Niou Ouhorld Ordère

Ça y est les enfants, c’est fini ! La crise est terminée ! Wrap it up, guys, show’s over. C’est pas moi qui le dit, c’est la Bourse, Sarko, Fillon, le gouvernement et les médias. Et je peux dire que nous l’avons échappée belle. Grâce aux interventions énergiques et éclairées de nos gouvernants, chaque jour qui passe maintenant nous écarte un peu plus de la catastrophe. Pfiou. Tout va bien. Je vais mettre du champagne au frais, tiens.

Finalement, Ce Pays n’Est pas Foutu. Eh non. J’ai pêché par excès de pessimisme. Ce n’est pas mon genre pourtant : le lecteur habitué de ce blog sait que j’ai toujours balayé d’un revers vigoureux de la main les incessants signaux idiots que le bon sens envoyait, de ci, de là, pour indiquer une décrépitude toujours plus grande d’un pays qui, dit-on, fut jadis glorieux.

Non, maintenant, tout ça, c’est du passé. Il y a bien eu quelques petites contractions gastriques, quasi-intestinales, de la Bourse, mais à présent, on peut respirer : ça repart. D’ailleurs, Christine Gaston Lagarde nous l’a fièrement annoncé : la croissance revient ! Et on peut certainement espérer, dans les mois à venir, le plein-emploi des fonctionnaires de l’ANPE.

Certes, il a bien quelques petits soucis de trésorerie dans certaines collectivités locales et il est vrai que les vertes campagnes de Seine-Saint-Denis riront un petit peu moins, mais il ne faut pas s’attarder sur des détails de la peinture lorsque le tableau général est à ce point enchanteur ! Jugez plutôt : nous avions un petit président triste et méconnu, s’agitant sans cesse pour des broutilles nationales, et ce krachounet lui aura permis, par sa maîtrise et son entregent, de se dévoiler, à notre face ébahie, comme un Homme Providentiel, de celui qui change l’eau en vin et le vin en jus de boudin.

Mais surtout, et c’est ce qui motive ce billet en premier lieux, cette crisounette rikiki aura été l’occasion de démontrer plusieurs choses essentielles.

Premièrement, le néo-ultralibéralisme anglo-saxon, c’est, passez-moi l’expression, de la couille en barre : depuis vingt ans qu’on dérégule à tour de bras, que l’Etat n’intervient plus du tout pour relancer le crédit ou l’accession à la propriété avec des organismes comme Freddie ou Fannie, depuis que les institutions financières planétaires ne sont plus du tout cul et chemise avec les banques centrales toutes puissantes, elles-mêmes totalement détachées de la politique et des gouvernants, on a bien vu ce que ça donnait !

Ah, ils vont avoir du mal à remonter la pente, tout ces cancrelats exploiteurs mangeurs d’enfants pro-capitalistes après cette déculottée magistrale ! Pensez donc ! Cet abruti de Hayek qui, dans les années 30, prévoyait déjà ce qui allait se passer dans les années 40, avec ses théories fumeuses autrichiennes, s’il était encore vivant, il fermerait son caquet, hein, l’ultralibéral ! Et puis, ils sont où, maintenant, les libéraux de salon quand il faut sauver la mise au système ? Plus personne ! Fini ! Envolés, les individualistes en culotte-courte ! D’ailleurs, je ne vais prendre que les exemples les plus parlants de libéraux reconnus, adulés pour leur orthodoxie économique : par exemple Sarkozy qui réclamait il y a un an du subprime à la Française ! Fini, le libéralisme dans son discours ! Ses convictions ont pour le moins changé. Quant aux grands patrons, notamment de banque, qui sont comme chacun le sait les vrais porte-étendards du libéralisme économique (par opposition au politique, vous savez bien, le gentil, celui qui prône la justice sociale à la moraline cadencée), on n’en entend pas un moufter dans le silence gêné des coursives de l’Élysée où ils défilent les uns après les autres pour aller demander l’aumône d’un ou deux petit (milliard de) billets !

Voilà, au moins, ça, c’est fait : le libéralisme, non seulement, c’est moche, mais en plus, on n’en a plus besoin. C’est comme la crise : c’est fini, qu’on vous dit. Ramassez vos blogs, repliez vos petits pamphlets ridicules sur le droit de faire des affaires sans payer des impôts, maintenant, on revient à la réalité !

Et deuxièmement, c’est justement sur ce retour à la réalité que je voulais venir. En effet, vous ne vouliez pas de libéralisme ? Vous crachiez sur ce terme, au travers des édifiants commentaires sur les articles finement ciselés d’un Labération online furieusement tendance ? Vous conspuiez le capitaliste qui sommeillait chez votre voisin, celui-là même qui laissait des commentaires abrutissants sur Vomigorox ? Le libéralisme, c’était pour vous l’ennemi à abattre, l’idéologie nauséabonde par excellence, le terme fourre-tout regroupant les ennemis du genre humain à tendance sociale ?

Eh bien ça tombe très bien ! Vous n’en aurez pas. Et plutôt deux fois qu’une !

