Lorsque les corporatistes sociaux-démocrates de la droite faisaient de l’économie, ce n’était pas triste : florilège d’affaires, pluie de taxes et d’impositions diverses, dérive budgétaire générale, gabegie, bref, la panoplie complète. En mai, changement de décor, d’équipe, changement de tout et changement pour maintenant : les socialistes prirent le pouvoir, et on allait voir ce qu’on allait voir. En trois gros mois, on a vu.
Et la conclusion est assez limpide : l’économie par les sociaux-démocrates de gauche, ça ressemble si furieusement à l’économie des sociaux-démocrates de droite qu’on a finalement bien du mal à voir la différence.
Pour ce qui est du contexte, il est assez similaire à celui du début de mandat du précédent guignol : crise, excitations financières, chômage qui grimpe. On dépasse même les trois millions de chômeurs avec fougue, tact, doigté et cette quasi-absence de décontraction qui laisse penser que nos élites s’en soucient tout de même un peu. Heureusement, un peu d’économie à la mode socialiste nous permettent déjà d’esquisser les pistes d’une vraie solution. Et c’est Eric Heyer, économiste à l’OFCE, qui s’y colle dans une interview parfaitement éclairante accordée au Nouvel Observateur : pour éviter la grosse gamelle, il faudra et il suffira que la puissance publique crée beaucoup plus d’emplois jeunes que ce que propose le gouvernement. Et puis, bien sûr, comme réduire le temps de travail, ça marche du tonnerre de Zeus, on va en remettre une couche :
… le gouvernement français va dans ce sens : en supprimant la défiscalisation des heures supplémentaires, il espère que cela poussera certaines entreprises à embaucher. Il va aussi un peu s’ouvrir au chômage partiel, mais ce ne sera pas le principal moyen, puisqu’il a opté pour la 2e stratégie : en 2013, il devrait y avoir 100.000 emplois d’avenir, essentiellement dans le secteur public.
Eh oui : c’est ça, l’économie socialiste ! Plus de travail ? Le chômage qui monte ? Il suffit d’un côté de créer des postes ex nihilo, pouf, comme ça, et de l’autre de diminuer encore le temps de travail, parce que c’est bien connu, c’est ce qui fonctionne à tous les coups. D’ailleurs, on se demande pourquoi ils n’imposent pas la semaine de 20H : avec un tel volant d’heures libérées, les trois millions de chômeurs ne suffiraient pas à remplir les nouveaux emplois dégagés ! Et puis, de fil en aiguille, on aboutira certainement, à terme, à interdire les licenciements ou la notion même de chômage, et c’en sera fini une fois pour toute de ces tristes nouvelles aux JT.
Mais l’économie à la mode PS, c’est aussi l’application concrète des programmes électoraux, notamment ce point dans lequel le président normal ne voulait pas entendre parler de sauvetage des banques avec l’argent du contribuable. Président übernormal qui va donc devoir trouver un moyen astucieux, rigolo et pas trop visible pour sauver le Crédit Immobilier de France, dont le passif atteint de coquet records. En attendant que l’État n’intervienne surtout pas avec l’argent gratuit des poches citoyennes, le gouvernement fera – bien sûr – ce qu’il faut pour éviter que le patron de l’établissement s’en aille après si piteuse aventure avec un gros paquet d’euros bien ficelés. Ce serait un scandale, et il n’y aura pas de scandale dans un quinquennat que notre président veut irréprochable.
Bah ouais, c’est ça, l’économie sauce socialiste : on ne laisse rien passer !
Et tant qu’à parler de banques, de finance et de petites collusions entre amis, l’économie en mode Parti Socialiste aux commandes, c’est tout sauf le trafic d’influence. Il ne viendra certainement pas à l’idée d’un ministre, fut-il redressé et productif, de faire placer sa compagne à la direction d’un journal branchouille, propriété d’un riche banquier d’affaire, en l’échange pour ce dernier d’un mandat pour lui et sa banque dans la création de la fameuse Banque Publique d’Investissement. Ce serait à la fois trop gros, et tellement imbibé de conflit d’intérêt et de petits bisous en coulisse que la presse, neutre et âpre au travail, ne pourrait laisser passer : un tel soupçon, même aussi léger, ne pourrait entacher un quinquennat que, j’insiste, notre président veut irréprochable.
En tout cas, une chose est sûre : le ministre, tout dressé et plein de vigueur reproductive, a clairement fait part de sa désapprobation de tout ce montage. Il a même expliqué sa vision toute personnelle de ce que devait être cette banque d’investissement, manifestement au cœur de toutes les magouilles discussions :
« La Banque publique d’investissement, je trouve qu’elle ne peut pas être réalisée par des banquiers, parce que faire une banque qui ressemblerait à d’autres banques, c’est vraiment pas ce que l’on cherche à faire »
Bah oui pardi ! Une Banque qui ressemblerait à une banque et qui serait mise en place par des banquiers, franchement, palsambleu de fouchtra de nom d’une pipe en bois, c’est complètement impensable ! Quel manque cruel de créativité ! Manquerait plus qu’elle doive, de surcroît, respecter les ratios de Bâle III, qu’elle se doive d’avoir une gestion saine, un passif pas trop gros équilibré de façon sereine par un actif flamboyant ! Mais, vous n’y pensez pas ! D’abord, l’argent et le collatéral sain pour abonder à cet actif, si l’État français l’avait, ça se saurait. On fera donc une Banque d’Investissement avec du produit toxicorigolo et de l’ingénierie financière qui sent bon le camouflage. Ensuite, si cette Banque d’investissement doit être gérée comme une vraie banque, cela veut dire qu’elle devra faire la même danse du ventre que les autres pour respecter les dizaines de milliers de lignes du code bancaire. Et comme on est super-charrette à ce sujet, on va devoir prendre des raccourcis. Et puis, il ne faut pas oublier que le but ultime de cet établissement, c’est avant tout le recasage d’amis de longue date, hein.
