Volcans, transports collectifs et services publics

Collision de l’actualité ou facétie du hasard ? Toujours est-il qu’actuellement, en France, se déplacer devient une gageure : alors que les avions sont cloués au sol, les trains continuent de patiner lamentablement.

C’était écrit. Ce mois d’avril devait être maudit pour les voyageurs.

Il y eut, tout d’abord, la grève SNCF, mélange improbable de revendications toutes aussi obscures les unes que les autres (qui les a entendues ?) et se résumant au sempiternel « On Veut Des Sous », véritable mantra institutionnel de tout agent encarté des transports collectifs.

Rapidement, d’ailleurs, le mouvement, aussi finement organisé qu’une campagne électorale du NPA, s’est essoufflé au point qu’à un moment, on ne savait plus exactement qui faisait grève ou pas.

Heureusement, la SNCF peut s’enorgueillir de toujours compter dans ses rangs quelques syndiqués, abrutis plus compacts même que les militants du parti trotskyste, qui se sont fait forts de relancer le bastringue pour une durée indéterminée, et en se cantonnant à une vaste région (le sud).

Pendant ce temps, le volcan Truc (son vrai nom est Eyjafjöll, mais on va l’appeler Truc pour éviter un froissement des manducateurs) s’est réveillé. D’abord agréablement paré de jolies couleurs pourpres et lumineuses, ce con a chopé une sale toux bien grasse et s’est mis à débiter du nuage opaque comme pas deux.

Les associations écologiques se sont scandalisées du rejet de CO2 que tout ceci provoquait et demandé une mise au ban du méchant volcan.

Non, je plaisante.

Les associations écologiques, comme de juste, se sont empressées de serrer les mâchoires en regardant ailleurs. Des communiqués ambigus sont venus émailler l’actualité volcanique. On découvre ainsi que, pour Patrick Allard, les volutes du volcan Truc sont :

« l’inverse de l’effet de serre: ça fait baisser la température au sol et ça réchauffe la haute atmosphère. Les grandes éruptions volcaniques contrarient le réchauffement climatique. De ce point de vue, elles sont bénéfiques.« 

Les gras sont de moi. Et donc c’est chouette : on va pouvoir respirer (enfin pas trop fort, ça contient du soufre, ce nuage) ! On gagne des jours, des années même de réchauffement avec tout ça, non ?

Bah non car il rajoute un peu plus loin, guilleret :

« Après la chute des températures et les mauvaises récoltes dues à l’éruption du Laki [au 18ème siècle, ndh16], des famines monstrueuses ont eu lieu en Islande, tuant 10.000 personnes. Cette éruption était très importante et a duré huit mois. Honnêtement, on ne peut pas exclure que l’éruption actuelle devienne très grosse. « 

Donc c’est bénéfique, mais ça fait un peu mourir des gens. Ou c’est bénéfique parce que ça fait un peu mourir des gens ? Ecologiquement parlant, Gaïa tout ça et youpi youpi, on ne sait plus trop sur quel pied danser.

Toujours est-il que, principe de précaution oblige, on a imposé aux avions de rester au sol, en attendant que les rots de Truc se calment.

Et là, tout se complique exponentiellement pour les gens qui, naïfs, avaient reposés leurs espoirs sur les transports en commun pour traverser le sud de la France : plus d’avions, plus de train.

Nuages de cendres du volcan islandais

Il faut dire que parier sur la capacité d’organisation d’une entité publique comme la SNCF, c’est plutôt sévèrement burné comme défi.

Prendre le train alors que des préavis de grève courent, et alors que la panique continue de ne pas s’organiser, c’est risqué. Certains ont essayé, ils ont eu des problèmes.

D’autres, plus prosaïquement, en sont arrivés à la conclusion – que j’ai maintes fois établie ici – que les petits anus frétillants qui utilisent l’arme de la grève dans les transports ferrés le font pour pressurer tant qu’ils le peuvent leur direction, et par là, le contribuable, tant et si bien qu’on se demande dans quelle mesure ils n’en souhaitent pas activement la disparition pure et simple du service public correspondant.

