Tranches de vie ordinaires en République Démocratique (et Populaire) Française, imaginées mais pas dénuées de réalité – Épisode 8 : « Pucé gros, pucé bête. »
Par h16 et Baptiste Créteur.
Pour qu’une société fonctionne, il faut à la fois une police efficace, de proximité, et aussi mais surtout des citoyens vigilants et respectueux de toutes les myriades de petites lois qui s’accumulent par centaines pour garantir le vivre-ensemble républicain. Heureusement, parmi ces citoyens vigilants et respectueux, il y a Julie.
Julie, c’est une battante. Compte-tenu de son chômage qui s’éternise, de sa vie amoureuse qui merdoie mollement depuis que François a de façon presque officielle décidé de la larguer, elle a pris récemment une grande décision : partir vivre au Canada, pour trouver là-bas un système plus propice à son épanouissement.
Elle a tout préparé, planifié, au mieux. Ses maigres économies ont servi à acheter :
- un billet Air Canada vers Toronto
- un ticket de RER Cergy-Paris-Roissy Charles de Gaulle,
- un sandwich au thon
Il ne lui reste que de quoi tenir une semaine sur place où, paraît-il, trouver un emploi est beaucoup plus simple qu’en France pourvu qu’on accepte les petits boulots. Ça tombe bien : Julie est prête à s’adapter, et ce même si elle a un bac +5 en géographie. Elle n’emporte avec elle que le strict nécessaire, et son chat qui, contrairement à son ex, François, lui a toujours été fidèle.
Surprise en arrivant à la station de RER : son ticket ne lui servira pas. Comme l’air de Paris est tout plein de Particules Microscopiques qui tuent, les transports en commun sont gratuits et seules les voitures impaires circulent (les paires polluent trop). Julie ne peut s’empêcher de noter qu’avec la circulation routière alternée, les voitures se mettent au diapason du RER qui, lui aussi, est souvent alterné. Elle sourit : bientôt, tout ceci sera derrière elle.
Elle s’installe dans le wagon malodorant, sa valise et son chat en cage à côté d’elle. Comme elle est hors des heures de pointe, elle trouve un peu de place. Au bruit lancinant des bogies s’ajoute celui, nasillard, d’une musique particulièrement mauvaise de deux jeunes au regard bovin qui écoutent leurs grésillements d’une oreille distraite. Cela aussi, Julie se réjouit intérieurement de le laisser derrière elle.
Voilà sa station. Elle doit effectuer une correspondance et là voilà donc dans les couloirs aux nombreux escaliers, avec son sac, sa valise et son chat qui miaule, vaguement inquiet. Au troisième escalier à gravir, lassée, elle pose ses fardeaux. Un trentenaire fringant s’arrête et, spontanément, lui propose un coup de main. Julie ne connaît que trop bien les mœurs parisiennes et sait que, parfois, ce qui était un coup de main se termine par une course poursuite contre un voleur de valise. Elle refuse, poliment d’abord. Mais l’homme insiste une première fois, puis une seconde. Julie se trouve obligée de l’envoyer paître sèchement pour s’en débarrasser, puis reprend sa pénible ascension.
L’homme reprend donc sa route mais, après quelques pas, s’interroge : et si cette femme un peu rustre transportait, dans sa grosse valise louche, des objets interdits ? Et si son chat transportait une arme biologique ? Et si, plus simplement encore, elle était sans papiers ? La sécurité, c’est aussi des citoyens vigilants. Il prévient donc discrètement la police, qui, puisqu’on n’a pas vraiment besoin d’elle, n’est justement pas très loin.
Julie est interceptée sur le quai, juste avant d’entrer dans le RER qui allait l’emmener à l’aéroport. Heureusement, elle connaît bien la fiabilité des transports en Île-de-France et a donc prévu une solide marge, préférant attendre des heures à l’aéroport que tenter le diable qui a furieusement tendance à se jeter sur les rails ou à ronger les caténaires actuellement. Mais les choses se compliquent.
En effet, suite à l’intervention française dans différents pays d’Afrique stratégiquement douteux, et conséquemment à un sentiment de haine entretenu par une diplomatie française tantôt repentante, tantôt belliqueuse, tantôt gaffeuse, toujours mafieuse, le plan Vigipirate oscille à présent entre lie-de-vin et grenat. La police ne prend donc aucun risque et isole rapidement la voyageuse à laquelle il est promptement demandé de garder les mains en évidence et justifier de son identité.
Alors qu’elle commence à s’énerver de tant de moyens déployés contre elle, elle tente de sortir son portefeuille pour se retrouver immédiatement immobilisée par une clé de bras zélée récemment apprise par le fonctionnaire trop heureux d’appliquer sans risque les Gestes Techniques Professionnels d’Intervention En Milieu Hostile. Son chat panique, s’énerve, crache. Les fonctionnaires semblent un instant désemparés : personne n’a été formé pour manipuler les félins dangereux (et potentiellement toxiques).
Toutefois, le portefeuille tombé, un agent vérifie l’identité de Julie, ainsi que le motif évoqué de son déplacement ; le contenu de la valise est décrit, afin que la brigade de déminage – déjà en route – puisse en vérifier l’exactitude et l’exhaustivité.
Il ne lui faudra qu’une quinzaine de minutes pour arriver et détailler avec minutie le contenu de la valise, dont les sous-vêtements de Julie, qui déclencheront les inévitables blagues de bon goût, tout en faisant perdre son temps à la pauvre voyageuse, qui – erreur – s’impatiente vocalement. Immédiatement, agents et démineurs s’accordent à dire qu’elle devrait plutôt se mêler de ce qui la regarde et éviter de faire déplacer des agents pour rien.
Julie est excédée, et commet l’irréparable : calmement mais fermement, elle exprime le caractère inacceptable d’un examen aussi minutieux des étiquettes de ses soutiens-gorge, qu’elle trouve déplacé, autant que la proposition par l’un des agents d’échanger leurs numéros. Piqué au vif, ce dernier rougit et décide que, puisque c’est comme ça, un examen vétérinaire approfondi du grondant greffier s’avère nécessaire, ma petite dame, non mais alors. Le sang de Julie ne fait pas même un tour en comprenant que ces nouvelles péripéties risquent de lui faire rater son vol. Elle émet un petit couinement en ce sens devant une maréchaussée aussi goguenarde qu’obtuse qui lui répond sobrement qu’« on ne plaisante pas avec la sécurité », assorti d’un « papiésiouplait » lancé dans la direction de la cage de l’animal qui continue à protester.
Ses papiers sont en règle, mais ça ne suffit pas à convaincre les agents qui, manipulant l’habitacle en plastique dur du félin, partent à la recherche d’un tatouage, qu’ils n’ont pas trouvé dans l’oreille du félin puisqu’il est en réalité doté d’une puce électronique. Pas de tatouage ? C’est louche, ma petite dame. Le félin surenchérit en s’agitant au point de faire tomber plusieurs fois sa propre cage des mains du policier. Julie, consternée, assiste au spectacle et tente quelques explications embrouillées par l’émotion de voir son fidèle compagnon bousculé de la sorte. Explications qui ne suffiront pas à lui éviter un passage par le poste de police, le temps que la brigade trouve parmi les collègues l’heureux propriétaire d’un autre matou pucé, qui confirmera les bredouillements de Julie.
Elle est donc libre, mais encombrée de ses paquets et de son chat, et doit retourner aussi vite que possible à la station de RER… qui n’en finit pas de ne pas arriver : un incident technique provoque l’arrêt de tout trafic à destination de l’aéroport pendant plus d’une heure. L’encombrement du train suivant obligera Julie à redoubler d’imagination pour réaliser un tétris parfait avec ses bagages dans la masse compacte de voyageurs agglutinés dans la rame. Moyennant quelques pieds écrasés et la gêne provoquée par l’odeur d’urine de son chat qui, apeuré, se sera malencontreusement lâché en cours de route, elle arrivera à Roissy trois heures plus tard que prévu, au bord de la crise de nerf.
Techniquement, l’horaire est sans appel : son avion est parti. Dans la réalité, une grève impromptue d’une certaine catégorie de bagagistes aura fort opportunément retardé son départ, et, moyennant un sprint phénoménal qui la fera arriver gluante et à bout de souffle dans la cabine d’un avion déjà plein, elle pourra finalement décoller vers sa destination, assurée, s’il le fallait encore, que partir était une bonne décision. Quant au matou, il considère désormais que pucé gros, pucé bête.
Vous vous reconnaissez dans cette histoire ? Vous pensez qu’elle ressemble à des douzaines de cas relatés dans certains livres et, parfois, dans la presse ? Vous lui trouvez une résonance particulière dans votre vie ? N’hésitez pas à en faire part dans les commentaires ci-dessous !
Il manque un morceau dans le plus croustillant de la Julie(tte) : (…) sa vie amoureuse qui… quoi ? H16, tu vas compléter,dis ? Ne nous laisse pas dans les affres de l’ incertitude tout un week end !
