Le hasard ne fait pas toujours bien les choses, mais quand ça tombe bien, ça tombe vraiment bien. On se souvient qu’il y a deux semaines, Anne Hidalgo, la nouvelle maire de Paris, avait émis le souhait de décrocher les cadenas qui encombrent les barrières du pont des Arts. Et dimanche dernier, de façon fort commode, une barrière, surchargée par ces verrous pesants, a fini par tomber, justifiant la nécessité d’agir…
Afin de ne pas perdre mes lecteurs non-parisiens, revenons quelque peu sur cette étonnante coutume qui s’est développée fort récemment. Depuis quelques années et dans différentes villes du monde, on assiste au même phénomène : des amoureux décident d’accrocher un cadenas à l’une des barrières d’un pont, et jettent la clef du verrou dans l’eau. La coutume, observée au départ dans des villes italiennes, est arrivée à Paris en 2008 et n’a plus cessé depuis. D’habiles marchands sont même apparus aux abords du Pont pour proposer des cadenas aux touristes, alors que la fine idée s’est propagée aux autres ponts parisiens (et, dit-on, jusqu’au dernier étage de la Tour Eiffel). La multiplication de ces gestes, effectués tant par les touristes que par des autochtones amusés, conduit rapidement les grilles des barrières à se recouvrir de milliers de petits antivols dont le poids cumulé finit par affaiblir la grille.
Et ce qui devait arriva donc il y a quelques jours : deux des barrières ont finalement cédé sous le poids des verrous, ce qui, outre le bruit de métal froissé, a entraîné le bruit encore plus irritant d’élus immédiatement concernés par la question.
Avant toute chose et comme il est maintenant de coutume dans ce pays où la moindre diminution, même temporaire, d’une protection ou d’un garde-fou quelconque entraîne une vague de frayeur dans le public qui risque de se blesser bêtement, la mairie de Paris a tenu à s’assurer sur le champ que personne n’avait été blessé, que le danger était connu, compris, et qu’un management efficace de la question avait été mis en place. Ne paniquez donc pas, tout est sous contrôle, et déjà, on apprend que « Les deux grilles qui se sont affaissées ont été remplacées temporairement par des planches de bois. » La catastrophe abominable à présent évitée, il va falloir déterminer exactement comment procéder pour la suite.
Rassurez-vous (Do Not Panic, j’ai dit), quelqu’un est justement en charge des grilles qui s’affaissent sur le Pont des Arts. Comme quoi, l’argent du contribuable est bien employé d’autant qu’il s’agit de Bruno Julliard. Pour ceux qui l’auraient oublié, notre ami Bruno est un des rares à avoir su tirer son épingle du jeu suite aux troubles du CPE : ayant réussi – avec brio – à éviter toute forme de réflexion trop épuisante dans le monde réel, il est ainsi passé directement du non-travail estudiantin après un parcours brillant comme non-lycéen gréviste, à un poste de politicien dans lequel il suit méticuleusement la tendance globale à toucher une indemnité en minimisant le nombre de calories brûlées, économies d’énergie oblige.
Malheureusement pour sa retraite anticipée, il est donc impliqué dans cette affaire et va devoir s’investir un peu pour résoudre le grave problème qui se pose.
Car ne vous y trompez pas : la situation est grave et justifie largement la mobilisation d’un adjoint à la Mairie de Paris pour la Culture. D’abord, pour des raisons évidentes de sécurité. On commence par cadenasser gentiment une grille ou l’autre, et on en vient à poser des verrous un peu partout. Imaginez si la folie prenait les touristes et autres amoureux et qu’ils en viennent à cadenasser les grilles de l’Élysée comme des fous ? Que se passerait-il si tous les vélibs se retrouvaient, à leur tour, cadenassés par des amoureux facétieux ? On n’est pas au bout de nos surprises !
Ensuite, cadenasser des grilles, c’est une forme de culture. Eh oui : c’est, un peu, un geste militant, un cri du cœur, une forme de rébellion sur la méchanceté et la grisaille du quotidien, et on assiste peut-être, ici et maintenant, au début formidable d’une tendance mondiale à tricoter des grilles de cadenas d’amour sur toute la planète, ce qui revient à une forme d’art un peu spéciale, toute dans la frétillance du moment, qui devra être à la fois encensée, canalisée, et bien évidemment subventionnée.
Enfin, si c’est bien de l’art pour certains, c’est clairement du cochon pour d’autres. On apprend ainsi que deux Américaines amoureuses de Paris ont lancé en mars une pétition, qui a depuis recueilli 7400 signatures, pour réclamer le retrait de ces moches cadenas qui enlaidissent le pont des Arts. Pour d’autres encore plus agressifs, le pont ressemble à une poubelle, et la perspective est toute bouchée avec ces encombrantes décorations.
Bref : notre ami Bruno se retrouve devant un bien épineux problème. Comment contenter les zartistes, les zamoureux, les zopposants et les ztouristes ? Question qui nécessite donc de mener « une réflexion autour du phénomène des cadenas d’amour, afin de proposer des alternatives à la fois artistiques, solidaires et écologiques » au phénomène. Oh, oui, vous les voyez se profiler langoureusement, ces jolies alternatives artistiques, solidaires, éco-conscientes et subventionnées par la Mairie de Paris, inaugurées dans des happenings coûteux où le champibulle coulera à flot ?
De façon étonnante, certains ont bien senti comment aller tourner cette affaire. Le petit Bruno s’en est ému :
« Lorsque Anne Hidalgo m’a demandé de m’occuper de ce problème, on a été l’objet de sarcasmes. Ce dernier événement vient renforcer notre conviction qu’il y a une vraie nécessité de trouver une alternative. »
Des sarcasmes ? Oh ! Allons. Tout le monde n’a pas la fibre artistique, c’est tout, et peu sont prêt à consacrer le temps nécessaire (probablement long, très long) pour trouver une « alternative séduisante pour remplacer ces cadenas ». Il faudra à l’évidence passer « par un appel à projet » auprès d’artistes, et par ici la bonne soupe une solution esthétique sera trouvée. En attendant, on ne résoudra rien du tout, et « on va continuer à enlever fréquemment des grilles de cadenas ». Le Parisien, bonne poire, s’adaptera, youpi tralala.
Cette petite péripétie cadenassière est fort amusante en ce qu’elle illustre, une fois encore, la tragédie des bien communs. En effet, les barrières du pont des Arts et, plus généralement, le pont tout entier appartiennent à l’État, c’est-à-dire à la collectivité, ce qui revient à dire, à personne. De façon presque mécanique et comme on peut le constater un peu partout ailleurs, ce qui appartient à tout le monde, et ce qui n’appartient à personne n’est généralement pas entretenu avec la même attention qu’un bien privé, la collectivité étant toujours moins motivée (et, en France, trop ponctionnée) pour s’occuper de ces menus détails.
En fait, le pont aurait appartenu à une personne physique ou morale privée, dont la motivation était la valorisation (peu importe ici que ce soit une valorisation financière ou purement patrimoniale), une réaction aurait eu lieu dès les premiers cadenas posés, probablement avec leur retrait. Or, de retraits en retraits, l’habitude d’en placer n’aurait jamais été prise, et à plus forte raison, il n’y aurait pas eu de vendeurs de cadenas à proximité, ces derniers finissant systématiquement à la poubelle. On peut même envisager que le propriétaire aurait eu les moyens de poursuivre les cadenasseurs fous pour dégradation de bien privé… Autrement dit, le problème que le pauvre Julliard tente à présent de résoudre maladroitement ne se serait jamais posé.
