Notes à l’école et pastilles de Najat

Ah, les notes à l’école ! Le sujet est un vrai marronnier et revient donc dans l’actualité avec une obstination de douanier en mal d’amende. On se souvient qu’en mai dernier, Benoît Hamon, tout juste ministre de l’Éducation Nationale, avait émis des petits couinements au sujet des évaluations que subissaient les élèves. Comme la question, en souffrance depuis au moins dix ans, n’a toujours pas trouvé de réponse définitive, elle est donc remise sur le tapis par l’autre nulle nulle autre Najat Vallaud-Belkacem, la remplaçante du stagiaire précédent.

Il faut dire qu’un paquet de penseurs imbibés de principes forts et de fulgurances philosophiques se sont penchés sur la douloureuse question des notes à l’école : faut-il vraiment ce genre de barbaries, au XXIème siècle ? Ne peut-on trouver de méthode simple pour faire entrer ce gros savoir-ci dans ces petites têtes-là sans en passer par des évaluations, des grilles, des moyennes, des notes et des classements ?

Egalité, Taxes, Bisous : République du Bisounoursland

En tout cas, parmi ces penseurs, citons Idriss Aberkane qui a pondu un petit papier dans Le Point, qui illustre assez bien l’état du « débat » sur la question, si tant est qu’on puisse appeler débat le chapelet de poncifs enfilés comme des saucisses industrielles qu’on nous présente à chaque fois pour faire comprendre au lecteur que la notation, c’est mal, que l’évaluation, ça stigmatise, et que l’école est de nos jours encore fort méchante.

Au passage, des élèves, certains parents, des profs et toute la nomenklatura éducationnelle qui gravite autour, penseurs-philosophes et producteurs de saucisses compris, trouvent donc les notes vilainement stigmatisantes, mais aucun de ceux-là ne s’est interrogé sur l’abominable stigmatisation que des milliers de jeux vidéos offrent pourtant avec des notes, des évaluations et des rankings à tire-larigot et qui n’ont jamais déclenché le moindre gémissement de la part de nos élèves plus du tout effarouchés (et qui en redemandent même)… Comprenne qui pourra.

Accessoirement, l’édito d’Aberkane se permet d’aligner, dès son début, des comparaisons tout à fait idoines entre la note à l’école et, je cite en vrac, « les sacrifices humains », « la peine de mort » ou l’esclavage, comparaisons qui méritent à elles seules d’aller le lire, ne serait-ce que pour l’effet comique (même s’il est involontaire). Car selon l’auteur, « l’école tue ». Oui, selon notre vibrant penseur, le suicide de certains élèves est en grosse partie dû à la notation. Pas étonnant qu’il milite donc pour sa disparition, rapide et sans appel, d’autant qu’à l’appui de sa thèse, il rappelle finement que Bouddha ou les penseurs grecs ne notaient pas (en oubliant au passage qu’ils évaluaient tout de même les élèves, ne lui en déplaise).

Reste un petit souci : le grand penseur multi-diplômé ne propose aucune alternative. Les notes c’est mal, parce que ça fait bobo au cerveau, passons-nous en donc, point final, circulez, y’a plus rien à dire. Soit. Mais pour l’aspect pratique, chou blanc.

Heureusement, comme je l’expliquais en introduction, Aberkane est dans l’air du temps. S’il fait des comparaisons hardies qui frôlent le point Godwin par le mauvais côté de la tangente, c’est parce qu’il sait qu’il chante pile-poil dans les mêmes timbres que ceux du gouvernement, et qu’il ne détonera pas trop. Il n’a pas besoin de convaincre Najat qui a déjà bien compris que la note formate les petits cerveaux et les enferme dans l’irresponsabilité (selon l’implacable raisonnement d’Aberkane). Elle propose donc de les supprimer, se conformant ainsi au souhait du philosophe + éditorialiste + entrepreneur + scientifique. Mais si notre homme, comme Winnie L’Ourson, pense, pense, pense, sans aller beaucoup plus loin, Najat, elle, agit, agit, agit et propose en conséquence quelques méthodes pratiques pour en finir une fois pour toute avec l’évaluation par la note.

Bien sûr, connaissant la sensibilité du sujet, elle procédera avec autant de discrétion que possible. Au début, on mènera des « expérimentations », on remplacera les notes par des pastilles de couleur (de vert à rouge), un peu à la manière dont seront bientôt notés nos aliments. Cela promet des petits moments tendres entre d’un côté, les parents qui, bizarrement, cherchent malgré tout à savoir si leur rejeton est plutôt au-dessus, en-dessous ou dans la moyenne, s’il apprend quelque chose et si on va pouvoir l’orienter vers un métier qui lui évite les affres du chômage, et de l’autre, les enseignants qui auront reçu pour consigne de se faire une idée sur l’élève en question tout en n’en laissant rien paraître, ni envers le concerné, ni envers ses parents, histoire de ne pas tout stigmatiser l’ensemble qui pourrait ensuite partir en sucette.

évaluation scolaire à base de gommettes

Plus tard, devront disparaître ces gommettes colorées un peu trop facilement transposables à des notes et toute évaluation de la part des institutions. L’élève, blob mou voyageant d’une classe et d’un enseignement à l’autre, sera chargé de faire présence, d’absorber ce qu’il peut comme il le peut, et de s’en tenir à son impression générale, éventuellement en en discutant avec ses camarades (ou en utilisant le 50/50 ou l’appel du public, au choix). Il parviendra à l’âge adulte en ayant été soigneusement protégé de toute évaluation, ce qui le mettra, c’est évident, dans les meilleures dispositions lorsqu’il devra trouver un emploi par exemple. Le succès est assuré.

Il est à noter que c’est avec l’arrivée de Hollande qu’on a pu constater l’accélération de cette farouche volonté d’en terminer avec les notes, que ce soit par des pastilles de couleur ou en enfumant l’élève dans un épais nuage cotonneux de mots doux, comme « évaluation positive » ou « notation bienveillante ». Ce qui tombe bien, finalement : entre les associations de parents d’élèves qui, elles aussi, militent pour le changement voire la disparition des notations, et le «sans note», qui fait l’objet de plusieurs milliers d’expérimentations dans le second degré, on n’a pas fini d’avoir des retours qui seront — devinez quoi — très positifs.

On peut cependant se demander pourquoi une telle bataille contre les notes s’est engagée. Certes, si les programmes scolaires sont progressivement vidés de leur substance, noter devient un exercice futile et autant s’en passer. Mais admettons que l’appauvrissement des programmes est un autre problème sans lien : pourquoi cette bataille étrange contre les notes ? Bien sûr, il y a des foules d’arguments contre les méchantes notations qui détruisent la créativité des moutards. Mais pourquoi ce sujet revient régulièrement sur la table, et notamment ces vingt dernières années ?

