Cet impôt invisible que les pauvres paient si cher

Les politiciens, tordant leurs petits doigts potelés par des années de bonne nourriture payée sur le dos de contribuables toujours plus maigres, ne comprennent pas pourquoi le ras-le bol fiscal est si grand. Après tout, les impôts ne sont pas si haut ! En réalité, ils ont oublié la cohorte d’impôts invisibles qu’ils ont déjà fait pleuvoir.

Le constat est, en effet, sans ambiguïté. Déjà, l’État impose tous azimuts: difficile d’échapper à la pluie diluvienne de ponctions tant le gouvernement aura fait preuve d’inventivité. Même les Américains sont surpris du rythme et des domaines d’application de cette fiscalité délirante.

Évidemment, cette taxation frénétique s’explique par des dépenses publiques gargantuesques. La France a récemment battu un record dans le domaine : la croissance est bien de retour, sauf qu’il s’agit de celle des dépenses publiques. Ceux qui les payent se seraient probablement passés d’une telle performance.

Et en plus, l’État dépense sans compter. Littéralement même, puisque lorsque la Cour des Comptes tente de faire les totaux, elle se retrouve confrontée au marigot putride des milliers de commissions, d’agences et d’institutions qui tètent aux mamelles publiques sans qu’il soit réellement possible de savoir exactement combien ; elle constate par exemple qu’il devient difficile pour ne pas dire impossible de connaître le nombre précis de salariés dépendant directement des finances publiques. Le nombre précis de fonctionnaires est ainsi le sujet d’âpres débats tant son imprécision est grande ; et je n’évoquerai pas le personnel de l’Éducation Nationale dont les estimations sont toujours données à 10.000 près, ce qui permet de fixer les ordres de grandeur du foutage de gueule que sont devenus les comptes publics.

Les Français ont donc bien intégré que cette rocambolesque obstination à augmenter toujours la sphère de l’État provoquait un besoin irréfragable de pognon par larges brouettées.

Petit-à-petit, lorsque le débat public n’est pas occulté par les indispensables prises de positions des uns et des autres sur le sort d’une présumée-lycéenne présumée-kosovare, le peuple s’interroge sur la douloureuse question du curseur fiscal : un peu mieux, ou un peu moins, ou un peu plus ? Certes, c’est une amélioration puisque si on est encore loin d’une remise en cause de la taille de l’État à proprement parler, au moins certains, sans voir son obésité, se rendent compte de son appétit dévastateur.

austérité : "tu dois apprendre à vivre avec moins"

Malheureusement, peu voient que le bougre éléphantesque, par ses fringales continuelles, provoque par contagion des effets dévastateurs, formant une espèce de cercle vicieux que les uns ignorent ou que les autres mettent sur le dos du capitalisme libéral apatride mangeur d’enfant ou sur la malchance, ajoutant parfois la dissonance cognitive au déni de réalité pour faire un tableau clinique bien copieux.

Ainsi et par exemple, les salariés sont confusément au courant que la moitié de leur salaire part dans des cotisations sociales. Plus personne en France de normalement constitué ne prend le temps d’éplucher la vingtaine de lignes absconses qui décorent un bulletin de salaire pour comprendre à quel point le salarié n’est plus qu’un robinet, plus ou moins gros, d’argent gratuit pour des entités dont les performances et les services échappent à tout contrôle et tout reproche. Leur qualité diminue. Leurs prestations s’évaporent. Leurs temps de traitement augmentent. Leurs coûts montent en flèche. Leurs déficits s’accumulent. Les couinements des payeurs sont à peu près inaudibles.

Ainsi, et c’est encore moins visible, la multiplication des lois, décrets et autres règlements dans tous les domaines aura provoqué, en 40 ans, une situation intenable où tout joue contre des populations de plus en plus pauvres. Car oui, ce sont bien les plus pauvres qui paient le plus lourd tribut aux règlementations délirantes que les politiciens mettent en place au prétexte de venir en aide, justement, aux populations précaires.

tonyglandilEt c’est là, entre la gencive de la population et la dent de la production de richesse que les bactéries des impôts invisibles attaquent.

Le principe de précaution aura, par exemple, définitivement écarté toute création de richesse en France dans le domaine des OGM, du nucléaire alternatif, des gaz de schistes et de tant d’autres domaines liés aux nouvelles technologies. On peut ergoter pendant des heures sur les risques (parfaitement hypothétiques) de ces technologies pour justifier l’absence de tout développement correspondant, mais à l’évidence, des dizaines de milliers d’emplois ne seront pas créés pour coller à un principe que, rappelons-le, aucun autre pays ne s’est collé à la patte avant de trotter. À l’évidence, la France a décidé n’avoir pas besoin de ces emplois, des taxes et cotisations afférentes, et des richesses produites.

Et l’absence de ces créations constitue bel et bien un impôt puisque la richesse qui n’aura pas pu être créée entraînera non pas un manque à gagner (qui serait, en tout état de cause, parfaitement hypothétique), mais un coût, bien réel celui-là : puisqu’on ne veut pas de ces technologies, on devra se rabattre sur des solutions plus coûteuses. On devra payer les produits directs ou dérivés plus chers. Tout comme l’absence de tracteur rendrait l’agriculture prohibitive de nos jours en France, l’absence de ces technologies, que ces interdictions ont empêchées, ont un coût, direct, pour tout le monde. Et je n’évoque même pas les disparitions d’emplois provoquées par la mise en place des normes lorsque les entreprises concernées les prennent de plein fouet : les chômeurs résultant représentent là encore un coût direct et bien réel qu’on ne mettra jamais au débit de ces réglementations pléthoriques.

Il y a pire encore : la dégringolade permanente de lois, règlements, de normes et de contraintes imposées par l’État provoque une atmosphère de défiance et entame le moral des citoyens. Combien d’entre eux, qui se seraient lancés dans l’aventure entrepreneuriale, abandonnent avant d’avoir créé ? Combien d’opportunités manquées ? Combien partiront et créeront de l’emploi ailleurs, faisant bénéficier d’autres pays de la manne de taxes et de cotisations qu’ils créeront avec leurs idées qui furent découragées ici ? Quel est le coût, réel, bien palpable, de cet impôt sur le moral, puisque ces citoyens, formés ici, profiteront à d’autres ?

Mais le pire de tous ces impôts, et celui qui touche de plein fouet et sans la moindre pitié les classes les plus pauvres, c’est l’impôt sur le temps.

Cet impôt temporel est visible dans les paperasseries administratives, les démarches à la con, les obtentions de permis divers et variés dont tant n’ont qu’une pure fonction de collecte de taxe. Cet impôt temporel est visible dans la multiplicité des interlocuteurs, dans l’incurie consommée et méticuleuse de tel service administratif public à propos de tel autre.

Cet impôt temporel, vous le payez lorsque vous devez vous lever très tôt pour aller faire une queue épuisante à la préfecture… En pure perte parce qu’il vous manque ce p*$£n de formulaire ou de papier qui n’était pas demandé lorsque vous avez téléphoné. Cet impôt temporel, vous le payez lorsque vous devez arriver des heures avant un vol pour passer des contrôles de sécurité parfaitement inutiles. Vous le payez aussi lorsque vous devez contester des amendes, des majorations ou des prunes diverses et variées alors qu’elles ne sont pas dues, pas adressées à la bonne personne ou simplement pas règlementaires.

Mais l’impôt temporel le moins visible, mais le plus coûteux, est celui qu’on paye tous les jours lorsqu’on doit s’imposer des tâches ou des déplacements qui ne sont motivés exclusivement que parce qu’au départ, l’État est massivement intervenu et a provoqué une situation à laquelle on ne peut pas échapper. Cet impôt, bien qu’invisible, est immense, ses dégâts monstrueux, et son assiette d’autant plus inique qu’elle est presqu’exclusivement basée sur les populations les plus pauvres.

Car ce sont ces populations précaires qui, par exemple, passent le plus de temps dans leurs voitures, dans les transports en commun.

Ce temps passé à ne rien faire d’autre que voyager est un temps qui ne sera pas passé à instruire et éduquer ses enfants. Ce temps ne sera pas utilisé pour améliorer ses conditions de vie, ne pourra pas servir à accroître sa formation, son savoir, sa propre éducation, et, par voie de conséquence, son futur. Le temps passé dans les voitures se traduit mécaniquement par des dépenses supplémentaires en essence, dépenses qui s’additionnent à la maintenance d’un véhicule de plus en plus complexe à mesure que les lois punissent les automobiles éco-crassouses.

Ce temps passé parce qu’on habite loin de son lieu de travail est la conséquence directe de l’intervention de l’État dans la gestion des infrastructures, dans le marché de l’immobilier, dans le marché de l’emploi.

Ce temps passé à rapiécer, à bricoler, à récupérer, à trouver des méthodes pour dépenser moins, autrement, mieux, ce temps là est une conséquence directe de la présence de l’État dans chaque interstice de votre vie.

Ce temps passé dans les transports, à attendre qu’un train ou un bus daigne arriver, qu’une motrice soit remplacée, qu’un caténaire soit réparé, qu’une certaine catégorie de personnel renonce à continuer sa grève, ce temps là, jamais rattrapé, est très majoritairement une conséquence directe de l’intervention de l’État dans votre vie.

Ce temps passé à lutter contre les administrations, à se déplacer d’un lieu inutilement éloigné d’un autre, à accumuler des frustrations, à batailler pour simplement joindre les deux bouts est un temps qui, en plus, finit par attaquer votre santé. C’est un temps qui signifie vite fatigue, stress, éloignement des proches et perte du fameux lien social dont on nous rebat les oreilles cyniquement. L’impôt sur le temps, bien qu’invisible, est le plus cher, le plus douloureux et le plus directement lié aux exactions de l’État.

Lutter contre l’obésité de l’État, c’est d’abord diminuer cet impôt, c’est rendre le bien le plus précieux qu’il soit à l’homme libre : du temps.

time

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Commentaires243

  1. Aristarque

    Tu n’ es rien qu’ un tendancieux H16! Seuls les riches paient des impôts. Il n’y a plus qu’ à fixer le seuil de la richesse pour être en parfait accord avec ses slogans électoraux. 😐

    1. erminig

      Non. Aristarque l’impôt le plus important reste la TVA que tout le monde paie, y compris sur les produits de première nécessité, et qui matraque insidieusement jusqu’à la constance d’un presque 20%.

      1. Aristarque

        Je le sais très bien, n’ en doutez pas! 🙂
        La TVA est une quasi-flat tax quand on analyse ses effets, sauf qu’au lieu de constituer l’impôt unique cher aux libéraux, elle est accompagnée de myriades d’ impôts, taxes, contributions, etc…
        Les seuls impôts dont parlent les politiciens sont l’ IR et l’ ISF parce que ce sont ceux que ressentent annuellement tous les gens, y compris les électeurs imbeciles qui votent pour ces bateleurs menteurs, extorqueurs, prévaricateurs et prébendiers… L’ antienne est de faire “payer les riches” et ensuite des mamies centenaires reçoivent une belle feuille (et bien d’autres) leur indiquant que l’ Etat les a décrétés comme riches. Ils n’ en avaient pourtant pas l’ impression mais ils le deviennent à l’ insu de leur plein gré… 😐

          1. Aristarque

            Pourquoi ce haut-le-coeur ?Même des libéraux comme M.Friedman admettent un état chargé de missions régaliennes qu’ il faut donc financer d’ une façon ou d’une autre, vu que les gens travaillent rarement gratuitement et qu’ils ont besoin minimalement de crouter et d’habiter dans qq chose. Je sais qu’ il y a des variantes libérales qui conçoivent une absence d’ Etat mais perso, je pense cela irréaliste sauf si toute la Terre fonctionne à l’ unisson, ce qui ne risque pas d’arriver par génération spontanée sous peu. Et quand bien même, on pose comme hypothèse qu’ une enclave quelconque puisse être laissée tranquille pour expérimenter une telle variante libertarienne et qu’ elle devienne globalement prospère, elle ne manquera ensuite pas de visiteurs mais hélas pas tous animés de la farouche volonté de se retrousser les manches pour bosser à l’unisson des premiers expérimentateurs. Le pillage demeure souvent une tendance latente à laquelle il ne faut pas forcément grand-chose pour émerger vigoureusement et dommageablement.