En somme, ce sera une banque qui distribuera de l’argent gratuit adossé à des collatéraux explosifs mais camouflés, dirigée par un énarque ou une éminence grise d’un sérail politique quelconque. On pressent déjà le fulgurant succès de l’opération. Si cette banque est cotée, vendez-la à découvert, vous ferez des affaires.
Mais l’économie en mode socialiste, c’est bien plus que des emplois d’avenir sous-payés à des jeunes analphabètes dans un service public exsangue et sans intérêt. C’est bien plus que l’application mécanique du principe du Too Fun To Fail, c’est bien au-delà de l’idée même de connivence et de renvois d’ascenseur à rythme industriel.
C’est aussi le désir puissant et impossible à réfréner d’intervenir dans l’immobilier. Ce secteur économique semble marquer le pas, les prix vacillent, la confiance s’évapore ? Vite ! Faisons quelque chose qui a prouvé son efficacité par le passé à tout achever dans la douleur et la dévastation : encadrons les loyers ! Et pour une tâche aussi stupide, pour lancer une idée aussi délétère et si parfaitement contre-productive, qui mieux que Cécile Duflot, la diplômée supérieure de géographie qui place le Japon dans l’hémisphère sud ? Qui mieux que cette crécelle frétillante pour faire n’importe quoi, n’importe comment et laisser derrière elle un champ de ruine avec cette ingénuité dont seul un cuistre politicien peut disposer ?
Bien évidemment, comme on est dans un gouvernement de ventilation et de brassage d’air, on appellera cette mesure « encadrement durable », parce que le foutage de gueule citoyen ne doit en aucun cas être omis, ni même réduit, et particulièrement lorsqu’il s’agit de l’enfler un peu plus de son droit de propriété.
Finalement, l’économie socialiste, c’est tout ça, mais c’est bien plus : c’est aussi et avant tout la foi, chevillée au corps, que l’État et ses thuriféraires doivent absolument intervenir dans les domaines où le moindre frémissement fait jour. C’est, d’abord, cette passion pour l’humain, celui qu’on tripote, qu’on manipule, qu’on dirige, qu’on spolie, qu’on utilise et qu’on abandonne en rase campagne, en slip et avec une bonne parole sur le mode « On part faire deux trois courses et on reviendra vous donner un sandwich dans deux jours. Tenez bon. »
Ce qu’il y a de bien, c’est qu’on a eu différents parfums d’économie socialiste pendant les quarante dernières années. Et pour terminer en fanfare, ce mandat hollandiste sera celui où seront donnés toute la puissance du socialisme de connivence et de l’interventionnisme. L’économie socialiste, on va pouvoir y goûter à fond pendant près de 5 ans.
Youpi, ce pays est foutu.
J’ai une idée pour améliorer la compétitivité de nos entreprises. Elle est tellement simple que je m’étonne qu’aucun des a…. qui coulent ce pays depuis plus de trente ans n’en ai pas eu l’idée. Il suffit de rendre pénalement responsable tous les dirigeants d’entreprises incapables de rendre ces dernières compétitives. la menace de quelques mois de prison et/ou d’amendes considérables devraient nécessairement amener ces responsables à trouver des solutions pérennes en la matière.
Autre sujet qui fâche, ce projet de la « tarification progressive » de l’énergie (http://www.linternaute.com/actualite/depeche/afp/17/971831/energie_coup_d_envoi_du_chantier_de_la_tarification_progressive_avec_une_proposition_de_loi.shtml). J’en viens à penser que le socialisme n’est qu’une tare génétique.
Higgins : « J’en viens à penser que le socialisme n’est qu’une tare génétique »
Oh que non ! Sinon, il ne serait pas enseigné (enfin, plutôt imposé) à l’école !
C’est géant cette tarification progressive de l’électricité.
Tout à fait dans la droite ligne du billet du jour !
– Une promesse normale d’un président génial (ou l’inverse !),
– Une justification morale (faible tarif pour faibles revenus) et « durable » (progressivité pour que chacun économise l’énergie),
– La mise en place d’une usine à gaz forcément somptueuse et que le monde nous enviera (sans nous copier),
– Les certaines mises à jour (2.0, 3.0, etc…) imposées par la mise en place (familles nombreuses, surconsommation en hiver ou en été des vieux et des plus fragiles),
– Les fraudes que cela pourra engendrer (exemple : celui qui consomme très très peu pourra revendre son électricité à son voisin, fausses déclarations),
– Ces dernières entraineront un volet répressif à base d’amendes, miam miam, et de campagnes de communication somptuaires attribuées à des agences amies du Président,
– etc…
Vive la Franche République !
