Ce mois de juillet aura été un véritable festival, dans tous les domaines, y compris celui de la pignouferie de presse qui m’a obligé à faire un petit billet de vacances. Avant d’entamer le mois d’août, peut-être est-il utile de clore proprement Juillet par un retour sur quelques uns des faits saillants de ce mois.
Et pour commencer, juillet n’aura pas perdu de temps puisque dès le troisième jour, on apprenait que Delphine Batho était débarquée d’un gouvernement où la rumeur voulait qu’elle y sévissait en tant que ministre. Cette insipide créature, surestimant manifestement sa valeur sur le marché politique, s’était fendue publiquement d’une opinion très politiquement incorrecte au sujet du budget 2014 qui voyait celui de son ministère fondre un tantinet.
Bien mal lui en prit d’autant qu’elle le fit au moment où le président cherchait un moyen d’acheter en douce 3 microgrammes de crédibilité. Ni une, ni deux, ce dernier bondit sur l’occasion et vira l’impétrante qui ne trouva personne pour la soutenir : les socialistes, de toute façon, ne savaient pas qu’elle était au gouvernement, et les écolos n’avaient pas compris qu’elle s’occupait de leur ministère. Malentendu, confusion, oubli, détachement ou simple bon sens ? On n’en saura rien, mais toujours est-il que personne ne pleura son départ… Exception faite, peut-être, d’un certain Montebourg qui aurait trouvé dans les saillies de la ministre un écho féminin aux consternantes bêtises qu’il émet de façon régulière, et qui constituaient donc une intéressante contrepartie nécessaire à l’égalité sexuelle des abrutis finis au gouvernement.
Au-delà, rien. Le mois commençait donc fort bien. On attendait la suite avec attention : qui serait le prochain satellisé à coup de pied au cul ? Valls aurait pu constituer une cible de choix, si ce n’était sa popularité, bidonnée par des médias outrant de complaisance ; malgré une avalanche d’affaires sordides, le traitement vigoureux d’une presse qu’on aurait dit composée de cyclope éborgnés lui aura ménagé une autoroute de gentillesse — ou d’amnésie pratique, c’est selon — qui l’aura écarté du siège éjectable. C’est un peu dommage, mais seulement partie remise, je pense.
Et pendant que les affaires sociétales / policières s’amoncelaient doucement, l’économie du mois de Juillet fleurissait de réjouissances et de promesses d’avenir grandiose. Et sans avoir même besoin d’aller chercher des exemples dans la macro-économie globale, l’économie nationale aura donné des signes plutôt inquiétants dont le nombre, en un petit mois, laisse plus que perplexe.
On peut par exemple évoquer rapidement le marché immobilier qui, s’il a semblé marquer une pause dans la baisse des prix des logements sur le trimestre écoulé, promet d’intéressants ajustements dans les mois à venir alors que tout le monde commencera à prendre en compte les énièmes bidouillages législatifs tentés par le gouvernement pour ratisser encore un peu plus d’impôts : entre l’augmentation des droits de mutation et la réforme des plus-values immobilières, on sent que le propriétaire va une nouvelle fois passer à la tonte claire.
Que voulez-vous, il faut bien trouver des thunes pour alimenter Moloch et le capitaine François doit redoubler d’effort pour amoindrir la faim du Léviathan et en atténuer les gargouillements stomacaux de plus en plus audibles : ainsi, la dette publique française et européenne n’arrêtent pas d’augmenter. Et puis il faut bien trouver aussi de l’argent pour recapitaliser (une nouvelle fois) Dexia qui va manquer de sous-sous dans la popoche pour continuer à éponger ses pertes colossales, en parties dues à ces pignoufs élus qui choisirent sciemment des prêts toxiques qu’ils sont maintenant incapables de rembourser.
Et puis il faudra bien trouver aussi des petits millions par ci, des petits milliards par là pour nettoyer la catastrophe en devenir du côté du Crédit Immobilier, et amoindrir les gentils dérapages de toutes les autres banques commerciales, dont on retrouve un paquet de française dans le top 50 des établissements les plus risqués.
