Encore un ravage du libéralisme et de la doctrine ultra-capitaliste qui mange des chatons au petit déjeuner : Séphora, bien que bénéficiaire, va devoir se séparer de plusieurs dizaines d’employés. Heureusement, les syndicats sont sur le pont et vont batailler pour sauver de l’emploi ! Oh… Wait…
Oui, attendez un peu. Il semblerait que les choses ne soient pas aussi simples.
Normalement, dans un monde standard, une entreprise multinationale est un repaire évident de capitalistes en haut-de-forme et gros cigare vissé sur un rictus malfaisant ; cette entité, sans freins ni lois, imposera toujours le maximum à ses employés, piétaille taillable et corvéable à merci si ce n’était cet enquiquinant code du travail qui impose de verser, malgré tout, un salaire. Et lorsque les abus sont trop forts et trop nombreux, les syndicats — qui aident la veuve, l’orphelin et le politicien de gauche à voter comme il faut — interviennent en cognant bien comme il faut le patronat apatride grignoteur d’enfants communistes. Ensuite, les salariés obtiennent gain de cause au tribunal (qui est, aussi, très sensible aux plaintes et malheurs de la classe ouvrière), le patronat est condamné, et tout le monde rentre chez soi ravi d’avoir reçu son dû.
En France, les choses étant ce qu’elles sont (la dérive collectiviste étant maintenant bien avancée), on arrive à des situations où un syndicat qui n’a rien à voir avec l’entreprise attaque le patronat au détriment des salariés, écrase le premier et bafoue les seconds, remporte aisément la victoire auprès des tribunaux toujours aussi gentiment acquis à leur cause et part en croisade, dans la foulée, contre tous les autres commerces coupables des mêmes faits, parce que, parce que bon.
C’est, en quelques lignes, l’histoire de Bricorama qui n’a pas eu le droit de travailler le dimanche. Une fois faite l’analyse détaillée du cas en question, on se rend compte qu’il s’agit essentiellement d’une nouvelle affaire mafieuse de syndicaliste qui cherche surtout un moyen simple, efficace et légalement imbattable pour récupérer une forte somme d’argent. Eh oui, le nerf de la guerre ne change pas, surtout que, il faut le rappeler, ce ne sont pas les sommes récupérées auprès des adhérents d’un syndicat qui vont pouvoir le faire vivre ; après tout, ces syndicats représentent péniblement 5% des salariés et si leur existence n’était pas gravée dans le marbre de la loi, si leur financement n’avait pas l’opacité légale nécessaire à camoufler tous leurs trafics, ces repaires d’aigrefins auraient déjà disparu du paysage politico-économique français au plus grand bénéfice du pays.
Et si l’on regarde l’actualité, on découvre une autre facette de ces opérations syndicales : après l’extorsion de fonds par jugement interposé, on découvre la bonne grosse intimidation pour des raisons politiques avec la récente condamnation de Séphora. En substance, les syndicalistes de la CGT reprochent au magasin de rester ouvert trop longtemps et d’imposer des horaires de folie aux gentils salariés. Dépôt de plainte, jugement, condamnation évidente : Séphora devra fermer plus tôt, et se départir d’une partie de ses salariés qui avaient la bêtise de croire qu’on leur laisserait, en France, l’opportunité de travailler quand ils le désirent.
Parce qu’il faut bien comprendre que ces salariés sont des enfants ou des idiots : tout le monde sait qu’ils sont, en réalité, manipulés par le Grand Kapital qui les pressure tant et plus. Ils ne peuvent pas réellement vouloir un plus gros salaire. Ce n’est pas vrai qu’ils préfèrent travailler plutôt le soir. C’est une illusion d’imaginer qu’ils veulent des horaires décalés. Foutaises que tout cela : le syndicat (et l’État) sait mieux qu’eux ce qui est bon pour eux, et c’est bien normal puisque ce sont des enfants ou des idiots. (Oui, c’est un raisonnement circulaire, mais ce n’est pas moi qui ai commencé.)
D’ailleurs, le fier trou du cul syndicaliste qui a mené la judicieuse bataille contre Séphora, un certain Karl Marx Ghazi, l’explique très bien lorsqu’on lui tend un gros micro mou sous sa truffe humide de joie : en réalité, il lutte et « met ses menaces à exécution » pour un monde meilleur de gens qui ne travaillent pas le dimanche et pas la nuit (comme dans les hôpitaux, les boulangeries, les cinémas, les restos, etc…) parce que lorsqu’il dort, le Karl, il veut que tout le monde dorme aussi.
Alors, finies les préoccupations petites bourgeoises de Hunjun, âgée d’une vingtaine d’années, qui avait réussi à trouver un job lui permettant de payer ses frais de scolarité et de suivre sa formation : t’es en France, ma poulette, et Karl ne te laissera pas choper un cancer du sein en travaillant trop tard, ou détruire la famille que tu n’as pas parce que tu es étudiante. Terminés, les revenus complémentaires de Touty, salement corrompue par cet évident appât du gain et du lucre capitaliste facile, qui avait cru trouver avec ce job du soir une méthode simple pour pouvoir s’occuper de ses enfants en journée. Le gentil Karl a pensé à toi, et sait que tes enfants te préfèreront pauvre mais plus présente : au moins, vous aurez le ventre qui gargouille tous ensemble. C’est plus festif.
Allons, Diane, ne pleure pas : tu étais exploitée (mais si, tais-toi) et Karl est arrivé, avec son grand nez chapeau et son beau syndicat, et il t’a sauvé des — mais si et arrête de chouiner je te dis — il t’a sauvé des griffe du Grand Capital Qui Te Spolie et c’est tout. Alors maintenant tu rentres chez toi toucher des aides et on n’en parle plus. Et tu dis merci à Karl.
Et croyez bien que cette vague de vengeance d’actions courageuses et utiles ne s’arrêtera pas là ! Karl et ses copains des syndicats l’ont parfaitement compris et entendent bien étendre leur combat à tous ces petits cancrelats qui osent défier les Horaires Officiels du Village France (du lundi au vendredi, de 9:00 à 12:00 et de 14:00 à 17:30, avec matinée le samedi de 9:30 à 12:00 et nocturne le troisième jeudi du mois jusqu’à 19:00) ; Séphora ne fut qu’une étape dans l’écrasement méthodique des renégats, après Apple et Uniqlo. D’autres suivront, qui vont morfler :
« Nous allons attaquer toutes les enseignes qui ferment leurs portes après 21 heures. Marionnaud n’échappera pas à cette règle comme la vingtaine d’enseignes des Champs Elysées dans ce cas. «
Ouais. Marionnaud, on a ton nom, on sait où tu crèches, numérote tes abattis !
En réalité, après le cas Bricorama, où il s’agissait essentiellement d’une histoire de gros sous, nous avons l’histoire de la CGT Commerce de Paris où il s’agit très clairement d’une histoire de politique et de rapport de force. Dans le cas qui nous occupe, à l’évidence, il s’agit de bien claquer le museau de ces salariés qui ont eu l’impudence de négocier directement avec la direction pour leurs horaires et leurs salaires, en passant outre les syndicats. Ce genre de cascade osée décrédibilise complètement les inutiles encartés dont l’essentiel de la justification se résume à, normalement, représenter les salariés ; et là, les salariés ont frôlé l’épiphanie et failli se rendre compte que ces parasites syndicalistes ne servent absolument à rien. Il fallait agir et cogner un grand coup.
Du reste, il ne faut pas s’étonner de la violence de ces syndicalistes prêts à la politique de la terre brûlée, préférant largement infliger le malheur autour d’eux, se ridiculiser aux yeux de tous et produire un peu plus de chômage dans un pays qui n’en peut mais, plutôt que représenter vraiment l’intérêt des salariés : le constat de leur inutilité leur serait bien plus préjudiciable que ces enquiquinements passagers qu’un peu de spin-media pourra effacer promptement.
Et par extension, ce cas-là illustre très bien ce qui va se passer lorsque les Français vont se rendre compte qu’on peut fort bien se passer des parasites politiciens et de toute leur clique de cancrelats accrochés aux tétons publics : eux aussi préfèreront tout brûler plutôt que voir le peuple s’arranger directement avec lui-même, sans eux.
Il serait peut etre salutaire de copier l’allemagne ou, il me semble, l’appartenance à un syndicat est automatique.
Le type en charge du syndicat doit répondre devant l’ensemble de ses salariés, et pas devant une petite poignée de fous du volant.
Je crois savoir que l’adhésion en Allemagne n’est pas obligatoire, mais que l’adhésion aux syndicats ouvre l’accès aux mutuelles… A vérifier
Bah dans ce cas ça revient au meme.
Car c’est comparable à « vous n’etes pas obligé de faire ceci, mais si vous ne le faites pas je vous tue. Mais c’est pas obligé, vous faites comme vous voulez .. »
En Allemagne l’adhésion aux syndicats est facultative, et ouvre – en théorie l’accès aux avantages négociés par ces syndicats (hausses de salaires & Cie). En pratique, ces négociation concernent bien sûr tout le monde.
La grosse différence tient surtout au fait qu’il n’y a pas un morcellement de syndicats comme en France (cf le puissant syndicat de la métallurgie qui concerne à peu près toute l’industrie), et qu’allant de pair avec un comportement plus mature, ils ont également plus de pouvoirs (par exemple droits de veto sur les embauches, choix des salariés, etc).
A l’inverse, comme en France c’est une logique d’opposition, ils ne sont pas du tout intégrés aux gestions d’entreprise, et se réfugient dans l’opposition de confrontation.
Bref, clairement, le syndicalisme allemand est plus proche de ce que devrait être l’idéal des relations syndics-patronats.
Il serait surtout salutaire de supprimer les diverses mannes instaurées par la loi qu’obtiennent les syndicats, les diverses réglementations qui les renforces et tout ce qui empêche la mise en place de concurrents.
Les syndicats ne représenteraient plus personne, ils auront le choix à la faillite ou se réformer.
Pour quelques arguments de fond sur les inepties que racontent les syndicalistes, je vous conseille le tout dernier billet de Vincent Bénard, ici : http://www.contrepoints.org/2013/09/25/140295-affaire-sephora-quelques-arguments-opposer-lineptie-syndicats
evidemment, il est aberrant d’empecher sephora d’ouvrir sur les champs la nuit.
Au reste, le mérite qu’a cette action gagnée en justice (qui n’est, au final, que la demande par le syndicat de l’application stricte de la loi en vigueur) est de montrer les incohérences du législateur en la matière et de le forcer à réagir. Mais cela se fera dans la douleur, avec des entreprises qui douillent, et c’est pas bien.
C’est plutôt la seule et durable conséquence. Je doute fort que la CGT veuille revenir sur cette dernière.
Comme ce n’est pas la première fois que cela arrive et que les occurrences précédentes n’ont débouché sur aucune remise en question, je doute fort qu’il en soit différent cette fois-ci.
Ce n’est pas la CGT mais la CFTC qui est entrée en scène avec Séphora.
Pourquoi miser sur pile quand la pièce retombe systématiquement sur face ?
Excellent article pour une hénaurme connerie !
Et les étudiantes finiront putes au bois pour payer leurs études. Le syndicaliste ne va au bois que comme client.
Oui mais le syndicaliste ne tire son coup qu’avant 19h00. Après il doit remonter le pantalon même s’il n’a pas fini. Parce que sinon ça perturbe trop les repères de notre société.
Oui et en plus grâce à Najat il écopera d’une amende.
Il est 11h06, je termine la lecture de ce billet. Et je fulmine. 👿
Adieu, en passant, à mon shopping de nuit (le seul qui m’évitait de gâcher mes weekends à faire la queue à des caisses, et était compatible avec mes non-horaires de travail).
Bon, à quand l’obligation de ne pas dépasser 8h / j de travail effectif pour les patrons et les cadres (et interdiction de bosser le weekend, sinon c’est pas fair play) ?