Parce qu’avec ce que nous préparent nos élites et leurs opposants (ou ceux-là, encore plus rigolos), vous allez pouvoir tester tout un tas de nouvelles façon de faire de la politique citoyenne et festive, du vivre-ensemble les uns sur les autres, et du je-m’occupe-de-tes-affaires version Grandiose.

Parce qu’il ne faut pas se leurrer : puisqu’avec du libéralisme à dose homéopathique, on provoque une crise qui nous a approché d’une fin du monde catastrophique, il va falloir encore réduire la posologie.

Et les mesures qu’il faut appliquer, évidemment, tout le monde les connaît : les paradis fiscaux, repaires de social-traîtres et de spoliateurs en haut de forme, vont être fermés. Les titulaires de comptes au Liechtenstein, au Luxembourg, à Monte-Carlo ou dans les Caïmans vont se les voir confisquer. Bien fait, après tout. Comme devenir riche, c’est forcément appauvrir des millions de gens, comme être capitaliste, c’est obligatoirement au détriment du droit des plus faibles, les fortunes seront lourdement taxées, à commencer par les successions, puis – et ce ne sera que justice, que diable ! – confisquées. Les biens essentiels à la survie du peuple seront rendus au peuple : les nationalisations seront d’abord encouragées, officialisées, puis rendues obligatoires par l’incurie des capitalistes qui fuiront le navire alors qu’il coule, les félons !

Comme le libre-échange a provoqué tant de malheurs, on brûlera les idioties de Bastiat sur les grand-places, dans de grand bûchers festifs de livres libéraux et pro-libre-entreprise ; la foule, heureuse, dansera autour en fredonnant de fiers chants à la gloire de nos élites socialement responsables.

On fermera les frontières, on ouvrira les postes de douane, on fera péter les droits de douane plus haut que les cours de bourse, qu’on s’empressera de fermer pour éviter la spéculation, ce vilain mot d’un autre âge où le loup était un homme pour le loup… ou l’inverse, peu importe. Ainsi et par exemple, on pourra s’assurer que les pauvres céréaliers européens, puis spécifiquement fraônçais, ne soient pas spoliés par les prix plus bas de leurs confrères africains ; on conservera, éventuellement par les impôts, les taxes, les emprunts d’état et une inflation galopante, des prix élevés : chacun sait que lorsque les prix baissent, les pauvres peuvent manger… Or ça, c’est le début du spectre hideux du libéralisme gluant qui revient à la surface.

Et on vous l’a dit : vous ne vouliez plus de ce méchant libéralisme ! Alors, on va vous l’enlever. Complètement.

Et quand vous entendrez des pas cadencés dans votre rue, faudra pas venir vous plaindre.

Franchement, moi, je vous le dis : rien de tel qu’une bonne crise pour remettre les pendules à l’heure et envoyer ad-patres les gens qui placent la liberté au-dessus de l’égalité, qui placent la responsabilité et l’individu au-dessus de la masse et de la socialisation forcée des pertes ! Une bonne crise ? Et ça repart. Et si ça repart pas ? Une bonne guerre, pardi !

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Commentaires87

  1. bureau du fond

    Voilà, on est d’accord : on se dirige vers une guerre planétaire, un totalitarisme mondial, un esclavagisme invisible. (Entre nous, on n’en est jamais vraiment sorti, libéralisme ou pas. Sauf peut-être dans les années 60-70, qui ont servi d’exemple-à-ne-surtout-pas-laisser-se-reproduire pour nos élites & dirigeants.)

    Toute crise ressentie par la population est une occasion en or d’imposer des changements sociétaux. ("La stratégie du choc", Naomie Klein. Bouh ! Bouh ! Une altermondialiste !)

    Non, pas bouh bouh une altermondialiste, plutôt bouh bouh elle écrit n’importe quoi n’importe comment.

  2. Jesrad

    Mwarf, Namoi Klein 😀 Celle qui dit que Tiananmen c’était une attaque d’ultra-néo-libéralisme contre les gentils étudiants chinois forcément alters, et que Milton Friedman avait télécommandé le coup d’état chilien de Pinochet sur demande du Parlement, à l’aide de sa machine à remonter le temps sans doute.

    En attendant, on constate que, comme en 1929, les grandes crises sont surtout l’occasion de fliquer toujours plus les gens. Stratégie du choc pour un… étatisme du désastre.

  3. gnarf

    C’est pour cela que je vous faisais remarquer que l’on parle beaucoup plus de cette crise en France que dans les pays plus liberaux.
    Parce que c’est un pretexte parfait pour remettre l’Etat a toutes les sauces, et pour que l’Etat mette les mains dans les affaires juteuses des banques pour trouver des fonds et continuer sans se reformer.

    De toute facon c’est comme-ca que la France fonctionne. La gauche et la droite sont des illusions, deux facettes d’un meme etatisme. Et leur technique est de chercher tout pretexte pour etendre l’Etat. D’ou l’utilite enorme de cet ennemi commun le liberalisme, comprendre l’anti-etatisme, qui permet de cristalliser toutes les haines et meme de transformer les crises etatiques (Mae et Mac) en outils pro-etat.

