Retraites : un petit graphique intéressant

Je vous propose ici un graphique intéressant, tiré – une fois n’est pas coutume – du Monde.

C’est un résumé (très) synthétique des disparités entre les retraites dans le privé et dans le public.

Il manque, à mon sens, la pondération générale montrant le nombre de bénéficiaires de chacun des deux grands types de retraite, et l’état général des finances de chacun des deux grands régimes, histoire d’apprécier les efforts à faire par chacun pour faire perdurer ce système que le monde, s’il nous l’envie, ne nous copie décidément pas…

Bon décryptage.

Différences de retraites Privé / Public
(Cliquez sur l’image pour l’agrandir)

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Commentaires87

    1. doro-top75

      c’est vrai, le régime public est meilleur, pourquoi s’orienter vers le plus mauvais ?
      Ah, cette bonne vieille stratégie de division…

      1. Division ? Ah, oui, c’est vrai, chut, il ne faut pas dire les choses qui pourraient froisser.

        Il n’y a pas de dettes en France.
        Les salariés du public n’ont aucun privilège.
        L’état s’occupe de vous.
        Nous avons un système social que le monde nous envie.

        Et bien sûr :
        La liberté, c’est l’esclavage,
        L’ignorance, c’est la force,
        La guerre, c’est la paix.

        1. doro-top75

          🙂 je sais pas si ça froisse, c’est un constat. A partir de ça, pourquoi ne pas ramener le privée vers le public puisque leurs conditions sont meilleures ?

          1. Mh peut-être parce que tout ça coûte un petit peu d’argent et … qu’on ne l’a pas ? Ohhhhhh des dettes ! Des pyramides de dettes !

        2. doro-top75

          Euh…peut-être qu’on a potentiellement l’argent pour reculer l’age de la retraite, mais que ça pourrait froisser certain de le dire… Alors, on préfére dire qu’il y a des dettes, des pyramides de dettes !

        3. Mr T

          Euuh… je crois qu’on a surtout potentiellement une belle montagne de problèmes insolubles. C’est d’ailleurs même pas une question de faire croire que : la presse étrangère et les agences de notation connaissent bien mieux le problème de la dette française que les premiers intéressés, les Français et leur classe politique.

      2. Hoho

        J’ai une encore meilleure idée. Car, pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? La retraite pour tous à 40 ans !

        1. Mr T

          Vaste question. Pourquoi ne pas mettre le smic à 1500€ ? Pourquoi ne pas fixer le prix d’une Bugatti au niveau de celui d’une Twingo ?

  1. Before

    à première vue, il y a un effort simple à faire pour les salariés du privé :
    augmenter l’age légal de départ à 65 ans, pour que les salariés du public puissent tous partir à 55 ans.
    Pour 50 ans, faudra réfléchir.

  2. daredevil2007

    De toute façon, une fois que l’on sait que notre si merveilleux système n’est rien d’autre qu’une pyramide de Ponzi, on a tout compris…

    Tiens, Hash, avez-vous remarqué que le livre « Silence, les agneaux » n’est pas distribué en France?
    Étonnant, non…

    1. doro-top75

      Tout compris… enfin presque car ici rien à voir avec un système pyramidal (de Ponzi). Le système de retraite est basé sur un financement intergénérationnel qu’il faut équilibrer. Le système de Ponzi est du type bulle spéculative.

      1. daredevil2007

        Désolé mais c’est ce que disent divers économistes libéraux que j’ai lus ou entendus… quant à « rééquilibrer », je rigole doucement surtout quand on regarde d’un peu plus près toute cette usine à gaz!

        1. doro-top75

          Hello daredevil2007, tu pourrais m’expliquer pourquoi les économistes que tu as lu ou entendus disent qu’il s’agit d’un «Ponzi» ?
          Le rééquilibrage est tendu, car il faut savoir qui va payer ? Vu la solution qui se profile, rien de vraiment risible que tu travailles dans le privé ou le public.

      2. Petit Tonnerre

        C’est pourtant pas dur de comprendre qu’à chaque génération, il faut plus de cotisants que de retraités. 1 seul cotisant ne peut pas prendre en charge lui même un retraité. De plus même si on arrivait à garder le système par miracle, vu qu’à chaque génération on rajoute des cotisants et des retraités, on serait vite 400 millions dans le pays.
        Bref ça gonfle, ça gonfle, ça gonfle…puis ça pète!

      3. Essepe

        @doro-top75 c’est cela oui …

        ponzi = système qui paie les adhérents avec les mises des derniers entrants.

        Donc notre système de « solidarité inter générationnelle » (la bonne blague) est bel et bien un ponzi.

        Pour info la phrases « Le système de Ponzi est du type bulle spéculative » est vide de sens.