Peut-être est-ce parce que la note, avec tous les défauts qu’elle peut avoir, renvoie une double image, celle de celui qui est noté, bien sûr, et celle de celui qui note ? Si l’on écarte le fait, malheureusement vérifié, que les professeurs font, de plus en plus souvent, des fautes (et que supprimer la note revient à leur éviter la douloureuse constatation qu’ils ont corriger la copy de l’éllève en laiçant des cokilles), on peut néanmoins noter qu’un enseignant dont les classes ont une moyenne plus faible que ses collègues sera décrié par ces derniers et ses élèves, quand bien même il a peut-être raison, et qu’il devra donc faire face à une pression sociale (et parfois, physique) dont il se passera volontiers si les notes disparaissent.

les meilleures notes

La note produit aussi, malencontreusement, un marqueur de la valeur du système. Lorsqu’un exercice de bac repasse, d’une année à l’autre (ou disons, lorsqu’une décennie les sépare), la comparaison est non seulement possible, mais elle est aussi fort douloureuse pour le système actuel qui ne peut que constater que le niveau dudit bac s’est effondré. Et ça, personne ne veut l’entendre : comme on ne veut pas que ce système d’apprentissage produise des erreurs, des rebuts ou un affaiblissement, que dans la société du Bisou Universel, tout le monde a Le Droit d’avoir un Travail, tout le monde a donc Le Droit d’avoir Un Bon Diplôme. Et comme les capacités des uns ne correspondent pas aux capacités des autres, que c’est visible comme le nez au milieu du visage lorsqu’on applique le thermomètre des notes, si l’on supprime le thermomètre, on supprimera la différence, et le Bisou Universel gagnera une nouvelle bataille. Youpi.

Bien sûr que le système de note est totalement arbitraire et, à ce titre, très imparfait. Bien sûr que ce n’est en rien un système immuable, qu’il faudrait conserver à tout prix alors même que ses faiblesses s’accumuleraient. Mais ce n’est pas ces faiblesses-là qui sont combattues par les abolisseurs de réel à la sauce Aberkane et Belkacem. Non, ce que ceux-là veulent entreprendre, et qui explique assez bien pourquoi le sujet est remis, constamment, sur la table, c’est la suppression de l’évaluation (qu’elle soit à base de notes ou de gommettes, de pastilles ou que sais-je), c’est l’abolition du jugement. Juger, c’est établir un ordre, c’est, par essence, estimer une valeur, c’est comparer, mesurer, distinguer, bref, tout ce que nos égalitaristes ont en horreur.

Et avec l’égalitarisme et la disparition du jugement, le système d’évaluation disparaît doucement dans les marécages gluants de réformes successives, tout se vaut et tout le monde peut alors arriver au meilleur des résultats (puisqu’il n’est pas évalué, il est forcément le meilleur, comme tous les autres).

Décidément, c’est magique.

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Commentaires197

  1. Le Gnôme

    Ce n’est que le premier pas. Dans un système parfaitement socialiste, il convient d’abolir toute concurrence, puique tout le monde est sur le même pied, il faut aussi interdire toute évaluation des salariés, qui peuvent être gravement stigmatisantes, il ne faut plus que des bisous.

    Comment vont faire les petites têtes blondes (ou brunes) inévitablement confrontées un jour ou l’autre au monde réel, monde auquel l’école doit forcément préparer. Transformer la salle de classe en sanctuaire déconnecté est pire qu’une erreur, c’est une faute lourde.

    1. bob razovski

      Le deuxième pas est facile à deviner : A brave new world.

      Plus de notation, mais un conditionnement depuis la naissance pour effectuer une tâche nécessaire au bien de tous.

      Parce que des notes élevées peuvent créer des dirigeants hors de contrôle 😉

      1. Fll

        Je vous serais reconnaissant M Bob de ne pas utiliser les titres d’albums de Iron Maiden SVP ! on ne mélange pas un pur bonheur avec le cauchemars rouge ! BORDEL !! 🙂

        1. bob razovski

          J’avais plus en tête Aldous Huxley que Bruce Dickinson, même si ce dernier s’est inspiré du premier pour écrire la chanson éponyme 😉

      2. vodkaman

        cela permet surtout d’empêcher des profs réfractaires à l’idéologie bisous-compatible de mener des expériences sur la redistribution des fruits du travail d’autrui

    2. René de Sévérac

      Tout le monde se complique la vie.
      Supprimer les notes et les redoublements et donner le bac à tous !
      Que dis-je, …. c’est déjà fait.

  2. Calvin

    17/20
    Ton devoir est plein de bonnes idées, mises en lumière par un humour grinçant.
    Ton renversement logique (foutaise, antithèse, synthèse) est excellent.
    D’autres professeurs n’auraient pas aimé, mais l’impertinence est rafraîchissante.
    Continue comme ça et essaie d’utiliser la même verve avec tes devoirs de Sciences-Eco.
    En résumé, un très bon travail !

  3. climaine

    ma belle fille est instit avec des 8e;
    en début d’année ils étaient incapables de récrire une phrase simple. Elle les a notée d’un « très bien », pour les encourager…
    A côté de ça elle a intérêt d’être gentille vu les cas socs. Elle a surpris l’un d’eux en train de grignoter sous une table les câbles de l’ordinateur…

    1. Calvin

      « Elle a surpris l’un d’eux en train de grignoter sous une table les câbles de l’ordinateur… »
      Une bonne raison pour imposer des tablettes dès le primaire.

      1. Christophe

        Au-delà de l’idéologie, je crois qu’on a affaire à un simple problème pratique : ils ont besoin de travestir le Réel, le fait que l’immigration massive produit forcément, massivement des analphabètes.

        L’école agit en effet comme un révélateur de cette dichotomie culturelle qui s’accroît à mesure que la dichotomie ethnique augmente.

        En gros et pour simplifier : impossible d’apprendre le français à des gens qui ne sont pas français (de coeur, de culture) et qui ne veulent surtout pas le devenir.

        C’est la société « multi-culturelle » qui a remplacé l’intégration à la française.

        Dès lors, comment faire ?

        Comment faire pour que cette société arc en ciel aie l’air de fonctionner (alors que c’est un échec brûlant) ?

        Baisser le niveau, ne plus enseigner l’histoire de France, et utiliser des gommettes… afin que 100 % des jeunes obtiennent leur bac et qu’il n’y ait pas trop de voitures qui brûlent dans les banlieues.

        La suppression des notes est ainsi la dernière étape (logique) pratique d’un processus, moins une lubie idéologique des pédagogos soixante huitards.

        En clair : il faut mettre la poussière sous le tapis. Voilà l’objectif pratique qui est visé.

        Et pour faire passer le bouzin, on habille le tout en parlant de la violence infligée à nos chères têtes blondes (pardon), rehaussé par le sabir des pédagogos.

        1. Kazar

          Le pire, c’est que plus ils avancent dans cette voie, plus ceux qui sont contre cette destruction programmée sont déterminés. Ça va tanguer sec, car le prélude gentillet des prochaines élections qui vont assommer les ennemis de notre pays va sans doute réveiller toute une frange de racailles qui trouveront un beau prétexte pour foutre le bordel…

      2. vodkaman

        ou augmenter le voltage, méthode pédagogique ou interrogatoire qui a également fait ses preuves… bon c’était sous les HLPSDNH en 2 sur la liste, de l’autre coté de la mer Méditerranée

  4. jeff

    Déjà, je me demande ce que l’on doit faire de la génération d’enfants d’enfants d’immigrés qui dealent dans le 93 et nos banlieues à 5000€ la semaine (va t’en leur proposer un boulot dans une usine….)
    Mais alors là, que va t’on faire de ces générations d’enfants étant passés par l’EdNat et qui ne savent meme plus écrire ni compter sans une calculatrice ?
    Que va devenir ce pays ?

    1. Calvin

      A quoi sert une calculatrice ??
      Il suffit d’aller sur Google et taper :
      254 x 456
      Sin (1)
      456 / 3.5
      Racine carrée(484)

      Pour obtenir les résultats !

  5. Jesrad

    L’abolition des notes c’est aussi le thème numéro 1 du bouquin de Cap’tain Ziglou (aussi surnommé Al le Jacquard), « mon utopie », dans laquelle il explique comment, ayant supprimé les notes dans son cours de biologie, curieusement, les élèves se sont rapprochés de lui pour communiquer. Un peu comme si il leur manquait un feedback sur leurs efforts, m’voyez.