CPEF, mais on sait qui sont les responsables.
C’est encours : au labo, on a des pointeuses.
Seuls les techniciens et les gus de l’administration font rigoureusement leurs 7H32 journalières. Les autres font plus.
Avec mes 9H, je passe pour un branleur…
Et d’ailleurs vous voici mal vu par ceux qui respectent « honnêtement » le planning horaire…
Attention, moi, j’ai vu des salariés non cadres au pointage obligatoire faire des centaines d’heures sup non payées ( et parfois non pointées ) sur l’année juste pour décrocher une augmentation individuelle de 30 euro… tout existe. Et quand, en tant que syndicaliste, on venait leur dire : on va se battre pour qu’elles te soient payées, ils nous envoyaient aux fraises… On les laissaient donc…
Quand comprendrez-vous que si un salarié ne vient pas vous trouver faut lui foutre la paix ?
Son attitude vous parait aberrante ? dites-vous que lui aussi, il vous trouve probablement aberrant.
A titre strictement personnel, j’estime qu’il ne faut RIEN devoir à un syndicat.
C’est une question de survie. On vous demande un coup de main, on finit par vous devoir notre poste.
Vous vous trompez, Nocte, ce que je dis, c’est que lorsque nous avons découvert le problème, nous avons offert aux salariés de les aider, un par un, en aparté. C’est tout. Certains n’ont pas voulu, et n’en n’ont pas tiré vraiment du bon, une fois la hiérarchie qui permettait cela partie. Ceux qui ont accepté notre aide sont revenus à des horaires normaux sans fracas. Action juste et normale, et légitime, ne vous en déplaise.
« Certains n’ont pas voulu, et n’en n’ont pas tiré vraiment du bon, une fois la hiérarchie qui permettait cela partie »
Rassurez moi, il y a une erreur dans votre commentaire ? ou alors vous vouliez faire la démonstration du clientélisme syndical à la française ?
Je voulais dire que le fait de faire des heures en pagaille pour satisfaire les exigences de leur chef ne leur ont pas rapporté plus qu’à ceux qui ont su dire « stop, non, je ne ferais pas des heures non rémunérées juste pour ne pas perdre l’espoir d’une augmentation individuelle l’année prochaine ». Les récompenses de l’ordre de 20 euro d’augmentation mensuelle pour 300 heures gratuites l’année précédente, ce n’est pas un bon calcul, de toute façon….
Ok merci pour les précisions.
Vous êtes donc vraisemblablement de la trempe de l’idée que je me fais du rôle d’un syndicat (donc pas de l’école française).
Quand je bossais dans la grande distribution, faire des heures sups, souvent non payees, vous permettaient en moins de 2 ans d acceder au poste de chef de rayons avec la paye, les primes et les avantages qui vont avec .
C’est odieux.
Franchement.
Devenir chef parce qu’on s’investit, qu’on montre de la détermination et qu’on fait ses preuves, c’est indigne.
C’est un mauvais signal adressé aux médiocres que vous faites là.
Channy, je ne vous parle plus, na !
A titre personnel je suis au bureau à 7h30 et je termine le soir entre 18h30 19h30 sa dépend du boulot à faire, ont a pas de pointeuse et mes heures sup je m’assois dessus. Par contre en échange j’ai droit à une semaine de congé supplémentaire payer comme si je bossait, si j’ai besoin d’une journée je peut la prendre sa pose jamais de soucis (payer comme si j’étais au bureau), si j’ai besoin d’un bout de ferraille ou d’utiliser l’atelier je peut faire comme chez moi.
Au final je me suis arrangé avec mon patron comme un grand garçon, j’ai pas eu besoin d’un syndicaliste qui se mêle de mes affaires et si j’ai un problème je vais dans sont bureau et je ferme la porte.
Mode « french labour union, AKA syndicate » on :
votre patron est un odieux paternaliste, il ne peut pas vous aider à régler un problème : il EST votre problème. Vous êtes un jaune de vouloir discuter sans établir de rapport de force avec lui. Et je sais mieux que vous ce qui est bon pour vous.
Off
Moi aussi, je suis plutôt pour ce genre d’arrangement, donnant-donnant, mais cela ne se passe pas toujours comme cela. Je n’ai jamais fait plus de 325 h par mois, personnellement, ni plus de 96 h en 7 jours… et jamais plus de 21h sur 24, sauf pendant le service militaire, mais là, c’est normal…
C’est vrai que sur du vivant, une manip bien menée est une manip faisable en 7h32 chrono sans dépassement d’horaire (au passage, c’est quoi ce temps ? O_O ça sort de votre chapeau, ou c’est encore un machin génial qui m’a complètement échappé dans l’histoire des 35h ?). Et sans monitoring non plus.
Bref, du velours, et des projets menés à bien sans retard, sans aucun doute ! Ouais, l’excellence de la recherche fraônçaise a un bel avenir devant elle.
Oui, c’est lié aux 35h. J’avais vu ça en clientèle, on m’avait expliqué que je devais faire 7h32, parce que ci, parce que ça, calcul savant, 35h…
j’ai trouvé l’explication tellement fumeuse que j’ai tout oublié
Ok, merci… 😕 Je reste dubitative.
Je crois qu’il y a une histoire de pauses qui entre en jeu, le petit 1/4 ou 1/2 heure quotidien non rémunéré qui vient s’ajouter aux 35 heures ; le plus comique reste le comportement des gens 10 minutes avant l’heure fatidique.
Dans les grands groupes étatiques, c’est déjà le cas depuis longtemps. J’ai travaillé chez Thales et les cadres pointaient avec possibilité de récupérer une demi-journée par semaine en cas de dépassement … Dans les faits, cela revenait à gagner 10 jours de congés annuels. De plus, les chefs de service faisaient la tournée des bureaux à 18h30 pour mettre les cadres dehors car les sorties après 19h étaient notés et ils touchaient une prime de respect de horaires par leurs subalternes …
Il y a toujours un point que l’on oublie gravement de traiter dans ce genre de débats. Certaines personnes n’ont que ça à faire de bosser, donc d’être payé 10 euros de l’heure pour du travail de nuit ils s’en foutent, parce que eux veulent bosser.
Je suis un jeune créateur d’entreprise, depuis janvier 2012. Mon entreprise n’a pas les moyens de me payer actuellement, cependant elle a quand même besoin de moi pour tourner. Par chance, j’ai décroché un contrat de 20h/semaine qui me permet de subvenir à mes besoins (8h30/13h30 tous les jours de la semaine) et j’enchaine avec mon entreprise que je peux gérer aux heures que je veux (ou presque) jusqu’à 17/18h mais après… ?
Je rentre chez moi m’ennuyer. Le wk end aussi je m’ennuie, je n’ai rien a faire de mon samedi, ni de mon dimanche. Deux jours de repos dont je ne profite pas par manque de moyens financiers. Je n’ai à entretenir que ma petite amie (si j’ose dire, en opposition a une famille complète) donc du temps, j’en ai. Et la seule chose que je demande, c’est de bosser 20h de plus par semaine.
Mais bienvenue en France, personne ne bosse le dimanche, personne ne veut prendre le risque de t’embaucher de peur de ne pas pouvoir te débaucher si tu n’es pas bon de peur de finir au tribunal (puis par manque d’envie d’alourdir la facture urssaf aussi), donc toi tu te fais chier, et tu ne fais même pas tourner l’économie puisque t’as pas de thunes pour. Merci la France 🙂
Moui, il y a aussi des gens qui ne font pas d’heures supp’ (parce qu’ils sont au forfait jour et que les heures supp’ n’existent pas pour eux vu que l’intérêt de leur job est de le faire, ce job, pas de compter les minutes). Il demeure que leur temps libre est un bien aussi rare que précieux, savouré avec délectation quand ils peuvent en profiter (par exemple, en allant faire du shopping la nuit, bordel !).
Un des commentaires de M. Deres, plus bas, résume assez bien mon idée de la question : notre système national s’appuie sur une base branlante – et stupide – et peu importent désormais les bonnes volontés et les consciences professionnelles individuelles. Travailler plus, gagner plus ? Hah, c’est bien un truc de salfachisses libéraux, ça !
« je m’ennuie…
ma petite amie… »
Mon dieu ! 😀
C’est un concept que j’ai rejetté de mon existence .
C’est une question de maturité, la vie doit être vécu et pleinement .
Pas le temps de s’ennuyer !!!
Comme j’arrive encore après tout le monde, décalage oblige, je choisis d’inscrire mon 1er post sous celui de Black Mamba à l’avatar callipyge!
Les « PSI »:
J’ai eu affaires aux syndicats pendant des années dans ma boite dont j’étais le patron. Pas de bons souvenirs. J’en ai tiré le constat suivant:
– dans 90% des cas les syndicats auxquels j’avais affaire étaient le repère de « professionnels de la représentation » qui en fait ne se représentaient la plupart du temps plus qu’eux mêmes,
– La grande majorité se débrouillait pour travailler un minimum dans l’entreprise, voire plus du tout en accumulant des mandats,
– Que leur but était que ça dure le plus possible, peu importe le destin de l’entreprise et de ses employés, d’où des positions parfois extrêmes,
– Heureusement deux de ces syndicats étaient « persuadables » lors des votes, je ne dirai pas comment, mais c’était plutot facile,
– Que la moindre menace sur leur sinécure, transformait ma vie en enfer pour moi (tracts débiles, menaces, bagnole bousillées, inspection du travail de type gestapo etc).
– Etc etc…
J’ai gardé d’eux et de cette période de ma vie, ce tendre acronyme, « PSI » qui signifie Parasites
Sociaux Institutionalisés ….
Malheureusement ce constat est sans appel… pour avoir côtoyé leur bienfaisance chez Air France pendant une courte pige, je me souviens avec amertume du travail de sape mis en place. Des interventions lors des repas, une tournée quasi quotidienne des effectifs avec « dossiers » sous le bras… et affichent qui sentaient bon la France profonde.
Bref, un savoir-faire bien rôdé mis à jour par l’un d’entre eux (tout neuf et donc plutôt naïf) qui m’avait expliqué que la première chose qu’on leur apprend c’est « faire ch… la direction » (texto).
Une employée des RH m’avait gentiment expliqué qu’au niveau national cela représentait 3 ou 4 préavis de gréve qu’il fallait traiter et désamorcer QUOTIDIENNEMENT!
Pas la peine de détailler le résultat du travail conjoint syndicat/patronat pour couler cette boite, c’est bientôt fait 🙁
Je suis d’accord avec toi, sauf qu’actuellement c’est dans mon travail que je m’épanouis ce qui est très important pour moi. Je suis trop jeune pour penser à fonder une famille, donc je préfère penser à assurer mes arrières pour le moment (aussi pour qu’un jour cette famille existe dans les meilleures conditions possibles).
M’ennuyer ne rend donc malade au possible, les wk end (surtout quand il fait moche, oui oui j’habite en bord de mer) sont pour moi des moments d’intense ennui 🙂
Il y a toujours possibilité de pallier à l’ennui en se trouvant des activités artistiques, j’ai eu ma période art martiaux, cours de chant, cours de flûte traversière , piano et solfège , etc …
Il y a de quoi faire en France sans se ruiner …
🙂
Nb : on pallie qq chose, pas « à qq chose » 😉
Merci 😳
Et puis on peut jamais s’ennuyer à deux
Black Mamba, je comprends ton point de vue, j’ai des activités autres que mon travail ce n’est pas un problème. Mais aujourd’hui je suis prêt à travailler plus, pour peut être pouvoir réduire la cadence quand j’aurai un peu vieillit, c’est l’idée que je défend.
