Bon, pendant que le monde s’écroule, ne perdons pas de vue qu’il va y avoir des élections en 2012. Et pour occuper les gens, rien de tel qu’un bon débat un peu faisandé. Et comme il est temps d’avancer bruyamment vers la société du fichier universel, Thierry Mariani et Xavier Bertrand se sont courageusement proposés pour mettre en place une idée liberticide de plus. Youpi.
Décrivons rapidement l’idée de base.
Il s’agit pour les Laurel et Hardy du gouvernement de mettre en place un fichier unique des allocataires sociaux. Le but affiché est clair puisqu’il s’agit de lutter contre les fraudes sociales.
Selon les propos de Stan (ou Oliver, peu importe), « On pourra éviter les doublons et on s’apercevra des incohérences de versement« .
Voilà. C’est tout.
Et là, pour nos politiciens en mode Panique Absolue à cause d’une crise financière à laquelle ils ne captent absolument rien, c’est une planche de salut version Yacht de 60m avec piscine et héliport : tous se jettent sur le sujet avec l’énergie du désespoir. Il faut absolument faire oublier l’absence sidérale de toute proposition concrète, réaliste et argumentée pour sortir le pays des abysses putrides dans lesquels il s’enfonce.
Dès lors, c’est la fête du caleçon.
Mais avant de repasser les images au ralenti et mettre un nom sur les têtes cachées dans des slips kangourous taille 50, une question me tarabuste.
Si le gouvernement envisage de mettre en place un tel fichier, c’est pour, finalement, savoir qui paye ces allocations, et qui les reçoit. Ce qui sous-entend logiquement que sans ce fichier, l’état ne sait pas répondre à ces questions, ou de façon si approximative que le coût de mise en place d’un tel système devient négligeable devant le flou des chiffres considérés.
Ce constat sur la gestion de l’argent public est tout à fait rassurant.
Du reste, si une entreprise, même multinationale, tenait ses propres comptes avec autant de rigueur, elle serait probablement en faillite.
Heureusement que ce n’est pas le cas de l’Etat fra… Hum. Bon. Bref.
Oublions cette remarque et revenons sur notre petit film où des douzaines de politiciens se montent le bourrichon et se chamaillent pour qui prendra le gros micro mou afin d’y dégoiser les plus énormes bêtises.
En première analyse, nous avons donc le désir légitime pour Xavier et Thierry de sécuriser les comptes de la nation se faire sauvagement mousser sur un dossier tout acquis à leur électorat : la traque des méchants fraudeurs. En France, pays de la saine délation et des courageux corbeaux, en appeler à un resserrement des mailles du filet, c’est toujours bien vu.
Eh bien en fait non.
Même dans les rangs de la majorité, on découvre des ronchonnements et des bruits de groin mécontentement. Ainsi, Hervé Morin, l’œil encore légèrement humide à la possibilité pourtant microscopique de concourir à la présidence d’un pays futur BBB-, n’a-t-il pas pu retenir son haut-le-cœur en entendant pareille idée :
« ficher les plus pauvres à des fins électoralistes ne saurait être une réponse à la détresse de millions de personnes honnêtes qui aspirent avant tout à sortir de la spirale de l’exclusion »
Aucun journaliste ne lui a demandé pourquoi, lorsqu’on parle fraude, Morin pense forcément aux plus pauvres. C’est un tantinet de la discrimination, ça, mon bon monsieur. Il y a aussi des riches qui fraudent, hein (et, bizarrement, plein dans les politiciens). Aucun journaliste ne lui a demandé en quoi le fait de ficher des gens (honnêtes a priori) les empêcherait de sortir de la spirale de l’exclusion.
D’une part, soyons logique : si on fait un fichier et qu’on n’y met pas les pauvres, on les exclut. C’est très vilain. Mais d’autre part et foin d’humour noir, même si je suis contre le fichage des gens, pauvres ou riches, ce n’est certainement pas sur cette absence d’argument que je base ma réflexion. On aurait souhaité que Morin fut un peu titillé par quelque courageux journaliste afin qu’il éclaire son cheminement intellectuel.
