Ce ouikande, ce sera pour moi le mélange subtil d’un samedi bien rempli avec un dimanche tout en douceur. Ou du moins, je m’y prépare psychologiquement. Le samedi sera consacré – pour des raisons pileuses évidentes – à trouver un capilliculteur biocosméticien à même de tailler joyeusement dans la masse touffue et vigoureuse de ma crinière de fauve. Eh oui, quand certains cherchent – vainement – un sens à leur vie, moi, je me contente de donner une direction à mes cheveux. On a les moyens qu’on peut. Bref. Et le dimanche, …
… ce dimanche, c’est glandouille.
Nous serons le 7 juin. Ce qui veut dire que certains (comme le petit Nicolas S.) se reposeront. Le samedi aura été fort occupé à aller lire des discours assommants à un grand noir enquiquinant de bienséance et une vieille crêpe britannique qu’il aura invitée rien que pour embarrasser son hôte, le fourbe. On se doute qu’après une telle épreuve, il faudra bien souffler un peu.
D’autant que la semaine aura été chargée : entre un avion qui disparaît corps et bien, une crise qui n’en finit pas de devenir plus amère à mesure que l’on s’en occupe à coup de ministre dédié, et un repris de justice qui le poursuit au tribunal, on sent la lassitude gagner les petits yeux habituellement brillants d’excitations naturelles ou chimiquement provoquées d’un président auquel rien ne sera épargné.
Et comme en plus, le dimanche, tout est fermé, on va se reposer. Allez savoir : ce sera peut-être l’occasion de culbuter compter fleurette à la Carla ?
Le dimanche, c’est permis.
Ah tiens oui, c’est vrai, ce sera aussi, après le D-Day du 6, le E-Day (comme Europe) : le 7 juin, ce sont les zélections zeuropéennes.
Vaste sujet, ces zélections.
J’ai ainsi déjà eu l’occasion de constater la médiocrité des débats qui ont occupé nos candidats alors que la crise aurait pourtant permis d’affirmer des opinions claires. Il y avait matière à faire parler la poudre, à expliquer, donner son orientation. Mais de tout ceci, que nenni : ce ne fut que piètre causerie.
Médiocrité du débat qui se traduit d’ailleurs assez directement dans le positionnement des partis : une bipolarisation molle et assez artificielle sur le plan de l’Europe, ou tout le monde semble aimer l’idée mais pas la réalisation, et un magma gluant sur le plan économique, de plus en plus confus, qui amène à surtout constater un véritable décalage vers le rouge des partis franchouillards.
Et évidemment, comme à chaque élection, une question surnage la presse et, dans une certaine mesure, la blogosphère politique : pour qui voter ?
Question d’ailleurs directement abordée par mon confrère Kiwi, Le Chafouin, et qui propose dans un même package pratique – genre petit panier pique-nique facile à déballer – son analyse et ses interrogations. C’est prêt à l’emploi, et ça amorce, en tout cas, la réflexion de ceux qui ont le bulletin qui démange.
Pour certains autres, en revanche, pas de gratouille du bulletin et il ne sera pas franchement question d’aller échanger un bonjour poli avec un quelconque assujetti à la corvée de pelure d’assesseur ce jour-là. Pour ceux-là, la question sera plutôt : pourquoi voter ? et merci de m’éviter les poncifs lancinants du style oui mais y’en a qui sont morts gnagnagni pour ce droit gnagnagna.
D’abord, sur le plan logique, voter ne représente finalement qu’un coût (de déplacement, notamment) avec une espérance de gain nul (on pourra le voir plus bas, les votes n’ont pas miraculeusement favorisé les gains de libertés, loin s’en faut surtout dernièrement). Cette envie étrange du vote chez les démangés du bulletin tient plutôt du besoin grégaire de s’identifier à un groupe, à tort ou à raison, et engendre alors la satisfaction d’un devoir accompli, une augmentation de l’estime de soi quelque peu liée au fait qu’on n’aura pas abandonné devant l' »ennemi », ce dernier étant le petit comique qui – le con – vote pour le parti adverse et qui nous prend pour son ennemi alors qu’en fait, l’ennemi, c’est lui. Et, aussi, parce que le vote, c’est un devoir, notion implantée dès tout petit au son du y’en a qui sont morts tralali pour ce droit tralala. Je crois que vous voyez le tableau.