        1. doro-top75

          Salut Essepe,
          Non pas de Ponzi ici. Car, pas d’obligation pour le vendeur d’apporter de nouveaux membres-vendeurs, le montant de la retraite n’est pas fonction d’une performance de vendeur.
          Le système de Ponzi est du type bulle spéculative, type subprimes si tu préféres. Si le nombre d' »entrants » baisse, alors l’immobilier dégringole, et le système tout entier se bloque, totalement.

        2. Mateo

          @ doro-top75

          Je pense que tu n’as rien compris à la crise des subprimes…
          Un peu de lecture s’impose:
          – un excellent article axé sur le côté monétaire (en prime, la théorie autrichienne des cycles économique appliquée à la crise des subprimes): http://blog.turgot.org/index.php?post/Pourquoi-les-banques-centrales-n-ont-rien-vu-venir-%3A-essai-d-analyse-hayékienne-de-la-crise#c226
          – excellent résumé sur les 7 causes principales de la crise. En anglais, mais simple à comprendre: http://www.quebecoislibre.org/09/090815-13.htm
          – un autre résumé en anglais, plus succint/moins complet: http://www.objectifliberte.fr/2008/10/subprime-crisis.html
          – pour aller plus loin: http://www.objectifliberte.fr/2008/09/subprimes-recap.html

          Et concernant le système de retraites par répartition, c’est bel et bien un schéma de Ponzi, à la seule réelle différence près que la loi oblige à y participer. Le vendeur n’a pas besoin de recruter puisque la loi oblige chacun d’entre nous à rentrer dans ce p*ain de système.

        3. Essepe

          @doro

          Si tu ne veux pas me croire, essaie au moins de trouver une source sure plutôt que ta définition … toute personnelle.

          Par exemple voila la première phrase du ponzi scheme sur wikipedia:

          A Ponzi scheme is a fraudulent investment operation that pays returns to separate investors from their own money or money paid by subsequent investors, rather than from any actual profit earned.

          Ce qui correspond strictement au système de retraite français.

          Mais bon si tu ne veux pas comprendre c’est ton choix.

        4. doro-top75

          @ Mateo,
          Le fait même que le vendeur n’a pas besoin de recruter signifie que nous ne sommes pas dans un schéma de Ponzi. Car le « Ponzi scheme » est une chaîne pyramidale qui suit une progression géométrique. Sa dynamique et évolution s’appuie justement sur le recrutement ; si tout le monde est initialement recruté, c’est pas du Ponzi.
          Merci pour les recommandations de lecture (certaines déjà connues). Dans le cas subprimes c’est un « Ponzi Avatar » où arriva le moment où les investissements se firent plus rares, où les acteurs commencèrent à vouloir retirer leurs billes (rupture de la chaîne) et le château de cartes s’écroula.

        5. doro-top75

          Merci Essepe pour la définition,
          Cependant elle oublie les caractéristiques essentielles du fonctionnement. C’est un système utilisant l’effet boule de neige pour créer une bulle spéculative, à visée d’escroquerie. la chaîne de Ponzi repose sur des promesses de profits inédits, entraînant un afflux de capitaux qui entretiennent le « contrat » initial, jusqu’à l’explosion de la bulle spéculative ainsi créée, au bénéfice de l’initiateur de la chaîne. La chaîne peut durer tant que les clients arrivent en nombre : 2, 4, 8, 16, 32, etc. Lorsque la chaîne se coupe, la bulle éclate : tous les derniers investisseurs sont spoliés. Sont gagnants ceux qui ont quitté le navire à temps, et surtout le banquier.
          Encore une fois, dans notre système de retraite nous n’avons personne à convaincre (alors que dans un Ponzi si !), tout le monde participe (alors que dans un Ponzi la participation est progressive !), le niveau de retraite est fonction des années de cotis, du salaire (dans le Ponzi c’est fonction du rang dans la chaîne).
          La retraite par répartition n’est pas un Ponzi scheme. J’éspére avoir pu t’éclairer.

  3. Silent bob

    Excellent. les fonctionnaires cotisent moins, moins longtemps et obtiennent plus que les salariés du privé, c’est pas génial ça??!!

    1. Théo31

      Ils ne cotisent pas dans le public : les retraites sont payées directement avec l’argent des cons-tribuables.

      Sans parler des fonds de pensions qui lui sont réservés, mais qui sont gérés par des syndicats huhuhu.

  4. Mathieu L.

    J’adore ce type de billet. Bon, allons-y.

    Les salariés du privé se sont fait avoir en 1993 avec la réforme Balladur, qui les a passé des 10 aux 25 meilleures années. Maintenant, bien sûr, camarade, tu accuses le public de profiter, mais je suis sûr, si tu étais en âge de le faire, que tu avais soutenu la réforme de 93, parce que ce qui te gêne, ce n’est pas que certains paient plus que d’autres ou touchent moins que d’autres, c’est le concept de solidarité que tu opposes au concept d’individualisme. Ce qui est pénible, là, c’est que tu veux dire un truc mais que tu attaques sur un autre truc. Si les fonctionnaires sont ramenés au niveau du privé, tu trouveras toujours le système mauvais par ailleurs.

