depuis 2003 à décaniller ses inepties. Et le bougre, utilisant assez systématiquement les mêmes ficelles rhétoriques, en produit un nombre si considérable qu’il est difficile d’en tenir compte entièrement. Cependant, quelques éléments permettent de conclure que notre homme est fort prolixe, donne volontiers de sa personne pour expliquer ce qui se passe et ce qu’il faudrait faire et, tenez-vous bien, … il est keynésien. Le plus beau, c’est que son « prix Nobel » n’avait, au départ, rien à voir avec ce keynésianisme. A présent, évidemment, on s’empresse pourtant de voir en lui un solide argumentaire pour la dépense publique, rôle qu’il endosse avec gourmandise.
De l’autre côté, Stiglitz est un roman à lui tout seul. On a bien du mal à comprendre comment le politicien et les médias peuvent concilier ce prix Nobel, l’aura dont il bénéficie lorsqu’il prône, lui aussi, des mesures parfaitement keynésiennes (« dépensez, dépensez, il en restera toujours quelque chose ! »), et, de l’autre, le tâcheron qui aura réussi à produire en 2002 une étude über-optimiste sur Freddie Mac et Fannie Mae, qui, avec le recul, devrait rester comme un exemple parfait de ce qu’il ne faudrait jamais faire.
To update that analysis, we commissioned Joseph Stiglitz (2001 Nobel Prize winner in economics), Jonathan Orszag, and Peter Orszag to examine the likelihood of the risk-based capital scenario. Their econometric analysis found that the probability of the stress test scenario is conservatively one in 500,000 and may be smaller than one in three million. As a result, they find that the risk of a default by these companies, if they hold sufficient capital to meet the stress test, is “effectively zero ».
Pour un descriptif de cette embarrassante casserole pour Stiglitz, on pourra se référer à mon confrère LHC Vincent Bénard, et sur cet excellent article ; et de façon générale, notre ami Stiglitz fut déjà décortiqué sur Tanstaafl et Georges Lane dont je recommande les lectures.
Côté Franchouillie, depuis Maurice Allais, c’est le calme plat.
Plus de prix Nobel, plus aucun génie économique de classe internationale ; au mieux, des chercheurs au CNRS. La France est passée en quelques décennies d’une nation qui produisit un économiste capable de parler d’égal à égal avec les Autrichiens, à un état en manque de repère qui pond, au sortir des tubulures complexes et chromées d’un CNRS qui n’en finit pas de vieillir mollement, du Lordon ou du Piketty.
Lordon, ouvertement communiste, est régulièrement invité dans des médias neutres (comme l’Humanité ou Bellacio) à dire tout le bien qu’il pense de l’économie de marché, du capitalisme et de l’économie en général, passés par sa fine grille d’analyse collectiviste qui lui permet une objectivité à toute épreuve. On comprendra que tout ce qu’il dit sera à prendre avec les restrictions d’usage sur n’importe quel produit toxique dont l’utilisation ou la mise en application provoque systématiquement des morts par millions.
Côté Piketty, un économiste qui cogne, on nage dans des eaux à peine moins chargées en polluants, puisque notre ami des solutions collectives et de l’économie alter-comprenante est, de façon quasi-officielle, l’ « économiste du PS », ce qui, quand on y réfléchit bien, est assez comique quand on voit ce que les socialistes font avec l’économie en général et nos économies en particulier. On aura tout de même une pensée émue sur son travail dont on soupçonne la patte ici : c’est du lourd, c’est du triste, c’est du … socialisme de crise de nerf : on propose les mêmes conneries abyssales que fait actuellement le gouvernement, mais en un chouilla plus fort. Consternant.
Ce petit panel d’économistes célèbres et adulés par ces temps houleux ne serait pas complet si l’on n’évoquait pas les improvisateurs couillus.