Et sans même aller jusqu’à la privatisation du Pont des Arts (qui ferait sans aucun doute frémir la plupart des Français bien attachés à la chose publique, dussent-ils en souffrir longuement) on peut très bien imaginer qu’une fois l’ensemble des cadenas retirés et les grilles renouvelées, une surveillance légère soit mise en place (par une brigade de clowns et de mimes, par exemple) à l’instar de ce qu’on observe dans la plupart des grands parcs publics. Celle-ci suffirait à calmer les ardeurs des cadenasseurs, d’une part, et si d’autre part, elle s’ajoute d’un retrait prompt et systématique de chaque nouveau cadenas posé (certains cambrioleurs sont devenus maîtres dans l’art de faire sauter ces antivols, il ne doit pas être trop complexe de reproduire leurs techniques, largement documentées par les caméras de surveillance), l’habitude de verrouiller les grilles se perdra très vite.
Privatisation ou prévention légère, on voit en tout cas mal ce qui justifie l’étrange mobilisation de l’adjoint Bruno. À moins, peut-être, que les homo-festivus de la mairie de Paris aient quelque argent à dépenser pour des artistes amis ?
Une p’tite loi pour interdire la vente des cadenas, vite, sauf sur présentation du Cerfa n° 666 ter dument tamponné par les services du minitère de l’écologie, de l’industrie, de la culture et la mairie de Paris.
Ca devrait calmer les ardeurs amoureuses.
En fait, les cadenas touchent surtout ce pont uniquement car ils mettent des grilles sur les côtés, ce qui permet de fixer de grandes quantité de petits cadenas. Au lieu de toutes ces réflexions compliqués pour occuper des gens ayant eu des promotions politiques rapides pour appartenance aux bon groupes de pressions, il suffirait de supprimer ces grilles pour que les cadenas aillent ailleurs. de même, ils ne se sont jamais poser la question du renforcement des rambardes pour tenir face au poids. Mieux vaut attendre les accidents pour que els politiques fassent semblant d’être utiles …
oui ils devraient mettre des grilles devant les grilles.
Le problème est que le pont est classé, alors changer les grilles pour en mettre d’autres où l’accrochage de cadenas est impossible n’est pas envisageable. Sauf à déclasser le pont.
Ah ah ! Quel pays merveilleux, la France.
Les planches qu’ils ont mis en remplacement des barrières arrachées sont du bois classé.
Ha, j’espère bien qu’il au moins classe 4, on est à l’extérieur au dessus d’un plan d’eau … C’est donc un minimum la classe 4 !
Une belle branlette que le classement des monuments qui fige toute possibilité de développement.
N’y voyait surtout pas un parallèle avec l’immobilisme dont on fait preuve dans la réforme des systèmes de santé, de retraite et des institutions, ce n’est que fortuit.
On se demande comment des gens ont pu survoler Paris en montgolfière ou en biplan, comment ils ont pu être autorisé à poser des milliers de km de rail dans Paris, comment Hausmann a réussi à reconstruire Paris… p’tain elles faisaient quoi les administrations à l’époque !
Du grillage classé ? On marche sur la tête dans ce pays …
Génial. Plusieurs remarques. D’abord, ce ne peut pas être d’habiles marchands mais avant tout d’épouvantables individus mus par un appât du gain sans limite qui ont permis le développement de cette engeance. La nuance est de taille mais elle s’impose. Ensuite, cadenasser les Vélibs? Chiche! Ce serait très drôle (d’ailleurs, ces derniers sont privés. On devrait donc assister à ce que tu décris en fin de billet). Enfin, je n’ai pas bien compris: c’est Bruno Juillard et Anne Hidalgo qui ont fait (ou font l’objet) de sarcasmes ou la mission qu’ils se sont imposés? Remarque, il n’y a pas une grande différence.
« ces derniers sont privés »
Et massivement subventionnés donc quasi-publics…
Oui mais il m’étonnerait que Decaux laisse la chose se multiplier. Ceci dit, le vandalisme dont le Vélib est l’objet ne semble pas faire l’objet de mesures coercitives à caractère répressif trop violentes. Les subventions y sont probablement pour beaucoup.
Sinon, totalement HS mais il semblerait que les ventes de merguez soient en hausse importante depuis hier (en particulier autour des gares). La merguez s’avère être un excellent indicateur du naufrage nationale.
Au contraire, ça arrangerait bien Decaux, qui trouverait là l’occasion d’une nouvelle indemnisation de la part de la ville, comme à chaque fois que ce genre de pépin survient
A propos de mesures coercitives :
http://www.lefigaro.fr/societes/2014/04/18/20005-20140418ARTFIG00069-velib-vandalises-accuse-d-esclavagisme-jcdecaux-porte-plainte.php
De bonnes ventes sont encore prévues demain!
Savez-vous ou on peut trouver les chiffres ?
Franchement à voir tous ces cadenas , on dirait de la mytiliculture …
Oh comme tu es belle ce matin BM ! 😆
C’est ma face de moule …
D’aucun prefereraient voir la vôtre ainsi surnommée habituelement
Face de moule ou tête de con ? C’est du pareil au même ceci dit
Je vous prierais cependant (supplierais presque) de changer instamment d’avatar.
J’en viens à te vouvoyer, c’est mauvais signe 😉
Bientôt promis 😆
Ca change de l’abomination d’hier qui m’a rappelé de forts mauvais souvenirs, d’où ma vengeance terrible avec la vidéo de la première scène de Street trash.
Et encore je viens tout juste de me changer
J’avais la tête de l’autre cruche de ce billet …
Merci BM, vous ne savez pas comme ça fait du bien de vous retrouver sous un aspect…plaisant !
» passer « par un appel à projet » auprès d’artistes » oula la !!! au secours ne leur donnez pas de mauvaises idées !! , vu les productions des pseudo artistes d’aujourd’hui , on peut s’attendre à de trucs dantesques et ruineux
En bons intermittents du spectacle, les artistes de gauche sont forcément en grève. Donc, pour éviter que ce soit un artiste ultranéolibéral d’extrême droite qui gagne, il n’y aura pas d’appel à projets dans l’immédiat.
tres juste , ouf , sauvés pour le moment. Si ceux la pouvaient rester indéfiniment en grève …
Ce sera donc le cas. Le cas denas…
🙂
Il y a du Philippe Muray dans cet article. Sauras-tu le retrouver ? 😉
Héhé, le dernier paragraphe… bien vu…
FH, les intermittents, le FN, Festivus Festivus est dans l’actualité.
Causeur a mis quelques extraits de texte en ligne
http://www.causeur.fr/author/pmuray
Les cadenas sont dans la tête des élus.