Reconnaissons-leur un certain succès dans la réalisation du rêve humide de beaucoup de libéraux : faire disparaître le monopole public ridicule de la SNCF sur le rail en France, ainsi que le maritime entre le continent et la Corse. La SNCM, sabotée par des années de vicieux et fourbes sévices des syndicats jusqu’au-boutistes, se fait maintenant largement tailler des croupières par d’autres compagnies, privées, éventuellement basées dans des ports plus sûrs que celui de Marseille (dont les dockers sont réputés pour leur sympathie et leur ouverture d’esprit façonnée à coups vigoureux de clef à molette). Il y a fort à parier que les prochaines années verront disparaître cette entreprise dont la perte ne sera pleurée par personne.

Quant au rail, chaque nouvelle grève est un coup de scie supplémentaire dans la poutre déjà vermoulue sur laquelle les cheminot sont assis, très haut au-dessus de la masse grouillante et de plus en plus acrimonieuse de leurs clients usagers. Le jour où ces derniers déboulonneront les rails pour les leur foutre dans la tronche, excédés une fois de trop d’avoir à renoncer à un job, une entreprise ou un trajet cruciaux à cause des revendications de plus en plus décalées de ces certaines catégories de personnel indépendantes de notre volonté, je serai loin d’être le premier à pleurer la situation.

En attendant, et alors que la SNCF constate une baisse de fréquentation de ses wagons à bestiaux, les voyageurs du rails ressemblent de plus en plus à des automobilistes. A tel point que l’Hérétique, un peu goguenard devant les mésaventures encourues par nos confrères blogueurs dans le Sud, en vient à se demander si, finalement, la voiture n’est pas ce moyen de transport simple, peu cher et universel que tout le monde s’entête à vouloir trouver ailleurs.

La réponse est évidente : oui.

Si l’État n’ensevelissait pas ce magnifique engin sous les taxes (sur le carburant, sur son existence même, sur sa vente, etc …) il serait même imbattable pour les trajets courts et moyens – à vue de nez, je dirais 500 km environ. Il est déjà présent dans toutes les couches de population, dans toutes les strates sociales, et disponible pour tous les types de consommateur.

On trouve des voitures, des camions même dans les endroits les plus pauvres et les plus reculés et ce moyen aura permis de désenclaver de façon rapide et économique des milliers de zones difficiles et des dizaines de millions d’humains.

Il est, réellement, le moyen de transport le plus à même de servir les pauvres.

On comprend dès lors que, pour toute clique prétendument humaniste mais réellement élitiste, cela ne puisse durer ! On comprend aussi qu’un tel succès pour un tel progrès ne puisse se traduire, pour cette clique, que par une volonté de mortification en faisant tout pour s’en passer : obtenir tant avec si peu, c’est culpabilisant, que voulez-vous !

Brandissant les menaces fumeuses et quasi-religieuses que feraient peser l’engin sur Gaïa, la mère Nâââture, la clique enjoint donc tous ces pauvres d’aller à pied, à dos d’âne ou de prendre les trains. Ceux qui font grève, notamment. Et quand ça ne passera pas par un « C’est aussi pour les gens du privé qu’ils font grève« , on utilisera l’argument ad verdum « C’est pour diminuer la facture carbone des consommateurs, pardi !« .

Dans le même temps, dans un pied de nez magnifique, la vraie Nature, celle qui a tué tout un monde de gros dinosaures bien dodus il y a 65 millions d’années, nous montre justement à quel point nous ne sommes que peu de choses et que nos petites autos et nos petits avions pourraient rapidement être balayés par les forces de l’univers dans un petit clignement d’œil et ce, sans même que la course de notre monde n’en soit altéré. Ce qui rend au passage d’autant plus futile les petites agitations purement cosmétiques et engluée autant de moraline que de culpabilité à l’idée que nous puissions, enfin, arriver à dompter, un peu, une partie de notre environnement (qui se moque de nous, donc) : eh oui, la nature n’est pas contrôlable.

Boum Le Train

Mais si la nature n’est pas contrôlable, a contrario, l’ « individualisme » forcené d’une micro-catégorie de nano-travailleurs, lui, est parfaitement maîtrisable. Ainsi,  les grévistes de la SNCF, – qui ont pour eux, je le rappelle, la sécurité de l’emploi – peuvent se targuer d’emmerder un nombre conséquent (probablement des centaines de milliers) de personnes qui se seraient bien rabattues sur le train pour pallier leurs problèmes d’avion. Cependant, même si leur pouvoir de nuisance est réel, tout comme l’enfant qui criait au loup, la crédibilité des couinements de ces personnels diminue à mesure qu’ils réitèrent trop souvent leurs opérations pétanque / merguez.