            1. Jules

              A mon humble avis, l’idéal est l’impôt consenti …

              “Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.”

            2. Greg

              “”
              Et quand bien même, on pose comme hypothèse qu’ une enclave quelconque puisse être laissée tranquille pour expérimenter une telle variante libertarienne et qu’ elle devienne globalement prospère
              “”
              Ah, le monde des non-A, Vénus peuplée d’élus par la Machine…
              Je reste persuadé que cette utopie fonctionnerait très bien si effectivement tous les habitant étaient rationnels à 100%… Là est l’utopie, très très peu de personnes en ce bas monde réussissent à être rationnelles.
              Tiens, en parlant de rationalité, grâce soit rendue à H16 pour son utilisation occasionnelle d’une citation de Bertrand Russell (People are born ignoratn, not stupid. It’s education that makes them stupid), ce génial anglais mérite d’être étudié !

            3. simple citoyen

              Je suis tout à fait d’accord avec toi H, que la flat tax serait le moins mauvais des compromis, et pour au moins trois raisons essentielles: elle libèrerait le temps dont tu parles dans ce billet et nous rendrait la liberté qui nous fait défaut si crument, elle libèrerait également les millions de gens qui ne travaillent que sur la création, l’implémentation, le paiement ou la circonvolution des impôts et taxes. Comment imaginer que nous puissions gaspiller le savoir faire et le temps de tous ces comptables, fiscalistes et autres experts alors que nous manquons de tant d’autres talents? Enfin, bien que lourd pour les faibles, la flat tax a le mérite de s’appliquer à toutes dépenses (les “riches” dépensant a priori plus que les autres) et permettrait de supprimer tous les avantages acquis et autres spécificités permettant aux plus riches ou aux plus connectés de se dispenser de l’effort commun, élus compris.

          2. tess

            A Jules : l’impôt consenti, il ne faut pas rêver. Perso, je suis prête à payer des impôts sans problème, le problème est où va l’argent ? Mes amis socialistes ne sont jamais assez riches pour payer l’impôt même s’ils ont les moyens. Ils regardent toujours ceux qui gagnent plus qu’eux pour dire qu’ils payent trop d’impôt. En gros, ils sont de droite quand ils sortent les sous de leur porte-feuille et à gauche pour tous les autres qui gagnent plus qu’eux. Si vous comptez sur les socialistes pour payer, ils y aura toujours des personnes plus riches qu’eux pour contribuer leur place. Cela dit, il n’y a pas que les socialistes….!

  2. Aristarque

    Actuellement, dixit une ponctionnaire chef, le riche est celui qui a un solde créditeur en fin de mois. D’ ici peu, au train où cela va, ce seront ceux qui en ont un au début du mois… 😐

    1. Elphyr

      Oh j’ai un ami qui va se retrouver à la rue dans un mois et quand il va demander de l’aide à ceux qui lui ont tout pris (on se demande quoi…), l’administration répond “vois n’êtes ni prioritaire, ni dans l’urgence”.

      Et le constat fait peur : si, à un mois du carton-dans-la-rue, l’Etat ne peut rien pour lui, je me demande pour qui l’Etat peut quelque chose…

      1. Peste et coryza

        Laissez moi deviner : il est de souche, blanc et célibataire ?
        Parce que c’est ce qu’on m’a sorti en pareille situation… pays de m*rde.

        1. Black Mamba

          L’administration fait de la discrimination … Les français dit de souche sont traités comme des chiens par contre si ce monsieur est accompagné d’une personne qui est une chance pour la France cela passe mieux.
          C’est le monde à l’envers !
          J’ai testé ma bouille de “Chance Pour La France” aboutis plus rapidement pour des démarches administratives 😕

          1. toto

            je confirme a 100%, la seule fois ou j’ai demande de l’aide a la mairie, ça été refuse. Je me serais mis de la peinture noire sur le visage, j’aurais eu l’aide.
            Bref j’ai quitte le pays, pourquoi continuer a travailler et payer, et rien avoir en retour, j’ai la même chose en m’expatriant, sauf que je paye 3 fois moins.

          2. Kazar

            J’ai testé avec une pauvre dame qui faisait la manche dans la rue à Paris un soir. Une Française bien de chez nous qui m’a expliqué comment les clandestins des pays de l’est passent avant les Français aux Restos du coeur, et sont absolument insupportables avec les bénévoles, comment Pôle emploi a fini par l’envoyer balader en lui disant qu’elle n’était pas prioritaire, comment les réseaux mafieux qui mettent les mendiants sur le trottoir s’en prennent à elle et la chassent régulièrement, etc, etc…

          3. La Coupe Est Pleine

            OH Foutraille ! Le string du jour est encore plus joli que celui d’hier !
            Vous “analyses à posteriori” sont de plus en plus plaisantes, Mme BM !

          4. cricri49

            même expérience
            ayant eu besoin d’un RDV pour un renseignement auprès d’un service administratif de ma mairie , on m’a répondu que l’on rappellerai pour me fixer un RDV , par contre la bouille de chance pour la France qui se trouvait devant a eu un RDV pour sa soeur qui n’habitait même pas la commune …

        2. yp

          “de souche, blanc et célibataire” : Si vous êtes propriétaire, vous faites parti des untermenschen aux yeux l’administration française (et d’une large parti de la population aussi, soit dit en passant…)

    1. LeRus

      Finalement, l’administration est plus capitaliste que l’on croit: Le temps, c’est de l’argent… des autres.

      1. Aristarque

        Mais moi aussi! Je me cale juste une première pause à l’ heure fatidique. Simple question d’ organisation! 🙂

        1. Aristarque

          Tu n’ as pas encore compris depuis le temps que c’ est White Panda, pédalant comme un bagnard (ce qu’il semble être, finalement: il n’ a même pas le temps d’ un commentaire quotidien. Quand il émerge -rarement – il en met trois ou quatre d’ un coup pour compenser) qui subit la taxation de M’ me BM sans W qui aggraverait d’ ailleurs la ponction. Quand je dis que tout ce qui est au féminin coûte un max, personne ne semble me croire alors qu’ il suffit d’ examiner les faits…

          1. Black Mamba

            Mon époux est en congés depuis un mois maintenant, il est très timide , il lit H16, Contrepoints et d’autres blogs…
            Les rares fois qu’il met un commentaire, c’est moi qui l’ai poussé à le faire 😉 et cela dès le début .
            Il me fait plein de réflexion sur les sujets que je partage avec vous de temps en temps. Il a des choses à dire mais il n’aime pas s’impliquer… une forme de peur, peur d’être jugé et de ne pas être compris. 😉

            1. Aristarque

              Cela fait penser à un charmant dessin de Jacques Faizant où une vieille dame, devant un tableau représentant un navire, dit à une amie “Oh, celui-là, c’est l’Indépendant que j’ai longtemps commandé par personne interposée”…

  3. Le Gnôme

    Le temps de l’Etat n’est pas celui du particulier. L’Etat est éternel, même s’il se transforme au gré des changements de régime, le temps de l’homme est limité. Faire attendre des mois une autorisation ou un jugement n’est d’aucune conséquence pour lui, alors que le particulier en a besoin rapidement. Il y a des instances où il faut attendre des années pour avoir un jugement de prud’homme ou de divorce.

    Et dire qu’il y a des pays où 90 % des démarches se font de façon numérique, c’est le cas, je crois, d’un pays balte dont le nom m’échappe.

    Mais dans ces pays là, l’Etat a confiance dans son administré, ce qui n’est assurément pas le cas chez nous où tout le monde est considéré comme un fraudeur potentiel.

        1. jonathan

          En tant qu’expat entrepreneur à Tallinn, Estonie je peux vous dire que c’est pas un mythe. 1rdv de 10 min, 1 autre de 2h pour etre résident sur 5 ans (en tant que ressortissant de l’UE). 1 après midi pour créer une entreprise, la 3ième semaine sur place, une administration ultra compétente et serviable (pas souriante mais bon), y compris quand on parle pas estonien. Louer un appart : 1 mois de caution, rien d’autre à fournir (et heuresement n’ayant pas de salaire pour le moment). Et les faibles dépenses publiques sont pas trop connes, là ils parlent de relier TOUT le pays, y compris la campagne paumé en 100Mb/s pour un cout assez dérisoire.

          Après il faut reconnaitre que sa marcherait pas avec des francais (cercle vicieux). L’Estonien est civilisé, calme, discret, pas politiquement correct du tout, très libéral, surtout les jeunes. Il respecte les lois, bosse 42/h semaines au moins, et souvent parle 4-5 langues si éducation supérieure. Et le soir il bosse encore souvent. Et la justice est particulièrement efficace, quand on vit la, on réalise que la France EST un pays du tiers monde en terme de violence.

          1. LeRus

            Merci pour votre commentaire, je vous souhaite bonne chance.

            L’Estonie a l’air d’être un pays assez fascinant. Je pense qu’il fait partie des pays qui auront très bientôt un niveau de vie supérieur à la fRance, en compagnie des autres baltes, des tchèques, slovaques, slovènes, voire même des polonais.

            Si l’Europe venait à se séparer en deux, je pense que la fRance restera avec les pays du club Med.

    1. Before

      Ah mais en France c’est pareil ! Et ça réponds bien au gain de temps demandé dans cet article.
      Il suffit pour s’en convaincre de lire le post d’Ali Devine, le prof de ZEP désabusé où il conte comment il a pu gagner du temps avec l’Administration-Fiscale-Gloire-A-Sa-Toute-Puissance : http://devine.over-blog.fr/article-l-etat-c-est-quoi-1-120746830.html

      Au passage, je plains sincèrement ce monsieur qui ne doit pas rigoler tous les jours, entre ses élèves crétins, ses collègues gauchistes et son administration kafkaïenne ! Lisez son blog (après celui de H16, bien sûr), c’est drôle et pathétique.

      1. Nyamba

        … Je ne le trouve pas drôle du tout. Entre deux lignes de rapport, je parcours ses articles sur le lycée ; j’y vois un monde parallèle, peuplé d’aliens.
        Si c’est cela, l’école de la République ; si c’est cela, la relève du pays, il est inutile d’espérer encore un quelconque changement. Qui peut encore avoir foi en l’avenir, avec ce genre de témoignage ? (Employé comme moyen de contraception, je gage que ce blog serait terriblement efficace 😕 )

  4. hussardbleu

    @Aristarque : tu parles d’or, si j’ose dire, par delà l’apophtegme : j’évoquais le cas, il y a peu, avec un banquier de ville, qui me disait que, sur les comptes de la majorité de ses clients salariés, le découvert, permanent, n’était pas même apuré lorsque tombait le salaire à fin de mois…

    Rien d’étonnant à ce que l’épargne s’évapore, si les salariés sont obligés d’y avoir recours pour combler les trous… pour autant qu’ils aient eu la possibilité de s’en constituer une… un autre me confiait que lorsqu’il essaie de couvrir les découverts sur les comptes de dépôt, le jour où tombe la paie, il s’apercevait souvent que le client avait retiré le maximum au DAB pendant la nuit…

    La chose me paraît significative… et inquiétante

  5. Aristarque

    H16, tu nous dis que ce sont les populations les plus précaires qui passent un max de temps dans les transports. Je nuancerais en disant que ce sont les populations de travailleurs de base, même pas obligatoirement précaires mais à revenus trop bas pour pouvoir habiter à une distance raisonnable de leur lieu de travail, si celui-ci est en ville, dans une métropole régionale. Les populations d’ assistés permanents et intégraux dont des posts antérieurs ont fourni des exemples (je pourrais en fournir aussi avec des documents d’ authentification de ce genre de parasitisme) ne sont pas le moins du monde concernées par cela, sauf la distance de leur domicile aux sièges de leurs organismes bienfaiteurs… Remarque, le temps de télé ainsi volé doit peut-être être retenu lui aussi comme un prélèvement?

