Après les révélations sur les petites manies de la candidate PS, il fallait un vrai article de fond, voire un livre, pour compenser à droite. C’est chose faite avec ce nouveau livre à sortir aux éditions De La Brosse.
EXTRAITS CHOISIS PAR MALIKA RIDENTER. Publié le 03 février 2007.
« Pourquoi Sarko a-t-il si mauvaise haleine ?«
De mauvaises langues prétendent que son régime, à base exclusive de viande rouge hachée, de féculents et d’ail, est à l’origine de ce problème buccal qui empoisonne l’UMP. Il semble pourtant que des causes autrement plus sérieuses expliquent ce point faible, qui diminue fortement les chances de Nicolas Sarkozy d’accéder un jour à la magistrature suprême.
Le docteur Alain Fection, qui fut pendant quatre ans, de 2002 à 2006, le dentiste attitré de Nicolas Sarkozy, publie le 15 février un livre-événement, provocativement intitulé « Dans la Gueule du Monstre« . Cet ouvrage passionnant dépeint par le détail les multiples affections odontologiques dont souffrirait le candidat à l’élection présidentielle, tout en posant des questions insidieuses sur les qualités personnelles du favori des sondages.
« Les gencives de mon mari sont-elles infectées?« .
Telle est la question que pose Cécilia Sarkozy avec insistance et appréhension au docteur Fection à la suite de la première visite du futur candidat, rendue nécessaire par la perte d’un plombage posé alors que le petit Nicolas était encore en culottes courtes. Nous sommes alors à quelques semaines des élections présidentielles de 2002. Ce jour-là, les nouvelles ne sont pas bonnes rue La Boétie (siège historique de l’UMP). Les couloirs bruissent déjà des rumeurs inquiétantes quant à l’état de santé de la bouche du futur ministre de l’intérieur. Les militants s’interrogent. « On risque de battre le record de Charles Pasqua » entend-on çà et là. L’ancien ministre de l’intérieur du gouvernement Balladur avait un net penchant pour les boissons fortement anisées, qui interdisait littéralement toute conversation avec ses collaborateurs pendant plusieurs heures après chaque repas.
Le docteur Fection vient en effet de diagnostiquer plusieurs problèmes, certains tout-à-fait sérieux. « Nicolas Sarkozy souffrait alors de pas moins de cinq caries non-soignées, d’un abcès en cours de formation et d’une dent creuse » nous avoue Brice Hortefeux, vieux confident du candidat à l’élection présidentielle. « Il fallait faire quelque chose« . Mais M. Sarkozy, vite happé par la vie politique de son pays, néglige sa santé buccale.
Christian Estrosi, lui-même affecté d’une denture le faisant régulièrement souffrir, témoigne: « Nicolas a toujours pensé qu’un passage de ses dents au Karcher de temps en temps suffirait à résoudre tous les problèmes. Je l’ai croisé une fois ou deux dans la salle d’attente du docteur Fection, lorsque Cécilia avait enfin réussi à le convaincre de suivre un traitement plus sérieux. Mais toujours son téléphone portable sonnait alors qu’il attendait et une patrouille de motards l’emmenait aussitôt accomplir je ne sais quelle mission au service de l’Etat.«
« Je ne compte plus les rendez-vous annulés«
Le docteur Fection se souvient: « La première fois que j’ai soigné Nicolas Sarkozy, je l’ai prévenu que seul un traitement rigoureux, discipliné et régulier, pourrait améliorer les choses. Mais, en quatre ans, je n’ai pu m’occuper sérieusement de lui que cinq fois. Je ne compte plus les rendez-vous annulés à la dernière minute. Par exemple, lors des émeutes dans les banlieues de 2005, toute la police était sur les dents et M. Sarkozy souffrait horriblement. Hé bien, il m’a appelé une demi-douzaine de fois pour prendre rendez-vous mais n’est jamais venu. J’ai appris par la suite qu’il avait peur de se prendre un cocktail molotov dans les gencives.«
Alors le docteur Fection finit par prendre ombrage d’être traité avec tant de désinvolture. « Comment ne pas se poser de questions sur sa capacité à occuper l’Elysée, lui qui est incapable de s’occuper de son propre palais ?« .
Il décide de témoigner.
Lorsqu’on lui parle de secret médical, il répond qu’il s’agit de l’avenir de la France. « Pouvons-nous confier notre avenir à un édenté, un individu que plus personne n’ose approcher à moins de cinq mètres ?« .
Telle est en effet la question centrale que pose ce livre, publié aux éditions Adam de la Brosse, une filiale de Demaerd Publishing Corp.
vous etes sur que ce n etait pas les docteur Albert Pès, ou plutot le professeur René Croze?