Et c’est le fait de ne pas pouvoir le faire qui me pose problème, j’ai l’impression de perdre mon temps..
vengeusemasquée, je n’ai jamais dis le contraire :p
Ouh, toi t’as jamais vécu avec mon ex…
T’inquiète, tout le monde avait compris le message. Tu veux bosser plus, gagner plus de blé et faire progresser ta petit boîte en même temps parce que c’est ce qui te plaît le plus dans la vie. Je vais te dire un secret : il y a plein de gens comme toi.
C’est juste qu’en France, ça ne fait pas partie de la liste des activités autorisées le week-end ! 😆
@Reaksar
Avez vous songez à vous expatrier ?
Utilisez cette énergie débordante pour vous extraire du Léviathan, vous n’avez pas d’enfant donc l’aventure vers d’autre cieux est une option tout à fait envisageable , pas de gros boulet au pied .
Demandez éventuellement à votre employeur de recevoir votre paye complète même si vous n’avez qu’un mi-temps ( ce sera du capillotractage pour le convaincre ) ce sera toujours ça de récupéré pour réaliser votre projet de fuite de ce système barbare qui vous empêche de vous épanouir dans le travail.
Passez vos week-end à vous perfectionner dans autre langue que celle de Molière .
Prenez votre envol ne moisissez pas en France .
😉
@Black Mamba
En réalité je suis installé au Canada, mais j’ai du revenir en France pour des raisons personnelles, et je ne pourrais repartir au Canada qu’en Janvier lorsque mon nouveau Visa sera émis.
Ma situation est donc temporaire (mais tout aussi ennuyeuse), quand à la langue de Molière, elle côtoie déjà celle de Shakespeare 😉
Mais il est clair que je me suis expatrié pour des raisons qui ne sont autres que celles souvent débattues sur ce blog, et qui chaque jour me renforce dans mon choix de quitter mon pays et de n’y revenir que dans quelques années.
@Reaksar
Bon Super !
Je suis d’accord sur le fond du sujet, la pesanteur et la bêtise des syndicats est dans de nombreuses affaires décisive dans la perte de compétitivité voire d’emplois.
Mais l’exemple de Sephora est tendancieux, à savoir que ce type d’enseigne émarge fortement par les volumes écoulés, à l’instar de la grande distribution.
Et quand on regarde les contrats des employés (heures de base + rémunération fixe) ils sont plus que limites.
Les conventions du travail dans la grande distri, le transport et autre hôtellerie sont tout simplement hallucinantes de praticité pour les employeurs peu sourcilleux.
Du coup le travail de nuit est faiblement rémunéré, et parfois une partie intervenant en compensation de semaines moins chargées.
Il suffit de juger du turn over de cette enseigne pour comprendre que le job n’est pas évident et peu rémunérateur.
Certes les étudiants y trouvent leur compte, seulement le métier de vendeur ne s’adresse malheureusement pas qu’à eux.
Les syndicats ont je vous l’accorde occulté leur rôle de négociation en amont pour se faire la pub du « sauveur de l’intégrité sociale du travailleur ».
Du coup ce fait peu servir de jurisprudence : celui qui veut bosser est baisé, le patron (correct) ne peut s’adapter à sa clientèle, le consommateur est déboussolé et l’état perd en TVA.
La France crée des emplois d’avenir…syndiqués? 😛
« l’exemple de Sephora est tendancieux, »
Non. Des gens veulent bosser dans certaines conditions. Un magasin offre ces conditions. Les adultes d’un côté signent avec les adultes d’un autre. Fin de la discussion.
Les froufroutages pénibles des syndicats autour, c’est une méthode pratique pour avoir l’attention des médias, mettre le bazar et rappeler aux gens qu’on ne peut pas se passer d’eux impunément.
« Certes les étudiants y trouvent leur compte, »
Mais c’est le cas pour tout.
Si vous proposez un truc à un prix X et que vous trouvez des gens pour l’acheter, c’est que votre prix X est adapté. C’est tout.
« Les adultes d’un côté signent avec les adultes d’un autre » Bien entendu, seulement certains emplois ne résultent guère d’un choix. Sans faire dans le misérabilisme capitalistotracté je crois que les gens dans la difficulté prennent ce qu’on veut bien leur donner 🙂
Mon propos est plus axé contre les enseignes de ce type où plus jeune et étudiant je bossais de nuit au tarif de jour…
Oui les médias ne sont en fait que le fer de lance de la cause syndicaliste… socialiste? A savoir que comme le tourisme de masse, le journalisme des masses rend crétin et borné.
« Si vous proposez un truc à un prix X et que vous trouvez des gens pour l’acheter, c’est que votre prix X est adapté »
Ah pour sûr côté marché ce point de vue est imbattable! Cependant je suis tenté par un parallèle avec nos programmes TV : les programmes imbéciles trouvent bien leur public, est-ce pour autant acceptables de leur laisser ce choix qui les dessert?
» je crois que les gens dans la difficulté prennent ce qu’on veut bien leur donner »
Toutafé et je ne comprends pas quand la perversion de ne pas considérer cela comme une chance est née.
Exemple : quand on veut faire des études et qu’on a la possibilité de trouver un petit boulot sous-payé avec des horaires alakon qui permettent de suivre ses études et de s’en sortir financièrement, c’est une chance. Sinon, pas d’études, tout simplement. Avoir la possibilité de ne compter que sur soi-même pour réussi, ça c’est souhaitable et respectable.
Oui, encore une fois les étudiants en tirent un certain profit… Mais les petites gens qui veulent bosser au lieu de vivre par l’assistanat considèrent-elles ces jobs comme une chance? Certainement, mais une vraie galère aussi. Et tout les mécontents n’ont pas la capacité d’aller voir ailleurs. (non je bosse pas dans le social 😛 )
Il faut peut être arrêter de vivre dans cet espèce de mythe consistant à croire qu’il est possible que tous les gens s’épanouisse dans un travail intéressant, ne demandant pas d’effort et très peu de temps. Il y aura toujours des travaux chiants, pénibles avec des horaires décalés et tant qu’il y aura des gens prêt à les pendre ils existeront.
Et quand on remplace les boulots chiants pénibles aux horaires décalés par des robots, on nous chie une caisse…
Donc on ne bouge plus…
oué vive l’immobilisme, vive la Rance !
Et, bien entendu, super bien payé! Important, cela, d’ être bien payé… 🙂
Oui il y a des pauvres gens qui n’ont d’autre choix que d’accepter le minimum intérêt/salaire et j’insiste sur choix. Ceux qui ont connu un coup dur savent de quoi je cause, et ont forcement fréquenté ce type de « clientèle » des petits jobs. Et oui il y a des gens qui préfèrent bosser que rester à attendre chez eux, rien que pour ça ils méritent… une augmentation de salaire ; c’est ségolène qui l’a dit, pas moi 🙂
« est-ce pour autant acceptables de leur laisser ce choix qui les dessert? »
Oui.
Regardez ce qui se passe en real life true color partout dans le monde non subventionné : des programmes d’excellente qualité émergent.
Ah mais si vous quittez le carcan idéologique du territoire je n’ai plus aucun argument valable, ce n’est pas du jeu 🙁
Ah si, tiens, ces programmes sont payants non? 😛
Parce que ce n’est pas toujours le cas ?
Cher Tribuliste,
Ne vous est-il jamais venu à l’esprit que les programmes « gratuits » sont quand même payés?
Vous parait-il normal de payer pour des niaiseries diffusées sur les TV publiques? Si oui alors votre raisonnement tient debout… du moins pour vous.
A Baichette : H16 précisait « programmes non subventinnés », j’ai donc répondu dans cette optique. Après le débat des redevances et autres subventions est tout autre, et en effet comme la majeure partie de l’impôt prélevé en france une forte proportion s’égare dans l’inintérêt. Mais les gens adoptent le comportement qui assoie cette politique, buller à domicile et s’abrutir devant la télé requiert une part de volonté non?
« Mon propos est plus axé contre les enseignes de ce type où plus jeune et étudiant je bossais de nuit au tarif de jour… »
Ce qui est logique. Il n’y a pas de loi pour valoriser le travail de nuit ou le dimanche, puisque ce n’est pas permis.
Certaines entreprises ont les reins solides pour donner une compensation, d’autres pas. C’est un choix local ou une négociation d’ensemble.
« seulement certains emplois ne résultent guère d’un choix. »
Faux et archi-faux. Le choix est là, tu peux accepter ou refuser, tu peux même le faire sans être rayé du chômage, c’est dire.
Il faut arrêter de dire que l’on n’a pas le choix. Qu’un type est venu, un flingue à la main, pour t’obliger à prendre le job.
En revanche, en limitant l’activité, en limitant la création de richesse, le législateur, le syndicaliste et/ou l’élu a volontairement permis :
– un chômage de masse qui a rayé le mot « marché » du « marché du travail »,
– une égalité forcée des salaires se traduisant par le smic horaire dans tous les cas.
Au final, ne vous leurrer pas.
Le deal du smic, c’est autant « pas le droit de payer moins qu’un taux », mais aussi « possibilité de payer aussi bas ».
Les emplois utiles mais apportant peu de valeur absolue à une entreprise sont sur-payés au smic, de ce fait, il faut bien que d’autres emplois de la même entreprise soient compensés (merci à nos brillants constructivistes) en étant sous-payés au smic.
Oui, avec le SMIC, on se retrouve à payer le même prix pour des gens pas qualifiés ou débutant ou des gens un peu qualifié ou un peu expérimenté. Et après on se demande pourquoi les jeunes sans expérience et ceux sans aucun diplôme ont du mal à trouver du travail … A coût égal, les entreprises choisissent nécessairement le meilleur candidat, c’est logique ! En n’étant pas capable de se vendre à leur juste prix, ils sobnt incapable de « mettre le pied dans la porte ». Et justement, jobalakon sont souvent leur seul chance d’y arriver.
Essayez de vivre en région parisienne avec un smic horaire…
Déjà en Essonne, avec 1300€ mensuels net, c’est une galère où on ne peut guère laisser de place aux petits plaisirs du weekend, j’aimerais bien savoir comment font les autres.
D’accord pour dire que le smic est bien supérieur à ce que devrait gagner un débutant véliplanchiste, mais quand même ! Le coût de la vie est bien trop élevé pour un débutant non qualifié à ce niveau-là.
Et le coût de la vie, qui l’instaure :)?
Les taxes, les bulles immo, etc… Rien en France n’est dû au marché libre, évidemment baisser/supprimer le smic suppose d’autres ajustements/suppressions.
A Calvin : Et le constat est simple : les conventions professionnelles régissent les cas du travail de nuit et jours fériés. Curieusement ces textes ont été validés entre patrons, représentants syndicaux et l’état. Du coup on en revient au sujet du jour sur la crédibilité des ces « sadiquas » dans la défense du travailleur.
Le smic? Un emploi d’avenir avant l’heure. Une « avancée sociale » comme ils disent 😉
Pour être salarié et syndiqué et ancien élu syndical, je pourrais dire que la réalité est très nuancée. Lorsqu’il y a une bonne entente entre la direction et les syndicats, tout le monde est gagnant, les salariés voient leurs conditions de travail s’améliorer, le patron voit la boite tourner plus vite, mieux, et souvent dans la bonne humeur. Quand il y a friction, quand le patron rechigne à résoudre les problèmes qui ne manquent pas de surgir, tout part de travers et tout se dégrade.
Je pense que c’est un phénomène courant. Il y a en outre une plaie dont souffrent les salariés autant que les patrons : une réglementation étouffante, des consignes, procédures et instructions qui interdisent littéralement le travail, et obligent le salarié de base à y contrevenir pour mener sa tâche à bien. Et si un accident arrive, c’est forcément que le salarié n’a pas respecté les règles, il arrive qu’il soit blessé puis sanctionné pour faute, manière comme une autre pour les patrons de se protéger d’un système devenu fou.
