Comment s’informer

L’Hérétique m’a tout tagué. Répondant à une chaîne de Nicolas qui asticotait Val Le Nain, il dévoile dans un billet court et précis ses principales sources d’informations et en profite, alors que le lecteur est encore à peine remis de l’estocade, pour me taguer, chplaf, dans la dernière ligne.

Si je devais répondre à sa question de façon succincte, en quelques phrases bien envoyées comme il le fait dans son billet (court et précis, vous dis-je), ce serait vite fait : je m’informe comme tout le monde.

Mais en réalité, ce comme tout le monde n’en est pas un puisque, par exemple, je ne regarde pas la télé. Je regarde, parfois, les éclaboussures de l’une ou l’autre chaîne grand public lorsque des petits clips de deux ou trois minutes se répandent sur internet; pratique, cela permet de ne conserver de la production télévisuelle (qui est à l’information ce que McDonald est à la cuisine trois étoiles) que l’essentiel, sans les froufrous idiots ou les minauderies inutiles de présentatrices poudrées aux parfums qu’on imagine capiteux voire un tantinet lourdingues.

Et puis bon, je casse trop régulièrement du sucre sur Le Monde, Figaro ou Libération pour acheter ces torchons : j’ai payé suffisamment d’impôts en France et donc de subvention à ces pitoyables avatars de la médiocrité journalistique ambiante pour ne pas en rajouter. De temps en temps, il y a bien un Canard Enchaîné. Les contrepèteries y sont démentielles et quelques articles valent la piécette.

Le reste, évidemment, c’est l’internet.

La presse en ligne, parce que c’est simple. Pas bon, mais rapide. Pratique pour une vue d’ensemble, pour discerner les grandes tendances… La blogosphère est assez commode puisque réagissant au quart de tour quand un sujet prend de l’importance ; plus le fond est traité de façon superficielle, plus on a de chance de tomber sur une perle. A ce titre, wikio constitue une base de travail intéressante.

Il y a quelques journaux en ligne, dont Contrepoints, Slate ou le Huffington Post, par exemple. En matière d’informations financières ou économiques, on pourra se référer à ZeroHedge ou ObjectifEco.

En fait, rien d’exceptionnel. Bon, bien sûr, comme tout bon blogueur, j’ai aussi deux douzaines de Girls qui arpentent le terrain et vont utiliser toutes les armes à leur disposition (charme y compris) pour obtenir les informations les plus chaudes sensibles et me les faire parvenir. Mais c’est tellement évident que je n’en parle pas.

James Bond Girl

Je pense d’ailleurs que certains autres blogueurs (que je ne citerai pas) emploient d’autres moyens encore plus persuasifs. Mais je (et mes girls) mène mon enquête et je vous tiendrai au courant des développements de cette affaire.

Normalement, ici, je suis censé clore le billet et taguer des gens. Mais mes sources m’informent que c’est trop évident et que c’est exactement ce qu’on attend de moi.

Je m’abstiens donc.

On ne sait jamais.

Je ne suis pas paranoïaque, mais le fait est que tout le monde m’en veut.

🙂

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Commentaires10

  1. Astynoos

    En matière de presse étrangère / internationale, je dirais que The Economist est un papier qui mérite d’être lu par quiconque se débrouillant en anglais, avec des analyses souvent très pertinentes. Et en plus, ça a l’avantage de ne pas être un repaire de trotskistes (bien que je trouve leurs éditos parfois un poil démagogiques).

    1. simple citoyen

      The Economist a toujours été tendance centre gauche social démocrate. Très conformiste contrairement aux apparences.

  2. johan

    Je vous conseille de remplacer zeroedge par pragcap.com est econlog.org, ces site sont un peu plus posés en matière eco/finance, moins apocalyptiques, et plus compétents.

    Je ne vais plus sur zeroedge qui parait un peu dire, on méprise les day-traders, mais on trade quand même…

    1. Zerohedge est effectivement « apocalyptique », il faut les prendre avec des pincettes effectivement, mais il y a régulièrement des articles de veille. Je ne connaissais pas les deux autres, j’irai voir. Merci du tuyau.

  3. Libertas

    The Economist centre gauche social démocrate ? Si seulement le centre gauche pouvait en faire sa lecture hebdomadaire ! The Economist est le défenseur, depuis plus de 150 ans, des bienfaits du libre-échange. C’est la raison même de sa fondation, dans le cadre du combat mené par l’Anti-Corn Law League dans les années 1840 (Cobden en Angleterre, Bastiat en France). The Economist est l’ennemi du protectionnisme, et l’avocat de la liberté des échanges. Et ses démonstrations sont appuyées d’arguments économiques et statistiques qui font cruellement défaut dans les articulets français. Si seulement la presse française pouvait être de cette qualité…

    1. Il n’empêche que The Economist est plutôt centre. Evidemment, comme en France, tout est décalé sur la gauche, ça donne un biais.

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