    D’autre part, je vous propose à tous, amis libéraux, de passer les salariés du privé aux six derniers mois. Comme les employeurs vous mettent à la porte à 58 ans en moyenne mais que vous prenez votre retraite à 61,5 ans, vous aurez donc droit à 75 % de votre indemnité-chômage. Là, on fera de vrais économies.

    Enfin, je signale que, si les fonctionnaires touchent plus, c’est dû à trois choses simples :

    1) les salaires les plus bas sont plus élevés que dans le privé. Par contre, les plus élevés sont moindres.
    2) les fonctionnaires ne connaissent pas le chômage, et cotisent donc à plein.
    3) Les six derniers mois correspondent à une grille salariale bloquée, qui évolue toujours de la même manière, alors que dans le privé, les revenus les plus hauts sont situés entre 40 et 55 ans, soit bien avant la fin de carrière. C’est pour ça que les 25 ans font mal, parce que vous gagnez vos plus gros revenus sur 15 ans mais que l’on s’appuie sur 25 pour calculer votre retraite.

    Si on veut avoir un système un peu plus équitable, définissons ensemble ce que chacun devrait avoir par le système par répartition à la fin de sa carrière, et définissons les moyens qui permettront d’y arriver. Par contre, ces règles ne pourront être les mêmes dans le public et le privé pour arriver aux mêmes résultats.

    1. Flak

      « Si on veut avoir un système un peu plus équitable,  »

      mais non

      « définissons ensemble ce que chacun devrait avoir par le système par répartition »

      mais non

      « à la fin de sa carrière, et définissons les moyens qui permettront d’y arriver »

      mais super non
      justement, on ne veut pas de ca 😉

        1. Mr T

          Parce que c’est garanti 100% foireux et que ça n’a rien de différent par rapport au système actuel :p ? C’est quoi « ce que chacun devrait avoir » ?

        2. doro-top75

          salut Mr T,
          100% foireux, tu confonds avec la casino mondial et les fonds de pension. Le système actuel foire, car en face y’a plus les moyens nécessaires.
          « Ce que chacun devrait avoir ? » : de quoi se loger convenablement, de quoi se nourrir correctement, de quoi se soigner, comme début se serait déjà pas mal pour les retraités.

        3. Mr T

          100% foireux ou foireux car plus les moyens derrière, c’est jouer sur les mots.

          En fait vous voudriez un genre de minimum vieillesse qui dispense tout le monde de travailler et d’épargner, si j’ai bien compris. Ca risque de générer quelques emmerdements.

        4. Mr T

          Quant au « système casino », allez vous plaindre auprès des banques centrales et des trésors publics qui ont élaboré de belles théories économiques pour justifier le grignotage perpétuel du pouvoir d’achat de la monnaie.

        5. doro-top75

          @Mr. T,
          « Minimum vieillesse qui dispense tout le monde de travailler et d’épargner », je ne comprends pas trop, la retraite c’est le retrait de la vie active on est donc dispensé de travailler !
          Je parle d’un « minimum vieillesse » ou « retraite convenable » qui permet à l’âge de la retraite de vivre décemment (santé, logement…).
          Pour ce qui est de notre « casino royal », le grignotage est son fonctionnement naturel.

    2. « Ce qui est pénible, là, c’est que tu veux dire un truc mais que tu attaques sur un autre truc. « 

      Ah oui. J’avais oublié que tu avais un Mind Reader(tm).

      1. Mathieu L.

        De plus, dans ce billet, tu es dans la dénonciation d’un ennemi (les fonctionnaires profiteurs privilégiés qui ont tous les avantages du monde) qui explique tout le problème. Or, le régime du privé est déficitaire aussi, non ?

        1. Je suis dans la dénonciation d’une inégalité croissante (croissante, parce qu’en plus de ça, les gens du privé payent pour les trous du public).

          Mais surtout, ce qui m’amuse beaucoup, c’est de voir que
          a/ tout ceci est fort complexe, puisqu’on en est arrivé à devoir faire des graphiques explicatifs et que tout le monde est obligé d’y aller de son petit « oui mais non en réalité c’est pas comme ça que ça marche »
          b/ ça ne marche pas, puisque justement il y a des trous monstrueux et qu’en plus de ça ils s’agrandissent
          c/ manifestement, les gens se bousculent plus pour rentrer dans le public que l’inverse. Il doit y avoir une raison, peut-être que c’est en lien avec la retraite ou la stabilité de l’emploi, mais bon, je ne voudrais pas avoir l’air de fustiger quoi que ce soit, hein.

          Bref. Un système complexe voire incompréhensible, qui ne fonctionne pas, et dont tout le monde sait pertinemment qu’il n’est pas du tout juste ou en tout cas qu’il est inégalitaire … Mmmmhh…

          Surtout, n’y touchons pas.