Si vous ajoutez à cela un remplacement des chefs qualifiés sortis du rang par des managers qui appliquent les ordres sans même pouvoir comprendre le travail de leurs subordonnés, vous avez un tableau peu reluisant. Beaucoup de syndicalistes locaux œuvrent et luttent pour le bien des salariés, et pour maintenir l’emploi et la pérennité des usines. Beaucoup luttent aussi pour l’application sans discernement de lois et de règles absurdes, c’est vrai…
Ce que vous décrivez est caractéristique de l’échec du collectivisme français. A l’échelle individuel, les personnes essaient de bien faire, mais comme le système est vérolé de partout, cela mène au désastre global. Le syndicaliste local cherche à bien faire, mais comme son syndicat n’écoute pas et poursuit ses propres objectifs politiques et financiers sans aucun rapport, cela mène au désastre pur les salariés et les entreprises. Le manager cherche à bien faire en respectant les objectifs qu’on lui a donné. Mais comme ceux-ci sont idiots, il va en fait dans le mur. Le fonctionnaire fait son travail avec application. Mais comme le travail qu’on lui a donné consiste seulement à remuer de la paperasse afin d’emmerder au maximum le contribuable, cela ne fait pas progressé le pays. C’est ainsi que dans notre pays, la somme des bonnes volonté et des énergies est dévoyé vers des intérêts particuliers allant à l’encontre de l’intérêt général. En s’attaquant à la main invisible qui amène à un équilibre globalement satisfaisant sous prétexte que ce n’est peut être pas le meilleur, on obtient un pays en déséquilibre permanent qui ne satisfait presque personne dans le pays …
Quand il y a trop de frictions, le client fini par le sentir (via le taf mal fait) et va vite voir ailleurs. Les salariés aussi d’ailleurs.
Certes les étudiants y trouvent leur compte, seulement le métier de vendeur ne s’adresse malheureusement pas qu’à eux.
Bah en fait, dans une ville comme Paris, on peut dire que le métier de vendeur, en horaires décalés, s’adresse majoritairement à eux, mais aussi aux 126 000 chomeurs officiellement recensés dans la capitale !
http://leparisienliberal.blogspot.fr/2013/09/laffaire-sephora-emblematique-dune.html
« Du coup le travail de nuit est faiblement rémunéré »
Si vous me trouvez un pilote de chez Air France payé au smic pour voler la nuit, vous gagnez un Carambar.
Dans ce pays, nous sommes toujours malheureusement inféodés à une sorte transcendance perverse circulant de haut en bas, héritage du centralisme royal et jacobin. Tu as tout à fait raison quand tu écris: « Parce qu’il faut bien comprendre que ces salariés sont des enfants ou des idiots… » (je ne mets pas l’intégralité du paragraphe). Il suffit d’écouter les propos du représentant de Terra Nova (qui est à l’économie ce que Flamby est à l’homme d’état) hier sur les Experts sur ce sujet. Edifiant et également terrifiant: les gens sont des crétins qu’on doit border précautionneusement pour leur éviter les aléas de la vie! Le pire est de savoir que ce sinistre cuistre est persuadé du bien-fondé de sa position.
A quelque chose, malheur est bon cependant. On peut espérer que ce genre de « combat » va contribuer à ouvrir les yeux des salariés sur la nocivité des syndicats à la française. Pas sûr qu’en dehors d’EDF ou de la SNCF, ça leur rapporte des adhérents. Ta réflexion sur la violence de ces syndicalistes est également pertinente. Le stress qu’ils endurent (bien fait pour eux) doit être important pour qu’ils se lancent ainsi dans une politique de la terre brûlée forcément nihiliste.
Un peu HS mais les propos de Bruno Le Maire ce matin sur France Cu avaient quelque chose de rafraîchissant. On y apprenait entre autres, qu’il avait démissionné de la fonction publique pour se mettre en accord avec ses idées. A suivre
Une dernière chose, les tribunaux ne sont pas complaisants. Ils appliquent simplement la loi. Si celle-ci est mauvaise!!!
« les tribunaux ne sont pas complaisants. »
Malheureusement, pour tout ce qui est social, droit du travail et tutti frutti, c’est la foire du slip. Pour rappel, aucun n’appliquent jamais simplement la loi, ni là ni ailleurs. Heureusement, du reste.
Un de mes amis magistrats m’indiquait que le Code du Travail était d’inspiration nettement plus idéologique que juridique. Lui qui est fin juriste en souffrait mais la loi est la loi, si mal fait soit elle. Ses marges de manœuvre sont plus qu’étroites, quasiment inexistantes.
Lao-tseu avait remarqué, voici 2500 ans, que plus de lois aboutissait à moins de justice…
Que ne dirait-il pas de nos jours !
Ah ça je confirme, pour m’être fait étendre en tant qu’employeur par des juges aux prud’hommes, j’ai pu constater qu’on n’est même pas dans la complaisance, mais carrément dans l’activisme crasseux…
Prud’hommes et Liquidation judiciaire : même non-combat
J’ai été, jadis, conseiller prud’homal (employeur, activités diverses) et j’en conserve un assez bon souvenir. Il y faut juger en Droit – et parfois en Equité (horresco referens) dans une certaine mesure – sans se laisser circonvenir par l’idéologie patronale : et non, la partie « employeur » n’a pas toujours raison…
Le délégué CGT qui faisait partie de mon bureau de jugement, lui, ne se mettait pas la rate au court-bouillon : l’employé était toujours la victime à indemniser, fût-il la pire des crapules…
Nonobstant, plusieurs années après, me croisant dans un endroit public, il s’écria, à l’ébahissement des passants : « aah! c’est vous ! hé bien, je peux vous dire que je vous ai toujours considéré comme un honnête homme »…
Count your blessings…
Sur l’organisation du Conseil, j’avais obtenu de mes collègues que l’on délibérât dans la foulée de l’audience, le prononcé du délibéré étant invariablement à 8 jours : je considère toujours anormal que les délibérés soient à deux ou trois mois, voire davantage, au détriment des intérêts des parties.
Évidemment, en appel, on en revient à la composition d’une Cour (Chambre Sociale) composée de magistrats professionnels, où le Syndicat de la Magistrature compte de nombreux affidés… tout comme à la Cour de Cassation, dont les arrêts vous feront trop souvent blanc ou noir, selon que vous êtes patron… ou pas…
Pour en revenir aux employés sous-payés, à la Bob Cratchit, je ne détesterais pas, tout en restant Libéral d’esprit, voir parfois apparaître dans les commentaires les mots de « pitié » ou de « charité »… Mon côté Scrooge, sans doute…
Le SM n’est pas spécialement majoritaire dans la profession: 20% aux dernières élections professionnelles en baisse importante du fait de ses talons de maçon (http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/07/18/01016-20130718ARTFIG00529-le-syndicat-de-la-magistrature-paie-pour-son-mur-des-cons.php).
talents pas talons
Il était à plus de 30% avant cette affaire : crois que les convictions profondes de ses membres « en plongée » aient disparu ?
Il est tout à fait déstabilisant de savoir que lorsque l’on comparaît, on peut être jugé (une chance sur trois) par un adversaire politique….
Les « rouges vifs » ne sont pas pléthores. Beaucoup de « roses tièdes » là-dedans, j’en connais plusieurs. Et puis 30%, ça ne fait pas une majorité, non?
Et puis, en appel, la chambre sociale intervient en collégialité (3 magistrats). Statistiquement, on peut avoir affaire à 3 émules de Pol-Pot mais ce n’est pas une probabilité très importante. Le problème vient bien plus du code du travail nettement idéologique. Je le regrette mais lui, c’est la loi.
Je ne veux pas polémiquer, mais il est anormal de voir siéger dans les prétoires les ennemis – anonymes, ce qui est encore plus… insidieux… – d’une société de marché.
Et Lénine n’a pas eu besoin de 30% de bolcheviques… La collégialité est un leurre quand on a affaire à des militants déterminés… 3000 sur 9000, une paille, non ?
Au TASS, cela n’est pas mal non plus comme partialité borderline… 😐
C’est plus du tout borderline… Mais carrément psychopathe.
Le pouvoir royal est tout, sauf centralisateur. Il suffit de voir la diversité des coutumes et du droit pour s’en persuader.
J’en veux terriblement a N. Sarkozy de ne pas avoir mis une grande claque dans la tronche des ces mafias qui s’appellent syndicats.
Qui aura le courage de le faire?
Pas grand chose à esperer avant la faillite du pays. Trop d’intérets en jeu, de l’emploi protégé de glandeurs à la SMART de fonction.
http://leparisienliberal.blogspot.fr/2011/03/publicite-non-mensongere.html
Il l’aurait fait, son camp l’aurait accusé de détruire l’héritage du général de Mongaulle, lequel a tant fait pour assurer la main-mise des communistes sur ce pays. En bon disciple, le nabot est vite allé se coucher devant l’autre pute de la CGT.
Les syndicats ne gagnent pas tout le temps aux prud’hommes j’en veux pour preuve un cas proche où malgré une injustice évidente le salarié a été éconduit. Certes c’était une toute petite boîte. Certes le patron était une crapule cynique qui avait des accointances avec un système mafieux de Nice souvent dénoncé par Éric de Montgolfier. Le cas est différent certes. Vaut mieux être patron avec des relations ou salarié avec des relations ( même chose ) que patron seul ou salarié seul, contre le système français.
La France est foutue oui H16. Mais la France est avant tout une république bananière. Par les temps qui courent cela l’entraîne au fond, aussi sûrement que 3 parpaings aux pieds de Robert Boulin dans 40 cm d’eau.
« Les syndicats ne gagnent pas tout le temps aux prud’hommes »
Je n’ai pas dit ça.
Mais si on regarde les stats, on ne peut s’empêcher de trouver un biais.
M’enfin, les prud’hommes comme modèle d’argumentation juridique, ça se saurait. Ils ont plutôt la réputation d’être généralement favorable aux salariés. Et puis, ce sont des gens élus. Ça laisse la porte ouverte a bien des abus ou au copinage le plus éhonté même si je suis pense que bon nombre d’entre eux tentent de faire leur boulot honnêtement.
Le grand problème avec les prud’hommes, c’est qu’on laisse y sévir des juges amateurs représentant des intérêts particuliers tout en ayant un code du travail bien complexe. Le résultat est là: des jugements WTF dont sont victimes autant les patrons que les salariés.
L’ institution des Prud’hommes est bien antérieure à l’ existence d’un Code du Travail obèse qui s’ alourdit chaque année de 60pages environ, soit l’équivalent du Code identique suisse. A une époque où il était maigrelet, le jugement des conflits du Travail par des travailleurs avait une justification logique de connaissance nécessaire du vécu pour assurer un jugement convenable. Les choses ont changé mais l’institution reste… C’est d’ ailleurs la raison de l’ encadrement par un magistrat professionnel pour assurer le respect du droit en vigueur que des non-professionnels ne peuvent plus connaître d’ une façon satisfaisante…
Il faut dire que dans un syndicat comme la CFTC, il existe des salariés permanents qui ont pour fonction unique de rechercher ce genre d’affaires. Ils sont payés par le syndicat pour trouver des entreprises à attaquer. Ces procès rapportent plein de thunes au syndicat. N’allez surtout pas croire qu’il y a autre chose en jeu. Ces postes sont largement rentabilisés.
J’ai entendu, mi-amusée mi-consternée, les dirigeants de la centrale CFTC se poser la question de savoir ce qu’ils devaient faire si les choix des salariés entraient en contradiction avec leurs orientations. Le cas le plus typique étant le travail le dimanche. Eh bien les mecs sont répondu, un peu emmerdés mais quand même très tranquillement, qu’il fallait suivre la doxa, même si pour des cas individuels très spécifique, on pouvait y déroger discrètement.
Par ailleurs, ils étaient aussi emmerdés par certains de leurs spécialistes en dépôts de plainte parce que non contents de tirer directement des thunes à l’employeur, ils avaient tendance à monnayer leur conseil directement auprès des salariés avant et après les procès. Inutile de vous décrire le genre de mafia que cela représente.