D’un côté, nous avons un certain Paul Jorion, sympathique trublion de la webosphère proposant un blog chamarré et résolument crisophile. Mais voilà, il n’est pas économiste, mais sociologue et anthropologue. Et terriblement keynésien, placé dans l’attente humide d’une fracture du système capitaliste et de son remplacement par… autre chose dont on ne sait jamais comment ou de quoi elle sera faite : « la solution est de type New Deal….il faut réaliser de grands projets, mettre le maximum de gens sur les énergies renouvelables, la recherche… ». On n’est pas très avancé, si ce n’est, là encore, sur de voies (de garage) malheureusement déjà prises jadis comme ici : « Il est urgent de redistribuer l’argent là où on en a besoin. « Eh oui. La redistribution, qui consiste, en termes plats, à voler certains pour distribuer la rapine, est ainsi nommée parce que pour distribuer, il faut déjà créer de la richesse, richesse que le système proposé est bien en mal de produire…
Comme bien souvent, on note une bonne analyse des symptômes (une utilisation galopante du crédit), plaquée sur une vision très particulière de la société (d’où les mots « classes » et « lutte » sont à peine cachés) qui donne une solution, toujours la même, désespérante de conformisme, où l’ensemble de l’Humanité serait mue dans un même élan vers un travail sur (au choix ou ensemble) les énergies renouvelables, les grands projets, la recherche, l’industrie médicale. Mais, bizarrement, jamais les biscuits, les OGM, l’industrie automobile ou les iPods.
Bah, c’est, finalement, du socialisme ou, mieux, du marxisme, ni plus ni moins, avec son capitalisme qui s’effondre, sa la luttephase finale afférente, et son auto-allumage où le marxisme fait des papouille au marxisme. Prévisible, non ?
Et à côté de notre Jorion de combat, bon état, très peu servi, nous avons un magnifique Todd, usé jusqu’à la corde mais toujours fringant dans ses habits rouges cramoisis, qui n’est pas non plus économiste, mais politologue, démographe, historien, sociologue, essayiste et so terribly french : on pourra s’en convaincre en lisant cette petite note de lecture de chez econoclaste, pourtant pas taxable de libéralisme forcené et malgré tout, pas convaincu par les errements tristounets d’un communiste honteux dont les ratiocinations n’intéressent finalement … que les Français.
Avec ces quelques noms, nous avons fait un tour succinct des Économistes de l’Alter-Économie, espace alternatif merveilleux où le keynésianisme fonctionne bien, dans lequel le New Deal de Roosevelt fut un franc succès, et dans lequel l’Humanité s’ébroue joyeusement dans un communisme frétillant, sans aucune victime…
Et ce sont donc ces quelques noms que nous retrouvons régulièrement dans les bouches des conseillers de nos politiques ; ce sont ces phares de la pensée économique que nous voyons prodiguer des conseils aux oreilles des dirigeants, trop heureux de trouver auprès d’eux des justifications pour les dépenses sans fin qu’ils promeuvent à tour de bras. Et ce sont ces mêmes écoconomistes dont les foules bien-pensantes françaises raffolent, qui sont adulés dans leurs thèses et soutenus dans leurs préconisations…
On peut alors se demander : combien pariez-vous pour une sortie rapide d’une crise provoquée par l’interventionnisme, lorsqu’on ajoute un peu plus d’interventionnisme ?
Bonsoir
Est-il vraiment nécessaire pour exprimer une critique, quelle qu’elle soit, de raconter n’importe quoi ?
Dire que F.Lordon est ouvertement communiste est une contre vérité qui n’aurait rien de grave en soit, en dehors d’être fausse, si elle n’amenait le triste sire (vous en l’occurrence) qui la professe à faire des raccourcis honteux (des morts par millions).
Mais vous ne vous arrêtez pas là, et vous n’hésitez pas à balancer un truc tellement énorme que vous espérez que l’on ne s’apercevra pas qu’il est totalement dénué du moindre fondement :
"Et ce sont donc ces quelques noms que nous retrouvons régulièrement dans les bouches des conseillers de nos politiques"
Auriez-vous l’amabilité de m’indiquer quels sont les hommes politiques qui revendiquent F.Lordon comme conseiller ?