Pour ceux ou celles qui ne fréquentent pas Contreproints, ce billet de Thibault Doidy de Kerguelen donne une idée du gouffre dans lequel ce pays s’enfonce: http://www.contrepoints.org/2012/08/20/94486-pas-de-loyer-pas-de-remboursement-alors-un-impot.
Pour se faire mal, c’est là: http://cst2012.free.fr/
Je ne me suis jamais autant marré…enfin, façon de parler.
Vous êtes sur que ces gens sont bien ingénieurs/docteurs/etc..
Non, parce que je suis juste un petit master, et je n’aurai jamais eu des idées aussi saugrenues… et certaines sont de vraies pépites !
Moi aussi, je me suis marré !
Mais lisez la proposition 72 – arrêter de brader les bijoux de famille : « plus généralement les politiques de cessions immobilières conduites ces dernières années manifestent une difficulté de l’Etat à valoriser son patrimoine à hauteur du prix du marché et surtout à entrer dans une logique de long terme »…
Pas de bol, Moullande va vendre pour une bouchée de pain des bâtiments appartenant à l’Etat pour faire de la construction de logements.
Ou alors, 1 euro, c’est ce que vaut l’Etat français !
Quelle brillante idée, qui ressemble furieusement à l’impôt sur les portes et les fenêtres. Les hôpitaux et les cimetières vont se remplir pendant l’hiver. Ya pas à dire : le socialisme, c’est magique !
Petit rappel : les particuliers paient déjà plein pot leur électricité.
Caeucescu avait trouvé un moyen radical de faire des économies d’énergie pour payer les dettes de l’Etat : il coupait le courant pendant tout l’hiver, obligeant les gens à faire du feu dans leurs appartements. On imagine la suite.
@Théo31 : « Petit rappel : les particuliers paient déjà plein pot leur électricité. »
Ben pas assez, manifestement, c’est pourquoi cela va être progressif…
Etant donné que chaque français a un droit au travail, le licenciement est une atteinte à un droit fondamental. C’est donc surement un crime passible de prison … On a d’ailleurs déjà vu que faire une prise d’otage avec violence et destruction en réponse à des licenciements était acceptable car non passible de poursuite. Il suffit donc de mettre les patrons véreux en prison. On est certain que cela créera des vocations …
Mais que tu es passéiste !!
Tu vas voir que bientôt, le crédo normal sera :
« Chaque Français a droit à un revenu ».
Coluche l’avait déjà dit lorsqu’on avait atteient (déjà) la barre des 3 millions de chômeurs sous feu tonton (deuxième fois que ça arrive, à nouveau sous administration socialiste : quelle guigne quand même, les gens vont finir par douter!):
« On dit qu’il y a trois millions de gens qui cherchent du travail. C’est pas vrai.
De l’argent leur suffirait largement! »
La proposition est déjà sur la table: le sociologue et économiste (???) Bernard Friot a commis un bouquin là-dessus, L’enjeu du salaire…
C’est déjà le cas avec le RSA ex RMI, me semble-t-il…
Un petit peu d’optimisme dans ce reportage (j’ignore sa date de diffusion): http://www.enquete-debat.fr/archives/quitter-la-securite-sociale-90155
La date de la vidéo sur Dailymotion est du 10/06/2006. Quand même.
Sur l’electricité tarifé, beaucoup vont faire poser un deuxième compteur … Encore une idée de génie qu’on se demande vraiment pourquoi on a attendu 1000 ans avant l’utiliser.
Nom de Dieu !
Je viens de réaliser…
Mon domicile est un mixte habitation et entreprise de ma compagne.
Comme le tarif progressif sur l’électricité ne concerne que les particuliers, je n’ai qu’à utiliser (et rembourser) l’électricité de la boutique pour ne pas payer la progressivité (et donc avoir une ristourne, semble-t-il).
Bon sang de bois,
je suis moi aussi u cas particulier : mon épouse télé-travaille de chez nous. Sans sous-compteur, bien sûr. Comment c’est-y-qu’on va faire ?
De plus, j’ai remplacé ma chaudière à mazout par une pompe à chaleur, il y a 3 ans, en bénéficiant bien sûr du crédit d’impôts (50 % de la bête tout de même) (un moyen de récupérer un peu de mon argent détourné par l’état). Donc maintenant, je me chauffe indirectement à l’électricité…
Pfff grossssse fatigue !
Il y a mieux !
Imaginez le pognon que vont se faire les agents EDF qui revendront un peu de leur électricité à leurs voisins au prix non progressif !!!
Un bête câble électrique, un petit compteur des familles, une poignée de main, un chèque à chaque mois.
Ce qu’il y a de bien avec les usines à gaz, c’est détourné avant même la mise en application…
Avec le recoupement fourni par le fisc aux opérateurs, c’est impossible. Et effarant. Je crois que cette usine à gaz est logique pour un socialaud: étant donné le volume des taxes figurant dans le prix des énergies diverses et variées, il leur est logique d’y introduire la progressivité car la proportionnalité c’est le mal.