Passant de temps à autres par le pont des Arts, l’ immense majorité des cadenas sont de modèles simples en laiton ne présentant guère de résistance face à une cisaille manuelle pour fers à béton ou à une disqueuse à disque découpeur. La VDP a les effectifs techniques nécessaires pour fournir l’ agent découpeur avec son aide, surveillés par le chef d’ équipe sous la direction du chef de chantier en rapport direct et constant avec le chargé de projet rendant compte au 3me adjoint du bureau des travaux de voirie agissant sous la gouverne du 2me adjoint du bureau de l’ urbanisme supervisé par le premier adjoint du bureau des arts et de la culture habilité lorsque les travaux attentent à l’ aspect extérieur de la Ville Lumière. Ce sont là des procédures parfaitement rodées auxquelles il ne reste plus qu’à s’ y mettre. Au vu de la productivité annuelle habituelle d’ un employé manuel municipal dûment syndiqué, ce chantier devrait pouvoir se terminer vers Pâques 2016 moyennant la simple obligation du stationnement 24/24 et 7/7 d’ un car complet de CRS pour empêcher les gentils zamoureux ztouristes de poser à l’ heure davantage de cadenas qu’ il n’ en aura découpé pendant sa dure journée de cinq heures, pauses décomptées…
Faudra un plan de prévention des risques et un canot de sauvetage prêt à intervenir…
Les ROMs sont assez bons pour récupérer les métaux de toutes sortes d’objets, voilà un boulot pour eux.
« cinq heures, pauses décomptées »…
Oui, il arrive encore de trouver des employés mettant un peu plus d’ardeur au travail que la moyenne… en cherchant bien… mais je reste optimiste et ne veux pas trop désespérer Neuilly…
Plus rapide : tu poses ce soir un écriteau indiquant le poids de métal récupérable (grille incluse), après minuit ce soir. premier arrivé premier servi, un car de police se chargera de ramasser les participants à toute dispute.
Parallèlement tu commandes les grilles neuves, à poser demain matin.
samedi le pont est comme neuf.
Joli !
Bravo, mais on peut améliorer l’idée de deux manières : 1) en mettant aux enchères ladite quantité de métal; 2) en vendant aux marchands de cadenas une « licence » à durée limitée, c’est-à-dire un monopole. Remarquez que ces solutions sont parfaitement contractuelles, n’impliquant aucune taxe ni contrainte. Le propriétaire du pont (VDP) en optimise seulement l’usage économique, compte tenu de la demande. Des impôts en moins pour les parisiens.
dans un monde idéal, ok. Dans le monde réel où le propriétaire est le ville de Paris, tu peux parier que
1) ça va prendre 1 an
2) c’est la ville qui va devoir payer le prestataire et ça va couter le prix d’un pont neuf (il y a des rétrocommission à prévoir, ma bonne dame)
pas des grilles; des vitres en verre trempé, comme ça le pb est résolu.
Encore mieux. Des vitres serigraphiees avec un motif de grille, comme cela les fonctionnaires des monuments historiques peuvent continuer la sieste et pfiuit, plus de cadenas…
Ce n’est pas la justice (donc l’Etat….lol) qui attaque toute personne qui privilégie ses amis dans le business privé ?????
Pourquoi interdire la vente des cadenas. Il faut juste les normaliser sans discriminer : cadenas pour amoureux 1 et amoureux 2.
Les vendeurs eux, doivent être agréés : non-amoureuxphobe, non-homophobe, non-transgenrephobe.
Avant de placer son cadenas il faudra le désinfecter avec une lotion non-polluante également agréée et normalisée, parce qu’il ne faut pas sous prétexte de traditions porter atteinte à l’environnement.
Pour surveiller tout ça une petite milice de gentils organisateurs et le tour est joué.
Je vais vous en créer des emplois publics, vous allez voir comme il va baisser le chômage.
L’autre solution, c’est de n’autoriser que des cadenas homologués de 83 kg, à 7500€ pièce.
C’est ce qu’on appelle une montée en gamme. C’est à la mode en ce moment.
Ou des cadenas biodégradables, en plastique naturel à base de maïs.
Tout l’intérêt du cadenas, c’est sa durabilité et l’impossibilité apparente de le défaire. Il faut savoir que par exemple à Moscou, le phénomène est encouragé par la mairie, les mariés venant poser le cadenas le jour du mariage en tenue. Ils ajoutent même des sculptures sur le pont pour accueillir plus de cadenas. mais peut être que les hommes politiques russes ont des choses plus importantes que ce genre de sujet à s’occuper …
Ha très bien !
Grande idée !
Etant moi-même producteur du panicoïde, je ne peux qu’approuver !
Mais surtout pas en biophénol…
Ben oui. Sauf qu’il n’est pas besoin de recruter une milice pour surveiller le business: les marchands de cadenas, s’ils ont une licence, la défendront comme les chauffeurs de taxis la leur. Et pas besoin non plus que les emplois soient publics. Au contraire: on vend des licenses à des acteurs privés.
Une alternative facile à mettre en place: On continue de vendre des cadenas, les amoureux gardent la clé et jettent le cadenas à l’eau.
😀
y’a de l’idée.
Je verrais bien aussi :
Les amoureux vont acheter un cadenas dument homologué « mairie de paris mon amour ». Ils avalent le jeu de clé (*) et se jettent à l’eau. Ce qui leur permettra d’éviter de payer un resto (**).
(*) une clé par amoureux, ce qui discrimine les partouzeurs, mais « l’association contre les discriminations subies par les partouzeurs voulant accrocher un cadenas d’amour sur un pont » attend de subventions pour remédier au problème.
(**)http://www.dailymotion.com/video/x1ych1g_jean-aime-releve-un-defi-facebook_fun
Vu le nombre de cadenas, il faudra mobiliser une marie-salope toutes les semaines pour maintenir la navigabilité…
Joli ! 😉
http://www.cnrtl.fr/lexicographie/marie-salope
Ce Bruno, il ne se monterait pas un peu du col , par hasard, ou est-ce le fruit de notre facétieux auteur avec son Photoshop habituel?
Bin j’ai une idée encore plus simple pour s’en débarrasser : on publie le prix auquel les ferrailleurs rachètent le kilo de bronze et on laisse faire tous ceux qui viennent le récupérer sur place, gratuitement.
Un camps de Roms vous nettoie la place en une journée.
A part ça, quelle coutume de cons.
C’est même étonnant qu’ ils n’ aient pas encore repéré le filon. Nota : le laiton est récupéré par les ferrailleurs sur la base de 3K€ la tonne en petits volumes (cours variables selon ceux de la matière première neuve brute de fonderie).
Ils l’ont repéré. En une nuit en mai 2010 tous les cadenas avaient été enlevés…
C’était un zartiste qui a piqué les cadenas pour faire une oeuvre moche dénonçant l’amour (ce truc bourgeois et passéiste qu’il faudrait interdire).
Non, ça c’était en juillet 2012.
Comme je le propose plus bas, ça pourrait être sympa de faire une opération du même destine à faire la promo du blog de H16, histoire de voir les réactions…
Y’a de l’idée…en plus cela permettra aux ecolos de la mairie de présenter les roms comme de précieux auxillaire ( a prendre dans le même sens que les auxilliaires pour le jardinage )
pourquoi gratuitement?
Supprimons le pont !
Oui, mais surtout pas en plein mois de mai !
« En fait, le pont aurait appartenu à une personne physique ou morale privée, dont la motivation était la valorisation (peu importe ici que ce soit une valorisation financière ou purement patrimoniale), une réaction aurait eu lieu dès les premiers cadenas posés »
Ce serait moi, la valorisatio nserait toute trouvée: j’installerais des grilles plus solides, et je ferais fabriquer en grande quantité un modèle de cadenas (en forme de petit coeur) dont je garderais la clé (commune, bien sûr) lors de la vente aux zamoureux transis. De temps en temps j’irais, comme le font les propriétaires de parcelles boisées mises en valeur, faire de l’élagage pour recycler la ressource.
Comme ça tout le monde serait content.
J’aime beaucoup le modèle économique. C’est du gagnant gagnant.
Pas certain que ce modèle trouve grâce à des yeux socialistes.