Mais même en occultant cet aspect logique, il faut se rendre à l’évidence : quand aucun parti ne correspond à ce qu’on recherche, ou que les quelques micro-partis qui pourraient s’en rapprocher n’ont absolument aucune chance d’envoyer ne serait-ce qu’un député à Strasbourg, on n’est pas motivé pour faire un quelconque effort électoral.
Et cela va plus loin : le vote blanc n’est plus une excuse depuis longtemps, n’étant pas plus compté que les abstentions ; un peu moins, même, puisque ces dernières sont commentées, soupesées et analysées par les journalistes et les politiques.
Pour résumer, soit on a une idée fermement chevillée au corps et on peut aller glisser un petit bulletin dans l’urne, exactement comme un enfant sa lettre dans l’enveloppe qu’il adressera ensuite, plein d’espoir, au Père Noël. Et si on n’a aucune idée, on peut voter blanc, dont tout le monde se fiche. Ou rester chez soi, aller à la pêche, pique-niquer, compter fleurette à culbuter Carla, etc…
Mais il est surtout notoire qu’avec le délitement général de nos dirigeants – on en a quelques exemples baveux avec ce qui se passe en Angleterre ou, de façon plus générale, à Strasbourg – on a beau voter d’un coté ou de l’autre, on assiste à une véritable euphorie législative non démentie depuis les 30 ou 40 dernières années, avec une belle croissance exponentielle qui serait revigorante s’il s’agissait du CAC40 ou du nombre de millionnaires dans le pays.
Vous reprendriez bien une petite loi ?
Bref : on peut voter blanc, ce qui ne sert à rien. Voter à droite ou à gauche semble ne servir à rien puisque l’inflammation générale des tissus conjonctifs européens en juridite carabinée continue. Mieux, cela donne un véritable blanc-seing aux législateurs fous qui sévissent à nos frais dans l’hémicycle bruxello-strasbourgeois (n’oublions pas qu’ils arrivent à siéger à deux endroits différents, les bougres).
Seul le déficit démocratique semble leur faire encore un peu peur. On les comprend : si l’élection n’intéresse qu’un nombre rigolo d’électeurs, la légitimité des clowneries des eurodéputés en sera fortement amoindrie. De façon sensible, on peut même dire que si la rue se prend à gronder ensuite, ils sauront que le vent a tourné. Les chocottes, ça motive. Surtout les candidats, donc.
Ne me faites cependant pas dire ce que je n’ai pas dit : l’idée européenne, celle qui consiste à abolir les frontières entre les pays européens et à permettre aux nations et aux individus qui les composent de commercer est non seulement une grande mais aussi une bonne idée qui a prouvé, sur les soixante ans de paix qui viennent de s’écouler, son efficacité à fournir aux Européens une méthode pratique pour vivre décemment.
Mais de nos jours, on est très très loin du souhait initial des fondateurs : l’entraide et la coopération internationale s’est muée en gros monstre bureaucratique mou et douillet, maternisant à souhait, remplissant tous les interstices de la vie de ses citoyens, depuis le calibrage des concombres jusqu’à la prochaine « harmonisation » fiscale qui se fera, soyons en sûr, par le haut. La démocrassie, dans sa plus parfaite splendeur.
Alors finalement, zut. Ils n’auront pas mon vote. Mieux vaut, comme la BAF, plutôt en rire qu’en pleurer. Tant qu’on peut encore…
Quoi qu’en dise nos représentants le continent européen d’avant 1914 était bien plus intégrée qu’aujourd’hui.
Liberté de circulation des personnes et des biens et monnaie unique l’or.
Et pour réaliser cela point besoin de commision, de parlment ou de conseil.
Donc le 7 Juin je vote Roland Garros.