Vivement les sanctions pénales: http://www.challenges.fr/economie/20120905.CHA0363/la-france-sort-du-top-20-des-pays-les-plus-competitifs.html
C’est beau le socialisme en action!!!
Mais non, ce sont de vilains turbolibéraux mangeurs d’enfants communistes qui ont fait ce classement. On ne peut pas descendre impunément ce phare de l’humanité qu’est la France.
Ce classement me paraît farfelu. Le Qatar et l’Arabie Saoudite parmi les vingt premiers? Qu’est-ce qu’ils produisent à part des fatwas?
La conséquence de cette usine à gaz est évidente. Il faudra des fonctionnaires pour gérer tout cela avec quelques postes bien gratifiant réservés à notre élite énarquesque. De plus, cela compliquera la tâche des fournisseurs qui devront aussi gérer tout cela. Il va falloir mettre à jour tous les logiciels de facturation, ajouter de nombreuses données clients, … Sans compter qu’une fois que le loup est dans la bergerie, il se gave sans compter. les règles seront ajustés au cordeau tous les ans, obligeant à mettre à jour les outils des fournisseurs en permanence …
Noter bien que le gouvernement se déclare lui même incapable de chiffer le dispositif. On voit déjà venir la découverte que cela coûte en fait un bon milliard par an …
Le pire, c’est que ce genre de règlement va créer une nouvelle porte ouverte aux fraudes … Comme d’habitude, tout cela sera principalement déclaratif avec peu de contrôle et peu de danger d’être sanctionné. Déclarer plus d’habitant dans le logement que réellement sera très facile en oubliant le départ d’un enfant ou en accueillant en théorie ses parents ou des inconnus … Le bilan énergétique de son logement peut être facilement changé avec un bakchich à celui qui fait le bilan … Il sera encore plus intéressant de faire un concubinage en mettant tout au nom de la personne n’ayant pas de revenu. Bref, encore une sanction pour les honnêtes gens et la classe moyenne au profit des profiteurs et des escrocs.
Et puis comment et quand vont être coordonnés tous les critères avec les tarifs et les différents modes de règlement des factures?
Une fois par an, tous les trimestres, tous les mois?
Tiendra-t-on compte des canicules ou des vagues de froid exceptionnelles?
Et si un chagnement dans la famille survient : décès, naissance, hébergement d’un proche en difficulté ou d’un neuveu venu étudier dans votre bled, départ d’un jeune étudiant pour une autre région mais qui reste à votre charge et revient le WE pour faire laver son linge et piller votre réserve de bouuffe etc etc…On réactualise les données perso et tout le toutim en temps réel?
C’est pas des compteurs intelligents qu’il va falloir mais des super-calculateurs pour chaque abonné.
Pour finir j’ai lu qu’un locataire d’un logement « mal isolé » pourrait demander au propriétaire de payer l’excès de facture sous forme de réduction de loyer.
Pour peu qu’il aime vivre au chaud les vitres ouvertes en plein hiver et qu’il n’aime pas son propriétaire…
Il faudrait quand même songer à enfermer les politiciens qui ont des idées pareilles!
Notez bien que parallèlement RTE prépare les esprits et le reste au passage de la deuxième lame tout de suite après :
http://lci.tf1.fr/economie/consommation/aura-t-on-encore-de-l-electricite-apres-2015-7501421.html
Un supercalculateur? Mais il faudra la brancher avant le compteur électrique alors, et la clim qui va avec aussi … sinon c’est la méga-facture assurée.
Plus sérieusement, le gouvernement compte-t-il prendre en compte la consommation des box internet ?? Parce que peu de personnes s’en rendent compte, mais ces petit engins consomment furieusement, et surtout depuis qu’on leur colle des zoli disques dur dedans …. et pas moyen de les éteindre sinon zou, plus de téléphone.
Encore une incitation de plus pour les futurs bailleurs… (la réduc de loyer pour logement « mal isolé »)
On rigole, on rigole, mais en attendant ça fait encore une bonne excuse pour se mêler de la vie de tout le monde : pour rendre ce tarif vraiment progressif, il faudra rassembler beaucoup d’informations très personnelles.
Notez une dernière incohérence.
Ne promeut-on pas, en haut lieu, la voiture électrique ?
Ben, tiens, le tarif progressif, c’est l’équivalent d’une TIPP sur la voiture électrique !!!!
Je suis MDR de chez MDR…
+1
Méthode implémentée avec un certain succès par Staline
Il faut savoir être raisonnable. Pourquoi l’Etat ne se mêlerait pas de tout et n’importe quoi quand le pékin lambda se tourne frénétiquement vers lui dès qu’il lui arrive le moindre problème.
Le citoyen, si ce mot a encore un sens, ne sait plus réfléchir, se prendre en main, berf, conduire sa vie sans faire cappel à un dieu tutélaire qui lui indique le chemin.
Finalement, Tocqueville voyait loin.
« Finalement, Tocqueville voyait loin. » C’est bien le seul reproche qu’on peut lui faire.