Gageons en tout cas que la « solidarité » dont ils ont fait preuve devant les problèmes aériens de leurs ex-passagers sera naturellement portée à leur crédit.

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Commentaires37

  1. Marco33

    LA question qui tue à poser aux fonctionnaires :
    A quel montant mensuel s’élève la valeur de la garantie de l’emploi à vie?

    1. Laetitia

      Je ne suis pas fonctionnaire, mais je pourrais peut être répondre.

      Par contre je ne comprends pas la question. Même un comptable aurait des difficultés à y répondre.

      Les fonctionnaires ont la garantie du grade (et non de l’emploi), dans la mesure où ils ne commettent pas de faute disciplinaire (et il y a tout de même, au moins en théorie, un paquet de situations susceptibles d’entrainer une sanction).
      Ils ont un traitement ainsi que des primes diverses, dont certaines sont liées à l’exercice de leurs fonctions, et disparaissent donc en cas de nouvelle affectation.

      Il me semble également, qu’au moins pour les postes des plus basses catégories (en gros à l’exclusion des catégories A et A+) leur rémunération est moindre que s’ils bossaient dans le privé à formation et expérience égales. C’est peut être ce qui peut répondre à votre question?

      1. Eli Golan

        « il y a tout de même, au moins en théorie, un paquet de situations susceptibles d’entrainer une sanction. »

        Un brancardier qui vole dans les sacs des patients immobilisés sur un bracard aux urgences d’un hopital parisien par exemple ?

        Sanction : muté au transport de patients déjà hospitalisé et donc moins susceptible d’être dépouillés entre deux examens … Le tout sous la pression du syndicat qui n’excuse pas bien sur mais il faut comprendre les salaires de misères de l’APHP, l’étalage insolent de richesse par la mammie qui c’est cassé le col du fémur ( 100 euros en liquide )….

        Je sais les faits divers ne sont pas le réel.

        1. Laetitia

          C’est un délit pénal donc une sanction devrait être prononcée de ce côté là, en PLUS d’une sanction disciplinaire. J’imagine que le type n’a pas encore eu sa sanction car en principe l’administration attend la décision du juge pénal. Si cette affaire a été relatée par la presse je suis surprise qu’ils n’aient pas pensé à une mesure de suspension. Par contre je ne crois pas que même en théorie il risque la radiation des cadres (au pire il aura une sorte de mise à pied et un abaissement d’échelon ou une rétrogradation)

          Ceci dit je parle du droit. Dans les faits nous savons bien que les syndicats font pression et que l’administration cède, au mépris de l’équité et parfois (souvent) même de la légalité. J’ajouterai que normalement, il me semble bien que les syndicats ne doivent agir que contre des décisions qui portent directement ou indirectement atteinte aux intérêts collectif. Or il ne semble pas que ce soit le cas présentement.

  2. Laetitia

    Justement je cherchais pourquoi ils faisaient grève, et les seules infos (c*****ies) trouvées faisaient état d’une grève au bénéfice des usagers (oui parce que les méchantes compagnies privées, elles, ne se soucieraient pas de l’accueil, du confort des trains, ou que sais-je encore)

    En faisant un tour sur le site de la SNCF, j’ai pu m’apercevoir qu’à défaut d’être capables de bosser normalement, les personnels de cette brillante compagnie avaient beaucoup d’humour:

    Au sujet du trafic des TGV: « Les circonstances exceptionnelles actuelles peuvent entraîner des retards pour les trains qui circulent. Nous prions nos voyageurs d’en tenir compte pour l’organisation de leur déplacement s’ils souhaitent maintenir leur voyage.  »

    http://www.infolignes.com/sommaire.php3

    Ouch!!

