URSSaf : toujours prêt à rendre sévices !

En Bisounoursie, c’est l’Etat qui crée le Lien Social™®, et seulement l’Etat. J’en vois quelques uns, dans le fond, qui semblent ne pas avoir compris. Je vais donc le répéter calmement, en enfonçant ma pompe cloutée dans leur museau humide de bovin abruti : l’Etat va te créer du lien social dans la gueule, et tu n’as pas intérêt à le faire sans lui, merde à la fin !

Bien.

A présent, ceux qui n’avaient pas compris que seul l’Etat est habilité à faire du Lien Social™® peuvent éponger leurs naseaux tuméfiés et écouter la petite histoire qui illustre fort à propos ce que je viens d’expliquer courtoisement. S’il y a des questions, vous les garderez pour la fin, j’aurai eu le temps de terminer l’affûtage de mon couteau.

Dans mon exemple illustratif, je ne reviendrai pas sur l’histoire — traitée dans ces colonnes — de ce patron qui fut obligé de faire la grève de la faim pour arriver à licencier un salarié qui lui avait dérobé pour 50.000€ de matériaux, s’était fait chopper et avait avoué à la gendarmerie. Heureusement, l’Inspection Du Travail intervint et le voleur fut promptement réintégré au sein de l’entreprise. Ouf, une terrible injustice fut commise juste à temps.

En fin de compte, le patron, aimé de ses employés, finit par obtenir gain de cause : le bazar que ses salariés avaient déclenché à Rouen porta finalement plus de fruits que les multiples tentatives d’explications aux abrutis congénitaux de l’institution officiellement en charge de harceler les gens qui bossent.

On aurait pu croire à un cas malheureux.

Que nenni.

En réalité, tous les jours, des institutions étatiques se bousculent sur le terrain du débile et du honteux, et œuvrent ainsi à empoisonner consciencieusement les relations de travail entre les employeurs et les employés.

Prenez le cas de l’URSSaf, magnifique succursale de Sécurité Sociale & Collectiviste Inc. : son rôle est, essentiellement, de collecter les cotisations. Plus prosaïquement, il s’agit des petites frappes chargées du racket social pour le compte des Caisses d’Assurances obligatoires et coercitives.

Tous les jours, donc, cette institution magnifique permet de saboter minutieusement des centaines d’entreprises en les noyant dans une paperasserie aussi inutile que débile, assortie de nombreuses amendes et autres procédés vexatoires, le tout assis sur des raisonnements de ronds-de-cuirs méprisables imbus de leur propre pouvoir de nuisance.

URSSaf

Cette institution, louée seulement par ceux qui n’ont jamais eu maille à partir avec elle, est l’une de cette galaxie de créations administratives toutes plus kafkaïennes les unes que les autres dont le but est d’assurer, au jour le jour, que personne n’aura l’impudence d’imaginer pouvoir vivre sans état. Inutile de penser vouloir créer du Lien Social™® en dehors des sentiers balisés que ces administrations ont mis en place. Toute incartade est sévèrement sanctionnée.

Imaginons que vous êtes un patron, normalement méchant, avec un haut de forme, un gros cigare, et un petit-déjeuner de vainqueur composé d’un ou deux enfants communistes rôtis, comme il se doit. Parce que vous êtes un gros salaud de capitaliste qui ne pense qu’à l’argent, lorsque les employés de la petite entreprise de fabrication d’échafaudages en aluminium que vous dirigez prennent contact avec vous pour des soucis de trésorerie, vous ne pensez qu’à une chose : créer du Lien Social™® sans en parler à l’Etat. Vous leur prêtez donc, sans intérêt, les sommes qui peuvent les dépanner.

Espèce de gros salopard !

Immédiatement, les sbires de l’état s’abattent sur vous ! Ils étaient en fait accrochés à la branche morte d’un chêne noir dans l’attente silencieuse du patron égaré au tendre flanc duquel ils ventouseront leur groin immonde pour aboucher ses cotisations en lentes succions gargouillées et glaireuses jusqu’à ce que faillite s’en suive. Et c’est bien fait !

