[Redite] Cannes ou le festival de Netflix

Article initialement paru le 22.05.2017

Il y a deux ans, la toute fraîche élection de Macron à l’Élysée occultait un peu ce qui se passait à Cannes et son festival qui découvraient, stupéfaits, que le cinéma ne se joue pas forcément toujours dans une salle obscure, et qu’un réseau de distribution en vaut bien un autre, surtout en ce siècle numérique.

Depuis, la tendance à la consommation de films en dehors des canaux traditionnels s’est confirmée avec une perte de parts de marché des distributions classiques, à commencer par la télé, qui doivent s’adapter aux nouveaux modes de visionnage. Il faudra, soyons en sûr, encore quelques années pour que tout le monde l’admette (et qu’alors, tout le monde dise l’avoir prédit depuis longtemps, bien sûr), mais le cinéma traditionnel a vécu.

Avec le nouveau gouvernement Edouard Philippe, les Français viennent de recevoir leur part de rêves et de paillettes et c’est sans doute pour cela que la presse a eu bien du mal à aborder l’autre actualité starlettes du moment : le festival de Cannes vient de dérouler son célèbre tapis rouge sur la Croisette.

Et cette année, en parallèle d’une activité politique particulièrement chargée qui verra sans aucun doute la nouvelle Ministre de l’Aculture pavaner sur les marches du Palais, il y a déjà de quoi de se mettre un petit scandale ou deux sous la dent : il eut été particulièrement improbable, incongru même, que la Croisette n’ait pas été le siège, cette année encore, d’une nouvelle polémique sulfureuse et cette année, c’est à la faveur de nouveaux arrivants dans le monde pourtant très fermé du grand écran que le tapage aura lieu.

Pensez donc ! Alors que tout semblait concourir pour un maââgnifique festival haut en couleurs, voilà qu’un producteur-distributeur de films débarque sans prévenir et sans s’occuper des petites habitudes du cru ! Netflix a décidé de ruer dans les brancards, c’est absolument scandaleux : en proposant deux films en compétition à Cannes cette année, la firme américaine a certainement passé toutes les bornes des limites et même au-delà !

Il faut le dire, l’affront est impardonnable : Netflix a décidé de ne pas faire sortir ses films en salle. Et pour cause : la firme américaine est en effet spécialiste du film à la demande, sur tablette, PC ou téléphone, pas du tout sur grand écran. Et les deux films qu’elle présente à Cannes cette année n’ont aucune vocation à se retrouver un jour sur les écrans de cinéma de la planète entière. Voilà un outrage sans limite qui fâche déjà les exploitants en salle, les festivaliers et les membres du jury : les premiers ne pourront pas espérer faire de l’argent en présentant ces films (et pour cause) ; les seconds sont trop heureux de faire une polémique à pas cher, quant aux troisièmes, ils cherchent à savoir si l’affront devra être lavé ou simplement oublié. En attendant, Pedro Almodóvar, le président de cette soixante-dixième édition, a quand même affirmé qu’il ne se voyait pas remettre la Palme à un film qui ne sortirait pas en cinéma.

Cette petite poussée d’urticaire cultureuse est tout de même intéressante en ce qu’elle montre, une fois encore, à quel point les modes de consommation ont changé plus vite que les habitudes. On peut bien sûr espérer que la plupart des professionnels du cinéma s’adapteront à la nouvelle donne des films à la demande, mais il n’en reste pas moins qu’une frange continuera de s’exciter contre les nouvelles technologies, les nouveaux modes de distribution et de consommation, afin de faire perdurer, coûte que coûte et vaille que vaille, un procédé qui n’existe que depuis à peine plus d’un siècle.

De ce point de vue, la Croisette cannoise, qui représentait il y a encore quelques dizaines d’années un lieu de strass, de paillettes et de modernité, tend à dépeindre maintenant un art vieillissant où il ne s’agit plus d’étonner, de surprendre ou de renouveler, mais de conforter ou de rassurer ceux qui dépendent ultimement de la vente et de la distribution de films.

Car c’est bien d’eux qu’il s’agit en réalité ici. Certes, on peut toujours admettre que pour l’un ou l’autre esthète cinématographe, rien n’est plus vivant, plus grand, plus beau que l’écran de cinéma et qu’à ce titre, aucun expédient ne pourra être trouvé pour le remplacer. Certes, le cinéma, par définition au moins au début, s’entendait être un plaisir culturel de groupe. Soit. Mais l’avènement des fichiers multimédias, des tablettes et des téléphones aura largement bousculé la donne.