Le patron du Medef Allemand (DBI), Hans-Peter Keitel est d’accord avec toi, H16
http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0202247171373-le-patron-de-l-industrie-allemande-fustige-le-modele-francais-358772.php
Il veut que la France abandonne son interventionnisme. Le bon sens veut qu’il ait raison mais certains (au pouvoir, par exemple) ne doivent pas vraiment l’approuver.
En tant que concurrent il devrait se réjouir de nos conneries.
Il prend la peine de nous demander de changer: c’est dire si on a dépassé les bornes au point de devenir un danger pour nos voisins.
Exact !
Je crois me souvenir que les responsables économiques allemands avaient perfidement soutenu la démagogie d’Hollande en disant que ce serait bon pour les exportations allemandes.
Maintenant, ils réalisent que le petit bonus est menacé par la faillite quasi-programmée de la France.
Idem pour PM Cameron : il s’amuser à inviter les entrepreneurs Français chez lui (comprendre son pays), mais la faillite française risque elle aussi de s’inviter chez lui, et ça, c’était pas prévu !
Bismark avait soutenu aussi bien la République chez nous, que la même République dans les Colonies, partant du Prinzip évident que la République « française », c’est le bordel très rapidement (on a vérifié…) et que les soldats français en Afrique ou en Cochinchine, c’était mieux que sur le Rhin….
Salauds de Boche !
@Pandora
Bah le plus drole c’est que, en gros, les allemands disent (poliment) les français sont gouvernés par des imbéciles qui semblent ne pas comprendre que consommer à crédit conduit dans le mur. Et de l’autre côté Gros-Mou nous dit : « les allemands et nous, on est 100% sur la meme longueur d’onde ». Une véritable annonce à la Pravda-style.
Ce que dit Moullande en utilisant le décodotron « H16 » :
« Il y a un consensus : l’Allemagne produit et la France consomme. Quand la France ne pourra plus payer, c’est l’Allemagne qui paiera, comme pour la Grèce. Ils peuvent, car ils produisent et exportent !! »
Pas tout a fait d’accord.
Les allemands sont nos concurrents mais ils n’ont pas le choix : ils doivent nous aider (comme la Grèce) a cause de la monnaie. Vu les dégâts de la dernière guerre, ils feront tout pour éviter cette issue.
Ce que dit Keitel, c’est que cette aide est conditionnée a un changement politique radical : l’Etat n’a pas a intervenir dans la vie économique!
J’ai appris par ailleurs que les « français » freinaient des 4 fers la mise en place d’un contrôle de leur budget par Bruxelles. Ce serait une grande perte de souveraineté parait-il.
Encore un élargissement de l’étatisme européen, certainement, mais s’il se dirige vers le fédéralisme, je ne suis pas sûre de perdre au change, contrairement a nos petits députes nationaux.
« Pour la nouvelle loi, Cécile Duflot a précisé que la délimitation des zones où s’appliquerait cet encadrement s’appuierait sur un « pilotage très fin » des données de plusieurs observatoires qui devraient être disponibles avant la fin de l’année. »
Un « pilotage très précis … » – bigre! Ca fait peur, quand même …
Si il faut six mois pour avoir des chiffres, qui auront surement eux-même au moins 6 mois de retard, puis au moins 6 mois pour prendre des décisions, le pilotage sera surement « très fin » et réactif …
Le but est donc plutôt comme d’habitude de créer de nouveaux observatoires pour caser des amis et un comité de pilotage pour en faire mousser d’autres.
Dans le cadre du changement socialiste, j’ai accueilli avec peu de surprise le retour annoncé du dispositif Scellier, pareil mais en mieux bien entendu. Pourquoi changer une formule qui perd depuis 30 ans ?
Une question : Si un pilote super précis conduit ses passagers se rendant au Japon dans l’hémisphère sud, c’est précis comme pilotage ou pas ?
Vive l’économie à la mode soviétique ! Dans les années 50′ les adorateurs de l’Urss mettaient en avant le fait qu’iil n’y avait pas de chômage au paradis des travailleurs . Explication: d’autorité et sans possibilité des rouscailler, on mettait 3 ou 4 gus pour faire le travail d’un individu. Et passez muscade…
Pour complaire à Dame Duflot je rappelle aussi qu’il n’y avait pas de crise du logement. Comment ? 3 familles s’entassaient par appartement en moyenne à Moscou. Et zou ! Voilà de la bonne gestion immobilière.
Décidément l’histoire regorge de bons exemples que les verts, les roses et les rouges vif devraient s’empresser de copier pour éblouir le reste du monde…
Ben c’est déjà plus ou moins dans l’air du temps, avec les propositions de réquisition des locaux inoccupés…
Il ne faut pas rire de Duflot et de cette histoire de Japon dans l’hémisphère sud ; c’est l’exact reflet de ses compétences, ce qui ne peut EN AUCUN CAS être pris à la légère compte tenu de son poste.
Ensuite, ses projets concernant le logement « social » et les fortes amendes qui vont avec, il faut bien voir qu’il s’agit d’une CHASSE aux autochtones qui ont réussi à FUIR les « zones sociales ». Il n’y aura plus aucun endroit où se refugier, il sera obligatoire d’accepter l’inacceptable, e c’est EXTREMEMENT GRAVE.