Un mois de juillet, normalement calme, comporte de toute façon l’inévitable cargaison de petits tacles politico-politiciens ; celui de 2013 n’aura pas échappé à la règle, mais cette année, le parfum de ces bisbilles était résolument amer pour une présidence en mal de contenu. Bien évidemment, la droite, pareille à elle-même, a rivalisé d’inventivité pour se placer consciencieusement à côté de la plaque en tentant de rebondir sur quelques débats ridicules et parfaitement sans intérêt ou en protestant de façon franchement molle devant la farce que constitua la commission Cahuzac (alors qu’à l’évidence, tous les principaux intéressés savaient parfaitement ce qui se tramait). Très clairement, l’UMP, actuellement empêtré dans d’amusants problèmes de trésorerie, ne comprend pas ce qui se passe en France, et n’a donc aucun moyen de récupérer (ce qu’il savait pourtant faire, il y a quelques années) les mouvements de contestation de plus en plus forts d’un peuple qui commence à peser sous les charges ; les sifflets et quolibets dont Hollande fut la victime au 14 juillet en disent en réalité fort long sur la rupture actée entre le peuple et les parasites qui le gouvernent, et la tentative hilarante du président de se consoler dans une séance de calinothérapie avec une centaine de journalistes tous acquis à sa cause montre que cette fracture n’est pas prête de se refermer.
Et c’est d’autant plus vrai que la direction générale prise par le petit gars et sa fine brochette de branleurs ne change décidément pas : on s’obstine toujours dans les bonnes recettes d’antan qui ont maintes fois prouvé qu’elles sont particulièrement néfastes en temps de croissance, et apocalyptiques en ces temps de récession. Entre la peste et le choléra, Hollande, se croyant sans doute invité au restaurant a décidé de prendre les deux, plusieurs fois de suite, et avec beaucoup de sauce.
On découvre ainsi, consterné mais pas surpris, que la saine concurrence des taxis sera minutieusement empêchée : un service qui répondait aux demandes des consommateurs, était légal et permettait de créer de l’emploi tout en augmentant le pouvoir d’achat, c’était intolérable pour une corporation qui a ses entrées au gouvernement.
On découvre ainsi, aussi attristé que blasé, que le président annonce dans l’une de ses phrases hésitantes aux pauses improbables et au vocabulaire enfantin qu’une fournée de 100.000 formations aux emplois non pourvus seraient proposés. Le track record de la « formation » en France étant ce qu’il est, il faudrait être d’une naïveté confondante pour imaginer que cela va bien se terminer.
Et on découvre enfin, goguenard parce qu’après tout, les Français ont voté pour, que les hausses d’impôts vont continuer. Et comme ces hausses s’ajouteront très vite aux autres déjà prévues, aux nouvelles qui ne sont pas encore annoncées, et aux prochaines qui ne sont même pas encore dans les cartons, l’averse de taxes, de ponctions et de vexations fiscales va donc continuer avec force. Eh oui : 40 ans de socialisme, ça se finit toujours pareil… Au point que l’inquiétude monte chez nos voisins allemands.
À la lecture de ces événements, tous survenus, je vous le rappelle, en un mois normalement calme de vacances, on peut vraiment se poser la question : qui sont ceux qui soutiennent encore fermement Hollande et son gouvernement ? Que pensent-ils de la situation ? Où trouvent-ils sérieusement l’espoir qu’elle va s’améliorer si ce n’est dans de profonds pichets d’alcools forts ou de longues inspirations sur des splifs surdosés en THC ? Qui peut croire encore que l’économie va repartir, que la crise est finie, que la France va sortir de l’ornière ?
Et surtout, qui est encore dupe sur la terrible addition qui s’allonge et qu’il va bientôt falloir payer ?