Épuisé par le drain massif et la lutte, vaine et inégale, qui vous opposa aux sicaires, vous abandonnez en vous disant que bon, soit, un prêt sans intérêt, c’est bien un avantage scandaleux pour le salarié. Le nervi de l’URSSaf l’explique ainsi :

« L’absence d’un intérêt d’emprunt est un avantage bénéficiant au salarié. Il convient donc de réintégrer dans l’assiette de cotisations les intérêts des prêts accordés à vos salariés, soit 2 596 euros de charges sociales pour l’ensemble des prêts consentis pour environ 10 200 euros sur trois ans. »

Vous avez commis une grossière erreur. En abandonnant ainsi le combat, vous avez laissé toute latitude à l’abruti de l’URSSaf pour agir à sa guise, c’est à dire n’importe comment.

Et c’est exactement ce qu’il fait : il va se planter comme une merde chaude dans le calcul des intérêts, en appliquant un taux annuel à un taux mensuel, ce qui aboutit à un total d’intérêt de plus de 68%.

Lorsque vous lui en ferez la remarque, par courrier motivé, vous n’obtiendrez, évidemment, aucune révision des tarifs appliqués, pauvre petit cancrelat insignifiant que vous êtes.

Mieux : on vous ajoutera une petite amende pour pénalité de retard, histoire d’adjoindre une bonne dose d’insulte à l’injure et un petit coup de pied dans les gonades après une bastonnade en règle.

Voilà ce qu’il en coûte, petite crotte sèche, de vouloir recréer du Lien Social™® sans payer la licence d’exploitation.

Et si vous croyez que ce cas est unique, détrompez-vous.

« L’erreur est humaine, mais pour une vraie catastrophe, il faut faire intervenir l’état. »

– * – * –

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Commentaires36

  1. Higgins

    « Immédiatement….jusqu’à ce que faillite s’en suive »: je à travers cette phrase une influence Desprogienne des plus déplorable. C’est vraiment dommage qu’il soit mort, il ferait merveille au Bisounoursland.
    Ton post ne peut pas tomber mieux tant la lèpre s’est répandue partout et détruit lentement mais sûrement ce qu’elle touche. Pas plus tard que ce matin, j’ai rencontré une personne qui tente, faute de mieux, de faire commerce de vins libanais (d’excellente qualité, je tiens à le préciser) sur la place du marché. L’ironie vient du fait que, pendant qu’on lui impose un rendez-vous obligatoire avec cet inutile de Paul Emploi (si ce dernier était si utile, elle n’aurait pas besoin de faire commerce), la toute aussi inutile et néfaste Police municipale n’a rien de mieux à faire que de lui filer des PV vu que son véhicule stationne « indument » sur la place du marché avec l’autorisation du placeur officiel. Les 35 euros de chaque PV ne sont même pas couverts par sa vente quotidienne!!! Aucune explication, ou justification, n’est acceptée. On s’étonne qu’il n’y est pas plus d’actes malheureux quand on voit cette engeance en action.
    Comme le disait justement Bastiat, le fonctionnaire « n’est plus un simple mortel investi de droits à lui délégués par d’autres hommes… Non, il est un être supérieur à l’humanité puisant ses droits en lui-même et, parmi ces droits, il s’arroge celui de pondérer les profits, de tenir l’équilibre entre toutes les positions et conditions ». C’est surtout et souvent, dans bien des cas, un bureaucrate incompétent, nuisible et destructeur comme tu le soulignes si bien.
    CPEF

  2. Nicolas B.

    Attendez, il est tellement mieux de couler une boîte pour rendre les anciens employés dépendants de l’Etat! Encore une fois le turbolibéralisme est à l’oeuvre!