+1
Il y a encore mieux.
Vous mettez des cadenas dont la clé est sur organigramme commandé par un passe général.
Vous vendez à chaque fois une clé différenciée ce qui rend le client content puisqu’il a SA clé et vous, avec le passe, jouez les Pénélope à intervalles réguliers.
Idée : si on montait une assoce (subventionnée of course, y’a pas de raison) pour acheter ledit pont à l’Etat pour son processus festif de désendettement et ensuite « l’exploiter » ?
Oui mais si chaque cadenas a une clé différenciée, il est plus difficle de les revendre.
Dix à douze types de clef, quelques emplois d’avenir au triage, et le tour est joué.
Meuh non! chaque cadenas a sa référence pour lui associer sa clé comme cela existe dans la serrurerie réelle! Juste un peu de méthode dans le réassort!
Y a de l’idée. Sûr qu’on peut faire du blé plutôt qu’interdire.
Faut aussi une redevance annuelle et une caution (en général les gens oublient qu’ils ont payé une caution). Si les gens ne renouvellent pas la concession chaque année la caution compense les frais de dépose et de recyclage.
Et y a plus qu’à propager une légende urbaine du style :
» il efface le mail de relance de paiement de la redevance annuelle : 2 jours après sa femme le quitte pour son berger allemand »
« 3 jours après la dépose du cadenas, il retrouve sa femme au lit avec son patron, il se jette du haut d’un pont. »
« Enceinte, elle ne pense pas à régler sa redevance, elle accouche de quintuplés trisomiques »
Absolument, ça c’est la vraie solution libérale. Parfaitement utilisable par un propriétaire public, évidemment.
J’ai toujours pas compris pourquoi les parisiens ont re-voté socialistes aux municipales …
ils sont complètement maso ou quoi ???
Non. Ils sont Parisiens. C’est un état d’esprit que l’on peut difficilement comprendre.
hé oui… tout simplement.
Une savante implantation des nouveaux HLM dans les arrondissement tangents a bien aidé au passage … ce n’est pas pour rien qu’ils visent 25% de clients, pardon de HLM, alors que la loi ne les obligent qu’à 20%. Si ils avaient les moyens, ils viseraient 51% dans tous les arrondissements … mais avec les autres formes de clients, un tel chiffres n’est pas nécessaire pour atteindre une majorité automatique. Par contre, ce qu’ils ne réalise pas, c’est que quand un bord acquière une majorité absolue, les dissensions apparaissent avec plusieurs listes du même bord.
@david
les parisiens sont une espece à part :
– d’abord il le sont rarement depuis longtemps ,alors ils beuglent très fort leur appartenance, signe distinctif de recrues récentes à toute secte
– ils sont sûrs d’appartenir à une élite , rares élus planant au dessus la pietaille (ie : nous)
– ils ont un mépris bien assumé de la province et surtout de la banlieue
– ils sont certains de détenir la vérité universelle sur les arts et la morale
– traverser le périph est pour eux une aventure extrême et humiliante qu’ils souhaitent la plus brève possible, venir visiter des amis en banlieue est pour eux une purge douloureuse, ils vous font sentir toute la soirée l’effort consenti en venant vous voir.
– ils nous demandent sans cesse comment nous faisons (???) pour vivre loin de Paris (???)
je rêve ??? comme qq milliards de gens en fait ..
bref égocentrisme aigu et dialogue de sourds à tous les étages , pas étonnant donc qu’ils votent socialistes
Vive la banlieue, vive la province !!!
Paris, capitale de l’enculture.
Comment dire… le choix était entre socialistes fiers, socialistes honteux, socialistes végétariens (comme Hitler!), socialistes nationalistes et socialistes transnationalistes. Cela répond-il à la question?
Exactement ! Et ce fut le même menu partout en France !
Mais alors, le socialiste est-il parisien, ou la parisien est-il socialiste ?
La France est, hélas, socialiste. Seul un dernier village peuplé d’irréductibles ultraturbolibéraux néonazis d’extrême droite racistes et tueurs de chatons résiste encore sur la toile à la république des bisous…
Le dernier village français pas socialiste, serais-ce Ghnèèève? (« Genève » pour les non-genevois)
Même pas. Même avec parfois un parlement pas-de-gauche, la mentalité est de gauche.
N’ a-t-il pas déjà été mis en évidence que les cantons francophones étaient les moins disciplinés, question finances, de tous les cantons helvètes?
Socialiste fier ???
Dans mon patelin, Madame le maire sortant avait soigneusement dissimulé aux chalands son étiquettage PS sur ses affiches.
Idem à CHARENTON où la liste PS et associés ne révélait son appartenance politique qu’à l’avant dernière page de son manifeste en 24 pages et encore, en tous petits caractères pour évoquer sa « sensibilité »
Eh bien oui, « fier » ne veut pas dire « affiché » 🙂
Si on les surnomme parigots, ce n’est pas vraiment pour rien, en relation effectivement avec la rime habituelle à laquelle le Général ne trouvait rien à redire… 😆
Pour bien dormir la nuit, les bobos, les journalistes, et ceux qui bossent à canal
Parce que l’est de la capitale bobo ou assisté pèse désormais plus lourd que l’ouest conservateur et friqué après 12 ans de politique delanoïste. Parce qu’on a cru bon de présenter en face NKM qui est une gourde arriviste incapable d’incarner une opposition claire et construite…
Elle incarne déjà difficilement une gourde…
😆
Mais ne pas se décourager. Avignon approche, peut-être qu’avec les bonnes subventions on pourra monter une création : « La gourde était vide de l’intérieur », avec NKM en vedette.
La solution est évidente – un grand concours festif et citoyen, comme suggéré ici:
http://vieilleflamme.tumblr.com/post/59183084519/the-city-of-luuv
« Bruno Juliard » …. Le Benoit Hamon nouveau est arrivé, même origines sociales, même formation (étudiant gréviste), même plan de carrière ….
Cherchez l’erreur !
Dans le but de préserver cette œuvre d’art et tous cette amour cadenassé, je demande très solennellement à Bruno de ne pas sauvagement couper les anses mais de faire appelle à un serrurier (à jour de ces cotisations urssaf) pour crocheter un par un les cadenas pour les réinstaller ailleurs.
Comme une telle opération ne pourrait être rentable, cela pourrait lui plaire!
Ca me rappelle l’histoire de Bastiat (sauf erreur) avec la vitre brisée.
Rita, les causes désespérées, la vie ? Ah, l’Espagne, son soleil, ses cuisses nues, les vrais poètes, normalement vont à la ligne pour parler d’Espagne, je ne me trouve pas drôle, parler de marmottes en feu, ça c’est marrant, comme azrael dans un tube dans gargamel. Une boule de cristal qui fait du son, un bruit de mal à pas bien, qui passe par nulle part pour arriver d’ici à là-bas et finalement à rien. Se revoir, penser du bien de soi, se remettre au travail, des infinitifs allusifs et incantatoires, une bulle de savon passe, on doit être en été ou presque. J’ai mal à la mémoire, aux gaufres le long de la plage, aux longues balades main dans la main avec un enfant chauve. Les vrais poètes peuvent bien crever de leurs maladies aussi, dans une ruelle ou deux, c’est bien comme on veut les billes de savon de plus en plus petites. Qui veut acheter un enfant du brésil ?