« aux prochaines (hausses d’ impôts) qui ne sont même pas encore dans les cartons »… mais auxquelles on commence à réfléchir très fort au point que cela s’entend! 🙁
Évidemment, puisqu’il vont devoir revoir, comme on s’y attendait, leur prévision de croissance pour 2014 (prévue à 1,2% au départ). Décidément, cette reprise n’est pas là et n’arrive toujours pas.
ah bon ? Je croyais pourtant que Moscon avait aperçu des frémissements de reprise hier ? 😆 Ca devait être un mirage. Il faut comprendre : fait chaud à Paris, beaucoup trop pour nos politichiens à l’ersatz de cervelle liquéfié.
Les frémissements de reprise, c’est ce qu’on peut appeller des frottements de calcul ;).
Appeler, bien entendu. J’ai honte.
Il faut positiver, notre bien-aimé président (que Dieu le conserve en bonne santé et qu’il vive dix-mille ans) s’est déplacé en banlieue pour signer la création D’UN emploi.
On est prié de ne pas rire. A un emploi par jour, le chômage sera résorbé en 13700 ans sur la base de 5 millions de chômeurs et de 365 joutrs par an.
Il m’a fallu un gros effort de retenue pour ne pas pouffer :).
Étant donné le coût du déplacement, il vaut mieux qu’il reste chez lui
Vous ne comprenez pas. C’est symbolique, c’est tout. SYM-BO-LIQUE. Vous n’avez aucune poésie ! 😆
Moi, j’ai pouffé sans retenue !!!
On n’ est pas sauvé s’ il a du temps à consacrer à ce genre de con..ie! Je sais bien que c’est la période des vacances mais tout de même!
Et ne me dites pas qu’il y a des communicants à la Serillon pour valider une pareille guignolade comme susceptible d’améliorer d’ un millième d’ once!
On comprend dès lors que le libéralisme dont la logique est que les gens soient rétribués en fonction de ce qu’ ils font réellement soit tant honni de toutes ces pseudos élites auto-proclamées!
Améliorer sa crédibilité comme chef d’ un état de 67 millions d’ âmes…
oups!
On sentirait pas, des fois – chez le Gnôme – des vieux relents vietminh ? du genre « Mille ans de vie au Président Ho » ?…
Ho Chi Minh : « celui qui éclaire »…. voui, vouii… mais un qui n’éclaire pas (au sens argotique) c’est bien le bon Hollande : il paie pas, mais qu’est-ce qu’il dépense, le gars ! et avec notre petit artiche… nous voilà tous – sauf les privilégiés du régime – transformés en gagneuses pour cette bande de TDC…
En tout cas, à la lecture du billet de ce jour, je suis rassuré :
1/ tout continue d’aller de mal en pis, certes … MAIS
2/ H16 a retrouvé la classe olympique (hier, le billet m’avait paru encore un peu « chaise longue », je me disais qu’il allait lui falloir une bonne semaine pour retrouver le rythme et la forme… que nenni, il frappe ce jour, brillamment, de taille et d’estoc… Bravo ami ! Pas de quartier !
A propos des taxis parisiens : le prix de revente de la licence est passé en moins de dix ans de 150.000€ environ à largement plus de 200.000€ selon les derniers échos sans que l’ évolution économique soit à l’ avenant pour justifier pareille revalorisation. Il ne faut donc pas s’étonner que cette corporation défende son pré carré, bec et ongles… Les seuls problèmes sont qu’il y a bien moins de taxis parisiens qu’ avant guère où pourtant la licence existait déjà, que l’ augmentation promise du nombre d’ icelles se fait à taux nano-homéopathique et que cette corporation privée bénéficie depuis des lustres de toute la sollicitude gouvernementale possible.
Un taxi qui m’a demandé sans un accroc dans la voix 17 euros pour 4 minutes d’autoroute m’a expliqué que chaque journée de travail commencait avec un -120 euros net à cause de la licence. Du coup pour rentrer dans leurs frais ils font trinquer le fameux « consommateur final ».