  3. Before

    J’ai appris hier que j’allais perdre 100 euros net par mois : ma (petite) entreprise a souscris une bonne mutuelle pour l’ensemble des employés, l’entreprise payant la moitié des cotisations (200 euros/mois pour chacun).
    Mais comme mon épouse a déjà une mutuelle moins onéreuse par son entreprise, j’ai demandé à ne pas souscrire à la mutuelle de mon boulot.
    Eh ben, je peux pas. J’ai pas le droit de refuser.
    Je suis obligé d’y souscrire, donc de paumer 100 euros par mois, parce que c’est une mutuelle « de groupe », dont la part « patronale » est exonérée de charges sociales.
    Nous y voilà.
    L’URSSAF m’oblige à payer (ainsi que mon entreprise) un service dont je n’ai pas besoin, sous peine de redressement sur l’ensemble (pour TOUS les employés !) des cotisations.
    J’ai beau réfléchir, je vois pas le rapport entre l’exonération et le fait de rendre la souscription obligatoire.
    A moins d’imaginer quelques collusions entre le lobby des mutuelles et nos fiers représentants zélus.
    J’hésite encore… Crocs de boucher ou corde à piano ?

    1. scaletrans

      Il est bien connu qu’à certaines époques, la CPAM a renfloué certaines mutuelles (celles avec les lozanges…) en difficultés.
      Pour l’article de h16, toujours aussi bon, comme dit l’autre, « URSSAF, ça commence comme URSS, et ça fonctionne pareil ».

  4. Epicier vénéneux

    Je suis pour qu’on redonne aux employés la charge de gérer leurs cotisations sociales. Après tout, c’est à eux, c’est pour eux, etc.

    Mon rêve: un chèque ou un virement de salaire réel par employé à la fin du mois. Et quand les députés, sénateurs et ministres, employés des caisses de sécu, du RSI, des préfectures, des mairies, des URSSaf, etc. devront appeler eux-mêmes l’URSSaf pour gérer leur bordel individuel, peut-être alors pensera-t-on à réformer et simplifier voire, qui sait, rendre efficace.

  5. Epicier vénéneux

    Je précise que j’aime beaucoup mes quelques employés! je ne souhaite bien sûr pas du tout les retrouver littéralement pendus au téléphone avec une marque de câble torsadé sur la gorge.

    J’irais même jusqu’à prévoir un roulement hebdomadaire pour que chacun d’entre eux puisse quitter son poste une journée pour aller perdre sa patience et son temps auprès des différents organismes d’État.

  6. Yul

    L’Etat en France pourrit la société, détruit l’économie, et ensuite ceux-là même qui y ont contribué activement mettent tout sur le dos du libéralisme et font des « mouvements sociaux ». Et comme les gens sont assez cons pour le croire, c’est la fuite en avant vers plus de ce qui lamine le pays, même et surtout quand les politiciens prétendent arranger les choses avec de scandaleuses réformes comme l’auto-entrepreneur ou la suppression de la taxe professionnelle, qui se révèlent invariablement des chausse-trappes encore plus coûteuses. Vivre en France c’est prendre le risque d’avoir envie de se pendre ou de se jeter par la fenêtre rien qu’en se levant le matin.

  7. fir141

    j’adore le signe URSS juste en dessous du logo URSSAF, je voudrais dire a l’auteur que c’est la droite, au pouvoir depuis 10 ans, qui est responsable de ça, mais, messieurs les « libéraux », quand vous pigerez que vos gouvernements de droite n’ont absolument aucun intérêt a favoriser, a n’importe quel niveau, les « petits » (ceux qui gagnent moins de 50k/an), vous aurez fait un grand pas en avant.

    Je pense que quand un patron du cac40, accessoirement copain de sarko, se fait prêter X milliards a 0%, la le fisc ne trouve bizarrement rien a redire;

    1. Oh, un troll qui n’a rien compris au positionnement de ce blog. Comme c’est étonnant. Et quels arguments originaux, fruits d’une réflexion profonde et qui n’a pas hésité à explorer loin des sentiers battus !

