Wauquiez, Capitalisme de Monopoly et politique de Trivial Pursuit

À la bonne heure ! Un des admirables bouffons du gouvernement vient de se réveiller et trouver qu’il fallait en finir avec le « capitalisme de Monopoly » et revenir à un capitalisme d’entrepreneur. Miam. Chouette. Voilà qui sent bon !

Tout s’est passé très vite et comme d’habitude, on ne peut pas écarter le syndrome du gros micro mou. Pour rappel, ce syndrome se traduit par une logorrhée puissante dès qu’on approche un gros micro mou du museau nez d’un politicien. Ce dernier ne peut alors s’empêcher d’émettre une opinion, généralement basée sur une absence pathétique d’expertise sur le sujet proposé, et se ridiculise dans une enfilade de petites phrases toutes plus stupéfiantes de bêtise l’une que l’autre.

Au vu des dernières déclarations de Laurent Wauquiez sur sa vision de l’économie, des finances et de ce qu’il faut dire et faire pour assurer une bonne campagne présidentielle à son chef de parti, on ne peut donc pas écarter complètement l’hypothèse d’un tel syndrome tant le collier de nouilles qu’il nous a tressé correspond banalement aux heures les plus bêtes de notre histoire.

WauquiezLe petit Laurent Wauquiez, actuel mini-minustre de la Recherche, a donc vigoureusement empoigné, pour le compte de la Droite Socialiste, les propositions économiques afin d’apporter sa pierre à l’édifice présidentiel de mai 2012 et nous pond une magnifique formule rhétorique qui résonne déjà du bruit que font les tonneaux vides puisqu’il déclare vouloir passer d’un « capitalisme de Monopoly » à un « capitalisme d’entrepreneurs ».

On pourrait supposer, en bonne logique, que le capitalisme de Monopoly, c’est celui où il y a une banque centrale qui distribue des morceaux de papier sur lesquels il faudra coller une bonne couche de confiance pour les échanger contre des titres de propriété et des habitations, avec distribution gratuite d’argent à chaque tour, et où le passage par la case prison se fait de façon aléatoire. Autrement dit, l’exemple assez parfait de la situation actuelle, qui perdure depuis des décennies et que notre homme, ainsi que toute l’équipe présidentielle et les précédentes, se sont employés à conserver dans l’état.

Mais cette fois, c’est sûr : il faut tout changer. Par exemple, il propose d’interdire les augmentations des dirigeants d’entreprise qui licencient plus qu’ils n’embauchent, et de supprimer les stocks-options sauf pour les PME et les start-up, des glaces en été et un poulet par semaine. Notons que ces propositions sont, peu ou prou, celles qui furent faites pendant la précédente campagne présidentielle (Moralizer Le Kapitalism™®).

Bien évidemment, la Droite Socialiste sort une n-ième variation sur le thème de la séparation des banques de financement des banques de dépôt, parce que voyez-vous mes petits amis, cela permet de « limiter la dimension spéculative des banques« . Eh oui : même si Lehman n’était qu’une banque d’affaire et de financement (tout comme Goldman), et que son implosion aura provoqué le séisme de 2008 dont on peut encore sentir les répliques, on comprend que l’idée est de séparer pour … parce que bon, vous comprenez, quand c’est séparé, c’est moins grave et ça évite de se retrouver avec des banques de dépôt qui carafent sauvagement comme comme comme ah mais enfin vous savez toutes ces banques dans lesquelles l’Etat n’a pas mis d’argent pour les laisser tomber, enfin voyons. Bon.

D’ailleurs, cette proposition de séparation n’est pas évoquée parce qu’elle se trouve aussi dans le programme socialiste. Non. C’est juste parce que c’est une super proposition qui va résoudre le problème des banques de dépôt qui font aussi banque de financement et l’inverse et qui explosent comme … Ah mais bon, vous avez compris et donc voilà.

Et puis comme il faut continuer dans les propositions sociales socialistes, autant repomper aussi le protectionnisme européen, ou celle d’un Fonds Souverain Français. Ce serait, genre style, comme la CDC, mais en mieux, bien sûr. Avec plus de gouvernance, plus de résultats, plus d’investissements dans les PME françaises d’avenir. Comme il y a 5 ans. Comme il y a 12 ans, ou 25 ou 40. Mais en mieux !