Je doute qu’il en soit différent avec la CGT ou autres mais comme je l’ai vu de mes propres yeux avec la CFTC, je peux parler en connaissance de cause.
C’est peut-être la CFTC qui a commencé le bal des clowns, mais c’est bien le petit Karl de la CGT qui s’exprime un peu partout.
De toute façon c’est bonnet blanc et blanc bonnet.
Rouge le bonnet, rouge.
Au siecle dernier, la plupart des juges monnayaient leurs conseils aupres des gens interesses avant et apres les proces..
Pour les étudiants qui ne pourront plus payer leurs études en travaillant le soir, il suffit d’une allocation, non 😉
Basée sur le chiffre d’affaire des commerçants des Champs.
Sinon, je rêve de Champs-Elysées fermés le soir : plus de cinoches, de restau .. on pourra éteindre les lampadaires et sauver les pingouins !
Théoriquement, les enseignes lumineuses et les lampadaires doivent être éteints depuis le 1er juillet 2013, au plus tard 1 heure (ou 2) après la fermeture de l’enseigne… Hein ? Quoi ?
Ah mais, justement, si les boutiques ferment plus tard, l’éclairage et la pollution publicitaire vont salir les Champs…
Voilà donc une décision qui fait jouir les écolos.
Sauf dans les lieux touristiques agréés par les zotorités, me semble t’il. Il n’y a pas de règtlements sans exceptions en France.
Ah oui ! J’oubliais !!
Personnellement, je propose carrément la suppression de l’eau courante. Avant ça, les gens se regroupaient autour de points d’eau et nous n’avions pas ces grandes métropoles toutes polluantes. C’était tellement plus respectueux de l’environnement que je ne cesse de m’étonner qu’aucun penseur du développement durable n’y ait songé.
C’est du Bossuet, peut-être dans la » Politique tirée de l’Écriture sainte » ;
« Que Dieu est donc sage d’avoir fait passer les fleuves près des grandes villes ! »
Hipparchia, vos sublimes s’amalgament…
J’ai travaillé des années durant (avant de souscrire au RSI) dans le labeur (imprimeries françaises) qui, comme tout le monde le sait est noyauté par la CGT; or donc, les ouvriers de Toulouse, en 1972, disent qu’ils en ont assez d’être sous-payés (les parisiens ont le triple de salaire et bien moins d’heures que nous!) et décident de faire grève.
Mais, zut alors! des mecs en grève sans l’aval des parigots??? ça va pas, Nina?
V’là les pontes parigots qui descendent en force à Toulouse; réunion obligatoire de tous qu’ils disent… moi, j’avais 22 ans… j’y vais… je me doutais de ce qui allait se passer.
Cela n’a pas loupé: avec des tas de circonvolutions et de manières plus ou moins doucereuses à menaçantes, les parigots nous ont obligé à reprendre, fissa le travail
Non mais! on va pas se laisser mener par le bout du nez par des Toulousains, ces ouvriers de troisième zone!
Mais, au moment des élections, zétaient tous bien là pour nous passer la brosse à reluire, les sin-ges dikalistes!
Le monde de l’imprimerie est hors concours 😉
Toi, tu connais pas les dockers à Marseille !!
Quels dockers?
Ceux qui n’ont pas encore complètement détruit l’activité du Port de Marseille…
Bizarre a une certaine epoque a Paris, les parisiens se mefiaient beaucoup des auvergnats qui avaient la reputation d etre des costauds cognant dur..tout ce perd.
Aaah rigolo, hier à la face une armée de jeunes commis (et moins jeunes) avaient investi l’entrée de la fac avec leur « y faut zover les retraites » (d’ailleurs, pour une fois ils n’ont pas fait de phaute d’aurtograffes dans leur tract) ; étrangement, quand on leur parle de « chaîne de Ponzi », de « Madoff », l’Internationale se met à résonner dans leur tête empêchant toute réponse logique et sensée.
Quant aux syndicats, c’est même pas un sujet de conversation acceptable. C’est déprimant. Et le pire c’est qu’ils se clament de la « génération sacrifiée par le libéralisme* » (*associé à turbo- et ultra- voire néo-). Evidemment, les mesures protectionnistes, l’arnaque des retraites, la mafia syndicale, c’est super libéral.
Lire « à la fac », pas à la face :p
D’une certaine manière ils ont à la fois raison et tord.
Le noélibéralisme, rappel, est le « libéralisme libertaire » : une économie mafieuse et autocrate, qui distribue du panem et circences pour avoir l’allégeance des masses.
Or les étudiants sont en général très portés sur le panem et circences…
fac de ?
Sciences, Nice.
C’est moche de voir des scientifiques tomber dans des pièges mathématiques comme les chaînes de Ponzi ou autres joyeusetés keynésienne…
On peut quand même supposer que les salariés qui cherchent à tenir un poste de vendeur sur un lieu mondialement connu comme les C.Elysées, ont conscience, dans la réalité de la vie, que leurs horaires vont devoir coller à l’ attractivité du lieu : ouverture le dimanche, les jours fériés et travail nocturne jusqu’à 22, 23 ou 24H. Sauf si Sephora leur fait signer leur contrat avec un revolver sur la tempe, je ne vois pas où la loi doit avoir à redire, d’ autant que le lieu de travail est reconnu comme exceptionnel et dérogatoire au droit commun… Mais bon, je retourne surveiller la cuisson de mes bébés communistes.
Socialendo delenda est
Cette avenue vit du tourisme, mais ça reste du pognon, c’est sale. Alors pour montrer combien nous sommes forts et inflexibles on préfère renvoyer les touristes irrespectueux à Londres : là-bas au moins les biens pansants sont peu nourris.
Je suis peut être un peu idiot, mais en quoi cette affaire de justice rapporte de l’argent au syndicat?
Il n’y a pas de préjudice, il me semble donc qu’il ne peut pas y avoir réparation?
J’ai peut être raté quelque chose de fondamental dans le droit fRançais….
Dans l’affaire Séphora, le syndicat gagne autre chose que de l’argent : de la visibilité médiatique et de la crédébilité dans leur discours « nous on fait flancher le patronat ».
L’affaire Bricorama en revanche a fait gagner quelques millions d’euros à FO.
Non, le syndicat n’a rien eu par un artifice de procédure un peu capillo-tracté.
http://www.lemonde.fr/emploi/article/2012/12/17/travail-dominical-bricorama-echappe-a-l-amende-reclamee-par-fo_1807619_1698637.html
D ailleurs Coluche, un affreux capitaliste on le sait maintenant, disait Syndicat caca..a revoir au passage la fameuse scene dans le film #le maitre d ecole# ou un gros barbu en pantalon de velours cotele vient lui explique pourquoi il doit faire greve.
Sinon je trouve dommage qu en france beaucoup d entreprises ne soient pas plus ouverte au dialogue avec les salaries..
Quand je bossais pour Metro(pourtant une boite allemande), il a fallu creer un syndicat CGT( cgt fait encore peur aux patrons) pour pouvoir arriver a dialoguer avec la direction ..
heureusement les temps changent et dans les pme et moyennes entreprises la culture du dialogue s etend.
d ailleurs a revoir d urgence
http://www.wat.tv/video/militant-coluchiste-coluche-22z0z_2iwop_.html
Il est évident que les Syndicats, en plus d’être les chouchous des gouvernements, grassement payés sur le dos des citoyens, ne font que saper les fondements de l’économie.
Je ne suis pas un partisan du capitalisme à tout va, à toutes les débauches du travail possibles, etc, mais il faut constater que ces petits organismes ne se réveillent uniquement que lorsque les soi-disants forçats du travail sont menacés. Ce qu’ils oublient, c’est que c’est pas le syndicat qui les paiera et qui les protégera quand ils seront au chômage. CGT, CFDT, toutes ces merdes gauchisées et gauchisantes se rendent compte aussi que la crise fait adhérer les gens au FN, ouvriers et professions libérales, petits patrons aussi, qui commencent a voir que le système ne va que dans le sens de ces autistes.
Vivement le jour où l’état arrêtera d’être leur mécène, on verra combien il en reste. Faut pas croire, les syndicats, c’est comme le parti communiste, à la différence, ils ont de l’argent et de meilleurs locaux.
PS : Une idée de la façon de mettre un avatar à côté de ma réponse ? 🙂
Utilisez Gravatar : http://fr.gravatar.com/
Hobbes ?
Lequel ?
Mon tigre à Moua ???
Celui avec qui j’ai fondé le Club D.É.F.I. (Dehors Énormes Filles Informes) ???
Mon dieu mon dieu (ou mes dieux mes dieux… je ne suis pas sectaire) je n’ai pas osé la question mais je suis contente que vous l’ayez fait ! Ce serait trop chouette !
La probabilité qu’il s’agisse d’une référence au philosophe est néanmoins, et je le déplore, plus élevée… 🙁
Celui avec lequel tu joues à des jeux où les règles évoluent selon besoin du moment ?
Yap !
C’est pas à moi de m’adapter aux règles, mais l’inverse.
Bon, je suis plus regardant avec les règles aux alentours du 25 décembre.
Mais le 26, je reprends mon cynisme habituel.
Surtout si, cette année encore, je n’ai pas reçu la mitraillette que j’ai commandée.
« C’est pas à moi de m’adapter aux règles, mais l’inverse. »
Ah non, c’est le gouvernement français qui l’a inventé, ça.
La variante la plus populaire ces jours-ci s’appelle le Calvinball Hollandais.
Merci mes chers 😉
Que c’est mimi votre avatar!
Il est pas mimi, c’est mon tigre !
Et ne joue pas avec lui, fille !
Je me joins à Hobbes.
Un peu sombre le personnage….
😉
Toujours aussi dévêtu comme personnage 😉
Il a roulé sa bosse dans les ceintures d’astéroïdes de New Eden, il a fui des pirates, subit des assauts, abandonné des cargaisons et perdu quelques vaisseaux… et actuellement, il prend murge sur murge dans une base de Roden Shipyard Corporation pour oublier qu’il est au chômage.
Il est pas très jouasse 😉
Aaaaah !
Hobbes, mon ami !!
Tu en as mis du temps pour venir ici.
Mais, maintenant, ensemble, nous pourrons régner sur la Galaxie H16 !
Mouah ah ahaaaaa !
Un peu de légereté dans ce monde idiot : un montage de Hollande interviewé par Alexandre Astier. Une perle.
http://www.youtube.com/watch?v=GsSLnxeMo0g
Merci!
Très, très drôle!
A faire circuler.
Merci, bravo, génial !
La société est un global de fondamentaux. Il n’y a pas d’exception.
Voila résumé la règle commune. Mais on ne sait pas ce qu’il y a la dedans.
C’est leur vision. Alors que faisons nous pour les gens qui travaillent la nuit ? Qu’il aille voir dans les hôpitaux, les infirmières et aides soignantes qui travaillent la nuit et le week-end. Indemnité de sujétion de travail de nuit 2-3 € pour le mois, dimanche 3-4 € de l’heure en plus. Mais c’est à vérifier. Qu’il aille déjà se battre dans ces cas là au lieu d’aller em….der des gens qui veulent pour une fois travailler et qui savent que leur paie va suivre. Ces jeunes sont venus au tribunal pour défendre leur travail. Ce qui est rare en général, par rapport aux syndicats se battent pour leur tambouille et aux blocages permanents si ce n’est pas destructeur. Il fut un temps ou une personne a déclaré :
« Krasuki kiki, syndicat caca »
Totalement à l’opposé des syndicats allemands.
zut je viens de rafraichir, on m’a volé la phrase
Il manque la conclusion : « ce pays est foutu ! »
Vendredi 20 septembre 2013 :
L’Union Européenne prépare une nouvelle méthode de calcul du déficit qui bénéficiera à l’Espagne … et aussi aux autres Etats européens du sud.
