La BPI investit lourdement dans ses frais de fonctionnement

Le 31 décembre 2012, Ayrault créait la BPI, la Banque Publique d’Investissement, énième avatar des ateliers nationaux. Le 20 février 2013, Ségolène Royal en était nommée vice-présidente et porte-parole. Le 21 février, elle loupait son train pour son premier conseil d’administration. L’histoire de la BPI commençait fort.

Elle a d’ailleurs continué de même.

On se rappelle en effet que, dans les mois qui suivirent, la BPI fut immédiatement sollicitée pour aider l’une ou l’autre entreprise en difficultés. Venant du privé, son directeur, un certain Nicolas Dufourcq, avait assez bêtement imaginé que la Banque Publique d’Investissement aurait pour but d’aider des projets porteurs d’avenir sans comprendre que par “projet d’avenir”, les hautes instances gouvernementales désignaient aussi les entreprises publiques ou médiatiques dans la panade qu’il conviendrait de refinancer afin d’éviter la mauvaise presse.

montebourg aime dépenser - photo CCBYSA Benjamin LemaireLorsque Florange capota, lorsque Pétroplus battit de l’aile, on expliqua doctement en haut lieu que la BPI interviendrait. Par “on”, j’entends ici la princesse Royal, alors nommée porte-parlote de la BPI, suite à l’enfilade d’échecs électoraux et politiques que la Dame Aux Caméras venait de subir. Jouyet justifiait alors son parachutage dans la hiérarchie de la BPI par la féminitude de la candidate et ses capacité naturelles de communication ; après tout, quoi de mieux pour une structure d’arrosage qu’une cruche communicante ?

Malheureusement, pour Dufourcq, sauver l’aciérie de Florange n’aurait pas été un bon business, on y aurait même perdu beaucoup d’argent, et l’étude du cas Pétroplus révélait qu’il ne rentrait pas dans la définition de la France de 2030 qu’entendait façonner la BPI.

Le directeur de la BPI ne faisait là que reprendre l’idée maîtresse de Jean-Pierre Jouyet lorsque le projet de la Banque n’était encore qu’à son début : « Nous financerons les bons projets, pas les canards boiteux », ce qui avait immédiatement déclenché une tempête ministérielle et un frétillement de niveau 9 sur l’échelle ouverte de Montebourg, la seule mesure scientifique de l’excitation chez les endives frisées.

Le museau claqué et le caquet rabattu, Dufourcq avait donc cédé. La BPI, fer de lance de l’investissement de demain dans des idées innovantes et des entreprises qui envoient du steak se transforma donc, suite à la nouvelle impulsion gouvernementale, en banque publique d’interruption volontaire de faillite. La promotion Voltaire put y trouver un dépotoir confortable à ses rejetons qui purent tranquillement envahir son conseil d’administration, et grenouiller paisiblement les années suivantes.

bpifarce

Quatre années ont passé, ainsi que la Cour des Comptes.

Elle a regardé sous les tapis. Elle a audité les comptes. Elle a épluché les frais de fonctionnement. Surprise totale : le résultat n’est pas joli joli.

Les salaires, par exemple, sont dodus. Obèses, même, si l’on doit tenir compte des résultats (en 2015, le FSI affichait des pertes de 10%) de l’institution qui affiche surtout une capacité remarquable à rémunérer des contre-performances : 28 cadres dirigeants de BPI Investissement, l’une des deux entités du groupe public, ont tout de même bénéficié d’une heureuse augmentation de salaire de 15% en 2014 et de 23% en 2015 (“contestables”, selon la Cour), avec un salaire moyen de 245.000 par an. On parle en euros, hein, pas en Francs. Pour BPI Financement, la rémunération de 42 cadres supérieurs est passée de 107.000 à 149.000 euros en quatre ans. Youpi.

À ces jolis salaires, on doit ajouter des frais de fonctionnement assez conséquents : 64.000 euros de frais de taxi pour 10 directeurs, 6,6 millions d’euros d’investissement pour les voitures de fonction de 604 salariés, voilà qui donne une bonne mesure de ce qui est fait des deniers publics dans cette institution.

On pourra objecter (et la BPI le fera) que ces montants sont, finalement, raisonnables lorsqu’ils sont rapportés par tête de pipe et lissés au mois le mois. Ce n’est pas faux. Mais le problème reste, plus fondamentalement, de savoir pourquoi les contribuables se retrouvent à payer une structure bancaire d’investissement, nonobstant les résultats médiocres qu’elle dégage.

Ces frais, ces salaires et les totaux qui y sont attachés sont l’illustration parfaite de la raison pour laquelle l’État ne doit pas, jamais, intervenir directement dans l’économie, l’investissement ou la finance. Dans le meilleur des cas, qu’il n’atteint malheureusement jamais, il fera aussi bien que les structures privées déjà existantes et le contribuable devra malgré tout éponger les frais de fonctionnement. Dans le monde réel (et donc, loin du meilleur des cas), “l’agilité” de la structure étatique ne lui permet pas d’atteindre, même de loin, la rentabilité et l’efficacité des structures privées, et, au pire, enregistre même des pertes… Auxquelles il faudra, de toutes façons, toujours ajouter ces fameux frais de fonctionnement qui se parent, en toute logique, des défauts de ces structures où la connivence joue à fond.