À tel point, d’ailleurs, que ces nouveaux modes de consommations ont largement accru la quantité de films engloutie par les spectateurs sur les vingt dernières années, et dans ce cadre, l’apparition des films à la demande (Video On Demand) est en réalité un vrai pas en avant pour une meilleure distribution des films. Du reste, au contraire de tous les petits couinements stridents poussés par les distributeurs traditionnels de films, force est de constater que le cinéma ne s’est jamais aussi bien porté qu’actuellement.

Ainsi, même si le piratage semble faire des ravages avec des yeux remplis de larmes et pleins de morts du petit cheval, les chiffres ne laissent aucun doute : la lutte contre le piratage est particulièrement contre-productive dans le monde en général, et en France tout particulièrement. Il suffit pour s’en convaincre de reprendre avec délice l’étude qu’à fait paraître l’INSEE il y a tout juste un an sur l’effet redistributif de la loi HADOPI sur la part de marché des films américains : non seulement, HADOPI et son cortège de vexations ridicules ne servent à rien, mais encore en plus favorisent-ils les films américains au détriment des français ; l’introduction de la loi est associée à une augmentation de la part de marché des films américains de 9% mais sans augmentation de la demande totale pour les films en salle. Autrement dit, la lutte contre le piratage parvient à rendre moins attractifs les films français (qui ne le sont déjà pas beaucoup en moyenne). Bien joué.

De la même façon, il y a fort à parier que les petits mouvements de prurits malencontreux vis-à-vis de Netflix risquent bien de se retourner… contre ceux qui les commettent : vouloir à tout prix enclaver le cinéma dans un mode unique de production, de distribution et de visionnage, c’est à terme signer son arrêt de mort tant il semble évident que le cinéma qui existait il y a encore 30 ans va profondément changer. De la même façon, imposer qu’un film primé à Cannes soit absolument distribué en salle, c’est une énorme bêtise : normalement, les palmes sont une récompense pour une oeuvre cinématographique, pas une oeuvre de distribution. Il y a tout à parier que si Netflix ou un autre du même tonneau gagne un jour cette palme, il fera sortir son film dans une salle anecdotique afin d’obtenir l’imprimatur de la distribution.

En outre, et c’est probablement le pompon, le passage en film à la demande constitue une vraie réponse contre le piratage : non seulement, l’offre de films en streaming répond à la demande qui trouve tant de mal à s’épancher sur les canaux traditionnels fort dépourvus et en plus, contre un prix modique, l’utilisateur dispose d’une vaste bibliothèque de titres de films et de séries dont il n’a besoin de s’occuper que lorsqu’il la regarde. C’est souvent moins de tracas que les déchargements interlopes, les petits papiers ridicules de HADOPI ou les sites louches remplis de trojans goûtus. En somme, le distributeur redevient ce qu’il n’aurait jamais dû cessé d’être, à savoir celui qui distribue des films à ceux qui le demandent, bien avant de devoir faire l’insupportable gendarme qui n’a de cesse de terroriser sa clientèle.

Dans quelques jours, la Croisette pourra refermer ses portes, enrouler son tapis et éteindre les lumières. La polémiques Netflix n’aura guère vécu, heureusement. Le cinéma français, tout confit de sa propre importance, saura faire abstraction des nouvelles tendances et du nouveau paradigme et, dans un profond bâillement, pourra s’assoupir doucement.

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Commentaires66

  1. Le Gnôme

    en général, la palme d’or va à un film abscons qui n’a aucun succès en salle; le temps où des films populaires pouvait toucher un public est terminé, il faut que le gagnant délivre un message qui fait chier le bon peuple qui considère le cinéma comme une détente et non une prise de tête. Netflix a de l’avenir, c’est son pognon qu’il risque, il a donc intérêt à ce que ça marche.

    1. Calvin

      Pour les fans de cinéma intello, Cannes 2019 a promu un film médiocre parmi une sélection prometteuse.
      Le cinéma sud-coréen inventif et rafraîchissant méritait bien un prix, certes, mais cela reste de l’arbitraire.

    2. theo31

      Le grand Lino avait raison. Pour faire un bon film, “il faut une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire”. Ce que proposent la majorité des films américains. Je préfère regarder 10 000 films comme “The Usual Suespcts” qu’une bouse française sur un chômeur dépressif cocaïnomane qui se découvre transgenre asexué non binaire.