(En pratique, il aurait surtout éclairé la ruelle sombre et humide de ses visées politico-politiciennes sans l’ombre d’un début de commencement d’argument solide contre le fichage au-delà du « c’est mal » parfaitement calculé).
…
Evidemment, si on regarde du côté de l’opposition, on trouve … de l’opposition qui s’oppose. Vigoureusement. Lepage considère qu’un tel fichage est un affront à l’honnêteté des allocataires. Le « résonnement »* est le même chez les paléo-communistes : un tel fichage, c’est une suspicion d’escroquerie de fait, scrogneugneu. Hamon, qui n’a pas fait ses devoirs, juge le fichage asymétrique en ce qu’il oublie les patrons. L’idée du fichage, en elle-même, ne semble pas le défriser outre mesure.
On pourrait passer en revue les réactions, mais elles sont toutes du même tonneau.
En réalité, il s’agit ici d’un nouveau coup médiatique des néo-communistes de Droite au dépend des paléo-socialistes de Gauche, un peu comme le fut le coup de la Règle d’Or sarkozyste la semaine dernière. L’absence totale de programme ou de direction claire du Parti Officiellement Socialiste permet à la majorité, de ce point de vue, de marquer des points.
De même qu’on voit mal un député s’opposer vertement à un budget équilibré ou une bonne tenue des comptes de la nation, on imagine aussi mal des dirigeants politiques déclarer que tout contrôle des dépenses publiques d’aides sociales est un scandale et qu’il faut gratifier tous les citoyens d’un bonus d’honnêteté a priori. Enfin, si, on voit très bien, mais pas très longtemps.
Du reste, personne ne s’étonne que les entreprises entretiennent des registres (comptables, financiers, marketing) leur permettant de savoir précisément à qui elles versent de l’argent et à qui elles en prennent.
En fait, le seul argument réellement d’importance contre un tel fichage est qu’il n’est pas, ici, du fait d’une entreprise privée mais de l’État.
Certes, ce dernier, à partir de ce fichier, peut tenter de réparer les énormes boulettes qu’il fait ou laisse faire dans son incurie. Ça foirera sur le long terme, mais ce sera toujours un petit mieux dans sa gestion, le temps moyen.
Mais plus probablement, ce nouveau fichier sera, le jour venu, une nouvelle source de croisements de données contre le citoyen (et non plus en sa faveur). Ce nouveau fichier sera une nouvelle occasion pour les gens de pouvoir d’oppresser un peu plus les clients des piètres prestations que leur offre le système collectiviste en décrépitude.
Les réactions des opposants, molles et à côté de la plaque, s’expliquent en réalité parce que ces derniers ont, finalement, tout intérêt à ce que de tels fichiers apparaissent et fleurissent.
Combien de socialistes ont demandé et voté l’abrogation des centaines de fichiers policiers et autres que le pays compte ? Combien de ces beaux penseurs, de la majorité ou de l’opposition, se sont fendus d’un vote d’opposition lorsqu’il était temps ou d’abrogation lorsqu’ils le pouvaient ?
De même qu’HADOPI, EDWIGE et tant d’autres survivraient à un changement de majorité, ce nouveau fichier perdurera.
—-
(*) Oui, la faute est voulue.
Parions que le fichier perdurera même quand les allocations seront supprimées faute de munitions budgétaires.
En même temps en l’état ce n’est vraiment pas facile de savoir qui touche quoi, ce n’est pas comme si on avait tous un numéro unique d’identification qu’on nous demanderait à chaque démarche administrative.
