Robin des villes

Si, dans l’imaginaire collectif, Robin des Bois a eu autant de succès, c’est pour une idée simple : Robin, dans son petit collant vert moulant, se présente lui-même comme le voleur qui dérobe aux riches pour redonner aux pauvres. Dès lors, le statut de héros en pyjama (aux illustres figures comme Superman ou Batman) est assuré. Il sera d’ailleurs d’autant plus facile à atteindre que ces riches ne sont devenus riches qu’en spoliant les pauvres : il n’est dès lors que justice que le résultat du vol soit restitué au propriétaire légitime, et le voleur châtié… De nos jours, cet imaginaire collectif, avec ou sans pyjama, joue à fond pour notre plus grand malheur.

Comme pour Robin des Bois, l’un des arguments phares du collectivisme pour justifier l’impôt et la répartition forcée des richesse est l’inégalité entre les riches et les pauvres : le communiste, le socialiste ou le social-démocrate (suivant la dose d’esclavagisme qu’on est prêt à imposer) promet donc de réduire l’écart entre les riches et les pauvres en prenant aux riches et en donnant aux pauvres.

Dans l’extension du combat de Robin que nous proposent les socialistes, le vol doit en effet être institutionnalisé au plus haut degré, et les richesses doivent être réparties de façon automatique, parce que la Solidarité Décrétée passe par là. Le raisonnement caché, ici, veut donc que toute richesse soit – forcément – acquise par le vol ou la malhonnêteté ; dans cette optique, la répartition, l’impôt et l’usage de la coercition pour forcer la solidarité sont parfaitement moraux et nécessaires.

Il y a cependant quelques problèmes au tableau grandiloquent que nous barbouillent régulièrement les thuriféraires de la Solidarité Mécanique.

Tout d’abord, force est de constater que la plupart des richesses ne sont pas créées de façon malhonnête, mais bien de façon totalement morale, juste et saine. Pourquoi, dans ce cas, ponctionner ceux qui réussissent ? Certes, la situation de ceux qui échouent est difficile, mais pourquoi, pourquoi diable rendre la situation de ceux qui réussissent de plus en plus compliquée ? Est-ce là par désir d’équité, ou simple jalousie ?

L’argument qui vient alors est toujours le même : sans répartition, le pauvre n’aurait jamais accès aux services que l’impôt rend disponible gratuitement.

Les mots importants sont en gras : jamais, disponible, et gratuitement.

Une réflexion rapide nous permet alors de découvrir le pot-aux-roses : c’est du flan ! Et encore, pas du fait maison, mais bien de l’industriel.

En effet, la catégorie « pauvre » étant toujours la plus représentée – notamment grâce aux efforts herculéens des socialistes pour la faire grandir – : elle constitue un marché vaste, profond et stable dans le temps. Un service, s’il doit intéresser la plupart des gens, doit donc être accessible, par nature, à des prix que cette catégorie est prête à payer.

C’est ainsi que l’éducation, les assurances, etc… existent à des prix variables adaptés à toutes les bourses, y compris les plus modestes ; si le service n’est pas disponible via l’impôt, il le sera via le marché, et à un prix abordable par le plus grand nombre, par nécessité de marché. Le pauvre aura donc souvent accès à ce service. Derniers exemples en date : le transport aérien, le téléphone, l’internet haut-débit, …

En ce qui concerne le « disponible », il suffira de se rappeler que les compagnies publiques, généralement en situation de monopole absolu, ne sont pas du tout soumises aux contraintes de qualité de service. La prochaine grève dans ces services vous permettra de mesurer tout le sel qu’on peut mettre derrière ce « disponible », et de comparer avec les grèves subies chez votre boulanger, dans les écoles privées, chez les vendeurs de voitures ou dans les supermarchés…

Enfin, le « gratuitement » est la plus grosse pilule à faire passer. Dans ce bas-monde, peu de choses sont gratuites. Et, en dernier ressort, rien de ce que peut fournir l’Etat : tout vous coûte, tout ce que vous fournit l’Etat vous coûte encore plus, et pire que tout, tout ce que vous fournit l’Etat vous coûte plus que le reste si vous êtes pauvre.

J’irai même plus loin : de façon statistique générale, plus un pays est collectivisé, plus les pauvres payent pour les riches. Et plus les riches sont riches dans ces pays, et plus les pauvres deviennent pauvres, à l’exact inverse du Robin des Bois.