  4. bureau du fond

    "N’importe quoi, n’importe comment." Evidemment… Faut peut-être lire, aussi, avant d’avoir des opinions. Mais j’ai un peu l’impression que c’est "sectarisme libéral" contre "autres sectarismes". Un peu comme partout ailleurs : j’ai raison, pas toi. Une fois qu’on a compris le principe, c’est pas du libéralisme, c’est de l’individualisme (à défaut d’avoir une conviction d’anarchiste suffisante). Ok. Allez, je vais faire preuve d’ouverture et lire les petits textes de Faré… y’a peut-être un peu de profondeur.
    Ah oui, en réponse à "Namoi Klein 😀 Celle qui dit que Tiananmen…" : "Faré est un con, il a fait une faute d’orthographe à la ligne 3".

  5. Jesrad

    "Evidemment… Faut peut-être lire, aussi, avant d’avoir des opinions."

    Justement, c’est quand on lit qu’on s’aperçoit que c’est un gros tas fumant d’âneries 😀 L’ignorance permettrait une certaine réserve, alors que quand on voit ce que c’est vraiment, on ne peut que constater.

  6. bureau du fond

    Ben forcément, le socialisme stigmergisme ça semble tellement plus intéressant… Vaguement inutile, mais tellement plus intéressant. Le pb, c’est que je ne vois pas ce que ça apporte, sinon un gargarisme un peu pédant. (Ca n’empêche, je vais continuer à lire cet autre gros tas fumant. On y trouve parfois des pépites 🙂 )
    Tiens, j’aime beaucoup cette phrase autosatisfaite, qui résume pas mal de choses ici : "C’est pourquoi il est paradoxal que les étatistes accusent souvent les libéraux d’utopisme, d’irréalisme et de méconnaissance de la nature humaine, alors que ce sont précisément les étatistes qui méritent de tels commentaires! Mais de tels paradoxes ne sont pas chose rare chez les étatistes." (Faré)

  7. Emma

    Une nouvelle fois bravo H16, vous maniez l’ironie à la perfection.
    Qui a vu ce pauvre Jean-Claude Junker, Premier ministre du Luxembourg, se défendre hier soir face à un Pujadas procureur qui l’accusait quasiment – mais si, mais si, Nicolas Sarkozy l’a bien dit – de blanchir de l’argent sale dans son petit état – sans doute le plus libéral de toute l’Europe – n’a rien vu de l’abjection de nos journalistes incultes économiquement et surfant sur l’énorme vague anti-libérale qui sévit aujourd’hui partout.

    Merci 🙂 – De toute façon, David Pyjamas n’a jamais pu se ranger dans la catégorie des journalistes intègres. Il trottine doucement sur les pas d’un PPDA qui nous a habitué à pas mal de coups tordus, érigeant le système de la bidouille et de la partialité en méthode journalistique traditionnelle en France. Boarrf.

  8. Jesrad

    "Vaguement inutile"

    Tellement inutile qu’elle vous permet de manger à votre faim et d’aller sur l’Internet. Broutille.

  9. N’importe quoi, n’importe comment : je persiste, je signe.

    Lis toi-même les commentaires d’un pourtant sympathisant : ici. Tu peux aussi retrouver dans le livre qu’elle pense que Friedman soutenait l’action des grandes compagnies (un libertarien qui soutient des monopoles, c’est … inhabituel), elle prend Hayek pour un puriste (alors que ce dernier est pour un salaire minimal), pense que que Sarkozy est un « free marketer », ce qui est pour le moins risible (alors que ce dernier se demande s’il n’est pas lui-même socialiste), etc… Pour le reste, tu pourras aussi lire avec bénéfice les commentaires pathétiques qu’elle a pu laisser à Johann Norberg, qui se résument à « Oui, j’ai bidouillé mes chiffres, mais c’est pour la bonne cause ».

    Bref. Naomi Klein écrit n’importe quoi, n’importe comment. C’est une fraude.

  10. bureau du fond

    Ben écoute, si y’a d’utile que ce que tu écris et d’intelligent que ce que tu crois vrai, t’étonnes pas de pas être le seul à penser comme ça.

    Ton socialisme fingerstick, il me divertit, mais ne m’apporte rien de plus que ce que je trouve déjà dans mon supermarché des bizarreries. Tu me vantes le libéralisme, décrie l’altermondialisme, je ne t’imagine pas pro-coco et apparemment tu n’es pas anarchiste. T’es libéral. Ok. Y’a que le libéralisme. ok. c’est LA seule solution. ok.