Sérieusement, quel intérêt, quel plaisir trouvez-vous à taper sur tous ces gens en utilisant des procédés aussi grossiers ? Vous n’êtes pas assez futé pour trouver de bons arguments ? Vous voulez de l’aide ?
Que penseriez-vous de la suggestion suivante : vous commencez par lire ce qu’a écrit F.Lordon, ici par exemple : blog.mondediplo.net/2009-… et vous en faites une critique argumentée que l’affreux gauchiste que je suis essayera de réfuter. Chiche ?
Vous voudriez que je lise Le Monde Diplodocus pour me rendre compte que ce torchon, propulsé avec joie dans les marécages communistes par Ignardo le Ramoneur et sa fine équipe trotskyste, adoube Lordon ? Mais enfin, franchement, un peu de sérieux !… Je vois de toute façon que les autres intervenants ont déjà largement répondu à vos remarques. Le fait est que Lordon n’assume pas son communisme, mais … c’en est un quand même.
Vous oubliez Jacques Généreux, avec son sublissime "les vraies lois de l’économie". À mettre entre toutes les mains des dépressifs, un bon moment à passer 🙂
@RST
Après avoir lu Mr Lordon aucun doute il est bien communiste!
haha
Waaaaaaaaa… je ne connaissais pas F. Lordon mais je suis passé à côté de quelque chose. Cet homme a manifestement pris quelque chose de fort.
Extraits du lien de RST:
"Si donc on prend au sérieux que les dépôts, les épargnes et des possibilités minimales de crédit doivent être considérés comme des biens publics vitaux pour la société marchande, il s’en déduit qu’on n’en remet pas la garde à des intérêts privés, à plus forte raison quand ils sont aussi mal éclairés que des banques profondément engagées dans les activités de marchés financiers et sans cesse exposées à leurs tendances déséquilibrantes. Par une association d’idées bien fondée, on peut difficilement s’empêcher de songer à cet autre bien public vital pour la société qu’est la sûreté nucléaire et de ce qu’il pourrait en résulter qu’ils aient été « confiés » à des actionnaires privés, dirigés par l’unique critère de la rentabilité des capitaux propres. Et quand bien même l’évocation du risque qui découle de cette extraordinaire décision n’appelle qu’un simple conditionnel – « ce qui pourrait résulter » – c’est encore beaucoup trop quand il est question d’une question aussi grave.
[que d’affirmations gratuites et sans fondement entrecoupées de "non sequitur" permettant effectivement d’élaborer des conclusions assez confortables pour l’auteur que l’on sent en confiance au sein de son public]
(…)
C’est pourquoi la politique monétaire doit impérativement conserver les instruments lui permettant le cas échéant de décourager des demandes de crédit qui ne le seraient pas suffisamment du seul fait de la contrainte de remboursement du principal ; et ceci ne peut être fait qu’en y ajoutant, fût-ce artificiellement, la surcharge réglable de l’intérêt. Ne voir l’intérêt qu’au prisme du « juste (ou de l’injuste) prix », c’est donc passer à côté de l’essentiel en matière monétaire, et notamment ignorer combien la monnaie n’est pas une marchandise comme les autres [8], dont le prix n’aurait qu’à refléter la réalité des structures de coûts. Et c’est méconnaître la nature profonde de la monnaie qui est d’être un concentré de désir – et partant de violence."
[hein ?!?!]
Pourquoi faire simple (et parfaitement clair quand aux conséquences prévisibles des manipulations grossières d’un marché) comme Ron Paul en 2002…:
http://www.house.gov/paul/congre...
(extrait déniché par V. Benard sur un de vos liens, H16)
+ celui-ci plus long mais toujours aussi limpide et pertinent:
http://www.house.gov/paul/congre...
(c’est quand même autre chose que "la monnaie concentré de désir – et partant de violence")
… quand on peut faire compliqué, péremptoire, court (en termes d’arguments), partiel et aveugle et sourd aux contre-exemples qui surgissent immédiatement comme F. Lordon en 2009. La gestion collective/étatique des centrales nucléaires a donné des résultats probants historiquement. Les résultats de l’agriculture collectivisée ont été carrément grandioses. Quant aux banques publiques….