Waou, le passage suivant est trop bien! Ce qui est dingue, c’est que je pense exactement la même chose:
"D’abord, sur le plan logique, voter ne représente finalement qu’un coût (de déplacement, notamment) avec une espérance de gain nul (on pourra le voir plus bas, les votes n’ont pas miraculeusement favorisé les gains de libertés, loin s’en faut surtout dernièrement). Cette envie étrange du vote chez les démangés du bulletin tient plutôt du besoin grégaire de s’identifier à un groupe, à tort ou à raison, et engendre alors la satisfaction d’un devoir accompli, une augmentation de l’estime de soi quelque peu liée au fait qu’on n’aura pas abandonné devant l’"ennemi""
Evidement, petit coquin. C’est de toi 😉
Je crois que nos élus se foutent éperdument de l’abstention, du moment qu’ils ont un salaire, les avantages en nature et un peu de pouvoir. L’abstention fera simplement monter les extrémistes, essentiellement anticapitalistes et/ou protectionnistes. Il nous faudra ramer un peu plus pour convaincre que le message libéral a une chance de percer.
Mmmh, c’est une question de proportion. Pour le moment, c’est encore une abstention soutenable. Mais lorsque ceux qui votent ne sont plus qu’une poignée, il devient de plus en plus difficile de faire passer leurs dirigeants pour « légitimes ». Et commencer à remettre en cause la légitimité des dirigeants est un pas certes dangereux puisqu’il peut mener aux pires des dictatures, mais aussi nécessaire pour analyser l’impact réel du vote et de ces dirigeants sur nos vies.
Et le respect des gens qui se sont battus pour avoir le droit de vote ? En tant que soit disant libéraux, vous devriez plutôt défendre cela non ?
Vous voulez dire, en fait « oui mais y’en a qui sont morts gnagnagni pour ce droit gnagnagna » (évoqué dans le billet) ? Bon. Et après ? C’est très bien d’avoir le droit de vote, et je ne suis pas contre. Je dis simplement que c’est comme le droit de voler en battant des bras.
D’ailleurs, d’un point de vue historique, j’aimerais bien savoir qui sont exactement ces martyrs du droit de vote. On trouvera au cours des siècles passés de nombreux héros de la liberté, de justes combats motivés par la résistance à l’agression et à l’oppression. Mais qui s’est jamais réellement sacrifié pour la droit de vote en tant que tel ?
>Et le respect des gens qui se sont battus pour avoir le droit de vote ? En tant que soit disant libéraux, vous devriez plutôt défendre cela non ?
Mais il se trouve que le droit de vote pour choisir nos représentants n’est pas nécessaire en Démocratie, Montesquieu était favorable au tirage au sort et je le suis aussi.
De plus c’est quand même hallucinant que l’accession d’Hitler au pouvoir grâce au vote ne vienne même pas titiller l’esprit des défenseurs de ce droit d’asservissement de son voisin.
Les syndicats restent légitimes alors que les taux de participation aux diverses élections professionnelles sont infimes. Je suis moins confiant que toi là-dessus.
Les syndicats s’appuient sur le pouvoir des clowns qui nous gouvernent. Ils ne sont qu’un proxy. Et cette « légitimité » inscrite dans le marbre est très franco-française.
"D’abord, sur le plan logique, voter ne représente finalement qu’un coût (de déplacement, notamment) avec une espérance de gain nul (on pourra le voir plus bas, les votes n’ont pas miraculeusement favorisé les gains de libertés, loin s’en faut surtout dernièrement)"
Exactement et comme on ne peut pas travailler le dimanche donc l’etat s’arrange ainsi le monopole de nos activités dominicale qui pourraient être rémunérées pour nous faire bosser gratis…un dimanche en plus, ils sont pas humains ces gens 😉
et désolé pour les fautes…(beaucoup d’heures sups cette semaine et toussa…)
Comment pouvez vous prétendre libéral, si vous ne respectez pas la démocratie ? Vous êtes surtout des anarcho-libertaire pas des libéraux.
Tut tut tut. Encore un qui n’a rien compris. La démocratie et le vote sont deux choses différentes. Vous mélangez tout, vous dites des bêtises. Encore une fois.
Votez et soutenez la majorité présidentielle !