    Mais n’oublie pas que les communistes, les capitalistes, comme tout les utopiste (dont tu fais parti puisque tu rêves d’un libéralisme absolu et pur ; un peu comme sarko et Bush, en fait, non ?, qui disent que ça n’a pas encore abouti, parce que c’était pas assez profond) étaient comme toi sûr d’avoir LA solution. Et ils l’avaient, comme toi tu l’as avec le libéralisme. La seule chose qu’ils avaient oublié, c’était que leur système serait mis en place par des hommes et que ceux-ci profiteraient de l’occasion pour se servir. Ce qu’ils ont fa0it en URSS et continuent à faire, aujourd’hui, dans ce pseudo-cirque-libéral. Vive les clowns.

    Faudrait t’ouvrir un peu l’esprit et accepter le fait que toutes les Utopies ont raison, sur le papier. Libéralisme, communisme ou autre sont à égalité.
    La petite source de ton inconfort, ce n’est pas le système de pensée, c’est sa mise en application. Et ça a été le même pb pour toutes les mises en applications.

    Déjà, moi, quand on me dit : il n’y a que ça de vrai, j’ai tendance à penser que celui qui me dit ça est le dernier des neuneux ou le plus absolu des totalitaires (et je parle en connaissance de cause, puisque je suis un furieux des deux camps). Alors un système qui exclut tous les autres, ça me fait bien marrer comme départ pour un monde meilleur.

    A la bonne tienne : ton libéralisme appliqué, tu l’as, en face de toi, chaque jour, aux pages frics, bourses, commerces et monétarisation. Tu l’as dans le tier-monde, mon gars, où, là, on se prive pas pour libéraliser un peu tout, un peu n’importe comment, en détruisant tout ce qu’il est possible de détruire sur son passage. Le voila, ton libéralisme. L’Utopique, tu l’as aussi : sur ton site et dans tes rêves.

    La réalité est ailleurs : quel que soit le système qui sera mis en place, il n’y aura pas de place pour la réelle liberté de l’individu (la seule qui, moi, m’intéresse, bien au delà des systèmes, des références et des différents), tant que l’individu devra se plier aux besoins d’un groupe englobant, qu’il s’agisse de Nation, d’entreprise ou autre. Mets en place ton libéralisme, impose-le, et on verra aussitôt naître le maquis suivant.

    L’état diabolisé (magie noire, magie blanche) me fait tout autant rire, un étatisme Utopique est aussi bon que ton libéralisme Utopique ou que mon rêve Utopique de liberté Utopique. Mais ça dépend pour qui. Tu crois vraiment que n’importe qui peut survivre dans le libéralisme ? Que n’importe qui peut, aujourd’hui et dans l’état actuel de la société, prendre sa vie en main ? Tu rêves ! Après des décennies de propagande, de déresponsabilisation des individus, d’assistanat, c’est impossible ! Refuser la sécurité sociale ou la possibilité d’un état protecteur pour de telles personnes affaiblies par des vampires, c’est un aveuglement criminel, un manque d’humanisme notoire et une très claire absence de compréhension d’autrui.

    « Impose ton libéralisme ». Tu as bien tout compris… Extraordinaire.

    En attendant, Naomie Klein écrit bien n’importe quoi.

  11. Jesrad

    "tu rêves d’un libéralisme absolu et pur"

    Non. Je ne vois vraiment pas par quel processus étrange et tordu une telle pensée a pu ressortir de votre lecture de mon blog.

    "on libéralisme appliqué, tu l’as […] dans le tier-monde"

    N’importe quoi ! Quelle ignorance ! Pourtant il suffisait d’aller consulter l’index des libertés économiques sur http://www.heritage.org/Index/ pour voir que question libéralisme, ces pays sont à la ramasse. Et vous auriez avantageusement pu consulter aussi jesrad.wordpress.com/2008… ça vous éviterait de prétendre savoir mieux que moi ce que je défends et ce que je pense.

  12. gnarf

    bureau du fond, le liberalisme n’est pas une utopie, mais un systeme pragmatique.

    Par exemple Adam Smith s’est demande pourquoi certains pays offraient un meilleur niveau de vie a leurs citoyens alors que d’autres restaient miserables. En comparant les pays il a essaye d’isoler ce qui marchait de ce qui ne marchait pas DANS LA REALITE. On peut difficilement faire moins utopique.
    fr.wikipedia.org/wiki/Ric…