Dès la création de ce nouveau mouroir à finances publiques, dès les premiers jours de son fonctionnement erratique, dès les premiers mois de prises de participations et de saupoudrages d’interventions sur des cas pourtant désespérés, j’avais expliqué que le résultat serait finalement mauvais. Tous les ingrédients étaient en place : népotisme d’un président qui place une ex à une position indue (sans d’ailleurs déclencher la moindre vague de protestation d’une presse pudibonde lorsqu’il s’agissait de Sarkozy et son fils), interventionnisme tous azimuts, consanguinité des intervenants tous issus des mêmes formations, de la même génération, des mêmes institutions et du même moule de pensée (formation Voltaire powa !), robinet à finances grand ouvert sous couvert d’innovation, … Rien ne manquait à la panoplie du petit chimiste des finances publiques en roue libre.

Début 2013, je soupçonnais de grands moments de finance créative pour cet organisme. En 2014, cela commençait déjà à sentir le pâté fermenté. Nous sommes en 2016, l’institution démontre suivre avec application le chemin médiocre qu’elle s’est consciencieusement tracé, dans la discrétion et avec votre argent.

Tout se déroule comme prévu.

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Commentaires160

  1. Aristarkke

    En frais de taxis et malgré les voitures de fonction, ses directeurs (de la BPI) sont des petits joueurs aux bras cassés. Ils doivent se mettre à dix pour seulement égaler la prestation d’ Agnès (pas celle dont le petit chat est mort) Saal… Rigolos!

      1. Duff

        oui, on attend un gros coup, du niveau d’Addidas du temps de Tapie. Tiens il était chez Boudin ce matin, il roule pour Macron Nanard?

    1. Deres

      En fait, la cour des comptes reprochent aussi que ces frais de taxi sont massivement dépensés le weekend et à l’étranger si j’ai bien compris. Pour une structure qui est censé investir en France, c’est assez croustillant. Et je passe sur la justification bidon comme quoi, tous ces messieurs travaillent beaucoup le weekend.

        1. Aristarkke

          C’est vrai que le siège social est au Coeur de Paris mais le centre de production est déjà au delà du périph à. .. Charenton le Pont….
          Déjà trois kilomètres (au moins) en Terra Incognita… 😈

  2. Le Gnôme

    C’st pas sympa pour les taxis. Si la Cour des comptes reproche des frais exagérés, il ne faut pas oublier la misère noire de ces chauffeurs, esclaves de leurs voitures comme les gueules noires de Germinal de leurs patrons, déjà qu’ils déclarent l’intégralité de leurs maigres revenus au fisc.

    Ils ont déjà perdu le petit marché de l’INA, ils ne faut pas qu’ils en perdent d’autres.

    Camarades, il faut sauver le chauffeur de taxi prolétarien, tous à la manif devant la Cour des Comptes

    1. Deres

      Vu qu’ils doivent passer par des abonnements avec des centrales de taxi possédés par des “copains”, les pauvres prolétaires l’auront de toute façon dans le baba.

  3. Aristarkke

    “Tout se déroule comme prévu”
    Nous supposons tous que vous auriez tant aimé avoir tout faux quant à vos pronostics sur la BPI et nos porte-monnaies aussi…
    Hélas! Cette permanence dans la faillite est d’une facilité déconcertante à pronostiquer…
    Même pas marrant de gagner aussi facilement…

    1. Pheldge

      Même pas marrant de gagner aussi facilement … que tu dis ! moi par exemple , je savoure par anticipation un festin que j’ai facilement gagné, en prévoyant la déconfiture du gros mou. Et c’était aussi facile … 😉

      1. jeans82

        La déconfiture du gros mou, oui !
        Mais pour mettre quel plouc a la place ? Pas un pour sauver l’autre !

    1. Bonsaï

      Déjà l’œil vif de si bon matin ?
      Alors même qu’il fait encore nuit, faut-il être habile à diagnostiquer l’article du jour…

    2. Aristarkke

      Tous, vous omîtes le recours à Mélusine…
      Mais elle-même n’ arrive pas toujours à la flexion du Patron…
      Donc, aucun résultat à espérer…

      1. Pheldge

        t’es gonflé ! ça fait bien 2 h que je t’ai tancé sur le fait que tu avait zappé la teu-fo. Tes l’usine, c’est ton taf à toi ! Aouais Papet, vas-z-y … 😉

        1. Aristarkke

          Désolé mais je n’ai pas une équipe de gagneuses comme toi pour me permettre de bosser un seul jour par semaine…

            1. Pheldge

              Al, je sais que tu dis ça pour me provocationner à me faire râler, que je suis pas né de la dernière pluie qu’est tombée dans le panneau ! alors, je te le dinette, ça ne prendra pas ! 😉

        2. Aristarkke

          J’ai déjà dit que je ne sollicitais plus Mélusine pour de simples fautes d’accord. Là, j’ai pensé que le docteur non conventionné tombait dans le piège 2016-2013 = 3 ans seulement…

          1. Pheldge

            T’es vraiment un vieux grincheux ! alors comme ça , tu choisis les fautes à corriger … y’en a peu, c’est vrai mais là tu pousses !
            Pour ce qui est de mon temps de travail réduit, il est adapté à mon mode de vie : le pagne, les tongs, boire l’eau de pluie, manger les fruits tropicaux … ah bien sûr ça paye pas son entrecôte midi et soir accompagnée d’un bon crû … mais moi, le soir, je m’endors du sommeil du juste sous la nuit étoilée ! faut avoir des goûts simples mon Papet. 🙂

            1. MCA

              @Pheldge 25 octobre 2016, 17 h 58 min

              LOL,

              Attend donc que la métropole coupe de robinet et ton eau de pluie va avoir un goût saumâtre! :o))))

  4. Gerldam

    Certes, certes. Et pourtant, de nombreuses PME se félicitent de l’action de BPI (ex Oséo qui ne marchait pas si mal, même si pas aussi bien que le privé, mais faut pas demander la lune en France). Dans le genre gaspillage d’argent public, d’autres “institutions” font bien mieux (ou pire en fait).