L’Etat, Robin Des Villes maléfique, antithèse cataclysmique du héros à collants moulants, permet ce magnifique tour de passe-passe qui consiste à transformer l’or des pauvres en plomb des riches qui en demanderont toujours plus.

Faisons un rapide calcul : soit un smicard, représentant environ 1800 € de charge salariale tout compris pour une entreprise. Le salarié touche en réalité 850 € net de charges. Sur ces 850 €, il va encore payer entre 5.5% et 19.6% de TVA, et 270% pour l’essence (dont la part dans le budget est d’autant plus importante qu’on se situe dans les couches les plus modestes de la population). Même en imaginant que ces vexations taxations diverses sont compressées au maximum, on peut raisonnablement imaginer que sur les 850€, le smicard laisse encore 100€ à l’Etat. Il lui reste donc 750€, toute solidarité forcée déduite, pour vivre. Sur 1800 payés par l’entreprise. Notre rude travailleur aura donc laissé plus de 55% de son coût salarial à l’Etat.

D’un autre côté, pour un peu plus de 1000€ par mois, on pourra toujours objecter que notre smicard dispose d’une assurance santé, d’une assurance chômage, d’une retraite, d’une éducation, et d’une protection civile.

Pour l’assurance-santé, pas de doute : elle est en béton armé. S’il a un cancer ou une maladie grave (et, finalement, rare), il sera bien couvert. Pas forcément bien soigné, notons au passage, mais au moins pourra-t-il mourir dans un lit bien propre d’hôpital… Pour une paire de lunettes ou une carie dentaire (problèmes bénins et courants), en revanche, peau de zob : il paiera plein pot, ce salaud de kapitaliste ! Et en plus, on lui annonce tous les jours que cette situation va s’aggraver. Yeah ! Ca, c’est de l’assurance qui donne envie ! Le gag, c’est qu’une assurance-santé qui couvre seulement les risques les plus coûteux, c’est assez bon marché. J’encourage le lecteur à consulter les sites internet des assurances maladies étrangères pour s’en convaincre (exemple ici).

Pour l’assurance-chômage, là encore, c’est du solide : on connaît l’efficacité de l’ANPE pour placer les gens. On sait de source sûre que sa gestion est excellente. A nouveau, une comparaison avec les assurances privées et la couverture et services offerts en cas de perte permet de prendre la mesure de ce qui est possible, et de faire un arbitrage entre le risque de se retrouver au chômage et payer en conséquence une prime forte pour s’assurer ou, au contraire, parier sur sa capacité à conserver ou trouver un job et payer une faible prime…

Pour la retraite, disons … que le sujet ne vaut guère la peine d’être abordé. Un smicard qui n’aurait pas eu d’augmentation au cours de sa carrière et qui prend sa retraite dans les dix prochaines années devra se faire à l’idée que son pouvoir d’achat va (encore !) diminuer. La comparaison avec un système par capitalisation est affolante. Même des sommes modestes, placées sur des fonds sécurisés et correctement gérés, sur 30 ans ou plus, permettent de disposer en retraite d’un revenu systématiquement meilleur que ce que proposent nos magnifiques services publics (faites le calcul : en plaçant 150 € par mois sur un compte à 6%, vous obtenez près de 200.000 € au bout de 35 ans de cotisations).

Quant à l’éducation et la protection civile, pas besoin de couper les cheveux en quatre longtemps : l’éducation nationale est un échec coûteux (et certains commentaires sur ce blog laissent entrevoir l’étendue de la catastrophe), et la sécurité nationale est loin d’être assurée partout et pour tous. L’actualité de tous les jours et les émois de campagne le prouvent amplement.

En conclusion, le smicard aura payé très cher de fort mauvais services. Mais le bilan va encore plus loin : non seulement, riche ou pauvre, le service rendu est très inférieur à ce que votre argent aurait pû produire s’il avait été dépensé dans le privé, mais, de surcroît, la médiocrité de ce service vous sera d’autant plus préjudiciable si vous êtes pauvre.