C’est ça qui est rigolo : puisque la situation dans les Etats européens du sud est de pire en pire, il suffit de changer la méthode de calcul !
Après l’instauration de cette nouvelle méthode de calcul, comme par magie, la situation de ces Etats apparaîtra en nette amélioration !
L’Union Européenne, c’est un village Potemkine : beau en apparence, pourri en réalité.
« Je ne crois aux statistiques que lorsque je les ai moi-même falsifiées. » (Winston Churchill)
Lisez cet article :
La méthode actuelle de calcul de l’exécutif de l’Union Européenne a pour conséquence qu’une grande partie du déficit dans les pays en crise comme l’Espagne est considérée comme structurelle plutôt que conjoncturelle. Cela conduit à rendre nécessaire de plus grands efforts d’ajustement pour ces Etats. Par exemple, avec la méthode actuelle, le niveau du chômage structurel en Espagne, même lorsque l’économie fonctionne à son plein potentiel, serait de 23%, tel que l’a calculé le Wall Street Journal. En revanche, la nouvelle méthode de calcul permettra de réduire l’estimation du chômage structurel et avec elle le déficit structurel, ce qui nécessitera moins d’efforts d’ajustement.
http://www.elconfidencial.com/economia/2013-09-20/la-ue-prepara-un-nuevo-calculo-del-deficit-que-beneficiaria-a-espana_30941/
Je vous laisse deviner qui va encore payer la débauche de ces fainéants du sud. Pauvres Allemands, encore heureux que Merkel ait été réelue, si ça avait été les socialos allemands, et bé, on retomberait en plein âge d’or du communisme.
« Par exemple, avec la méthode actuelle, le niveau du chômage structurel en Espagne, même lorsque l’économie fonctionne à son plein potentiel, serait de 23%, t »
Ce qui veut dire que l’Espagne n’a structurellement AUCUNE perspective de croissance.
Vite cachons le, ca va certainement changer vachement les choses..
(Marrant cette croyance en la « psychologie » lorsqu’on parle chiffre et pognon…. Ca marche aussi avec vous, les gars ?)
« Quand on parle pognon, à partir d’un certain montant, tout le monde écoute. »
Michel Audiard 😀
J’avais vu ca hier il me semble, dans le journal de l’ORTF.
Après quelques facepalms bien sentis, ca ne m’a inspiré qu’une chose:
CCCPEF.
Mon dieu (oup’s je commence mal), ce billet est révoltant!
Ces syndicats me dégoûtent, une minorité « bien pensante » payée à nos frais, non représentative des employés qui se prend le droit de faire la pluie et le beau temps…
Je vais être dur, mais ces dictateurs en herbe ont-ils une once d’intelligence, ont-ils un soupçon de remise en question, de connaissance du monde, de la France, de l’économie.
Je ne comprends pas la peuple français, toujours prêt à râler pour le moindre fait de Sarkozy et qui laisse TOUT passer à ce gouvernement/syndicat qui nous mène à la ruine. Non pas que les gouvernements précédents furent meilleurs, mais tout ce qui indignait avant n’indigne plus aujourd’hui. Ce pays en plus d’être foutu est corrompu.
D’ailleurs, à quelle heure avez vous écrit ce billet?
Pour vous réconforter, lisez les commentaires de cet article du Wall-street Journal. Non, le monde entier n’est pas fou. C’est une spécialité européenne.
http://online.wsj.com/article/SB10001424052702303983904579093212255489586.html
En parlant de journaux et de journalistes, j’ai écouté le début d' »on refait le monde » hier soir sur RTL (ce qui est rare vu le niveau des débats passons) et dès le de début, yves Thréard défend les salariés de Sephora. Il enchaîne « je suis libéral et j’assume ».
C’est mignon tout plein… Bonne nouvelle que des journalistes du Figaro fasse leur coming out libéral, il était temps mais que de conneries écrites avant! ça s’appelle sentir le vent tourner, un bon signe peut être!
Exemple :
http://www.lefigaro.fr/politique/2013/09/25/01002-20130925ARTFIG00117-un-maire-refuse-de-decrocher-le-portrait-de-nicolas-sarkozy.php
Le journaleux parle d’un fait divers dont tout le monde se fout et ne relève pas qu’il y a un maire et un conseil municipal pour… 47 habitants. Si si.
Soit un total de neuf personnes pour en gérer cinq fois plus… Heureusement que le mandat de conseiller municipal est bénévole (ce qui ne laisse pas s’étonner dans ce pays où nombre d’ élus ont des revenus himalayens par rapport au contribuable moyen)…
Bof, je connais une « commune » de 20 habitants avec 9 conseillers municipaux. C’est une aberration, mais ils tiennent à leur commune comme la vérole sur le bas-clergé breton.
Bof ! Un « libéral » (qui se décrivait ainsi, du moins) intervenait ce matin sur bfm business en expliquant que l’investissement productif était trop taxé par rapport à l’autre, assurance-vie et immobilier.
Aussi, pour lui, la solution était de taxer davantage les deux derniers.
Il ne lui est pas venu à l’esprit un seul instant qu’on pouvait, aussi, taxer moins le premier.
Vive le libéralisme à la sauce soviet.
Delanoe s’était défini comme un « libéral » parce que il avait entendu ce mot dans la bouche d’Obama.
C’était mignon.
« dans un pays qui n’en peut mais, »
Manquerait pas un « plus » ? 😉
Ce que j’en pense ? ca fait des années qu’on dit « cgt = cancer généralisé du travail » ceci dit, ils ne sont pas les seuls 🙂
« qui n’en peut mais » est une expression synonyme de « qui n’en peut plus ».
Oui, pour évité la double négation, mais uniquement dans certains cas, je ne souhaitais déclencher polémique 😉 (là, c’est bon ;D)
évitER (bien évidemment)
Non, il ne manque rien. Il s’agit de l’expression « N’en pouvoir mais » = Etre impuissant à faire quelque chose.
Entièrement d’accord avec l’excellent billet de notre hôte. Même s’ils ne représentent pas grand monde, le pouvoir de nuisance de certains syndicats est considérable,
Quel misère ce pays.
Comment des syndicats ont pu ainsi grossir au point de nuire à toutes les professions.
Ce n’est pas seulement les patrons qui sont lésés mais aussi les salariés.
Tous ces emplois perdus, détruits jours après jours , les politiciens qui ont laissés faire ces mafieux détestent vraiment la France.
Je n’ai jamais eu à faire à un syndicat mais je les abhorre jours après jours et nuit après nuit quand je vois l’actualité.
Ce pays d’assistés mérite ce qui lui arrive et la déchéance est devenu inévitable 👿
Quand je pense qu’il m’est arrivé de bosser 50 heures par semaine et je me faisais payer que 20 heure pour aider le démarrage de notre entreprise.
J’ai rattrapé quelques années plus tard pour mes bons et loyaux services.
Mais bon ils ne savent pas ce que c’est une entente entre adultes responsables.
Mais… mais…
Finalement, si je comprends bien, tu as offert à ton entreprise familiale un revenu fictif qui a servi ses intérêts du futur sans passer par la case impôts.
De plus, tes 30h hebdo non déclarés n’ont pas alimenté les charges sociales nécessaires à la survie de ce pays.
Je rappelle :
– que les impôts, c’est bien, c’est beau,
– que la cotisation à la sécu est obligatoire car elle n’est pas faite pour t’assurer contre la maladie mais bien pour colmater les brèches un peu partout (et accessoirement les autres malades).
De plus, tu avoues avoir fait cela il y a quelques années, ce qui explique pourquoi la sécu est aujourd’hui en déficit (ça va en faire des intérêts !!).
En conséquence, je fais une demande à mes potes de la NSA pour récupérer ton mail inscrit dans ce blog afin de le transférer à qui de droit.
Non mais !
Les impôts et la Sécu, c’est bien, ne pas raquer, ça craint !!
« J’ai rattrapé quelques années plus tard pour mes bons et loyaux services. »
J’ai ensuite toujours été payé 20 heures par semaine mais en réalisant au fait que 5 heures.
C’est pour cela que la secrétaire trouvait trop injuste et elle souhaitait récupérer mon salaire pour additionner au sien déjà fort généreux.
Elle avait oublié dans l’histoire que dans la réalité des choses c’est moi THE BIG BOSS.
WOUAAAHHH! HA! HA! HA!
😈
Au fait j’ai toujours déterminé moi même mon salaire en fonction de l’état de santé de l’entreprise familiale.
Quand nos finances étaient au plus bas je diminuais en conséquence mon salaire qui était avant tout de l’argent de poche et lorsque les finances étaient aux beaux fixes j’allais jusqu’à 35 heures.
Il faut savoir être réactif pour donner un coup de pouce 🙂
C’est du bon sens.
Mais l’Etat et ses sbires ne connait pas le bon sens…
White Panda te faisait peut-être adroitement rembourser le budget des sucreries que tu lui réclames hebdomadairement par caddie rempli ras bord ? Non ? 😆
Oh! C’est du donnant donnant !
Sucrerie pour moi Gâteries pour lui!
Mais ça recommence ! la permissivité ne passera pas ! tu vas voir BM, ton expatriation à Salem, fini de rire !
Quel rabat joie !
Un peu de douceur dans ce monde de brute nous permet de décompresser de temps en temps!
Une bonne pipe , un peu de soleil , de la musique et un petit verre de cocktail !
Huuuummm!
😎
>_< J'essaie d'effacer de mon cerveau la première lecture de votre commentaire, Mrs. Black. C'est impossible. Gasp.
Hedoniste! Et capitaliste avec cela! Vous serez brûlée sur les bûchers des heretiques au nom de la Bonne Parole socialiste! Je viens de m’etouffer sur Mon thé BM, arrêtez c’est trop d’emotions d’ un coup!
@BM : je vois que ça vole toujours aussi haut ici 😆
Oh! Je sais faire du raz motte et des looping aussi !
J’ai connu cette situation là, il y a 3-4 ans!
Dans une commune du val d’oise la CGT avait réussi à faire fermer un Castorama et un grand magasin de loisirs, le dimanche.
Tout ceci sans demander l’avis des employés qui étaient fermement contre une telle initiative. Pour eux ça signifiait une baisse de salaire et même une perte d’emploi pour quelques étudiants à mi-temps.
Les employés avaient fini par organiser une pétition pour leur réouverture.
Chose qui s’est produite après de longs mois de fermeture.
Karl Nazi ? Le meilleur des deux mondes.
Merci à la CGT de me protéger de la tentation d’acheter un parfum à une heure que la raison réprouve…. En même temps, cela m’aurait probablement amené à demander un délai à notre administration bisou-fiscale.
http://generation-quoi.france2.fr/
Mon dieu !!!! Il faut faire ce test ! Profitez en pour regarder la propagande des chiffres après.
Les médias veulent nous contrôler. Ici c’est vraiment impressionnant.
J’y arrive plus la. Je dois mettre quelques exemples.
La fortune des 500 français les plus riches à augmenté de 25%
questions : il y a trop de riches ? Il y a trop de pauvres?
87% d’entre eux sont des hommes.
Ensuite graphique du nombre de femmes au parlement et leurs évolutions. Puis temps de répartition du temps de parole à la radio des experts homme/femmes
Il y a trop d’assistés en France ? (oui59% non 41%) -> Le montant des allocations RSA non réclamées par ceux qui y auraient pourtant eu le droit s’élève à 4 milliards. En moyenne les chomeurs touchent 1055€net/mois. Soit 69% de leurs salaires antérieurs. Et ensuite graphiques d’évolution des principales aloc.
WAHOU sur l’école : comparaison des dépense niveau études sur les grands mondiaux. Titre : le savoir n’est pas une arme à deux balles.
L’immigration rapporte 12milliards à la France par ans.
Graphique : loyer de l’ancien/ revenu par ménage.
TOP un graphique qui montre que c’est pas en France qu’on paye le plus d’impots.