    1. Deres

      La ruse est surtout que la BPI résulte de la fusion de structures existantes (dont OSEO). Au final, le résultat est surtout que la BPI est une holding au dessus d’un existant légèrement épousseté. Il y a donc eu essentiellement création de postes de direction de haut niveau avec le petit personnel et les locaux qui vont bien. Et tous ces messieurs très importants justifient leurs salaires par le chiffre d’affaire important de la structure créé artificiellement. Le résultat est donc principalement une explosion des frais de fonctionnement globaux avec un sur-développement du haut de la hiérarchie. Et au final, la plus grande réalisation de la BPI est juste de faire les avances de CICE (20 milliards par an), ce qui ne nécessite aucune gestion de haut niveau et rapport tranquillement et sans risque des intérêt d’au moins 3% par an … Le CICE finance ainsi autant les copains de la promotion Voltaire que les entreprises …

  5. Le Grincheux

    Juste un petit désaccord. Généralement, le privé fonctionne mieux que les usines à gaz étatique. C’est un fait non contestable même s’il est trop souvent contesté. En revanche, dans le cas du financement des entreprises, je ne suis pas d’accord, pas du tout. Les banques ne font plus leur boulot depuis le tournant des années 2000 (non que les dossiers soient refusés, ils ne sont tout simplement plus traités) et les investisseurs privés veulent toujours investir au capital et au nominal (marrant dans le cas de la défiscalisation de l’ISF, il y aurait des choses à dire). Résultat des courses, nous avons dans ce qu’il reste de notre beau pays des entreprises qui sont sous-financées d’un côté et étranglées de charges diverses et variées de l’autre. Plutôt que de les couler totalement, on crée alors un machin public pour les refinancer avec l’argent qu’on leur a soutiré par ailleurs.

    Mais ce machin public n’est qu’un symptôme, le révélateur de la pourriture de la situation. C’est un pis-aller aujourd’hui nécessaire parce qu’il est devenu impossible de faire à court terme différemment. Le seul moyen de s’en sortir à moyen terme est de mettre un grand coup de pied dans ce système à tous les niveaux politiques et économiques. Mais nous ne pourront le faire que lorsque le français de base se sera pris une monumentale baffe pour que les réformes puissent enfin passer, qu’il comprenne que le monde n’est pas juste gentil et qu’il faut un peu se battre pour avoir le droit d’exister.

    1. albundy17

      Ben oui, l’adage se vérifie encore et encore, quand ça marche, on taxe, si ça bouge encore, on réglemente, quand c’est mort, on subventionne.

      Evidemment avec la myriades de parasites qui se goinfrent au passage

    2. Vous prenez le truc à l’envers.

      Si les banques ne font plus leur travail, ce n’est pas parce qu’elles sont méchantes. Elles indiquent qu’il y a quelque chose de profondément pourri dans l’économie. La dernière des choses à faire est de mettre en place une structure étatique pour faire ce qu’elles refusent de faire, tous calculs de risques faits.

      Ici, on met en place un patch qui ne corrige pas le problème mais se contente de le contourner, en aggravant la situation puisqu’on distribue du pognon dans des conditions économiques très défavorables en n’ayant pas les due diligences qu’une banque privée s’impose.

      1. Le Grincheux

        Je n’écris pas le contraire. Je signale juste qu’on est maintenant arrivé à un tel niveau de décrépitude que je ne vois malheureusement plus comment faire autrement à court terme pour sauver ce qui peut encore l’être. Je le déplore, mais c’est un fait. Aucune banque ne financera plus l’activité réelle (sauf peut-être quelques grands groupes que l’état sauvera toujours en faisant les poches des contribuables).

        Quant aux banques, je pourrais écrire un bouquin. Pour les avoir fréquentées durant quinze années à la tête d’une entreprise (un bureau d’étude), je vois parfaitement le problème. Pourquoi voulez-vous qu’elles prêtent à 1,5% (taux de 2006) à une entreprise qui peut-être fermera avant la fin du remboursement alors qu’elle peut prêter au double à un particulier qui achète son logement ? Partant de là, tout est biaisé. J’ai personnellement, mis autour d’une table vingt banques pour un emprunt de 200k€ finançant la mise en production d’un prototype dans le domaine de l’électronique, contrats signés en face. Risque pour chaque banque, 10k€, emprunt sur deux ans. Donc risque nul, mais emprunt refusé car j’ai moi aussi refusé de me porter caution solidaire à hauteur de … 400k€ !

        Et nous ne sommes malheureusement pas au début d’en voir la fin. Avec la politique des taux nuls voire négatifs, les banques vont encore plus se détourner de l’économie productive jusqu’à l’implosion finale.