Ah non Aristarque, ce n’est pas dit que la Julia soit une femme de goût… Les détails amoureux mieux vaut les fantasmer, Black Manda te fera un dessin!
oups. C’est complété.
Et effectivement, ce qui manquait était croustillant !!
h16 alimente Closer ?
Il a des dons de divination ?
Il y a une invraisemblance énorme dans ce récit : une femme ne peut pas tenir 2 heures sans aller aux toilettes et là le périple a duré au moins 6 heures et il n’y a que le chat qui se soit pissé dessus… Julie ou Jules ?
Si , si il existe des femmes qui tiennent plus de 2 heures quand même …
Ouais mais 6h… et encore je suis gentil car vu la marge qu’elle avait prise « préférant attendre des heures à l’aéroport » et qu’elle est arrivée « 3 heures plus tard que prévu », ça serait plutôt 8 à 9h sans pipi… Je demande la saisie des agendas !
Toujours très technique, Gameover! 😆
J’ai quand même quelques doutes sur le fait qu’on puisse emmener minet au Canada sans une foultitude de papiers vétérinaires attestant qu’il n’a pas la rage, la leucose féline et autres maladies qui pourraient contaminer les caribous et autres grizzlys. C’est que c’est dangereux, les chats.
pour le canada la réponse doit approcher les quarante jours …
sérieux ? Non franchement je ne crois pas. Pour l’Australie, oui je pense qu’il y a une quarantaine mais le Canada, j’ai des amis qui l’ont fait et ne m’ont rien raconté de semblable.
Brusquement, j’ai vachement peur. O_o
Allons, tu es une battante, Vengeuse, tu veux trouver un système plus propice à ton épanouissement, et, depuis que Jeff a décidé de te larguer… euh, oups… je m’emporte !
😉
n’importe quoi ! 👿
Si tu as le carnet a jour, ainsi que les vaccins demandés, pas de quarantaine ni rien.
Pou le Canada et le US, pas de quarantaine, carnet de vaccination a jour et certificat de bonne santé émis par un véto français suffisent…
Et à coté de ça 1 trognon de pomme et 2 pommes ont failli me coûter $1,000 chacun en NZ…
Bon voyage Julie ! En attendant, nous on reste à quai.
Justement, élections ce weekend oblige, je me demandais si H16 pouvait me fournir un lien vers le bulletin de vote des moutontribuables ? Je l’ai perdu en changeant de Windows 7 vers XP… Merci d’avance.
Voili 😀
http://h16free.com/wp-content/uploads/2011/01/bulletin-vote.jpg
Merci beaucoup ! Je le conserve religieusement. Il va faire de l’usage autour de moi dans les semaines qui viennent.
Merci !
J’aurais aimé avoir le temps d’assister au dépouillement de ma (très grande) ville, juste pour voir combien de ces petits bulletins se retrouvent dans les urnes. 🙂
Personne n’a jamais appris à Julie que face aux forces de l’Ordre, il faut absolument se taire, aucun son ne doit sortir de sa bouche en dehors « Oui monsieur, désolée ! » mais juste acquiescer de la tête et un large sourire
Et oui ! C’est le B.A.BA
Il faut rapidement faire comprendre aux agents par des sourires hypocrite qu’on avale aussi si besoin.
ou alors se promener avec un officier réserviste qui connais des gens pouvant leur faire des misères…..
Sinon, à moins de s’emmerder pour les emmerder avec des bœufs carottes à qui elle aurait fait un peu de charme, elle a plus que perdu son temps à répliquer.
Cependant, la majorité des policiers connaissent la puce. Elle aurait donc une chance égale aux talents de montebourde en économie.
J’ai eu déjà à faire à ce genre de situation où c’est le jour où il faut faire absolument entrer des sous dans les caisses de l’Etat et donc ces messieurs les gendarmes sont extrêmement désagréables et font le nécessaire pour vous mener à bout pour vous coller au moins un PV pour outrage…
Une fois contrôle de papiers du véhicule tout est en ordre sauf que je conduis la BMW de White Panda et que mon permis est à mon nom de jeune fille » BM » chance pour la France …
– Ce n’est votre véhicule !!!
– Non, en effet c’est celui de mon époux
– Mais votre permis n’indique pas que vous êtes madame WP
-Oui, c’est mon nom de jeune
– Mais ce n’est pas votre véhicule…
– Je vous l’accorde, vous avez bien remarqué mais j’ai le droit de la conduire
– Oui, mais elle n’est pas à votre nom
– C’est vrai c’est celle de mon époux d’ailleurs j’ai ma carte d’identité où c’est mentionné que je suis madame White Panda ( Je commence à avoir un rire jaune)
– Oui, je vois çà mais votre permis ne le mentionne pas
– Oui, il se trouve que j’aime mon nom de jeune fille et cela me plait de croire que je ne suis pas marié
– mais vous devez actualisé votre permis
– Vous avez raison mais si je divorce, je dois revenir sur mon nom de jeune fille
– Oui, mais ce n’est pas votre véhicule
– c’est vrai mais en tant qu’épouse de White Panda il n’y a rien dans la loi qui m’interdit de conduire sa voiture, n’est ce pas
– Bon, vous pouvez circulez mais pensez à modifier votre permis
– Oui, merci Monsieur
J’ai fait court car cela a tourné en boucle pendant un très long moment, il voulait vraiment m’énerver et il augmentait le ton au fur et à mesure
Si ça avait été filmé ou enregistré, je suis sur que cette vidéo/bande son aurait cartonné sur les réseaux sociaux !
Au final, il vous aura fait perdre combien de temps?
Une bonne demi heure, je me demandais si j’allais m’en sortir tellement il était motivé à mettre un PV …dans ce cas on respire lentement et on reste ZEN
Un autre cas du même style:
J’arrive sur un rond point, il fait mais il est éclairé par un nombre important de gendarmes et certains portent un mitrailleuse.
Impressionnée par le déploiement de gendarmes, je roule au pas et regarde à ma gauche toutes les voitures arrêtées quand j’entends un hurlement : « Vous allez vous arrêter, oui »
Je stoppe net et je vois un gendarme qui me fait signe de me rabattre, il faisait barrage de son corps 😳
Il vérifie les papiers, la routine,il me fait remarquer que ce n’est pas mon véhicule mais ne s’attarde pas.
-Dite moi pourquoi vous n’êtes pas arrêté immédiatement quand je vous ai fait signe
– Euh … je regardais du côté gauche
-Oui, c’est bien de céder le passage à la voiture qui était sur le rond point mais je vous avais fait signe. Dite moi. ..Je ne suis pas assez gros pour vous
– 😯 …
– Hein! Alors je ne suis pas assez GROS ..
– ^^’ …
-Vous avez entendu ce que j’ai dit ?
– Oui, monsieur je vous ai entendu
-Alors, répondez à ma question. .. Est ce que je ne suis pas ASSEZ GROS pour vous au point de ne pas remarquer que vous aviez failli me rouler dessus si je n’avais pas hurler pour vous faire arrêter
– ^^* …
– Je suis gros ou pas !!!
– ^^’
– Bon Voulez me dire pourquoi vous vous êtes pas arrêté.
– J’étais impressionnée par le nombre de gendarmes et je vous avoue que je n’ai pas vu que vous me faisiez signe.
-Donc je ne suis pas assez gros pour être visible par vous
-^^’
– Allez vous pouvez repartir mais faites attention à ce qui vous entoure
-Oui, monsieur, je ferais très attention
Je n’ai jamais répondu à sa question, c’était évidant que c’était la question piège car quelque que soit mz réponse j’aurais eu tort.
Le Type était ÉNORME mais vraiment ÉNORME
*il fait nuit noire mais il (le rond point) est éclairé
Ce gendarme ressemblait physiquement au Sergent Garcia dans ZORRO… dans ces moments, on a l’impression que le temps s’est arrêté de s’écouler, … cela va reprendre son cours normal …
Il manque dans les dialogues lorsque Julie monte dans le RER bondé: Pucé vous de là que je m’ y mette !
Sans oublier les gens qui veulent monter empêchant les autres de sortir. Quand ce gens qui veut sortir c’est moi, le gens qui ne me laisse pas sortir prend un gentil et amical coup d’épaule (je mesure près de 2m)..
J’avais presque la même méthode 😉 Etant un poil plus petit, c’était le coude ou les phalanges dans les cotes flottantes
Même sans mesurer 2m, le sac à main savamment positionné devant soi et les coudes ressortant visiblement sur les côtés, c’est assez persuasif pour passer ou calmer les envies de ceux qui ont décidé de bloquer le passage. Des années d’expérience.
Je ne veux pas verser dans la logique NVB : Ce n’est pas aux frêles jeunes femmes de faire respecter l’ordre et la bienséance. J’ai déjà été agressé dans Paris mais j’ai pu me défendre, en revanche le coup d’épaule s’il est suivi d’une remontrance provoque un débat entre usagers qui m’est toujours favorable.