Les amoureux doivent être ponctionnés. Il faut voter une surtaxe sur les cadenas non hidalgologués et assujettir les contrevenants à une amende de 75000 euros, conformément aux articles régissant la sécurité publique et les atteintes au mobilier public. Amende majorée pour pollution manifeste d’un cours d’eau par jet de métal. Les recettes légales renfloueront la Caisse des Retraités des Voies Navigables de France.
Non mais, où va-t-on ?
Alors.
je demande à ce que ce fil soit cadenassé pour que je puisse faire le pont.
🙂
C’est étonnant comme la vie est bien faite, ils parlent du problème national de ces cadenas, une grille s’arrache dans la semaine.
Faudrait qu’ils se taisent, non ?
Ils pourraient parler du problème national du socialisme 😉
Et du poids de la dette de l’Etat.
Et tous les romanichels férus de métallerie, ils pourraient être d’utilité publique en les laissant récupérer le laiton !
Tiens bonne idée. Je vais aller prélever quelques échantillons pour me faire un peu d’argent de poche.
Qui de ma suggestion de se regrouper pour une opération festive de « décadenassage » , cf plus bas ?
D’ici à ce qu’on accuse les roms d’avoir cisaillé les boulons de la grille en même temps que les cadenas…
Sûr que le jour où les roms s’y collent il va y avoir un collectif qui va trouver anormal que des gens puissent vivre de ce que d’autres jettent. Ca me rappelle une fois à la déchèterie où un gars gueulait car un traîne savate récupérait à la volée ce que d’autres jetaient.
Subitement les daubes prennent de la valeur.
Le problème avec les roms c’est qu’ils risquent aussi d’embarquer les grilles du dis pont…
Et heureusement qu’ il n’ est que partiellement métallique sinon…
Il fallait bien que quelqu’un la fasse : le pont va casser !
Et alors? Ça ne serait pas la première fois.
Pas mal…
Le pont EST cassé… En 2012…
Vu le nombre de divorces, il doit y avoir au moins un tiers de ces cadenas qui ne correspondent plus à rien de concret… Aucun sacrilège à les enlever, en conséquence !!!
Symboliser son union par un cadenas ceci explique cela ! Ca donne plutôt envie de reprendre sa liberté.
Depuis le début de l’année j’ai écrit six cents romans d’une page, c’est déjà plus que deux marc lévy, la classe ou pas ? Il n’y a plus de gillot-pétré pour rire à mes blagues, une folle hystérique et habile à l’humour trempé dans la poudre acide. Ah, la drôlerie gay des années quatre-vingt-dix remplacée par le barista gay du train sans bagages à grande vitesse de l’an deux mille. Le gay du milieu de deux-mille dix peut acheter ses enfants presque partout dans le monde sans qu’on n’y puisse plus rien redire. Le monde nouveau de la diversité semblable est égal, indifférenciée et indifférente à tout et à tous sauf aux cadenas qui risquent de tomber sur la boite où se cache le chat du pont des arts mort ou pas pour la France ou pour rien, dire que ce weekend je pensais venir faire un décrochage massif et intéressé, je me suis fait piquer l’idée par le fils à maman neveu de tata.
On a droit à combiens de relecture pour comprendre? 😀
« …le chat du pont des arts mort ou pas… »
Schrödinger ?
mon stylo était beaucoup plus gros dans ma main quand je lui faisais écrire que je voulais vivre dignement parmi les miens
que tout partager
ça m’allait bien
depuis si j’avais rayé/raillé
ce souhait et bien d’autres
de ma liste de voeux à st nicolas
en deuxmillequatorze
alfonso cuaron m’avait quand même permis de cocher cosmonaute
de regarder la terre d’ailleurs
peut-être
parce que finalement je ne l’ai vue que depuis moi
comme ils disent dans la théorie du chaos
ou des chats morts en boite
je ne sais plus
le résultat de l’expérience dépend uniquement/toujours
de la position de son observateur
les mystiques parlent de révélation
la lumière verte de l’aquarium
comme seul point de repère
ils font la route à l’envers
perdus sur le chemin sans savoir
sous la pluie tous les chats sont bleus
me dit une voix
tu ferais bien mieux de t’arrêter là
la réponse c’est le format
Des retours à la ligne ?
Je suis flattée, merci 🙂 .
C’est plus compliqué de voir écrit « poussins morts » que « poissons morts », va savoir pourquoi. J’apprends qu’après midi ce n’est plus le matin, je suis troublé, je pensais en avoir fait tant depuis le réveil. Consternation, nous sommes déjà l’après-midi de juin, un dimanche de matinée qui va commencer aux bouffes du nord, il faut que je me dépêche de prendre le bus qui pue pour m’y rendre, j’aime arriver tôt pour entendre craquer le théâtre. J’ai déjà l’impression d’avoir les mains qui collent par anticipation, la joie d’être ensemble dans des boites en ferraille, petites sardines ne compatissant qu’aux malheurs lointains, muettes devant l’horreur qui se joue en face de leurs yeux hors des orbites. Et puis que de barricades pour de malheureux poissons morts… il fait beau, mon humeur est enjouée, finie l’hérésie sanitaire d’œufs durs sur les comptoirs de pétain ou d’ailleurs, la vie est folle mais le monde devient raisonnable, je m’y sens bien.
Molière.
Notre Pouf-Pouf a été a bonne école !
Tu as raison : car quand il y a un gay, le pont peut s’écrouler, il sert si peu.
L’Etat dans ses grandes oeuvres aujourdd’hui !
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/06/11/01016-20140611ARTFIG00015-un-pretre-devant-le-tribunal-pour-avoir-heberge-des-demandeurs-d-asile.php
Le prêtre refuse de voir un bébé dormir dehors devant sa porte et héberge donc tant bien que mal dans ses locaux. La commission de sécurité débarque et condamne fermement cet inadmissible entorse aux normes de sécurité –> le prêtre va devant le tribunal.
C’est pas la Duflop qui clamait que l’Eglise devait ouvrir ses locaux – innombrables et inoccupés bien sûr – à toute la misère de France ?
La charité n’implique pas de ne pas observer les règles prise et édictées pour le bien de TOUS par le Gouvernemaman!
Mille sabords !
Oui, mais il est de tradition que l’Eglise se proclame une terre d’accueil et d’asile … le prêtre ne fait qu’appliquer les désirs de l’Eglise …
d’asile…..psychiatrique?
Pourquoi pas !
Les voix du Seigneur sont impénétrables …
…là où les voies des français ne le sont point.
J’ai vu la faute merci …
J’aimais bien l’idée de chatouiller la luette du Créateur…
De toutes façon , il n’y a pas beaucoup qui l’entendent et, le peu qui le osent revendiquer de l’avoir entendu , ils vont droit au bûcher 😕
Il n’est responsable ni de l’immigration clandestine, ni de l’incapacité de l’Etat à gérer la situation, ni du temps qu’il fait, il n’a fait que tendre la main à certains qui crevaient dehors.
Et ça, c’était pour notre bien à tous, c’était pour éviter d’encombrer les cimetières ou crématoriums français avec de l’immigré! sinon vous imaginez le scandale?
…
Bien fait pour sa gueule : 12 000 € d’amende pour travail dissimulé : nettoyage de la voie publique alors que cette mission est dédiée exclusivement aux employés municipaux ou, à la rigueur, à une société ayant délégation pour le faire, Veolia serait partie civile…
Euuh où est le problème?
Prêtre ou pas, c’est un citoyen qui doit respecter la loi, comme les autres. S’il veut l’enfreindre, qu’il soit assez malin pour ne pas se faire choper, sinon, tant pis pour lui.