      1. Higgins

        Pour le troll:
        1) La propriété, le droit de jouir du fruit de son travail, le droit de travailler, de se développer, d’exercer ses facultés, comme on l’entend, sans que l’Etat n’intervienne autrement que par son action protectrice, c’est la Liberté!
        2) Le socialisme prend sempiternellement prétextes des crises qu’il a lui même provoquées pour soumettre davantage la société aux caprices du législateur.
        3) Le socialisme n’aspire pas à la spoliation extralégale mais à la spoliation légale. C’est pour cela qu’il invoque sans cesse la loi.

        Je ne dis pas de qui c’est.

      2. chabenj

        ah non H16, pas d’accord!!!
        J’adore ton blog dont je suis un lecteur assidu pour deux raisons:
        – C’est toujours super bien écrit et rigolo
        – Je ne partage pas la plupart de tes points de vue (enfin pour celui du jour comment ne pas être d’accord? à contrario je ne comprend pas ce que la France aurait à gagner à devenir libérale en matière d’armes à feux; j’ai pas vraiment été convaincu par le comparatif laborieux entre l’église d’Avignon et les musulmans de Grèce…) En tout cas c’est précisément parce que je ne partage pas que je te lis, ça me force à réfléchir, à me remettre en question, à raisonner et parfois même à changer de point de vue.
        Et là je trouve que ta réponse sur le positionnement du blog (la ligne du parti?) fleure bon le marteau et la faucille rencontré plus haut sur cette page. on peut commenter que si on est dans la ligne? Pour le coup et pour reprendre tes mots, ta réponse ne transpire pas non plus « la réflexion profonde ».
        Sans rancune, on à tous droit à un coup de fatigue…

        Ps : pour dissiper tout malentendu, j’ai bien compris, moi, que tu ranges sarko & co dans la catégorie socialo qui s’assument pas.

        1. C’est surtout que (et heureusement, tu ne vois pas tout ce qui se passe en coulisse), j’ai tous les jours un paquet de trolls qui viennent baver des bêtises (sur le mode : tu es sarkozyste, ou un sans-coeur, ou un méchant, ou un gros vilain) sans avoir lu une ligne du blog en question et sans argumenter. Ca lasse un peu, à la fin.

    2. Théo31

      « c’est la droite »

      On s’en bat les glaouis à vrai dire. La droite et la gauche en France, c’est a peu près le même pot de merde. Seule l’étiquette change un peu.

      En revanche, une chose est sûre, l’URSSAf vous encule à fond.

  8. EiriaTem

    Un must cet article !!!
    Quelle franche rigolade, même si le sujet est sérieux.

    J’ai eu moi aussi des problème avec l’U.R.S.S.af , cela m’avait décidé de quitter la France. Ce qui est fait depuis 2008 🙂

    H16 une question , une idée , une proposition , … je trouverez génial que vous fassiez un recueil de tous vos articles dans un autre format que celui de ce blog, plus facile à lire j’entends. Qu’en pensez vous?

    1. Flak

      « Ce qui est fait depuis 2008  »

      ca doit etre pour ca que tu rigoles.Moi aussi je suis parti depuis 7 ans et je n’ai pas regrette plus de 0.03 seconde.
      C’est frustrant de lire les malheurs du pays des cons, mais a part les 14 liberaux en fRance, la plupart des gens sont d’accord et en redemandent.
      En ce moment, et par leur faute, dans tous les pays les etats ont besoin de pognon et inventent des recettes minables et laches pour gagner du flouze, mais c’est en fRance qu’on donne l’exemple en matiere de vraie puterie.

      1. Nocif

        Il est vrai… (suis belge). Je suis sur le cul à lire ce qui se pratique chez vous?.. Mais ce style débarque chez nous aussi par l’intermédiaire des entreprise FRançaises, très spécialisées dans l’arnaque; qui ont repris les nôtres, offertes par nos politiques moyennant un bel et exclusif avenir pour leurs progénitures.