        1. theo31

          Le problème n’est pas les banques (il y a d’autres moyens que les banques pour trouver des financements) mais le socialisme : c’est plus facile pour l’Etat de tondre des types qui achètent un logement que des types qui ont des entreprises en faillite.

          1. sam player

            +1
            S’attaquer aux banques c’est s’attaquer aux conséquences au lieu des causes. Si les banques ne prêtent pas c’est qu’elles ont des raisons.

            1. theo31

              Des raisons (capitalisme de connivence) ou un flingue sur la tempe.

              Mais c’est un mauvais calcul : la faillite d’un Etat sera plus catastrophique que celle de plusieurs centaines de milliers d’entreprises.

          2. Calvin

            Je rappelle que l’épargne des Français n’est pas une créance sur les dépenses publiques en fort deficit.
            À la base, ce matelas servait à un investissement de bon père de famille avant que cela ne devienne une bouée de sauvetage contre la spoliation sauvage de l’État.

            1. albundy17

              “avant que cela ne devienne une bouée de sauvetage contre la spoliation sauvage de l’État.”

              ça c’était avant, si des investisseurs achètent encore du bond grançais, c’est sans doute en lorgnant ce matelas rassurant

      2. Val

        Oui mais H c’est toi qui prends le truc à l’envers : le but de l’Etat est de nous punir , nous, indécrottables libéraux cupides et que prêts à couler nous implorions Sa grâce ,et là tatam ! Il arrive sur son char (gloire à son nom) il tend sa main miséricordieuse nous releve pour que nous le bénissions jusqu’à la fin des temps . Car c’est à lui qu’appartienent le règne , la puissance et la gloire , pour des siècles et des siècles

          1. Pheldge

            un usurpateur ? faut “usurper” quelqu’une ? Val ? on a besoin de mes modestes services, et de mes compétences “étendues” ? 😉

              1. Pheldge

                pardon ? toujours sur la Val ? comment dois-je interpréter cette proposition qui frise l’un des sens ?

          2. Val

            @Harry exactement , nos soi-disant éclairés ont tout simplement remplacé dieu par l’état au sommet de l’Olympe; ce faisant , il le rendent plus néfaste car ses suppôts cherchent désespérément faire le salut de tout le monde ici et maintenant, au besoin en cassant les genoux et quelques dents (pour ceux qui en ont encore 😉 ) lire l’excellent Chantal delsol La Haine du Monde

    3. Deres

      Le privé et le public ont globalement les mêmes défauts. Ce qui rend le privé plus efficace est qu’il tape sans ses propres poches et non dans celles des autres. Donc quand elles sont vides, il est coincé et doit donc agir. Cela l’oblige à plus de productivité et surtout à mettre fin aux activités inutiles. Par exemple, quand un produit ne se vend plus, les services et usines associés sont fermés ou reconvertis. Une administration elle ne disparaît jamais spontanément même quand son besoin n’est pas avéré. L’exemple de l’HADOPI est exemplaire pour cela.

    4. laurent

      Dans l’état actuel des choses on ne peut pas considérer le secteur bancaire comme faisant partie du secteur privé. Les banques sont globalement administrés par l’état presque au même titre que l’énergie. Dans ces conditions il est inutile d’espérer du secteur bancaire un comportement conforme au marché.

  6. bibi

    “le chemin médiocre qu’elle s’est consciencieusement tracé”
    Le sujet du verbe se tracer n’est-il pas elle?

    1. BDC

      Eh eh … personne pour aider Bibi en se lançant dans l’accord des verbes pronominaux ! En fait elles ne se sont pas tracé(es) elles-mêmes, donc pas d’accord avec le sujet, l’orthographe est correcte, mais j’ai un doute avec le COD placé avant (et 4 années ont passé(es) ?). Dirait-on : la voie qu’ils se sont pris/prise ?
      Le schéma d’accord des verbes en français est presque aussi compliqué que celui du calcul des impôts, c’est pas peu dire !

      1. bibi

        Avec un exemple très imagé et l’utilisation du verbe du 3ème groupe on voit de suite comment fonctionne la règle de l’accord des verbes pronominaux.

        Le braquemart qu’elle s’est pris dans le fion.
        et
        La bite qu’elle s’est prise dans le fion.

        Quand le COD est placé avant l’accord des verbes pronominaux se fait avec le COD.

        PS : Calvin ne donne pas ses exemples à ta maitresse.

      2. Pheldge

        Ô très frivole, dans “les quatre années ont passé”, il n’y a pas de COD (pour une fois Najat n’a rien à y voir ). Vous écririez “les choses (celles de votre bien-aimé HS par exemple ) ont bougé (quand vous le secouâtes pour le tirer de sa flemmarde torpeur ) et ont “elles ont bougées” ! 😉

        1. BDC

          Maître Pheldge, toi qui m’appris à vous qui m’apprîtes l’alphabet, la logique de ma phrase est toute féminine, il fallait rattacher la phrase patronale au substantif “doute”, et non au “COD”.