Tiens un autre pour la route:
"Non car l’Etat a toujours la ressource d’un apport substitutif, d’une nature autre que des fonds propres « directs », à savoir l’apport de sa garantie. Au demeurant, rien n’interdit de considérer que la garantie que l’Etat apporterait aux banques à l’intention de tous leurs créanciers n’est pas autre chose qu’un apport latent de fonds propres mais non tirés. Plus précisément encore, la garantie de l’Etat fonctionne de fait comme une réserve potentielle de fonds propres non tirés mais à tirage certain en cas de besoin. Cet apport de fonds propres « contingents » – mais à tirage certain en cas de matérialisation de l’élément de contingence, c’est-à-dire d’« événement de solvabilité » – a exactement les mêmes effets qu’un apport ferme de fonds propres ex ante… mais avec de remarquables propriétés d’économie pour les finances publiques."
=> oui c’est une riche idée novatrice. C’est ce qu’ont fait les américains avec Fannie Mae et Freddie Mac. Deux monstres créés en 1938 et 1970 qui bénéficiaient de la garantie implicite (sic!) de l’Etat Federal, qui ne sont pas pour rien dans le bazar actuel du marché hypothécaire américain et qui sont en train d’avoir des propriétés remarquables pour les finances publiques là bas. Et puis au fait d’où vient la crédibilité d’un Etat? Mais je suis mauvaise langue, car si on lit les deux derniers paragraphe (qui suivent), on apprend que l’Etat omniscient, omnipotent anticipera les dérives… Ah dans ce cas.
Mais alors pourquoi s’échiner à soutenir une ombre de démonstration par a + b sur les très nombreux paragraphes qui précèdent?
Ce qu’il y a de bien, avec internet, c’est que ça permet de se sentir moins seul. Ecoutez une radio, de préférence (par masochisme) une radio d »Etat (France Inter, France Culture, France Info): vous attendrez rarement plus de 5 minutes avant d’entendre des énormités, surtout si l’économie (et elle l’est très souvent) est abordée. Lesquelles énormités (qui sont le plus souvent des injures à la logique ert au bon sens élémentaire) vous font vous demander dans quel p.. de monde vous vivez. Alors vous lisez une chronique de H16, et là, vous vous dites … que quand même vous n’êtes pas seuls. Merci pour cette chronique, en particulier pour ce que vous dites sur Todd, dont j’avais bien apprécié, il y a longtemps, le livre sur la chute le l’URSS. Mais c’était il y a très longtemps …
@RST: ho ho ho hohohohoho.
Damn, je ne connaissais pas ce ordon, je suis effaré par ce qu’il écrit sur le Monde Diplo !
Analyse jouissive mais relativement exacte. J’avais moi-même condamné dans un autre registre la "néo-économie" :
http://www.toreador.fr/2007/03/3...
Excellent billet… Comme d’habitude
Je suis toujours effaré quand je vois les rayons économies des Fnac. C’est rare de trouver autre chose que Kempf, Maris, Klein, Généreux et autres publication d’ATTAC qui trust régulièrement les têtes de gondoles (surtout Klein)… C’est à ça qu’on se dit que ce pays est foutu !
C’est fou ce que les libéraux s’effarent avec n’importe quoi.
( le rayon librairie de la FNAC leur donnerait des cauchemars; les pauvres !)
Cette promptitude a s’effarer au quart de tour, à perdre son sang-froid, ne fait que confirmer une chose : leur incapacité à envisager, un jour, d’assumer des responsabilités politiques mêmes modestes dans le pays.
A l’UMP, on serait plûtot effaré par ça :
http://www.lefigaro.fr/flash-act...
C’est toute la différence !
Mais l’ont-ils compris ? Pas sûr !
> leur incapacité à envisager, un jour, d’assumer des responsabilités politiques mêmes modestes dans le pays.
Visiblement, vous n’avez toujours pas compris que les libéraux n’ont pas vocation à devenir des bergers…
Nous voulons exercer des responsabilités tout court !