Vous parlez des bouffons qui aident à produire le joli graphique exponentiel du billet ? Oui oui, c’est ça, soutenons un grand coup ces jolis démocrates. Eux ont parfaitement compris la différences entre vote et démocratie. Et pour la vaseline, ils savent où l’acheter, à qui la facturer et dans quel orifice vous la mettre. Enjoy.
Curieuse conception de la liberté,
Ce qu’on ne comprend pas semble toujours curieux.
mais vous n’êtes pas a une contradiction près,
Dit-il en adulant un socialiste mou comme Sarko
surtout pour servir les bayrou et DSK.
DSK aidé par Sarko pour le FMI (oui oui) et Bayrou, autre oeuvre caché du même Sarko pour torpiller l’aile centriste du PS ?
Les vrais libéraux sont et soutiennent l’UMP 😉
Ah oui, les vrais qui adulent le capitalisme d’état et toutes ces fadaises ? Vous avez un problème de définitions ou de compréhension ce qui nous ramène au début : ce qu’on ne comprend pas semble toujours curieux.
"pour servir les bayrou et DSK"
Non et vous n’avez décidément rien compris à qui nous sommes mais sachez au moins qu’en temps que libéraux "véritables" nous respectons avec force votre liberté d’être un idiot car elle semble vous être fondamentale.
Pour nous à l’UMP ce sera probablement un dimanche difficile mais il y aura la fête pour couronner la victoire en fin de soirée et je comprend que ça fasse ch….un max (comme à chaque élection) tous ceux qui ne sont même pas foutu de présenter une liste et qui politiquement ne sont RIEN..
25% de moins de 50% ça s’appelle une défaite.
Le total de la droite va être historiquement faible pour des européennes mais à part ça, vous fêterez la victoire.
Ca me rappelle le PS aux municipales de 2001 qui faisait la fête car il avait gagné Paris et Lyon alors que la gauche c’était effondrée.
On sait ce qui c’est passé en 2002!
Quelqu’un sait quelles est la procédure pour se désinscrire des listes électorales ? Ou il est mieux de rester inscris mais non votants pour figurer dans l’abstention ?
On est bien devant Roland Garros 🙂
> Quelqu’un sait quelle est la procédure pour se désinscrire des listes
> électorales
Prétexter un déménagement. C’est tout ! ! ! !
Pour une fois que Maurice sert à quelque chose, merci 😉
Avec une avance de plus de 12 points sur le second , l’UMP arrive très largement en tête du scrutin.
François Fillon et Xavier Bertrand ainsi qu’un grand nombre de nos militants se sont réjouis de ce score, car comme l’a souligné ce dernier , la France n’a pas à tenir compte de ceux qui ne se sont pas déplacés pour voter et seul le geste citoyen qui consiste à exprimer une opinion en mettant un bulletin dans une urne doit être pris en compte.
Maurice la droite c’est effondrée malgré le score de l’UMP.
Ne pas voir que Sarkozy a réussi à démobiliser par son action l’électorat de droite pourtant très civique serait une erreur.
Momo : l’UMP, c’est 11% des électeurs. Un tout petit peu plus que 1 franchouille sur 10. Pas de quoi pavoiser.
Viva el Presidente, vive la droite.
Les gauchos aux oubliettes ….
>la France n’a pas à tenir compte de ceux qui ne se sont pas déplacés pour voter et seul le geste citoyen qui consiste à exprimer une opinion en mettant un bulletin dans une urne doit être pris en compte.
Bel exemple de la mentalité UMP : tyrannie de la majorité (électorale bien évidemment).
Le fait de ne pas aller voter est un choix et constitue à part entière " l’expression d’une opinion ", quoi qu’en disent nos chers Hommes politiques.
La France – comme vous dites – s’est royalement et majoritairement foutue de cette élection. Si vous vous croyez représentatif d’une majorité, vous vous foutez le doigt dans l’œil jusqu’au coude.
PS : vive les captcha qui font réviser la géo (quelle est la capitale de la belgique ?).
Hier, la seule victoire légitime était celle de Federer. C’est d’ailleurs la seule qui m’a retenue devant la télé, parce que pour le reste, excusez-moi, mais j’ai pas envie de perdre mon temps avec ces balivernes.
