Il nous faudrait une bonne guerre

Aaaah, rien de tel que tout péter pour tout avoir à reconstruire ensuite ! Moi, je vous le dis, ce qu’il faut pour nous relever du marasme dans lequel on se noie actuellement, ce qui ferait du bien à cette génération, c’est une bonne guerre ! Zou !

Moui bon ok j’en vois certains qui se renfrognent et qui ne veulent pas entendre parler de tapis de bombe, et qui rechigneraient à s’accommoder d’un petit conflit thermonucléaire ouvert sous prétexte que les radiations, c’est pas cool.

1918Bon soit, j’admets que réclamer une bonne guerre, c’est un peu « too much ». Encore que pour les radiations, si on n’a pas eu la guerre, on va de toute façon avoir le droit à l’averse écologiste ; on sait déjà quel sera l’axe majeur de la pré-campagne des Verts ; la récupération n’est plus qu’une question de minutes, maintenant (n’oubliez pas, cependant, que c’est Eva qui est aux manettes – ça va roxxer, c’est moi qui vous le dis).

Mais bref : personne ne veut de bonne guerre. Et comme en France, il n’y a pas beaucoup de tremblements de terre, de typhons, ouragans ou tornades, que les grèves, ce n’est plus ce que c’était, et que le Syndicat CGT du Livre, les cheminots ou les Dockers n’arrivent plus vraiment à mobiliser les foules pour détériorer vraiment l’économie française, on ne verra pas de destruction keynésienne revigorante de si tôt.

À moins que …

À moins qu’on laisse gentiment l’État faire son travail, qui consiste à consciencieusement bousiller celui des autres, produire de la non-valeur ajoutée (ou de la valeur retranchée, si vous voulez) et de l’anti-productivité ou de la productivité minutieusement ajustée à empêcher celle de ceux qui produisent des richesses !

Et là, évidemment, un boulevard s’ouvre à nous : la corne d’abondance des dépenses idiotes livre à nouveau tous ses fruits ! Les vitres se cassent sans répit grâce à l’action désordonnée, brouillonne et destructrice de l’État. Il suffit de laisser gentiment les politiciens qui le dirigent s’ébrouer dans les piscines de caca qu’ils affectionnent.

C’est ainsi qu’en plus des 700 millions d’euros qu’on pourrait facilement économiser en arrêtant de payer des fortunes pour des turbo-branleurs patentés élus à se tourner les pouces à nos frais, on aurait pu, bêtement, s’affranchir de cramer 400 millions dans l’indifférence. C’eut été dommage puisque comme chacun le sait, lorsque l’État dépense 400 millions d’euros, même pour détruire des choses, c’est utile à la communauté, à l’intérêt collectif et ça aide la croissance.

Et puis, là, c’est pour la bonne cause puisqu’il s’agit de détruire le stock de vaccin de la grippe H1N1. C’est qu’il en faut, du pognon, pour acheter puis détruire des dizaines de millions de doses d’un vaccin qui n’a servi à peu près à rien !

En fait, l’historique de toutes les pérégrinations du gouvernement au sujet de ces vaccins est plus qu’amusante, elle est éclairante sur le mode même de fonctionnement de nos élites. Et franchement, vous pouvez rire aussi, puisque c’est avec votre argent !

Rappelez-vous.

Suite à une épidémie de grippe H1N1 dont la pénétration indique qu’elle sera modérée, l’État français, paniqué et les pattes toutes graissées par des lobbies chouchoutés par la ministre de la santé, se précipite et achète dans la plus parfaite opacité 94 millions de doses, sans regarder les montants, c’est cadeau c’est entre gens de bonne compagnie ne chipotons pas.

Pourquoi 94 millions ? Parce qu’il en faudrait 2 par personnes. La France compte donc 47 millions de personnes en 2009. Eh si. C’est aussi ça, la joie des achats compulsifs. Et puis il faut vacciner tout le monde pour que la protection soit efficace, bien sûr ! Génial, non ?

Quelques mois plus tard, l’épidémie se révèle moins fulgurante que prévue. Zut. Comme une grippe normale, en gros. Avec même un nombre de morts un peu inférieur. Et même en propulsant Roselyne en collants roses en lycra dans la stratosphère française avec un macaron « Super Pharmie » sur le ventre, la France n’arrive pas à écouler toutes ses dosettes. Elle annule pour 50 millions de doses. Qui lui coûtent un pont. Génial, non ?