  6. douar

    Je souhaite bon courage aux enseignants pour moyenner des couleurs (ah, j’oubliais, la moyenne, c’est stigmatisant). Et aux parents pour comprendre ces systèmes de notations pas franchement synthétiques

        1. Pat

          En tant que daltonien certifié par l’armée, j’exige des gommettes de formes variées, mais de couleur unie.
          Questions : j’ai obtenu 3 gommettes carrées, une ronde et deux triangulaires, de quelle forme est ma gommette moyenne ? Le général a obtenu deux étoiles : est-il meilleur que moi ?

  7. Kazar

    Lu ce matin sur le Point : « 6 sur 20, c’est la note qu’ont obtenue certains professeurs recrutés aux concours. Et Najat Vallaud-Belkacem veut les multiplier… « ,. Plus de problème, on va noter les profs par des pastilles, pour ne pas les traumatiser !!!
    Dès que la base même de la vie, à savoir l’enseignement des savoirs élémentaires est à ce point attaquée, je crains de devoir me ranger à l’opinion de H16 selon laquelle CPEF 🙁

  8. labolisbiotifool

    Le moutard ne sait donc plus s ‘ il est bon ou mauvais,
    s ‘ il est mâle ou femelle (gender) , s ‘ il est blanc ou noir ( métissage effréné ) , gauche ou droite , islamo- ou
    boudo-christo-athée-compatible … C ‘ est le règne de
    l ‘ Egalité Universelle , sauf pour le Roi et ses affidés .
    Tient , ça me fait penser à une ruche .

    Excellent billet Monsieur Seize !

    1. Jean Bon

      Ce n’est qu’une question de temps, on le sait bien.

      2 problèmes, ou plutôt 3 :
      – les jeunes se détournent de la télé à cause d’internet, des jeux,
      – avec la TNT il y a vraiment plein de choses à regarder en se passant complètement de la télé publique

      MAIS il y a toute une palanquée de mecs à payer chez France 2,3, 4,5,6,7,8,9,10 et bientôt 11.

      Il faut faire rentrer des sous !!

      Personnellement j’ai renoncé à la télé depuis 10 ans, la faute à des JT que je ne pouvais plus regarder sans avoir envie de fiche mon téléviseur par la fenêtre, et en raison de l’intérêt grandissant pour internet et des films enregistrés, du coup j’ai assez rapidement l’habitude de ne plus du tout allumer le téléviseur. Ce dernier a donc pris le chemin de la porte rapidement.
      Paradoxalement, ce sont les chaines publiques que je trouvais les plus qualitatives (il n’y avait pas encore la TNT à l’époque). Et je continue de penser que c’est probablement encore le cas puisque les vidéos interessantes que je peux voir sur internet sont parfois issues de chaines publiques (jamais de chaines françaises privées).

      Mais je n’ai jamais supporté l’idée de payer avec mes impôts les « animateurs vedettes », la pravda-JT et autres émissiosn débiles de france 2.

      Je ne cracherai donc pas sur la télé publique mais je trouve anormal qu’on m’oblige à payer pour cela. Mais je ne me fais pas d’illusions, à terme, l’état-racketteur me prendra l’argent de force, que j’ai une télé ou non. Que j’utilise le service ou non.

      C’est dommage parce que probablement que la télé publique pourrait parfaitement vivre sans subvention en virant éteignant definitivement france 2 et en se calquant sur le business model des chaines decouvertes à petits moyens.

  9. Kazar

    De toute façon, détruire à ce point l’école, au delà de l’égalitarisme affiché, c’est tout simplement en vue de continuer à maintenir le peuple dans une relative impossibilité de s’instruire et de remettre en cause les institutions et les prébendes de la classe politique dont les socialos. Imaginez une société avec un peuple pourvu d’un haut niveau d’éducation, et donc de réflexion, un peuple capable de se révolter et de virer les incompétents et les tricheurs, ,de supprimer les privilèges de l’Etat et de ses morpions, quelle horreur pour nos politiques incapables de survivre sans l’argent public !!!

    1. royaumont

      une stratégie de débilitation de masse façon meilleur des mondes, en quelque sorte…

      NVB est un phénomène intéressant : c’est grâce à la France et à un système éducatif selectif qu’elle a pu devenir ce qu’elle est. En remerciement, elle saccage le pays autant qu’elle peut. Elle est le symbole de notre politique d’intégration : un ratage.

      1. sa0000

        Je crois qu’au contraire, elle s’est parfaitement intégrée.
        Elle est très exactement comme ses copains.
        Eux aussi profitent de leur hôte, et le détruisent (plus d’ailleurs qu’il ne serait nécessaire)

      2. Popeye

        Attention, ce commentaire ne contiendra aucune bienveillance.
        Derrière son zouli sourire de brunette avenante se cache certainement la rancoeur de celle qui a foiré deux fois le concours de l’ENA alors que tout lui souriait auparavant.
        Le système est sélectif mais elle n’a pas pu aller jusqu’au bout : c’est bien ce qu’elle lui reproche.

        1. bob razovski

          On peut alors se poser la question : aurait-elle été encore pire qu’elle ne l’est aujourd’hui ?

    1. Deres

      Cela ne peut pas être pire que l’ISF. Je ne sais pas si vous réalisez mais l’ISF a été créé en 1982 (IGF à l’époque) avec le même taux marginal qu’actuellement de 1.5 % alors très inférieur au taux d’intérêt 10 ans de l’époque de 14.8 % et ce même corrigé de l’inflation le ramenant à 3%. Actuellement le taux d’intérêt 10 ans est presque à 1% et est donc inférieur au taux marginal de l’ISF même sans inflation ! Autrement dit, cet impôts est devenu vraiment confiscatoire car il ne s’adapte pas aux revenus que peut réellement procurer un capital à une période donnée. Cela revient actuellement à taxer 150% des intérêts d’une personne ayant fait des placements moyens.

      1. Kazar

        Excellente analyse, impossible de conserver intact son capital même en le plaçant vu les taux actuels, et les impôts (car n’oublions pas qu’on taxe aussi les revenus du capital).

        1. Deres

          En parlant d’abus, j’ai vu dans un article de l’IFRAP qu’en plus de toucher une Supplément Familial en plus des allocations familiales, les agents de la fonction publique cotiserait moins que les autres salariés. Et ce en plus de l’avantage de ne pas avoir à cotiser au chômage et d’être certain d’avoir des années pleines pour la retraite.

          1. Pat

            Comment ? Les fonctionnaires auraient des privilèges ? Incroyable ! Heureusement qu’ils ne sont qu’un tout petit nombre….

              1. lateo

                Ils ne sont pas assez… pour gérer toutes les lois et réglementations pondues aux niveaux des politiques nationale et européenne.

                On ne peut raisonnablement pas optimiser la fonction publique sans préalablement (ou dans le même temps) faire subir le même genre de régime à tout ce qui est légal ou réglementaire.

      1. Pat

        Moi aussi, j’ai dû payer 4 ans d’arriérés au CIPAV… Je veux devenir informaticien intermittent du spectacle, pour abuser du système, comme le monsieur fait maintenant !