En revanche j’ai toujours eu du mal à interdire à des gens de passer derrière moi aux tourniquets : Là il est plus facile de prendre un coup de couteau ou je ne sais quoi parce qu’on ne peut plus difficilement prendre les gens à témoin de l’incivilité. Preuve que le regard des gens et de la société a un poids imposant dans les comportements de groupe.
« En revanche j’ai toujours eu du mal à interdire à des gens de passer derrière moi aux tourniquets »….
Les bras nous en tombent collectivement ! comme c’est petit et mesquin…. voyons, est-ce que, par exemple, Bertrand Delanoe, placé dans la même situation s’en plaindrait ?
Non, Monsieur Duff! non ! lui, il ferait plutôt deux ou trois tours du manège….
Que voulez-vous… Le manège parisien tourne à pleine vitesse, la force centrifuge socialiste n’a jamais été aussi forte… A peine Miguet sortait des affiches infiniment plus explicite que le meilleur tract de NKM – si tant est qu’il y en eut de bons – le voilà requalifié d’extrême drouate. Et personne et aucun journaliste pour s’en émouvoir… Bertrand est un communiquant, sa remplaçante cooptée l’a bien compris, l’opposition repassera en attendant que les parisiens finissent par pailler la facture qui viendra tôt ou tard, hélas trop tard.
J’ai adoré ! En même temps, elle n’avait qu’à se payer un taxi, avec un conducteur désagréable ! Nah !
Le VTC, y’a que ça de vrai.
Ben les taxis étaient en grève pour protester contre la concurrence déloyale des auto-entrepreneurs VTC…
Sans réponse du taulier, je tente de compléter le manque de texte : vie amoureuse qui s’amenuise… (ça reste dans le ton de désabusé, perçu dans ce billet).
Là, tu es largement dépassé !
Amenuise…
Je préfère la version h16, mi-cynique, mitraillette.
Non c’est vraiment arrivé le coup de la police à la recherche d’une arme biologique dans les valises ?
Pas du tout. Toutes les histoires du Made In France sont exclusivement inventées. On fume beaucoup et du lourd pour ça.
C’est à ça que te servent les bitcoins ?
Acheter de la bonne, de la lourde ?
C’est un investissement R&D
La chose m’est arrivée. Avec mon chat électroniquement équipé. Une suite cependant différente, avec un lot de conséquences « francement » sataniques car j’ai bien raté mon vol, j’ai pas réussi a traverser les aérogares entre RER et la bonne porte. C’est vrai, je n’ai pas eu de contredanse – j’aime la musique mais il y a certaines limites – mais l’événement m’a coûté si cher qu’il reste gravé. Maintenant mon minou – qui répond au doux nom de Hua Ba Bao Dan (un truc du genre poils d’œufs) – vomis tout ce qui ressemble a une cage, un départ, un métro, un déplacement, un train, un avion, un taxi. Bref. Il souffle et grogne dès l’apparition d’une boite et cours se cacher sous un lit. Pourtant son séjour en France avait été champêtre.. mais son retour « au pays » restera un souvenir pour sa vie !
« Trousse France, doux pays de gens en partance… » Me rappelle qu’il ne faut pas traîner et partir tôt. Merci H16 😉
Quand vous appelez votre chat, sûr que les voisins doivent penser que vous abritez une harde ou une meute… 🙂
C’est pas Hua Ba Bao Rhum, le petit nom du minet ? Bon, je sors!…
Faut dire qu’ en Belgique, on n’ est pas loin d’ Anvers ou de Rotterdam et qu’ il y a des circuits courts d’ approvisionnement… 😐
Voui…voui… mais le détail qui tue, c’est quand même le sandwich au thon….
La galanterie, toujours, n’ est-ce-pas ???
On peut compter sur H16 pour ces petits compliments qui font toujours plaisir aux dames… et à celles qui ne le sont point…
Bonjour! Etant ancien militaire faisant partie d’une unite de deminage, je peut vous certifier, la police et ses « specialistes » peuvent faire mieux que ca!
La fin est un peu légère. On pouvait écrire ceci: « Techniquement, l’horaire est sans appel : son avion est parti. Mais du fait d’une grève de bagagiste (celle-ci, je la laisse) mais surtout de la grève tournante des agents de la navigation aérienne qui souhaitent ainsi protester contre le ciel unique européen et leurs désastreuses conditions de travail (l’administration de tutelle a émis l’idée saugrenue de rassembler tous ces forçats du contrôle dans un seul centre pour faire, oh abomination, des économies), le départ de son avion est repoussé aux calendes grecs. Dans l’enceinte du grand aéroport, elle se sent en sécurité. Outre les agents publics habituels (Police de l’air et des frontières, Gendarmerie des transports aériens, Douaniers), elle sait que tous les faits et gestes des personnes présentes sont enregistrés en permanence par les multiples caméras de surveillance. Ah, c’est autre chose que dans la quartier qu’elle vient de quitter.
Et puis, l’armée est là. Vigipirate est est au niveau maximum, elle l’a entendue à la radio. Une petite aventure avec un de ces grands costauds qui déambulent, tranquilles, le FAMAS en bandoulière, ne serait pas pour lui déplaire. Mais pas aujourd’hui, elle quitte la France. Un doute l’assaille cependant, ils ont quand même l’air de se faire royalement c… à errer comme des âmes en peine dans le grand hall.
Pour patienter, elle décide d’acheter une de ses multiples revues qui portent loin la culture et le rayonnement de son pays natal. Pendant qu’elle jette son dévolu sur « Marie-Chantal », elle délaisse, oh si peu, le chariot sur lequel réside son chat, sa valise et ses espoirs (dans la belle veste en cuir rouge qu’elle s’est achetée récemment). Horreur, quand elle se retourne, la veste a disparu (pour info, c’est du vécu et il était 6h30 le matin à Roissy). Heureusement, une patrouille de grands gaillards costauds est là. Le cœur battant, elle se précipite vers eux pour leur faire part de son malheur et l’aider à rechercher le voleur (qui ne doit pas être loin et puis, une veste de cuir rouge, ça se remarque). Las, le chef de patrouille lui explique qu’il n’a aucun pouvoir de Police, que ses consignes sont strictes et qui lui faut s’adresser à la Police dans la hall d’à-côté et qu’elle trouvera sans problème l’officine souhaitée. Haletante, elle court (son billet et son passeport sont dans sa veste) à l’endroit indiqué.
Le hall est très beau mais de panneau d’indication, que nenni. Les comptoirs sont vides pour la plupart (c’est l’heure du déjeuner). Après quelques minutes et les indications peu amènes d’une hôtesse d’ADP (l’organisme de gestion de l’aéroport), elle trouve enfin le bureau. Fermé!!! Elle tambourine cependant à la poste et au bout de cinq minutes, un pas pesant se fait enfin entendre. Son cauchemar est terminé. Hélas pour elle et bien que le fonctionnaire soit très aimable (quoique un petit plus ventripotent que les beaux militaires), il ne peut pas faire grand chose car son terminal informatique (qui tourne sous Windows 98) refuse obstinément de lancer l’application pour les prises de plaintes, le condamnant à prendre cette dernière sur le formulaire ad-hoc avec un stylo-bille qui du faire mai 68.
A ses demandes de rechercher le voleur, il lui est répondu que ça aurait été avec plaisir mais avec le jeu des récupérations obtenues de haute lutte par les syndicats, le bureau tourne aujourd’hui à effectif réduit. Hier ou demain, il n’y aurait pas eu de problèmes mais là, rien n’est possible. Le sympathique fonctionnaire, adjoint de police, arrive cependant à joindre un collègue gendarme qui, bien qu’une heure se soit passée depuis le larcin, promet qu’il va faire son possible. C’est à ce moment que le public est informé que, suite à la fin de la grève perlée des contrôleurs, les départs reprennent et que l’embarquement pour le vol Air Canada à destination de Toronto, son vol, se termine dans dix minutes à deux halls de là…
Oui, mais nous avons tout de même une limite en nombre de mots. Là, le billet est déjà bien long …
Je sais mais ça m’a amusé d’écrire une petite suite.
Une idée en passant : écrire un long billet valant deux posts quotidiens! Une moitié, le vendredi, l’ autre moitié, le samedi. Que des avantages: les clients du blog n’ ont plus à se fader un samedi long comme un jour sans son H16 quotidien, le rédacteur n’ a plus à se contenir dans sa verve et sa prose… Un paramétrage pour une mise en ligne automatique, le samedi et tout le monde est content!
« Une moitié, le vendredi, l’ autre moitié, le samedi. »
Malheureusement, ça marche assez mal. Les stats de visite sont peu favorables au découpage.
excellente idée!