(Le contribuable a donc payé pour des doses produites, qui seront détruites, et pour des doses non produites. Génial, non ?)

Grâce au savoir commercial de la France, 300.000 doses (oui, vous avez bien lu, trois cents petits milliers) seront revendues à prix cassé au Qatar. La bonne affaire. Génial, non ?

Maintenant, voyez le bon côté des choses et imaginez toutes les abrutissantes stupidités que l’Etat ne pourra pas faire parce que cet argent aura été justement dépensé dans cette noble tâche ! Combien de petits-fours ne seront pas produits ? Combien d’escort-girls se retrouveront seules, ce soir, alors que l’un ou l’autre élu aurait été si content de les caramboler au frais du contribuable ? Combien de bouteilles de champagne ne trouveront pas leur chemin jusqu’au gosier toujours sec d’un de ces parasites élus si plein d’abnégation ?

Oui, bon, symétriquement, on pourra se rappeler, en branchant son mode collectiviste, que ces 400 millions d’euros représentent tout de même plus de 260.000 SMIC bruts chargés (soit plus de 500 personnes payées pendant toute une vie jusqu’à la retraite).

500 personnes payées pendant toute une vie, là, je dis stop !

Franchement, il valait mieux faire produire et casser des fioles de vaccin, c’est beaucoup plus rigolo.

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Commentaires65

  1. daredevil2007

    On pourrait finir par croire que les clowns à roulettes se passent le mot pour vous fournir sur un plateau des sujets en or 😉

    Petite correction : « c’est moi qui vous le dis »

  2. Seb

    Et pour claquer 400 millions, l´état doit en prélever bien plus à ses chers contribuables. Il faut payer la machine à soutirer de l´impôt…

    Je n´ai pas de données chiffrées sur le sujet. Quelqu´un pour m´éclairer? Combien « coûte » 1 euro prélevé en impôt?

    1. Aurélien

      Calcul sans doute grossier et optimiste: selon le projet de loi de finances 2011, on dépense 8,5 Milliards pour la gestion fiscal de l’Etat, pour 336 milliards de recettes fiscales. Ce qui donne 2.5 cents dépensés pour prélever un euro.

      1. Seb

        merci. Donc 400 millions dépensés, c´est 410 millions prélevés.

        Il faudrait le préciser chaque fois qu´on parle d´une dépense de l´état. Je rêve du jour ou dans les articles du monde ou du figaro les journlistes ajouteraient « …une dépense de 400 millions soit une équivalence impôt de 410 millions… »

    2. Alx

      Bonne question! Je viens de passer qqs minures a chercher, mais les sources ne sont pas nombreuses :

      http://votreargent.lexpress.fr/fiscalite/cout-de-gestion-de-l-impot-pourquoi-les-idees-recues-perdurent_94093.html : vient du SNUIM, cherche a demontrer que la collecte est efficace
       
      http://www2.impots.gouv.fr/documentation/rapports/activites/dgi/2001/art5/art5_8_1.htm : rapport d’activite des la DGI, qui etablit le cout de perception/gestion a 1,41%… en 2001!! Ce chiffre n’apparait plus en tant que tel ds le rapport 2010. Il doit y avoir moyen de le trouver, en passant quelques minutes sur le document avec une calculette ou excel

      Plus anecdotique: http://books.google.com/books/about/Le_co%C3%BBt_de_la_perception_de_l_imp%C3%B4t_%C3%A0.html?id=9NwjRAAACAAJ : « ancien » livre de 1989, publie par un cabinet d’avocats fiscalistes, pas de resume disponible

    3. gem

      Ajoutons quand même que certains impôts ont un rendement monstrueux pour un cout ridicule (la TVA , dont les couts sont supportés par un « impôts papier » puisque ce sont les entreprises qui font le boulot) alors que pour d’autres impôts c’est le contraire (j’ai pas d’exemple à l’esprit). Et ce sont les nouveaux impôts, les impôts en plus, qui sont les plus couteux

      Et, surtout, que les dépenses sont actuellement nourries surtout par l’endettement nouveau, dont le cout d’émission est faible (plus faible que celui de perception d’impôts), si on admet que le taux d’intérêt correspond plus ou moins au taux d’actualisation.