Il en va clairement ainsi de l’éducation : c’est le premier poste de dépenses de l’Etat, après le service de la dette, et le niveau général étant faible, ce sont bien les élèves les plus démunis qui subissent le plus fort taux d’échec et la plus faible insertion dans les grandes écoles nationales. Ce sont les pauvres qui subissent de plein fouet la baisse générale de niveau du diplôme : là où, il y a trente ans, un bac – qu’on pouvait obtenir sur une scolarité entièrement prise en charge par l’Etat – suffisait, il faut maintenant un niveau licence, sachant que les trois dernières années sont de loin les plus coûteuses pour les parents des enfants concernés.

De la même façon, ce sont les personnes aux revenus les plus modestes qui souffrent en premier et beaucoup plus durement des hausses des prix du pétrole, dont plus de 70% sont composés de taxes…

On retrouve ce même schéma au niveau international : sous le prétexte fallacieux d’aider les pauvres à disposer de denrées alimentaires peu chères, la PAC aura créé plus de pauvres en Afrique par protectionnisme qu’elle n’en aura aidé en Europe, rendant son bilan très largement négatif pour l’humanité et très discutable même si l’on se concentre sur l’Europe seule.

Si, à ces constatations, on ajoute le fait que des gens qui n’ont finalement jamais travaillé que pour l’Etat arrivent tout de même à de confortables patrimoines (qu’on pourra jauger ici), et quand on sait que le travail pour l’Etat n’est rémunéré que grâce à l’impôt, on en arrive à la conclusion implacable que, dans les systèmes collectivisés, les pauvres paient bien pour les riches.


Quelques liens intéressants :
l’impact des écoles privées dans les pays les plus pauvres
l’impact de l’investissement public dans les écoles US : nul

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Commentaires11

  1. capa06

    Juste un petit mot pour dire que Robin des bois ne volaient pas aux riches capitalistes mais volait bien à l’Etat, représenté surtout par le Prince Jean (l’Administration) et le Sheriff de Nottingham (la Police, les Impôts, …).
    Donc Robin des bois volait à l’Etat ce que l’Etat volait aux gens.
    Un petit lien fort intéressant : fr.wikipedia.org/wiki/Rob…

  2. Oui oui, Robin des Bois prenait bien des riches qui avaient volé ; et les socialistes font exactement l’inverse, nous sommes d’accord 😉 – c’est le sens de mon billet : l’inversion des valeurs du Robin des Bois historique à l’idée que s’en font les collectivistes est d’ailleurs typique.

  3. yoann

    J’en ferais un bouquin moi de tous ces billets. Une p’tite couverture bleue blanc rougeuh. Une séance de dédicaces à Leclerc et le 1er tour est dans le sac de la ménagère "fraônçaise"…

  4. libre

    Très bon article.
    J’ajouterais à votre démonstration le principe de la double charge qui ne peut être payée que par les Riches. Ce concept a été développé par M. Thatcher pour justifier le principe de la privatisation des services au public.
    La double charge consiste à faire payer 2 fois les utilisateurs d’un service au public s’il veut une qualité acceptable. Par exemple, dans l’éducation tout le monde paie via les impôts pour un système étatique d’éducation. Ce système gouvernemental, outre le fait qu’il est totalement partial en matière d’idéologie, fournit un service de niveau médiocre et qui se dégrade. De ce fait, les gens qui en ont les moyens se tournent vers le service privé de l’éducation en payant donc une 2nde fois pour le même service (enfin pas tout à fait car les professeurs sont quand même payés par l’Etat qui contrôle ainsi le contenu de l’enseignement). Bien sûr, les plus pauvres et/ou ceux qui ne sont pas pistonnés sont contraints de se limiter au système étatique.
    Ceci est aussi valable pour des services comme la santé, la sécurité et les transports…
    Si tout était privé, chaque personne ne paierait qu’une fois. L’etat dans un souci d’élargir l’accès des services au plus grand nombre pourrait alors se contenter de fournir des chèques "Education", "Santé" etc à tous ceux qui demeurent "hors marché".

  5. pierrem

    Je vais sur le lien nous présentant cette si extraordinaire Sécu privée :
    "OPTION 1 – PREMIER EURO :
    OPALE premier Euro vous rembourse l’ensemble de vos soins (hospitalisation, soins courants, etc.) suite à maladie ou accident à 100% du tarif de convention de la Sécurité Sociale Française (200% pour l’orthodontie, les prothèses dentaires et les verres optiques). Pas de délai d’attente pour la maladie.