Je crois bien que les fous sont lâchés!!! Même des socialistes bon teint commencent à se sentir mal: http://lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/archive/2012/09/04/la-morale-anti-musulmane-et-anti-familiale-de-peillon.html (c’est dans les commentaires).
Quelque chose me dit que la Morale selon Saint Vincent sera l’objet d’un article ici même d’ici peu…
Pas forcément. A vrai dire, y’a une telle bousculade que j’ai du mal à suivre.
@H16 : Bon, va falloir t’offrir une imprimante 3D qui te clone pour suivre le rythme effréné de production de conneries (c’est sans doute cela le redressement productif…)
Cà fait vraiment peur quand on y pense. On se retrouve avec un chimpanzé au volant du véhicule qui nous conduit. La mauvaise nouvelle c’est que la bêtette ne se contente pas de singer le pilote en appuyant sagement sur la pédale. Nan, nan. Le petit singe se dit que décidemment, Schumacher a beaucoup à apprendre de lui, et qu’il va lui montrer …
Franchement, comparer l’intelligence de Duflot avec celle d’un chimpanzé, c’est vraiment méchant pour le singe sympathique…
ahah il faut mettre plus de textes en caps dans nos commentaires sur internet si on veut que ca change lol
c’est EXTREMEMENT GRAVE!
c’est INACCEPTABLE!
hihi
Le changement, c’est MAINTENANT !
Oui, mais en maintenant on ne change pas.
Attention, hein! Mémère Duflot n’est pas contente des élus qui refusent honteusement de disposer de place pour les logements sociaux et elle le fait savoir:
Logements sociaux : Duflot veut affronter les élus « hors la loi »
La ministre du Logement Cécile Duflot a affiché mercredi sa volonté d' »affronter vraiment les élus qui revendiquent d’être hors la loi » en matière de construction de logements sociaux, après avoir présenté en conseil des ministres son projet de loi sur le sujet.
Le texte sera examiné par le Sénat à partir du 11 septembre, puis par l’Assemblée, pour une entrée en vigueur avant la fin de l’année, précise le compte-rendu du conseil des ministres.
« J’ai décidé que nous allions affronter vraiment les élus qui revendiquent d’être hors la loi et donc ils feront effectivement l’objet d’une amende qui sera multipliée par cinq », a affirmé la ministre, interrogée sur la loi SRU (solidarité et renouvellement urbain), qui n’a pas été appliquée dans toutes les communes concernées.
Le nouveau projet de loi modifie l’article 55 de la loi SRU, qui impose aujourd’hui aux villes au moins 20% de logements locatifs sociaux, pour porter ce taux à 25%. La mesure concerne les communes de plus de 3.500 habitants situées dans les agglomérations de plus de 50.000 habitants.
« En revanche, tous ceux et celles -ils sont très nombreux- qui vont dans le sens de la construction de logement social et de logement accessible, bénéficieront non seulement des aides de l’Etat mais aussi de la mobilisation du foncier public », a-t-elle souligné.
L’Etat va mettre des terrains à la disposition des collectivités qui souhaitent construire des logements sociaux, certains pouvant être cédés gratuitement. Le gouvernement a recensé plus de 900 sites potentiellement concernés, pour un total d’environ 2.000 hectares, sur lequel il estime possible de faire 110.000 logements d’ici à 2016, « dont la moitié en Ile-de-France », a précisé Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement.
Alors que le dispositif prévu par la loi Scellier prend fin, comme prévu, au 31 décembre 2012, « notre volonté, c’est de constater l’extinction du Scellier, il n’y aura pas de dispositif similaire », a confirmé Mme Duflot, préférant « favoriser la construction de logements d’initiative privée à des loyers accessibles ».
Un « nouveau dispositif fiscal » portera sur « l’investissement locatif privé », a confirmé Najat Vallaud-Belkacem, évoquant aussi un « renforcement de la taxe sur les logements vacants ».
Enfin, une « grande loi logement » sera présentée au premier semestre 2013 pour mener « toutes les réformes de fond », a précisé la porte-parole du gouvernement. L’Etat veut lancer un plan pluriannuel ayant pour objectif une production de 500.000 logements par an, dont 150.000 sociaux. Les aides à la pierre et l’augmentation du plafond du livret A (de 25% mi-septembre, puis à nouveau 25% à la fin de l’année), seront mobilisées à cette fin.
http://www.boursorama.com/actualites/logements-sociaux-duflot-veut-affronter-les-elus-hors-la-loi-d9a1f3d8e72b59ce9647eba029430485
Une grande loi logement… Parce qu’il n’y a pas assez de réglementations en vigueur.
Dégager du foncier pour construire 110 000 logements, dont 55 000 en île de France… Donc en banlieue. N’est-il besoin de rappeler que l’Essonne, la Seine et Marne ou encore les Yvelines font partie de l’Île de France.
Enfin, si certains maires ne construisent pas de logements sociaux et préfèrent l’amende, c’est qu’exproprier les gens puis détruire et reconstruire, ça coûte de l’argent, qui n’est pas gratuit, celui-là…
Nos dirigeants souffrent de 2 mots classiques du management.