  3. Aurélien

    Ce qui serait cocasse, ce serait que H1N1 fasse un comeback cet automne… heureusement en 2009 des millions de français, notamment des enfants, ont appris à se laver les mains comme des chirurgiens et à se tousser du glaire dans le creux du coude.
    Grâce à Roselyne et ses bons conseils, comme se garer à l’ombre par temps de canicule, nous sommes prêts.

  4. Théo31

    « la pénétration indique qu’elle sera modérée »

    Vu les nouveaux prélavements qui attendent le pays, permets moi d’en douter 😀

    H16, tu a oublié un S à « nombre de mortS ».

  5. deres

    Dans cet affaire, les politiciens ne sont malheureusement pas les seules en cause. Leurs alliés de toujours étaient aussi de ce mauvais coup. Rappeler vous les gros titres des journaux de l’époque. Du genre « il n’y aura pas de vaccin pour tout le monde », « on va tous mourir », « Mais que fait le gouvernement ? ». Ah les belles polémiques que nous avions eu, avec l’opposition qui en rajoutait bien entendu une couche dans l’indignation et le brouhaha général.

  6. infraniouzes

    Puisque vous évoquez l’anecdote de la « vitre cassée », quelqu’un connaît-il le nombre de collèges ou de lycées portant, en France, le nom de Frédéric Bastiat ?
    Des collèges ou lycées Pablo Neruda, Salavador Allende, Pablo Picasso et autre Henri Wallon j’en connais à la pelle. Mais des établissements portant le nom du génial Bastiat… ? ? ?

    1. Jacky Social

      Il a quelques rues à son nom mais apparemment aucun établissement scolaire. (source Google Maps)
      De même il existe des places/rues des martyrs de la Résistance mais aucune dédiée aux victimes du communisme, à ma connaissance.
      Il y a aussi quelques communes de France où une voie porte le nom de Lénine… 🙁

      1. infraniouzes

        Merci pour cette excellente réponse. Quant à Google maps, qui aide à trouver bien des choses, j’ai lu quelque part que ça chauffait entre Google et les habitants de Jérusalem qui ne supportent plus les voiturettes du géant américain. Ce serait les Juifs intégristes qui se défieraient du progrès… Curieux pays, d’une liberté extrême mais où des religieux radicaux empoisonnent la vie d’une majorité de leurs concitoyens au nom d’obscures croyances.

      2. chrome

        La meilleure : 56, avenue de l’URSS à Toulouse. C’est le siège de l’IUFM !!!
        C’est sérieux, vous pouvez vérifier sur les pages jaunes

  7. riri

    Petite histoire reçue ce matin par mail, histoire de sourire un peu et de montrer que tout n’est pas perdu:

    « Une journée maussade dans un petit bourg humide au fin fond de l’Irlande… Il tombe une pluie battante et les rues sont désertées.
    Les temps sont durs, le pays est très endetté, tout le monde vit à crédit. Là-dessus arrive un touriste allemand, riche. Il arrête sa belle voiture devant le seul hôtel de la ville et il entre. Il pose un billet de 100 euros sur le comptoir et demande à voir les chambres disponibles afin d’en choisir une pour la nuit. Le propriétaire de l’établissement lui donne les clés et lui dit de choisir celle qui lui plaira.
    Dès que le touriste a disparu dans l’escalier, l’hôtelier prend le billet de 100 euros, file chez le boucher voisin et règle la dette qu’il a envers celui-ci.
    Le boucher se rend immédiatement chez l’éleveur de porcs à qui il doit 100 euros et rembourse sa dette. L’éleveur à son tour s’empresse de régler sa facture à la coopérative agricole où il se ravitaille en aliments pour le bétail. Le directeur de la coopérative se précipite au pub régler son ardoise. Le barman, glisse le billet à la prostituée qui lui fournit ses services à crédit déjà depuis un moment. La fille, qui occupe à crédit les chambres de l’hôtel avec ses clients, court acquitter sa facture chez l’hôtelier. L’hôtelier pose le billet sur le comptoir là où le touriste l’avait posé auparavant là-dessus le touriste descend l’escalier, annonce qu’il ne trouve pas les chambres à son goût, ramasse son billet et s’en va… Personne n’a rien produit, personne n’a rien gagné, mais plus personne n’est endetté et le futur semble beaucoup plus prometteur… »

    1. Après l’histoire des ânes, le bricolage des dettes qui disparaît pouf comme ça.
      Là où celle des ânes permet de rire à peu de frais sur l’interprétation fantaisiste qu’on en donne (en y notant les ajouts socialoïdes, par exemple), cette histoire-ci fait plus pitié qu’autre chose. Elle est de Pierre Foglia, semble-t-il, n-ième exemple de ce que le journalisme produit de plus brillant.