    1. Les populations précaires qui n’ont pas d’emploi et qui cherchent à s’en sortir ont aussi des problèmes de temps énorme : déplacements (coûteux), organisation intrafamiliale, etc… S’en sortir devient réellement héroïque, d’autant que les administrations ne s’occupent des populations “précaires” que lorsqu’elles foutent le bordel. Les humbles et les discrets meurent dans leur coin.

      “Les populations d’ assistés permanents et intégraux “ : ceux-là, au contraire, sont assez riche. Ils ont l’argent des autres (un peu) et surtout beaucoup, beaucoup du temps des autres.

      1. Jesrad

        Les voleurs sont avant tout des cannibales, qui se nourrissent du temps de vie (limité!) des autres…

      2. Guillaume

        Il n’y a qu’à voir comment l’administration considère qu’un boulot ne peut être qu’un boulot de bureau à horaires conventionnels :
        – Les crèches etc. ne sont jamais ouvertes le samedi ou dimanche
        – Les formulaires administratifs sont complètement perdus lorsque par exemple l’adresse de l’emloyeur n’est pas celui du lieu de travail (classique en sous traitance) etc…
        – Comme les transports en communs, bien encouragés par les pouvoirs publics, se réduisent comme peau de chagrin après 19h ou le WE voire pire, pendant les vacances scolaires.

      3. yoyo6963

        Je confirme, ma femme en voit tous les jours, ce genre de personnes à le temps d’aller quémander ci le paiement d’une facture EDF, là un “secours d’urgence”, ceci après bien sûr logement en HLM, CAF, RSA, et j’en passe…
        Oh bien sûr on ne va pas arrêter l’abonnement canal, vous pensez bien la TV d’1m50 et canal ils n’ont que ça pour se divertir (dixit une assistante sociale).

        1. Aristarque

          Normal que la télé soit au top! Quand il s’agit de votre occupation principale, rien n’ est trop beau…

  6. Jesrad

    “Combien d’entre eux, qui se seraient lancés dans l’aventure entrepreneuriale, abandonnent avant d’avoir créé ? Combien d’opportunités manquées ? Combien partiront et créeront de l’emploi ailleurs, faisant bénéficier d’autres pays de la manne de taxes et de cotisations qu’ils créeront avec leurs idées qui furent découragées ici ? Quel est le coût, réel, bien palpable, de cet impôt sur le moral, puisque ces citoyens, formés ici, profiteront à d’autres ? ”

    Plus que jamais, le libéralisme est cet ensemble de principes qui ruine les nations partout où il n’est pas appliqué…

    1. hussardbleu

      “Plus que jamais, le libéralisme est cet ensemble de principes qui ruine les nations partout où il n’est pas appliqué…”

      Très jolie formule !

  7. HerveLE

    C’est évident; Concernant le gaz de schiste par exemple c’est la triple peine pour le peuple:

    – il est mis au chomage car nos entreprises sont en concurrence avec des étrangères qui ont accès à du pétrole à bas cout;
    – il paye des subventions aux énergies renouvelables deux fois plus cheres à travers ses factures
    – il payera des indemnités aux pétroliers qui se sont vus soudain refuser leur permis d’exploration;

    Et en plus il en redemande! il faut a tout prix déveauiser nos concitoyens

    1. Eole

      @HerveLE: “il faut à tout prix déveauiser nos concitoyens.” Vaste programme comme aurait dit le Grand Charles 😉

  8. Martin

    Très content de cette réflexion sur le temps. La substitution du temps à l’argent est une caractéristique des économies socialistes. Au lieu d’acheter l’armoire dont on a besoin au magasin d’à côté, on fait une heure et demie de voiture pour aller troquer sa vieille télévision contre une armoire repérée sur Le bon coin, etc.

  9. hussardbleu

    J’ai répondu à Harry, avant de parler du texte de H16 :

    je soulève mon shako, Maître, et m’incline ! le ton est grave et noble… et ton analyse, sur le temps volé par l’Administration, rejoint celle de Senèque :

    “Rien, Lucilius, ne nous appartient; seul le temps est à nous. Ce bien fugitif et glissant est l’unique possession que nous ait départie la Nature, et peut nous en chasser qui veut. Telle est la folie des humains, qu’ils se sentent redevables du moindre cadeau peu coûteux qu’on leur fait, cadeau remplaçable en tous cas, mais que personne ne s’estime redevable du temps qu’il a reçu en partage, alors que le plus reconnaissant des hommes ne pourrait le rendre.”

  10. andrelux

    Hébin non !
    en tant que retraité, gérant bénévole et futur Tenerifien (à court terme),
    je ne vais à ma future ex-boite qu’après 9 heures pour pouvoir lire le dernier billet de notre hôte.
    Celui-ci me touche particulièrement, parce qu’il met en exergue une donnée à laquelle je suis sensible et qui est apparemment négligée par un peu tout le monde:
    Notre temps à passer sur cette planète est déterminé.
    Chaque minute qui passe ne reviendra pas.
    Il existe de par ce monde des choses à voir et à goûter innombrables.
    Et on passe la plus belle partie de son temps à survivre.
    Et à s’occuper de conneries mises au point par d’autres, qui au lieu de profiter de Leur temps, s’ingénient à mettre des bâtons dans les roues de leurs contemporains pour avoir : plus de fric, plus de belles nanas qui n’en veulent qu’à leurs piastres, plus de médiatisation pour se croire plus importants, enfin toutes choses complètement futiles et qui disparaîtront avec eux, voire avant.
    Einstein avait raison : pour la taille de l’univers, il n’était pas très sûr….

    1. Aristarque

      Les belles nanas qui en veulent aux piastres des barbons? Ce n’est pas nouveau sous le soleil, le barbon de par son expérience (pour Moscoveninonvici, on cherche) n’ est probablement pas dupe mais il obtient des compensations… Comme tout ce qui est féminin coûte un max, il suffit d’ essayer de s’ en tirer au mieux…
      Oui, oui, je sors ! 😆

      1. Nyamba

        Cela dépend des femmes. La rareté, il est vrai, est souvent hors de prix ; et les hommes, les bons, les vrais, se font de plus en plus rares – au point qu’ils en deviennent inestimables !

      2. Aristarque

        Avec une provoc’ pareille, je ne doutais pas de vous ferrer toutes les deux… 😆
        Mais admettez que je dis vrai : les bagnoles, les motos, les clopes, les pipes, les boissons, les fringues, etc…

        1. Nyamba

          Le reste étant, à mon humble avis, une liste de course très masculine, il n’y a guère que les fringues qui éveillent un quelconque appétit chez moi… mais, tout écailleuse que je suis, je ne coûte pas très cher, et je suis assez grande pour me les payer moi-même (et puis moi, je connais ma vraie taille!).
          Je n’ai jamais été trop gâtée par mes amants, donc je suis bien loin d’être un exemple typique ; mais, le cadeau que j’ai préféré entre tous, était un bouquet de fleurs des champs que mon copain de l’époque m’avait cueilli en passant, un jour qu’il m’apportait le petit déjeuner à l’improviste… Ah ! j’avais fondu ^_^

          1. Black Mamba

            Dans mes premières années avec mon époux, j’étais très économe mais depuis maintenant cinq ans, je me lâche :mrgreen: et encore, il trouve que je n’exagère pas.
            Le dernier sac que je me suis offerte, c’était la première fois que j’ai osé me prendre dans le haut de gamme et ce fût ma fille et mes enfants qui m’y ont poussée car je le vaux bien 😛

          2. Aristarque

            Au début, elles disent toutes qu’ elles ne consommeront que très peu et puis, au fil du temps…

            1. Nyamba

              Vous interprétez mes propos ; ce n’est point ce que j’ai dit ! Je consomme normalement, pour une femme [non, 30 paires de chaussures, ce n’est pas exagéré, c’est un minimum] et, dans le même temps, je ne dois rien à aucun gonze.
              Au fil du temps, je me lasse des babioles, des grands mots et des grands sentiments. Je préfère les actes, simple question de pragmatisme.

            2. hussardbleu

              Mon cher Harry…. tu es un manipulateur limite psychopathe… tu obtiens sans coup férir des aveux scandaleux de ces pauvres enfants… mais à les lire on se rend compte que parmi elles, personne n’est blanc ou noir, mais dans les nuances de gris….

            3. Aristarque

              Ben quoi? Je parlais des publicités pour les voitures! Enfin, je vois que ce ne sont pas les seules…

            4. Nyamba

              @ Mr. HB, avec les mots de Granny Weatherwax : “There’s no greys, only white that’s got grubby. I’m surprised you don’t know that.”

            5. hussardbleu

              “Granny Weatherwax” ? bon, j’ai cherché sur Google, mais pour ma pomme, la chose trouvée est way, way out…. me rappelle les lectures de ces jeunes dames de ton âge qui m’ont viré pour “machisme invétéré” du Forum sur Jane Austen…

              Ah! Jane… elle ne méritait pas cette faune femelle agressive… et sans humour… the female of the species is more deadly than the male…

              Cette année, c’est le bi-centenaire de la parution de “Pride and Préjudice”… soit dit pour ceux qui aiment…

            6. Nyamba

              Lu le résumé de ce bouquin à succès – passé mon chemin en pensant que je perdrais mon temps… question à laquelle je n’aurai, d’ailleurs, probablement jamais de réponse !

              De tous les personnages, réels ou de fiction, Granny Weatherwax est ma grande favorite, toutes catégories confondues. J’adorerais être comme elle, à son âge… A chacun ses idoles !

    2. Elphyr

      Le problème avec la thématique du Temps c’est qu’elle parle facilement aux personnes “âgées” mais rarement aux plus jeunes (je ne met pas d’âge exprès, il faut penser en terme d’état d’esprit).

      Et en général les gens se rendent compte qu’ils sont âgés bien trop tard : le caractère éphémère de leur existence leur saute à la face non comme une évidence mais comme une fatalité (une maladie, un cancer, etc…).
      Et le côté tragique de l’histoire c’est que cette erreur est refaite à chaque génération : incapable de prévoir l’avenir, incapable de planifier, d’anticiper, etc…

      Et c’est dans le court-termisme que les plus grosses erreurs sont faites.

      1. FaLLaWa

        Moi depuis que jai 20 ans jessaye de vivre comme si je n’allais vivre que 35 ans. Apres que du bonus (et des emmerdes?). La j’ai 27 donc il me reste 8 ans pour faire tous les trucs cools de la Terre (genre plaquer mon taf et faire le tour du monde à la voile, des trucs de cet acabit^^)

      2. Mainmain

        29 ans et j’y pense depuis mes 25 ans… on n’est pas tous à mettre dans le même lot mais on est bien tous dans la même merde.

    3. Kazar

      “Et on passe la plus belle partie de son temps à survivre.”
      Rien n’est plus juste, et c’est fort déprimant.
      Étant avocat, j’ai vu croître de façon exponentielle les lois et règlements en tout genre, et décroître presque aussi vite le niveau des acteurs juridiques (juges, avocats, huissiers), etc.
      Ce billet de H16 tombe à point nommé, il nous rappelle qu’il faut profiter du temps qui passe, surtout en ces moments moroses.
      Merci, H16.