  3. wijngaards

    Un petit complément d’info sur le Laki.
    Oui en effet l’islande a perdu 10000 personnes 30% de la population de l’époque mais on oubli que simplement en France nous avons dans la periode de 1783 à 1789 une surmortalité de 500000 due à une brouillard toxique et difficielement respirable. Qui meurent?
    Comme pour la dernier plaie d’Egypte « Mort des premier né » donc les nouveau née et vieux en somme les êtres fragiles.
    Là aussi elle fut provoqué par une eruption volcanique du Volcan Santorin en -1643 BC donc il y a 3653 ans
    un autre plaie fut la grêl.et l’eruption du laki cause un grêl exceptionel en aout 1788 et detruit 10% des recoltes.
    on rajoute un régime surendetté (déjà la faut aux amerlocks) et un dirigent pusilanime et vous avez tout les conditions pour un bon révolution .
    Quand on aprend en France que la cause de la révolution fut un exces de clérgé et noblès. non ce sont les premier victimes .
    Quand j’observe notre état française d’aujourd’hui je trouve pas mal de conditions similair.
    Il n’y a pas de doute que la première victime aujourd’hui ce seront nos fonctionaires en surnombre

    1. Laetitia

      Je présume que c’est en raison du récent accident du président polonais qui voyageait par temps brumeux.

      1. Winston the only (other) one

        pour la com’ c’est l’alcoolo laitucéphale qu’on envoie au charbon au lieu de n’importe quel secrétaire d’état au transports. De toute évidence on cherche à donner une dimension écolo-climatique à un évènement assez banal sans trop savoir d’ailleurs par quel bout opérer la récupération. Mais à tout hasard on va occuper le terrain, il en restera toujours quelque chose.

        http://www.lejdd.fr/International/Europe/Actualite/Borloo-Cela-risque-de-durer-186989/

  4. do

    Je confirme que, même en ville, après le vélo, la voiture est l’engin le mieux adapté pour déposer des enfants l’un chez la nourrice, l’autre au collège et le troisième au primaire, et se rendre ensuite au boulot tout en prévoyant de passer faire quelques courses le soir entre le judo du premier et la musique de la deuxième.
    Et si on vendait l’essence au prix qu’elle coûte, la plupart des gens retourneraient acheter une petite maison à la campagne (soit, pour les villes moyennes, à 30 mn ou 45 mn du travail de l’un des deux parents) et on repeuplerait les campagnes, nos paysans vendraient leurs produits à leurs voisins, qui cultiveraient des légumes bio le samedi et iraient se balader en famille le dimanche au lieu de visiter les rayons d’Auchan.

    Mais voilà, il y a une foule de parasites (agents immobiliers, politiques, commerçants…) qui ne pourraient plus s’enrichir sur nos dépenses de logement coûteux et exigus, de transports, de nourriture venue de Chine etc.

    1. Mr T

      Comment, quoi ! Vous prétendez que l’intervention étatique pèserait sur l’organisation de la société et sur la vie des citoyens et éventuellement pas en bien ? Je ne peux pas le croire. Arrgh !

    1. En gros, ta réponse est « Comme tu ne partages pas ma vision des choses, tu es un dogmatique radical ! » … Moui, voilà. Et apparemment, le bourrichon tout remonté, tu as même fait un deuxième billet pour expliquer en quoi les syndicalistes ont parfaitement raison d’utiliser ce système de la grève, au moment des vacances, au moment où les avions subissent des problèmes importants. Roooh, zut, c’est mal tombé.

      Mais voilà : il y a une chose avec laquelle on ne transige généralement qu’un temps court, c’est la réalité ; ici, pour nos petits amis grévistes, il va arriver une fois où ce sera la grève de trop. Pas parce que je le dis, mais parce que, pour des raisons purement mathématiques – les finances ne sont pas inépuisables, la patience des moutontribuables n’est pas infinie -, ils auront emmerdé trop de gens, trop longtemps. Et le retour de balancier, ce jour-là, sera d’autant plus vigoureux qu’il était allé loin pendant ces grèves.

      Pour info, les grèves dans le Public n’ont pas cessé d’augmenter depuis des années, pendant que celles du privé, elles, n’ont pas cessé de diminuer (l’augmentation des unes compensant plus que largement la disparition des autres). Continuer à utiliser ce système va mal se terminer.

      1. Hoho

        Le gros problème, c’est la concurrence.

        Si on peut éviter la violence et les grèves récurrentes dans l’éducation nationale en mettant ses gamins dans une école privée (sans parler du niveau de l’enseignement), on ne peut pas éviter la violence et les grèves récurrentes à la SNCF en voyageant avec une entreprise privée…

  5. Théo31

    Chui hyper content de ne plus prendre le train. La dernière fois, c’était pour cause de fracture au pied, et ça a été un véritable enfer : près de 3 heures pour faire 50 km à cause de la correspondance qui ne nous a pas attendu. Merci les ******* de la SNCF.