Il fait pas bon vivre être le « consommateur final » en France en 2013.
on est toujours le con-sommateur final de quelqu’un… Enfin pas tout le monde…
C’est parce qu’il la loue à une compagnie de taxis avec la voiture comprise : 900,00€ HT la semaine chez les Taxis Bleus pour une caisse très moyenne type 308 break comme le raque l’ époux d’ une collègue de ma femme qui n’ arrive pas à boucler l’ apport nécessaire pour en acheter une de licence, tellement les prix grimpent, grimpent, grimpent…
Résultat, il opère 7/7jours et fait largement 2×35 H/semaine…
Petite proposition pour les taxis, leurs nombres biens insuffisants, leurs coûts prohibitifs, car tout le monde bute et paye les conséquences de cette idiotie de licence : le gouvernement (oui, je sais ce terme fait rire d’emblée depuis quelques temps), autorise, une fois seulement et exceptionnellement, à diviser par trois, toutes les licences en vigueur, avec autorisation de vendre les deux parties nouvellement crées, moitié, éventuellement un tiers, moins cher, qu’ils l’ont acheté. Ils rentreraient dans leurs frais, cela triplerait de suite leurs nombres, ferait baisser les coûts, et à terme, amoindrirait cet obstacle car il sera dévalué … sans pénaliser notre cher état vorace, qui aurait même de l’argent frais, immédiatement disponible pour des dépenses in-dis-pen-sables.
En plus, l’Etat touche des taxes sur les licences de taxi lors de leurs cessions …
Wow tôt le matin 🙂 mais tu as oublié Brétigny et les non vols, etc, etc … bref, impossible de tout résumer en un post.
Bienvenue chez toi, bon courage à tous pour ce qui arrive.
J’adore la dernière image !
Pour répondre à la dernière question : il y en a. Je fréquente un forum Internet « restreint » (faut être cautionné pour rentrer) à grosse dominante gauchiste. Les contributeurs sont intimement persuadés que la politique actuelle est plutôt de bonne facture (mais pas assez à gauche). Ils sont tous dans le refrain : « avec l’état dans lequel le gouvernement Sarko a laissé le pays, pas étonnant qu’on ait de la peine au début »
« au début » : ah oui, ça va aller de mieux en mieux, après. Accrochez-vous …
Il y a ceux aussi qui se rendent compte que les effets sont dramatiques mais sont convaincus que c’est malgré tout la meilleure solution parce qu’il faut remettre la machine en route après les dégâts de la Sarkozie. Alors, ils prennent un air triste et plein de compassion de circonstance et sortent un truc du genre « tu ne te rends pas compte de tout ce qu’il faut retricoter maintenant mais c’est juste un mauvais moment. Ca va s’arranger. C’était vraiment la meilleure des solutions disponibles ». Ca me donne envie de les cogner ! 👿
Ça va secouer fort!!!!!
Leur cécité est juste incroyable. Mais je confirme : la politique actuelle est de bonne « facture »… pour les autres et pour demain, bien sûr !
« qui sont ceux qui soutiennent encore fermement Hollande et son gouvernement ? »
Mais l’impayable Moscovici! Pardis!
Lui aussi, dépassé par les récentes saillies du « peloton de clowns » dont il fait partie, dans ce « Tour de France de la gabegie », alimenté par moultes artifices comptables et mesures aussi artificielles que l’EPO à haute dose, voilà notre brave, très brave « minustre » de l’Economie qui nous annonce que 2014 sera la première année de « véritable croissance »! Miracle!
L’heure est à la reprise enfin!