20 lobbyistes par députés.
La banque dirige le monde.
22ème pays le moins corrompu.
Trop de fonctionnaires ? 45%Oui, 55% non. Explications : 5 millions de fonctionnaires. Soit 1 fonctionnaire pour 5 salariés. +34% de fonctionnaires sur une augmentation de 20% de la population (pas énorme)
Bon j’arrête la c’est suffisant !
Je vous invite à faire le test 3 fois:
– Fille de 18 ans en licence
– Jeune homme de 21 en grande école
– Salarié de 26 ans
Les questions (toute une tripotée de questions culs débile d’ailleurs) sont totalement orientées en fonction de votre situation (age, sexe, étudiant ou salarié) donc au final vous ne répondez absolument pas aux mêmes questions.
Je ne vois donc pas comment ils peuvent sortir de quelconques statistiques neutres ou objectives.
Merci pour l’info.
Je vais faire mumuse durant quelques semaines. Avec de zoulis printscreen des questions…
Non, les questions sont très bien faites. Je l’ai fait en partie en répondant n’importe quoi mais j’ai le sentiment que le résultat est déjà écrit et qu’on est face à un sondage par récurrence.
Les questions ne sont pas les mêmes.
Typiquement en étant salarié de 26 ans j’ai des questions sur l’echangisme, les plans à 3 et les retraites (ce n’est pas une blague hein, ces questions existent).
En étant un jeune de 21 ans en grande école j’ai eu des questions « vos parents sont-ils fiers de votre parcours ? » question que je n’ai pas vu en étant étudiante en licence.
Il faut mettre son Email pour pouvoir faire tout le sondage. Il se peut que l’ordre des questions ne soit pas le même, d’ou les variantes. Dans mon cas, j’ai eu toutes ces questions sans exceptions.
A froid, je ne vois pas d’opposition flagrante entre les plans à 3 et la problème des retraites. Je me garderai cependant d’affirmer que le choix de l’un entraîne automatiquement la résolution de l’autre. -;)
Pour moi la page de test s’est plantée quand j’ai cliqué sur oui à la question « Y a-t-il trop d’impôts? »
Ils veulent des sondages truqués.
Notre jeunesse ne trouve pas que les impôts soient trop élevés .
Nous sommes soutenu dans notre bonne gérance.
Circulez il n’y a rien à voir.
On nous demande si il y a trop d’impôts alors que les seuls que j’ai payé c’est les charges quand je bossais à l’usine.. Comment voulez-vous que des gens répondent oui alors que c’est pour nous de l’argent de poches
Et on plus les jeunes restent le plus longtemps possible chez Papa et Maman , donc ils ne voient que rarement les impôts.
L’année dernière ma fille m’avait appelé d’urgence car elle avait reçu sa première taxe d’habitation et elle était désespérée car elle n’avait pas prévu dans son budget dépense .
Elle a été rassurée quand je lui ai dit de m’envoyer la facture et que je la lui réglerais.
Pauv’chou 😉
Vous êtes bien bonne avec votre fille, Black Mamba. Quand j’ai reçu ma première taxe d’habitation, mon auvergnat de père (qui se dit socialiste) m’a rétorqué que je lui avais déjà coûté assez cher depuis ma naissance et que je devais, en conséquence, me débrouiller tout seul pour la payer !:)
Ma fifille dépend encore de nous financièrement donc il était normal que je lui règle sa taxe .
Et le budget que je lui avais octroyé était pour se nourrir et vivre sa petite vie d’étudiante (café, resto, cinoche,shopping etc…)
Tout ce que je n’ai pas eu de mes parents 😉
Hum, cliqué sur votre lien. Stoppé à la page d’accueil. Ces gens – que je ne connais pas – se permettent un tutoiement que je trouve déplacé. Leur sondage, ils peuvent se le garder. Groumpf.
C’est pour faire « jeun’s ». Le commentaire suivant montre les conclusions.
Et les questions personnelles, type sexualité, on me les a déjà posées hier dans un entretiens obligatoire (bien sur) avec une infirmière de la fac. Parmi d’autres bien sur.
C’est vraiment très con.
Ok, j’ai 36 piges et je sors du scope, mais il n’y a que moi que la présentation de la page choque ? (sachat que le scope s’arrête à 34 ans).
Entre me faire tutoyer comme si j’avais 15 ans et une charte qui me rappelle la glorieuse époque de caramail…
Et je crois que ça : le projet « Génération Quoi » ne nous appartient plus ; il est à tous. , c’est le summum… comment peut-il être à tous quand il est limité à une tranche d’âge ? (« il est à vous », je n’aurais rien dit)
36ans, il doit y avoir un autre sondage. Cherche : « génération retraite. » Ou » à quand ma retraite ? » 😉
😆
Nan mais les jeunes…
Until Shadows Will Take You
C’est ce que me répond le moteur 😉
They made my day : quand on remplit son profil (âge, sexe…), il y a des petites indications qui apparaissent à chaque question. Bon, on pourrait s’en passer mais enfin…
A la question « habites-tu encore chez tes parents ? » (question simple hein), il y a tout de même indiqué (et je cite) « en cas de doute, pose leur la question ! »
En cas de doute, pose-leur la question ! Mais wtf quoi !
C’est de l’humour roooo !
J’ai fait tout le questionnaire (20 ans étudiant) sans mettre l’adresse mail (il m’a dit à la fin genre 143 questions).
C’était sympa je trouve. Vive les plans à plusieurs et l’insécurité.
Pfff moi je l’ai fait aussi mais je n’ai eu ni les plans à trois ni l’insécurité. C’est juste pour les mecs ? 😆
Quelqu’un l’a fait en entier ? Histoire de se marrer un coup !
Ben si les questions « plans à trois », c’est juste pour les mecs, y a comme un problème…
Mais non, c’est juste qu’ils voulaient parler de plans à trois mecs. Pas besoin de meuf, c’est tout.
C’est ce que je voulais dire…
Je veux bien être large d’esprit, mais, personnellement, pas plus ailleurs…
Z’avez rien compris.
C’est pas « Génération-Quoi », c’est « Génération-Con »…
Après, tout s’explique.
@Tom P : ils doivent pas connaître Paul Nizan….
Il faut bien comprendre qu’un étudiant qui réussit — c’est à dire qu’il obtient un diplôme — a de bonnes chances la RDF dès qu’il le pourra.
Donc, l’empêcher de travailler équivaut à le conserver dans le pays.
Quel sens du sacrifice, tout de même, ces syndicats.
RDF : République Démocratique de France.
Mon époux a fait gardien de nuit le week end dans un hôtel, il n’était pas malheureux de son job d’étudiant qui nous permettait d’arrondir nos fins de mois et faire des sorties sympa en amoureux.
Ils sont pénibles les syndicats.
🙁
Travailler le ouique ande ? Oui, mais ça, c’était avant.
Ouaip moi aussi je bossais le week-end avant d’être fonctionnaire. Je faisais des semaines à rallonge mais je gagnais des thunes à hauteur. Mais ça, c’était avant.
Et on avait aussi la CGT qui nous faisait chier parce qu’on bossait de chez nous donc qui voulait exiger de l’employeur qu’on ait un bureau et qu’on travaille à des heures normales. Le big boss a cédé et a mis un bureau à disposition. Personne ne l’a jamais utilisé. Pourquoi aller dans une tour à la Défense alors qu’on peut rester tranquille dans son lit ? Non mais je vous jure.
Moi, une fille syndiquée à la CGT dans ma chère administration m’a un jour fait le reproche que je travaillais trop vite, et que je justifiais en conséquence les suppressions du méchant Moscou-Vici. En même temps, on pouvait pas dire que le travail la tuait…
J’y ai eu droit dès mon arrivée dans la fonction publique. J’ai donc appris à marcher lentement dans les couloirs, à accompagner les collègues à la pause clope et à boire beaucoup de café. Décourageant.
« Toi, tu va devoir apprendre à travailler moins vite ; c’est vrai quoi, on a toujours l’impression que tu cours partout, pose-toi, prend un café »
est une des premières choses qu’on m’ait dite en stage. J’en suis restée comme deux ronds de flan.
Quand est-ce qu’on interdira ENFIN la CGT ?
Le souci n’est pas de l’interdire, mais de réduire sa capacité de nuisance.
En gros, remettre les syndicats là où ils ont leur place : dans la négociation locale entre salariés et patronat.
Politique et syndicats font chambre commune… alors hop direct dans le pot d’aisances et le tout par la fenêtre! Pardon à celui/celle qui passait dessous ^^
Quand est-ce qu’on ruinera ENFIN la CGT ?!
Existe t’il une étude concernant l’espérance d’un individu syndiqué ?
l’espérance de vie (désolé).
Ca dépend si les citoyens sont armés ou pas…
Et de quel côté de l’arme on est 🙂
c’est lui Karl, avec le haut parleur
http://s2.lemde.fr/image/2012/08/03/540×270/1742269_3_d54a_karl-ghazi-secretaire-general-cgt-commerce_07cb13dfa57e2a5be817af4ec80a45cc.jpg
http://leplus.nouvelobs.com/karl-ghazi
https://www.pcinpact.com/news/82545-les-ventes-en-ligne-continuent-progresser-amazon-leader-inconteste.htm
Et pendant ce temps la les ventes en ligne augmentent.
D’ailleurs c’est curieux que les syndicats ne se soient pas encore attaqué à ce problème de concurrence déloyale : le site de Sephora est ouvert 24h/24 lui !
Ils essayent déjà de régler le cas d’Amazon ! Chaque chose en son temps pardi !
Très bonne remarque.
La fermeture de Séphora à 19h va permettre aux clients potentiels d’acheter directement sur Internet, ne plus aller DU TOUT sur les champs, même avant 19h.
Une politique Perdant/Perdant comme seuls les syndicats, les politiciens et les hauts fonctionnaires sont capables de réussir.
Au final, les gagnants, par défaut, seront les clients et les actionnaires de Séphora.
Pas si vite Calvin, cela va booster les ventes des parfums les plus connus, ceux de marques moins connus ou les nouveaux parfums vont souffrirdu fait ne pas pouvoir sentir le parfum .
Donc a terme il faudra que l etat aident les parfumeurs qui auront vu leurs ventes s effondrer ..
c’est un raisonnement diabolique mais tellement vrai.
Et bien sûr, personne ne rappellera la décision initiale des tribunaux, l’autisme des minustres, etc…
Ce sera la faute des grosses compagnies et de la finance apatride…
Nan, Orélifilipéti va encore pleurer…
Les syndicats, c’est un peu mon autre petit rayon de soleil quotidien. Dans une salle des profs, vous vous en doutez, y’a un énorme panneau d’informations syndicales. A la fois, c’est utile parce que nous avons un déglingué de patron en la personne de l’Etat mais d’un autre côté c’est tout rouge et plein de scandales d’enfant roms pas scolarisés. Et les syndicalistes sont tous trop rigolos puisqu’ils ont une décharge d’heures pour mettre des enveloppes « inscrivez vous à mon syndicat, il est trop bien » une fois l’an. Après, il ne servent à rien.
Je veux dire, il faut comprendre que l’Etat se permet tout, absolument tout, surtout avec son personnel précaire (les non tit’ comme on dit dans le milieu) : un patron privé qui oserait le millième de ce qu’il arrive à oser serait mis publiquement dans un four. Il paye en retard, il ne paye pas, il n’arrête pas de gréver le métier de petites réglementations bien ficelées – typiquement je ne ferai jamais une sortie scolaire tellement c’est l’enfer à organiser plus les responsabilités, pourtant ça pourrait être intéressant. Là, je mets en place cette année un support forum avec résumé du cours et liste des devoirs à faire ; j’ai super peur tellement il est imprévisible). Les syndicats ne peuvent absolument rien faire, à chaque fois.