1) Micro-management. A haut niveau, ils devraient avoir une vision d’ensemble stratégique et prendre des décisions globales sur la direction à prendre. Incapable de cela, ils cherchent à prouver leur utilité en faisant le travail de leur subalternes qu’ils connaissent bien car il l’ont occupé avant eux … Ils ergotent donc sur la nature exacte des mesures sectorielles à court terme à réaliser. L’objectif global n’étant pas bien défini, les mesures prises le sont souvent par idéologie et nous éloigne de la direction souhaitable au niveau du pays.
2) Inversion de causalité. Nos hommes politiques, incapable de comprendre la société et l’économie se mettre à confondre les causes et les effets. Ils demandent par exemple de la croissance pour que leurs actions aient de l’effet alors que ce sont leurs actions qui détruise la croissance.
Décidément, Mister H, les vacances vous ont fait du bien !
On vous sent remonté comme un coucou suisse dopé comme un cycliste espagnol…
Faut dire que si Sarkoléon était un bon client, Nabot II n’est pas mal non plus.
Je n’avais pas remarqué des signes de fatigue chez notre hôte avant les vacances !
Je pense que l’étonnement de notre pornstar nationale est uniquement de façade et qu’il faut plutot y voir une tentative d’enfumage en plus. Comme Mathieu Pigasse, dirigeant de Lazard, est un proche de François Hollande, qu’il l’a conseillé pendant la campagne, qu’il a nommé Pulvarisator à la tête des Inrock (qu’il détient), sa nomination pouvait apparaître légèrement le fait du prince. Montebourg, chevalier blanc, pourfendeur de la corruption, s’insurge donc contre le choix de Pigasse (sachant pertinemment qu’il ne sera pas remis en question) avant tout pour prévenir les attaques à base de « il a nommé Pulvar à la tête des Inrocks, donc il a eu la mission de conseil pour la création de la banque publique d’investissement ».
« » »notre pornstar nationale » » ». Vous trouvez qu’il a une tête de hardeur ???
C’est évident: il ne fait pas envie. Et ses performances sont médiocres…
Les socialistes (de droite comme de gauche) n’ont toujours pas compris que la richesse ça ne se partage pas, ça se crée. Tant qu’ils n’auront pas compris ce principe de base, ils resteront dans une optique malthusienne de l’économie et ils ne comprendront pas qu’il faut laisser faire les créateurs de richesses.
Je ne dis pas qu’il faut les aider, je dis qu’il faut tout simplement les laisser créer. Or, en France, non seulement on ne les laisse pas simplement créer, mais en plus, l’état les en empêche … CPEF
Ce qu’ils n’ont pas compris, ce n’est pas que la richesse ça se crée (ils en sont conscients), c’est surtout que cela ne se crée pas par génération spontanée.
Ce qui explique pourquoi Mélanchon n’a pas peur de dire bye-bye aux entrepreneurs titillés par l’exil de cet enfer (non pas seulement fiscal mais aussi administratif).
Dans son esprit (de malade), la richesse se crée simplement par des employés rassemblés dans une unité de production.
Plus il y en a, plus l’argent coule à flot.
Interdire le licenciement, c’est donc maintenir la richesse de la Nation.
C’est aussi « simple », … enfin « simpliste », … enfin « con », que cela…
Plus bien évidemment, les imigrés des pays pauvres qui seraient trop bêtes de ne pas profiter de l’argent gratuit qu’on leur donne*: ce n’est pas vraiment un incitatif au travail. C’est la croissance du nombre d’habitants (et donc de votants, puisque le vote des étrangers est rentré dans le débat public), et pas la croissance par habitant( pour reprendre l’expression d’un autre bloggeur).
*Ce n’est pas vraiment ma mentalité, mais bon, tout le monde n’est pas libéral…
Pour un gars comme Mélenchon comme pour toute la caste des politicards et des haut fonctionnaires qui n’ont jamais rien créé et produit de leur vie, le revenu est en effet toujours issu d’un statut et d’un poste. La richesse se crée ex nihilo par des décisions politiques. Nous sommes dirigés par des demeurés.
Dans le cas du gus que vous citez il paraît encore plus « possédé » que demeuré.
@Flo
Pas faux, ce terme « possédé » (au sens religieux et satanique).
Du coup, c’est un comble pour quelqu’un qui se contrefout de la possession et de la propriété privée (enfin, celle des autres, pas la sienne…)
Hmmm, plus j’observe toutes ces promesses non financées, plus je me demande si nous ne sommes pas en train de vivre un changement encore plus profond que ce qui est actuellement visible: une tentative de changement radical de la notion « d’argent » telle que nous la connaissons et la vivons aujourd’hui. Une ultime adultération en somme.
Imaginons, cela permettrait à l’état de décorréler la valeur de l’effort et de la rareté. Dans ces conditions, tout le monde continuant de croire (c’est important) à l’Euro par exemple, quelle qu’en soit la quantité imprimée, qu’est ce qui en théorie empêcherait l’Etat d’imprimer de l’argent en fonction du besoin et non pas de la création de valeur? L’inflation me direz vous. Mouais. Observons les US qui depuis Bretton Woods impriment des montagnes de billets: certes, le dollar perd de la valeur, mais c’est progressif et la confiance reste. Les autres devises concurrentes? A suivre.