  11. Nyamba

    Je n’ai pas regardé entièrement la vidéo du duel Mosco/Doze, me contentant de voir la fin du dialogue et, donc, de l’émission. Je ne sais pas qui était l’invité chevelu-barbu-tout-mou qui était là (pardon s’il s’agit d’un de nos compatriotes qu’il faut connaître), qu’Ardisson a appelé à conclure, mais il a sorti quelque chose d’absolument terrifiant – je gage qu’il s’agissait de sarcasme, mais n’en suis pas sûre – dans ce genre à peu près : “On est comme des bébés. Tout va bien, on est au chaud, on prend soin de nous. C’est ça qu’on a besoin d’entendre, et c’est bien.”
    Je vous rejoins absolument quand vous dites, les uns et les autres, que l’on prend le peuple pour un enfant pas très doué qu’il faut loger, nourrir, torcher, et auquel il ne faut surtout pas laisser d’initiative au risque qu’il se blesse ou, pire, se mette à raisonner. A la lecture du billet, il convient, de plus, d’ajouter que cet enfant est naturellement facétieux, menteur, dissimulateur, et que l’Etat-maman s’en méfie comme de la peste.
    Mais nous sommes dirigés par des manipulateurs, des voleurs, des menteurs. Histoire de la paille et de la poutre ; je ne suis pas surprise que ceux-ci nous confèrent les mêmes tares qui les caractérisent.
    Beau billet, triste message. Merci.

    1. GG

      @Nyamba : ignorante ! C’est Sébastien Tellier voyons !
      (Non pas que je goûte particulièrement ce genre de musique, mais il est tout de même pas assez connu :-))

    2. Karamba!

      C’est sur que si nous, contribuables, sommes des enfants facétieux, nos parents Etat sont des dépravés qui fument du crack et partouzent à tout va dés qu’on est couché…

  12. Aristarque

    Nous sommes d’accord. Je rangeais les volontaristes dans les travailleurs de base parce que même inoccupés temporairement, ceux qui veulent s’ en sortir montrent assez de souplesse pour prendre ce qui se présente. Et nous sommes malheureusement à l’ unisson pour constater que les emplois basiques sont de moins en moins différenciés en revenus, allocations comprises, que l’ assistanat intégral qui a tout le temps disponible pour faire le siège des dispensateurs de pognon gratuit.

  13. MarieDom

    Merci un million de fois pour avoir noté que ce qu’on paie le plus cher, la ressource la plus rare, c’est bien le temps !
    Je voudrais pouvoir me passer de toutes ces procédures interminables qui prennent des allures de Maison des Fous dans Astérix (le laisser-passer A38), non pour de l’argent, mais pour du temps en plus avec mes frères, mon compagnon…

  14. Emma

    Merci H16 pour ce très beau billet.
    J’emboîte le pas à un de vos commentateurs pour citer Sénèque à mon tour dans ses Lettres à Lucillius :

    « Et toi, seras-tu toujours le même ? Chaque jour, chaque heure te modifie. À vrai dire, ce larcin de temps, assez visible en autrui, t’échappe en toi, parce qu’il s’y effectue en secret. Le temps fait main basse sur les autres ; il nous dérobe furtivement à nous-mêmes. (p.552, livre dix-septième et dix-huitième, lettre 104) »

  15. HerveLE

    N’y a-t-il pas toujours eu un impot sur le temps?
    Je veux dire par là que jadis, il y avait beaucoup moins de paperasse à faire mais lorsqu’il fallait aller chercher un document officiel il fallait prendre le cheval et se taper 2 jours de route…

    C’est là le parallèle amusant avec la loi de Moore (développement exponentiel des processeurs) et celle de Wirth (aloudissement d’autant de la lourdeur des logiciels) qui fait qu’au final on passe toujours le meme temps à démarrer son ordinateur ou à ouvrir un logiciel;

    C’est pareil pour le temps administratif: à mesure qu’on gagne en efficacité avec des procédures dématérialisées et centralisées, on en perd autant en complexification de ces procédures et en augmentation de leur nombre;

    Donc il y a une forme d’annulation des deux…

  16. André Rosa

    Et il n’y a pas que l’Etat et autres administrations publiques! Toutes les entités de taille importante, où le principe de précaution entre en collision avec l’esprit pratique nous font perdre du temps.
    Voici la narration d’un exemple: client de la Banque Postale dans une zone rurale (heureusement que la victime est en vacances…)

    «A l’attention du Directeur commercial et/ou du Responsable des guichets clients
    + copie à mon conseiller financier

    Madame, Monsieur,

    Pour vous aider dans votre analyse, j’ai pris le temps de narrer dans les détails mes dernières aventures avec La Banque Postale.

    Il y a quelques temps déjà, je suis allé sonner à la Banque Postale de R*, pour demander comment faire pour clôturer les livrets A de mes enfants. Le conseiller financier était pressé et m’a seulement demandé de m’adresser au guichet de La Poste. Là, on m’a dit qu’il fallait prendre rendez-vous.

    J’ai donc appelé le conseiller financier de P* (qui est désormais plus proche de chez moi) pour prendre rendez-vous. On m’a expliqué qu’on pouvait retirer des formulaires idoines dans les guichets de La Poste, qu’il fallait la signature des deux parents et une photocopie recto-verso de la carte d’identité des deux parents. J’ai demandé s’il n’était pas possible de télécharger ces formulaires en ligne, ce qui m’éviterait un double aller-retour ou un déplacement avec femme et enfants: on m’a répondu que non.

    Le lendemain, comme je faisais mes courses à P*, je suis passé au guichet: mais il y avait une demi-heure de queue (et le conseiller financier, ce jour-là, ne travaillait pas à P* mais à D*). Alors j’ai appelé le guichet de D* pour demander si quatre formulaires étaient disponibles: on les a mis de côté pour moi. Or, lorsque ma femme est passée à ce guichet, l’après-midi, on a procédé à la fermeture des Livrets A sur le champ… On n’a exigé que le RIB d’un compte sur lequel verser le solde! Heureusement que c’était la mère de mes enfants et qu’elle ne s’est pas trompé de RIB! (Du reste, j’ai un doute, cette clôture est-elle effective: nous n’avons aucun récepissé de l’opération.)

    Est-ce tout? Non!

    Seuls trois Livrets A sur quatre ont été clôturés, car celui de G* n°***** n’était pas accessible sur l’écran du guichetier. Or moi, je le vois très bien sur “voscomptesenligne”. Ce Livret A a été ouvert en 2007 dans un autre département: depuis, toute intervention dessus a posé des problèmes…

    Nouveau rebondissement le lendemain: de passage en ville avec mes enfants, je m’arrête à la Banque Postale pour retirer les formulaires. Là, on m’explique qu’il est interdit de les emporter: ils doivent être remplis et signés par les deux parents en présence d’un conseiller financier.

    La seule réplique que j’ai trouvée a été cette question: avez-vous lu Franz Kafka?

    Pour clôturer sur une note d’humour, je partage avec vous cet excellent extrait des 12 Travaux d’Astérix:
    http://www.youtube.com/watch?v=DTqvL74dAEw

    bien loyalement,
    B* M*»

    1. Kazar

      La banque postale, un régal. Je viens de les faire condamner car un de mes clients avait voulu ouvrir un compte chez eux et avait appris à cette occasion qu’il avait déjà un compte à la BP. En réalité, il était victime d’une usurpation d’identité et, preuves à l’appui, il déposait plainte et écrivait à la banque pour demander la clôture de ce compte. Mais la BP ne faisait rien et plus d’un mois plus tard, l’usurpateur émettait des chèques sans provision, mon client se retrouvant interdit bancaire, ce qui ne serait pas arrivé si la BP avait clos le compte…Affaire à suivre, la BP estime n’avoir commis aucune faute, et elle fait appel.
      EN France, les banques se comportent comme’ des administrations, personne n’est jamais responsable de rien !!!

      1. Théo31

        Quelle galère pour clôturer un compte à la BP.

        Je fais fermer mon compte courant à la BP de Toulouse. Ils me rendent les sous dessus (3 euros et des poussières). Début de l’année suivante, surprise de recevoir un relevé de compte m’informant que mon compte existe toujours, crédité toujours de la somme qu’ils m’ont rendue, plus intérêts.

        Après recherches, il fallait que je fasse la demande à Bordeaux et non à Toulouse. Et ces glands m’ont rendu une seconde fois les sous.

  17. petit-chat

    Tiens, dans “L’humain d’abord”, l’ouvrage mélanchonique qui lui tient lieu de programme, lui aussi trouve exagéré qu’en moyenne il faille parcourir 21 km en voiture pour se rendre en ville. D’où l’idée de parquer tout le monde dans des clapiers (construction de centaines de milliers de logements sociaux), et l’utilisation massive de transpire-en-commun au détriment de la voiture individuelle. Du coup, il fait plaisir aux coco et aux écolos.
    Mais je ne suis pas sûr qu’on gagne du temps, comme le dit notre hôte…

  18. Juan Cojones

    Laisser tomber un remboursement de 2 euros au supermarché car la queue est trop longue, aller ailleurs quitte à payer un peu plus pour “pas se faire chier” ou pour de la qualité, ça fait longtemps que tout ça est de moins en moins envisageable, voir même plus imaginable pour de plus en plus de gens !

    Même plus IMAGINABLE !
    Une société de zombies culpabilisés incapables de rêver, d’aspirer à autre chose qu’à du PAS CHER !

    Je souhaites beaucoup de courage à ceux qui essaient de développer quelque chose sur ce terrain !

  19. mps

    hou la la, quel réactionnaire, ce H-16 ! Il n’a rien compris à l’homme nouveau en train de naitre !

    L’homme nouveau ne travaillera pas (c’est avilissant) sauf dans quelques associations portant la bonne parole.

    Il vivra dans une mini cabane passive bouse de vache et paille, bien entendu) , se déplacera (rarement) en vélo collectif, mangera autant que possible ses aliments crus pour ne pas générer de CO² et n’ira plus à l’école, la nature seule étant son maître. Et s’il est malade, il recevra une planche de photos avec les “simples” qu’il peut trouver pour se guérir.

    Personne ne l’attaquera, puisqu’il n’aura rien. L’Etat pourra fermer ses portes, les turbo capitalistes fuiront dépités, et la vie sera enfin belle …

    1. petit-chat

      Ça, c’est plutôt le rêve (enfin, je parle pour moi).
      C’est bien plus vicieux : une pléiade d’esclaves décérébrés bossant pour une élite me paraît être l’aboutissement d’un pouvoir qui ne place aux commandes que des insignifiants du bulbe très obéissants et pas spécialement compétents pour tenir ces postes.

    2. Nocte

      En parlant de travail avilissant :

      Aujourd’hui, il apparait qu’un élève ayant dégueulassé son espace scolaire, ne peut plus être soumis au nettoyage de ses propres errements, sans le consentement des parents : c’est avilissant, dégradant de forcer les élèves à nettoyer.

      Le personnel qui nettoie, appréciera.

      1. Black Mamba

        Il y a quelques années en arrière, j’étais du côté de Rochefort, nous étions allée consommer à une terrasse d’un café et ma fille très éprouvé du long trajet en voiture, elle a vomis son petit déjeuner.
        L’employée de l’établissement m’a passée le sceau et la serpillière et m’a ordonnée de nettoyer cette m****.
        Plus jamais nous sommes retournés à cette brasserie, nous sommes allée consommer en face toutes les fois que nous devions aller là-bas.

        1. Nocte

          Quand je parle de degueulasser, je parle surtout de dégradation volontaire genre tag, etc…
          Néanmoins, si un de mes gosses vomit, j’irai moi-même demander de quoi nettoyer. J’imagine qu’avoir nettoyé la merde et la gerbe des autres, fait que je n’imposerai jamais cela à d’autres.