    3. AsTeR

      1) Les fonctionnaires touchent plus sous prétexte qu’ils ont des salaires plus bas… Mais ces salaires plus bas ne sont-ils pas justifier par le caractère stable de leur situation

      2) La prise en compte des 6 derniers mois de salaire les avantages, puisque si mes péjugés sont bons, on monte tous d’un cran quand le plus vieux meurt ou par en retraite ? Donc les six derniers mois sont en théorie les mieux payés.

      Je m’enfonce peut-être dans une hypocrisie libérale, mais j’aimerais un système ou le public et le privé soient traités pareil… Which means : même conditions de précarité, même conditions de retraite, même code du travail, même marché de l’offre et de la demande, donc salaires proches… Ce serait normal non ?

      1. Mathieu L.

        Non, l’argument 1 n’est pas exactement celui-là. Les fonctionnaires touchent plus parce qu’ils arrivent à la retraite en étant dans l’emploi et qu’il arrivent à faire leurs trimestres sans problème. Moi, je peux travailler jusqu’à 65 ans en faisant toutes mes annuités sans risque à plein, ce qui ne sera pas le cas d’une personne du privé.

        Ton argument 2 est faux dans le privé, car les vieux sont très souvent au chômage durant les six derniers mois. Dans le public, ils sont de fait les mieux payés (car nous sommes sous grilles), mais pas dans le privé. Tout cela est dans le dernier rapport du COR, qu’on ne peut que difficilement accuser d’être composé de furieux gauchistes partageux.

        1. AsTeR

          Pour le 1, ce que tu dis tiens la route, mais est-ce que je me trompe en disant qu’une cotisation retraite est prélevé sur les indemnités de chômage.

          Pour le 2, je parlais du public uniquement.

        2. Flak

          « Moi, je peux travailler jusqu’à 65 ans en faisant toutes mes annuités sans risque à plein, ce qui ne sera pas le cas d’une personne du privé. »

          as tu idee de ce que ceci coute reellement au secteur prive ?
          surtout en fRance?

  5. Mathieu L.

    @ Aster : je ne peux plus te répondre en-dessous, donc j’en remets un autre.

    Oui, une cotisation-retraite est prélevée sur le chômage, mais celui-ci pèse sur les 25 meilleures années, d’une manière ou d’un autre.

    Pour le 2), si on voulait faire un machin équivalent, il faudrait mettre les fonctionnaires sur les « 25 dernières années », mais en sachant que les primes ne sont pas incluses ce qui les désavantageraient. Dans ce cas, il faut inclure toutes les primes.

  6. Flak

    je trouve ce coupage de cheveu bien anodin en regard du desequilibre pornographique qui existe entre le secteur prive moribond en fRance et son secteur public present jusque dans l’inculture economique de la population.

    On n’a meme pas besoin d’avoir une reelle haine pour les fonctionnaires ( ce qui n’est absolument pas le cas de H16, malgre tout ce que ton MindReader peut dire), le moindre discours critique engendre une reaction epidermique de fantasme d’agression anti-fonctionnaire.

  7. Mathieu L.

    @ H16 : je réponds là, il n’y a plus marqué « Répondre » sous ton com.

    Je n’ai jamais dit qu’il ne fallait pas y toucher, je disais juste que fustiger un groupe qui serait responsable des problèmes, c’est un raccourci, qui mène au simplisme.

    Oui, le système est complexe, et le simplifier est une nécessité. Personnellement, je suis pour la fusion des régimes de retraite en un seul fonctionnant selon des règles claires et allant dans le même sens pour tout le monde, le même sens signifiant que chacun obtient une pension équivalente à la fin. Reste à la démocratie d’en définir les conditions.

    Je suis aussi très intéressé par des systèmes comme le compte notionnel.

    En tant que fonctionnaire, j’accepterais parfaitement de remettre en cause bien des choses, mais il semble illusoire de réaliser cette réforme tant que les employeurs privés licencient massivement les vieux. D’autre part, il faut prendre en compte la pénibilité, que ce soit dans le privé et dans le public.

    Je signale aussi qu’il arrive que les gens du public paient pour les trous du privé. Par exemple, je paie une assurance-chômage dont je n’ai rien à faire, parce que je ne peux pas subir un licenciement me donnant droit à indemnités.

    1. pythéas

      Que tu dis !
      1/ tous les fonctionnaires ne paient pas cette assurance-chomage (par ex les agents RATP, qui s’en vantent !)
      2/Si comme tu le souhaites on fusionne les régimes et on supprime les statuts, purquoiles fonctionnaires ne seraient-ils pas également soumis au risque du chômage ?

      1. Mathieu L.

        Les agents RATP ne sont pas fonctionnaires.

        Pourquoi pas le risque du chômage, du moment que le fonctionnaire ne peut pas subir de sanctions pour des questions politiques.