Ils ont renoncer à interdire l’argent. Donc, ils cherchent à changer la valeur de l’argent en fonction du revenu pour arriver exactement au même objectif. C’est le sens des tarifs sociaux et des futurs tarifs progressifs … Dans leur esprit, chacun doit avoir la même chose. Donc il suffit que ceux qui gagne deux fois plus paient tout 2 fois plus cher. C’est cela la justice sociale dans leur esprit …
Le fait de passer par des usines à gaz avec des armées de fonctionnaires et des masses de travail improductif, le fait que cela en motivera personne à travailler, le fait que toutes ces règles sont des incitations à la fraude et à la magouille, cela ne les effleurent pas une seconde …
« En somme, ce sera une banque qui distribuera de l’argent gratuit adossé à des collatéraux explosifs mais camouflés, dirigée par un énarque ou une éminence grise d’un sérail politique quelconque. On pressent déjà le fulgurant succès de l’opération. Si cette banque est cotée, vendez-la à découvert, vous ferez des affaires. »
Du grand H16! comme on l’aime!
Ah, les vacances ont été utiles, et vous nous revenez en grande forme.
Encore merci pour ces grand moments de franche rigolade que vous nous offrez grâce à votre verve dans l’analyse de l’actualité.
Vous tapez sur Normal 1er et sa clique en n’évoquant que 40% de sa tare, celle dite « socialo » mais la plus grave et la plus dangereuse, celle qui représente 60% c’est celle dite « jacobino » – Je vous dis ça parce que les massacres de septembre vont bientôt se terminer, belle réussite avant la république heuh! la terreur !
Je ne veux pas donner l’impression de me répéter, mais au rythme actuel de déclin, les smicards seront très bientôt les sales riches des rmistes.
Non, parce que les rmistes auront vu le RMI (devenu RSA depuis) augmenter, au point de gagner autant que les smicards…
Vous avez aime le credit Lyonnais et Fannie&Mae? Vous allez adorer la banque d’investissement normale!
Un économiste célèbre (il me semble que c’est Alfred Sauvy mais je n’arrive plus à retrouver ma source) avait déclaré que s’il s’agissait de « créer de l’emploi » plutôt que de créer des richesses (qui entraînent l’emploi), il n’y avait qu’à remplacer les camions-bennes par des brouettes et les pelleteuses par des pioches (avec les coolies qui vont avec)…
On mesure le progrès de la réflexion actuelle du Pouvoir…
Ce n’est pas vraiment le sujet de l’article (néanmoins il cause économie, donc sans remonter dans les archives, c’était me semble t’il l’endroit le moins pire pour le mettre), mais j’aimerais l’avis, sans doute plus éclairé que le mien en la matière, du maitre des lieux concernant ces brèves parues sur les gazettes du jour :
http://bourse.lefigaro.fr/indices-actions/actu-conseils/marche-la-france-voit-ses-couts-d-emprunt-baisser-274838
ou encore
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/banque/20120906trib000718172/la-france-emprunte-au-taux-le-plus-bas-de-son-histoire.html
Car il semble à mon esprit certes encore un peu brumeux en cette période de rentrée que le maitre de ces lieux avait prédit une explosion des taux? A venir peut être?
Est-ce que l’effet de la politique socialiste plait aux marchés?
Est-ce que c’est le calme avant la tempête?
Les taux ne monteront que lorsque les marchés seront retombés des petites annonces à la Draghi. En gros, actuellement, c’est l’euphorie Draghi ayant officiellement ouvert les robinets. Sur le moyen ou long terme, les taux ont toutes les chances d’augmenter (ils ne peuvent plus guère descendre). Quant à la tempête, bien malin qui peut dire comment et quand elle aura lieu.
Mais les faits sont têtus : la croissance en Europe est anémique, les dettes s’empilent comme jamais, les liquidités sont toujours plus stockées par les banques et l’économie brick & mortar est à l’arrêt. Aucun problème n’a été résolu par les jeux d’écritures. Ni en 2012, ni jamais auparavant.
+1
Bonjour,
en réaction à la proposition 83 sur http://cst2012.free.fr/, Par souci d’équité, je propose qu’on me taxe, moi, particulier:
– sur le revenu fictif généré du potager
– sur le revenu fictif généré par le bois de chauffe coupé, fendu et débardé (déforestation oblige et gaz d’échappement !)
– sur le revenu fictif généré par la chasse
Mais ça ouvre des perspectives inouïes, cette idée (de gros gros malade mental) !
Exemple :
– celui qui n’a pas de voiture possède un revenu fictif qui est de ne pas payer la TIPP,
– celui qui n’est pas fumeur possède un revenu fictif qui est de ne pas payer la taxe sur les cigarettes,
– celui qui n’est jamais malade possède un revenu fictif qui est de ne pas payer la participation forfaitaire,
etc…
Si c’est ça le renouveau de la Gauche, je suis atterré…