      1. Adresla

        Le Cinéma, ce n’est pas juste une histoire; si on veut des histoires, autant se tirer sur le poireau devant les Marseillais et autres Anges de la TV realité. Le cinéma c’est l’alchimie entre l’histoire (et toutes les histoires ont déjà été racontées depuis la nuit des temps, faut le savoir hein), la musique (ou son absence), la lumière, le son, la mise en scène…
        Je pense que 90% du cinéma mondial est nul, les 10% qui restent vont du bon au culte qui rentrera dans l’Histoire. Un bon film, c’est des ingrédients qui sont bien assaisonnés. Et ça n’arrive pas souvent. En France comme dans le reste du monde, depuis le muet jusqu’à nos jours.

      2. Léo C

        Parfaitement dit. Il y a longtemps que Cannes ne récompense plus le talent mais seulement une tendance. Un cinéma lissé, politiquement correct, genré, provoquant ou militant, qui est désormais la marque de notre cinéma national; entre autres.

        Je me souviens de cette consternante m….bouse de “La vie d’Adèle” que je m’étais forcé à regarder jusqu’au bout (2h50) pour forger mon appréciation.

        Récompenser un film coréen (sans que j’aille dénigrer l’ensemble des productions sud-coréennes) qui évoque un problème de WiFi témoigne d’une certaine inclination à favoriser les réalisations décalées et insipides pour peu qu’elles sortent des sentiers battus que l’on veut désormais convenus et éculés.

        A part cela, “Usual suspects” est pour moi un chez d’œuvre.

      3. Sandu

        Comme si la majorité des films qui sortent avaient une histoire aussi bien ficelée qu’Usual Suspects !

  2. Calvin

    Tout va changer désormais.
    Si Netflix est là, l’État va mettre du pognon gratuit dans un Netflix à la française….
    Macron a tout compris de la startup nation…

    1. Rick Enbacker

      C’est déjà fait :
      https:/ /www.francetvinfo.fr/internet/streaming/netflix/salto-le-netflix-francais_2803875.html
      https:/ /www.salto.fr/

      Netflix, même pas peur !

      1. MarieA

        lol ce truc existe vraiment! Enfin en tous cas, dans l’idée! Quand on va dessus il n’y qu’un petit communiqué de presse, pour nous dire qu’en fait, ils vont vous proposer ce qu’ils font à la télé mais sur Salto avec la super option de pouvoir revoir les programmes en replay! Quelle nouveauté!!! et les mentions légales : éditeur France Télévisions (…) et l’hébergeur : Amazon Web Services !!! Ah mais je croyais qu’Amazon c’était le mal, responsable de la faillite des petits commerces français, de la désertification des centre-villes, de polluer, qu’il fallait les taxer, etc…

        Comme d’habitude avec l’Etat Français, fais ce que je dis mais ne fais pas ce que je fais!

        1. MarieA

          Et puis toujours cette efficacité à la française dont nous profitons tous : communiqué de presse du 15 juin 2018, en date du 25 mai 2019, on ne peut toujours rien regarder sur le site!
          Allez, dans 6 ans, à peu près, on est bon et on pourra enfin regarder l’épisode de Joséphine ange gardien de Noël 2018 sur Salto!

    2. Toro Er

      Ah petit, le Netflix à la française existe déjà. Il s’appelle e-cinema et le post du Gnome ci-dessus décrit parfaitement son catalogue.
      Il lui faut juste une bonne subvention, comme on sait si bien les voter.

  3. Boutros

    Le problème le plus important du cinéma grançais actuel, et ça dure depuis un bon moment, c’est qu’il qu’il n’a absolument rien à foutre du public, il le méprise, il n’en a pas besoin puisqu’il est subventionné, il ne se préoccupe éventuellement que de quelques critiques officielles et s’admire tout seul : c’est de l’onanisme de cuisine et ça rend sourd.
    Mais il donne des leçons.

    1. bok

      Ça me rappelle un collègue qui nous disait ne pas comprendre pourquoi les subventions allaient à des films médiocres. Je lui ai répondu qu’il prenait le problème à l’envers, que c’était justement parce qu’ils étaient subventionnés qu’ils étaient “mauvais”, ils n’avaient pas besoin de public ou si peu.

  4. Sébastien

    Qu’est-ce que Netlix a produit de bon depuis sa création? C’est la seule question pertinente avec celle de la rentabilité.
    Netflix est incapable de produire et de rentabiliser des films à 200 millions, et incapable également de produire du cinéma d’auteur (je parle de cinéma qui sort vraiment des sentiers battus et formatés). Idéologiquement, ils sont exactement ligne que l’Etat Français.

    1. sam player

      Bah qu’est-ce que ça peut vous foutre? Ce ne sont pas vos goûts, point barre. Si chacun devait parler de ses goûts, on n’aurait pas fini.
      Netflix ne vit pas de subventions, cédât tout de sui compte.