      Avant l’arrivée du touriste, on a simplement un jeu à somme totale nulle (l’hôtelier doit au boucher qui doit au paysan qui doit à la pute qui doit à l’hôtelier, tous 100$ ; bilan : si on fait un petit « netting », on se retrouve à 0 partout). Autrement dit, le problème est simplement un pb d’information (remise à plat de qui doit quoi à qui), pas de richesse. La seule richesse, c’est celle du touriste, qui en plus repart avec. En réalité, personne n’avait de dettes avant l’arrivée du touriste (elles s’annulaient toutes mutuellement).

      Maintenant, l’analogie s’effondre avec le monde actuel : les USA et l’Europe ont des dettes avec la Chine, l’Inde et le Brésil, qui eux, ne se doivent pas d’argent l’un à l’autre. Les « richesses » (productivité, comptes équilibrés, croissance, perspectives) sont chez eux. L’ensemble n’est pas à somme totale nulle, du tout. Et ces états sont donc marrons, et ce n’est pas l’injection de 100$ par des touristes du G20 qui vont améliorer la situation, au contraire.

      1. riri

        Je ne connaissais pas cette histoire, ni son origine.

        Il n’y avait aucun sens caché ni aucune analogie dans sa diffusion.

        L’analyse que tu en fais me convient bien.

        Promis, je l’ferais plus…

  8. Arkh

    Ce qui est amusant avec cette histoire de « bonne guerre pour remettre l’économie d’équerre », c’est que cette idée provient de la même population qui utilise l’argument de la vie humaine sans prix pour vendre leur idée de la solidarité forcée.
    Ils oublient vite qu’une guerre, c’est avant tout des milliers voire des millions de morts.

    1. Pere Collateur

      Tous ceux qui tiennent ce genre de discours (que ca soit au bistot du coin ou au chateau), pensent tous que ce seront d’autres qui feront leur guerre à leur place.

      Et si leur souhait venait à se réaliser, inutile de dire qu’il risqueraient pas mal de désillusions… ^^

  9. Pascale

    Pour ma part j’analyse cette panique gouvernementale à protéger ses ouailles provoquée par le souvenir douloureux de l’été caniculaire 2003, durant lequel la sélection naturelle n’avait pu être contrée par le gouvernement de l’époque.

    Personne ne s’était dit que, plutôt que de demander à l’État qu’il nous protège et nous asservisse en même temps, c’était la solidarité de proximité (famille, voisins, quartier, village …) qui avait failli. Le Français est tellement habitué à se faire dorloter qu’il en devient totalement irresponsable et finalement d’un individualisme effroyable : pourquoi se casser à aider les autres puisque l’État s’en charge ?

    Traumatisme de nos gouvernants qui n’ont pas réussi à sauver de la mort (naturelle) des dizaines de vieux, ajouté à de juteux « contrats » avec certains lobbies, autrement dit ajouté à la corruption, et voila le contribuable avec une dette augmentée de quelques centaines de millions d’@uros en quelques coups de téléphone (pour passer la commande des vaccins).

    Bon, mais il paraît que les Français en veulent encore plus …. alors …..

    1. riri

      Une campagne « publicitaire » avait, déjà, été lancée à la fin des années 80 par la ville de Lyon pour lutter contre l’individualisme et inciter l’entraide entre ses habitants.

    2. Pere Collateur

      D’un autre coté, en ville, c’est un peu une lapalissade de dire que tout le monde se fout de tout le monde.
      Comment voulez vous qu’il en soit autrement: La foule est le meilleur endroit pour être totalement anonyme.
      De plus, les populations demenagent souvent. Difficile donc de tisser des liens avec le voisinage.
      Et puis même, l’ambiance d’une grande ville incite de moins en moins à tisser de tels liens.
      Moi même il m’est arrivé de vivre dans des immeubles plusieurs années sans avoir fait connaisance avec aucun de mes voisins… Et le pire, c’est que je n’en ai jamais ressenti le besoins et encore moins l’utilité.