    TARIF FAMILIAL : : Cotisation mensuelle de € 369.00 pour une famille assurée comprenant 2 adultes et 2 enfants ou plus de moins de 21 ans. "

    Pourrait-on me dire ce que ce contrat apporte de plus à n’importe quelle mutelle française d’entreprise coûtant en général pas plus une 50aine d’euro par mois pour un service equivalent ?????
    Si on regarde vraiment ce lien de cette soi-disant extraordinaire assurance privée (et le privé c’est Bien) on apperçois une jolie tour eiffel et on comprend que les tarifs s’applique pour un système complémentaire de mutuelle.
    Le companie d’ailleurs signal ses taux de remboursement en rapport avec les remboursement de la "French Social Security"… Bref pas très clair….

    EN réalité comparer un système privé au système français est un peu plus complexe qu’un chiffre de cotisation.
    Petite recherche que je vais tenter de faire sans idées préconçues.
    Voici le coût d’une assurance TOTALEMENT PRIVEE sur les sites comparatifs d’health insurance" américaines.
    Par exemple pour une famille de 4 personnes vivant à chicago (zipcode 60606)
    On s’aperçoit, comme pour des billet d’avion, des prix extrêmement variés. Mais les contrats et services sont très différents :
    Par exemple le moins chère 200$ par mois mais avec une franchise ("deductible") de 10 200 $ ! Le contrat stipule clairement que le cotisant n’aura pas de remboursement pour des dépense inférieur à ce "deductible" par an… Ainsi en cas de longue maladie ce contrat revient en fait à dépenser près de 950$ par mois en frais de santé. Très luxueux certains contrats rembourse totalement et sont presque sans franchise mais coûtent 1000$ par mois.
    Ces contrats se comparent difficilement avec le système français, effectivement, et il est vrai qu’au moins on a le libre choix.
    Plus comparable, avec des franchises plus raisonnable de 500$ par an, il existe un contrat à 509$ par mois en étant couvert à 80%.
    On notera aussi l’extrême simplicité de ces contrats au regard des obscurs taux de remboursement de la sécu.

    Ces chiffres sont tiré de ce site comparatif : http://www.ehealthinsurance.com

    Franchement l’avantage du système privé est, POUR LES PETITS SALAIRES, extrêmement relatif…. Car si on réfléchie bien, en éliminant toute charge sociale, les smicard d’aujourd’hui se retrouveraient-ils vraiment avec 1800€ par mois ? Je me met 2 sec à la place du chef d’entreprise… bin non. Au mieux on coupe la poire en deux (ce qui est une solution en gagnant-gagnant) car l’entreprise doit de son coté faire ce que la collectivitét ne ferait plus (si tant est qu’elle le faisait 😉 ) : formation (pas seulement professionnelle) , développement des infra, aménagement connexe à son installation, etc.
    Donc l’employé a, au mieux, 1350€ par mois… moins 500 € (oui sur les marchés boursier 1$ << 1€ mais question pouvoir d’achat c’est kif kif) fait 850€. Flûte opération nulle !!! Et plus il faut pas trop qu’il compte sur des autoroutes urbaines encore gratuite ou des carte orange à 55 € !!!!
    Bon mettons que l’entreprise prenne aussi cela en charge en plus avec ce qu’elle gagne sur les charges.
    Bref soyons honnête : le choix relève plus de l’idéologie d’un peuple qu’une supposée hiérarchie du bien et du mal entre les systèmes.
    Et je pense que 500 $ par mois affecte plus un pauvre qui ne sera pas extraordinairement bien remboursé que 1000 $ le riche remboursé à 100 %. Bref plu on est pauvre plus on a le droit d’être mal couvert. Autre forme d’injustice….

  6. pierrem

    PS : Je précise que loin de moi l’idée de trouver le système américain injuste :
    il a la très grande qualité d’être clair : au moins on sait ce qu’on paye et ce qu’on a.
    Mais de là à dire qu’il est BEAUCOUP mois chère que la sécu… c’est trop simpliste.

  7. Amariz propose ici un contrat qui *remplace* à la fois la mutuelle et la sécu que vous payez avec vos cotisations (d’où le « au premier euro »). 369€, pour une assurance santé au 1er euro, c’est honnête et moins cher que la sécu française.