Jusque là, on a surtout une magnifique illustration du gloubiboulga mental dans lequel patauge notre minustre, et avec lui, la très grande majorité de nos politiciens qui ont bien du mal avec les notions élémentaires de logique et d’économie, sans même évoquer la douloureuse question de la règle de trois, territoire indéfrichable de la jongle mathématique la plus inexpugnable pour eux.

Mais cette illustration continue lorsqu’on apprend qu’il a dû s’expliquer de ses saillies livresques devant une Audrey Pulvar remontée comme un coucou suisse : dans un magnifique échange brouillon d’idées toutes faites, le téléspectateur consterné assiste à un combat de titan entre la purée bien-pensante d’une journaliste en roue libre qui n’a manifestement pas appris ni la politesse, ni la logique, et la mousseline de poncifs d’un ministre dont les arguments s’enchaînent dans un fatras indescriptible où le seul mot qui surnage est celui de « simplicité », alors que tout montre que ses raisonnements en sont totalement dépourvus.

L’idée de Wauquiez est qu’il faut favoriser ceux qui ont un emploi dans l’obtention d’une HLM, là où actuellement, aucun critère clair en ce sens n’est mis en place. Et évidemment, côté Ruquier et Pulvar, on voit surtout l’opposition frontale des pauvres qui ont un emploi contre les pauvres qui n’en ont pas… Et dans un maelström de petites phrases toutes faites, les protagonistes se balancent des poncifs de plus en plus caricaturaux à la figure, laissant le spectateur entre rire et pleur.

Eh oui, c’est ça, la magie de la médiatisation, du gros micro mou et du journalisme glamour : n’importe quel sujet doit être traité par le politicien, toute solution doit avoir une part de social et l’état doit intervenir, réguler, décider, diriger, choisir pour le peuple qui ne sait pas ce qui est bon pour lui. Et dans cet exercice, le jeune Wauquiez montre de réelles capacités sur le plan politique, et Pulvar démontre de bonne aptitude sur le plan médiatique.

Pendant ce temps, bien sûr, personne ne se pose la question de savoir si l’état est le bon interlocuteur pour ces problèmes. Surtout pas le politicien (dont le remplissage de gamelle dépend de cette non-question), et surtout pas la journaliste (dont l’audience et donc, la gamelle, dépendent de cette non-question).

J’ai déjà fait ce constat, mais je le refais : nullité des politiciens, médiocrité des journalistes, ce pays est foutu.

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Commentaires47

  1. Théo31

    Faut avoir du courage pour regarder « les bas-fonds de la niaiserie déclamatoire » comme l’aurait dit J.F. Revel.

    1. Calvin

      Tout à fait.

      Même là, j’ai un peu de temps, je n’ai pas envie de regarder…
      On connait le script, les phrases cultes, le tempo ; ne changent que les protagonistes (par ailleurs, tous interchangeables) élevés à la pensée inique.

  2. something

    Je n’ai pas regardé mais je ne trouve pas très normal de laisser interroger un ministre du gouvernement par la maîtresse d’un député de l’opposition…

      1. Before

        Ben oui, peut-être, mais alors qu’on cesse de nous rabattre les oreilles avec le service-public-aux-zordres-du-dictateur-sarko.

      2. Emmanuel M

        Effectivement

        Il serait souhaitable de créer des médias explicitement de droite. Et de supprimer le financement public des médias officieusement de gauche.

      3. something

        Je croyais que la neutralité c’était suisse… L’impartialité, en revanche, ne me semble pas être un symptôme typiquement franchouille, surtout pas dans les médias dits publics et financés par l’impôt.