    2. Comme le note Flak, je ne fustige personne. Je dis qu’il y a de criantes disparités de traitement entre le privé et le public, moyennant quoi, si l’on ne fait rien, tout le monde va au gouffre. Et si le privé licencie des vieux, c’est parce que le système actuel rend plus rentable un tel comportement, c’est tout.

      Dans d’autres pays (nordiques par exemple), l’âge légal de départ à la retraite est bien plus loin que le notre, et comme par hasard, le taux d’activité des plus de 55 ans est bien meilleur.

      1. Mathieu L.

        Je signale qu’on a augmenté le nombre de trimestres lors de la dernière réforme mais que les entreprises n’ont pas fait varier d’un pouce l’âge des licenciements. Si on recule l’âge de départ, cela ne fera que diminuer le niveau des pensions et mettra la charge sur l’assurance-chômage.

        On a peut-être un autre modèle de société dans le nord et une meilleure considération pour l’expérience des vieux.

  8. daredevil2007

    Euh? Je n’ai pas compris le rapport entre les retraites avantageuses du secteur public et « licencier les vieux »?

    1. Flak

      « je disais juste que fustiger un groupe qui serait responsable des problèmes, c’est un raccourci, qui mène au simplisme. »

      ok, dis nous ou tu as vu ca.
      ce sont les journalistes et politiques qui se font fustiger le plus ici, a la rigueur – dis nous a tu as vu de l’antifonctionnarisme primaire qui mene au simplisme, stp.

    2. Hoho

      Etant donné le niveau de la dépense publique, et donc des prélèvements et des emprunts qui assèchement l’épargne (et donc, l’investissement), les entreprises manquent de carburant pour se développer. Du coup, elles recyclent pour se maintenir à flot.

      Il y a donc bien un lien entre fonction publique et chômage de masse.

      1. Oui, mais pour le coup, c’est plus compliqué qu’un simple problème de retraite. Le chômage de masse est entretenu par l’ensemble du système social, dans une bonne part, et par l’ensemble de l’administration, pour l’essentiel. Pour caricaturer dans l’effet mais pas dans le principe, un fonctionnaire de plus, c’est un chômeur de plus en parallèle – ce n’est pas vrai avec le fonctionnaire n°1 (il ne crée qu’un millionième de chômeur, en gros), mais ça l’est pour le n°5.000.000, parce qu’il représente alors un salaire qu’il faut ponctionner, une retraite qu’il faut ponctionner, une assurance maladie qu’il faut ponctionner…

  9. FrédéricLN

    euh – et moi qui ne sais même pas ce que peux vouloir dire « taux de liquidation maximal ».

    Et qui ne suis même pas concerné par le graphique, d’ailleurs, puisque non-salarié. Donc avec une retraite minuscule par rapport à ce qui est écrit là.

  10. do

    le plus terrible (c’est peut-être dit plus haut, j’ai pas tout lu, dsl) c’est que d’une part, le régime du public pioche dans celui du privé pour arriver à privilégier ses adhérents, et d’autre part, que l’espérance de vie du prive – métiers manuels- est telle que pratiquement personne ne la touche, sa retraite (espérance inférieure à l’âge de départ à la retraite dans les boulots physiques), d’après un ami qui travaille à la CRAM.
    en résumé, à la CRAM, ils disent que « c’est les gens de labeur qui paient les retraites des cols blancs ».

    la honte.

    1. Théo31

      « Grâce à la bureaucratie et au socialisme, il n’y aura bientôt que deux partis en France : ceux qui vivent de l’impôt et ceux qui en meurent. » (F. Bastiat)

    2. Mathieu L.

      Et donc, les mauvaises conditions de travail du privé sont dues aux fonctionnaires ? De plus, il y a aussi de nombreux cols blancs dans le privé qui profitent parfaitement de leurs retraites.

      1. Hoho

        Pour que les fonctionnaires puissent bénéficier de conditions relativement avantageuses, il faut bien que d’autres travaillent plus dur. Simple question d’arithmétique.

      2. Flak

        « Et donc, les mauvaises conditions de travail du privé sont dues aux fonctionnaires ? »

        elles sont dues a la pression induite sur le secteur prive par un secteur public hypercompetitif (dans le sens qu’il est super d’y aller, et qu’une fois qu’on y est on y reste, zero turnover.) ou plus exactement asphyxiant, il prend la place du secteur prive.
        Donc ce n’est pas la faute des fonctionnaires, plutot la faute de leur nombre.

        1. Oui, c’est ce que je voulais dire. Le choix d’un fonctionnaire de travailler pour l’état est parfaitement logique et, de son point de vue, légitime : on lui offre un travail avec certaines garanties que le privé ne peut offrir. Mais si on multiplie ces garanties, l’addition doit bien être reportée sur quelqu’un. C’est le privé qui régale.