          1. Black Mamba

            J’étais prête à nettoyer de toute façon mais c’était le fait qu’elle me commande de le faire sans un mot de compassion.
            Dans mon lieu de travail plus d’une fois des femmes enceintes ou dernièrement une dame qui était malade ont vomis ; même si je n’apprecie pas du tout de faire le nettoyage , je le fais et je ne le laisse même pas à la femme de ménage . C’est une question d’humanité, question de service …

    3. Zendog

      Mais les flatulences, elles, repartiront de plus belle car quand on mange cru, on digère moins bien Vive le méthane et les sulfures !!
      Le CO2 au moins est inodore ;-))

  20. Vladimir Vladimirovich

    @ H16

    “arriver des heures avant un vol pour passer des contrôles de sécurité parfaitement inutiles”

    Pardon me…

    Vous voulez liberaliser la circulation des explosifs dans le transport aerien? 🙂

    Tres bon article, par ailleurs!

    1. Combien de terroristes ont été chopés dans ces portiques et ces contrôles ?
      0.

      “Mes petits drapeaux font fuir les girafes.
      _Mais il n’y a aucune girafes ici, enfin voyons !
      _C’est que mes petits drapeaux marchent !”

      1. Vince

        le résultat est que c’est le transport aérien des bouteilles d’eau et de shampoing qui à effectivement été stoppé

        Benjamin Franklin a dit
        celui qui renoncera à sa liberté pour plus de sécurité n’aura ni l’un ni l’autre.

        1. Jesrad

          Et ça c’est hyprachiant quand on voyage avec un bébé – c’est qu’il en faut des liquides divers et variés pour le nourrir et l’abreuver.

      2. Pierre (bis)

        C’est juste bon a rassurer les moutons, cf la notion de “Security Theater” developpee par Bruce Schneier

      3. Vladimir Vladimirovich

        Moui

        Neanmoins, l’existence des giraffes barbues qui crashent des avions dans les tours du world trade center est un fait avere (meme si on observe beaucoup plus de giraffes barbues que de detournement d’avion…). Elles avaient alors etee contraintes de proceder avec des cutters, car elles n’avaient pas pu emmener d’artillerie plus lourde, a cause des controles. Or le plane-jacking a l’aide d’un cutter est un exercice risque, meme pour une giraffe.

        Meme probleme pour le gros barbu (juste apres 11.09.01), contraint de planquer ses explosifs dans les semelles de ses godasses (a cause des controles, toujours), et qui n’arrivait plus a allumer son truc. Resultat: attentat rate. Une bonne grenade dans la poche lui aurait etee salvatrice.

        Il est probable que l’acces au plane-jacking serait donc considerablement facilite si on autorisait d’embarquer les pistolets, mittraillettes, ou grenade dans les avions.

        Ca pourrait meme creer un effet de mode

        1. Jesrad

          Non.

          Le plane-jacking du 11 septembre a marché une et une seule fois pour une raison simple: les consignes destinées aux équipages comme aux passagers en cas de détournement d’avion étaient alors de se laisser faire sans résister et d’attendre les négociations.

          Ca a cessé de fonctionner en quelques heures à peine, avec le vol UA93, sitôt que ça a été su. Les mesures théatrâles de sécurité instaurées plus tard aux aéroport n’ont rien ajouté.

          Pire encore, en créant des attroupements de civils, elles créent de nouvelles opportunités. Les prochains terroristes n’ont plus qu’à faire sauter la file d’attente dans l’aéroport, plutôt que l’avion.

          1. Vladimir Vladimirovich

            Certes, merci d’abonder dans mon sens

            Le plane-jacking avec un cutter est impossible a repeter. Donc, a defaut de pistolet, toujours grace aux controles, on n’a plus eu un seul detournement d’avion depuis.

          2. Aristarque

            Je ne sais pas si c’était une légende mais il paraissait, dans les années 80 et 90 que les terroristes arabes évitaient soigneusement de détourner les avions d’ El Al. Outre la présence de militaires commandos en civil dans les travers mais bien entraînés et armés pour les contrer en direct, les Israéliens avaient la déplorable manie de poursuivre tous les pirates identifiés jusqu’à plus soif et de leur offrir un passage vers le harem des 70 vierges censé attendre les valeureux combattants du djihad contre des passagers aériens civils.

          3. GameOver

            Et pour le terroriste distrait qui aurait oublie son couteau on en distribue de tres beaux modeles en acier inox sur Quatar Airways ou Ethiad….
            Dans un sens il vaudrait mieux que tout le monde soit arme a bord… il parait qu’il y a un peu moins de hold up chez les bijoutiers.

            Par contre les industriels ont mis au moins 10 ans a adapter leur contenant au volume maxi de 100ml, toujours pas de shampoing. Pourtant le marche est enorme et le prix n’est pas un determinant du choix.

            1. GameOver

              “Ty govorishʹ so mnoĭ?
              Moins de hold up chez les bijoutiers depuis qu’on suppose qu’ils peuvent riposter….

            2. Vladimir Vladimirovich

              🙂 A sam Russky?

              Les bijoutiers, oui: the only thing that stops a bad guy with a gun is a good guy with a gun

    2. DirtyBond

      Quand j’étais enfant j’ai eu la joie de pouvoir faire plusieurs fois une partie du trajet dans le cockpit à me faire expliquer le fonctionnement de l’avion et de la palanquée de boutons par les pilotes.

      Maintenant ce n’est plus possible et l’on m’a même déjà demandé d’enlever mes chaussures avant de passer sous les portiques.

      J’ai pourtant réussi ces dernières années à embarquer avec un couteau, une barquette de tomates (très dangereux n’est ce pas ? Mais interdit pourtant…) et une grande bouteille d’Evian.

      Ces mesures de contrôle sont sont vraiment lourdes pour le passager et totalement inefficaces.

    3. Eole

      Il n’y a pas seulement les explosifs. A la suite d’un accident de scooter, je marche avec une canne, et bien chaque fois que je prends l’avion, celle-ci est passée aux rayons et de surcroît, le mec essaye de la démonter car, vous savez bien, cela pourrait être une canne épée! Non seulement on nous fait perdre du temps, mais en plus nous sommes traités comme des sous-merde! Ergo… plus d’avion! ;-(

  21. Monoï

    10ans pour un procès, jugement devant être rendu en mars, repousse 2 fois, finalement rendu en septembre. Maintenant, ça doit être signifié alors quelques mois de plus. Pendant ce temps, l’appartement sujet du procès, est reste vide. Plus de 10ans!

    Pour se voir donner raison en plus.

  22. Golum

    Le temps de transport. Il y a dans brave new world / huxley, un passage au début sur le conditionnement pour aimer la nature. Le problème est que la nature / ou le temps est gratuit. Il faut donc trouver une activité pour taxer: Chasser les papiers, se prendre des flash de radar dans la tronche. Payer des eco taxes, des taxes essence, des taxes voitures.
    On voit que ces livres dystopiques qui sont inspires du communisme sont devenus une réalité. Triste constat, et belle évolution !

  23. Korrigan

    La cigale ayant chanté tout l’été se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue…/…
    Elle alla crier famine chez la fourmi sa voisine…/…
    La fourmi – Que faisiez-vous au temps chaud ?
    La cigale – Je chantais ne vous déplaise
    La fourmi – Vous chantiez ? J’en suis fort aise, eh bien dansez maintenant.
    La cigale : Je m’en bats l’aile parce que je pourrai continuer à profiter du système grâce à la nouvelle loi de finances qui, sur ton stock de mouches et de vermisseaux, va te prélever 15,5 %

    1. Aristarque

      La cigale ne se fatigue même plus à aller toquer à la porte de la fourmi. Elle va direct à la CAF. Circuit court toujours préférable! 😐

  24. Nocte

    Article qui résonne violemment chez moi…

    Merci H !

    Nous passons la majeure partie de nos vies à bosser ou économiser pour engraisser ces porcs, à batailler contre leur folie et nous en sommes réduits à simplement survivre, esquiver ici, encaisser là, sans jamais pouvoir répliquer individuellement (du patron au salarié, n’en déplaisent à ces demeurés profonds qui voient l’ogre capitaliste partout, et son avidité pour l’argent, c’est bizarre mais ça correspond aussi à l’Etat et son bras armé : le fisc).
    Pourtant tout est là, sous nos yeux, et le pire, c’est de voir les gens appeler à encore plus d’Etat, espérant, secrètement, qu’ils seront la caste élue qui échappera à la Bête Immonde qu’ils ont invoquée et qu’elle asservira les autres au nom d’un objectif comme la solidarité, ou la République…
    Quand se rendront-ils compte que les véritables esclaves, ce sont eux ? quand cesseront-ils de se leurrer et de leurrer les autres ? La Bête les nourrit parce qu’elle a besoin d’eux, et eux ont besoin d’elle, ils sont dans une relation symbiotique, la seule différence, c’est que la Bête peut changer de symbiote, elle.

    “L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde.” (Merci Bastiat)

  25. Avalyn

    Tiens, cela me rappelle ma petite mâtinée à la préfecture de police pour refaire un passeport en urgence (dont d’ailleurs, je ne suis pas sûre de voir la couleur à temps alors que j’ai payé 86€ en timbres fiscaux et en photocopies inutiles)… Mais cela a donné lieu à quelques conversations d’une absurdité ubuesque, notamment quand une femme d’une cinquantaine d’année tentait de se justifier sur le fait qu’elle était française parce que née à Paris de parents naturalisés français. Mais la guichetière, campée sur sa position, lui réclamait une preuve via son livret de famille. Oui, c’est connu qu’on se ballade tous avec un livret de famille sur soi. Normal.
    Je suis partie 30 minutes après, et les deux s’écharpaient toujours (ça devait bien fait 45 minutes que la pauvre dame se débattait avec la fonctionnaire). Et dire que certains en viennent à se dire que ce genre de désagréments quotidien est “normal en France”.

  26. Black Mamba

    De notre côté , nous avons regoûter aux “joies des démarches administratives en aidant notre collaborateur immigrés à s’enregistrer dans les différentes administrations et nous n’avons pas fini et nous avons commencé début septembre ….
    Rien que pour avoir une attestation d’accueil qui doit être livré par la mairie et signé de la main de notre Maire , ce fut le foutoirs total , on s’est déplacé au moins 5 fois car il manquait toujours un document et le Maire n’était jamais dans ses bureaux or nous fallait signer le document devant ses beaux yeux et avoir sa signature .
    Au bout du énième déplacement inutile, les employers de la Mairie nous a dit de laisser le document , que le maire allait signé dès qu’il serait dans les parages…

    1. Black Mamba

      L’attestation d’accueil nous l’avons ensuite envoyé par DHL afin que ce document soit remis à l’Ambassade Française qui bien sûr même dans un pays étranger ne déroge pas à la réputation de nos administrations locales.
      Que trois plus tard notre homme a enfin son visa temporaire pour travailler en France .
      Nous sommes en ce moment entrain de l’aider à ouvrir un compte professionnel .
      Mamamia! Une tonne de document à fournir , il en est dégoûté alors qu’il n’est en France que depuis ce lundi :mrgreen:

      1. Black Mamba

        GRRR!
        Epic Fail! Il lui faut le certificat RNE (SIRENE) , encore quelques jours d’attente pour l’ouverture du compte bancaire professionnel !
        Quel bousin !

  27. carpediem

    Salut à tous,pour vous mettre de bonne humeur, allez donc voir le site Fdesouche, vous admirerez les trois belles voitures (deux mercedes+une Audi), vous pourrez vous extasier sur le magnifique logement social dans lequel trône un magnifique écran plat dernier cri, vous applaudirez en regardant la famille de LEONARDA DI CAPRICIA, vivre joyeusement avec votre fric….ah le beau pays!!