  3. kelevra

    laurant wauquiez : Il est issu d’une famille d’industriels installée dans la région de Tourcoing, créateurs d’une tannerie en 1895, reconvertie en chantier naval en 1965 à la suite du déclin de l’industrie du textile2. Il est le fils de Philippe Wauquiez, ancien directeur d’Indosuez Scandinavie et gérant d’une société de conseil en investissement, et d’Éliane Wauquiez-Motte, actuel maire du Chambon-sur-Lignon.
    Après des études secondaires au Collège cévenol du Chambon-sur-Lignon3, au lycée Louis-le-Grand et au lycée Henri-IV (Paris), il entre en 1994 à l’École normale supérieure. Il y poursuit des études d’histoire, soutient un mémoire sur Le Flambeau des « Mille et une nuits » et l’Orient des Lumières, 1704-1798, sous la direction du professeur Daniel Rivet, avant d’être reçu major à l’agrégation d’histoire.
    Diplômé par la suite de l’Institut d’études politiques de Paris, titulaire d’un DEA de droit public, il choisit finalement l’École nationale d’administration (promotion Mandela), dont il sort major.

    autant d etudes pour raconter autant de conneries c est a desesperer, un pur produit de l edukation nazionale.

    1. Pere Collateur

      « autant d etudes pour raconter autant de conneries c est a desesperer, un pur produit de l edukation nazionale. »

      C’est une réflexion que je me fais souvent. Comment avec des bagages pareils on peut sortir autant d’Âneries?

      A mon avis ils connaissent très bien les conséquences de leurs décisions délétères, et j’en ai pour preuve le changement de ton récent sur l’immobilier, ou l’on passe du soutiens actifs et revendiqué officiellement comme bénéfique à une descente en règle de ces même dispositifs, avec à la clé, un inventaire à la Prévert de tous les arguments de ceux qui criaient depuis 2005 qu’on était en pleine bulle immo délirante.

      Ils savent donc pertinemment que ce qu’ils font est morbide pour le pays. Ça n’est pas un manque d’intelligence, mais plutôt du pure cynisme pour leur propre bénéfice.

      Et dans l’exemple de l’immo, le changement de discours est simplement dû au manque de thune qui ne leur permet plus de gaver leurs clientèles habituelles.
      D’ailleurs, ce phénomène devrait se reproduire dans d’autres secteurs…
      Certaines danses du ventre risque d’être un poil comique. Profitons en bien, car c’est à nos frais!

      Il n’y a rien à attendre de ces gens. Strictement rien. Nada. Peanuts!

      1. Franck Boizard

        Le bons sens et le diplôme sont totalement déconnectés.

        Ou, plus exactement, s’il y a une connection, elle est négative. Notamment, dans Propagandes, J. Ellul explique très bien qu’il faut avoir atteint un certain niveau d’abstraction pour être vulnérable à la propagande.

        L’histoire des totalitarismes est pleine d’intellos qui se sont fourvoyés dans les pires conneries. D’ailleurs, sans les intellos, le totalitarisme n’existerait pas, car il faut être un intello pour croire tellement à une idée qu’on estime qu’on peut massacrer les trois-quarts de l’humanité pour l’imposer.

        1. gnarf

          Suis d’accord, mais d’un autre cote, faites l’experience: demandez a des mecs pas du tout intello leurs solutions politiques…a chaque fois c’est une espece de semi-dictature ou tout ce qui ne leur plait pas finit aux lions.

        2. Franck Boizard

          Oui, et alors ? Etes vous si sûrs que c’est idiot ?

          D’un autre coté, on a vécu des siècles pendant lesquels la politique était faite dans un cercle restreint, sans que les intellos et les vulgaires ne s’en mêlent, et ça ne se passait pas si mal.

      2. deres

        Tu parles … Se renseigner sur la nature des lettres de cachet … Dans une dictature, la participation à un blog de ce type dénonçant le fonctionnement du régime peut être la cause d’une disparition nocturne soudaine et dsicrète … Comment faire du libéralisme sans liberté ?

    2. azfromny

      Les intellectuels engagés utilisent toute leur intelligence pour justifier l’injustifiable. C’est pour cela qu’ils se trompent jusqu’au bout d’ailleurs, ils trouveront toujours des arguments qui agiront comme un voile sur la réalité. Ils se trompent plus que les autres, beaucoup plus.