  10. vigneron

    Ce qui me fascine c’est cette volonté de détacher l’éducation de ce que va subir l’enfant devenu adulte toute son existence! Supprimer la frustration pour ensuite ne baigner que dans les contraintes. Supprimer les évaluations pour ensuite tout le reste du temps être noté par des supérieurs, jugé par des clients. Plus on discrédite la compétition dans l’enfance, plus l’audimat grimpe avec des « Top chefs », « Star academy » etc etc! Fascinant ce dédoublement de personnalité? Ca choque personne à part moi?

    1. jeff

      si ca choque.
      Mais la prochaine étape c’est certainement d’imposer aux entreprises (enfin, s’il y en a encore….) les memes règles ! Pas de sélection. Les « clients » n’auront pas droit de choisir ou juger de votre produit puisqu’ils seront tous pareils !

      1. Kazar

        Bien plus, fixation par l’État des prix, on y vient : encadrement des loyers, révision à la baisse des tarifs des péages, révision à la baisse des tarifs des notaires et autres professions indépendantes, le bonheur du socialisme étatique arbitraire qui décide à votre place quoi coûte combien, ce que vous devez acheter ou vendre (taxe obligeant les propriétaires de terrains constructibles à vendre), ce que vous devez pensez ou pas, bizarre, je viens de relire 1984 (qui se termine très mal, j’avais oublié), et ce livre n’a jamais été autant d’actualité en France.

            1. sa0000

              C’est vrai que c’est un article du Figaro, donc c’est forcément approximatif. On peut notamment lui reprocher de ne pas avoir étudié quelles étaient les décisions stupides du gouvernement socialiste (j’ai le sentiment de faire un erreur de grammaire là, non ? quelque chose comme un affreux pléonasme) qui ont conduit à cette situation aberrante (pas suffisamment de fringues Zara ?! non mais sans blague ? en d’autres termes, wtf ?)
              Le constat est tout de même là : au paradis socialiste Vénézuélien, 1. le marché est biaisé au point de créer une pénurie de fringues Zara (re wtf), et 2. la soluce c’est donc de ficher les clients, et de leur accorder le droit à acheter 5 articles par mois (et précisons : pas n’importe quels articles non plus ; 3 hauts et 2 bas)

              1. Aristarque

                Les Vénézuéliennes auraient pu être limitées à un bas, le mois… La pudeur est respectée par l’ octroi mensuel d’ une paire… 😐

                1. sa0000

                  Je suis perplexe.
                  La pudeur est respectée, et pourtant vous semblez consterné ? Est ce que ce buste de vieux sage m’aurait induit en erreur ?

    2. royaumont

      Bien sûr que si, c’est choquant.
      Ce délire égalitariste et anti-autorité va rendre une génération incapable d’assumer l’avenir. C’est la destruction planifiée d’une culture et donc d’un peuple…
      Malgré le talent de notre hôte pour pointé du doigt le ridicule de la chose, il n’y a vraiment pas de quoi rire.

    3. Caton

      J’avoue ne pas comprendre comment quelqu’un peut encore être choqué par une action socialiste ou ses effets délétères… La seule chose qui pourrait encore me choquer, ça serait de voir un socialiste faire un truc intelligent.

      1. Deres

        Il y aurait anguille sous roche …

        C’est comme les réformes Macron. Cela a l’air pas mal du tout en première approche. Mais après on apprend que ce n’est qu’une annonce d’un projet de loi qui n’a même pas encore été proposé en conseil des ministres. Puis que cela sera voté dans 6 mois et en application dans un an. Et que la loi proposée au parlement aura été un peu adouci. Et que les parlementaires vont tailler à la serpe dedans. Et que les décrets d’applications seront en retard et très restrictifs. Puis que des élus et des fonctionnaires feront de la résistance pour empêcher sa mise en application finale (ça c’est dans deux ans …). Le résultat est que les chocs vantés ne sont ni très dynamiques ni très puissants. A la place d’un coup de poing, on a un petit rot discret comme Flamby les affectionne dans ses discours.

        1. Caton

          C’est pourquoi j’ai écrit faire, et non pas dire, quelque chose d’intelligent. Depuis 40 ans, 99% de ce que racontent les socialistes et 100% de ce qu’ils font, c’est des conneries…

  11. Charles

    Bien sûr que le système de note est totalement arbitraire et, à ce titre, très imparfait.

    =>Pas en Maths

    Hormis cela, la solution est l’école privée hors contrat ou l’école étrangère… Le système EdNat est mauvais dans son essence (république=>égalité), ses résultats seront de plus en plus lamentable.

    1. « Pas en Maths »
      Si si, en math aussi. Plusieurs études avaient montré que la subjectivité dans la notation existe autant dans les copies de langues ou d’expression écrite que dans celles de science. Les cas non subjectifs, ce sont les QCM, en gros.

          1. Pat

            Effectivement, 1+1=10 en binaire. Je me souviens avoir dû expliquer à des enfants de 9 ans les opérations arithmétiques en base différente de 10. C’était en 1977, preuve que la débilité profonde de l’Education Nationale n’est pas récente.

        1. Calvin

          Tu es comme moi, alors, tu n’as pas dépassé l’école primaire !
          Il paraît qu’ensuite, il faut expliquer le résultat. Ça me fait peur.

        2. Plus simplement, on trouvera certains profs qui noteront la moitié des points voire plus pour un raisonnement correct et/ou bien expliqué même si le résultat est faux, quelques points pour l’orthographe, ou un résultat bon même si le raisonnement n’est pas là. Bref, il y a en réalité un grande latitude.

          1. Flo

            En maths si le résultat est bon sans raisonnement, c’est 0 direct (euh pardon, rouge vif, non mince, pâle car il ne faut pas stigmatiser non plus ), car il y a tricherie avec aveu implicite en plus 🙂

            1. Val

              H16 ne parle pas de ça , il y a certains vicelards qui donnent 0 si la méthode utilisée (bien que bonne) n’est pas celle vue en cours (vu même au primaire , car la manière dont on apprend les opérations de nos jours est kafkaïenne) je ne vous parle même pas de la suite où l’on voit désormais des profs trop nuls ne pas être capable de comprendre au concours les démos des élèves brillants (vu cette année) . Je suis de tres pres ce qui se passe au niveau de l’ed nat . Beaucoup de profs sont lucides et atterrés . On est en train de singer la révolution culturelle chinoise . On va se prendre 50 ans dans la vue .

  12. brondillant

    bravo pour ce billet!
    Je m’indigne de la stigmatisation de la couleur rouge dans ce pays. Pourquoi bleu ou vert = bien et rouge = mal ? Ne pourrait -t-on pas se contenter de pastille plus ou moins sombre (heu! pas noire !) et placées de haut en bas afin de ne stigmatiser ni gauche, ni droite?

    1. Claribelle

      D’autant que ça laisse penser que le rose (socialiste) n’est pas terrible et que le rouge (communiste) est très mal… Par contre le vert (écolo) a le vent en poupe. Pas de bleu, ni marine ni horizon (la droite n’existe plus – mais ça on le savait), de l’orange curieusement assez bien (le modem revit ?) et du jaune pour les moyens-normaux-ordinaires (bref, la couleur des cocus !!!).

  13. Gerldam

    Le problème actuel, c’est que les parents sont déjà passés par l’école de l’après 68 et sont donc eux-mêmes assez nuls et ont du mal à évaluer et surtout à aider leurs enfants (et je ne parle pas de ceux qui ne parlent même pas le français).
    Il reste bien les grand-parents, mais ces derniers ont vocation à disparaître progressivement, malgré l’allongement de l’espérance de vie. Toutes les bonnes choses ont une fin, etc.
    La situation actuelle est simple pour 99% des français:
    – les parents sont nuls ou quasi
    – les profs sont nuls ou quasi
    – les enfants sont nuls et le seront de plus en plus

    Brillant résultat pour ces pignoufs de Mai 68 qui pensaient révolutionner la pensée. En fait, ils sont fait comme Robespierre: ils l’on assassinée.