« Mais en tant que chrétien, c’est mon devoir de tendre la main aux personnes les plus pauvres», explique le religieux, très engagé dans l’accueil des étrangers. »
No comment, je pourrais être violent.
Je suis désolé, mais l’Etat, ici, se place en hôpital qui se fout de la charité. Le problème intrinsèque provient non pas d’une infraction à la loi, mais de la concurrence réelle et palpable que l’Eglise offre devant l’Etat qui ne le supporte pas. Des associations subventionnées qui font ça, elles ne sont pas inquiétées avant longtemps, parce qu’elles dépendent de l’Etat pour vivre. Des associations catholiques qui font ça, pim, l’Etat leur tombe dessus. Cela n’a rien d’un hasard et c’est même tout à fait habituel.
Plutôt qu’y voir une infraction, parfaitement ridicule quand on y réfléchit deux secondes, comprenez que cette histoire illustre simplement le pouvoir de nuisance de la mafia étatique.
Othello, ce qu’il faut que tu comprennes, c’est que l’Etat, les élus ont fait en sorte que tous les citoyens deviennent potentiellement des contrevenants à une des centaines de milliers de lois ou décrets, et ce dans le but de les contrôler, de les culpabiliser, de les amollir.
Quand à la fin de ton commentaire, je préfère mille fois que les étrangers nécessiteux soient pris en charge par les religieux que par l’AME et l’Etat.
» tomber sur la boite où se cache le chat du pont des arts mort ou pas pour la France ou pour rien »
trop fort!
Personnellement je préfère un couple de touristes amoureux qui a encore envie de venir claquer 2-3000 euros pour se faire un week-end romantique dans Paris malgré l’insécurité ambiante et donc poser un cadenas sur le Pont des Arts pour immortaliser le séjour, plutôt qu’une racaille qui veut exprimer sa difficulté de vivre ensemble avec les autres en massacrant une station de vélib ou taggant toutes les façades d’une rue. Pour la balance commerciale de la municipalité, il n’y a pas photo.
Ensuite ce qui était une initiative de quelques couples transis d’amour, par la méthode du suivisme, s’est transformé en opération industrielle. Le tout renforcé par les vendeurs à la sauvette. Car s’il n’y a pas moyen d’acheter l’anti vol sur place, avouons le, il y aura déjà beaucoup moins de candidats à l’enchaînement. Mais visiblement ce sont les touristes qu’on voudrait sermonner, pas ceux qui en font un petit commerce illégal. Cette situation de bordel renvoie au Louvre où les visiteurs se faisaient tranquillement dépouiller sans que la police ne songe à intervenir. Comme dans le métro où le voyageur doit songer à surveiller ses poches et à ne pas tenter le pauvre pickpocket. Ce fait divers illustre surtout l’incapacité de l’état socialiste à faire appliquer la loi et son penchant à matraquer ou culpabiliser ceux qui sont solvables (fumeurs, automobilistes, touristes…) et à se montrer complaisant avec tout délinquant qu’il ne faut surtout pas stigmatiser au nom des bons sentiments merdiques (vive la réforme Taubira qui signe la démission définitive de nos institutions)…
Une idée simple et un peu provocatrice : si plusieurs des lecteurs de ce blog allaient sur place un matin avant d’aller bosser un un soir histoire de couper quelques dizaines (centaines de cadenas) ? Après tout, ces cadenas n’appartiennent plus à personne, il n’y aurait donc là rien d’illégal et je suis sûr que ça pourrait faire une pub d’enfer à H16, il suffirait d’arborer un logo H16 (avec l’autorisation évidemment de notre hôte), ça serait assez marrant de voir les journaux en parler…
Perso, je suis volontaire.
Si j’étais le boss d’une société de recyclage ou de nettoyage industriel, je me serais empresser de proposer l’enlèvement gratuit de tous ces cadenas en échange de la ferraille à recycler. Par communiqué de presse bien sûr, l’objectif étant de faire de la pub et de foutre la honte aux socialos 🙂
comment les manouches n’ont-ils pas déjà résolu le problème, au cours actuel de la ferraille…
Ils ne lisent pas le blog de H16, c’est la seule explication 🙂
Ils ne lisent pas, c’est la seule explication.
Ou ptete que d’aller voler du câble SCNF est plus rapide, plus rentable et pas plus risqué….
Le cuivre trié se reprend sur la base de 4/4.200€ la tonne…
Que de vacheries… Pourquoi ne seraient-ils tout simplement pas de grands romantiques ? ROMANichelle, ROMANce…
M. Kazar, si j’ai bien compris, vous voulez que les hashtablonautes fassent leur coming-out national ?
C’est un coup à finir au trou pour conspiration, ça, non ?
Il faut savoir vivre dangereusement !!! Et quoi de mieux pour exploser les compteurs de H16, ça pourrait être assez drôle, et être également l’occasion de faire connaissance pour certains d’entre nous. Enfin, je dis ça, juste une idée de plus parmi les nombreuses farfelues que je garde en stock.
http://www.standaard.be/d-day
le tourisme vanté par les agences de presse ouestivales à quelques années de différence, notez sur l’avant dernière photo comme le figurant a glissé…
La solution est toute trouvée : Hidalgo devrait vendre une consession de récupération de métaux à une brigade de roumains spécialistes…
Les roumains, aussi bien que les touristes, les vendeurs de cadenas, et pour une fois la Ville de Paris, tout le monde y trouverait son avantage…
Une idée pour le pignouf mal rasé de la photo: Mettre des grilles démontables , lesquelles une fois bien garnies de cadenas, pourront être
recyclées dans les musées d’art moderne (ya pire!) ou bien encore servir
à la rétention du naissain chez nos producteurs de moules.
Je préfère le cadenas officiel et recyclable avecles armes de la ville de Paris. les vendeurs seraient agréés « ville de Paris » et les bénéfices seraient multiples :
bénéfices liés à la vente
création d’un emploi pur récupérer les cadenas et leur affecter une clef (plus un peu de nettoyage)
amende élevée pour tous ceux qui emploieraient un cadenas non homologué
on peut même y adjoindre des services genre photographe pur immortaliser l’instant, le « clic » de cadenas que l’on ferme rendra la vidéo impérissable.
le pont des arts peut être une belle source de revenus.
sinon en règlementation à la c.. je propose d’obliger le port du casque aux mariniers lors de la traversée de Paris. un cadenas est vite tombé.
Cette image démontre à l’envie qu’une ancienne inspectrice du travail ne sait vraiment pas faire grand chose !
http://www.lepoint.fr/insolite/la-republique-des-tres-mal-eleves-10-06-2014-1834226_48.php
Ecrire à la chaine des pages d’histoires familiales avec un twist vers le fantastique, l’irrationnel parce que c’est bien. Donner des émotions d’hommes de quarante cinq ans à des hommes de quarante cinq ans, écrire en pleurant parce qu’on le vaut bien. Vivre au bout de ses plumes comme un paon réduit à appeler indéfiniment un tueur à gages qui ne viendra pas.
Donc, le deuxième paragraphe posera une rupture adéquatement légère, dans l’esprit d’un âne posé là pour recevoir sur une plateforme aménagée, que nous appellerons grand p, un coq français, petit c et pour longtemps, mais dans l’espoir minutieusement récompensé de devenir gros c ou pauvre c à l’ancienneté de fin de carrière, pour équilibrer mes parties.