    3. Pod

      Je crois surtout que ces types savent parfaitement qui est en face de la lucarne TV à ce moment-là; le gus Minustre a fréquenté l’énarchie et a bien retenu les leçons prodiguées par ses profs d’éloquence : adaptez toujours votre discours au niveau de votre auditoire; et ce poujadiste de Ruquier est bien au cœur de la cible pour laisser tourner en boucle ces stupidités sans queue ni tête.

  4. Aloux

    Impressionnant le CV, je me demande toujours comment on peut avoir un bagage aussi imposant en terme d’études et être (ou en tout cas sembler être) incapable de dépasser le niveau café du commerce. Étant moi-même un produit de l’Éducation Nationale, ce dont je commence maintenant à réaliser les conséquences, ça ne me rassure pas spécialement sur mon propre sort de voir le niveau qu’affichent nos « élites » démoulées de l’ENA ou de l’ENS une fois lâchées dans la nature.

    1. C’est surprenant, n’est-ce-pas, cette envie de claquer le museau de l’une puis de l’autre avec toute la force dont on est capable, non ?

    2. Aloux

      Surprenant peut-être pas, je trouve au contraire que c’est une envie qui nous saisit de plus en plus souvent, et pas forcément devant une émission débile…

  5. Pascale

    J’ai lâché au bout que qq minutes. Tout le monde y explique que, soit l’État doit prendre soin de chacun (Wauquiez), soit l’État ne s’en occupe pas assez bien et horreur ! en laisse quelques uns sur le carreau (Pulvar, Guillon et Ruquiez).

    Et la mauvaise foi des contradicteurs de Wauquiez et la tête à claques Guillon, c’est trop pour moi.

    J’ai envie de hurler : LAISSEZ NOUS VIVRE !

    1. Guillaume

      Si l’aéroport embauchait au lieu de prendre des sous traitants en cascade, cela se passerai mieux (y compris pour les problèmes de déneigement)

  6. Maleypart

    Ca commence… je pense voir un beau florilège de n’importe quoi et autre yakafokon d’ici les élections, tout ça dans une perspective de descente aux enfers de l’économie française.
    Passionnant, et je pourrai même y assister en direct, si leur super politique de gribouille ont comme conséquence de me jeter au chômage, comme quelques autres de mes concitoyens…

  7. Le Diable probablement

    En écoutant la télé d’une oreille, j’ai cru entendre Mélanchon dire lors d’un passage sur BFM « … depuis que les libéraux sont au pouvoir, les dépense publiques n’ont fait que baisser… » (je paraphrase). Quand on sait la capacité du personnage pour l’ironie (aucun doute, le mec était sérieux), et le nombre de personnes qui accordent du crédit à ses « idées » (le public moyen de Ruquier, soit des millions de gens), ça laisse rêveur…

    1. Pascale

      «  » » … depuis que les libéraux sont au pouvoir, les dépense publiques n’ont fait que baisser… » » »
      Soit deux bêtises alignées en une seule phrase et quelques mots.

  8. La maraîchère lubrique

    Autre source d’inspiration que je vous suggère:: le label Origine France Garantie d’Yves Jégo, qui garantit une fabrication française de la centrale nucléaire à l’assiette.

  9. Greg

    2 petites coquilles en passant :

    son chef de pari : joli lapsus à propos d’une campagne présidentielle,

    actuelle mini-minustre, ou minus-ministre, sinistre-mini-ministre ?

    Merci pour une tranche de rigolade de plus vue d’ici en Suisse. Heureusement qu’il reste la tour Eiffel à la France pour atteindre un niveau correct, comme on pourrais dire par chez nous…

    1. Minustre est une faute assumée. Il s’agit d’un ministre minus, et un mini-minustre est un sous-minustre, ou un sous-ministre minus, si on veut 😛

      1. Greg

        Je me demandais aussi si minustre était voulu, me voici pour vous demander si actuelLE mini-minustre est également assumé pour le petit Laurent…

  10. Franck Boizard

    Audrey Pulvar est insupportable, on a envie de la claquer.

    Arnaud Montebourg est socialiste, c’est grave. Mais il a reçu une pénitence très lourde : vivre avec Audrey Pulvar. Alors il faut un peu d’indulgence.