    1. Kazar

      Mon Dieu, Fdesouche, vous n’y pensez pas 🙂 C’est comme agiter un drapeau rouge devant un taureau, la plupart des gens pensent qu’il s’agit d’infos bidonnées, et rien que le nom du site les fait fuir…
      Pourtant, internet est un source extraordinaire d’infos, à condition de puiser justement à toutes les sources (extrême droite à extrême gauche).

    2. Mainmain

      … Dire que j’ai (sur)vécu grâce au RSA pendant un peu plus d’un an, et qu’à côté, je me suis collé une sale réputation de feignasse à cause de cette catégorie de profiteurs…

      Pays de meeeerde !

  28. daredevil2007

    Comme toujours, votre parole est d’or, Hash 😉

    Petite corection : “À l’évidence, la France a décidé n’avoir pas besoin de ces emplois, des taxes et cotisations afférentes, et des richesses produites. = À l’évidence, la France a décidé de n’avoir pas besoin de ces emplois, des taxes et cotisations afférentes, et des richesses produites. ” Il manquait un petit “de” 😉

  29. BA

    Vendredi 25 octobre 2013 :

    Le fonds souverain norvégien s’allège sur la dette française.

    Le fonds souverain norvégien, l’un des plus importants investisseurs institutionnels dans le monde, a déclaré vendredi que son portefeuille d’actifs avait généré un rendement de 5% au cours du troisième trimestre 2013.

    Parmi les plus importants changements intervenus dans la composition du portefeuille sur la période, le fonds a fait état d’une hausse de 28% des obligations souveraines mexicaines ou encore d’un renforcement dans les emprunts émis par le Brésil, qui pointent désormais à la neuvième place de ses plus importants investissements obligataires souverains.

    Le fonds a paralèllement vendu des emprunts du Trésor français sur le troisième trimestre puisqu’ils ne figurent plus dans son “top 10 obligataire”, alors qu’ils pointaient encore à la cinquième place au deuxième trimestre.

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/reuters-00559380-le-fonds-souverain-norvegien-s-allege-sur-la-dette-francaise-622427.php

    Comment ça, elle n’est pas fraîche, la dette française ?

    Elle est fraîche, elle est bonne, la dette française !

    Achetez la bonne dette française !

    Vous pouvez y aller, il y en aura pour tout le monde, on en fabrique de plus en plus !

    1. Black Mamba

      Tiens , vous avez mis des phrases et des paragraphes !
      Nous pouvons constater que vous faites des progrès et si vous trouviez aussi d’autres sujets à partager avec nous ! 😉

      1. zecrocwhite

        Vous êtes moqueuse BM, mais il ne me gène pas, ça m’évite d’avoir à aller voir sur Boursorama pour trouver des chiffres dont je me moque éperdument 🙂

  30. Dahu

    Au sujet des transports, du temps perdu et de la santé : à Toulouse, il y a quelques années, les “écologistes” fraichement arrivés au pouvoir ont fait capoter le projet d’autoroute pour contourner la ville. Motif, ou plutôt le dogme: il faut privilégier les transports en commun au lieu de construire des routes.

    Je ne sais plus le chiffre exact, mais il me semble qu’un bon quart du trafic sur la rocade provient du transit entre Montpellier et Bordeaux. Y a pas le choix, faut traverser la ville par son perif. Ajoutez à cela que la même équipe municipale fait construire des grands complexes immobilier en périphérie de la ville (qui sont avant tout des barres en beton rappelant l’ere sovietique: http://imageshack.us/photo/my-images/6/97no.jpg/). La population explose en ville, on concentre tout le monde au même endroit.

    Au final, le perif est totalement bloqué par les bouchons du matin au soir. Toulouse est la 5eme ville au monde en terme de bouchons et de difficultés de circulation. C’est mécaniquement une des villes les plus polluées de France et où l’air est le plus mauvais, alors qu’il n’y a pas d’industries lourdes autour.

    Comme vous le dites si bien, l’Etat est directement responsable du ralentissement de l’économie (parait qu’à Airbus ils comptent le temps perdu dans les bouchons pour planifier les réunions afin d’être certain que tout le monde pourra être présent) et de la détérioration de notre santé. Et ce pour un dogme écologique. Quel cynisme.

    1. Grosben

      J’ai des potes qui ont une petite franchise de livraison de produits frais à domicile sur Toulouse. Les chiffres sont corrects et comparables aux franchises des autres villes mais le temps perdu dans les bouchons rend leur affaire non rentable. Ils vont fermer bientôt, tant pis pour les étudiants qui finançaient leurs études en faisant les livraisons le soir.

  31. Pascale

    Un exemple parmi tans d’autres des nuisances écologistes envers l’économie et le bien être des populations telles que vous les décrivez “””les disparitions d’emplois provoquées par la mise en place des normes lorsque les entreprises concernées les prennent de plein fouet “””

    “””l’obligation pour les stations de se soumettre à des normes environnementales avant le 31 décembre 2013. Selon la Fnaa, cette mesure pourrait conduire 1600 points de vente à mettre la clé sous la porte, faute d’avoir les moyens de financer ces travaux.”””

    http://www.lefigaro.fr/societes/2013/05/28/20005-20130528ARTFIG00410-les-pompistes-alertent-sur-la-fermeture-des-stations-services-en-france.php

  32. FaLLaWa

    Aristarque est monté sur ses grands chevaux 😉 Je ne crois pas trop aussi à l’absence d’Etat sauf peut-etre dans un futur lointain où la sagesse et l’intelligence moyenne seraient infiniment supérieure…
    L’impot meme finançant l’Etat régalien reste une violation du droit de propriété. C’est donc un compromis auquel sont prêts les libéraux pour ne pas se faire détrousser à tout bout de champs à mon sens 🙂

    1. andrelux

      Il ne faut pas raisonner sur des illusions :
      J’ai élevé les 3 enfants de ma seconde épouse.
      J’étais chef de petite entreprise (4 personnes)
      Les enfants m’ont vu bosser la nuit, le dimanche, etc.
      J’ai tenté de leur inculquer les valeurs qui étaient les miennes : travail, économie, rendre service autour de soi, etc.
      Mais eux, ils allaient à l’école, et fréquentaient les gamins et moins gamins de leur âge.
      Ils ont réussi tous les trois, dans l’hôtellerie :
      l’ainé second de cuisine
      La seconde chef, puis seconde parce que chef= 15H/jour+ engueulades + remplacement au pied levé du plongeur absent, etc
      la plus petite seconde de cuisine aussi.
      J’ai pris la claque de ma vie quand ils m’ont expliqué :
      – On travaille six mois pour recharger le chômage
      – Quand on s’en va la prime de départ + les assedic = notre salaire
      Au bout de six mois, on reprend un boulot.
      Ce qui veut dire que ces gosses, mes gosses, ont intégré le système et en tirent tout ce qu’ils peuvent.
      Ils ne sont pas fainéants, non : une cuisine en été, bonjour.
      Mais ils ont été dressés aux règles du pays qu’ils habitent.
      D’un autre côté, je ne peux pas les blâmer : s’ils n’en profitent pas, ça n’améliorera le sort de personne.
      Je leur ai simplement dit qu’ils doublaient leur salaire (+/- 2500€) : six mois de travail, payés un an.
      Et là, on fait comment ?

      1. Cerf D

        En même temps, s’ils travaillaient les 6 mois de l’année restants, il seraient payés autant que s’ils ne travaillaient pas. Donc il travailleraient gratuitement. Ce n’est pas leur choix qui est à blâmer mais l’Etat Providence qui permet cela.

        1. Deres

          Oui, les agents économiques optimisent leur bien-être dont le revenu n’est qu’une partie. Notre société pervertit les lois du marché en permettant justement des optimisations qui vont certes augmenter le bien-être individuel mais clairement diminuer le bien-être collectif … Utiliser le chômage pour minimiser son travail à revenu égal est un bon exemple. Cela se produit dès qu’un métier est très demandé et n’a donc pas de chômage structurel.

          1. Black Mamba

            C’est le partage du temps de travail , les socialistes l’ont rêvé , ils l’ont souhaité , ils l’ont réalisé 😉

      2. CW77

        Très franchement, eux ne sont pas à blâmer. Ils seraient de mauvais agents rationnels s’ils faisaient autrement. Le problème est de vouloir orienter les efforts de gens avec un système unique et obligatoire de protection contre les aléas du marché du travail. Mais si des travailleurs s’associaient librement pour pouvoir mutualiser une partie de leur revenu de manière à boire des cocktails six mois par an tranquillou, où est le problème. Le problème, c’est que, dans ce système, le coût des six mois de vacances est payé par des travailleurs qui, eux, ne peuvent pas se payer ce luxe… Quant à savoir si c’est plus moral d’être fainéant ou d’aimer suer sous les bras, franchement, on s’en bat les burnes.

      3. hussardbleu

        Je suis un peu surpris de lire cela : mon fils travaille dans cette branche, où les bons professionnels sont fort demandés. Entre deux contrats en saison, il est resté un mois à la maison et s’est inscrit à Pôle Emploi. On lui a immédiatement proposé un poste dans une gargote, lui qui travaille essentiellement dans les étoilés. Comme il refusait, on lui a répondu qu’il allait être radié s’il n’acceptait pas… Alors, six mois, cela me paraît étrange.

  33. vegeta

    faut utiliser ” un peu de résistance actif niveau 1 ” histoire de leur faire perdre du temps à eux aussi

  34. johnny-rotten

    A propos de temps perdu à cause des administrations je viens de voir un truc ahurissant dans ma ville.
    Il y a un service de la mairie qui reçoit les livraisons des fournisseurs et bien , tenez-vous bien, il ont apposé un pannonceau pour dire que les livraisons doivent se faire de 13h30 à 15 heures.
    Imaginez la rage du livreur, qui après avoir galéré dans les embouteillages, se présente avec sa camionnette à la mairie à 15h15 et on lui dit “trop tard, revenez demain !”
    Après cela ils s’etonnent quand on leur dit que les gens ont la haine contre eux.

  35. vengeusemasquée

    Quand on a 30 ans, un peu plus ou un peu moins, j’ai vu que nous étions nombreux, on n’a pas envie de perdre son temps à cause de l’Etat qui nous coûte si cher et nous ruine l’existence.
    Quand on a 30 ans, on rêve de faire le tour du monde, de tout plaquer et de tout recommencer ailleurs.
    Quand on a 30 ans, on a 75 idées à la minute à peu près, et pas des idées pour échapper à l’Etat mais des idées pour lancer des projets, gagner des thunes, réussir, changer de vie.
    Quand on a 30 ans, on a envie de vivre dans un cadre agréable pour faire des projets, s’imaginer dans l’avenir avec ses proches et, pour certains, des enfants.
    Quand on a 30 ans, on est assis sur un ressort et on ne rêve que de bouger, de faire plein de choses et d’emmener tous ceux qu’on aime avec soi.
    Quand on a 30 ans, on est désespéré d’avoir pour préoccupations quotidiennes de partir à une heure qui permette d’échapper aux centaines de kilomètres de bouchons, de bidouiller sa déclaration de revenus pour ne pas se faire dérober le peu qu’on a gagné pendant l’année, de vivre dans une ville où le maire est raisonnablement corrompu et pas trop axé sur la confiscation, de se trouver le trou le plus paumé possible pour être le moins emmerdé possible par tous ceux qui ne rêvent que d’une chose, troubler votre tranquillité tant qu’ils le peuvent.
    Cela ne fait que quelques jours que je suis en vacances au Canada et j’ai déjà 12 000 idées sur ce que je pourrais y faire. Les gens sont sympas, ils sont aimables, même et surtout dans les bars et restaurants. Les routes sont fluides (bon, ok, sauf sur les ponts qui entourent l’île de Montréal mais c’est aussi dû à l’insularité), larges et bien entretenues. Il fait froid mais personne ne râle. Faut dire que ça va descendre encore d’une trentaine de degrés. Ils ont l’habitude les mecs ! L’essence n’est pas ruineuse, il y a des bagnoles qui ont vraiment des gueules marrantes. Ce ne sont pas toutes les mêmes, comme en Grance.
    Bref, la Grance est devenue un repoussoir mais particulièrement pour les jeunes. Le temps qu’on perd à cause des lubies des abrutis qui nous gouvernent, il est perdu pour toujours. Il ne reviendra jamais. C’est horrible, vraiment.