    Même pour des longs trajets, c’est voiture, voiture et encore voiture. Quand on voit les prix pratiqués par la Société nationale des Culeurs de Fions et les horaires de merde mis en place, on comprend que les autoroutes soient régulièrement saturées.

  6. adnstep

    Le train, je le prend minimum une fois par semaine.
    Le pb, c’est que les grévistes ne sont jamais dans les trains, et que les qqs contrôleurs restant font ce qu’ils peuvent pour, au choix :
    – aider les gens qui sont paumés parce que non seulement leur train a été pris d’assaut par les voyageurs des trains précédents annulés, mais encore le glandu de service a inversé les numéros des trains sur l’affichage électronique.
    – calme la mamie grossière qui insulte la jeune fille dont elle vient de piquer la place (pour une fois !!)
    – se font tout petits pour éviter les coups en douce des passagers.

    1. Disons que les deux ou trois premiers jours, on peut comprendre. A présent, on se pose des questions, surtout vu l’ampleur des fermetures. On se demande exactement ce qui pousse les autorités à fermer, par exemple, les aéroports de Roumanie…

      Pendant ce temps, le spécialiste du volcan Truc, lui, regarde tout ça d’un oeil triste, … depuis Paris : http://www.rtlinfo.be/info/monde/europe/377956/loin-de-son-volcan-sigmundsson-scrute-le-magma…-depuis-paris (lol)

      1. Josick d’esprit agricole

        « Alors que les compagnies aériennes font pression sur les autorités pour reprendre les activités en Europe, le blocage occasionné par le nuage de cendres islandais handicape la reprise économique dans la zone. Articles de Pilita Clark, Ralph Atkins et Joshua Chaffin du FT et de Daniel Michaels, Steve McGrath et Doug Cameron du WSJE du 19 avril »

        C’est quoi l’économie, question qui n’effleure pas un instant les dépensiers étatistes…

  7. Silent bob

    Je suis franchement étonné qu’il n’y ait jamais eu de problème plus grave entre usagers-clients qui en ont plein le cul et des membres du personnel de la SNCF.
    Je me dis depuis longtemps que ça aurait déjà du péter. A Monaco, ce sont au moins 15000 personnes qui sont dépendantes du train. La principauté, afin d’offrir un confort à ces personnes a acheté des rames de train. Ils auraient dû être plus nombreux mais que nenni. La SNCF est tellement souvent en grève que même la principauté commence à s’échauffer. Je me demande comment personne n’a encore tué un syndicaliste ou autre. Il est clair, lorsqu’on vous engage, que si vous habitez à une distance très proche (possibilité de venir à pied) de votre futur lieu de travail, vous aurez le job et ce même si vous êtes moins qualifié que tous les autres. Raison: vous pouvez être au boulot tous les jours sans problème logistique. La SNCF crée n’est pas un service qui engendre l’égalité, que font la HALDE et tous les autres?????

    1. Toni

      Silent bob a écrit : »Je me demande comment personne n’a encore tué un syndicaliste ou autre. »
      Cette idée m’est déjà passée par l’esprit. J’ai du dans le cadre d’une association départementale s’occupant de handicap composer avec force ouvrière.

  8. Silent bob

    Mais il va arriver un moment où les personnes dépendantes de la SNCF seront discriminées car jugées tributaires du bon vouloir des grévistes. En gros, ils seront absents. Je suis persuadé que cela devient un critère à l’embauche.

      1. Mateo

        h16, un petit billet sur le «nouveau modèle économique, social et écologique» proposé par le PS?

        C’est pire que tout ce qu’on pouvait imaginer… Je ne sais pas s’il faut en rire ou pleurer…

        «En fait, il s’agit aussi de dénoncer la politique «libérale» de Nicolas Sarkozy.»

        Bêtise consternante, absence totale de culture ou volonté de désinformation?

  9. Mateo

    Incroyable! La grève à la SNCF est levée sans que les terroristes mafieux syndicats aient obtenu quoique ce soit. Guillaume Pepy verrait-il des attributs masculins lui pousser dans le pantalon?

  10. Mateo

    Hum… J’ai essayé les balises « strike » sous la forme « s », et ça n’a pas marché…

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