      3. alex6

        Franchement arrete de faire de la fumee, c’est un truc de socialo qui ne passe plus depuis longtemps (enfin je veux dire avec les gens « normaux » donc non-socialistes)
        Le systeme de retraite, qu’il soit prive ou public est mauvais parcequ’il se base sur la repartition, point. Que les fonctionnaires soient avantages ou pas on s’en tape, le principal etant que le systeme n’est pas viable a long terme.
        Les pays intelligents ont transite vers la capitalisation et ca se passe tres bien, je te le dis depuis l’interieur. Non pas qu’il n’y ai pas de probleme mais ils sont gerables et ne menacent pas de faire s’effondrer l’ensemble.

        Voila, tu peux reprendre ton briquet et amuser la galerie a la « politicienne ».

        1. Mr T

          Voilà. Le système de retraites par répartition est ingérable, car impossible à planifier. Le reste c’est du décor.

        2. doro-top75

          Je vais prendre mon billet d’avion, mais au fait c’est dans quel pays où la capitalisation des retraites se passe très bien ?

          1. « Très bien » ? Disons nettement mieux que la répartition : Australie, Chili, par exemple. Y’en a d’autres.

        3. doro-top75

          Salut h16,
          Le rendement réel (compte tenu de l’inflation) des fonds de pension a chuté, la claque est en moyenne de 17 % dans 23 pays de l’OCDE. La plus forte baisse, soit 37,5 %, a été observée en Irlande, mais de fortes baisses ont été aussi enregistrées en Australie et aux Etats-Unis.
          Pour ce qui est du Chili, c’est une catastrophe : 50 % des Chiliens ne pourra pas accéder à la retraite parce qu’il ne réunit pas les années d’apports nécessaires, la moitié du restant capitalisent si peu qu’ils ne toucheront une retraite inférieure à la minimum.
          De plus, les commissions des fonds de pension sont très élevées. Les économistes libéraux ont même fait appel à l’Etat pour garantir le système. Une loi l’oblige à couvrir les dépenses de retraite, hypothéquant du même coup les ressources du pays….
          C’est pas super finalement…

          1. Pour le Chili, manifestement, vous ne savez pas de quoi vous parlez : http://www.contrepoints.org/Le-systeme-prive-de-pensions.html

            Pour le reste, vous me dites que les fonds de pension ont subi une baisse de 17%. Effectivement. Maintenant, eux, ils toucheront encore 83%. En France, à ce rythme, dans quelques mois ou dans quelques années, les retraités (anciens) toucheront 0 et les nouveaux entrants 0 aussi. Je dois dire que la comparaison des deux laisse là encore les fonds largement au-dessus.

        4. doro-top75

          Merci pour le document (j’apprends au passage qu’on est sorti de la « crise »… cool).
          L’article est très théorique, plein de rentabilité et de finance… oubliant de préciser quelques points de l’application sur le terrain.
          L’ensemble de la population active (sauf militaires et policiers) est obligatoirement affiliée à un régime par capitalisation. Cependant, le marché de l’emploi est devenu si précaire que seuls 11 % des salariés parviennent à effectuer des versements sur une base mensuelle. Les statistiques communiquées par les Administration de Fonds de Pension (AFP) elles-mêmes démontrent qu’en moyenne les deux tiers des assurés ont cotisé moins d’un mois sur deux ; la moitié, moins d’un mois sur trois ; et un tiers, moins d’un mois sur cinq.

          La présidente Michelle Bachelet décidait, au début 2008, d’instaurer un « filet de sécurité » garanti par l’Etat : une allocation publique de solidarité d’un montant de 120 euros par mois, équivalant à 60 % des revenus salariaux les plus modestes, et un complément alloué aux bénéficiaires des AFP recevant des prestations inférieures à 315 euros. Au Chili, la politique de retraite par capitalisation laisse sans revenu les deux tiers des retraités…
          Pour reprendre la tournure de la conclusion de l’article : « Hélas, le prisme idéologique empêche souvent » ……de regarder l’application dans la réalité.

          Concernant le système par répartition, il est évident qu’à force de le pilonner, et de le détruire il sera moins performant que la capitalisation !

          1. La conclusion de l’article s’adapte parfaitement : même devant les chiffres, tu refuses de voir la réalité : la couverture sociale est supérieure à ce qu’elle était du temps du monopole du système public de pension (51% en 1980 contre 70% aujourd’hui) et le nombre total des affiliés s’élevait à 8,5 millions en janvier 2009. Ce qui fait du Chili le pays latino-américain possédant actuellement la meilleure couverture après l’Uruguay.

            Tu peux toujours te réfugier dans la posture facile et prévisible du « il y en a toujours qui sont malheureux », mais ce que tu oublies bien vite, c’est qu’ils sont moins nombreux et moins malheureux qu’avant.

            Il est évident qu’à force de toujours pointer les défauts du système de capitalisation en oubliant tous ceux de son concurrent, il sera toujours présenté comme moins performant que la répartition.