      1. gaby

        Rien n’a changé
        Les réflexions de Vengeusemasquée sont les mêmes que celles des soixante-huitards qui voulaient se barrer en Californie ou fonder des communautés autonomes en Ardèche pour échapper à la France muselée par l’état gaullien.
        Et je sais de quoi je parle ! !
        Les pauvres , la plupart sont vite redescendus sur terre et sont ensuite allés pleurer pour qu’on les embauche à la SNCF, à la poste ou à l’Ed Nat.

        1. Mesdames et messieurs, voilà comment on se fourre le doigt dans l’œil avec de l’élan.

          On applaudit bien fort.

        2. LM

          Sauf que les soixante huitards voulaient la liberté pour eux (c’est à dire pour le chef de la communauté, pas le larbin) mais pas pour les autres.
          Ils sont donc aller retrouver les postes qui correspondaient à leur ambitions jacobines. Comme des merdes.

          1. gaby

            soixante-huitard et liberal anarchiste c’est quasiment la même chose.
            Des mecs qui pensent que tout est foutu, qu’il faut tout casser ou se barrer loin . Des éternels gémissants, des égoistes profonds.
            Des ratés qui se disent victimes du système.

        3. LeRus

          Rassurez-moi, quand vous dites “je sais de quoi je parle”, vous voulez dire que vous étiez un de ces glandeurs du Larzac qui n’a pas réussi à devenir député européen?

          Sinon, en Californie, vous y avez mis les pieds? Parce que dans le Nord (de la Cal), des communautés il en existe toujours et je ne crois pas qu’aucun des doux-dingues rêve de bosser à la SNCF!

      1. vengeusemasquée

        C’est vrai que là on est autour de 5 (plus ou moins, en fonction du vent et de la localisation) mais ça va encore descendre de 30 degrés et là, ça devient difficile à gérer. J’imagine que c’est une question d’habitude, cela dit, parce que cela n’empêche pas les nénettes de se balader dans des tenues que ne dénigrerait pas Black Mamba ! En attendant, la fois où je suis venue en décembre, franchement, même dans ma peau de bête bien épaisse, les photos d’écureuils au parc Lafontaine m’avaient coûté cher en énergie !

    1. Dahu

      Je suis d’accord avec tout ça. Moi à 30 ans j’ai choisi l’Australie et j’attend mon visa (pas le pays le plus simple de ce point de vue). J’ai fait le tour de pas mal d’autres pays, j’avais le choix avec les USA ou le Canada, mais j’ai dit non pour raisons personnelles. J’avais aussi le choix entre Singapour et Taiwan, mais c’était peut être trop l’aventure et l’inconnu.

      Enfin bref, tout ça pour dire que j’en suis arrivé à un point où je me demande s’il existe un pays (civilisé j’entend) où l’herbe est moins verte qu’en France. En tout cas, bon courage a vous, l’expatriation c’est facile à dire mais c’est un challenge concrètement !

      1. La Coupe Est Pleine

        “l’expatriation c’est facile à dire mais c’est un challenge concrètement !”
        => C’est clair ! trop peu franchissent le pas en réalité. Je me souviens de la première fois où je suis parti aux US, j’avais 22 ans. Et je crois que j’aurais mieux fais de persévérer là-bas. Mais il ne faut avoir aucune “attache” en France pour réussir à partir. La famille n’est plus vraiment un frein aujourd’hui, puisque les vols trans-atlantiques sont de plus en plus faciles. La langue était une barrière, mais maintenant les jeunes parlent de mieux en mieux Anglais. En fait il ne faut surtout pas entamer une vie ici, si l’on veut partir. Les emprunts, les collègues, le train-train quotidien, sont en réalité les vrais enclumes qui nous retiennent.

        1. Wapi

          On peut s’en débarrassser. Un grand feu de joie et on se retrouve libre! ( symbolique le feu hein…)

        2. vengeusemasquée

          Il ne faudrait pas prétendre que c’est une décision facile à prendre et même si j’essaye de me persuader que je suis sûre de ce que je veux faire, dans les faits, c’est beaucoup plus compliqué quand on a déjà une vie. Effectivement, j’aurais dû me casser bien plus tôt mais jamais je n’avais imaginé que ma vie active/quotidienne ressemblerait à ça à 30 ans. C’est parfaitement inimaginable quand on est étudiant, dans une bonne école et qu’on se dit que tout va bien se passer. Pour résumer ma pensée, je ne pense pas qu’il soit déraisonnable de vouloir se donner encore plus de mal mais pas en vain et d’attendre davantage de résultats en termes de qualité de vie. Ceci dit, malgré ces vacances dans ce pays de mes rêves, la réalité, c’est que j’ai bien du mal à m’y projeter. 😉

          1. Chris

            Salut,
            Je suis Français (Franco-Canadien depuis) et je vis à Montréal depuis 8 ans. Je reviens bientôt en France pour de bon. J’affirme que l’herbe n’est pas plus verte ailleurs. Il y a bien des bons côtés au Canada par rapport à la France (niveau de vie, grands espaces, absence de violence…) mais je reviens, parce que rien au monde ne remplace la famille et les amis (les vrais). Les Canadiens sont en général ultra-individualistes, hypocrites, superficiels et matérialistes. Les ethnies ne se mélangent pas ou peu (anglophones vs francophones vs Africains vs Portugais etc…). J’ai quitté la France à l’époque parce que je voulais voir autre chose. C’est uniquement quand vous partez vivre ailleurs pendant longtemps (c’est mon cas), que vous réalisez comment la France, malgré tous ses défauts et toute la sinistrose actuelle, est un pays extraordinaire: les paysages, le climat, la bouffe, le côté latin mais pas trop, le rapport à la famille et à l’amitié, la culture générale de base, le sens de l’humour (ironie et second degré), son histoire, ses racines etc… Je voulais apporter ce témoignage car je vois la plupart des commentaires cracher sur la France et idéaliser les pays anglo-saxons, alors que ces derniers sont totalement surestimés. Nous ne sommes pas des Anglo-Saxons et le serons jamais (Dieu merci). J’ai toujours eu une grande famille et plein d’amis en France (une réelle facilité à tisser des liens) et pourtant, ici au Canada, j’ai connu des périodes de solitude sociale que je ne pensais même pas possibles. Les gens sont très aimables de prime abord mais tout reste superficiel ensuite. Beaucoup de gens sont isolés, vivant dans leur coin et leur petit confort. J’ai perdu contact ici avec des amis canadiens de manière répétée. En gros, si un ami ici vous voit 1 à 2 fois par an, ça lui suffit, moi pas. Bref, pour finir, je voulais aussi dire que j’adore ce blog, que je lis tous les jours.

            1. “Les Canadiens sont en général ultra-individualistes, hypocrites, superficiels et matérialistes. “
              Et les Noirs ont le rythme dans la peau, les Chinois sont fourbes mais bons commerçants, et les Anglais sont tous roux et ont de mauvaises dents.

              “les pays anglo-saxons, alors que ces derniers sont totalement surestimés.”
              Je peux vous dire que le contact avec la réalité de la France qui a pas mal évoluée en 8 ans va être amusant.

            2. LeRus

              Salut Chris,

              Ce que vous décrivez est malheureusement l’aspect négatif de toute expatriation: on est loin des siens, dans un pays différent de celui qui nous a vu grandir. Ça peut être une motivation pour partir, mais ça peut aussi être pesant. C’est le lot de tout émigré.

              Préparez bien votre retour, le choc la répatriation est souvent plus violent que celui de l’expatriation.

              Personnellement, c’est à mon retour du Canada (où je suis resté trop peu longtemps) que mon séjour français à été le pire. Je suis reparti sous d’autres cieux assez rapidement et ne compte pas revenir en France de sitôt.

              Quand à votre analyse des canadiens, vous avez tout à fait raison, ils sont différents des français et je sais que beaucoup de français sont ‘déçus’ lorsqu’ils découvrent que le Québec ce n’est finalement pas la France, mais l’Amérique du Nord. Il existe de très bons ouvrages interculturels qui traitent merveilleusement bien de ce sujet.

            3. Black Mamba

              Si je pars au Canada je ne serais pas dépaysée, car ici, nous sommes seuls , nous n’avons pas d’amis et pas de famille à part notre petit noyau .
              Au Canada j’ai déjà la moitié de ma famille qui s’y trouve l’autre est en Californie mais je ferais le nécessaire pour ne pas trop me rapprocher d’eux car c’est dans ma nature 😉

            4. vengeusemasquée

              Bonjour Chris,
              Je pense que vous souffrez du mal du pays et c’est normal. Pour certaines personnes, le pays dans lequel on est né et où on a ses habitudes et ses proches, ça veut dire quelque chose. C’est aussi mon cas, même si je pense que vous jugez un peu vite les Canadiens. En tout état de cause, ça se saurait si c’était facile de s’intégrer à l’étranger.
              Cela dit, moi aussi j’aime beaucoup la France et sa culture, mais vous allez voir, elle devient de plus en plus difficile à vivre.
              Bon courage pour le retour.

            5. Aloux

              Allez, j’me fais l’avocat du diable : faut bien reconnaître que la France et les français ne sont pas trop mauvais, car en dépit des efforts désormais considérables de ses “élites” pour la détruire elle tient encore debout, tant bien que mal… Il y a comme une espèce de constante d’ailleurs dans ce pays qui fait que la piétaille se sacrifie héroïquement pour essayer d’empêcher une catastrophe provoquée plus ou moins intentionnellement par ses élites autistes et corrompues (en tout cas c’est la lecture que je fais du désastre de 40, et aussi mutatis mutandis de la situation actuelle).
              En tout cas moi ça fait trois mois seulement que je suis rentré et je commence réellement à être exaspéré par certaines spécialités nationales, tout ce qui relève de l’administratif notamment, je pense qu’il faut se méfier de la nostalgie qui embellit toujours les souvenirs et aussi de l’évolution récente du pays qui a été rapide, brutale et vraiment pas du tout dans le bon sens.

            6. LNB

              +1 H16 mais bon le Canada, l’Australie, les US, c’est loiiiin.
              10km de l’autre coté du Léman, c’est bonne bouffe, beaux salaires, beaux paysages, peu d’impôts et la famille pas loin. Et il fait froid mais pas -25 non plus!

      2. doh

        Le plus dur, c’est obtenir le VISA permettant de travailler. Le Canada, l’Australie, NZ etc facilitent un peu la tâche grâce au PVT.

        J’étais aux US lors mes 22 ans également, je suis revenu en France car je devais faire ma dernière année d’ingé. Et là j’essaye d’y retourner mais je rame pas mal. Le visa H-1B est soumis à un quotat annuel et pour peu qu’on trouve une boite prête à faire les démarches, les 6 mois d’attentes pour l’obtention du VISA, c’est décourageant pour eux qui ont besoin de gens rapidement.

        J’ai 24 ans mais je ne lâche pas l’affaire. Du coup je vais tenter de me rabattre sur le Canada cette année avec le PVT. J’ai juste envie de me barrer de France (voir d’Europe). Je sais que la vie ne sera pas toute rose (je parle pas des socialopes :o) ailleurs mais ça ne peut pas être pire qu’ici. On a rien sans rien.