Voilà, que faire avec sa langue sinon la torturer ? L’oulipo sur les murs à la craie biodégradable, à mort la culture officielle et massive de mafias cryptées. On me raconte que par facétie les militaires brésiliens ont nettoyé les sans domicile du tout au aime seize plutôt que d’utiliser le bon vieux a qu’à dont c’est pourtant l’anniversaire de la mort. Promotion du mois, partez voir le foot rentrez avec un enfant adopté en bonne et due forme pour moins de dix mille dollars.
c’est du vegeta en spray
Oui.
J’ai d’abord cru à du Pouf pouf.
Ok pour les cadenas. Mais les clefs alors? Hein? Ces pauvres petites choses de metaux et d alliages, fruit de recherches acharnées, merveilles technologiques que l’on balance comme ça dans l’eau glacée et pas très propre..
Va t on créer une brigade de plongeurs spécialisés (et un peu clown)?
Désolé fautes gueule de bois…
Novlangue, mon amour : le concept de « vraie nécessité », comme si la nécessité pouvait être fausse.
Je vois pas où est le problème. C’est une journée de coupe boulon à deux.
Pour ma part, je pense qu’un habile entrepreneur pourrait proposer une saine alternative à cette nouvelle coutume: en proposant aux amoureux un cadenas qui leur sera loué ( et posé le temps de leur présence) et avec, accessoirement la fourniture de clés style bijoux-souvenirs vendues (à porter en pendentif, par exemple, et coûtant de quelques euros à un bras ! ) et en proposant, par exemple de les filmer et de mettre le film à disposition sur internet ou sur clé usb ( encore une vente à la clé, en somme… )
Cela aurait le mérite de résoudre le problème, de permettre quelques emplois et quelques rentrées fiscales qui manquent tant à nos chers, très très chers élus…
http://www.daily-bourse.fr/forex-EURO-DOLLAR-US-parite-EUR-USD.php
J’ai du rater quelque chose, quel rapport avec la choucroute ?
C’est du HS … à surveiller la fermentation, la choucroute risque d’être trop acide
On a fait un achat à l’étranger il y a quelques jours , suite à une erreur de notre commanditaire , on a dû annuler la somme versée … Nous refaisons la manœuvre et là, oh, surprise nous devons payer plus cher avec cette histoire de change …
http://www.daily-bourse.fr/Marche-l-euro-toujours-en-baisse-face-au-dollar-Feed-CFI201406101333A96D3.php
* à une erreur de notre intermédiaire
Je dis des bêtises, j’en rajoute avec le malheur tout le temps, des fois ça va, ça va même bien parfois. Sinon tout ressemble à un inexorable piège qui se referme plus ou moins lentement selon les ans. Heureusement, quand on est gentil, il y a la vie éternelle, personne ne m’a dit si la place libre est à droite de machin ou à gauche de truc, je verrai en arrivant.
J’ai défini un objectif, être distribué dans les supermarchés, il parait que michel édouard laisse presqu’un tiers, voilà, c’est fait, au temple, être lu entre les rayons d’un lieu cultuel, roumain missel ? Etre un poncif comme beau de l’air, vendu chez bricorama, on ne peut pas monter en meuble en kit sans lire le spleen de paris entre chaque phase.
Poncer et recommencer. Littérature branlante, des parties plus petites que d’autres pour tourner à la même eau de barbe cul.
J’entends souvent dire que la philosophie étudie la sagesse, je m’esclaffe, la philosophie existe, certes, mais c’est son seul mérite.
Prenons la position inverse pour voir l’amour de la sagesse se recroqueviller : la vie étudie la philosophie. Pourrir en faisant de grands discours ; pourrir les mains derrière le dos, dans un jardin, entouré de la sagesse infinie de ses élèves, pourrir dans les airs, s’envoler enfin.
Etudier des imbrications qui s’échouent sur une plage, parader qu’on sait la sagesse et que c’est la résolution vertueuse de l’équation : imbrications venant de la mer plus moi égale zéro, c’est-à-dire, moins zéro moins la mer.
Parce que finalement, la philosophie manie la sagesse à la manière d’un bâton dont on craindrait les coups, comme celui du kendo, l’amour de la sagesse avec les mains, la sagesse sans les mots.
Sans idéal supérieur, sans jugement droit ou sûr, pas avertie dans les décisions ou les actions, la vie est… puis s’en va tout en restant là.
http://www.contrepoints.org/2014/06/10/168421-une-appli-iphone-pour-sinitier-a-la-philo-ou-reviser-son-bac
tout amour se révélant être un échec devrait être concrétisé par une croix de bois sur le dit pont.
Car souvent le pont des arts ment .
😆
le mont des arpents , le monde des arts pends , le pond desarment , le rond des parement , bon je cale
Puisque c’est enfin la saison, pourquoi ne pas rêver à une salade de frites assis dans un fauteuil en plastique sur le bord d’une autoroute sinueuse et corse ? Hein, les vacances ? Un effet canicule sans personnel, et hop que je te fais passer la pilule de l’organisation bâclée arbitrairement avec un petit coup de plus jamais ça salvateur et discret, la responsabilité individuelle contre de la culpabilité collective.
Pas du tout, tel n’était pas mon propos, je disais que les vacances c’est bien sauf quand on a besoin d’un service ou d’une assistance particulière, oui les gens meurent particulièrement pendant les vacances chaudes ou froides, c’est normal, c’est à cause du temps, on n’y peut rien, non ?
Et quand héléna à très chaud, il y a plus de morts, c’est arithmétique. Plus de bois pour l’indien dont l’âtre du tipi est enfin muet, qui se contentera des battues administratives pour prélever son quota à la nature, et qui apprendra la discrétion et les tours de cartes en s’ennuyant dans le paysage administratif qui l’entoure.
C’te référence musicale… fichtre…
réviser son bac avec pouf pouf dans toutes les bonnes librairies, en trichant des mois à l’avance, on apprend. Préparez des antisèches et apprenez-les, le secret de la réussite, le miracle du travail qui libère.
La mobilisation citoyenne et juste des camarades face au méchant Kapital vient de faire une victime….
http://www.20minutes.fr/paris/1398670-paris-une-femme-meurt-ecrase-par-un-bus-bonde
Ma partie préférée de la dépêche : « la RATP a indiqué que le chauffeur de ce bus, circulant sur la ligne 31, avait été pris en charge par une cellule psychologique ».
Docteur, j’ai écrasé un piéton, je souffre d’un syndrome post traumatique, mettez moi en arrêt de travail permanent avec un traitement approprié (1 litre de vieil armagnac, 200 g de chocolat et 1 g de coke par jour, il faut ça). Remboursé par la sécu.
C’est marrant, j’ai eu exactement la même pensée…
Devrais-je m’inquiéter ?
Z’êtes rudes !
Autant 90% des « cellules d’assistance psy » me font doucement rigoler, autant pour un malheureux chauffeur qui a écrasé une dame, le traumatisme doit quand même être sévère…
Bah oui, les proches de la victime, la RATP s’en branle…
Pire encore, je pense même que la RATP a mis ses avocats sur le coup pour réduire au minimum les dommages et intérêts à leur verser…
Tel que je comprends l’article, elle a essayé d’attirer l’attention du chauffeur pour qu’il ne démarre pas et la laisse monter en tapant sur la vitre, il ne l’entend pas, démarre et l’écrase.
Si ma lecture et bonne (je peux me tromper) et si l’article relate fidèlement ce qui s’est passé, il semble que la victime soit responsable.