  10. Calvin

    Cela illustre parfaitement le coût du fameux (et ruineux) principe de précaution.
    Non seulement cela bride l’innovation, la recherche et la productivité; cela rend les citoyens infantiles et les élus (encore plus) irresponsables; mais aussi cela coûte plus cher que l’exposition au présupposé risque…
    Il faut lutter contre les dettes, certes, mais plus encore, bannir ce principe de m… de caca.

    1. Pere Collateur

      Mouais. Le principe de précaution est à géométrie variable dans notre beau pays.
      Si il était appliqué objectivement, ca ferait une paille que nos joujoux atomiques seraient fermés…

      Or, force est de constater qu’il n’en ai rien.

      Allez comprendre…

      1. Pandora

        L’énergie est un facteur de production indispensable à la croissance d’un pays.
        Pourquoi se priver d’une ressource nucléaire indispensable à la France puisqu’on n’a pas de charbon pour des risques imaginaires ?

        1. Pere Collateur

          Imaginaires….

          Bon, je ne veux pas lancer un fud sur le nucléaire civil, vu que moi même, devant le manque d’alternatives crédibles, ne suis pas contre.

          Néanmoins, il faut reconnaitre que cette année 2011 a eu tendance à donner corps à l’imagination…

          A un point tel que tous, les pro et cons du nucléaire, devont prendre en compte l’éventualité des scénario catastrophe limite hollywoodiens…

  11. Pandora

    La conclusion de Bastiat pour l’histoire de la vitre cassée est que la destruction n’est pas un profit et que la société perd la valeur des objets inutilement détruits.

    Une guerre n’est pas la solution pour accroître le niveau de vie d’une société. Le postulat keynésien qui prétend le contraire nous pourrit la vie (économique), y compris toi, H16.

      1. Pandora

        Bien sûr que je me marre à chaque fois que je lis ce blog mais je suis contre l’idée qu’une guerre ou une « politique des grands travaux » avec l’argent spolié des contribuables puisse enrichir le pays….

      2. poum

        je crois que H16 a mis ce titre pour attraper les nigauds qui reagissent aux titres.
        C’est une habitude facile a prendre quand, avec la presse fraoncaise, il suffit de lire le titre d’un article pour en savoir le contenu essentiel, sauf dans les cas pas rares ou les faits sont exactement a l’inverse du titre, ou alors dans le cas ou on lit un article de H16, qui contient toujours plus dans le corps que dans le titre.

      1. Flo

        Vous auriez peut-être pu aller encore plus loin et dire comme Bastiat qu’il y avait un moyen encore meilleur que la guerre pour assurer la croissance économique : l’incendie volontaire!
        Notre ami aurait alors sans doute perçu l’ironie du propos. A moins qu’il ne soit déjà au troisième degré lui-même?

  12. NFL

    On entend en ce moment, sur BFM, de touffus « experts » en mondes futurs colporter le sophisme suivant :  » seul le Japon sera en croissance en 2012 suite à la destruction du pays ( par le bras armé de Gaia- note de l’auteur ). Il faut bien reconstruire !! »
    C’est le principe bien connu et fort répandu du bilan à colonne unique.

  13. Shnaffy

    Et les chinois alors ?

    Cela dit j’aimerais bien avoir l’avis de quelqu’un qui s’y connais sur le véritable effet du gouvernement chinois sur son économie
    Car moi on me dit qu’il va trifouiller un peu partout ou c’est possible et que son économie ne s’en porte pas plus mal ( jusqu’à ce qu’ils deviennent trop vieux mais ce sera un autre problème)
    Et h16 lui il dit que si l’état il vient trifouiller, et ben c’est pas bien du tout du tout….
    Moi je suis un peu perdu…

    1. L’économie chinoise, c’est 5% d’inflation officielle (officieusement, évidemment, compter facilement le double). C’est une ruée des campagnes vers les villes, avec des problèmes de logement, de salubrité, etc… C’est un ratio de Mesquida affolant, ce sont des (centaines de) millions de jeunes hommes qui, au moindre retournement économique, se retrouvent à glander. C’est une croissance absolument pas maîtrisée. C’est aussi une corruption galopante.