        2. Calvin

          Faut d’abord trouver le prédicat.
          Ensuite, il faut caractériser le Complément du Verbe.
          Enfin, il faut accorder le Verbe à son Sujet.
          Donc, au final, les prédicateurs de la nouvelle religion appelée EdNat énoncent : “au commence était le Verbe…”

          1. jeans82

            C’est beau la science !
            Vous critique l’immobilisme de nos politique !
            Vous êtes prêt a reformer la société !
            Mais vous vous chamailler pour des règles de grammaires à la con, qui de toutes façons vous ont été imposées par des soit disant élites qui n’avait rien d’autre a faire que de conforter leur position élitistes !
            peuff

            1. sam player

              Mouais c’est sûr que vous, vous êtes passés à côté !

              Au moins 10 fautes dans un commentaire de +/- 50 mots…

              1. Pheldge

                sam, désormais on ne compte plus les fautes, mais on donne des points pour “ce qui est à peu près bien écrit”. Je vois un accord de participe difficile ( oui, c’est au pluriel quand même …) donc ça mérite une jolie gommette verte 😉

                Par contre, je m’inquiète de l’orthographe de ses enfants, puis celle de ces petits enfants … heureusement, je ne serai plus là pour contempler le désastre ! Quand tu penses qu’il écrit comme ça, malgré les correcteurs intégrés aux navigateurs …

                1. Aristarkke

                  Tu peux paramétrer le correcteur pour qu’il reconnaisse valides les résultats de ta créativité linguistique…

                  (Psitt: celle de Ses petits-enfants…)

                2. sam player

                  Pheldge, à propos de note, j’ai été scotché dernièrement par un papier agrafé sur le dossier client Orange de ma fille qui a été obligée de changer d’opérateur fixe car son nouvel appartement a été fibré FTTH par Orange c-a-d prises incluses (bonjour les lois alakon, mais passons).

                  Le but de ce papier agrafé sur le dossier est de conseiller le client sur la note qu’il doit mettre suivant l’appréciation qu’il porte et pour les mal comprenants il y a même des smileys :

                  0 à 8 : insatisfait
                  9 : neutre
                  10 : satisfait

                  hpics.li/504293d

                  Lien suit pour Harry pour son Nokia Lumia !
                  ___________
                  Bon, hors ces considérations ils vont se prendre un zéro pointé… le technicien ne s’est pas pointé au rendez-vous et le prochain RV est dans 2 semaines…

                  1. Pheldge

                    Je me souviens d’une intervention sur site de 2 techniciens de France Télécom, pour une panne internet, en métropole , zone rurale , (ils allaient par paire, parce que s’il fallait monter à l’échelle ) qui après avoir “expertisé” regardé la prise, ont conclu qu’il fallait faire venir un entrepreneur pour refaire l’installation depuis leur boîtier. je suis allé au Leclerc du coin, j’ai acheté une Livebox et c’était réparé !
                    N’oublions jamais la longue tradition de compétence des P&T … 😉

                    1. Pheldge

                      les réponses en fait sont de 2 sortes : “très satisfait” ou pas du tout ! un peu comme les sondages sur Juppé, ou Flamby, sauf que là Flamby ça se retourne grave contre lui 🙂

              2. Aristarkke

                Sam! Comme le dirait l’ humoriste Le comte de Bouderbala : On sait qui qui n’ écoutait pas en cours de français…
                😛
                Heureusement pour lui que ce ne sont pas des instructions informatiques…
                Aucun ordinateur ne comprendrait cette prose et il devrait bien se plier à corriger jusqu’à la rectitude acceptable.
                Ce que c’est pratique d’écrire à des humains plutôt qu’à des machines…

                1. jeans82

                  Certes, je reconnais que ma prose validée à la va vite manque d’efficacité. Mon cas est sans aucun doute désespéré.
                  Mais vous en conviendrez que nombres de règles grammaticales sont si complexe que leurs utilités ne semble servir que dans les salons littéraires. !
                  Je suis beaucoup plus apte a trouver des erreurs de codage informatiques. L’ordinateur ne vous fait pas chier avec un COD.

                  1. sam player

                    “L’ordinateur ne vous fait pas chier avec un COD.”

                    Vous n’aviez peut-être pas remarqué mais il y a une grande différence entre une machine et un humain : une machine on lui ordonne et on ne lui demande pas son avis, un humain on lui parle.

                  2. Bonsaï

                    Vous êtes beau joueur.
                    Ayant relu l’échange, je trouve votre adresse fort pertinente (je colmate les brèches) :
                    “Vous critiquez l’immobilisme de nos politiques !
                    Vous êtes prêts a réformer la société !
                    Mais vous vous chamaillzr pour des règles de grammaires à la con, qui de toutes façons vous ont été imposées par des soit-disant élites qui n’avait rien d’autre a faire que de conforter leur positions élitistes !”

                    1. Pheldge

                      Bonzaille, en français on écrit “soi-disant” comme soi-même …
                      quand tu commentes dans un blog français, merci d’utiliser la langue autochtone, et non un de ses multiples avatars, sortes de “pidgin” locaux ! 🙂

                  3. BDC

                    Une réforme de l’orthographe semble inéluctable. Il faut masquer l’échec de l’EdNat à enseigner à tous les complexités du français. Le but initial étant qu’il ne soit plus réservé à une élite, comme le mandarin en Chine. Pour que tous les citoyen(ne)s soient égaux : il faut simplifier la langue française ! Je pense que ce n’est qu’une question de temps, une fois les vieux caciques éteints : ça va être open bar !