Il est difficile de qualifier de « responsable » une personne qui s’est mise dans cette situation. Si je traverse à l’arrache et que je me jette devant le bus en tapant sur la vitre, alors que le chauffeur a déjà enclenché le démarrage, il est possible qu’il m’arrive des trucs.
Je ne suis pas là pour défendre le chauffeur à outrance, mais dire qu’il est le seul en tort, ça parait difficile.
Je me répète : moi quand il arrive un truc dont je ne suis absolument pas responsable, qui ne dépendait pas de moi, je peux compatir, mais pas être traumatisé. C’est la vie. Mektoub.
A contrario, si je suis traumatisé c’est que j’ai déconné.
Tout le monde n’a pas ce raisonnement froidement calculateur.
La question que j’ai envie de vous poser, quand même, c’est celle de votre définition du traumatisme, elle doit être intéressante.
+1
L’empathie devra être rayée de la novlangue, ça n’existe plus, semble-t-il.
Sans mettre la faute sur l’un ou l’autre parti (à vrai dire, peu m’importe, je n’ai pas à juger de cela), je persiste : cette histoire de cellule de soutien psy mise en place par la RATP me fait tiquer. Need a shrink ? Pay for your shrink, ceci est mon point de vue…
Homo sapiens français est un être sensible et frafile …
La mise en place d’une cellule psychologique, ça veut généralement dire que le type pourra parler à un psy, pas qu’il aura des vacances gratos aux frais de la princesse, hein 😉
Ma réaction ne vient pas d’une absence d’empathie (au contraire). Un soutien psychologique est bienvenu dans un drame pareil, mais tant qu’à faire, je ne comprends pas pourquoi la RATP le réserverait au seul chauffeur ? Il y a eu des témoins de la scène (qui en feront des cauchemars pendant un moment), et puis il y a les proches de la victime… Bon, je ne connais rien à ce genre de procédure, et il est vrai que je pensais que « mise en place d’une cellule psy » équivalait à « embauche d’un psy tout spécialement pour s’occuper du chauffeur »… bref.
Ma réaction a du être l’opposée de la vôtre, inconvénient de l’écrit qui empêche de saisir le ton de l’explication, my bad.
A la lecture, j’ai juste pensé : « La vache, ça craint » (pour être tout à fait honnête, c’était un poil plus argotique et créolisé dans le texte…). Ça ne devait pas être si différent de votre côté, si ? ^^
Le chauffeur : l’heure c’est l’heure !
Lily 4 ans et Lucas 5 ans : Elle est où ma maman ?
Miss Sky Walker ! She’s dead … Oh ! My God ! …
rude ? peut-être.
Mon expérience perso c’est que je ne suis traumatisé que ce dont je suis responsable. Je peux plaindre la victime de l’accident autant qu’une autre victime, mais ça ne me traumatise que si j’ai commis une faute.
Et si j’ai commis une faute, la prise en charge à prévoir, c’est d’une part par la cellule pénale (la police : homicide involontaire ), d’autre par par la cellule disciplinaire RH de la RATP (faute lourde ; vous, je ne sais pas, mais moi je ne garde pas un chauffeur qui écrase les clients …).
Quant à la prise en charge psychologique, c’est à moi-même de m’en préoccuper.
« je ne garde pas un chauffeur qui écrase les clients »
Tout dépend des clients. Quand on voit comment les gens traversent et se jettent parfois devant les bus pour réussir à monter dedans (alors que généralement il y en a un qui suit moins de 5mn après), on peut difficilement rejeter la faute uniquement sur le chauffeur.
Sauf que, effet bisounours (protection du plus faible etc.), selon la loi c’est toujours le chauffeur qui est responsable. Point. Si ça t’arrive, ton assurance fera sauter ton bonus et tu te retrouvera au tribunal pour homicide involontaire. Juste ou pas juste, c’est comme ça.
Il n’y a plus qu’en tirer les conséquences…
Je me permets de vous renvoyer à l’article 3 de la loi de 1985 sur les accidents de la circulation, et notamment à la notion de « faute de la victime ».
+1000.
la dernière fois que je’ai fait un chantier avec nacelle en ville, ça a été l’enfer pour faire respecter la sécurité tellement les gens sont débiles.
« Devrais-je m’inquiéter ? ».
Poser la question, c’est y répondre, non ?
Cela dit, dans le package incluant ces mauvaises pensées, il y a une enviable rémunération sans trop me fouler, et des enfants tout à fait réjouissants (quoiqu’à mi temps), alors, bon, tout bien considéré …
Et les autres grévistes vont faire grève par solidarité avec le chauffeur. La roue tourne (si on peut dire .. ! )
En fait j’ai dit une connerie: le chauffeur si il était là, c’est qu’il était pas greviste.
Le faisant de son bon vouloir ou ayant été conseillé d’être au taf’, ce chauffeur prend en pleine poire, à lui seul et à vie dans sa conscience les conséquences des actes tous ces autres branleurs.
Tout ceci étant bien entendu moindre en comparaison de ce qui est arrivé à la victime, ses proches, etc..
C’est la SNCF qui fait grève, du moins officiellement. Après, bien sûr, il peut y avoir le soutien aux camarades…
Un peu d’animation ? Un ancien cadre de la télévision éducative et ludique des tas, passé dans le prix élevé à force de manœuvres et de reptations, avec la simplicité d’un chèque ou d’un sultan assène la preuve molle d’un constat constant, navrant et total, « on se fout de vous », d’un on général et dégénératif totalement inclusif la vérité tombe nue et minuscule comme un marsupial de bas étages de poches déjà trop pleines.
Un peu de détente chez le dentiste dans une position confortable… arborant fièrement mon tee-shirt « no future » avec ses plis neufs, je me relaxe au conditionnel dans l’odeur de la nacre au bucher. Son bavoir me fait transpirer, retour aux fruits mixés de saison et commémoratifs d’une enfance heureuse chez l’orthodontiste ou le musicologue au choix en son jardin avisé.
Un appareil pour quoi ? Ca passe mieux à l’image et les rendez-vous d’orthophoniste sont remboursés par la caisse spectacle, tu comprends maintenant ? Des appareils pour tout. Des couches et des couches. Une phrase pour finir et le tour est joué.
La solution réside dans la localisation et la récupération de la « blague mortelle ». Il faut ensuite la reproduire en autant d’exemplaires qu’il y a d’instances nuisibles (sénat, conseils généraux, conseils préfectoraux, commissions sur le CO², commissions sur la reproduction des courgettes en basse Picardie…) et l’expédier sans céder à la curiosité.
Pour illustrer le caractère destructeur de cette arme, c’est ici: https://www.youtube.com/watch?v=8gpjk_MaCGM
Et si on payait une scie à métaux à Brunono ? Pour la première fois de sa vie, il pourrait être utile.
Comme vous y aller H16: le petit Bruno n’était pas un non-lycéen, mais un non-étudiant: à l’époque de ses pitreries anti-CPE, il était déjà sur les bancs de la fac puisqu’il avait déjà 24 ans. Bon après, la rumeur veut qu’il a mis 8 ans pour obtenir un master, mais c’est vrai qu’on ne peut pas être partout.
Sinon, sans rapport, pourriez-vous indiquer les sources de vos citations, voire un lien pour accéder directement aux pages où vous les avez trouvées ?
Merci
Elles proviennent de l’article de Libé, linké en début d’article.
ou un slogan fort « poser votre cadenas et votre prétendant ressemblera a hollande »