      Alors bon, le « modèle » chinois d’étatisme…

      1. Shnaffy

        Je veux pas faire l’avocat du diable, vous avez l’air convaincu de ce que vous avancez, alors que je ne sais pas ou avancer… 
        Cependant j’ai envie de dire :
        10% d’inflation.10% de croissance ça se vaut pas? 
        Le problème de l’exode rural ne date pas d’aujourd’hui et c’et pas le liberalisme qui le résoudrait ? 
        J’ai meme envie de demander ce que ça serait si la Chine avait fait sa transition démographique «normalement »?
        Pour ma culture, j’aimerais vous demander comment on maitrise la croissance , quels effets cela a ou n’a pas ? 

        1. 10% d’inflation.10% de croissance ça se vaut pas?

          Non. L’un mesure l’impôt invisible payé par toute la population, notamment celle qui est loin de l’émission de monnaie. L’autre mesure simplement l’écart d’une année à l’autre des productions faites (qu’elles soient du fait d’initiatives privées ou de lubies gouvernementales). Ce qui veut dire qu’on peut avoir 10% de croissance à creuser des trous que l’année d’après, on rebouche.
          http://www.gurumed.org/2010/12/20/vue-du-ciel-villes-fantmes-chinoises-aux-64-millions-dappartements-vides/

          Le problème de l’exode rural ne date pas d’aujourd’hui et c’et pas le liberalisme qui le résoudrait ?

          Le libéralisme n’est pas l’alpha et l’omega et n’a pas pour but de résoudre tous les problèmes. Simplement, quand le libéralisme est neutre v/à/v d’un problème, l’étatisme est clairement délétère en ce qu’il contraint les solutions de marché à des choix particuliers.

          Et la croissance, ça ne se maîtrise pas, mais surtout, ça ne s’oriente pas. Autrement dit, dans un marché libre, il n’y a pas de villes fantômes créées ex-nihilo.

    2. Alex6

      Disons surtout que les Chinois, et en particulier le gouvernement, sont intelligents.
      Ils ont bien compris que c’est bien le liberalisme qui apporte et cree de la richesse, en comparaison de la France leur economie est tres liberale. En revanche, le gouvernement controle tout le reste afin de garantir la paix sociale.
      Difficile de juger du systeme et surtout il n’est pas transposable aux pays developpes qui eux pourraient parfaitement profiter du liberalisme sans la part etatique et creer enormement de richesse sans avoir a controler les peuples.

    1. Le système actuel s’écroule pour les mêmes raisons que le système communiste : le collectivisme, ça va bien jusqu’à ce qu’on finisse par tomber à court d’argent des autres.
      Et il n’y a pas de troisième voie, il y a ce qui marche : responsabilité individuelle, marché libre, libéralisme et capitalisme. Ecarquillez les yeux : ce sont les pays vraiment capitalistes qui s’en sortent le mieux (pas de dettes, des entreprises sur un marché libre, et des individus responsables).

      1. Théo31

        C’est marrant, je suis en train de lire Le regain démocratique de JF. Revel (ouvrage très intéressant au passage que les mongaulliens de l’UMPS devraient lire pour être moins cons face aux libéraux). Ses explications sur l’effondrement du communisme (le livre a été publié en 1992) sont également valables pour les événements actuels.

      2. Javayim

        « et des individus responsables »

        Responsables, mais pas coupables.. lol

        Un match de foot où l’arbitre serait payé par chacune des équipes ne serait être exempt d’injustices et tricheries (quelle équipe paye le mieux?).

        C’est la nature humaine et c’est pourquoi il faut un ordre « transcendant » (sans vouloir verser dans l’ésotérisme), en bref une justice totalement indépendante et au delà des questions de sous-sous entre amis.

        Ce qui ne semble pas être accessible dans un marché totalement libre, où seule la question du pouvoir de l’argent règne.. me semble t-il.

        1. La bonne blague. Si c’est la nature humaine, quels surhommes aller vous placer pour « transcender » (sans vouloir verser dans l’ésotérisme) les questions de sous-sous ? Parce que bon, pour le moment, on ne peut pas dire qu’on soit très aidé. Regardez autour de vous : plus il y a de « contre pouvoirs » (réels ou supposés), plus l’état « transcende », plus c’est la grosse merde. Eh oui : les hommes sont des hommes, imparfaits, et vous croyez pouvoir trouver un arbitre super cool qui saura rester au-dessus de la mêlée ? Et c’est le libéralisme qu’on qualifie d’anti-pragmatique ? Lol.