                    1. BDC

                      Bien sûr que non Bonsaï ! Je fais la synthèse des réflexions trouvées ici-même : échec de l’EdNat, langue française jugée élitiste par des jeunes et des marxistes, Égalité pour tous, nivellement par le bas, tout à l’Etat, et voilà ! Il faut simplement attendre que les derniers verrous tenus par les Anciens sautent ! J’avais déjà vu passer des arguments dans ce sens, je cite : si les Français sont si nuls en anglais c’est parce qu’ils passent trop de temps sur le français, la langue française est élitiste, à bas les privilèges de classe, et puis régulièrement la langue a été réformée dans l’Histoire, ça fait un bout de temps qu’on n’y a pas trop touché, montrons qu’elle est vivante et moderne, alors il est grand temps qu’on s’y mette !

                    2. BDC

                      … j’espère que mon ironie est suffisamment palpable, faut-il préciser que je ne cautionne pas du tout ces arguments.

                    3. bibi

                      Je suis outré, comment pouvez-vous oser dire que la façon dont l’orthographe est ensaignée par l’EdNat est un échec.
                      Mais je suis d’accord sur un point avec vous : Françaises Français, Belges, Belges pour que tou·te·s les citoyen·ne·s, sujet·te·s soient éga·ux·les : il faut simplifier la langue française.

                      Et concernant votre ironie ne sachant pas ou elle se trouve j’ai du mal à savoir si elle est palpable.

                    4. Aristarkke

                      Cela manque de smileys, votre commentaire Ô Reine-des-Près!

                      Arbolito qui cause le français like a spanish cow ectasy full filled risque de louper des comprenures essentielles…

                    5. Aristarkke

                      Bibi, je ne peux vous suivre quand vous constatez que cette pauvrette de Laure est saignée…
                      Son manque de vigueur en découle conséquemment.

                2. Pheldge

                  Tiens à propos de nobles, tu connais le nom du pédé de l’homosexuel qui a le plus grand machin ?
                  bin c’est un aristo, qui s’appelle “le comte Haybompt” , c’est l’homo le plus long ! 😀

                  1. Bonsaï

                    @Aristarrkke
                    Je mets vos propos inconvenants sur un abus de digestifs d’après dîner… m’entendre traiter de vache espagnole par un plombier d’opérette, c’est la vraiment la meilleure de l’année !

                    1. Aristarkke

                      Vous ne connaissez pas l’ expression :”parler l’ anglais comme une vache espagnole” ???
                      Certes, j’ai fait une adaptation un peu olé olé (normal pour une vache espagnole, après tout), mais tout de même…

                    2. Bonsaï

                      N’aggravez pas votre cas, le calumet pourrait à nouveau venir à disparaître mystérieusement…
                      Et j’espère qu’à sa juste valeur vous apprécierez l’effort exquisément subtil et immérité qui consiste à adopter un langage diplomatique qui coïncide avec le vôtre !

                    3. Aristarkke

                      La dentelle de Calais n’ a pas (encore) disparu mais elle est quasi-moribonde… Il resterait 500 personnes pour la fabriquer contre 30.000 avant la dernière guerre…

                    4. Aristarkke

                      C’est devenu un micro-secteur qui pourrait se revigorer si la mode féminine remettait un sérieux effort en faveur de l’utilisation de la dentelle dans les fanfreluches voire la mode masculine façon XVIIIme siècle!!! 😉

            2. Calvin

              Rien à voir avec l’élitisme qui était réel avant l’abandon de Grenelle aux marxistes.
              Avant, l’ecole était certes plus élitiste, mais en sortant du certificat d’études, le jeune était mieux armé pour la vie.
              Ajourd’hui, on impose un nivellement vers le bas pour plus d’égalité, avec une soupape pour produire quand même des hauts fonctionnaires et des esclaves productifs.
              Oui, l’ascenseur social est de plus en plus en panne, en France, mais il s’accompagne de la baisse du niveau scolaire.
              Quand à la difficulté relative de la grammaire et de l’orthographe, elle s’explique par la présence de plus en plus dévorantes de matières et activités léni-fientes et accessoires, justement pour “aider les plus faibles”…

              1. René-Pierre Samary

                Si ce n’était que l’orthographe de mots, ce ne serait pas grave. Un correcteur automatique fera l’affaire, et vous permet d’écrire correctement ornythorynque ornithorynque (bingo). Mais les règles de grammaire permettent au français de comprendre que “je l’ai baisée”, dans une partouze où il y a Pierre, Paul et Henriette, c’est bien d’elle qu’il s’agit. L’écriture peut se faire plus dense, à l’exemple de Flaubert. En anglais, ce sera le lourdingue “I fucked her”. Ne pas enseigner les règles de grammaire, c’est couper l’accès à la culture, mais ça, ils s’en foutent, en étant eux-mêmes totalement dépourvus.

  7. hub

    et beaucoup ont voté Royal…
    et elle conteste la méchanceté des journalistes qui font des enquêtes sur sa région.
    et certains pensent (penser?…) qu’elle devrait se présenter l’an prochain (voir articles du Point par ex.)
    Il faut les mettre dans un parc d’attraction! avec des panneaux explicatifs!