(quant à l’expression "assumer des responsabilités politiques"… No comment!)
@maurice b.
UMP: vous parlez bien du parti socialiste de droite?
Cher H16,
Je tenais à vous féliciter pour l’ensemble de votre oeuvre.
On pourrait ajouter à votre panorama la nouvelle fiancée du trotskysme Nathalie Arthaud qui est agrégée d’économie gestion.
Cependant, votre leitmotiv sur "ce pays est foutu" est encore plus marqué pour la profession des économistes en France. Dans un article de 1989 dans le journal des économistes et des études humaines B. Lemennicier (et ali) avait montré que les préférences des économistes français (et belges) étaient significativement plus interventionnistes que les économistes des autres pays. Ainsi sur la question du libre échange les français étaient les plus nombreux à se prononcer en faveur du protectionnisme, ce qui au pays de JB Say et de Bastiat peut sembler paradoxal.
Alors qu’aux EUA, pour un Stiglitz ou un Krugman, on peut trouver des Buchanan, Vernon Smith ou sur un autre registre Kydland et Prescott, en France la quasi totalité de l’establishement (sauf quelques exceptions qui doivent représenter au maximum 20 personnes en comptant les enfants et les retraités) est sur la ligne de Piketty (au mieux).
Cette préférence pour l’interventionnisme est l’une des conséquence du monopole public sur l’éducation. Le système français procure une occasion unique à l’auto renforcement des idées étatiques. Le socialisme est considéré comme la voie équilibrée entre le marxisme et le libéralisme. Mais à la différence du système américain qui permet la coexistence de courants minoritaires sur le marché des idées, le monopole permet d’éliminer les dissidents.
Le marché des idées étant relativement fermé, ce n’est pas demain que pourra émerger ne serait-ce que sous forme de débat un questionnement sur le rôle et la place de l’Etat. La fermeture du marché des idées est présente tant à la source de la production d’idées (dans notre cas les économistes), qu’au niveau de la transmission des idées par les relais d’information (prof. du secondaire, la meilleure presse du monde…)
Le pays est foutu car son élite n’est pas en mesure de produire d’autre solution que plus d’Etat, plus de moraline et que rien ne peut permettre l’émergence d’autres idées. Mais on a peut être les économistes que l’on mérite.
Heureusement, il nous reste H16 pour garder le sourire.
> Visiblement, vous n’avez toujours pas compris que les libéraux n’ont pas >vocation à devenir des bergers…
Et pleutres avec ça !
Bien sûr, il est toujours infiniment plus facile de pontifier ou de décocher des flèches empoisonnées via les blogs internet, bien à l’abri derrière son clavier et laisser les autres occuper physiquement le terrain …quitte à se prendre tous les coups bas dans la gueule.
momo, tu es un imbecile, un vrai.
Chacune de tes interventions est deprimante comme apprendre a lire a un petit trisomique.
Tu es parfaitement a ta place a l’UMP.
On te souhaite beaucoup de coups bas dans la gueule, puisque c’est ce que tu merites.
Au cas ou la petite noix qui te sers de centre nerveux aurait du mal a l’entrevoir, ce site est un blog.Texte only.
Tu ne sauras rien de l’action reelle de H16.Donc venir t’en plaindre n’a aucun sens.
H16 va juste continuer a decocher ses fleches blabla… et vu que tu ne comprends rien et est un imbecile comme je l’ai deja dit plus haut (mais je le répete pour ta petite noix) tu vas probablement continuer a revenir, précisement parce que les fleches ici, ne sont que du texte.
Si tu me payes le billet d’avion je suis pret a venir de le dire dans la face et voir comment tu prends les coups bas, et »occuper physiquement ton terrain » aussi oh oh.