    2. J’y ai déjà réfléchi … Le souci des billets, c’est qu’ils ont des liens parfois important pour la compréhension (ce qui se traduit mal sur papier, et reste peu pratique dans un PDF), et qu’ils sont très liés, par définition d’une chronique, à une actualité dont on ne se souvient plus vraiment un, deux ou cinq ans après.

      Mais j’ai eu plusieurs demandes en ce sens, effectivement. Ma réflexion n’est pas arrêtée.

  9. Yul

    ha tiens, un de ces nombreux ahuris qui croient que la droite en France est libérale… la France, pays de l’inculture économique et politique… quand on voit le niveau général de réflexion sur ces sujets, on comprend que les politiques de gauche et de droite ne se gênent pas et que le pays s’enfonce. La prospérité d’un pays, le fait qu’ils soit agréable à y vivre ou pas, c’est vraiment une question de culture, in fine. En France, même ceux qui profitent du système en s’enkystant dans le service public ne sont pas heureux, ils font une dépression au bout de six mois et passent leur temps à geindre et à se plaindre d’une situation dont ils sont entièrement responsables. Ils pourraient au moins de temps à autre se payer des putes et de la coke, on aurait l’impression que ce système anti-libéral rend au moins quelques personnes heureuses.

    A part ça, le blog de salam pax avait été édité, mais il est vrai qu’il recourait peu aux liens. Le bouquin de Shepard, Complètement débordée, était un blog à l’origine aussi, mais il a été romancé et je crois qu’il ne recourait pas aux liens non plus vu qu’il s’agissait du récit d’une expérience personnelle.

    1. Ultros

      Je précise qu’évaluer le bonheur en fonction d’exemples colorés et folkloriques tels que « des putes et de la coke » n’est pas une spécificité de la culture libérale mais un fantasme spécifique à cet intervenant. :p

      Très bon article, comme d’habitude.

      1. Yul

        oui mais c’est comme ça que les antilibéraux s’imaginent souvent les choses, tout dans le « coloré et le folklorique ».

  10. nordyck

    Superbe article qui me rappelle de fort mauvais souvenirs!
    Pour le troll:j’ai exercé mon modeste talent en tant que profession libérale sous les années miterrandiennes.Fallait être jeune et con pour oser une telle folie.Tiens,mon séant redevient douloureux!Rien de nouveau,donc.La machine tourne bien toute seule. C’est bien le problème de ce pays:les administrations ne rendent comptes à personne,et encore moins les fonctionnaires.
    Ces braves gens s’ennuient tellement qu’ils peuvent vous faire perdre une demi-journée juste pour dire qu’il est impossible de bosser 10 à 12 heures par jour…simplement parce qu’ils ne font que 8 heures de présence par jour. Je me demande encore comment j’ai fait pour ne pas en envoyer un prendre de vrais congés maladie .

    Ce pays est vraiment mal barré !

    1. Epicier vénéneux

      Ca me rappelle une brève de Desproges:

      « Or not to be

      Depuis quarante ans qu’il est né, Marius Karlsen, de New York, n’existe pas. Enfant perdu, il n’a jamais pu fournir d’extrait de naissance. Fort du témoignage de ses voisins prêts à affirmer qu’ils l’avaient vu vivre, il est allé en réclamer un autre à sa mairie. « Mais vous n’existez pas! » s’exclama l’employé.
      Karlsen l’a tabassé si fort que le pauvre homme n’existe plus non plus. »

      in Le petit reporter

  11. georges

    L’URSSaf est en concurrence avec les sociétés privées d’assurance maladie depuis les directives européennes de 1992 et transposées dans la Loi française en 2001!!! Il faut le savoir: la sécu n’a plus de monopole. Les « méchants » patrons, travailleurs indépendants, commercants et professions libérales peuvent s’adresser au MLPS 165, rue de Rennes 75006 Paris

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