    1. Calvin

      Ah ouais, le Jurassic Park, avec le Ségosaure à longues dents, le Placéosaurus à lunettes rondes, le Macronplata à petite bouche, l’Aubrisodon au nez rouge, le Bayrousaurus aux larges oreilles, le Vallsiraptor à solide griffe, le Patatosaurus ollandex, le Fabiosaurus à sang contaminé, le Tourrainosaurus Rex, bref, la grande famille des Ankulosaures…

      1. BDC

        C’est une femme, faut montrer qu’une femme peut faire partie du CA d’une banque, on n’a pas dit qu’elle devait être compétente. Si elle peut servir d’exemple dans ce vilain milieu bancaire de machos, les soces ne sont pas difficiles quand il s’agit de poursuivre leurs idéologies, le Kampdubien a toujours raison ! ☺️

        1. Calvin

          Tout dépend de la personnalité.
          Je préfère une Thatcher à tous les PM hommes qui se sont succédés après R. Barre.

              1. Pheldge

                Une Mme Macron bis en somme … mais bon, si on me motive, je peux faire un effort : Elisabeth II Windsor je l’épouse quand elle veut ! 🙂

              2. Aristarkke

                D’ où prenez vous que Philip May a trente ans de moins???
                Je n’ai pas trouvé sa date de naissance exacte mais comme il s’est marié en 1980 et que je doute que le RU permette le mariage avec un nourrisson…
                (va falloir aller consulter pour des besicles. La coquetterie a trouvé sa limite…

                1. sam player

                  Il est né en 1957 (Philip May wiki en)
                  La précision suisse se perd.

                  sam player — comptable des ans

                  1. Pheldge

                    La précision suisse est fortement influencée par l’abus de liqueur de genièvre et autres “eau de vît” ( la fameuse aquavit“aqua-de-vît” des militaires de l’ambassade russe ! 🙂

                1. Bonsaï

                  Une bio rédigée par des intermittents, je présume…
                  Mais ce n’est qu’un point de de détail, ne chipotons pas.
                  L’essentiel n’est pas là et vous ne parviendrez pas à l’esquiver par vos stratagèmes maladroits !
                  😀

          1. BDC

            Oui Calvin. Nous autres mal-pensants préférons choisir la personne la plus compétente, indépendamment de son sexe, mais c’est désormais interdit. Quand j’avais ton âge, on apprenait que les droits de l’homme c’était : les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits, mais les soces (dont Najat) ont corrigé cette version erronée en supprimant “en droits” ! Ils vont donc établir l’Egalité entre les citoyen(ne)s contre le capitalisme ultra-libéral, pour voir enfin la fin des privilèges de celles/ceux/celleux qui méritent mieux que les autres !

            1. Calvin

              La suppression de la formule “en droits” est l’apanage des plus radicaux.
              Nos soces dit modérés ont gardé le terme, mais ont gonflé la liste de tout plein de droits à…
              Droit au travail, au salaire minimum, droit aux allocs, à l’électricité, droit à la paresse, à la santé, droit à des quotas ethniques à la télé ou de migrants dans ta ville.

              1. Aristarkke

                Très important, cela, que le partage équitable de la richesse véhiculée par les migrants, soit assuré diligemment.
                Quand on pense que les Calaisiens montraient un égoïsme sans bornes de s’en conserver de beaux bataillons pour eux tous seuls! Profiteurs! Affameurs!!!

                Euh, en revanche, pour celle des migrantes, il faudra attendre qu’elles aient réussi à s’échapper, comme leurs hommes, de tous ces pays en guerre qu’ils ont fui, forcément en guerre…
                C’est pas comme sur le Titanic: les femmes et les enfants d’abord.
                Eux ont compris : les femmes et les enfants par le sabord…

                1. Pheldge

                  “les Calaisiens montraient un égoïsme sans bornes …” ce sont des salauds de profiteurs, (comme certains Lillois d’adoption, grecs d’origine, de notre connaissance ) depuis longtemps : pour ne rien partager avec leurs voisins Belges, ils ont mis des pancartes à l’entrée du département “Pas de Calais”. Du coup en voyant ça, les touristes ou les migrants Belges, ils font demi-tour et rentrent chez eux !

  8. Alex Garet

    Je devrais vous remercier, mais vos articles me dépriment tellement… Sans déconner, elle est belle la vie à la BPI…

    1. BDC

      Rassurez-vous, moi aussi H16 me déprimait, sincèrement en plus ! Et puis j’ai fait le deuil d’un pays sur le bon chemin. Après le déni (noooonnn ça ne va pas si mal), la colère (bande d’ &€@”&&) et la dépression de constater l’étendue des dégâts et leur irréversibilité, vient le temps de l’acceptation et même de la restructuration en participant aux discussions chez notre hôte. Bon courage, moi ça m’a pris quelques années !

            1. BDC

              Pheldge, un puissant limeur … Remarquez que tous les patients impatients n’en sont pas au même stade. Certains ont développé une addiction au H, dont ils réclament une dose quotidienne y compris le dimanche !

              1. Pheldge

                Ô malheur, ô misère, mais qu’allez-vous donc penser de moi, ô Très Divine ? je voulais écrire rimeur et mon clavier m’a trahi, malédiction ! j’entends d’ici les railleurs et autres envieux de jalousie se gausser de mon infortune …
                C’est la faute à la Bonzaille, cette “Mata Ar-starque”, la fourbe espionne du Léman, qui m’a étendu avec un piège menstrueux ! 😀

                  1. Calvin

                    Oui, il sait mieux rimer avec “limer” que “trimer”. C’est pas ça qui va lui permettre d’être primé, et s’il ne veut pas se faire brimer, il va devoir se grimer.

