Un programme éducatif

Un bon programme, voilà ce qui manque à ce pays ! Un programme solide, plein de bon sens, qui soit à la fois patriotique, généreux et réaliste ! Heureusement, j’en ai trouvé un que nos amis du PC, du PS, du FN, de l’UDF et de l’UMP n’auraient aucun mal à s’approprier…

Nous demandons que le gouvernement se charge de fournir aux citoyens du travail et de quoi vivre.

Il ne doit pas être permis aux activités individuelles de rentrer en conflit avec l’intêret de la communauté, et elles doivent être entreprises pour le bien de tous.

Nous demandons la nationalisation de toutes les entreprises sous forme de Trusts ou Conglomérats. Nous demandons que l’Etat partage les profits des grandes industries.

Nous demandons que des provisions pour les personnes agées soit effectuées sur une grande échelle.

Nous demandons une réforme foncière, le passage d’une loi en faveur de la confiscation des terres pour les besoins communaux, l’abolition des intérêts sur les emprunts et l’interdiction de toute spéculation foncière.

Nous demandons une réforme agraire, l’entrée en vigueur d’une loi pour exproprier sans compensation les propriétaires de terres qui pourraient être utilisées pour des besoins nationaux, l’abolition des loyers sur la terre.

L’Etat devra organiser complètement le système culturel de la nation. Le concept d’Etat (et la citoyenneté) devront être enseignés dans les écoles dès le plus jeune âge. Nous demandons que les enfants particulièrement doués, de parents pauvres, quelque soit leur position ou leur occupation, soient éduqués aux frais de l’Etat.

Il est du ressort de l’Etat d’augmenter le niveau général de santé de la nation en lui fournissant des maternités, en empêchant le travail des enfants, en accroissant la forme physique par la pratique des jeux sportifs et de la gymnatisque.

Nous combattons l’esprit matérialiste parmis et autour de nous, et nous sommes convaincus que notre peuple ne s’en sortira grandi qu’en reconnaissant que le Bien Commun passe avant le Bien Individuel.

Intéressant programme, n’est-il pas ? Effectivement, on le sent un tantinet étatiste, un chouilla généraliste et probablement pas tout à fait en phase avec l’actualité tant certains de ses points sont déjà en application. Mais ce programme ne détonerait pas dans bien des bureaux politiques de nos actuels gouvernants ou élus (de l’opposition comme de la majorité).

Ceci suffit à se dire que finalement, la différence entre les étatistes de droite et les étatistes de gauche ne tend pas à s’accroître, mais bien à diminuer dans le fameux consensus mou sur les valeurs “démocratiques”, c’est-à-dire les plus rabâchées par les média…

Ah, oui, un détail : ce programme est, grosso-modo, celui proposé par Hitler, en 1920, dans la plateforme de son parti national-socialiste…

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Commentaires14

  1. pp

    h16 ! Enfin !

    Comment ne pas voir la démagogie dans le programme Nazi, avant même de savoir qu’il s’agit du programme Nazi ! Comment ne pas voir derrière l’habillage, le brossage dans le sens du poil et l’usage habile mais dévoyé de la notion d’intérêt général … pour ne garantir en réalité qu’une chose : l’état saisiera les biens arbitrairement et à sa convenance, bref le pillage organisé de la nation dans un prétendu but d’intérêt général. L’intérêt général n’a pas besoin de confiscations sans compensation, c’est un non sens.
    Comment croire qu’Hitler ai eu un quelconque souci de l’intérêt général ! L’économie qu’il a mise en place s’est révélée effectivement être une économie de pillage, et une fois qu’ils eurent pillé l’allemagne pour construire leur armée ils sont allés piller les voisins.

    Dans le Programme du Conseil national de la Résistance, qui a inspiré le préambule de la constitution de 1946, tu trouveras aussi le concept de subordination des intérêts particuliers à l’intérêt général, ainsi qu’un rôle fort de l’état pour la défense de cet intérêt général.

    Pourtant quel rapport entre le régime Nazi et le Conseil national de la Résistance ?

    Franchement, je n’en vois aucun !!! Je vois même des différences énormes !!!

    Il ne s’agirait pas de confondre la sournoiserie des Nazis pour parvenir au pouvoir et leurs intentions réelles ! On ne juge pas les gens à leurs paroles mais à leurs actes. Je ne trouve que le site que tu donnes en référence soit très honnête de ce point de vue.

    Texte complet du "Programme du Conseil national de la Résistance" :
    fr.wikisource.org/wiki/Pr…

    (la partie qui nous intéresse surtout ici se trouve à la fin, dans le paragraphe : MESURES À APPLIQUER DÈS LA LIBÉRATION DU TERRITOIRE)

  2. Ouh là ouh là !, tu te focalises trop sur l’ Intérêt Général. Ici, il s’agissait simplement de montrer que le programme nazi de l’époque contient beaucoup de choses qu’on retrouve encore de nos jours, c’est tout.

    En outre, c’est toujours facile de dire qu’on juge quelqu’un à ses actes, mais en politique, on juge quelqu’un à son programme, donc à sa promesse d’acte. Que ce soit Hitler, Le Pen, Besancecon, Royal ou Sarkozy, ils ont tous une vision extrêmement généreuse et très à cheval sur ton fameux Intérêt Général. En pratique, nous verrons bien ce qu’ils feront, mais nul ne peut dire avant terme que leurs actions seront faites dans le plus pur respect de la liberté de tous…

  3. pp

    Il faudrai quand même se rendre compte que Hitler aussi savait "ratisser large".