C’est pas ce que disait Simone Weber…
😆
Et puis il faut qu’elle arrive à partir, à quitter ce pays de cons ! là, elle rate l’avion, c’est sûr. 😆
Ouaip, pour une fois, c’est un made in France qui se termine plutôt bien. 🙂
@ vengeusemasquée : le cousin grande gueule de ma chère maman, « ultra-libéral » de droite aux dires des socialistes de la famille, a un immense tampon « France, pays de cons » sur son bureau… Je pourrais lui demander où il se l’est procuré, si ça t’intéresse. 😉
Ca peut se faire faire sur mesure pour pas cher. Cela dit, c’est un bon concept.
surtout que les animaux qui sont perdus dans les voyages en avions c’est monnaie courante. Il doit y avoir quelques milliers de chats et de chiens qui errent sur les centaines d’hectares de Roissy…
A Orly, c’est les lapins. J’ai accompagné un paysan qui cultivait des terres sur l’emprise de l’aéroport lors de battues destinées à réguler le bestiau, je peux vous dire que le fusil chauffait sérieusement et qu’il y avait intérêt à avoir des munitions.
Je déteste Paris, mais un fermé de lapins, je sens que mon aversion pourrait diminuer quelque peu…
Entre l’ autoroute A6, la RN7, l’ A86 et les effluves de kérosène des zincs, tu n’ as pas l’ impression que leur chair risque un peu, beaucoup, la pollution ???
le vrai chasseur se moque de ces contingences boboïdes…
Bah, le lapin est bien vivant malgré le bruit et les vapeurs de kéro, il ignore la myxomatose, car il n’y a pas d’apport extérieur, et il est délicieux en pâté ou en gibelotte.
Harry ignore tout de la campagne, sauf sans doute la (campagne) première…
Comme certains éléments narratifs font, de loin, penser à ma situation pas si lointaine, je juge bon de préciser que mes maigres économies (après impôts) me permettront d’acheter un sandwich au poulet (le thon on n’est jamais sûr que ce ne soit pas du dauphin et cétrémal de manger du dauphin) et une bouteille d’eau.
Bouteille d’eau qui ne doit pas dépasser 33 cl je crois, si tu veux qu’elle voyage en cabine avec toi.
Question : si elle est congelée, compte-t-elle comme un liquide ?
C’est le contenant qui compte.
Vu au Caire : les services de sécurité confisquent l’unique tétine d’un biberon de 35cl vide.
Que la maman se démerde.
À côté de ça, des mecs peuvent embarquer tranquillement avec des passeports volés depuis plusieurs années, comme l’a montré le vol disparu de la Malaysia Airlines. Le petit théâtre de la sécurité…
Pire que ça… un avion peut traverser incognito des espaces aériens pendant 4 à 6 heures dans une zone soi-disant très surveillée… alors même qu’il est déjà porté disparu… heureusement on est capable avec les satellites de voir 2 mouches qui s’enc*****.
Toute façon, ya pas de problème, il continue à se promener, cet avion : https://twitter.com/Boeing777_
C’est sympa un billet qui se termine bien : l’héroïne a réussi à s’évader de sa prison à ciel (c)ouvert!
C’est à peu près la seule chance de survie des habitants de ce pays…
« …l’héroïne… » terme mal choisi !
« Comme elle est hors des heures de pointe, elle trouve un peu de place. »
———
Mais en fait, les gens aiment bien le contact, ça leur rappelle qu’ils sont ensemble : http://libertarienpics.free.fr/VivreEnsemble.jpg
On n’est pas si sur de trouver de la place en dehors des heures de pointe d’ailleurs car la fréquence des trains baisse, je fais pleinement confiance aux ressources humaines de la RATP et de la SNCF pour bien gérer les plannings de nos braves cheminots surchargés tout comme on inspectait fort bien les rails du côté de Brétigny sur Orge.
Que Julie se console, elle va vers un continent ou son chat sera au paradis. La, c’est lui qui decidera des arrets du metro!
http://www.francetvinfo.fr/animaux/video-deux-chats-bloquent-le-metro-new-yorkais_401045.html
Oui, mais il faudra le piéger à l’anthrax!
Pas compris la morale libérale !
Si Julie avait été elle-même pucée, elle aurait passé les contrôles ultra-sécuritaires sans problème ?
Vite, qu’on nous puce tous !
Valls, t’attends quoi ?
Tu le finis ton job ? C’est quand même bête d’avoir une police ultra-efficace et ne pas nous offrir le risque zéro…
En franchouillie, le système d’analyse de puces citoyennes serait forcément incompatible avec les scanners des policiers suite à un changement de majorité quelconque, qui a réorienté les objectifs et les budgets de la précédente équipe d’escrocs.
Bah oui, même pour une dictature il faut du talent. Je ne sais pas si c’est rassurant ou pas!
ça s’appelle la biométrie… y a le système Parafe à Roissy en fonctionnement… on pourrait le généraliser aux contrôle dans la rue, ça serait bon ça…
Faut pas se plaindre, la France a des très beaux hôtels de région et des ronds points :
https://www.google.fr/search?q=hotels+de+r%C3%A9gion&lr=lang_fr&tbs=lr:lang_1fr&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ei=vwEsU-X4LuHNygOlg4GgCw&ved=0CAoQ_AUoAg&biw=1403&bih=546
Le BTP, y’a que ça de vrai!
C’est pas Numéricable qu’est capable de faire de si beaux bâtiments, hein!
de la dette en dur
Il manque aussi la fameuse question de la police de la pensée: « Police! Vos pensées! »
Un ancien président de la république n’a t-il pas dit que nous étions dans un pays digne du film « la vie des autres »?
Comme si lui n’ y avait pas spécialement travaillé à ce que nous y arrivions…. 😐
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Autant cet abruti a oeuvre pour nous surveiller tous, autant il se rend compte trop tard des implications de sa manoeuvre.
C’est que, dans son esprit, les lois, as usual, ne devaient pas concerner les élus.
Tout ceci me rappelle un épisode épique que j’ai connu professionnellement à une époque de ma vie où jeune, beau (si, si !) insouciant et plein d’illusions j’ai commis l’erreur d’aller sacrifier quelques années de vie professionnelle au sein d’un établissement semi public et totalement sclérosé.
Ma formation bac +6 spécialisée sur des compétences de terrain de haut niveau au sein d’une grande école m’ayant donné l’occasion de connaitre directement tout ce que mon métier compte de décideurs importants (rahhh, j’ai honte, je sais ça commence mal), j’ai pu donc commencer un début de carrière en fanfare et m’occuper d’un poste aussi éloigné de mes connaissances que hautement sous-qualifié.
Qu’à cela ne tienne, j’ai accepté ce que je considérais un petit sacrifice mais qui était en réalité une mise au placard définitive pour les 30 années suivantes, car je n’avais pas le plus important sur mon cv, à savoir l’entregent relationnel au sein des vrais décideurs politiques et de l’économie locale des amis qui comptent pour de vrai.
J’ai donc du gérer le délicat dossier du chat crevé, enfin le début car c’est devenu rapidement hors de contrôle.
Dossier explosif qui a du faire d’un pauvre petit chat errant le matou le plus cher de la décennie (bon, là je m’enflamme, mais bon…). Il était donc une fois un petit chat abandonné qui avait pris l’habitude de nicher dans les gaines techniques d’un bâtiment administratif. Tout allait donc bien jusqu’au jour où ce pauvre animal décéda précisément dans le local technique sur un paquet de câbles. La question de savoir qui allait enlever les restes du matou ne fut pas tranchée entre les services de maintenance qui étaient les seuls utilisateurs du local et de l’entretien qui avait dans leurs prérogatives le nettoyage des immondices qui pouvaient trainer un peu partout. La situation initiale entre les uns qui disaient qu’ils n’étaient pas là pour nettoyer les merdes des autres et ceux qui disaient qu’ils n’étaient pas là pour se salir les mains aboutit au bout de 2 ou 3 semaines à des odeurs de décomposition de plus en plus gênantes pour les utilisateurs habituels du bâtiment.
C’est alors que le dossier explosa et fut connu de tout le monde. Le matou remonta la hiérarchie et la direction de la maintenance s’opposa violemment à la direction de l’entretien au point d’être un sujet prioritaire lors du prochain comité de direction. Le blocage fut constaté et la décomposition de l’animal souleva des questions liées au risques sanitaires justifiant l’intervention de la direction de la sécurité qui étudia les textes relatifs à ces questions et trancha du haut de son savoir en imposant l’intervention d’un équarrisseur (lors du comité de direction suivant), tout en ne répondant pas aux problèmes initiaux, puisque l’accès du local était en zone sensible et l’accès en étant donc interdit au dit équarrisseur. C’est alors que la direction de l’environnement entra en scène, car si le nettoyage des déchets est du ressort de la direction de l’entretien, leur enlèvement était dans les mains d’une direction différente. Pendant ce temps, le problème d’odeurs commençait à se résoudre de lui même car tout cadavre laissé à lui même finit par ne laisser que des ossements si on lui laisse le temps.