    2. MarieA

      Netflix ne vous vole pas votre argent pour financer ses merdes. En plus, d’après ce que j’ai compris, ils sont spécialisés dans les séries plus que dans les films.

      “Idéologiquement, ils sont exactement ligne que l’Etat Français.”
      Mais avec LEUR argent. Qu’ils fassent autant d’idéologie qu’ils veulent, du moment qu’il n’y a pas d’argent public, ça ne nous regarde pas.

          1. Francis Kuntz

            joséphine & louis la brocante et autres daubes type plus belle la vie ne sont pas les productions les plus scandaleuses du service public car elles rencontrent tout de même un certain public (typiquement la France grolandisée). Le vrai scandale ce sont des chaines genre france Ô qui elle coute un pognon de dingue avec un public totalement confidentiel

            1. Objectivement, on s’en fiche du public grolandisé ou pas de Joséphine ou de Louis la Brocante. Ce public n’a pas à faire payer pour ses désirs, qu’il soit confidentiel comme France Ô ou moins comme France 3 ou que sais-je.

              1. sam player

                Oui c’est vrai «on s’en fiche » c’est plus urbain que « on s’en branle ». Je note !

                  1. Francis Kuntz

                    D’aucuns vous diront que non on s’en branle pas, ce sont des séries citoyennes destinées à lutter contre les stéréotypes et à aider à l’acceptation des différences des autres. Et que c’est ça les vraies missions du service public.

                    1. plutarque

                      @ Francis

                      Les “d’aucuns” sont donc des imbéciles : “lutter contre les stéréotypes” et “aider à l’acceptation des différences” ne sont pas des missions de service public.

                      Tout au plus les rêves humides des décérébrés actuellement en place.

    3. Francis Kuntz

      netflix, c’est un peu comme le cinéma US, le niveau moyen est moyen, mais le choix est tellement large que tout le monde, même les asociaux de mon espèce, arrivent à y trouver leur compte

      1. Rick Enbacker

        Heu Birdbox, désolé mais non… Je déteste ces fictions qui reposent sur une situation particulière donnée qui n’est jamais expliquée.

        1. sam player

          Je peux rien dire, dès qu’il y a Sandra Bullock je fais un blocage ! Elle joue mal… sauf les rôles de conne… là il suffit qu’elle doit naturelle…

        1. Sandu

          Quicksand, essayez ! On suit l’histoire d’un procès sans avoir l’impression d’être au cirque comme dans Murder à chaque scène de tribunal. Et l’histoire est bien ficelée sans être capilotractée (c’est pourquoi 4 épisodes suffisent largement à la raconter)

  5. Francis Kuntz

    je ne voudrais pas avoir l’air de casser l’ambiance, mais Netflix malgré sa capitalisation monstrueuse n’est pas vraiment un exemple de rentabilité. Pas sûr que le modèle économique soit très viable, sauf à augmenter les prix, ce qui revient à casser ce modèle. Cependant je n’ai aucun que le concept développé par Netflix lui le soit

    1. Val

      @Francis pas mon pb, si netflix cane les US ne viendront pas me faire les poches, et si ils augmentent les prix sans augmenter le service je résilie. Bref côté ambiance, c’est beau fixe

      1. Passim

        Netfix pas le problème de ceux qui n’ont en vue que leurs soussous.
        Netfix et autres merdes TV ou cinéma mon problème parce qu’ils contribuent largement à la crétinisation de mes contemporains, qui est indirectement mon problème dans nos démocraties de merde.
        Je serais dictateur, je supprime tous les écrans, pour purger les esprits. Et bien sûr, je me planque et j’observe. Le spectacle ne manquerait pas de piquant, je pense…

        1. Francis Kuntz

          la vraie crétinisation des esprits à la TV c’est l’uniformité des programmes et pour cela France TV est de loin le meilleur.

        2. Francis Kuntz

          “Je serais dictateur, je supprime tous les écrans,”
          pourquoi l’usage du conditionnel ?

          1. Passim

            Oui, c’est vrai, pourquoi ? Souvent, ça me démange du côté du Pol Pot.
            Le préparation Hache n’est pas désagréable, mais les résultats se font attendre.

  6. Francis Kuntz

    Et si la polémique Cannes/Netflix était une polémique en carton manipulée en sous-main par Canal+, partenaire traditionnel du festival, et en même co-propriétaire avec Orange de OCS, bouquet de chaine payantes diffusant films et séries, en concurrence direct avec Netflix ?