    Tu ne critiques que les prétentions des politiques, pas leurs intentions. C’est leurs intentions qu’il faut critiquer.

  4. Les intentions des politiques sont toujours les mêmes : obtenir le pouvoir. D’autre part, comme je le mentionnais dans le commentaire juste avant, bien malin qui pourra dire exactement les intentions réelles des politiques, au delà de cette constatation qu’ils veulent le pouvoir. Se drappant de l’intérêt général, ils peuvent avoir n’importe quel agenda, on ne le découvre réellement qu’une fois les actes commis… Et je n’aurai pas la prétention d’avoir une meilleure boule de cristal que les autres.

  5. Lucilio

    "Il faudrai quand même se rendre compte que Hitler aussi savait "ratisser large"."

    Ah ! Parce que UMP et Parti socialiste ne ratisse pas large ?

  6. Lucilio

    "Pourtant quel rapport entre le régime Nazi et le Conseil national de la Résistance ?"

    Il est pourtant très facile à découvrir : tous deux donnait la prééminence à l’État sur l’individu. Logique, il s’agissait des deux côtés de socialistes.

  7. pp

    > D’autre part, comme je le mentionnais dans le commentaire juste avant,
    > bien malin qui pourra dire exactement les intentions réelles des politiques

    Il faut déjà voir si leur discours est cohérent et logique. Je pense avoir montré que le texte que tu nous as donné ne l’était pas. Je n’ai pas voulu dire qu’il fallait attendre les actes pour pouvoir juger, ce que j’ai voulu dire est que quand on examine le passé, on a l’avantage de comparer les paroles aux actes, c’est plus simple (pour certains) que de chercher les incohérences parmi tout ce qu’à pu dire un politique pendant sa vie.

    > Ah ! Parce que UMP et Parti socialiste ne ratisse pas large ?

    Pourquoi ? C’est pas ce que j’ai dit ?

    > Il est pourtant très facile à découvrir : tous deux donnait la prééminence
    > à l’État sur l’individu. Logique, il s’agissait des deux côtés de socialistes.

    Si vous voulez parler de l’"étatisme", alors si je suis votre logique De Gaulle était lui aussi un socialiste. Il ne s’agirait pas de tout mélanger et de prétendre qu’il n’existe qu’une seule notion de l’état interventioniste : celle des socialistes. Pourtant j’abhorre moi aussi les socialistes.

  8. Lucilio

    "Si vous voulez parler de l’"étatisme", alors si je suis votre logique De Gaulle était lui aussi un socialiste."

    De fait, sur le plan économique, De Gaulle était un socialiste.

    "Il ne s’agirait pas de tout mélanger et de prétendre qu’il n’existe qu’une seule notion de l’état interventioniste…"

    L’État interventionniste est une création socialiste. Mais il est vrai qu’il y a des socialistes dans tous les partis.

  9. pp

    > L’État interventionniste est une création socialiste. Mais il est vrai qu’il y a
    > des socialistes dans tous les partis.

    Si vous voulez, mais vous ne pourrez par contre pas dire que la planification du développement de l’économie française (et de son industrie) de De Gaulle, ce soit la même chose que l’"investissement" dans l’emploi d’une armée d’assistantes sociales comme mesure "d’accompagnement de la misère" chez le PS (ou bien encore des "emplois jeunes" pour "nettoyer les feu rouges"). Les 2 n’ont strictement rien à voir.

  10. Lucilio

    "Les 2 n’ont strictement rien à voir."

    In fine, peut-être. Mais l’origine du mal est le même : l’intromission de l’État dans l’économie. Et c’est bien l’économie planifiée de De Gaulle, poursuivie par ses successeurs, qui a plombé l’économie française et qui pousse aujourd’hui les socialistes à tripatouiller l’usine à gaz qu’est devenue cette économie et à adopter des mesures plus ridicules les unes que les autres, ridicules et, malheureusement, néfastes.

  11. pp

    C’est l’économie planifiée de De Gaulle qui a fait de ce pays la quatrième puissance industrielle et on a malgré tout encore aujourd’hui un niveau de vie parmi les plus plus élevés au monde, même si on est aujourd’hui sur la mauvaise pente. Les successeurs de De Gaulle n’étaient que l’ombre de De Gaulle pour ce qui est du développement de l’économie française.

  12. Lucilio

    "C’est l’économie planifiée de De Gaulle qui a fait de ce pays la quatrième puissance industrielle…"

    Voyons… la France était déjà la quatrième puissance industrielle du monde avant De Gaulle. Et elle l’était tant que l’État ne contrôle pas plus de 50% de l’économie. La France mange son capital. Déjà, la seule Californie est plus puissante que la France…

  13. pp

    Je vérifierai pour le rang. Il nous a en tout cas tiré d’un très mauvais pas, quand il est arrivé en 59 la situation économique n’était pas brillante. Le développement de nouvelles industries n’est pas pour rien dans ce redressement. On ne peut pas en dire autant de Mitterand et des socialistes.

  14. Lucilio

    "…quand il est arrivé en 59 la situation économique n’était pas brillante…"

    Celle de l’Allemagne et du Japon était autrement pire.

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