    C’est la base…

  13. bureau du fond

    Je t’ai répondu à la suite de ton texte, Jesrad. Ce que j’en vois me conduit à : Il faudrait peut-être, pour éduquer un minimum les libéraux, qu’ils vivent qq mois dans un pays pauvre et subissent ce qu’ils théorisent. Ca serait sans doute un peu éprouvant, parce qu’y vivre, ce ne serait pas seulement aller y faire un séjour en thalasso en se tapant des semi-putes sans le sou prêtes à se marier pour un smicard français (je ne parle pas pour toi, mais de ce que j’ai vu)… Il faudrait mettre les pieds, les mains et un peu de cervelle dans la vraie connaissance et la compréhension de ce qu’est la pauvreté. Mais pour ça, il faudrait aussi que vous remettiez un peu en cause vos visions occidento-centrées de ce qui est bien pour l’humanité et la planète.
    En fait, si je comprends bien la logique de cette recherche du libéralisme pur, c’est un égoïsme absolu. Au moins, dans un monde libéral parfait, vous n’auriez plus à vous soucier de l’incapacité d’autrui, vous n’auriez plus à vous poser de questions morales puisque chacun serait libre de réussir dans ce merveilleux petit paradis pensé pour une petite minorité. Et ceux qui ne réussiraient pas, ce seraient des inadaptés… Je propose, pour décorer un peu ton mièvre tableau, qu’ils soient décérébrés et que l’on utilise leurs organes pour prolonger la vie de ceux qui auront réussit. Ce serait une sorte de prime à la réussite, une motivation supplémentaire… Plus besoin de sécurité sociale à financer pour d’autres, plus besoin de ce confort administratif qui ne fait que prendre vos sous, plus besoin d’impôts si mal utilisés… Mais tu habites où ? Encore en France ? Tu dois y trouver un confort suffisant, non ? Hey, vas à Londres mon gars !
    Ton texte sur les pauvres ne révèle pas grand chose d’intéressant. Va lire un rapport du FMI, de la FAO, tiens, c’est aussi intéressant. Et eux aussi se préoccupe de… Mais que je suis con, J.Stieglitz aussi doit être bani de vos nobles esprits.

    Tu veux sans doute parler de Stiglitz…

    h16, tu les as lu, les livres de Naomi Klein, ou tu as essayé de les posséder en les regardant ? Tu n’as fait que lire des trucs dessus, non ? Avoue, tu ne t’es tout de même pas abaissé à lire qqchose qui ne va pas dans le sens de ce que tu penses vrai. A mon avis tu n’as même pas ouvert ses bouquins. Allez les rigolos, rigolez entre vous.

    Oui, je les ai lu. Enfin, les cent premières pages. Après, évidemment, on se lasse. J.K. Rowling écrit mieux, et son univers imaginaire est plus crédible.

    Soeur Emma : merci pour l’article, je vois où es ton paradis. Mais tu devrais y aller vivre ! Pourquoi ne pas déménager et laisser ainsi l’enfer aux démons ? Jersey, Luxembourg, Monaco, ça ne te tente pas ? La Suisse… Oups, tu dois pas avoir suffisamment en banque pour t’y installer, si ? Tu portes alors la bonne parole à ceux dont le coeur est impur, c’est noble… Et tellement gentil pour des types qui échappent à une imposition max de 60% (en enfer-France) quand ils enfilent sur leurs comptes des centaines de milliers d’€/mois. Toi non ? Mais alors, vraiment, tu es la dinde de la farce.
    Continuez à priez, braves gens, je n’avais pas compris à quel point vous étiez gentils.

  14. pp

    Il y a quelques jours j’ai vu un débat à la TV entre Christian de Boissieu et Jean Luc Gréau. Le thème de l’émission était "peut on encore faire confiance aux économistes?" 😉
    Gréau disait qu’il fallait regarder les prévisions des économistes et voir ceux qui ont pu prévoir ce qui se passait, et de Boissieu de répondre "Non non non, on ne peut pas faire ça !"

    Pas mal non ? 😉

  15. Jesrad

    "qu’ils vivent qq mois dans un pays pauvre et subissent ce qu’ils théorisent."

    C’est fait, ça. Mais évidemment, ça vous défriserait trop d’admettre qu’on puisse précisément devenir libéral en se confrontant à la réalité brutale, donc vous continuez de parler comme si ce n’était pas le cas, et qu’il suffisait d’aller lire je ne sais quel opuscule grotesque et bourré de mensonges patents (y a qu’à lire la discussion avec Norberg, vraiment) pour enfin revenir au "bon sens" et penser comme vous…

    "En fait, si je comprends bien la logique de cette recherche du libéralisme pur, c’est un égoïsme absolu."

    Non, vous ne comprenez vraiment rien à rien, c’est à pleurer. N’oubliez pas d’embrasser vos chaînes.

  16. Jesrad

    "Gréau disait qu’il fallait regarder les prévisions des économistes et voir ceux qui ont pu prévoir ce qui se passait, et de Boissieu de répondre "Non non non, on ne peut pas faire ça !"

    De fait, l’Internet et les nombreux sites de nouvelles dotés de moteur de recherche ont ouvert une fenêtre très limpide sur le passé proche, et ce qu’on peut y voir n’est pas ragoûtant.

    Moi je note surtout que de 1999 à 2002 Ron Paul a été celui qui aura le mieux décrit la crise actuelle… avant même qu’elle se produise 😀

  17. bureau du fond

    Ah oui. Et tu as habité où ? Dans un quartier chic pour occidental, non ?

    Mais… Mais… Mais… Non… Je vois ! J’entends ! Je sais, maintenant ! Mes yeux se décillent, mon coeur s’est ouvert et… Tu es l’esprit de Soeur Emmanuelle. Et maintenant, tu pleures…

    Ouin ouin…

  18. bureau du fond

    Et, au fait, je trouve ça cool de prendre pour référence un livre de 1776… Moi c’est la Bhagavad-Gîtâ (IIèavJC), mais je doute que vous compreniez. Tradition tradition, pourquoi en revenir ? C’est vrai que rien n’a changé dans vos esprits qui datent donc d’avant la révolution française.