Comment peut-on douter des paroles de Moscovici? Pour ce qui est de ses capacités à donner l’heure précise de la reprise, notre « expert » nationale si connait aussi bien que Juju Dray La Rolex:
http://www.argusdesmontres.com/ulysse-nardin/pierre-moscovici-un-vrai-patrimoine-horloger-16-04-2013-1655751_970.php
« Pierre Moscivici se révèle donc un acheteur de haut vol : être le propriétaire d’autant de pièces de haute horlogerie et ne les avoir payées que 30 000 € au total confine à l’exploit. De quoi placer Pierre Moscovici non pas au dernier rang des gestionnaires, mais au premier rang des collectionneurs et investisseurs avisés. À moins qu’il n’ait, tout simplement, sous-estimé la valeur de son patrimoine horloger, voire oublié de l’intégrer à sa déclaration ? »
Ce n’est pas un ministre de l’Economie mais un ministre économe! Econome en déclaration fiscale, certes, comme tous ses petits camarades de jeu, mais il n’en demeure pas moins très généreux en matière de sorties grotesques et grandiloquantes. Après tout, notre impayable ministre ne pouvait pas rester impassible puisque des membres du « peleton de baltringues » avait réalisé une échappée de haute volée digne de l’ascension du Mont Ventoux sous stéroïdes au cours du mois qui s’est écoulé. Il faut rester dans la course! Certes Montebourg à le maillot à pois du « meilleur grimpeur », le maillot distinctif porté par le coureur occupant la première place d’un classement, souvent celui de la « montagne de bêtises » par kilomètre parcouru au sein d’une équipe gouvernementale, mais le maillot jaune quant à lui reste à pourvoir…
Ce que l’on peut retenir de ce mois de juillet 2013, c’est certainement le feu d’artifices de bêtises, mensonges, déclarations bidons et autres joyeusetés. Heureusement pour nous que H16 a eu la sagesse de prendre ses congés sinon c’était le « burn-out » garanti! On a frôlé la catastrophe…
Je n’ose imaginer un H16 en arrêt maladie pour surmenage! Heureusement en France on a la Sécu!
« Mais l’impayable Moscovici! Pardis! »
Impayable, impayable… Vu la dose d’impôts qui arrive, on peut en discuter !
Mosco voit la reprise tous les soirs avec sa petite blonde de moins de 30 ans que lui. C’est facile d’être optimiste dans ces conditions là …
On dit Moscouvici!!! -;)
Pour les taxis, je remets le lien car le site m’a bien fait rire : http://jaimelestaxis.tumblr.com/
Je me pisse dessus de rire, tout en sachant que la plupart de ces histoires, soit je les ai vécues soit des potes à moi les ont vécues.
Je ne peux que vous recommander les VTC. J’ai été tellement réconfortée de découvrir des pro impliqués et efficaces, en plus d’être super compétitifs. Prochain truc à tester : Club chauffeur.
Plus jamais je ne ferai appel aux taxis parisiens. Ils me font rire en demandant un délai de quoi ? 15 minutes pour que les VTC puissent prendre un client ? Mais depuis quand prennent-ils les clients en moins de 15 minutes eux ? J’ai toujours attendu bien plus que ça, en particulier en banlieue. Profession de mafiosi.
Ah , j’imagine ce bon gros Hollande en Brice de Nice sur sa planche attendant la reprise comme Brice sa vague … finallement , on devrait prendre ce quinquenat comme un bon film un peu lourd de france ouuups franche rigolade.
Ps H16 please , pour rire , faites nous ce joyeux croquis
Des concerts de casseroles sont-ils prévus à Versailles devant la lanterne tous les matins à 6 h ?
Je recommande chuadement à toutes personnes prenant la rue de la Division leclerc (D10) à Versailles de klaxonner un bon coup en passant devant la résidence princière !
Oui puis à Versailles, c’est clair et net qu’il n’a que des supporters…
Je vais grincer mais combien de CRS (unité de compte : le millier) ont encore été mobilisés pour une micro-escapade dans la France apaisée, forcément apaisée puisqu’on nous le serine sans cesse ?…
« qui sont ceux qui soutiennent encore fermement Hollande et son gouvernement ? Que pensent-ils de la situation ? »
Ceux-ci pensent fermement que Hollande est en train d’améliorer la situation, et qu’il répare les politiques menées par la drouate…
J’ai pas vérifié les sources mais:
http://www.newsring.fr/actualite/1006581-assemblee-nationale-aucun-depute-present-a-louverture-de-la-derniere-seance
Seulement 4 personnes dans l’hémicycle… j’ai envie de dire normal à bisoumou-land.