Bouhouuuu, pensent Momo et ses potes, pas citoyen, pas bien, tout ça. Exact, et en attendant que vous me présentiez 1) des idées qui valent la peine d’être défendues, et 2) des personnes de bonne moralité et capable de les défendre, veuillez recevoir, messieurs, l’expression de mon profond dédain.
Et merci H16, une fois de plus, pour ces excellents billets 😉
>Bel exemple de la mentalité UMP : tyrannie de la majorité (électorale bien >évidemment).
Nous sommes dans un Etat de droit, jusqu’à preuve du contraire.
Quand je pense qu’il y a des irresponsables et des grincheux qui se lamentent alors qu’ils ont le droit de vote et ne l’utilisent même pas.
C’est vraiment une honte alors qu’il y a des pays, en 2009, où les citoyens ne sont même pas informés du dècès du Président [Omar Bongo, président peut-être encore en vie (?) du Gabon ]
>Le fait de ne pas aller voter est un choix et constitue à part entière " >l’expression d’une opinion ", quoi qu’en disent nos chers Hommes politiques.
ça, c’est un vrai débat.
Est ce que les gens qui ne sont pas allés voter l’ont fait pour les mêmes raisons ? pas certain.
Quoique les anti-européens se sont empressés de mettre tout cet absenteisme dans le même panier en prétendant que c’est une vraie majorité représentant ceux qui en ont ras-le-bol de l’Europe et veulent un retour du nationalisme.
Le fort taux d’absenteisme pose problème mais les dirigeants de l’UMP ne veulent pas en entendre parler et ce quelle que soit l’election (municipales,européennes, legislatives)
Avec l’UMP, un non inscrit sur les listes electorales ou un non-votant n’a que le droit de se la boucler. Si on n’accepte pas ce postulat…on quitte l’UMP
Maurice.b le fasco
« Avec l’UMP, un non inscrit sur les listes electorales ou un non-votant n’a que le droit de se la boucler. Si on n’accepte pas ce postulat…on quitte l’UMP
«
ROFLMAO – Ah, voilà une attitude saine et parfaitement optimale pour recruter de nouveaux troufions dans vos rangs ! Rien de tel qu’une petite claque dans la gueule des abstentionnistes pour les faire venir chez les socialauds de droite. Ptdr.
>Le fort taux d’absenteisme pose problème mais les dirigeants de l’UMP ne veulent pas en entendre parler et ce quelle que soit l’election (municipales,européennes, legislatives)
Avec l’UMP, un non inscrit sur les listes electorales ou un non-votant n’a que le droit de se la boucler. Si on n’accepte pas ce postulat…on quitte l’UMP
Y’a un terme bien spécifique pour ce genre d’idéologie : Totalitarisme.
>Momo : l’UMP, c’est 11% des électeurs. Un tout petit peu plus que 1 >franchouille sur 10. Pas de quoi pavoiser.
L’UMP n’arrête pas de l’emporter et de plus en plus nettement ! !
Maryse Joissains, la maire UMP sortante d’Aix-en-Provence, est arrivée en tête dimanche 12 juillet, à l’issue du premier tour de l’élection municipale partielle.
Elle s’est adjugé 43,31 % des voix, nettement devant ses adversaires :
le socialiste Alexandre Medvedowsky allié au MoDem François-Xavier de Peretti (34,08 %), (MOUARFFFFFFF !)
l’occitan Hervé Guerrera, qui conduit la liste des écologistes (11,31 %), (re-mouarffffffff !!)
Stéphane Salord sans étiquette (7,08 %)
et la communiste Nathalie Leconte, à la tête de la liste PCF, NPA et Parti de gauche (4,21 %).(mouarffffffffff !!!)
Moi je pense que le vote blanc devrait être compté et pas assimilé à de l’abstention ça permettrait aux élus de se rendre comtpe que leur message ne passe vraiment plus et que l’on attend les actes c’est comme pour tout.
Oui, mais il faudrait un quorum, en plus, avec invalidation des candidats si celui-ci n’est pas atteint. Renouvellement politique garanti.