    "L’ouvrage, centré sur la notion d’intérêt personnel…", me semble révélateur de vos positions maintenant uniquement nombrilistes.

    "La problématique de la Richesse des nations est double : d’une part, expliquer pourquoi une société mue par l’intérêt personnel peut subsister", on le voit tous les jours, puisque l’intérêt personnel est la seule chose qui motive le monde aujourd’hui. "D’autre part, décrire comment le « système de liberté naturelle » est apparu et comment il fonctionne." Et ben alors, s’il est apparut et qu’il fonctionne, on est tous libre, non ?

    Hey, mais…

    "S’il utilise un ton résolument optimiste au sujet de la croissance économique, il met aussi en garde contre le risque d’aliénation que peut susciter la division du travail." C’est donc Smith qui m’a mis en garde. Et ce en deuxième année de fac…

    L’exemple de la fabrique d’épingle est parlante. Mais faut-il rajouter que, pour faire bosser régulièrement des paysans qui n’avaient plus de ressources, il a fallu les menacer ? Ben oui, ils se demandaient déjà à quoi leur serviraient la production en masse d’épingles et de boulons, à part un revenu de subsistance… Certes, ça a donné à la société actuelle sa structure, ses moyens et ses accomplissements. Mais faut en revenir ! On était en 1776, les rigolos. Aujourd’hui, il y a moins besoin d’une production de masse pour des consommateurs aveuglés que d’une production qui fait DIMINUER les différences de niveau de vie. Mais pour ça, faudrait que les libéraux se disent qu’ils n’ont pas besoin de renouveler leurs portables tous les ans et qu’ils acceptent le fait que les besoins de la population humaine ne sont pas les leurs… Mais pour ça, faut revenir de l’intérêt personnel.

    Revenons à Smith : pour stabiliser les contingent de travailleurs (qui ne comprenaient pas pourquoi s’alliéner au travail), on les a menacé, physiquement. Comme aujourd’hui, où l’on envoie les ouvriers 40h/sem dans des chaînes en les menaçant du chômage, de la perte de leur logement et de l’insécurité sociale, ce devrait être dépassé…

    Sauf que vos mentalités n’ont pas évoluées. Vous, vous ne rêvez sans doute que d’être le producteur d’épingles, très librement installé, qui menace au fusil les ouvriers dont il dépend INTEGRALEMENT. A mon commandement… Feu sur les récalcitrants !

  19. Jesrad

    Vous avez vraiment bien démoli cet homme de paille, félicitations ! Heureusement que je ne défends pas la moindre des notions que vous attaques, sinon je serais bien en peine de vous répondre.

  20. Martini

    Bon sang, c’est pathétique. BDF continue d’attaquer son fantasme de "libéralimse" comme un vrai petit sergent-chef fanatisé. TACATACATAC ! Feu sur l’horrible ultra-égoïsme ! Feu sur les vilains patrons-exploiteurs-mangeurs-d’enfants !

    Quel est le rapport avec la liberté, l’intérêt personnel (celui des travailleurs aussi), le libre choix (celui qu’on exprime sans fusil dans le dos) ? Y en a pas. On nage dans la confusion complète. Le grand néant de la pensée.

  21. bureau du fond

    Ouf, voilà une sacrée réponse… Mais alors, que crois-tu à part que tu as raison ? Et, au fait, rien sur le pays pauvre où tu as habité avec les défavorisés… A croire que c’était un rêve.
    Gnarf, "Le liberalisme n’est pas une utopie, mais un systeme pragmatique" : mon pied dans le cul aussi, mais c’est du virtuel-blogosphère. Sans rancune, rien de personnel.

  22. Toréador

    Salut H16. On a lancé des discussions sur Kiwis et tu ne réponds pas. Tu reçois mes mails ? Essaye de me répondre stp par mail privé.

    GRacias

    T.

    Je n’ai rien reçu récemment. Gosh. Un courriel qui aurait fait fausse-route vers les pourriels ? Je vais vérifier. Et je te contacte dès que je peux.

  23. Martini

    " je pense "

    J’en doute. Et même si c’était vrai, vous vous y prenez comme un manche, manifestement. Sortez-vous un peu la tête du cul de Naomi Klein. Cela vous évitera de répéter les mêmes âneries dénués de tout fait tangible, en plus de tirer à côté de la cible.

    ("Libéralimse" n’est pas une faute, mais une référence très spécifique pour H16. C’est normal que vous ne puissiez pas comprendre.)

  24. En tout cas, je ne pensais pas obtenir autant de commentaires avec ce petit billet. Et puis, l’intervention providentielle de certain pour illustrer mes propos donne de l’énergie à ce … j’allais dire débat, mais les mots me manquent…

  25. bureau du fond

    Martini : ahah, tu t’écoutes un peu trop écrire (si tu me réponds en faisant des clins d’oeil à h16, je vous laisse discuter entre potes) ; de toutes façons, les alcoolos me gonflent, surtout en période de sevrage, quand ils divaguent.
    Arkh : argh ! T’es pas un homme, t’es rien qu’un bête.