Je conclurais poétiquement : privé ou public, c’est pas la même merde mais c’est bien le même qui nous chie dessus, c’est clair. (Proverbe français.)
(Je m’excuse pour les fautes, je suis fatiguée. D’ailleurs, c’est intolérable cette impossibilité de corriger, bouh, smiley qui grogne, etc).
Le Eric Duchmol machin chose de la vidéo est à claquer. On dirait un Savonarole du syndicalisme français, qui veut supprimer toutes libertés au nom d’un dogme. Ce mec est véritablement dangereux !
Je suis d’accord, d’ailleurs le Karl machin aussi a une sale gueule. Ces deux mecs font peur avec leur discours intransigeant et dogmatique. On les verrait bien en uniforme de capo soviétique ou de gestapo du lllème Reich.
Si je comprends bien la logique du syndicaliste, il faudra bientôt fermer les restaurants, cafés et boîtes de nuit après 21 heures, il en va des « fondamentaux de notre société ». Quelle mauvaise blague…
Bientôt, il faudra aussi fermer sa gueule après 21 heures.
Avant également, probablement.
On nous grignote jour après jour notre liberté.
Je me rappelle qu’un dimanche mon époux et moi nous nous étions invité après un long trajet de voiture à nous restaurer dans un restaurant chinois, il était déjà 3 h de l’après midi, notre appel le restaurateur pour savoir s’il n’était pas trop tard et bien le chef a accepté car nous étions 10 pour le repas.
Si on avait dû demander à un P***N de syndicat et cela aurait été NON! Désolé mais le restaurant se faire dans 5 minutes.
Une autre fois peut être!
😳
*notre hôte appelle le restaurateur
*le restaurant se ferme
Non. Ils échappe,t aux fourches caudines de la loi par dérogation:
« Le recours au travail de nuit doit :
– être exceptionnel ;
– prendre en compte les impératifs de protection de la sécurité et de la santé des travailleurs ;
– être justifié par la nécessité d’assurer la continuité de l’activité économique ou des services d’utilité sociale. »
(http://travail-emploi.gouv.fr/informations-pratiques,89/fiches-pratiques,91/duree-du-travail,129/le-travail-de-nuit,1017.html)
Pour les restaurants, l’alinéa 3 joue en leur faveur. C’est la loi à moins de changer de texte.
Une remarque pour les commentateurs de ce blog, et pour l’auteur.
Comment se fait-il que vous (moi y compris !) râliez après la presse honteusement subventionnée, qui fait rien qu’à servir la soupe du Gouvernement, et que vous râliez après les syndicats encore plus honteusement subventionnés, qui font rien qu’à contrecarrer les efforts (plus que timides) de mise en place de « flexibilité du travail » du même Gouvernement ?
Par delà la boutade, je trouve étonnant qu’avec la même arme (argent « gratuit »), les politiciens obtiennent des résultats différents…
Principe d’entropie. L’argent vient des mêmes sources mais sert des groupes aux intérêts divergents.
Oki, mais aujourd’hui, en ayant entre ses mains l’EdNat et la Presse, qu’a donc à faire Hollande des syndicats ?
Je trouve qu’on a suffisamment avancé sur la voie de l’URSS pour interdire gentiment les syndicats.
Honnêtement, quand on regarde le code du travail, et la diarrhée législative hebdomadaire, on n’a plus besoin d’eux pour faire des propositions « d’amélioration » des conditions de travail.
En réalité, si les syndicats sont aussi peu efficaces, voire nuisibles, c’est qu’ils se savent inutiles.
Ben, euh, ils sont justes complètements cons ? Enfin, moi je ne vois plus que cette explication avant celle de la connivence que ma bonne pensée française m’interdit d’envisager ?
Sinon, c’est parce qu’il est toujours possible d’arriver au même résultat par des biais différents, ce qui est chouette parce que cela donne une illusion de diversité et donc de choix.
Cochez.
Oui et on peut y voir aussi la démonstration concrète que lorsque l’argent n’est pas alloué via un mécanisme de marché mais par un monopole étatique, il est souvent mal investi… Rarement avec bonheur et sans copinage.
http://www.lefigaro.fr/emploi/2013/09/23/09005-20130923ARTFIG00567-la-lente-descente-aux-enfers-de-l-equipementier-heuliez.php
Au début la BPI dira non aux canards boiteux et puis avant les régionales… Scandales en vue! Je mets $1 que Royal va briguer la présidence de la région sans démissionner de la BPI ce qui serait un cas d’école de magouille, détournement de fonds et abus de bien « social » (me fait rire cette expression typiquement novlangue)…
http://pasidupes.blogspot.fr/2013/05/bpi-banque-politique-confirme-royal.html
En même temps, la mère Ségo, elle avait déjà annoncé la couleur.. « Banque politique », j’imagine bien les zolis « investissements » (embauche de n couillons subventionnés pour divertir les joyeux sujets, construction d’un rond-point tous les 300m (que d’inaugurations !), subventions massives à une usine de bouliers, parce que VOUS le valez bien !). 2017, elle se présente, le bon peuple (les couillons…) est heureux, et hop réélue.
CPETF
Et après, le moutontribuable français devra renflouer la fameuse BPI suite à une faillite qui s’annonce fracassante. En attendant, le pouvoir nous annonce le retour de la croissance et la fin du chômage ! Nah !
In Soviet Russia, Unions eat dog.
http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/censure-des-pubs-sexistes-la-mutuelle-etudiante-smerep-contre-attaque-2910/
Après avoir été obligée de retirer ses spots publicitaires jugés «insultants», la mutuelle étudiante a réalisé un sondage auprès de ses adhérents et dénonce la mobilisation d’un réseau de lobbies proches de son concurrent… Les Chiennes de garde, Osez le féminisme, l’Unef et la LMDE…
Et si on supprimait tous ces machins ça serait pas plus simple ? Une seule mutuelle étudiante pour tout le monde, voir mieux : tout le monde au régime général. Coûts moindre pour un remboursement identique et plus rapide. Mais par contre plus de financement des syndicats étudiants (ne pas chercher le rapport entre cotisations sociales et syndicats) et des branleurs de gauche planqués dans des institutions (oui je sais tautologie et tout).
Pourquoi vouloir imposer une seule mutuelle aux étudiants ? Cette option n’a rien de libérale à mon sens. Au contraire.
Il ne s’agit pas de mutuelle ici mais de régime obligatoire. L’appellation « mutuelle étudiante » est fausse.
Demander du libéralisme au gouvernement actuelle c’est trop. Par contre leur demander de supprimer ce régime à la con pour que les étudiants soient aussi aux CPAM évitera tous ces emmerdements à la rentrée. Présenté comme ça l’UNEF ira hurler mais personne ne pourra dire que l’on s’attaque à la « solidarité ».
Ce n’est pas une mesure libérale, mais c’est une mesure qui permettrait d’éviter de dépenser tout un tas de pognon dans ces officines débiles qui se battent à coup de pub débiles avec notre argent.
À la poste c est énorme…le syndicat Fo à demande une expertise sur une réorganisation du travail dans laquelle le personnel y trouvait son compte…coût de l expertise mandatée par fo:…….60000 EUR…le pire c qu’ils ont tous les droits…
Eh bé, sont riches, les adhérents à FO !
En fin une bonne nouvelle. Le nombre de chômeurs en catégorie A a diminué de 50000 personnes en août. Comme quoi, notre très cher leader Kim Jong Hollande est en passe de réussir son pari, et ce qui démontre, une fois de plus, que seule une politique de l’Etat hyper-volontariste fonctionne sur ce plan, quoi qu’en disent les dissidents ultra-turbo-néo libéraux, alliés aux fascistes et ennemis du véritable socialisme ! 🙂 Vénérons le pour ses sublimes résultats ! 🙂
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/09/25/97002-20130925FILWWW00491-le-nombre-de-demandeurs-d-emploi-a-diminue-de-50000-personnes-en-aout.php#
A ce rythme là, le chômage aura décru de 2150000 chômeurs d’ici la fin du mandat de notre vénérable leader ! :p
Quelqu’un a le taux de mortalité des entreprises en mai et juin en France. On ne peut pas ouvrir un canard PQR sans qu’ on y relate des fermetures de petites entreprises, des plans sociaux et il y aurait eu 50K embauches en plein mois d’ août? A part du travail saisonnier dans le tourisme, je ne vois pas qu’ on puisse embaucher en masse durant ce fameux mois… Il doit y avoir du déclassement (sans radiation) dans l’ air parce que la comm’ insiste lourdement sur la catégorie A sans parler des autres… Nacht und Nebel vor arbeitlosz, 🙁
Au risque de paraître idiot, il me semblait qu’une base du droit était l’intérêt à agir. Dans cette affaire de Séphora, le syndicat maison a-t-il esté en justice ? Il semblerait que non. Du coup, comment se fait-il qu’il soit légal qu’une tierce personne non concernée (ici, des gros rougeaux cégétistes sentant la merguez et ayant passé leur dernier week end à commémorer les 100 millions de morts du communisme à la Fête des Mor…de l’Humanité) ait pu esté en justice « au nom » de salariés qui ne leur avait rien demandé ? J’aimerais bien comprendre.
Et encore une bonne nouvelle. Le déficit de la branche maladie de la SS sera moins fort que prévu pour 2013 et celui de la sécu s’élèvera dans son ensemble à seulement 16,2 milliards d’Euros, soit bien moins qu’annoncé initailement ! Longue vie à notre cher leader ! 🙂
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/09/25/97002-20130925FILWWW00548-exclusif-77-milliards-de-deficit-pour-lassurance-maladie-en-2013.php
Attention : Entre Presse Pourrie et Presse Normale, la différence est grande. Les médias aiment inventer des chiffres, surtout quand ils côtoient sans vergogne les politiques.
Bon on a Calvin et Hobbes qui se dévoue pour nous offrir Pif et Gadget?
😉
Avoue-le !
T’es jaloux
Pas trop nan… Je laisse ce genre de sentiment aux socialistes 😉
Jolie celle la 😀
Personne ne se dévouera (sur ce blog) pour prendre l’ avatar de Pif le chien ou Hercule le chat dans la mesure où le journal Pif Gadget dépendait de la presse directement contrôlée par le PCF, du temps de sa splendeur…
Ou il y aura de la bronca à prévoir…
Il y a aussi l’excellent Pogo, dont j’adore le « We have met the enemy, and he is us », qui pourrait servir d’épigraphe, parfois, à certains commentaires schizoïdes…
http://jimandnancyforest.com/2005/04/we-have-met-the-enemy-and-he-is-us/
J’ai envie de proposer un nouveau titre au blog de H16 : La Contre Pravda !:)
oui, mort aux syndicats,
le MDEDEF, CGPME à la lanterne!
Oui, aussi.
(troll raté)
Toujours sur Amazon en « occasions » le livre de Jean Montaldo, La Mafia des syndicats (Albin Michel, 1981).
Sans oublier « Mitterrand et les 40 voleurs »…
J’ai entendu sur BFM TV (en diagonale) qu’il y avait un nouveau livre à paraître sur les syndicats, leurs dérives financières d’ autant moins contrôlables que tout se déroule dans l’ opacité maintenue la plus épaisse possible. Un des participants a-t-il davantage d’ info(s) à moins que notre estimé taulier lui-même, pour compléter son billet ?
http://www.youtube.com/watch?v=urlY-XkDWS0
Vous avez une mémoire de poisson rouge : pas antique pourtant, le rapport Perruchot, étouffé sous Sa Majesté Enervée Nico 1er….
http://www.20minutes.fr/article/835582/financement-syndicats-rapport-parlementaire-finit-oubliettes
Il y a très régulièrement des gens qui ouvrent leur grande gueule et très régulièrement des medias ou des zélus qui leur mettent un bon pain dans la tronche. Et c’est fini.
http://www.bfmtv.com/societe/syndicats-beaucoup-d-argent-part-poches-personnelles-610326.html