                    1. Aristarkke

                      Il ne va pas aimer d’ avoir raté de se sublimer avant que, peut-être, de penser à se supprimer, la honte aux joues…

                    2. Aristarkke

                      Peut-être aussi va t il s’escrimer pour nous intimer de le millésimer plutôt que de le laisser se périmer, notre agimé du piton ???

                    3. Aristarkke

                      C’est pas tout ça mais le timer avançant inexorablement, comme dirait Blake, laisse fall, Mortimer…
                      Au taf (pas comme l’ autre reposé du piton…)

                1. Jiff

                  je voulais écrire rimeur

                  Sans être perfide, on pourrait tout de même dire que le lapsus révélateur est caractérisé, les places respectives du R et du L nécessitant un changement de main… (et puisqu’on est dans le bancaire, on pourrait même parler de la rectification des taux limeurs:-p)

                    1. Aristarkke

                      C’est bien. Tu penses à désenvenimer la situation…
                      Tu travailles ainsi à te faire redimer…

      1. Calvin

        Juste mon humble opinion sur Ségolène.
        Je ne la trouve pas aussi sectaire que des congénères.
        Furieusement étatique, inculte (y compris en économie), narcissique, égocentrique, dangereuse, haineuse, ok.
        Mais sectaire, bien moins que NVB, Valls, Filoche, etc.

  9. kekoresin

    Et en avant, une petite structure étatique de plus dans l’inextricable labyrinthe financé avec le bon pognon du peuple pour y caser les enfants ou les potes de promo. Une structure de plus ou les promotions pleuvent sur des résidus de capotes républicaines qui s’indignent de tous ces pauvres malodorants qui n’y arrivent pas avec un smic. Et on y va du noeud rose sur la bouse molle de socialiste, avec un bon prétexte pour dilapider le fric, enfin pour le réorienter vers les bonnes poches. C’est pour sauver la France qu’on te dit, alors ferme ta gueule, va voter et n’oublie pas de passer au trésor public pour te faire élargir la rondelle à toblerone! Pendant ce temps là, des boites bien réelles travaillant sous contrat avec l’état crèvent faute d’être payées, au mépris de toutes les règles de commerces que l’état s’échine à dicter aux entreprises privées!!!

      1. kekoresin

        Oui par exemple, mais des dizaine de boites sont dans des postures encore plus inconfortable avec des mois de retard de paiement. Pauvre France, la peinture commence à dégouliner des murs moisis.

  10. Moggio

    Merci. Dans le même genre, les articles (lus ce matin au café) du Monde, des Échos et de L’Opinion sur le dernier rapport de la Cour des comptes sur France Télévisions sur 2009-2015 font penser à une autre insulte au contribuable…

    1. theo31

      Et quand on sait que le président de la CC a fait exploser la dette de la communauté d’agglomération de Grenoble, on insulte deux fois le con-tribuable.

    1. Calvin

      Penses-tu, ça doit faire dix ans qu’il s’est suicidé, s’il respecte ses propres idées et stratégies.

  11. Pheldge

    Ah, aujourd’hui Harry va pouvoir bicher, faire la méga-teuf, et se piquer la ruche au Champony : on fête le 100 ème anniversaire de Mitterrand, apôtre visionnaire qui permit à la France de passer “de l’ombre à la lumière …” 🙂

      1. Aristarkke

        Yes, however, I should have fun to hang her up and high…
        I don’t say it will be useful a lot but it will relieve me…
        😈

  12. sam player

    Ah au fait Grande Maître, intéressant l’article sur les Ateliers Nationaux de wiki, je ne connaissais pas. On mesure dans cet article toute la bêtise des nos zélites… quoique ils s’en soient rendu compte rapidos vu que ça n’a donc pas duré longtemps !

    1. Aristarkke

      Ces Ateliers Nationaux sont le thème de plusieurs adresses de Bastiat à Lamartine qui s’en faisait le héraut…

  13. René-Pierre Samary

    “Jouyet justifiait alors son parachutage dans la hiérarchie de la BPI par la féminitude de la candidate”.
    Quel que soit le domaine considéré, physique ou intellectuel, les femmes se montrent généralement inférieures aux hommes. C’est flagrant et facile à comprendre. Une telle affirmation scandalise, car elle est traduite par “chaque femme est inférieure aux hommes”, ce qui est grotesque.
    Mais quand il s’agit de distinguer une élite (comme un poste ministériel ou une haute fonction administrative), on ne devrait trouver pratiquement aucune femme. L’image d’un classement ATP au tennis permet de le comprendre. Les deux sexes confondus dans ce classement, sur les vingt premiers, zéro joueuses. Sur les cinquante premiers, nous avons peut-être Serena Williams. Sur les cent premiers, deux ou trois. Sur dix mille bons joueurs, elles seront nombreuses, etc.
    Cela bien compris, la nomination d’une Ségolène dans une structure qui compterait (théoriquement) une vingtaine de grosses têtes est une anomalie, sur le plan de l’efficience recherchée.
    Ce point une fois posé, d’autres critères peuvent entrer en jeu, mais qui ressortent non de l’intelligence, mais du caractère et des circonstances. Thatcher n’était pas forcément très intelligente, mais elle avait des couilles.

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