La situation aboutit alors à un nouveau blocage car si la demande d’intervention auprès d’un équarrisseur souleva un accès de rire chez lui, son devis fut l’objet de l’entrée en scène de la direction financière, puisque aucun service ne voulut prendre sur son budget l’élimination du petit cadavre et lors du 3ème comité de direction consacré au désormais dossier du chat, il ne fut constaté qu’aucune décision n’avait été prise.
C’est alors que Jean-Jacques* (prénom modifié) entra en scène. Jean-Jacques, c’est le type qui vient vider les poubelles le matin.
Il alla voir Gaston de la maintenance, lui demanda les clefs que Gaston lui refusa. Mais comme Gaston c’est un gars gentil, il l’accompagna. Jean-Jacques prit un sac poubelle, enleva le chat et l’enterra sous un géranium dans un coin. En 10 minutes tout fut réglé et le comité de direction ne sut jamais la fin de l’histoire…
C’est grand, c’est beau, c’est FRANCAIS!
Merci Bob, je sais combien cette histoire te pesait mais ça fait du bien quand ça sort non? Cela dit je remarque que c’est toute une économie qui gravite autour de problématiques similaires. Le chômage que connait la France serait encore plus dramatique si des Jean-Jacques fourraient le chat mort dans un sac dès le premier jour. J’espère que JJ et son complice Gaston ont pris de la ferme pour cet acte gravement nuisible à notre saine économie non marchande.
oui, ben tu crois pas si bien dire. ils ont commencé à parler de leur méfait et ils se sont pris des menaces de leurs responsables en retour….
Ca ressemble beaucoup à mon environnement professionnel ça.
J’espère que Jean-Jacques et son complice Gaston sont passé en conseil de discipline. Et je comprend pourquoi tu as changé leur prénoms : c’est pour masquer que ce sont en fait des immigrés, seuls capables d’avoir commis des actes aussi graves.
ben non c’était des français bien de la campagne de l’ancienne génération, celle qu’a commencé à bosser à 14 ans…
la génération qui bossait pour de vrai au lieu de perdre son temps en réunions… c’était les 2 seuls gars avec qui j’arrivais à bosser en sous-main en court-circuitant toute la hiérarchie…
La décentralisation de 83 a fait des ravages…
Dès que les poulitics français veulent copier d’autres pays, ils copient tout de travers.
je ne dirais pas ça, ils ne copient pas de travers, ils ne copient en fait que les travers ^^
Magnifique histoire ! Pauvre bête quand même…
ca me rappelle le pigeon mort dans la cour d’un établissement public, en pleine période de grippe aviaire…
Je vous laisse imager le bordel 😉 (pas aussi épique que le commentaire de Bob, mais j’avoue que pendant 2 jours, c’était juste extraordinaire « nous n’avons pas les attributions pour retirer un pigeon mort dans la cour », « rha peu importe, on le retire, et basta ! », « oui, mais non, la directive sur le sujet est claire : signalez-le aux autorités compétentes, blablabla »)
Au final, tout pareil, un sac plastique, des mains lavées, et… « il est passé où le pigeon mort ? », » un chat a du le bouffer »
Cette histoire me fait furieusement penser au « sacrilège malais » de Pierre Boule. Un roman qui décrit les arcanes de l’administration dans une grande entreprise. Travaillant en libéral, j’ai lu ce bouquin tout en pensant qu’il exagérait. Et ben non, il a juste décrit le fonctionnement de l’administration tel qu’on le voit dans cette histoire de chat. Belle tranche de vie. Merci.
Absolument savoureuse, cette histoire de charogne!
Je ne savais pas que les tortues délectaient de charogne
C’est vrai ; en général on raffole plutôt de pizzas (chocolat-fruits de mer ou sushi-banane).
Miam! Miam! J’imagine très bien le sushi banane…
Absolument fantastique ! Merci pour ce grand moment partagé !
Lorsqu’elle rentrera en France pour rendre visite à sa maman, elle devra également se justifier auprès du fisc (fucking?) et apporter la preuve qu’elle n’habite plus en France (en tout cas qu’elle y passe moins de 6 mois/an).
Il ne faut pas croire que l’herbe est plus verte ailleurs, mais elle a au moins le mérite de pousser.
En France on désherbe à tout va. Dès qu’un petit coin de verdure sauvage plein de promesse apparait, il faut que nos politiques et nos syndicats viennent tailler, contraindre, normaliser, calibrer, pesticiser jusqu’à disparition totale de cet espace d’ensemencement naturel donc anarchique. Ces petits espaces de liberté sont hautement préjudiciables au système mortifère défendu par nos élites depuis des décennies. Ecosystème devrais-je dire qui permet la survie d’une foule de fonctionnaires gratteuse de papier, et l’enrichissement d’une petite caste dirigeante qui a un sens très particulier de ce qu’est la moralité.
Brulez vos cartes électorales, ça fera de l’engrais!!!
Elle a intérêt à faire tamponner son passeport à chaque entrée et sortie du territoire…
Ou alors, filez les billets idoines…
Ben, nan ils peuvent te coffrer pour tentative de corruption…
Pour ma ville je vais faire un bulletin « Je ne veux pas de terrain de foot en synthétique ».
Et pourtant comme c’est commun à toutes les listes je l’aurai quand même (à un endroit que la politesse m’empêche d’expliciter).
Sans négliger la capacité de tout élu à transformer une bonne solution en désastre, un terrain synthétique est une meilleure solution pour tes finances qu’un terrain de foot naturel. L’investissement est vite amorti, car ça t’évitera de payer un glandu (copain du maire) à plein temps pour une tonte par semaine.
UN glandu tout seul pour tondre tout un terrain de football!!! Esclavagiste! Vampire du sang du peuple! Suceur de la moelle du prolétariat!!! Devez-z-être un de ces infâmes néo libéraux vendus au Kapitaaaallll comme il n’y en a que trop sur ce blog, pour avoir des idées pareilles…. Cela justifie au moins quatre postes, une prairie pareille!
Ca me rassure qu’à moitié car le « glandu » en question est déjà en place depuis longtemps (il s’agit de transformer un terrain déjà existant en terrain synthétique) et comme je ne vois pas le futur maire le virer il faudra continuer à le payer même s’il ne tond plus du tout.
Ben moi, je vous souhaite que le terrain de foot en synthé ne vous coûte pas en investissement, l’ équivalent de vingt ans de tontes de la prairie, comme dit Aristark!
les terrains en synthé, c’est surtout pour permettre une utilisation plus optimale des terrains. Aujourd’hui, dès qu’il pleut un peu trop, hop, un arrêté communal est pondu, interdisant de jouer, pour éviter de dégrader la pelouse. Cette année, notre club local a un nombre invraisemblable de match de retard, toutes catégories confondues. c’est un peu embêtant.
On se demande comment font les Anglais, dans ce cas, pour avoir des terrains de foot praticables intensément ?
@mon cher Harry !… c’est pourtant évident :
1/ d’abord, en Angleterre, y pleut tout le temps et le gazon pousse en permanence
2/ comme disait Mme Cresson, les Anglais sont tous des pédés, et y jouent « à la précieuse » en effleurant seulement l’herbe de leurs petits crampons, d’où une érosion inexistante (-tante, hein?).
D’ailleurs, le dernier roman de PG Wodehouse portait le titre de « Aunts are not gentlemen » qui ne cachait ainsi rien de cette tendance lourde d’outre-Manche (hein…) et que l’on a traduit pudiquement en français par « Pas de pitié pour les neveux »… aaah! ces lobbies…
Ceci dit, c’est sans doute le meilleur de la saga Wooster, écrit à plus de 90 ans…
Idem chez nous, une commune de 6000 habitants qui va se doter d’un terrain synthétique de …..500 000 euros!
Nous ne sommes pas d’accord, qu’importe ça va se faire quand même vous pensez bien.
L’histoire de partir en avance et d’attendre à l’aéroport. Les français la vivent tout les jours.
Moi même quand j’ai des rendez vous matinaux (9h00), je pars la veille et dors à l’hôtel. Et ce même pour des trajet de 200km, car il m’est arrivé plusieurs fois d’être ‘coincé’ malgré une bonne marge de 2 heures.
Finalement, on passe une partie de notre vie à attendre. J’ai entendu hier à la radio que les français attendaient en moyenne 28 heures par an au téléphone avec Vivaldi dans les oreilles 🙂
Un expert expliquait que cela était du à la baisse des prix et que l’on ne pouvait pas tout avoir.
J’aurais aimé l’avoir en face de moi pour lui expliquer qu’au début de l’ADSL alors que l’on payait le service plein pot. Il n’était pas rare d’obtenir une réponse technique au bout de 2 ou 3 jours, après avoir bien entendu usé toutes les touches du combiné et expliqué le problème avec à peu près l’ensemble du personnel de la société de télécom.