Oui, mais même s’il y est enregistré, le numéro de sécu ne peut pas être utilisé dans un fichier comme clé de recherche… Garde-fou de la loi Informatique et Libertés
ce fichier unique met en evidence que l etat donne de l argent a n importe qui n importe comment, aux centenaires algeriens morts depuis bien longtemps, aux multiples enfants africains ne vivant meme pas en france etc etc
ce matin chiffre du deficit de l etat a fin juin quasi stable a 61.3 milliards contre 61.7 en 2010, 10 milliards par mois,le solde s est ameliore de 7.8 milliards mais on a donne 7.5 milliards a la grece, tout va pour le mieux
donc les dizaines de milliards de déficits, sont donc dû aux, je cite « aux centenaires algeriens morts depuis bien longtemps, aux multiples enfants africains ne vivant meme pas en france » ? c’est bien cela?
En fait le plus grave ce n’est pas le fichage en lui même mais cette masquarade de RealPolitik/Story-Telling car les données sont déjà croisées!! :
http://www.arretsurimages.net/vite-dit.php#11836
Et d’autre part, sur les fraudes aux prestations sociales les citoyens ne représentent qu’un tiers des fraudes, les 2/3 proviennent des sociétés (cotisations). Bref, ceux qui ne payent pas représentent la majeure partie de l’argent à récupérer, et non pas ceux qui percoivent trop.
Pour les cotisations, le projet – prétendent nos deux acolytes – entend aussi cerner les fraudes patronales.
« le plus grave ce n’est pas le fichage en lui même »
Hein ?
Dommage que les œuvres d’art qui décorent les palais de la république ne soient pas fichées, il parait qu’elles s’évaporent :
http://blog.travailler-en-suisse.ch/07/2011/le-rapport-qui-va-vous-faire-detester-la-france.html
Oui. Excellente référence de blog, au passage 🙂
Vous savez, les entreprises n’ont jamais demandé à se cogner le travail fastidieux, risqué et non-rémunéré qui consiste à gérer la relation administrative entre leurs salariés et les caisses sociales de ces derniers.
Si on trouve qu’elles s’acquittent mal de ce boulot, elles seront ravies de ne plus le faire et de laisser les salariés et la nuée d’organismes sociaux (Urssaf, Assedic, Agirc, Ircantec, Paprika, Organic… cherchez l’intrus) se démerder entre eux pour déterminer qui doit combien à qui, et surtout pourquoi.
Ce jour-là, les entreprises ne seront plus accusées de fraude parce qu’elles n’auront plus rien à voir avec ce merdier insondable, et elle ne s’en porteront que mieux.
Cette idée de fichier n’est pas si mal, c’est une mesure d’efficacité destiné à combattre la fraude et l’intoxication compulsive à l’aide sociale. Mais je suis surpris qu’un tel fichier n’existait pas auparavant, on apprend que l’Etat ne sait plus à qui il donne et combien -probablement à tout le monde d’ailleurs- quelle surpriiiiiiiiiise!
Ce fichier est le symptome d’un Etat en faillite, on a le temps encore de rigoler quand on verra de quelle manière ils le mettront en place.
oui, enfin, ce qu’on veut, surtout, c’est pas de fichier parce que pas d’allocs, tout simplement … http://leparisienliberal.blogspot.com/2011/08/transformer-la-france-en-rda.html
probleme reglé à la source. Rien à distribuer, rien à controler.
‘Videmment 🙂
Voilà.
« Le gouvernement, il faut lui rendre cette justice, est enclin à se défendre; mais, ne pouvant plus compter sur l’action privée, il faudra bien qu’il y substitue l’action officielle. Il nommera des vérificateurs, des contrôleurs, des inspecteurs. On verra des formalités sans nombre s’interposer entre le besoin et le secours. Bref, une admirable institution sera, dès sa naissance, transformée en une branche de police. »
F. Bastiat dans Harmonies Economiques : « Des salaires »
Tout est dit.
Ce qui est rigolo, c’est qu’un gouvernement qui a décentralisé massivement (dont l’ex-RMI) se dit qu’il serait plus efficace de centraliser la gestion des prestations… sic.