          Quant au marché libre ou seule la question du pouvoir de l’argent règne, c’est juste une belle phrase, étayée par … 0 exemple concret ; des exemples de marchés lourdement investis par l’état, dans lesquels il aura mis tous ses gros doigts boudinés et régulateurs, ça, en revanche, y’en a pléthore… (au fait, dans ce blog, il y a quelques jours, j’ai présenté Kiva. C’est un marché, il est libre et détaché de tout étatisme. Comment le placez vous dans votre représentation ? Où est ce pouwardelargent dans ce cas-là ?)

        2. Théo31

          Dans un marché libre de la justice, un tribunal où les membres seraient corrompus perdrait tous ses clients et ferait faillite.

          Aux USA, il y a plein de tribunaux arbitraux privés qui traitent des centaines d’affaires, il n’y a pas, à ma connaissance, de sordides histoires.

          En revanche, les tribunaux arbitraux privés français où les membres sont nommés par le gouvernement, quelle vaste blague, tout comme la justice fonctionnarisée d’ailleurs. Des juges qui veulent être « indépendants » mais sans rendre le moindre compte déshonorent la fonction qu’ils occupent.

          http://www.claudereichman.com/articles/collardjugerlesjuges.htm

      3. Javayim

        « quels surhommes allez vous placer.. »

        > Il y a quand même eu de grands hommes qui ont traversés le cours de notre histoire, ne soyons pas pessimistes.. (encore qu’aujourd’hui il faut vraiment avoir la foi (çà y est on verse dans l’ésotérisme))

        « j’ai présenté Kiva. C’est un marché, il est libre et détaché de tout étatisme »

        Vu, et c’est très bien (encore que si j’ai compris pas encore vraiment rentable pour un investisseur, il ne faudrait pas qu’ils en viennent à demander des subventions pour continuer à développer cette belle initiative hein ! lol)

        Pour le « 0 exemple concret », quand je lis çà (http://fr.wikipedia.org/wiki/Sherman_Antitrust_Act) je me demande si le libéralisme pur et dur n’est pas son propre ennemi. Une sorte de « trop de libéralisme tue le libéralisme » quoi..

        « dans lesquels il aura mis tous ses gros doigts boudinés et régulateurs »

        oui lool, je sais pour qui vous miseriez là : http://econstories.tv/2011/04/28/fight-of-the-century-music-video/

        1. Le clip est révélateur. Hayek a raison. Et il perd. Regardez bien ce qui va se passer dans les prochains mois. Les libéraux (les vrais) ont eu raison avant les autres, ils ont dit comment cela allait se passer, et ils ont encore raison. Tout se passe comme prévu. Et … à la fin, ils perdront. D’ailleurs, tout le monde va perdre.

          Personne ne veut du libéralisme ?
          Ca tombe bien. Vous n’en aurez pas. Du tout. Rien. Keud. Nada.

          Mais ne venez pas pleurer ensuite.

  14. Jacky Sossial

    64 millions d’appartements vides !!!
    Voilà la solution : tous les mal-logés, DALO, Don Quichotte et compagnie, allez zou, un aller simple pour Ordos. En plus il y a un super beau muzédarmoderne qui pourra accueillir toutes les merdes qui défigurent nos ronds-points, parcs, paysages, etc…

  15. rocardo

    Shafly,il n’y a aucun problème de l’exode rural.Les espaces ruraux,en France du moins,se peuplent depuis 40 ans(même la Lozère,oui oui!).La diminution RELATIVE de l’agriculture dans l’économie et la population active s’est faite au bénéfice du développement de l’industrie,puis des services,se traduisant par l’augmentation de la richesse globale,donc par la création d’emplois.C’est le même type de sophisme économique qui fait déplorer la « désindustrialisation de la France »,connerie répétée comme un mantra et justement dénoncé sur Causeur et Contrepoints par Georges Kaplan.
    1989-1917=72
    1946+72=2018. Voilà voilà…

  16. Galuel

    « À moins qu’on laisse gentiment l’État faire son travail, qui consiste à consciencieusement bousiller celui des autres, produire de la non-valeur ajoutée (ou de la valeur retranchée, si vous voulez) et de l’anti-productivité ou de la productivité minutieusement ajustée à empêcher celle de ceux qui produisent des richesses !  »

    Pas mieux…

    1. Théo31

      C’est pas toi qui défend la distribution d’argent gratuit des autres pour tous dès la naissance ? En détruisant l’économie, ça va devenir chaud pour y parvenir.

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