Tss, tss, vous ne vous rendez pas compte, ils sont é-pui-sés les pov’chéris.
Comment? Seriez-vous donc le seul à n’avoir pas eu écho du travail harassant qu’ est être député selon le témoignage bouleversifiant du ci-devant député PS Karine Berger paru il y a quelques semaines?
Les pauvres galériens travaillent si durement et pour une misère de rémunération qu’ils n’en ont même plus le temps de voir leurs amis!…
On se doit donc d’ être indulgents à propos de ce dernier jour d’ enchainage au banc de nage dans cette galère d’ A.N….
Comme vous dites, quarante ans de socialisme…l’URSS a tenu soixante-dix ans avant de s’effondrer comme une bouse, nous en faudra-t-il autant?
Courage! Plus que trente ans à endurer… 🙂
La France est socialo-communiste depuis 1936. Entre 36 et 44 on a déjà expérimenté « la gauche est la salle d’attente du fascisme » et on s’apprête à renouveler l’expérience. On est dans les temps, la fin est proche et ça va être très très moche à regarder, avec de l’or et du plomb (dans la cave), surtout du plomb.
J’aimerais rire à ces commentaires. Vraiment. Vous, aimables internautes, le vivez avec tellement de bonne humeur…
Pur produit de l’EducNat (j’aurais donc été manipulé tout ma vie ? brrrr…), je viens de tomber dans la philosophie libérale – je ne m’attendais pas au choc…
Eclairez-moi, de grâce : au bout de combien de temps (ou de km ?) on parvient à s’amuser de… tout ça ?
On ne s’amuse pas des conséquences, notez bien.
Un petit indice : il faut devenir très cynique et très désabusé. Mais ça peut venir vite. Il y a plein de jeunes désespérés ici.
Il m’a fallu le temps d’un divorce. Faut dire que la donzelle était fille d’une pointure du Pas de Calais. On se sent comme stérilisé après.
Perso, un peu plus de 3 ans dans l’administration ont eu raison de mon espoir dans la manière dont ce pays est géré.
rien à voir avec le schmilblick, mais une info circule ( discrètement!) sur la convocation par un juge de Valérie Rottweiller, notre première connecubine.
Oui oui. Il y a même le PDF de la plainte reçue qui tourne un peu partout.
Est-ce vraiment 100% confirmé qu’elle va être convoquée ou est-ce seulement une option?
La plainte est confirmée, mais la convocation est une option.
Être député, à la base, c’est plan superbe mais temporaire.
5 à 10 ans à 16000 boules par mois, puis la retraite à vivre de ce fric économisé. Un peu comme pas mal de traders et de banquiers, qui se mettent au vert une fois qu’ils ont accumulé assez.
Génial pour l’immense majorité des gens. Mais ça ne suffit pas à un dirigeant.
Nos dirigeants ont réussi de faire de ces plans temporaires de vraies carrières politiques.
Rappelons également en quoi consistent ces carrières, par ce poignant témoignage d’un enarque archi surbooké.
https://www.youtube.com/watch?v=-lJgnpCt85c
Certains ont ainsi accumuler du cash, des biens immobiliers ou des pièces d’horlogerie suisse.
Nous ne le dirons jamais assez : dangereux, le gout du lucre.
C’est même plus fort que cela le métier de députés …
La moitié du salaire est constitué de frais forfaitaires non soumis à impôts qui peuvent être utilisés pour se payer des vacances ou un appartement à Paris.
Les frais pour payer du personnel peuvent être donnés à ses proches ou à sa femme.
En cas de cumul avec un mandat local, celui-ci paie un impôt à la source libératoire de l’impôt sur le revenu et ne sera donc pas dans les tranches hautes. Au final, ces différents avantages font qu’ils ne vont même pas être dans la tranche d’IR la plus haute alors que leurs revenus total y sont carrément … La progressivité de l’impôts, c’est pour les autres …
On peut utiliser la cagnotte de l’Assemblée pour donner de l’argent à des associations ou des collectivités locales « à charge de revanche ».