Bien sur vu que tu es probablement un vieux avec sa petite noix usee par des decennies de journal tele de 20H, ca risquerait d’etre dur pour toi de suivre la danse sans tes freres national-socialistes de l’UMP 21.
donc peut-etre que tu devrais arreter de te la raconter et aller troller ailleurs, vu que ici, absolument tout le monde a bien compris, plusieurs fois, que tu fais tout ton possible pour qu’on soit au courant que tu es un imbecile, completement depasse par ce dont parle H16.
ah oui aussi, ‘becile: je suis alle sur ton lien sur le figaro.
as-tu compris de quoi parle l’article?
‘becile.
L’article parle d’une nouvelle fraude pyramidale découverte aux USA et je suis très étonné que, sur ce blog, qui parle sans arrêt de la crise, jamais rien n’a été dit la-dessus.
Etonnant non ?
Appelons ça du discours de Jésuites ! C’est pas nouveau, ça a toujours existé hélas !
Car profiter de l’état de crise pour chercher à ridiculiser les salariés qui en sont victimes ou les politiques qui proposent des solutions pour s’en sortir, m’incite à penser que les auteurs de tels messages acerbes ne peuvent être que des fonctionnaires qui ne se sentent pas du tout concernés.
Merci Flak
… suis je bête ?
Surement oui, je crois déceler la présence d’un message caché
dans les quelques articles que j’ai pu lire de F. Lordon mais
impossible d’en casser le code, cette homme est un stéganographe
il réussi à noyer de l’information interressante dans un flot ininterrompu
de bilveuzée à l’emporte pièce, mais peut-être suis-je en train de chercher
un message là où il n’y en a pas…
Maurice me fait quant à lui plaisir, continuez très cher à défendre des
valeurs et des fondements aussi faux et inadaptés que sont vrais les
dégats que l’on constate maintenant, oubliez un peu de votre superbe
et faites donc votre analyse : qu’avez-vous fait ces dernieres années qui
a permit d’améliorer la situation ?
Je ne suis pas à convaincre, je ne suis même plus impliqué, et oui j’ai
choisi d’être apatride et savez-vous pourquoi ?
tout simplement car, étant bon nageur, il est hors de question que
j’attende patiemment de voir si le navire m’emportera lors de son
engloutissement par les eaux. Tant qu’à couler, autant que je n’ai
que ma petite personne à blamer.
"ou les politiques qui proposent des solutions pour s’en sortir,"
maurice t’es vraiment un idiot.
@maurice.b
Assez!
"les politiques qui proposent des solutions pour s’en sortir"
Quelles solutions? J’aimerais beaucoup que vous nous en faisiez la liste!
– Taxation de l’épargne pour financer le RSA peut-etre?
– Taxe sur le poisson pour aider les pécheurs? On a vu combien cela les a aidé!
– Taxe sur les mutuelles pour renflouer la SECU avec le succés que l’on sait (oh pardon, c’est à cause de la criiiise que ça n’as pas marché).
– Plus aucun SDF dans les rues au bout de 2ans … ah non, ça c’était juste une promesse faite au vent qui passe
– Reculade sur la réforme des universités
– Reculade sur la réforme de la formation des enseignants
– Budget en déficit prévisionel de 104milliards : c’est la gestion en bon père de famille surement!
– Les racailles qui attendent toujours le karcher et qui se marrent bien!
– Le pouvoir d’achat des Français qui est en chute libre
– Le chomage qui explose … ah non, ça c’est la faute à la criiiiise
– Les mensonges honteux sur la croissance prévisionelle lors du vote des lois de finance
– Les lois liberticites qui passent les unes après les autres pour défendre des intérets particuliers au lieu de l’intéret général
– Le salaire du président en hausse de 140% juste avant qu’il vienne faire la morale aux patrons et aux banquiers
– Monsieur Joyet qui profitera d’un salaire de 220000euro au lieu de 140000 à la tete de l’AMF et ça sur simple décret présidentiel
– L’insurection dans la France d’outre-mer que l’on fait cesser en distribuant l’argent des contribuables
– Augmentation de la redevance télévisuelle … pour améliorer les finances des foyers modestes surement
– Taxe sur les FAI pour financer la télévision … surtout au nom de l’utilisation des oeuvres culturelles par les FAI pour ensuite condamner cet usage par la loi Création et internet
– malus écologique
– Contribution sociale sur les stock options
– Taxe exeptionnelle sur les compagnies pétrolières
– Contribution exeptionnelle de régulation des entreprises de vente en gros de spécialités pharmaceutiques
– TGAP sur les huiles et lubrifiants à usage perdu
– Et je vous passe toute la ribambelle de taxes sur les supports numériques …
– Prime à la casse … comme si détruire était la source de la richesse! bientot l’incendie de paris envisagé comme une mesure de relance de l’économie?