  26. Martini

    Mais bien sûr. Si on vous contredit, c’est certainement parce qu’on est:
    a) Trop jeune
    b) Trop défoncé
    c) Trop alcolo
    d) Trop égoïste et méchant
    e) Trop influencé par sa "conscience de classe"
    f) ou n’a pas vécu assez longtemps dans le bled pourri qu’il faut

    Déshumaniser l’adversaire, nier qu’il puisse librement et consciemment en arriver à des conclusions qui vous dérangent, cette vieille technique évitant le débat de fond – un débat sur les faits, au lieu de faire des procès d’intention à tout bout de champ.

    J’en reviens à ma conclusion: c’est pathétique.

    Ah et tiens, puisque vous vous réclamez du Bhagavad-Gîtâ rappelez-moi vite fait, sans tricher, comment s’appelait dans ce livre l’épouse commune des cinq frères. Celle qui tire à l’arc. C’est juste pour vérifier.

  27. bureau du fond

    Martini : si tu cherches une référence, tape toi le texte. J’suis pas ton pantin. Et je TE signale que "je pense – j’en doute", c’est pas de moi. Le manche te salue.
    Arkh : c’est une question de position perso. Tant que tu considères que ton bonheur passe avant le reste, il ne faut pas s’étonner de voir le reste lorgner sur ce que tu possèdes. L’Afrique sur l’Europe, par exemple pour faire très simplet. Donner aux autres avant de prendre pour soi (particulièrement quand on a déjà beaucoup), c’est une attitude qui montre que tu as dépassé le stade de "l’enfant qui veut parce qu’il veut". L’égoïsme, c’est l’état moyen du développement des humains, c’est à dire un stade < 6 ans d’âge mental. Sinon, non, je n’ai rien contre mon grand, mais faut un jour quitter le CP. (T’inquiète, je sais bien que c’est moi qui dit qu’y est en maternelle ! Miroir ! Et cadenas magique, tiens !)

  28. Zapp

    BDF: toute l’aigreur de l’echec personnel au service de la philosophie Marxiste pour les tous-petits

  29. Herbert West

    bureau du fond: je considere que mon bonheur et celui des mes proches passe avant le reste, et je ne crois pas etre le seul ! Tout le monde fonctionne comme ca, meme toi et meme les plus gauchos des gauchos qui passent leur temps a pleurer comme des gosses pour avoir de l’argent (on remarquera que pour eux, le partage consiste a donner l’argent… des autres, et de preference a eux).

    Cela etant dit, si je me preoccupe de mon bonheur avant celui des autres, cela ne veut pas dire que cela se fait au depens des autres. C’est meme le contraire.

    Quant a l’Afrique, je ne vois pas tres bien ce qu’elle vient faire dans le debat… Si le Zimbabwe est dans la merde, ce n’est certainement pas a cause du liberalisme mais bien a cause de ses dirigeants socialistes…

    Enfin, tu remarquera que si nous perdons du temps a te repondre, ce n’est pas pour maximiser notre bonheur (je crois que nous avons tous mieux a faire de notre temps) mais par pure (et vaine…) charite intellectuelle.

  30. Martini

    "Martini : si tu cherches une référence, tape toi le texte."

    Moi je sais déjà. Mais vous ? Allez, un indice, ça commence par un "D".

    Et quitte à parler de développement psy, je vous invite à lire psychotherapeute.blogspot… ce que Philipe, psychothérapeute, a à en dire.

  31. Martini

    "Enfin, tu remarquera que si nous perdons du temps a te repondre, ce n’est pas pour maximiser notre bonheur (je crois que nous avons tous mieux a faire de notre temps) mais par pure (et vaine…) charite intellectuelle."

    Oh, non, moi je le fais pour qu’il perde son temps à écrire sottise sur sottise ici-même au lieu d’aller entretenir son propre blog et risquer d’aller induire en erreur un lecteur accidentel.

    Damned, ça aussi c’est de la charité intellectuelle, même si indirecte. Décidément, c’est difficile de ne pas aider son prochain chaque fois qu’on s’aide soi-même.

  32. Arkh

    @Bdf
    Pourquoi extrapoler l’égoïsme d’un individu à celui de toute une région du monde ? Quand je demande ce qu’il y a de mal à être égoïste, je me contente du niveau individuel, je me fous (oui, je suis égoïste) de ce que les autres font.

    Pour en revenir au niveau du particulier; donner n’est il pas une forme d’égoïsme puisqu’on recherche le bienfait moral : je te donnes des biens matériels qui te rendent dépendant de moi (cf vos premier messages à propos d’une suppression brutale des aides de l’état) et en contrepartie je gagne des gages moraux.
    Vaut il mieux être égoïste mais respectueux des possessions des autres ou être généreux en obligeant les autres à l’être aussi ?