Ca me rappelle lorsque ce type de fichier a été « perdu » au Royaume-uni : http://redtape.msnbc.msn.com/_news/2007/11/30/6345929-the-biggest-data-disaster-ever
Sachant que même sans ce genre de leak, n’importe quel glandeur dans un bureau voire une simple femme de ménage a accès à ces informations. Ce qu’il faudrait (mais on peut toujours rêver) serait que la personne concernée par ces fichiers soit la seule à posséder son dossier et à pouvoir autoriser quelqu’un à le consulter (pour tout ou juste une partie). Tu veux tes allocs ? Bah tu bouges et tu donnes un accès provisoire aux bureaucrates. Tu ne souhaites plus qu’ils y aient accès, tu révoques l’accès, par contre tu perds tout avantage que celui-ci pourrait te donner.
Mais vu la gestion des marchés publics en France, je n’ose imaginer le coup d’une telle solution et le nombre de faille qui y traineraient.
je ne vois pas en quoi il est liberticide de traquer les fraudeurs.
Les récentes statistiques du minimum vieillesse alloués pour un tiers à des bénéficiaires plus que centenaires et résidents hors Europe imposent de telles mesures.
L’informatique nous fichent de toute façon: permis de conduire, impôts, passeport, tickets aériens…
Ce qui est liberticide n’est pas le fichage en soi, mais le fichage par une institution d’état. Et pas par ce qu’elle en fait ou veut en faire maintenant (traquer des fraudeur) mais par ce qu’elle serait capable d’en faire plus tard, comme l’histoire nous le montre.
On ne peut pas, et on ne doit pas accorder la moindre confiance à l’Etat. Jamais.
Ben les gens sont libres: celui qui ne veut pas être fiché refuse d’être inscrit en refusant les sous.
Personnellement, je ne touche pas de l’Etat, c’est même bien le contraire, donc je ne serai pas fiché dans ce truc.
Si t’as pas envie d’être fiché, tu bosses. ^^
Si t’as pas de boulot, tu fais des petits boulots, y’en a plein.
Enfin, ces fichiers existent déjà au niveau départemental, est-ce que ça dérange ceux qui ne veulent pas être fichés ? Ont-ils fait en sorte d’en sortir ?
Mais, bon, une chose est sûre, c’est qu’un fois de plus l’Etat a besoin de venir foutre ses pattes dans la vie voire dans le slip des gens…
Doit-on avoir plus confiance dans le fichage par une entreprise privée: cas des iphones etc..
L’état vends aussi ces fichiers d’ailleurs.
Sur le site de midas on vous fait un devis à partir de l’immatriculation de votre voiture!
http://www.midas.fr/
J’ai expliqué dans le texte pourquoi le fichage de l’état est bien pire que celui d’une entreprise.
« Doit-on avoir plus confiance dans le fichage par une entreprise privée: cas des iphones etc.. »
mais c’est pas possible, le Francais est plus glissant qu’une limande.Quel que soit l’argument presente il FAUT en presenter un autre, a cote, pour comparer au lieu de condamner, comparer pour excuser.
Et le fichage des compagnies privees aux USA? est-ce qu’on va en parler? non parce que les USA c’est pas mieux que la france.
Si la fRance est un pays de con c’est pas a cause des immigres ou du chomage ou des fonctionnaires.C’est a cause d’une mentalite a la con, qui fait des cons tous unis dans la comparaison de leur connerie avec celle des autres, toujours pires.La culture de la fuite et du cynisme.
J’attends qu’Aubry et les camarades socialistes dénoncent le fichage des étrangers organisé par Léon Blum et René Bousquet.
Bon, à part les âneries récurrentes sur la gauche…. personne ici ne relève ceci:
http://fr.news.yahoo.com/fichage-allocataires-lump-recycle-vieilles-propositions-125934742.html
Dommage !!!
Et si le coeur vous en dit, vous pouvez aussi faire un tour sur mon bloc-notes où je parle aussi de ce sujet…
Coirdialement,
jf.
Les Anglais, comme les Français, n’aiment pas la police. En Angleterre elle est d’ailleurs désarmée (et les voyous surarmés).