– …
La liste est trop longue et je ne suis pas capable de la rédiger au complet …
Et je passe sur toutes les hypothèse de taxes farfelues : taxe sur les ventes d’occasion sur internet entre particuliers, taxe sur les couches cullotes jeutables, taxe sur les aliments gras, etc etc etc …..
Franchement maurice, vous trouvez pas que vous commencez à pousser le bouchon un peu trop loin?
Vous êtes un socialiste honteux comme vos camarades de l’UMP, rien de plus, rien de moins. Votre crédo c’est "toujours plus de régulation et de maternage par l’état, mais pas de la même manière que le PS" … mais vous ne comprennez pas que l’essence même du socialisme et du communisme c’est justement la régulation et la croyance en l’état … que cela soit le fait d’homme et de femme de droite, de gauche, du centre ou des extrêmes!
Vous êtes de la même engeance que staline et associés, la seule différence c’est que vous êtes juste un peu plus soft! mais le résultat au bout de la route de la servitude que vous nous tracez reste toujours le même: l’égalisation de la misère.
Cessez donc de venir nous parler de responsabilité quand tout votre discour consiste à déresponsabiliser les citoyens au profit d’une prise en main de nos vies par l’état maman. Lisez donc un peu quelques ouvrages (bastiat, rothbard, hayek, spencer, spooner, mises, etc …) et revenez ensuite nous voir … au moins vos critiques seront plus argumentés. A moins que, à l’image de biens des enfants déformés par notre éducation nationale (que le monde entier ne nous envie pas et qui ne sera pas réformé par notre très cher président) vous ne sachiez pas lire?
@H16
Merci pour ce billet qui permet de rétablir un peu l’équilibre face au flot continu d’articles pondus chaque semaines par ces personnages qui haïssent tant la liberté individuelle.
Mike Shedlock, alias MISH.
Tout vu, tout compris avant tout le monde.
Equipé d’un solide bon sense, ce type est désarmant de justesse.
globaleconomicanalysis.bl…
Vérifiez avec Google…. dès 2005 il parlait de la bulle immo aux US : "boum".
Financier, touche à tout, il peut aussi bien torcher l’analyse des jobs reports aux US, que le deflator des GDP reports, que le marché immo, que les devises, les taux, les bailouts…
Ne lisez rien d’autre : inutile.
MISH POWA.
globaleconomicanalysis.bl…
Merci pour le lien ; je connaissais sans avoir vraiment lu. Il a le Mises Institues en lien : il ne peut pas être totalement mauvais 😉
> On peut alors se demander : combien pariez-vous pour une sortie rapide >d’une crise provoquée par l’interventionnisme, lorsqu’on ajoute un peu plus >d’interventionnisme ?
Après le discours communiste qui n’est plus crédible depuis 1989, c’est maintenant la doctrine non-interventionniste de l’ultra liberalisme qui s’effondre.
Le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, a estimé dans un entretien publié en Espagne que la crise mondiale pourrait déboucher sur une "grave crise humaine et sociale", si des mesures adéquates ne sont pas prises à temps.
"Si l’on ne prend pas de mesures, il existe un risque d’arriver à une grave crise humaine et sociale, avec des implications politiques très importantes. Les mesures de relance peuvent être déterminantes", a déclaré cet Américain au journal espagnol El Pais.
"Ce qui a commencé comme étant une grande crise financière et est devenu une profonde crise économique, dérive aujourd’hui en une crise du chômage",
http://www.lefigaro.fr/flash-act...