      4. Théo31

        « il y a aussi de nombreux cols blancs dans le privé qui profitent parfaitement de leurs retraites. »

        Certes, mais eux, ils ne les ont pas volées.

  11. Valuebreak

    Allons y pour mon grain de sel …

    le plus obscène est la différence de cotisation, le privé paie moitié plus au prorata que le public. Et encore, je vous passe les retraites complémentaires du public complètement défiscalisées …
    faudrait parler de ces fonctionnaires qui partent à 35 ans parce qu’ils sont militaires, ou à 42 ans parce que mère de famille …

    le système de répartition actuel est un racket contre les jeunes et les cinquantenaires… comparez simplement le total versé à un retraité par rapport au total de ce qu’il a cotisé, rajoutez le cas échéant la pension de réversion du conjoint décédé puis multipliez par le nb de retraités vs le nb d’actifs …

    le système par capitalisation proposé comme solution est une connerie qui nourrit les bulles mondiales …

    faisons simple … prenons un % fixe de la masse salariale chaque année et attribuons le aux ainés … ils en profiteront quand le marché du travail sera ok et souffriront autant que les actifs en période maigre ..

    1. « le système par capitalisation proposé comme solution est une connerie qui nourrit les bulles mondiales »
      Non. A moins que tu aies un exemple ou une démonstration à fournir.

    2. capol

      « faisons simple … prenons un % fixe de la masse salariale chaque année et attribuons le aux ainés … ils en profiteront quand le marché du travail sera ok et souffriront autant que les actifs en période maigre .. »

      Votre capitalisation ressemble à de la redistribution. Je croyais que capitaliser c’était pour soi même.

      1. Mateo

        Ça ressemble plutôt à un système par répartition À COTISATIONS DÉFINIES, et non à un système à PRESTATIONS DÉFINIES.
        En fait, ça a été proposé, en mieux, par Jacques Bichot, et ça s’appelle la retraites par points. Plus d’infos: http://www.bichot.net/

        Et c’est déjà beaucoup mieux que le système actuel.

        Problème pour Valuebreak et l’immense majorité de la population française: cette proposition a été soutenue par l’horrible ultra-néo-méga-hyper-giga-libéral mangeur d’enfant Alain Madelin.
        Jacques Bichot et lui ont co-signé un livre en 2003, intitulé « Quand les autruches prendront leur retraite »: http://www.amazon.fr/Quand-autruches-prendront-leur-retraite/dp/2020611562

        Concernant le problème des retraites, je ne peux que conseiller le récent article de Vincent Bénard: http://www.objectifliberte.fr/2010/01/reforme-des-retraites-pistes-pour-reussir.html
        Ainsi que son excellent (j’insiste) dossier en 5 parties: http://www.objectifliberte.fr/2008/04/la-retraite-p-2.html

        Je souscris totalement à son point de vue de système de retraites en 2 piliers: un premier assurant une retraite minimale (« filet de sécurité »), obligatoire et assuré par l’État (non amis libertariens, ne tapez pas!), fondé sur les propositions de Jacques Bichot (système à cotisations définies et par points), et un deuxième, libre, et basé sur la capitalisation.
        Et je rajouterai que ce deuxième pourrait se voir adjoindre un système de chèque-retraite, dégressif en fonction du revenu (c’est mon côté lib-soc qui parle).

        Mais j’entends les libertariens au fond se demander: « mais pourquoi diable veut-il avoir un premier pilier basé sur la répartition et assuré par l’État? ». Et bien tout simplement car le système monétaire est anti-libéral et… comment dire… pourri, et donc trop fragile.
        Il n’y aurait pas besoin de ce premier pilier si on avait un système monétaire et bancaire libre, dont un peut supposer que l’or constituerait l’étalon.

        1. Mr T

          Voilà. Je suis complètement d’accord, le premier problème de la capitalisation c’est qu’on vit justement dans un système qui le bouffe en permanence, le capital.

  12. rocardo

    MatthieuL:les agents de la RATP ne sont pas fonctionnaires nominalement,mais ils ont un statut de fonctionnaire:garantie de l’emploi,les trous financiers de l’entreprise comblés par l’argent public,et même mieux(ou pire):retraite à 55 ans(qui avec celles des cheminots coûte 4 milliards/an au budget de l’Etat).
    Arrêtez de croire que les libéraux sont anti-fonctionnaires:comme dirait le pote de h16,Hortefeux,le problème avec eux,c’est quand il y en a trop.Allemagne:13% de la population active dans le public,France:21%,Grèce:50%.
    Tiens,expliquez-moi pourquoi il faut 18000 personnes pour faire fonctionner la Banque de France alors que 8000 suffisent pour celle d’Angleterre.

    1. Mathieu L.

      Je n’en sais rien, je ne connais rien au fonctionnement de la Banque de France. Maintenant, je suis tout à fait prêt à consulter une étude sur le sujet.