  7. turlututu

    La plateforme de streaming vidéo a publié des comptes à fin septembre supérieurs aux attentes, alors que le marché craignait un ralentissement. Avec un chiffre d’affaires des neuf premiers mois en hausse de 38 %, à 11,6 milliards de dollars, et une marge d’exploitation augmentée de 4,9 points, à 12 %, le bénéfice net a presque triplé (+ 189 %, à 1,08 milliard).

    La croissance du parc d’abonnés payants aux services de streaming est restée soutenue au troisième trimestre (+ 25,4 % sur un an, à 130,4 millions), avec un rythme plus modeste aux Etats-Unis (+ 10,9 %, à 57 …

    In investir les échos – Le 20/10/18 à 01:00, le lien est ci-dessus 14h41

    1. Francis Kuntz

      le marché mûrit, la croissance des abonnés atterrit doucement, ceux qui viendront derrière pourront se faire m… c’est trop tard pour eux.
      Je ne vois pas le quidam moyen s’abonner Netflix ET à OCS

  8. WorldTour73

    HS : 12% pour les pastèques. Macron sait mtnt ce qu’il doit faire. Draguer les verts en taxant encore plus les automobilistes et ces salopards de pollueurs. Si vous pouvez, fuyez !

    1. Val

      @world mais où donc ? Pour l’infini et l’au delà c’est encore un peu ̶v̶e̶r̶t̶ juste au niveau de la tech

    2. Dr Slump

      Il n’a pas attendu, avant même le début des européennes il avait déjà annoncé le lancement d’un nouveau grand plan “d’investissements” pour la transition écolo, ce qui en novlangue veut dire un grand plan d’argent du contribuable gaspillé en pure perte.
      Ca tombe bien de l’argent il en reste plein à prendre dans les poches d’un peu tout le monde, et pi sinon on pourra toujours en prendre dans les poches des autres états membres de l’UE pardi! Même pas honte, de toute façon l’UE ne laisserait jamais couler notre beau pays lumière du monde civilisé, ça menacerait un peu trop la stabilité du château de carte européen, héhé!
      De toute façon, à partir d’un certain niveau de dette, ce n’est plus le débiteur, mais le créditeur qui doit se faire du souci, alors que la fête continue, de plus belle!

    3. sam player

      Bof ça ne fait qu’un votant sur à peine 8, et en rapportant ça à la participation 1 sur 16… c’est quand même pas folichon comme prise de conscience pour de l’urgence climatique, car il est certain que tous ceux qui pensent que c’est de l’urgence se sont déplacés… bah oui, sinon c’est pas urgent: un truc urgent qu’on peut tous mourir, à 8h zéro zéro j’arrive à 120 devant le bureau de vote et je me gare en double file et je vous sauve tous… et là vous pouvez envoyer le générique ta tata ta tatata

      1. sam player

        Quoique… je devrais y aller en vélo… bah oui mais c’est urgent… arghhh que dois-je faire?
        Décidément j’ai pas loadé le programme écolo…

      2. sam player

        Pour aller plus loin, y en a 8 qui pensent qu’il y a urgence… et 92 qui ne le pensent pas… et ça sans compter ceux qui ont mal compris, je dirais 4 sur les 8 (RPS Statistics approved)

        – Chérie, y a quoi ce soir ?
        – Y a Urgences !
        – Ah zut, j’vais voter, m’attends pas
        – Bah nan Chérie, c’est à la télé…
        – Wah tu m’as fait peur…

        1. sam player

          Vous aurez noté que c’est un couple de filles… ecolo, nationaliste, elles rejettent même l’altérité…

    4. Calvin

      Macron, par opportunisme, a fait monter la sauce climatique, mais les nouveaux votants ont préféré l’original qui fait encore plus peur à la pâle copie qui a joué la carte verte pour juste taxer plus.

      1. Aristarkke

        Avec pareil trio infernal en tête, tous plus étatistes bouffeurs de pognon des Autres les uns que les autres, nous pouvons compter les abattis de nos tirelires…

  9. petit-chat

    Ben non Monsieur le Délinquant Routier : confiscation du véhicule car mise en danger des truies, garde à vue (musclée) de 48 h, puis comparution immédiate, 6 mois fermes avec effet immédiat.
    ‘Fallait sauver le monde en trottinette !

    1. sam player

      Ouais mais si on écrase 5 piétons mais qu’on sauve 7 miyards d’êtres humains… ca compte, nan ?

      1. petit-chat

        Même pas : sauver des humains c’est compromettre Gaïa.
        Les escrolos et Soros vont naturellement proposer et obtenir au moins 30 ans de réclusion criminelle.

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