Je rajoute. Et ca tout le monde l’a vécu.
Vous expliquez votre problème en détail pendant 10 minutes au téléphone. La personne en ligne vous écoute religieusement pour finalement vous dire que vous ne vous êtes pas adressé au bon service et qu’elle va transférer votre appel.
Transfert d’appel -> sonnerie dans le vide -> raccrochage au nez 🙂
Et au passage, vous payez plusieurs euros la minute… Pour Free, j’avais remarqué qu’ils me faisaient toujours patienter pile poil 20 minutes pour au final me dire que tout va bien sur ma ligne…
Il y a une problématique dans les centres d’appels liée au fait que comme dans les supermarchés ou à La Poste tous les clients arrivent dans les mêmes tranches horaires et statistiquement, plus on se rapproche de l’horaire fatidique, plus il sera impossible 1) de tomber sur un conseiller compétent et 2) que celui-ci puisse consacrer le temps nécessaire à résoudre le problème.
Avec Free, la meilleure solution est de faire la demande avec l’assistance par email et il y a 4 avantages à faire cela : 1) le problème est correctement posé puisque c’est vous qui l’avait transcrit (et non interprété par le conseiller) et 2) il y a un suivi écrit avec un ticket et 3) ça ne coute rien et 4) vous avez de grandes chances que le problème sera transféré à la personne la plus compétente pour le résoudre.
Dans le monde de l’industrie c’est cette procédure que l’on applique car un client qui écrit sera toujours plus précis dans sa demande et les circonstances qu’un client qui vous décrit un problème au téléphone. Et ça arrive même qu’en écrivant son problème et en agrégeant les données il le résoud lui-même.
C’est un gros comme histoire… donc selon le titre et ce n’est pas moi qui le dit, « c’est très bête » 🙂
Je pense que vous n’avez pas travaillé dans la police ou la gendarmerie pour croire que l’histoire est grosse.
En effet, je n’ai pas besoin d’un manuel pour me dire ce que je dois faire.
Mais la vrai question est que cela ne me semble pas beaucoup différent d’une république à l’autre, la démarche est militaire et non intellectuelle, donc le résultat est à la mesure du temps à perdre.
Je lis le billet de h 16, chaque jour.
C’est un vrai régal.
Mais aujourd’hui, c’est devenu, avec certaines contributions annexes, une vraie saga.
J’aime, presque autant les commentaires !
Quelle belle histoire, et tellement vraie.
Fuyons…. Enfin, ceux qui le peuvent !
je plussoie!
Niveau délire sécuritaire et contrôles à tout va, Julie risque d’être bien plus emmerdé au Canada (ne parlons même pas des USA) qu’en France, et je parle en connaissance de cause.
Ces articles mettant en scène des histoires fictives sont totalement caricaturaux. Vos écrits habituels sont plus intéressants.
Je confirme, j’ai déjà expérimenté. Mais il n’est nullement dit dans l’article que Julie ne va pas avoir droit à une demi heure de fouille à la douane canadienne dés son arrivée, sachant qu’elle débarquera dans un sale état nerveux, marinant dans son jus et avec son bardas en désordre. Le profil qui attire tout de suite l’attention.
Mais l’article se borne à retranscrire la partie française qui nous concerne le plus. Et celle-ci ne me parait nullement outrancière, hélas…
au Canada on ne risque pas de se faire controler l’identite pour rien.Au Canada les agents ne font pas des blagues graveleuse sur vos affaires.
Et on te dit bonjour avec un grand sourire quand tu débarques de ton avion, on s’excuse de te faire perdre ton temps aux contrôles et tout se passe mieux et plus vite qu’en France.
Au Canada ca m’est arrive de ne pas avoir un papier administratif, et l’employe de me faire une derogation sur le champ, parce qu’il peut. Inimaginable en fRance, 1.
Ca m’est meme arrive, Danny Buck cheri, de me faire demander, par le prepose a l’immigration, des documents que je n’ai pas sur moi CAR ON NE ME LES A PAS DEMANDE. Et la je dis « je les ai pas », on ne m’a pas demande de les prendre. Et vous savez ce qui s’est passe ? On m’a quand meme donne mes papiers officiels, la preposee a fait « bon ok pas de probleme. » … INIMAGINABLE en fRance, 2.
Ce n’est pas si caricatural que cela, malheureusement.
c’est meme largement en dessous de la verite.
opposer a ca un controle rigoureux par les officiers d’administration a l’arrivee au Canada c’est completement con, il n’y a qu’a voir comment ca mouline.
J’aurais préféré le témoignage de Dan Cooper pour nous évoquer le Canada…
MDR
Mon bon Aristarque Dan Cooper c’est très daté hussard bleu ne dira pas le contraire
J’allois le dire… quand je pense que, récemment encore, Harry l’Impitoyable me reprochait mes références antiques…
épi, hein, c’est pas Dan, c’est Gary…
Non, je parle d’une série de BD concurrentes de Buck Danny, qui était éditée par le Journal De Tintin. Ce n’est pas jeune puisque cela date effectivement des années 60 et 70. Et cette série a été arrêtée depuis belle lurette…. Mais, éclectique étais alors si bien que je lisais aussi les Tanguy et Laverdure…
Gary Cooper (pfuuuuuu) et tu t’étonnes que je te classe dans les antiques…
@Harry : j’estois ironique, là… et je fus abonné à Tintin dans le début des années 60… mais tu as raison sur un point : je relève en effet du Cabinet des Antiques…
Et (la) Flak qui canarde Buck Danny. Bien tenté mais reellement apocryphes puisque les aventures de cet aviateur en WW II se passent exclusivement dans le Pacifique.
allez il devait bien y avoir une petite batterie japonaise qui trainait par ci par la !
Damnées faces de citron !
Concernant le passage de frontière, je confirme qu’il n’y a aucun rapport entre la France et les USA. Quand vous arrivez à Roissy, c’est à peine si on regarde votre passeport pour vous laisser passer. Aux USA, c’est tout de suite les questions pièges. Et si vous avez le malheur de répondre de travers, on vous embarque dans une salle annexe pour interrogatoire.
Lorsque j’étais aux USA, la copine d’un collègue devait venir nous rejoindre, et elle a naïvement dit à la frontière qu’elle « venait rejoindre son copain ». Tout de suite ils ont tilté « immigration illegale », et elle a fini la journée dans une pièce à tenter d’expliquer (alors qu’elle parle très mal anglais) qu’elle était juste en vacances. Evidement elle a raté sa correspondance…
Ca ne retire rien au fait qu’il vaut mieux ne pas discuter avec la police française. Certains préfèrent frapper et ça semble fonctionner, moi je préfère faire l’idiot et les ignorer.
si tu es francais c’est normal que ca soit facile d’arriver en france avec ton passeport francais…
« la copine d’un collègue devait venir nous rejoindre, et elle a naïvement dit à la frontière qu’elle « venait rejoindre son copain ». Tout de suite ils ont tilté « immigration illegale », »
c’est une procedure standard, n’importe qui a passe ces douanes plus d’une fois sait qu’il faut faire attention a ce qu’on dit.
Julie semble bien misérer et pourtant François ne se lasse de le répéter, il ne voit aucun souci dans notre bon pays, tout fonctionne comme sur des roulettes selon les normes démocratiques théoriques. Il a en tout cas la situation bien en main, lui. C’est du moins ce qu’il prétend les yeux dans les yeux…
Allez, petit hors sujet tant qu’à parler sécurité :
http://www.20minutes.fr/societe/1329346-20140320-essonne-blessent-quatre-policiers-reprendre-enfant-place
finalement, Julie devrait essayer cette méthode, ça pourrait la défouler ^^
Allez, ajoutons un détail à l’histoire :
Lors de la fouille de sa valise au milieu d’un couloir de RER, la police tombe sur un sweat-shirt de la Manif pour Tous, un souvenir de Paris festivement arpentée avec ses cousins et cousines. « Ah ma petite demoiselle, là il faut qu’on appelle l’Intérieur. C’est du sérieux, on a une directive anti-extrême-droite pour ça » dit le policier, découvrant avec désolation une photo de Julie, petite, avec son frère, tous deux encadrant leurs parents en se tenant tous par la main, vieille photo rappelant furieusement le logo de la fameuse manif. Julie ne connaît pas d’avocat et prend peur : une garde à vue (dont elle a entendu parlé sur Internet, pas dans les médias) serait logiquement assez longue pour louper son avion… Et mon chat, que vont-ils faire de mon chat pendant ce temps là ?..
Sans compter qu’on lui demanderait de balancer quelques noms de participants aux manifs en question. Non, mais !