      Certains pays en grave problème d’endettement maintenant n’ont pas beaucoup de fonctionnaires. Rien que l’exemple des Etats-Unis suffirait je pense.

      1. Mr T

        C’est pas tout à fait un bon exemple. Je ne sais plus dans le détail combien de personnes travaillent dans le public aux Etats-Unis, mais ça se compte en dizaines de millions et ça suit une courbe exponentielle depuis plusieurs décennies, comme ailleurs.

    2. Laustralien22

      Juste quelques précisions:
      Les agents de la RATP sont des personnels à Statut, comme les cheminots. La RATP ou la SNCF sont des établissements publics industriels et commerciaux (EPIC). Contrairement à ce que vous dites, en cas de déficit l’état ne comble pas les trous, ces entreprises doivent emprunter comme tout autre entreprise.Quand il y a des bénéfices l’état préléve une part de ces bénéfices (cas de la SNCF en 2007 et 2008).
      Quand au régime de retraite, le versement par l’état de ces sommes est du à la baisse démographique de ces entreprises. En effet celles ci ont supprimé des emplois pendant des années. Ainsi la SNCF est passée de 236 000 employés en 1980, à 167 000 en 2002 et 155 000 aujourd’hui. Cette perte d’emploi a donc forcemment un impact sur les régimes de retraite – moins de cotisants- Par contre le nombre de pensionnés diminue régulièrement. A noter que la SNCF paie une surcotisation retraite de 13% par rapport au privé, ce qui pose un problème par rapport au privé dans le cadre de l’ouverture à la concurrence. Depuis la réforme de 2008, les agents de la RATP ou de la SNCF peuvent prolonger leur activité jusqu’à 65 ans, ce que font une grande majorité des personnes afin d’améliorer leur retraite.
      Quand au nombre de fonctionnaires dans chaque pays, on additionne pas forcemment la même chose, ce qui rend les comparaisons difficile. Par exemple si l’on applique les même règles à l ‘Allemagne que pour la France, on arrive à un taux de fonctionnaire plus élévé en Allemagne qu’en France. Comme dans beuacoup de domaine, il faut comparer à périmétre équivalent.

      1. Dans votre raisonnement n’apparaissent pas les soultes des entreprises publiques vers l’Etat. C’est dommages, ce sont de coquettes sommes.
        Quant à la gentille tirade sur le nombre de fonctionnaires dans les autres pays, c’est une amusante tentative pour camoufler ce que n’importe qui peut voir de lui-même : il existe d’autres pays avec beaucoup moins de fonctionnaires fournissant des services publics de qualité supérieure. Il doit donc être possible de faire ça aussi en France.

        Il faudrait arrêter de prendre les gens pour des cons. Ça leur changerait, leur ferait tout drôle au début, mais je reste persuadé que tout le monde y gagnerait. On peut tortiller les chiffres comme on veut : la France a BEAUCOUP TROP de fonctionnaires pour des services publics BEAUCOUP TROP mauvais.

  13. Laustralien22

    sauf, que ce schéma est faux. Pour le privé il manque les régimes complémentaires qui augmentent sensiblement le niveau des retraites. A lire ce schéma, on a l’impression que dans le privé le maximum de retraite est de 1538€ pour un cadre.Je crois que si c’était le cas on les entendrait crier.
    Si le niveau des pensions du public semble plus élévé, c’est que sur l’ensemble des la population des fonctionnaires les qualifications sont plus élévées que dans le privé.
    Quand aux calculs sur les 6 derniers mois, ou les 25 meilleures années, l’écart n’est pas si important que ça, les salaires de ces années étant réévalués en € constants.
    Si il y a une inégalité, c’est plutôt dans la possibilité qu’on les fonctionnaires de prolonger leurs carrière juqu’à 65 ans ce qui leur permet de constituer ainsi plus facilementune carrière complète alors que les gens du privé se font virer bien avant 60 ans.

    1. Bof. Il n’en reste pas moins qu’il y a une véritable bousculades des gens à vouloir rentrer dans le public. Il doit bien y avoir une raison, non ? Et on note que l’espérance de vie des fonctionnaires à la retraite est supérieure à celles des gens du privé. Là encore, il doit bien y avoir une explication. Et on constate aussi que, complémentaire ou pas, le niveau de vie moyen des retraités du public est meilleur que le niveau de vie moyen des retraités du privé.

      Les foules se trompent peut-être, après tout.

  14. darius

    Et la penibilié du travail?
    on pourrait l’evaluer a partir de la durée de vie de chaque métier.
    Les instit qui ont la durée de vie la plus elevée a la retraite a 75 ans
    Et les autres fonks ca serait pas mal non plus?

    1. La pénibilité, c’est tout de même à chaque individu de se l’établir lui-même, non ? Si chacun était libre de partir quand il le souhaite (avec une retraite calculée en fonction de ce départ, évidemment), ça donnerait nettement plus de latitude au système.

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