On se fait payer des voyages d’études en France ou à l’étranger en faisant part des commissions, des groupes d’amis ou en accompagnant les ministres ou le président.
L’Assemblé fait aussi des prêts à des taux préférentiels mais de tout cela rien ne filtre …
Sans rapport mais en lien avec le festival de juillet..
Notre prof d allemand qui nous sert de 1 sinistre est en visite au pays de ma moitie
La Malaisie est un des plus gros client d airbus, air asia la premiere compagnie low cost d asie du sud est, a signe pour plus de 200 il y a 3 ans, c est aussi un bon client pour notre armement et on ne desespere pas de leur fourguer nos rafales pour remplacer leur vieux migs ..
Mais curieusement personne ne daigne se deplacer, le dernier personnage important a s etre deplace fut Mauroy en 1982.
Bon c est en anglais mais c est du lourd, dans le genre je ne sais pas de quoi de je parle et j ai pas bien revise mes notes sur le pays on ne fait pas mieux
A noter : il reconnait que notre modele d integration est en proie a de grosses difficultes..ah bon?
http://www.thestar.com.my/News/Nation/2013/07/28/France-open-to-more-dynamic-ties.aspx
La liberté d’expression en socialie-communiste-islamisante de francarabia, s’améliore ! : http://www.europe1.fr/France/Mis-en-examen-pour-son-livre-Abruti-de-fonctionnaire-1598151/
Zoé Shépard, avait déjà écopé en août 2010 à dix mois d’exclusion, dont six avec sursis, à cause de son livre » Absolument dé-bor-dée » avec le merveilleux sous titre » Comment faire les 35 heures en …un mois ! » Qui expliquait simplement, mais réellement ce qui se passait dans un conseil régional.
Même plus besoin de fliquer le net, la police de la pensée veille avec son corollaire, la justice aux ordres du non dit, surtout si c’est la vérité.
Là, cela ne me fais plus rire du tout, nous sommes sous le joug d’une authentique dictature.
Il faut davantage de bouquins comme ça, davantage de brûlots, davantage de sanctions et davantage de scandales.
C’est comme le journaliste qui avait filmé le mur des cons… France 3 l’a sanctionné, il a failli être viré au motif d’avoir osé faire son travail librement
Le lien « le top 50 des établissements les plus risqués » ne fonctionne pas. Dommage, j’aurai bien aimé savoir où ce situe ma banque.
Oscar,
http://chevallier.biz/
L’effondrement du pays va s’accélérer et le rythme des débilités socialistes avec. Dans son dernier article . C. Reichmann croit que Mou Errant finira par s’attaquer à sa clientèle électorale parce qu’il n’aura pas le choix pour éviter la guerre civile, sauf que la guerre civile est déjà en cours et qu’elle permet aux socialistes d’exprimer toute leur haine de l’être humain.
C’est probable. J’ai bien peur que tout ceci s’achève en guerre civile (une vraie, avec des morts).
Aparté mais je viens de terminer « L’enquête russe » de Jean-François Parot (http://www.nicolaslefloch.fr/Trajets/TrajetsER/paris-dans-l-enquete-russe1.html). L’enquête se passe en 1782 à la veille de la Révolution. L’auteur prend un malin plaisir à décrire les prémisses de cette dernière et je suis frappé par la similitude de situations entre cette époque et la nôtre (quoique de mon point de vue, Louis XVI vaille bien plus que Mimolette 1er) . Il nous reste donc 7 ans si je sais encore compter.
Mouais.
– les germes de révolution sont là dès la fin du règne de Louis 15
– à l’époque, la plupart des gueux avaient faim : ils subissaient l’effet des mauvaises récoltes et la libéralisation du commerce du grain.
– les bourgeois voulaient prendre le pays.
– rare sont ceux qui pouvaient fuir.
– rares sont ceux qui en croquaient.
Comparez à aujourd’hui :
– la chienlit règne dans ce pays depuis mais 1968
– La plupart des gens sont de vacances, des boulots surs, des baraques, du pognon. les exclus sont le tiers de la population.