Aujourd’hui ils crient comme des cochons qu’on égorge; « Que fait la police ? ».
Si on mettait sous le nez des Français les sommes détournées par les escrocs au détriment de l’assurance maladie, de l’assurance vieillesse, de l’assurance chômage etc ils hurleraient: « Mais que font les autorités ? ». Donc ne comptons pas et nous n’auront plus de cauchemar !
PS. Un des plus anciens fichiers qui nous contrôle est celui des plaques de police des autos. Faut-il le supprimer au nom de la liberté d’aller et venir à sa guise ?
Le fichier des plaques automobiles répond, au départ, à un autre besoin : identifier les véhicules volés.
Bien sûr, personne n’avait pensé qu’il servirait ensuite à flasher les véhicules.
C’est pareil avec le fichier des allocataires.
Premier temps, on donne sans contrôler.
C’est pas bien quand il y a la crise financière (ben oui, avant, c’est pô grave…).
Deuxième temps, on croise et on fait un fichier unique pour « donner mieux et juste ».
C’est supayr sauf que ça ne diminuera pas la dette de la crise (ou inversement)…
Troisième temps : on diminue drastiquement (pour pas dire entièrement) les allocations des allocataires (mais qui le resteront). Et pouf, un fichier utile qui reste !
Et bien sûr, personne n’avait pensé qu’il servirait ensuite à xxxxxx xxxxx xxxxxx xxxxx. (affaire à suivre pour compléter)…
C’est pas l’UMP qui dénonçait ce tantôt le fichage des militants du PS pour les primaires avec une argumentation débilissime de Copé ?
Excusez-moi, j’aimerais juste savoir sur quel site vous avez pris l’image socialism. Merci de bien vouloir me renseigner, je n’arrive pas à remonter à la source…
Ça fait partie des « demotivators » que j’ai en stock depuis un moment… Désolé, je ne connais pas la source.
Salut H et comme toujours merci pour tes excellents billets, ce qui tu l’avoueras n’est pas chose facile par les temps qui courent (de trouver des billets de valeur! lol).
Bon, bref.
Le petit problème qui agite vraiment une partie de notre classe politique sur ce coup là est un problème de géométrie assez simple: le billard multibandes.
Un peu comme ces joueurs débutants qui veulent impressionner la galerie et qui frappent violemment la boule de billard, ce qui fait que personne ne sait ce qui va se passer avant que ladite boule ne se soit arrêtée. On comprend le néophyte qui a l’impression que finalement s’il envoie la boule assez fort, elle finira bien par faire un truc étonnant. C’est une chance inespérée de briller auprès du public crédule, et en cas d’échec, ça aura semé une belle pagaille pour les autres.
Foin de digression: le vrai problème c’est que les institutions qui distribuent les aides sociales sont souvent proches, très proches des pouvoirs politiques locaux (entendez par là nos élus) et ce sont parfois même eux directement.
Or, avec les subventions aux associations, il s’agit d’un des piliers de l’économie clientèliste.
Et si on fiche, au delà des vrais fraudeurs, on va tomber sur des choses étonnantes certes, mais courantes également. Et le risque est loin d’être nul que des fuites dévoilent la réalité de nos dépenses sociales. Non pas des fraudes, mais de ce qu’elles représentent en fait. Quand des millions de français s’apercevront que des familles se font payer l’assurance et les traites de la voiture qu’ils n’ont pas par exemple, ou le renouvellement de la caravane dernier cri. Les exemples sont nombreux, et terriblement médiatiques. Car au delà des prestations connues de tous, il en existe tout un tas d’autres beaucoup plus discrétionnaires. Ce sont elles qui vont poser problème, et en particulier aux élus de gauche pour le simple fait que les lois sur la mixité sociale et l’obligation de logement social a favorisé uniformément leur domination de la politique locale.
Cette façon qu’ont les politiciens de se défausser et de trouver des prétextes bidon est répugnante. Si je les suis, on va être déclassé, ruiné, à cause des fraudes aux allocs.
C’est des baltringues.