    1. Kazar

      Eh oui, ils trouvent que fumer du cannabis, c’est cool, pas dangereux (les dernières études démontrent le contraire), que faire des fautes ce n’est pas grave, qu’en fait, rien n’est grave, et que vive le multiculturalisme mais pas trop près de chez moi siouplait. Je déteste les post 68tars…

        1. Kazar

          C’est pour ça que je le fais, j’ai l’impression de me révolter contre le système…Second degré, je vote par conviction, sinon je n’aurai pas adhéré.

    2. Calvin

      Les plus nuls de tous étant les politiciens : aucune culture, du conformisme, aucun courage, moutonniers et apeurés…

      1. André Rosa

        La meilleure preuve de la baisse du niveau global est qu’aujourd’hui les politiciens socialistes eux-mêmes croient ce qu’ils racontent.

      2. j-marc

        bof, il y a bien un mec sorti de l’ednat puis de l’ena capable de confondre les Chinois et les Japonais ( genre tout ça c’est jaune et bridé ). Il a quand même fini president. ça ouvre des horizons pour les nuls.

    3. bob razovski

      Oh ! parle pour toi:

      – les parents sont nuls ou quasi
      – les profs sont nuls ou quasi
      – les enfants sont nuls et le seront de plus en plus

      ça veut dire quoi, cette avalanche de poncifs ridicules ? On dirait une analyse socialiste.

  14. OLivier Vitri

    Merci de préciser que le système de note est certainement perfectible. Qu’ill s’agisse de chiffres, de lettres ou de jolie gommettes de couleur (voir d’émoticônes),,… peu importe, le tout est de se situer dans une ‘performance’ (mince un juron) au sein d’un groupe.

    On se remémorera l’expérience d’un professeur (principal ou d’économie je ne sais plus) ayant tenté le socialisme dans sa classe, avec la notion de partage de la performance pour le groupe et non au profit de l’individu (mince un juron bis) : l’écroulement de la performance et de la motivation des brillants au profit de la satisfaction des pousses-mégots.
    Le concept du « je ne veux voir qu’une seule tête » (du moment qu’elle est vide) et bien à l’ordre du jour sur certaines zones, surtout si elles sont dites « d’éducation (socialiste) prioritaire ». Il s’agit de véritables ghettos.
    Cependant ne généralisons pas; j’ai eu avant-hier une discussion enrichissante avec deux enseignants de mon fils, qui me font croire que les billevesées de certaines académies acquises à la bisoupensance égalitariste n’ont pas encore valeur de loi partout (mince des dissidents subversifs). Ceci dit, mon fils étant inscrit dans le privé (je ne suis pas fou) et bien loin d’une ZEP, peut-être est-il un peu plus à l’abri des expérimentations socialistes…?

  15. HerveLE

    pas de panique, les méthodes statistiques modernes permetteront quand meme aux parents, même avec des gomettes, d’évaluer la place de leur élève au sein de la classe.

    C’est juste qu’au lieu de faire une bete et conne moyenne, les parents devront réaliser un test de wilcoxon d’égalité de rang sous hypothèse de non-normalité, ce qui est un peu plus pénible surtout pour les parents n’ayant pas bac+12.

    1. RBF

      Je me suis fait rappeler à l’ordre dernièrement par l’enseignant de CE1 de mon ainé, car j’ai rayé un très-bien de l’enseignant et j’ai écrit « pas terrible » à la place. En effet on ne peut pas mettre « très bien » quand il y a 30% de fautes dans des calculs simples.

      L’enseignant a appelé chez moi (pendant les horaires d’ouverture de l’EN, je n’étais donc pas chez moi, forcément). Il a dit à ma femme qu’il était interdit aux parents d’écrire dans le carnet de liaison.

      Donc non, même les parents n’ont pas le droit d’évaluer leurs enfants. En tout cas, ils sont invités fermement à ne pas le faire.

      1. Adolfo Ramirez Jr

        La carnet de liaison est justement fait pour faire la liaison enseignement/parents. En gros vous n’avez pas de le droit à la parole.

  16. RBF

    Je me souviens d’une grève des notes quand j’étais au lycée. Pour manifester contre je ne sais plus quoi, les profs n’ont pas communiqué les notes de leurs élèves durant les deux premiers trimestres de l’année scolaire.

    Au troisième trimestre, quand les profs ont balancé les notes des deux trimestres précédents, c’était l’effroi et la consternation pour beaucoup d’élèves (et de parents aussi).

    Il n’a fallu que deux trimestres sans notes pour qu’un laisser-aller monumental chez les élèves s’installe. Je n’ose donc même pas imaginer toute une scolarité sans notes…

    1. royaumont

      Tout travail mérite d’être évalué, c’est une question de respect pour celui qui le produit. La suppression des notes (de toute façon déjà biaisées par les consignes officielles) est plus une marque de mépris que d’attention portée aux élèves.

      1. Val

        +1. J y vois aussi une grande lâcheté des profs qui ne veulent pas d’ennui ni avec les élèves , ni avec leurs parents .Il faut dire que dans certaines banlieues , mettre de vraies notes demande un certain courage physique et moral (menaces de mort, pneu crevés ) .

        1. RBF

          Je pense que si vous faisiez un sondage chez les profs « pour ou contre la suppression des notes », ben je pense que le résultat vous surprendrait.

          Les profs sont les premières victimes du socialisme en réalité. Et vous allez me rétorquer: « alors pourquoi sont-ils presque tous socialistes ? »

          Ben d’un côté ils défendent leurs zakis, et de l’autre ils encaissent les effets de bord pervers du socialisme. Et manifestement ils ont préféré le premier choix. Le PS l’a d’ailleurs très bien compris.

          Par contre, et en ce qui concerne le terrain, ils sont très loin de faire l’unanimité des décisions débiles du ministère de l’éducation. Ils détestent les pédagogues, ils sont très loin d’approuver le fait de ne plus avoir droit dire quoi que ce soit à un élève qui ne fait jamais ses devoirs, et à mon avis, ils n’approuveront pas non le fait de ne plus pouvoir noter.

          1. Val

            @RBF , oui se sont aussi des victimes du système et d’accord avec vous sur le fait que ps mal d’entre eux sont lucides . Mais je ne pense pas que cela soit la majorité , en particulier au primaire : l’endoctrinement des IUFM a été salement puissant et efficace. Et ils vont tous à la gamelle : l’enfant d’une connaissance a pris sa carte du SNES uniquement pour avoir le poste qu’il visait , et voila , on nourrit la bête qui vous broie …

  17. Giraud

    Pas de souci, avec ou sans notes les mauvais resteront mauvais et les bons, resteront bons …
    Nous retrouverons les différences, non lors des recrutements, ils auront tous les mêmes diplômes, (donc inutiles-isables), mais dans les périodes d’essai, au pied du mur, et là, la note, (déception), sera salée…
    Et pôle emplois n’y pourra rien …

    1. sa0000

      Oui, sauf que les mauvais seront encore plus mauvais, et les bons moins bons. On pourra toujours les différencier, mais le niveau général aura chuté.

    2. Adolfo Ramirez Jr

      Sans évaluation personne ne pourra se situer, progresser, réagir si son niveau baisse…
      Les mauvais resteront mauvais, et rien pour les tirer vers le haut. Par contre les bons seront tirés vers le bas.