        1. Christophe

          Vous soulevez un point intéressant et qui va devenir de plus en plus important.

          Il est clair que les conditions visa/travail … vont se durcir dans le monde. Sauf bien entendu en France/Europe, mais c’est un autre débat. 😉

          Je perçois déjà certains signaux en Asie du Sud est (Vietnam par exemple). Les lois se durcissent, se précisent, alors qu’avant c’était un joyeux foutoir.. à la grande époque… un Français pouvait s’installer, travailler, vivre au Vietnam, en Thailande sans grands problèmes administratifs.

          Mais ça change.

          C’est inévitable.
          -ces pays se développent
          -et commencent à voir d’un mauvais oeil tous les longs débarquer chez eux…
          -immigration qui augmente à mesure que la crise se développe en Europe par exemple.

          Donc méfiez vous… les portes se fermeront peu à peu.

          Il reste encore l’option du mariage. Dépêchez vous.

        2. Nyamba

          Vous avez raison ! J’aurais su ce que vous savez, à votre âge, je n’aurais même pas commencé à chercher du taff en fRance… C’est marrant comme parfois, les événements s’enchaînent sans que l’on en ait une parfaite maîtrise, et qu’on se retrouve, un beau jour, dans une routine encore plutôt confortable, mais dont on sait très bien qu’elle ne pourra durer, parce qu’on vit dans un pays en plein effondrement.
          Partez, avant que la routine ne vous rattrape !

          *Minute autobiographique on* A 23 ans, j’ai quitté l’Australie, la queue entre les jambes, les démarches pour prolonger mon visa s’éternisant au-delà du raisonnable, mettant en danger ma dernière année d’étude (entre autres soucis, j’avais déjà “redoublé” pour effectuer ma césure, mon stage de fin d’étude avait été validé avec 6 mois de retard, et il m’était impossible de rempiler pour une 5ème année artificielle, règlement de l’école oblige…). Je ne pense pas, aujourd’hui, qu’il m’aurait été possible de faire les choses différemment, mais je me dis parfois que c’est bien dommage que cela ne se soit pas goupillé comme je le souhaitais.
          Enfin, dans moins de 2 semaines, maintenant, j’effectue mon “voyage-test” pour la NZ ! Je trépigne d’impatience ! *Minute autobiographique off*

    2. LeRus

      Au fait, avant de partir, il faut absolument que tu goûtes un bon plat de fèves au lard!

      Profites bien de ton séjour! N’hésites pas à ‘oublier’ quelques affaires, histoire d’avoir une raison de revenir… 🙂

    3. Wapi

      En ce qui concerne les maires corrompus euh… Montréal tient le pompon! Trois maires démmissionés en un an, tous accusés de corruption….
      tu as la réaction de ceux qui découvrent pour la première fois le Québec. Ne t’emballes pas, la corruption est rampante, les syndicats aussi pourris et influents qu’en France. La difference tient à d’autres paramètres : la taille du pays, des conditions climatiques extrèmes qui nourrissent une solidarité nécessaire à la survie, et aussi un état d’esprit plus optimiste, plus respectueux du travail. Beaucoup d’impôts, mais oui meilleure qualité de vie.
      Respires un grand coup c’est juste l’air trop pur après la France, cela donne un peu le tournis, reprends tes esprits, et analyse tes options avec lucidité.A trop encenser tu risques la désillusion.

      1. Wapi

        Ce que je veux dire c’est apprends bien a connaitre cette société si tu veux t’y sentir bien. Les vacances sont une chose, y vivre est différent. Tu seras une immigrante, maudite cousine ou pas!
        Je te souhaite bonne prospection, et j’envie ta jeunesse! Suerte!

      2. vengeusemasquée

        Effectivement, en écoutant la radio et en voyant les pancartes pour les élections, on voit quelques similitudes avec la Grance en termes de gestion publique hmmm hmmm.

      3. Aristarque

        Au moins les corrompus sont démissionnés s’ ils ne le font pas d’eux mêmes. En Grance, vu les marmites trainées par un grand nombre édiles, ils ne devraient plus l’ être, édiles. Non seulement,ils le restent mais à l’ occasion, sont promus secrétaires d’ état ou ministres quand ce n’est pas Premier Ministre… 😐

        1. vengeusemasquée

          en Grance, quand tu n’es pas ministre après avoir été condamné, c’est qu’il y a un problème.

  36. LM

    J’ai l’impression que toutes les gabegies du gouvernement actuel permettent à certaines personnes moins endoctrinées que les autres d’aller regarder leur fiche de paie et observer vraiment combien ils raquent.
    Enfin certains se réveillent et se rendent compte que leur salaire réel est en fait déjà ponctionné de près de 50%.

    1. Before

      Il ne faut jamais manquer d’expliquer que la ponction toutes taxes et contributions confondues peut monter jusqu’à 80% pour un salaire net aux alentours de 2000 €, en tenant compte bien sûr du salaire complet (net+charges+charges soi-disant patronales).
      Je suis pas sûr que tout le monde comprenne immédiatement, mais c’est une graine qu’on plante et qui ne demande qu’à germer…

      1. Nyamba

        🙁 Je n’avais pas fait le calcul, histoire de ne pas sombrer dans une inextricable mélancolie. Vous ne m’avez pas loupée, dites donc ! Je crois que je vais l’entamer, cette bouteille, ce soir, finalement…

            1. LM

              bah pourtant je ne peux pas dire que je puisse flamber !
              Au final c’est donc mieux que l’Etat bienfaisant puisse redistribuer tout cet argent aux élus méritants et à leur copains.

          1. LeRus

            Arggh! Mais ce sont des malades ces français!

            Pas de risque que je rentre un jour en fRance. A 1000km de Paris, vous avez des endroits où un indépendant est taxé en tout et pour tout à 15% du CA HT. (Oui, oui, taxes, sécu et tout le toutim.)

            Forcément, on ne propose pas 10.000€ aux roms pour partir (la négociation se fait plutôt à la barre de fer), les vacances de la Toussaint ne sont pas de 2 semaines mais de 3 jours, il n’y a pas de RMI mais un salaire minimum de 300€.

  37. Pascale

    Hormis la répression fiscale, c’est le système entier qui devient étouffant. La multitude de lois que les députés nous pondent chaque jour est absolument effarante. Mon envie de fuir ce pays est de plus en plus pressante. Je crois que je vais m’y résoudre, histoire de ne plus sentir peser sur moi la charge de l’État et de ne plus voir l’environnement fraçais se dégrader.

  38. Celes

    Je pense que tu devrais éviter d’écrire “les pauvres”, “les riches”, car aujourd’hui les riches partent ou corrompent l’état pour survivre, et les pauvres sont favorisés et engraissés par ces crétins du PS, toujours plus soucieux des parasites économiques que de ceux qui construisent ce pays.

    En réalité, ce qui souffrent le plus, ce sont bien les classes moyennes, qui s’appauvrissent désormais, et c’est bien ça le pire, car ce sont eux qui font la force d’un pays.

    1. Oui, c’est exact, mais lorsque j’emploie “les riches”, c’est soit pour désigner exclusivement le 1% le plus riche, ou sinon, c’est pour me moquer de cette locution employée à toutes les sauces (quand je dis par exemple qu’on est riche dès qu’on a un compte en banque positif à la fin du mois, on comprend l’ironie, je pense).

      La France compte maintenant les classes suivantes :
      – les très riches, ou, disons, les “à l’abri”. Ils ont trouvé la parade, sont dans la politique ou la magouille ou les deux, ou sont hors d’atteinte des lois car très bien conseillés.
      – les très pauvres, qui sont aussi à peu près épargnés par la folie taxatoire mais qui s’appauvrissent.
      – le reste, la classe moyenne de plus en plus étalée et de moins en moins à l’aise.

      C’est la déroute finale.

      1. La Coupe Est Pleine

        “- les très pauvres, qui sont aussi à peu près épargnés par la folie taxatoire mais qui s’appauvrissent.”

        Vraiment TRES pauvres alors ! Parce que combien de retraites de 5-600 € par mois ont payé 700 € d’impôts cette année ? Si eux aussi sont à ranger dans les classes moyennes, on est large dans la classification !

  39. Celes

    Sinon excellent article, comme d’habitude, je me sens moins seul dans mes analyses sur l’avenir lorsque je lis ceci.

  40. La Coupe Est Pleine

    Vous n’avez pas parlé des emplois de chômage dissimulé. Ce sont pourtant des emplois du secteur privé et marchand. Mais qui n’ont pas grande raison d’être.
    Je veux parler de tous ces “audits”, “certificats”, et autres “vérifications” bidons que l’on nous impose tout au long de l’année. ce sont de petites sommes à chaque fois mais elles se multiplient d’années en années.

    C’est totalement inhérent de l’action de l’état, mais déconnecté de la fonction publique, puisque ce sont des entreprises privées qui vous envoient ces “techniciens du gaz” qui ne savent pas ouvrir la porte du compteur. Ces “contrôleurs APAV” qui au bout de 5 minutes vous demandent : Bon pour le reste, c’est pareil ? Alors signez en bas et ce sera 300 € par chèque !

    Ces contrôles PAC avec de frais étudiants, qui ne savent pas démarrer leur GPS. (Et qui n’ont aucune capacité à calculer de tête 25% de 12 hectares)

    C’est affligeant tout ce temps perdu, tout cet argent jeté, pour quoi de plus ?
    Pour avoir “LE papier” ! Ce précieux ! Que l’on va empiler avec les autres foutaises de bons ADIVALOR, de certificat de HACCP !
    Tout ça ne crée aucune valeur, ne rapporte rien ! Si ce n’est que le droit de continuer à exercer notre “métier”, ou devoir de servitude, devrait-on dire !

    1. Aristarque

      Je vois que vous avez donné à ce genre de contrôle de “sécurité électrique” à 120€ de l’ heure (pour un contrôleur) en minimum facturé mais liquidé en 20mn puisque visiter 40m2 de locaux ne prend pas des heures + autant pour le déplacement en ayant du faire royalement 15 kms x2, à en juger par l’ adresse officielle du machin…

  41. jean jacques

    superbe article que je partage avec mes connaissances
    je ne peux qu’abonder tellement je rage à chaque mn que je perds en réunions stériles alors que je serai 100 fois mieux dans mon hamac ou à mon travail ou à lire un des livres de Revel que je ne peux que conseiller
    le temps perdu ne se rattrape plus , leitmotive qui trotte dans ma tête depuis mes 20 ans

  42. bob razovski

    L’article le démonte encore une fois : le problème, c’est l’état. Et rien d’autre.

    La seule solution reviendrait à remettre l’état à sa place : un gestionnaire d’impôts librement consentis par les contribuables.

    L’état n’aurai jamais dû pouvoir nous dire “je vous ponctionne tant pour monter mon budget”. Il n’aurait dû fonctionner que par propositions de budget, à soumettre aux contribuables, avec flat tax en adéquation.

    ex : “Mes chers concitoyens, si nous récoltons X euros, nous pourrons engager tel et tel chantier (régalien, évidemment). Ce qui reviendra à X% d’impôt sur vos rentrées”.

    Avec bien évidemment pour le contribuable, la possibilité de refuser s’il estime que ce chantier n’a pas d’intérêt. Principe de l’impôt librement consenti.

  43. trottinette

    Oui des chausses trappes administratifs, il y en a. Les fonctionnaires sont assis derrière leur comptoir et attendent le quidam quémandeur. Tu veux ça, ha il me manque le formulaire a227, il faut aller à tel service, qui vous dira qu’il vous manque le titre B129 etc…. une maison des fous. Nonobstant ce fatras, les règlements administratifs sont tellement bien ficelés que la charge de la preuve est pour vous. En fait, on a toujours tord, à soi de démontrer qu’on a raison.

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