Tout ça m’est déjà arrivé, mais en plusieurs fois (hormis le chat, je n’en ai pas). Dès que j’ai du avoir à faire directement avec les forces de l’ordre ou avec un agent de la fonction publique (Pôle Emploi, CPAM, CAF, Trésor Publique, Mairie, etc) ou indirectement (l’URSAFF par mon père profession libérale – rien que le nom est douteux pour eux) je passais de situations illogiques en propos ubuesques. Chacun prenant plaisir à jouer de sa petite autorité et de sa complète incompétence.
Néanmoins je vais être honnête et ne pas tomber dans la généralité: il y a des personnes aimables, aidantes, voir secourables, professionnelles, sachant être à l’écoute et débloquant rapidement des situations invraisemblables. Le problème est qu’elles sont tellement rare que l’on ne s’en souvient que trop bien, car la norme est au n’importe quoi et au je m’en foutisme.
Bref je suis parti vivre en Allemagne et l’administration est sympa avec moi, souriante, polie, professionnelle, compréhensive (je ne maîtrise pas complètement la langue). Bien sur il y a quelques connards aussi, mais ils sont beaucoup plus rares, on a donc vite fait de les oublier.
Mais c’est vrai qu’en France on a un système que tout le monde nous envie.
Tout va bientôt s’arranger :
http://www.atlantico.fr/pepites/segolene-royal-francois-hollande-pourrait-lui-donner-ministere-en-cas-remaniement-1018014.html
White Panda dit que la miss doit le tenir par les couilles sur un quelconque secret dont le Présigland ne souhaite pas qu’il soit divulgué
impossible, il n’en a pas
C’est ça le secret ! Enfin… pour l’exécutif, hein, la population, elle, avec son bon sens… aïe ! je viens de citer un slogan FN, je suis bon pour une cure de rééduc’ !
c’est exactement ça, et pour moi le fameux tweet de Trierweiler pour soutenir son opposant au législative, c’était en sous-main un bon moyen pour François de lui tirer discrètement dans les pattes et l’empêcher d’arriver à l’hémicycle.
Etes-vous certain qu’on peut embarquer en chat en cabine aussi facilement pour aller au Canada? Pour l’Australie, l’animal voyage obligatoirement en fret et débarque directement en quarantaine !
pas en cabine
Je lis ça sur le site d’Air Canada :
http://www.aircanada.com/fr/travelinfo/airport/baggage/pets-in-cabin.html
Ca a l’air compliqué mais faisable, non ? Il est tout petit petit mon chat, minuscule.
Laisse ton chat à tes parents, trop compliqué pour ces petites bêtes de s’acclimater dans un lieu complètement étranger, même avec beaucoup d’amour!
Jamais de la vie. Si je pars, le chat part aussi. Peut-être pas tout de suite, mais hors de question de laisser le fauve derrière. 😉
fous le en soute.Si un seul passager est allergique aux chats ca va etre la galere et toi ce que tu veux c’est prendre l’avion et qu’il parte.
J’en envoie chaque mois au Canada, des greffiers. J’ai d’ailleurs l’impression que je ne fais que ça, ces temps-ci, au lieu de soigner leurs bêtes, je leur fait des papiers pour réussir leur départ ! À croire que le chat est devenu une espèce migratrice…
Si ça peut te rassurer, Vengeuse, demande à notre hôte de te transmettre mon email, et on verra ensemble comment faire au mieux pour que tu partes avec ta boule de poils. C’est pas très compliqué.
On envoie les fonctionnaires de Justice au Canada? pas étonnant le bordel dans les Greffes…
Au pire, tu l’envoies par la Poste, en express.
Lol , elle retrouve son chat en décomposition, autant l’euthanasier tout de suite 😈
Très bon article, comme d’habitude.
« elle pourra finalement décoller vers sa destination, assurée, s’il le fallait encore, que partir était une bonne décision. »
Vous avez très bien retranscrit le soulagement qu’on peut avoir en partant à l’étranger, l’oubli du stress, des contrôles inopinés, des fonctionnaires imbuvables et des administrations ubuesques. Et le plaisir que c’est, en vivant toutes ces emmerdes, de se dire que de toute façon, c’est bientôt fini, et que vous ne reviendrez que pour les vacances.
La France se réveille ! Staline dans ses oeuvres….
http://video.lefigaro.fr/figaro/video/un-pompier-refuse-de-lui-serrer-la-main-valls-pique-une-colere/3373020535001/
Ha! Ha!
Je déteste serrer la main aux gens en général, il n’y a rien d’inrespectueux dans ma démarche , je ne sais pas où ils ont trainé leur mains 😀
le pompier, c’est pas avec la main….
Valls Premier Ministre, ça risque d’être Rock and Roll….
total HS mais ce garçon me fait penser au bon H16 : un frère ? à propos du film Pompéi…
petit extrait :
Qu’importe. Milo est donc mis en cellule avec un autre gladiateur, un grand guerrier à la peau d’ébène qui l’accueille fraternellement :
« J’avais parié deux rations de vin sur ton Thrace d’adversaire, le Celte. J’ai perdu à cause de toi.
– …
– Tu veux jouer les durs ? Très bien. Pour ma part, je m’appelle Atticus. Je suis le champion de tous les esclaves que tu vois ici. Et aux prochains jeux, j’aurai le droit à un duel : si je le gagne, je serai libre. Et toi, comment t’appelles-tu ?
– Nous allons nous entretuer dans l’arène. Je ne donne pas mon nom à ceux avec qui vont tenter de me tuer. »
Mais Milo n’a pas son détecteur de poncifs avec lui, sinon il saurait, car ça ne manque évidemment pas : dès son premier entraînement, le Thrace, grognon après sa baston avec Milo, tente de l’assassiner lâchement, mais Atticus lui sauve la vie. Du coup, à l’occasion d’une scène parfaitement inutile où ça parle des dieux et de leurs projets, Milo révèle son nom : ah bon ? Alors vous n’allez plus vous entretuer ? Vous avez changé de carrière et vous ouvrez une pâtisserie ? J’ai loupé un truc.
Ou le scénariste, allez savoir.
Mais retournons donc du côté de Cassia, qui vit sa vie de jeune fille aisée de l’an 79 : s’acheter de belles robes, des bijoux ou faire du lèche vitrine au marché aux esclaves (la vitrine n’ayant pas été inventée, on attrapait alors toutes sortes de de maladies mais c’est une autre histoire), autant de loisirs qui occupent notre louloute jusqu’à ce qu’elle aperçoive au petit matin son cheval arriver seul à la villa. Non, elle ne s’inquiète pas de savoir où est l’esclave qui était dessus, aussitôt oublié. Et non, aucun villageois n’est venu gueuler au matin que « Tiens, au fait, mon champ a été englouti dans la terre cette nuit. » Je veux bien que la population soit habituée aux tremblements de terre, mais des pans entiers de terrain qui disparaissent, bon, j’imagine que ça doit vaguement les titiller. Ou alors, ce ne sont que des villageois super riches qui ne sont pas à quelques hectares prêt et qui roulent en tracteur tuning (ils ont collé des ailerons sur leurs bœufs)
Qu’importe, Cassia a déjà la tête ailleurs, puisqu’elle a repéré depuis son balcon un camp romain qui s’installe aux portes de la ville (parce que oui : en arrivant à Pompéi, la bougresse pouvait se rendre à la ville à pied, mais soudainement, la domus est posée à l’écart de la cité, sur un flanc de la montagne, allez hop, soyons fous) : tiens ? Mais qu’est-ce ? Heureusement, Papa Cassia a la réponse :
« C’est un sénateur de Rome qui vient ici pour me parler des investissements impériaux dans la ville. »
Visiblement, ça n’intéresse pas Cassia plus que ça, puisqu’elle ne demande même pas le nom du Monsieur et se contente de se barrer. Mais puisque je sens mon lectorat autrement plus impliqué que Cassia, allons donc voir en ville qui est ce sénateur qui débarque : mais… c’est Jack Bowus ! Désormais monté en grade ! Celui-ci est bien étonné alors qu’il traverse le marché de la ville, il note que tous les citoyens… lui tournent le dos. Ah oui ? Comme ça, hop ? Bon. Jack Bowus va donc rencontrer Papa Cassia, et après quelques politesses, l’interroge quand même :
« Au fait, Papa Cassia, j’ai noté un événement étrange dans votre belle cité.
– Ah oui ?
– Oui, figurez-vous que lors de mon passage sur le marché, tous les citoyens m’ont tourné le dos.
– Vous exagérez je suppose.
– Vous ai-je parlé de celui qui m’a montré son cul avant d’entonner la Carioca ?