      1. Val

        Oh il y en a des évaluations : par rapport aux autres pays . Nous étions les meilleurs du monde en math (à notre génération) , c’est fini , les belges , les allemands , les russes nous surpassent et je ne parle même pas des chinois . Un prof du supérieur disait récemment : je m’ennuie en cours , il n y a pas de répondant , ils ne comprennent pas , heureusement cette année on a qq chinois . Un autre , de prépa : je ne sais plus quoi leur enseigner , ils n ont plus les bases pour apprendre ce qu on veut leur enseigner . Pour comparer c est facile , il suffit de comparer les manuel de terminale .

  18. bob razovski

    Raahhh…

    Il manque une lettre dans les pastilles valdas du graphique : le « F »

    F : laisse donc les autres bosser et adhère au socialisme. Tu leur piqueras leur richesses plus tard. 😉

  19. Riguite

    Bien vue la comparaison entre la frilosité de la notation à l’école et au contraire l’acceptation voire la recherche frénétique des évaluations dans le jeux video…
    Je m’insurge contre la suppression des notes, mais je me demande dans le même temps, comment mon fils a eu son bac l’an passé avec une moyenne dérisoire de 6 au dernier trimestre ! Et apparemment, bien qu’étant le cancre avéré de sa classe, il était celui qui avait le moins de points à rattraper.
    N’a-t-on pas déjà perverti ce système ? Et les classements internationaux nous rappellent à l’ordre de plus en plus sévèrement.

    1. Adolfo Ramirez Jr

      Votre fils est un malin, il a arrêté de travailler pour l’école et a travaillé son Bac les 3 derniers mois! ils se concentre sur ce qui est vraiment important…

      1. Riguite

        Adolfo, j’aimerais bien. Mais la sélection arrive après le Bac… Avec un dossier mauvais, le choix d’orientation se réduit considérablement. Les Fac aussi sélectionnent… Donc avoir un bac au ras des pâquerettes ce n’est pas non plus la panacée.

        1. Val

          @Riguite , si vous voulez , on peut en parler , il existe des tas de choix possibles , je connais bcp de jeunes qui sont passés par ce que j’appelle des chemins de traverse et qui aujourd’hui sont bien dans leur tête, bien diplômés et sur la rampe de lancement . Courage ça va aller .

    2. royaumont

      Depuis quelques années les sujets d’examen (brevet et bac) font dans le n’importe quoi : les rapports avec les programmes sont distants, la difficulté inadaptée. Conclusion, pour ne pas planter tous le monde, les consignes de notation sont complaisantes (et abérrantes). En fait ça tourne à la lotterie pour la majorité des élèves.
      Mais pas de panique, comme le taux de réussite doit être de 0,5% supérieur à l’année précédente, on a plus de chance d’avoir une bonne surprise qu’une mauvaise.
      Quelques enseignants résistent et notent les copies à leur juste valeur (aux facteurs subjectifs près) mais c’est mal. Les brebis galeuses qui entravent l’égalitarisme sont pourchassées par l’inspection académique.

    3. paf

      c’est bien joli de taper sur le systeme, mais
      1.votre fils est un cancre, felicitations.Vous vous en occupez bien je suppose.Il a eu sa playstation j’espere?
      2.vous l’envoyez a l’ecole publique – vous n’en avez donc rien a faire?

      1. Riguite

        paf, je vous remercie de me juger sans me connaître. Je suis restée à la maison pour éduquer mes enfants. Si je n’étais pas là, il n’aurait même pas son bac et serait peut-être définitivement perdu.
        Il a épuisé tous les systèmes scolaires, privé hors contrat, privé sous contrat, public. 2 fois redoublant (dont une fois car le système publique l’a exigé car il venait du privé) Bref… Quand on a un récalcitrant ce n’est pas facile croyez-moi, et je le vis aussi mal que possible. Et oui, les jeux video sont une plaie et quand ce ne sont pas les jeux video ce sont les séries TV.
        J’en ai deux autres, plus jeunes, qui tournent très bien et font une section internationale. Comme quoi…

        1. gameover

          « Je suis restée à la maison pour éduquer mes enfants »

          C’est pas clair. Tu fais l’école à la maison (taper 1), tu les aides pour les devoirs (taper 2) ou tu voulais dire « instruire » à la place d’éduquer (taper 3) ?

          1. Riguite

            Disons que j’ai choisi de démissionner de mon job pour m’occuper des enfants. Parti de là, choisis la réponse qui te fais plaisir. Je ne suis pas contrariante.

        2. Tess

          Je fus allergique à l’école pendant toute ma scolarité avec ce profond sentiment d’échec qui ne me quittait plus. Perte de confiance, dégoût de l’effort avec une soeur et un frère ainés qui servaient de modèle. Mes parents n’arrêtaient pas de me dire « fait comme ton frère et ta soeur, regarde ils travaillent bien eux ! ». Après le bac j’ai bossé quelque temps comme vendeuse, ou dans des banques. Et puis quelque temps plus tard, j’ai décidé de continuer mes études, j’avais pris conscience que sans étude l’évolution n’était pas possible. Je me suis inscrite en fac de sciences éco et là miracle. Tous d’abord le sentiment d’être libre, plus fliquée par les profs, j’ai goûté à l’autonomie. J’ai dû bosser d’arrache pieds pour rattrapper mon retard notamment en math et en statistiques (j’étais une quiche en math à l’école) mais les cours me plaisaient et j’ai découvert le goût du travail. Je suis allée jusqu’à la maitrise sans redoubler une année « un exploit pour moi ».
          Le problème est de trouver le déclic ! Parfois il faut sortir du système scolaire pour retrouver le goût d’apprendre.
          Rien n’est gagné mais rien n’est perdu non plus.
          Je vous transmets l’adresse de ce blog instructif :je me suis tellement reconnue dans ce portrait.
          http://www.dortier.fr/comment-je-suis-devenu-un-eleve-presque-modele/

        3. Val

          Chère Riguite , votre enfant est sans doute tres intelligent , de nos jours , être réfractaire à l’école , même si c’est franchement casse tête pour les parents , est plutôt une bonne preuve d’intelligence ! (je le dis sérieusement ) . Bon petite anecdote pour détendre : je discutais l’autre jour avec un jeune tres brillant mais au parcours scolaire cahotique : « je n’ai meme pas eu mon bac , c’est dire » me dit-il, « a la fois j’ai lu les cours de fac de premiere année , ça commence par : il faut mettre une majuscule aux noms propres , et la je me dis que finalement je n’ai pas raté grand chose ….  » vraiment intelligent le gamin ! Bon courage Riguite , on arrive à leur trouver des chemins de traverse , mais c’est du taf !

        4. Tess

          Le parcours de votre fils ressemble au mien. Je fus allergique à l’école dès la maternelle et cette allergie a perduré jusqu’en terminale. Le calvaire absolu pour mes parents mais surtout pour moi. Mes parents ne comprenaient rien et pensaient que j’avais juste un gros poils dans la main. Mais le problème était beaucoup plus complexe que cela. L’école était pour moi une bergerie de moutons de panurge, je me sentais en prison, et j’éprouvais un total désintérêt à apprendre, et obéir au prof (pourtant j’étais très disciplinée, je ne faisait jamais de vague, mais je m’ennuyait à mourir). Il a fallut que je sorte du système éducatif après mon bac pour réfléchir. J’ai travaillé pendant 2 ou 3 ans en faisant des petits boulots. Je me sentais libre et je n’avais plus de compte à rendre à personne. Et puis un jour PIF PAF POUF ! Tiens si je reprenais mes études. Je me suis inscrite en Fac de sciences éco. J’ai dû cravacher comme une dingue pour rattraper mon retard sur toutes les matières. Mais je me suis accrochée et je suis passée en 2ème année puis la 3ème et enfin j’ai obtenu ma maitrise. Avec mon bagage j’ai trouvé du travail tout de suite et hop là !!!