– les bourgeois tiennent le pays, personne d’autre n’a de projet
– beaucoup fuient vers d’autre cieux, peuvent placer leurs fistons, etc…
– quasiment tout le monde en croque.
« l’effet des mauvaises récoltes et la libéralisation du commerce du grain. »
Ben oui, désolé de te le dire.
Même si « libéralisation » est un terme galvaudé dans ce cas : c’est plutôt « priorité aux spéculateurs au détriment des locaux ».
Rappel des faits :
– avant : famines localisées par manque de récolte et absence de voyage du grain à cause des droits de douanes ubuesques.
Les marchands achetaient, les derniers, les éventuels surplus des régions très productrices pour l’export.
– après : priorité aux marchands pour l’achat du grain, au détriment des gens du commun et des locaux. Les marchands l’exportent en masse vers Paris ou l’étranger (argh !).
ça partait d’une bonne idée, mais c’est partie en sucette très vite… en créant des famines localisées dès qu’il y avait un trou dans la production. Quel progrès !
Et sans que le prix baisse pour les parisiens, off course.
Et imaginez ce que voient les locaux : la région fait de bonnes récoltes, le grain est pas cher, mais les spéculateurs arrivent et achètent tout (1 : ils sont prioritaires, et 2 : ils peuvent acheter plus cher que les locaux, car ils font leur bénef à l’export, bref leur offre est plus forte). Le grain devient plus cher pour les locaux car il en reste moins, et il faut qu’ils s’alignent sur l’offre des marchands.
Les bénefs vont aux marchands et aux paysans céréaliers.
Inutile de dire que dans l’esprit du provincial, ce système est inique. Mais ça passait encore car il y avait encore suffisamment de grains.
Sous Louis 15, il y avait des jacqueries. La « libéralisation » du commerce du grain a étendu la disette à toute la France au lieu de la contenir dans les régions affamées (mauvaises récoltes). A tel point que dans les régions de bonne production, les locaux tuaient les marchands et saisissaient le grain qu’ils avaient acheté, pour l’empêcher d’être exporté.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_des_farines
Or, la décennie 1780-1790 est marquée par de très mauvaises récoltes…
Encore une fois, mauvaise (très mauvaise) compréhension des mécanismes de marché. Je vous ai proposé il y a quelques temps d’aller faire un peu de lecture ; j’insiste à nouveau, c’est grandement nécessaire.
J’ai mes fiches de cours, rassurez vous.
Dans l’affaire de la « guerre des farines », on est passé d’un marché faussé à un autre tout aussi faussé… Ajoutez à ça les mauvaises récoltes à répétition + les augmentations d’impôts, et vous obtenez un contexte qui pue.
« on est passé d’un marché faussé à un autre tout aussi faussé »
Que vous appelez finalement « libéralisation du marché ». Patatras.
Pour le reste, ok.
C’est bien pour ça que j’ai « libéralisation » entre guillemets.
C’est comme « libéralisme libertaire » : ça à l’air libéral, mais ça n’en a pas le gout.
Malheureusement, les livres retiennent l’expression « libéralisation du marché du grain », et non : « système d’achat préférentiel profitant à quelques gros négociants bien en cour » remplaçant un « système d’achat de la vox populi par contrôle des prix du grain ».
Encore les frasques de l’educnat….
Toujours aussi agréable de vous lire, même si on dirait que vos vacances ne vous ont pas beaucoup détendu ! Pour notre grand plaisir de lecteur, d’ailleurs.
Une petite typo:
« …des signes plutôt inquiétants dont le nombre, en un petit mois, laissent plus que perplexe »
>>Le nombre « laisse ».
j’aime bien les annonces du gouverne-MENT
projet d’hollande :
100 000 postes de formation
800 000 fonctionnaires
1 millions d’entreprises qui arrivent dans notre beau pays
tous les exilés fiscaux reviennent en France
on peut étudier la chute et les mécanismes de l’ex URSS