  11. Stéphane

    J’ai survécu à la vidéo. C’est complètement cucul et ça tourne en rond. Audrey Pulvar reproche à Laurent Wauquiez d’opposer les pauvres aux pauvres (ce qui est exact, vu que les ressources sont limitées) alors que Laurent Wauquiez reproche aux pouvoirs publics et aux médias de ne s’intéresser qu’aux plus pauvres au détriment des classes moyennes (ce qui est aussi exact).

    Les deux se défendent assez mal.

    Mais vu la trajectoire que prend la France, bientôt on aura 50 millions de personnes assez pauvres pour réclamer un HLM et là ça va être rock-n-roll. 🙁

    1. Nicolas

      Surtout, étant donné qu’il y a des HLM, la position de pulvarde est très conne.

      Donc on a deux chômeurs, et une place de HLM.
      Il y en a un qui trouve un emploi à Ploumachin, mais il ne peut pas se loger.
      Pulvarde : tant pis pour lui, pas de HLM, qu’il reste chômeur comme l’autre.
      A oui, tout de même…

      C’est beau, la défense des pauvres par une richarde du service public qui vie de leur argent !

  12. Gil

    L’apparatchkik Pulvar qui monte sur ses grands chevaux pour prendre la défense des pauvres est très drôle. (bon, il est vrai aussi que je me force un peu à trouver ça drôle pour réprimer mes envies de meurtre)

  13. Flo

    Oops fausse manip :

    Mais enfin elle a raison la dame avec des grosses lunettes.
    On peut être à peu près certain que parmis les drogués-alcoliques-fainéants qu’elle connaît il n’y a pas tant de très pauvres que ça!
    Je vous trouve un peu dur de renvoyer ces deux socialistes dos à dos H16. La dame aux grosse lunettes et les autres socialistes assumés du plateau sont bien plus insupportables et hypocrites que l’autre.
    Il me semble entendre de la bouche de Ruquier que le socialiste ministre a même reçu un satisfecit pour ses positions en faveur des riches (dont tous les invités et le présentateur font partie) contre les « très riches » (dont aucun de fait partie). Tout au plus lui aura-t-on sans doute gentiment reproché sa timidité dans sa rage spoliatrice.
    Si on copmprend bien, discriminer riches et très riches (en faveur des riches) c’est bien, mais être soupçonné sur la base d’une ou deux phrases, peut-être malheureuses ou provocatrices, de distinguer classes moyennes laborieuses (« les pauvres » : quel mépris à peine masqué dans la voix et l’expression de Pulvar) et classes assitées (les « très pauvres »), c’est très mal.

  14. BA

    Lundi 19 décembre 2011 :

    La BCE pointe des risques accrus pour la stabilité financière.

    La Banque centrale européenne (BCE) a averti lundi que les risques pesant sur la stabilité financière de la zone euro avaient considérablement augmenté au second semestre, alimentés principalement par les craintes de contagion de la crise de la dette et par des tensions sur le marché interbancaire.

    Dans son rapport bi-annuel sur la stabilité financière, la BCE estime que dans le pire des cas, le monde pourrait retomber en récession, affaiblissant davantage des banques déjà fragiles.

    « La crise du risque souverain et son interaction avec le secteur bancaire a empiré, dans le contexte de perspectives de croissance macroéconomiques affaiblies », lit-on dans ce rapport.

    « Au final, la transmission des tensions entre souverains, entre les banques, et entre ces deux derniers s’est intensifiée pour prendre les proportions d’une crise systémique sans précédent depuis la faillite de Lehman Brothers il y a trois ans. »

    http://www.lesechos.fr/investisseurs/actualites-boursieres/reuters_00410079-la-bce-pointe-des-risques-accrus-pour-la-stabilite-financiere-265259.php

  15. channy

    Encore ce maudit syndrome du gros micro mou. mais qu attend la secu pour declarer le syndrome du gros micro mou comme une maladie professionelle necessitant une incapacite totale et permanente d exercice professionel du metier de ministre ou elu..une petition h16 et vite svp

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