      2. Kazar

        Il est relativement idiot et malséant de s’en prendre personnellement aux blogueurs, même si nous sommes parfois loin de partager les mêmes opinions, car ça tourne vite au pugilat.

        1. gameover

          LOL ! je me disais que sur ce sujet tu étais juge et partie…
          Mais je suis d’accord.

          (c’est la 2ème fois, faudrait pas prendre ça pour une habitude hein!)

        2. bob razovski

          Je suis d’accord avec Kazar.

          Riguite ne démontre-t-elle pas justement l’absurdité de cette « éducation nationale » qui n’a rien d’autre à proposer, face à un cas d’échec avéré, que de valider quand même un diplôme ?

  20. Lib

    Vous avez l’air de le déplorer.
    Pourtant, la destruction de l’Education Nationale va plutôt dans le bon sens, non?
    Laissons-les faire.

    1. Deres

      Malheureusement, ce genre de projet ne détruit pas l’EdNat. Il détruit juste l’enseignement qu’elle est censé procuré à grand frais. le budget de ce ministère va continuer à croître inexorablement lui.

      1. Val

        +1 et elle démolit pas mal de mômes au passage , tout le monde n’a pas la chance d’avoir des parents qui veillent au grain

      2. Caton

        Mais non, ils se recentrent sur leur mission principale : l’Éducation, la création ab nihilo de l’homme nouveau socialiste. L’instruction n’est qu’un alibi, et encore.

    2. Calvin

      Cela détruit plus encore le pays et les chances de s’en remettre. Les futurs Melanchon n’attendent que ça : des pseudo-rebelles totalement incultes et faciles à manipuler.

  21. Cata

    Le rouge et le E sont aussi significatifs qu’un 0/10.
    Le seul réel intérêt de cette réforme, ce sont les gros paquets de sous que vont ramasser les boites de com amies, les éditeurs affiliés, les bobographistes et autres agents de l’EN pour leur participation à l’élaboration de ce ruineux projet.

  22. David

    H16, tu ne penses pas si bien dire ; c’est bien pour cacher le niveau lamentable des profs qu’on chercher à abolir les notes :

    lepoint.fr/editos-du-point/sophie-coignard/najat-vallaud-belkacem-en-dessous-de-la-moyenne-20-11-2014-1882831_2134.php

    « Pour l’école élémentaire, certains ont été reçus avec des moyennes de 5 à 6 sur 20. »

    Que penser d’un pays arrivé à un tel niveau de décadence ?

    1. Le pire étant que dans les profs, comme partout, il y en a de très bons qui seront oubliés dans la masse des moyens et des nuls…

    2. Aristarque

      Que le métier de professeur n’ attire plus grand monde dans les bons élèves lorsqu’ ils ont à choisir une profession…

    3. thom__yorke

      Pour l’école élémentaire, ça me semble bizarre. Dans mon académie, il fallait avoir 15 pour décrocher son concours…

  23. Lafayette

    La pasillA est un plat marocain, avec un très bel exemple sur wikipédia, la pastilla aux amandes et aux pigeons…. tout un programme.

  24. crespo.raymond

    vous êtes durs avec NVB, elle est parfaite dans son rôle d’infirmière aux soins palliatifs. avec son sourire , ses gommettes colorées et autres activités ludiques, au chevet des jeunes homo sapiens sapiens 1.0 d’intelligence de niveau faible à moyen supérieur , dont obsolescence économique est programmée pour la prochaine décennie. La société Intel va bientôt commercialiser la puce « knight landing » d’une puissance de calcul d’un super ordinateur du début des années 2000 (trois téraflops), et on est encore loin du maximum possible en utilisant la bonne vieille technologie du silicium. Concrètement une intelligence artificielle consommant quelques centaines de watts intégrée dans un robot plus ou moins humanoïde selon les fonctions, pourra remplacer l’être humain dans la plupart des emplois, même ceux très qualifiés ayant nécessité une longue formation. Quant aux plus intelligents, créatifs et motivés dont les talents seront encore utiles au bon fonctionnement de la société du futur, ils trouveront toujours le moyen de se cultiver en se passant de l’éducation nationale.

    1. Jeanpierre

      La crise de l’emploi est arrivée, on aura plus de travail, fin de l’histoire. J’y crois pas. Que la société passe par un changement de paradigme. Okay. Les changements de paradigmes sont toujours difficiles. Oui.
      Mais si la plupart de la population active n’a pus de travail, alors les produits fournis par les robots ne seront pas vendu. Quel intérêt d’avoir un robot dans ce cas? L’industriel y perdra. Donc, j’ai du mal à adhérer aux prévisions hyper pessimistes. Ou alors, autre scénario, l’arrivée des produits fait par des robots va diminuer considérablement les coûts de production et donc le coût de la vie. Donc, on pourra moins payer les employés pour le même train de vie : crise résolue? Très caricatural, mais pas plus que le « plus personne n’aura de travail et on va tous mourir ». D’ailleurs, dans le but d’étayer ou de démonter mes intuitions dans ce domaine, est ce qu’un auteur qui ne fait pas dans la science fiction ou les prévisions façon club de Rome a écrit à ce sujet? (même si, apparemment, quand on relit les auteurs de science fiction d’il y a 50 ou 60 ans, ils étaient beaucoup plus dans le vrai que le club de Rome).

      1. Deres

        Je pense qu’il y a quand même un problème quand la richesse moyenne est capable de largement subvenir aux besoins de base. Une grande partie des nouveaux services créés n’apportent en réalité que peu de richesse additionnelles. Et donc la demande a du mal à suivre. On voit bien que le problème a souvent été résolu jusqu’à maintenant par une montée en gamme des produits. Mais la crise a « éduquer » les consommateurs, qui bien souvent font de plus en plus la part des choses en adaptant les produits à leur vrai besoin et restent sur du low-cost pour une grande partie des produits. J’ajoute qu’internet pousse aussi beaucoup au do-it-yourself qui limite les demandes aux artisans. Tout cela fait que les travailleurs sont beaucoup moins demandeurs de richesses et de travail supplémentaires.

        1. Lafayette

          Non le rêve c’est de créer le robot consommateur (réducteur) de produits inutiles et superflus, pour justifier la création de robot ouvrier.

  25. Francis

    « imbibés de principes forts et de fulgurances philosophiques » merci de remplacer « fulgurances » par « flatulences »…

  26. Chris

    Erreur typo :
    Bien que l’expression « l’autre nulle » allait mieux dans le contexte, l’auteur a cru bon de la remplacer par « nulle autre ».
    Soit, mais dans ce cas il aurait fallu rajouter un « que » à la suite.

  27. Nico

    Heureusement que l’on ne dit plus d’un élève en réunion parent/prof qu’il est en « échec scolaire », mais bien en « succès différé »… 😉

      1. royaumont

        le terme d »‘apprenant » permet de transformer un élève en concept abstrait et immatériel. La pseudo-formation des IUFM peut alors évacuer toutes les questions gênantes ayant trait à la gestion de personnes. Il parait d’ailleurs évident qu’au collège, les élèves sont de purs esprits et aucunement des êtres de chair et d’hormones…
        Les théoriciens de l’éducation peuvent alors donner libre cours à leur délires idéologiques, purs de toutes contingences matérielles.