    Trouveriez vous normal que j’aille chez vous prendre vos thunes de force pour les donner au premier venu ? Si non, pourquoi cela devient il légitime lorsque la personne qui se charge de cela est un agent de l’état ?

  33. bureau du fond

    Mais
    1) je tape vite et répondre à vos grossières positions de petits intellos égoïstes, ça m’occupe. (et ça demande pas trop d’effort non plus.)
    2) Argh : "donner n’est il pas une forme d’égoïsme puisqu’on recherche le bienfait moral." OuiOui, t’as d’autres réflexions dans le genre ? Je trouve ça passionnant.
    3) Ben oui, il en a : "Trouveriez vous normal que j’aille chez vous prendre vos thunes de force pour les donner au premier venu ?" D’accord, je comprends mieux ce qu’il entend par générosité.
    4) Allez, y’a pas grand chose d’intéressant. Tapez-vous un verre avec l’autre St buveur qu’a lu un texte exotique avec un personnage commencant par "D", qui tire à l’arc… (faut aller bosser chez Ruquier mon gars, t’as de l’avenir dans les devinettes)

  34. Monoi

    BDf: "It is better to keep your mouth closed and let people think you are a fool than to open it and remove all doubt. "

  35. Herbert West

    > Y’a encore des pro-libéralités ?

    "Liberalite" ? Pourquoi ne pas utiliser, tout simplement, le mot "liberte" ?

    Oui, il y a encore quelques individus qui defendent leur liberte.

    > Mais je pensais que vous pleuriez vos économies envolées ?

    En ce qui me concerne, je n’ai pas un rond et le peu que je vais commencer a gagner maintenant que je ne vis plus en France sera place de facon a eviter au maximum les mefaits du systeme financier centralise.

  36. Arkh

    @Zorglub
    Quel libéralisme ?
    Vous voulez dire, les états qui sont à tenter de recoller les morceaux aprés une n-ième explosion de bulle créée par eux car les hommes politiques ont trop d’intérêts dans les corporations ?
    Si c’est ce que vous nommez libéralisme : alors oui, il est en galère.
    Par contre, si vous parlez du libéralisme classique, vous avez tout faux et semblez ne pas savoir ce qu’est le libéralisme. L’associer au fascisme en est d’ailleur une preuve.
    Avant de lancer des mots dans le vent et de répéter la merde dont les médias vous bourrent le cerveau, je vous conseille de prendre le temps de vous renseigner.

    @Nestor
    Ouaip, pro liberté. Pas liberté à peu prés pour certaines choses tu vois, mais liberté pour l’individu d’utiliser sa propriété et son corps comme bon lui chante tant que ceci n’empêche pas d’autres individus d’en faire autant.

    @bureau du fond
    Ce que j’entends pas générosité est le fait de donner volontairement. Pas d’être obligé de donner par les gens qui ont des flingues.
    La générosité ne consiste pas à faire donner, mais à donner sans rien attendre des autres. Si je le souhaite, je donne une partie de l’argent que j’ai gagné par mon travail à ce sdf qui fait la manche. J’ai fait une bonne action, je suis content (c’est la partie égoïste du geste).
    Par contre, je ne vais pas aller obliger les gens autour de moi à donner; que ce soit en utilisant directement la violence ou que ce soit indirectement en demandant à ce qu’on sorte une loi obligeant à donner.

  37. Arkh

    @zorglub
    Pour le comportement fasciste, permettez moi de citer votre collègue : "Faudrait lui pourrir son blog". Ôh Ironie !
    Bref.

    En ce qui concerne la générosité : ce que je n’aime pas est le fait de forcer les gens à être "généreux". Ce que la plupart des étatistes veulent : à gauche ça veut qu’on soit généreux avec les pauvres, à droite ça veut qu’on soit généreux avec les corporations.
    Si vous avez du mal à comprendre :
    – ce que vous considérez comme générosité (donner à l’état, pour que celui-ci redistribue) j’appelle cela des méthodes mafieuses d’extorsion
    – la générosité, à mon avis, ne peut être que du fait de choix de l’individu, pas de celui de la "société"

  38. Flak

    @Herbert West: depuis que je ne suis plus en France je n’ai plus de dettes et je fais des economies bien que mon salaire soit inferieur – salaire qui augmente regulierement dans des proportions tout a fait satisfaisantes.
    en plus, je suis heureux, ce qui n’a pas de prix.

    J’emmerde la fRance et sa culture toxique.

    J’observe que Bdf, tel une comete, possede une traine de posteurs qui scintillent toujours apres son depart.C’est noel sur Hashtable!

  39. Martini

    Je note que mon plan pour faire perdre son temps à BdF et l’occuper durablement pour qu’il laisse tranquille le reste du monde fonctionne à merveille !

  40. Martini

    Et puis c’est gonflé de la part d’un ch’ti étudiant de l’ENSAM d’accuser les autres d’être alcolos et trop jeunes. La projection, c’est un symptôme de trouble mental.

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