– Heeeeem je… non, ce n’est rien, allons : c’est simplement un tout petit groupe d’opposants, une minorité qui n’aime guère Rome… mais rien qui ne nous empêche de bâtir, ensemble, une nouvelle Pompéi ! »
C’est vrai que c’est crédible : un tout petit groupe d’opposants. Quelle coïncidence que celui-ci ait représenté 100% des gens croisés par le sénateur Bowus ! Quel maître du pipeau, ce Papa Cassia, on dirait du Jean-François Copé. Heureusement, ce dernier (Papa Cassia, pas Jean-François Copé) a plus d’un tour dans son sac et a prévu, pour adoucir les esprits, une grande réception le soir-même dans sa demeure où on célébrera la fête du vin autour de libations conséquentes. Le sénateur Bowus se joint bien volontiers à la fête, et en profite pour découvrir la maquette géante du nouveau Pompéi que Papa Cassia a à lui présenter. Parce que déjà à l’époque, tout le monde adorait faire des présentations avec des maquettes géantes. On a frôlé de peu le passage où il sort ses diapos Powerpoint en marbre.
http://odieuxconnard.wordpress.com/
BHL sur la barricade… désopilant !
Ce garçon a perdu tout sens du ridicule, s’il l’a jamais eu… un bouffon… je me demande sincèrement comment il peut se trouver encore des gens pour le prendre au sérieux… peut-être des philosophes pessimistes, dans la lignée de l’aïeul de Père Collateur, pour qui les grotesques étaient plus dangereux que les méchants?
Pour ceux qui ne connaissent pas encore : http://bhlfaitdestrucs.tumblr.com/
HB, tu es désespérant.
Dans Le Domaine des Dieux, il y a déjà une maquette du futur ensemble immobilier…
Aaaah! pour une référence moderne, c’est une référence moderne, Monsieur Stark…
J’adore la « paire de Pline », c’est carrément surréaliste on dirait du Breton 🙂
Odieux connard est très bon, outre les spoils de films il lui arrive de pondre des articles sur des questions d’actualité plutôt pas mal:
http://odieuxconnard.wordpress.com/2013/03/01/agnoslipe/
Tiens ! A quand va-t-on faire une loi pour « obliger » que la Présidence de ce pays soit faite une fois sur deux par une femme. ..
Ben Oui, cela fait trop longtemps que ce pays est dirigé par les hommes.
Je sens que je vais devenir une bonne copine d’Adèle
Toi tu vas finir en table basse si tu continues ! 🙂
Table basse toi-même! Na !
La dernière qui m’a parlé comme ça :
http://prestige-decoration.com/vente/155-category/tables-basse-verre-femme.jpg
Tiens, présente ta table à Adèle, je sens qu’elle va t’adorer 😈
Tiens voilà ce que je fais des hommes http://www.leblogdesign.fr/wp-content/uploads/2009/09/table-basse-humaine-by-dzmitry-samal2.jpg
Ils sont utiles au moins comme ça 😈
La langoureuse Asie et la brûlante Afrique,
Tout un monde lointain, absent, presque défunt,
Vit dans tes profondeurs, forêt aromatique !
Comme d’autres esprits voguent sur la musique,
Le mien, ô mon amour ! nage sur ton parfum.
Je plongerai ma tête amoureuse d’ivresse
Dans ce noir océan où l’autre est enfermé ;
Et mon esprit subtil que le roulis caresse
Saura vous retrouver, ô féconde paresse,
Infinis bercements du loisir embaumé !
Génial cet article sur l’agnoslipisme.
2 ou 3 problèmes mis en avant :
« Non mais je ne suis pas raciste, mais au nom de l’égalité, je refuse d’être représenté par un noir. »
Sur le coup du transexuel dans une liste paritaire, il ne croyait pas si bien dire puisque c’est arrivé : entre son inscription et la validation d’une liste des municipales un élu est devenue une élue. Gros bordel !
http://www.lepoint.fr/politique/municipales-2014-toulouse-le-candidat-vert-est-une-candidate-19-02-2014-1793979_20.php
Ce qui est délirant dans ce système de parité c’est un peu comme le Ministère de ma chère NVB c’est qu’on discrimine.
Qu’en sera-t-il quand il ne faudra plus mentionner une indication sur le sexe dans les listes en s’abstenant de genrer la profession ou de mentionner le prénom? Ce qui serait logique.
Ou alors on va tous s’appeler Claude, Dominique, Fred….
Vous voyez, j’ai un prénom générique. Mon père, socialiste convaincu, avait sans doute prévu il y a un peu plus de 30 ans les évolutions « sociétales » actuelles ! 🙂
Prénom générique Beurck !
Ma fille aînée porte 4 prénoms à elle toute seule, et tous ses prénoms finissent en « A «
Je me demande quand aura lieu l’inauguration du futur goulag créé en pleine Corrèze…
Evidemment, les internés de ce camp voient tous leurs biens confisqués au bénéfice du Département : son déficit en sera grandement amélioré, et devant l’afflux des gens qui pensent mal, le budget de la Corrèze sera très vite excédentaire.
Parmi les détenus, les manchots seront particulièrement surveillés : il s’agit en général de pompiers ayant refusé la main de M. Valls, lequel aura immédiatement ordonné l’amputation par ses sbires, au Laguiole (il faut faire travailler l’industrie auvergnate, joignant ainsi l’utile à l’agréable)…
Cet excellent Manuel va finir par me rendre Nicholas sympathique. Le « casse toi, pauvre con! » de celui-ci était autrement plus humain que la leçon de hiérarchie arrogante et agressive de celui-là…
Mdr
Valls…. curieux petit homme, quand même… tendu : il doit être dans le contrôle en permanence… je parie qu’il a des problèmes de genoux, comme l’indiquait Reich… psychopathe type, hein?…
et depuis qu’il a mis sa femme au violon, il ne pense plus qu’ergastules, cellules, gnoufs… le Piranese socialiste…
Je trouve qu’il a l’âme d’un dictateur. Le tout est de savoir qui de Franco, Hitler, ou Staline il serait le plus inspiré… 🙂
Il est le cocktail des trois.
et pour le niveau 2 d’un peu de résistance active ?
Quel niveau 2 ?
Elle part du pays, elle a passé le niveau ultime . FIN DU JEU.
j’attend le prochain billet » un peu de résistance active niveau 2″
Sans compter ce qui est bu pour arroser le tout…
???? Je répondais à H16 évoquant ses fumettes…
Pour comparaison avec le roquet Valls, je vous donne le bouffon Montebourg, la poufiasse Pellerin, et la sous-bouffone Fioraso:
http://video.lefigaro.fr/figaro/video/quand-des-ministres-ricanent-du-pseudo-de-sarkozy/3370901871001/
Oui, et ce sont les mêmes qui ensuite se montrent offusqués quand Sarkozy tient des propos qu’ils jugent insultants… Des nases…
En tant cas, il y a une phrase qui est tout à fait dans le vrai:
« On est là pour vous distraire. Sinon à quoi on sert ? Hein ? »
On paye très cher pour avoir de tels clowns…
Pour un chasseur, le bismuth a une qualité appréciable : employé pour le tir du gibier d’eau et autres sauvagines des zones humides, il évite le saturnisme, c’est à dire l’empoisonnement par le plomb…. A bon entendeur…
Mais on était en droit d’espérer une autre classe chez ces ministres et ministricules… hélas, la caque sent toujours le hareng…
Complètement HS, mais voici une vidéo qui en dit long sur le clientélisme latent de nos potentats locaux. Le Conseil régional d’Auvergne, gouvernée d’une main de maître par le socialiste René Souchon, qui a fait édifier un horrible conseil régional à Clermont-Ferrand pour un montant de plus de 80 millions d’Euros, va subventionner la formation BAFA des jeunes qui veulent le passer… Tant que le con—tribuable paiera, tout ira…
http://www.auvergne.fr/web-tv/episode-9-web-serie-carte-jeunes-nouveau-monde-bafa-bafd
Ce n’est pas déjà subventionné par la caisse d’allocations familiales ?
Il vaut mieux deux fois qu’une ! 🙂
HB: Effectivement, et a vrai dire bizarrement, le bismuth c’est bon pour la sante (de certains, quand meme). D’ailleurs a voir l’aigreur politique ambiante je me dis qu’un peu de Pepto-Bismol pour tous, cela ferait du bien.
Je me reconnais au moins sur un point: vigipirate. Je me souviens encore de ce mois d’aout 1998 (siecle dernier, je n’avais pas le choix dans la date) ou je debarquais a Nantes avec ma valise pour un mois de stage…
Naif, je voulus la deposer a la consigne apres deux heures en TGV et avant d’aller bosser, vers 9 heures du matin, pensant la reprendre le soir pour aller a l’hotel. Et la, pas de consigne! je me renseigne aupres d’un agent SNCF : « mais vous n’y pensez pas! C’est vigipirate! La consigne est fermee. »
En mon fort interieur, je me suis alors dit: « keskececeskonries? vigipirate, c’etait Pasqua en 1995! »
Je dis « naif » parce que cela dure depuis vingt ans maintenant: a l’epoque, cela ne faisait que 3 ans et l’on s’en etonnait encore…
« je n’avais pas le choix dans la date »
Mon pauvre, …vraiment pas de bol 😀
for interieur, bien entendu…