    Note : pour le moment, il vous faudra être indépendant pour en profiter et ne pas vous faire poursuivre par les URSSAF françaises si vous êtes salarié.

  8. pierrem

    h16 :
    ce qui me dérange dans le contrat de Amariz (sans doute assez intéressant part ailleurs) c’est qu’il se base sur le tarif de convention de sécurité sociale française. Or on sait fort bien que certaine prestation son très mal remboursée et même les 200% concernant l’orthodontie et l’optique (d’ailleurs amariz ne parle que des verres) sont loin de compenser les frais réels. (200% de 5€ pour des verres ne pèse pas lourd). Et il ne me semble pas que si on va chez un médecin non conventionné on soit remboursé si ce contrat se base sur la sécu (reste à voir les détails du contrat)
    Bref ce contrat ne fait que "remplacer" la sécu pour ceux qui peuvent y déroger mais ne va pas plus loin.
    Bien sur l’absence de délai d’attente est largement un plus !!!

    Les contrats américains que je présentais avait l’intérêt de présenter un concept réellement plus libéral puisque basé dans un contexte de prix de santé libre (ce qui n’est pas vraiment le cas en france).
    Ainsi, désolé, mais la santé c’est cher….

    Reste que votre poste pose une question que mes contrats américain ne résolvent pas. Et qui est la vrai question finalement :

    Comment doit fonctionner un système de santé dans une société moderne ?
    Je pense personnellement que la santé ne peut être considérée comme un marché comme un autre tout simplement parce qu’elle met en jeu la survie et la dignité l’espèce humaine de manière trop direct. C’est un symbole important d’une société. Et on sait très bien que l’insalubrité, la maladie n’a jamais aidé au bon fonctionnement du marché.
    Enfin je pense que considérer que tout homme ou femme doit être égale devant les soins relève grandement la dignité humaine.
    Et le fait que chacun participe à cette mission est un symbole fort d’une société soudée. Et une société soudée permet le bon fonctionnement du marché.
    Et il y donc un devoir d’efficacité impératif dans cette mission.
    La Sécu ne le rempli pas ? Non
    Que faire ?
    Je piocherai mon idée dans un système qui parait être très collectiviste mais en réalité est plutôt libéral… Les syndicats (je rappelle qu’on y adhère librement et qu’ils se font concurrence, enfin… normalement)
    Ainsi ce "marché" particulier de la santé se partagerait entre la concurrences de société privées dont le fonctionnement doit (c’est leur seule obligation) se base sur une mutualisation dont chaque cotisation se fait en fonction des revenus du cotisants.
    Cela me semble un compromis permettant à chacun l’accès à des soins de qualité, une gestion optimisée et concurrentielles, une solidarité salutaire sans assistance (chacun paye même symboliquement ce N’est PAS de la gratuité !!!)
    Why not ? Reste à définir une échelle de cotisations… En théorie l’autorégulation, devrait, d’elle-même établir cette fiche dans l’intérêt du marché… Mais comme pour l’instant je n’ai pas vu cela ailleurs que dans les syndicats, disons que la juste évaluation des cotisations demande simplement un engagement éthique de la société.

  9. Emma

    Je tiens à vous féliciter, H16, pour ce très bon billet, pertinent et percutant comme d’habitude et néanmoins plein d’humour alors qu’on n’a pas vraiment de rigoler avec le sujet.

    Quant aux grincheux et autres pisse-froid, qu’ils apprennent déjà à écrire en français – sans doute ont-ils été à l’école de la République qui, comme chacun sait, forme des citoyens abêtis quasi illétrés et donc seulement aptes à ingurgiter la vision socialiste du monde – avant de tenter d’amener une critique ou de donner une leçon de maintien.

    De plus, H16 est chez lui sur son site, il fait ce que bon lui semble dans l’enceinte de sa propriété. Nous, commentateurs de son talent, ne sommes que ses invités et un invité, ça sait se tenir à table ou ça s’en va.

    Tout libéral ou aspirant à l’être devrait savoir ça.

    Le troll en question tentait depuis un autre billet (sur les poseurs de bombes en Corse) de faire valoir un pathétique point de vue alors qu’il n’a pas jugé bon de répondre à des questions pertinentes. Au bout du compte, s’il ne veut que brailler sans écouter, je le censure.
    En tout cas, merci de vos commentaires élogieux, ça me fait toujours plaisir 🙂

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