            1. bob razovski

              En novlanque française actuelle cerfaïsée : 11,43 x 23 mm 😉

              En novlangue française future proche : objet interdit

    1. gameover

      Nico : c’est pas mal « succès différé » mais ça sonne un peu comme une grève SNCF. Le terme exact est « en cours d’acquisition »

      – « Tu pourrais m’aider au lieu de regarder M6 Turbo? »
      – « Je ne regarde pas M6 Turbo, mais je suis en cours d’acquisition d’un nouveau moyen de mobilité en péréquation avec des possibles »

  28. Dahu

    Pour mon recrutement dans une université australienne, on ne m’a pas demandé mon diplôme (bout de papier dont tout le monde se fout ici), mais… mes relevés de notes ! Mon salaire est directement lié à mes résultats lors des examens, pas le bout de papier final qui ne reflète rien.

    Je vous laisse imaginer si j’avais dû fournir à l’université des « couleurs » au lieu des notes. On m’aurait certainement pris pour un taré et ils seraient allé chercher un autre candidat dans un pays un peu plus sérieux.

    Ce qui est marrant ici, c’est que les étudiants notent les profs. Si on veut rester dans le système, il faut que les étudiants (dont environ 80% sont chinois et paient des frais de scolarité très chers) soient satisfait.

    Oh mon dieu c’est trop injuste, même sorti de l’école on continu à être noté. Même les profs sont notés, cétroporible ! Vite, rentrons en France dans la douceur des couleurs et des smileys !

    Bon, concernant le monde académique, la différence entre la France et le reste du monde, c’est qu’en France les profs d’université ne seront pas payé en Décembre…

    1. sa0000

      Ça me rappelle les sites (qui ont été fermés depuis, bien évidemment) de notation des profs et des médecins.
      Bientôt on interdira aussi de noter les restaurants et les hôtels, j’imagine.

    2. Aristarque

      Bon sang mais c’est bien sûr! Les gommettes empêcheront l’ expatriation de nos jeunes méritants…

    3. Othello

      Vu les réactions des élèves cette année après les épreuves du bac Français et de Mathématiques en Terminale S je ne suis pas bien certain que laisser à des veaux pareils la responsabilité de noter donc choisir leurs profs soit une bonne chose…

  29. Aristarque

    Les notes sont des constats de l’ état d’ apprenant d’ un élève à un moment donné. Il n’y a (heureusement)pas que des nuls et des excellents mais toute une palanquée entre ces deux extrêmes. Les notes permettent donc et aussi de situer son niveau et d’ avoir la capacité de réagir si besoin, du moins pour ceux qui prennent leurs études avec sérieux… Ceux qui s’en moquent, notes ou pas, continueront de s’ en moquer…

  30. Deres

    Sincèrement, c’est parfaitement typique de notre déclin. Ces débats sont similaires à celui du sexe des anges. Au final, cela ne change rien. Une notation est une notation, qu’elle soit sur 100, sur 20, sur 10, en couleur, en lettre ou en smiley. Ce débat est encore un paravent destiné à cacher le vrai désastre.Comme décrit dans de nombreux posts ci-dessus, le vrai problème est le mensonge des notations actuelles, pas la notation elle même. Si la notation ne correspond plus à un niveau effectif, elle ne sert plus à rien.

    D’ailleurs contrairement à ce que l’on dit, la notation est bien ancrée dans l’esprit collectif et celui d’une grande partie des enseignants et des enfants. Mon fils en maternelle était noté en smiley de couleur en petite section. Il me les réclame systématiquement quand on fait des exercices à la maison. En moyenne section, la disparition de ces notations l’a beaucoup troublé. Et au centre de loisir, ils ont des notes de comportement à caractère météorologique (soleil, nuage, orage , tempête). Il n’arrête pas d’en parler et cette notion de note n’a jamais eu besoin d’explication, elle semble assez naturel.

        1. Kazar

          L’autre terme de l’équation pour devenir riche étant d’être payé par l’État comme Thévenou : revenus assurés, pas de risque de licenciement !

  31. Lambda Expression

    Rencontre avec les profs lundi dernier dans un collège catho d’Alsace.
    Rendez vous avec chacun pris a l’avance, timing serré. L’heure c’est l’heure.
    Tous les profs que j’ai pu voir:
    « Alors Geoffrey… »
    Puis regard immédiat sur le relevé de notes.
    « X de moyenne. »
    Ensuite vinrent les commentaires….

    No comment….

  32. pactol

    Vous connaissez le film idiotcratie ? J’ai l’impression que c’est notre avenir proche. On a déjà les dirigeants du film !!!!!

    1. carpe diem

      j’ai regardé jusqu’au bout et c’est génial, ce mec a du culot et du bagout, ça change des moutons qu’on rencontre tous les jours et qui bêlent devant la télé réalité et les infos aux ordres.

  33. hipparchia

    D’autant qu’on sait ce que cela donne la suppression de l’évaluation, avec les enseignements d’exploration en seconde : aucun éleve ne bosse.

  34. passim

    Aux crétin(e)s qui veulent supprimer les notes et les évaluations, une seule question : « Votre enfant doit subir une difficile opération chirurgicale. Vous avez le choix entre un chirurgien au top, bardé de diplômes, et un chirurgien lambda. Lequel choississez-vous ? »

  35. Karamba!

    Les pastilles de couleur comme pour les produits alimentaires au supermarché? Ils nous prennent vraiment pour des cons les socialistes. Pour sanctionner leur réformisme débile, je leur accorde la note de 3/20. Libre à eux d’aller se suicider…

  36. Philippe Aucazou

    Le problème des notes, selon eux, c’est que c’est inégalitaire. Or ils ne veulent pas reconnaître que les hommes ne sont pas égaux, ni par nature, ni par éducation, et à peine dans les droits… C’est un pur déni du réel.

  37. Sandu

    Pour ce qui est de la notation aux concours, qu’il s’agisse de Normale Sup ou du Capes ou de l’agrég, vous aurez toujours des notes basses et rarement des notes supérieures à 15, car la notation est exigeante : on ne va quand même pas s’en plaindre, non ?!
    C’est si la moyenne à ces concours devait brusquement s’élever qu’il faudrait se poser des questions.
    Et, je l’ai déjà précisé dans un autre post, ce n’est pas parce qu’il y a n postes à pourvoir que n postes seront pourvus par les jurys : c’est le jury qui décide à partir de quel moment on ne peut plus accepter de candidats.

    Sinon, on peut tout à fait évaluer les élèves avec bienveillance sans tomber dans le bisounours : la note (ou autre système d’évaluation choisi) doit être expliquée aux élèves, avec ce qui va bien et ce qui doit être amélioré. Parfois il s’agit de peu de choses, parfois il y a beaucoup de travail à fournir pour s’améliorer.

    Pour finir et sans lien direct avec ce billet : la mise en place relativement récente du dispositif « devoirs faits », qui, pour le coup est un véritable  » accompagnement personnalisé ». L’aide aux devoirs est souvent proposée par les communes et dispensée par des bénévoles, c’est véritablement une bonne choses que ce soit aussi le cas dans les collèges désormais.

    Ce dispositif est présenté comme « gratuit » sur le site du gouvernement ; je n’y ai en ce qui me concerne pas encore participé, mais je ne crois pas que les professeurs qui participent au dispositif le fassent bénévolement. À vérifier.

    Ce qui vaut le coup prend du temps et parfois aussi de l’argent, c’est ainsi.

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