L’histoire éclairante d’un petit logo

Ils sont autour de nous et souvent nous indiquent ce à quoi nous avons affaire : les logos, petits pictogrammes simples, permettent d’identifier visuellement une entreprise, une institution, un produit, un service ou, dans le cas qui nous occupe aujourd’hui, une méthode de fabrication. Car c’est au « fait maison » que je vous propose de vous intéresser le temps d’un billet…

C’était mi-juillet dernier : dans la moiteur relative d’un été banal, le décret du 11 juillet 2014 relatif à la mention « fait maison » est entré en vigueur dans les restaurants français, afin, selon le gouvernement, de « mieux informer le consommateur sur les plats qui lui sont servis et de valoriser le métier de cuisinier », apparemment pas assez valorisé en France, pays où la cuisine et la gastronomie ont toujours été traitées à la légère.

Il était temps : en France et depuis des temps immémoriaux, certains petits filous utilisaient la mention « Fait maison » alors qu’en fait, c’était même pas vrai d’abord, ce qui a poussé le gouvernement à agir avec la fermeté et la rapidité qui l’ont toujours caractérisé.

Jusqu’à présent en effet, certains restaurateurs n’hésitaient pas à faire passer pour un plat « fait maison » de simples recompositions réchauffées de plats préparés et refroidis loin de leur gargote. Le consommateur, trahi, ne revenait pas s’il l’apprenait et en profitait pour faire une publicité détestable à l’établissement cachottier … ou s’en foutait complètement s’il trouvait son repas à la hauteur de ce qu’il avait payé. Depuis que le monde est monde (ou, à tout le moins, que la chaîne du froid permet certains miracles), les clients ne s’en sortaient donc pas trop mal pour valoriser correctement le petit routier aux odeurs graisseuses et l’auberge discrète connue d’habitués au teint rose. Vous le comprenez : la situation était intenable, le gouvernement devait agir !

logo fait maisonPouf, le logo « Fait Maison » était né.

Enfin, « pouf », façon de parler puisque, d’une part, tout ceci aura tout de même pris quelques semaines d’âpres discussions entre les différentes parties prenantes de ce magnifique projet, et que, d’autre part, le logo n’a pas été réalisé gratuitement non plus. Et en fait de discussions, on se souvient de véritables empoignades entre les tenants de cette nouvelle irruption du légal, de l’État et de la règlementation dans la cuisine française, et ceux qui n’ont eu de cesse de pointer les lacunes et les dérives que la loi accompagnant le logo introduisait avec la délicatesse d’un éléphant sous amphétamines dans une fabrique de porcelaine.

Il faut dire que, dès le départ, de solides objections avaient été formulées, à commencer par le fait, gênant, que la notion de « produit brut » ne s’applique pas qu’au frais, mais recouvre aussi les aliments épluchés, découpés, hachés, nettoyés, désossés, moulus, broyés, salés, réfrigérés, congelés ou conditionnés sous vide. Youpi, à cet aune, le « fait maison » s’applique alors aussi sur un plat préparé à partir de produits surgelés : le « chef » qui colle une viande sortie de son sachet avec des rondelles de carottes tombées d’un autre sachet dans un micro-onde et réchauffe le tout peut fièrement exhiber un « fait maison » tout à fait crédible.

Plus rigolo encore, dans une liste à la Prévert qui laisse penser que des groupes de frétillants énarques et d’inventifs députés en roue libre ont consciencieusement œuvré à la rédaction de la loi, on apprend que le « fait maison » n’impose pas de faire sa propre pâte feuilletée, qu’on peut acheter la charcuterie, sauf pour les terrines et les pâtés, qu’on peut se procurer ailleurs les sauces à condition de le préciser au consommateur, ou les biscuits secs, les fruits secs et confits, la choucroute crue, etc… Eh oui : dans l’excitation du moment, le législateur a voulu joyeusement tenir compte des traiteurs, des commerces non sédentaires (foires & marchés), et d’une myriade d’autres cas qui ont tous, gentiment, contribué à rendre le résultat complètement illisible, et surtout, incompréhensible pour le consommateur final.

Ce dernier, en effet, lorsqu’il voit le fameux logo, ne sait plus exactement à quoi s’en tenir puisqu’en définitive, il ne sait plus si tout est effectivement fait maison ou si ce qui se trouve dans son assiette est, essentiellement, un assemblage réchauffé de morceaux déjà cuisinés. Neuf mois plus tard, le constat est sans appel : le logo n’est apposé que rarement, et personne ne le connaît ni ne le reconnaît.

Pouf, le logo « Fait Maison » est un échec.

suddenly a muffin

Il faut dire qu’en plus de l’ambiguïté pour le consommateur, les gérants d’établissements ont hésité à utiliser ce logo car – nous sommes en France, ne l’oublions pas ! – ils encouraient ensuite le risque de voir débarquer des membres de la délicieuse Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRFCPEF), venus vérifier que le dit logo n’était pas apposé à la légère… Ce qui ne manque pas de sel lorsqu’on voit les conditions d’application que d’aucuns pourraient taxer de farfelues.

Bref, en un mot comme en cent, le logo est un échec, même si la député girondine à l’origine de l’initiative, Pascale Got, se refuse à employer ce terme (« puisque le label ne disparaît pas »). Quand bien même : encore une fois, l’État a cherché à légiférer ce qui devait plus que probablement (au vu du résultat) être laissé à la société civile. C’est un échec parce que la définition du « fait maison » se doit, une fois décrétée, de couvrir la multitude de cas que la réalité comporte et qui (méchante réalité !) ne se plie pas aux injonctions légales. C’est un échec parce qu’en plus, d’une profession à l’autre, cette définition change, l’intérêt de l’utiliser varie, et les bénéfices retirés auprès du consommateur ne sont pas toujours les même. C’est peut-être aussi un échec parce que l’initiative tient beaucoup plus d’un lobbyisme d’une certaine catégorie d’acteurs que d’une démarche générale de l’ensemble des personnes concernées. C’est enfin un échec parce qu’en ayant ainsi recherché un compromis qui ne froisse personne dans la transparence nécessaire à l’autorisation d’arborer le logo, on obtient quelque chose qui permet un peu tout et n’importe quoi et n’est plus du tout transparent…

Heureusement, l’entourage de la secrétaire d’État en charge du Commerce et de l’Artisanat, Carole Delga, concocte une nouvelle version « plus lisible, plus simple, plus pragmatique ». Tous aux abris ! Nous voilà rassurés !

Encore plus de lisibilité, encore plus de pragmatisme, encore plus de simplicité, à l’évidence, la prochaine mouture du logo gouvernemental va cogner du chaton mignon !

chaton youpi encore une mission réussie

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Commentaires393

    1. sam00

      Tout comme la lutte contre les pédophiles et les terroristes … de louables intentions au départ …

  1. Black Mamba

    Un logo par ci , un logo par là, le consommateur gogo a besoin d’être pris en main pour éviter des bobos …

    1. ironbooboo

      Les restaurateurs bataillent sec pour obtenir certains de ces labels/appellations/reconnaissances; ceux qui sont utiles et connus de la clientèle : macarons du Michelin, Relais & Châteaux …
      Maintenant le logo « fait maison » je n’ai encore jamais vu nul part. Faut croire que les pros ont d’autres choses à faire que se décarcasser pour obtenir un certificat franco-français illisible et hors-sujet. Même les petites plaques « recommandé par TripAdvisor » (ou autre) sont plus utiles.

      Sinon c’est de la colique frénétique que nous cherchons à vous préserver, pas des bobos :p

      1. Black Mamba

        J’ai un ami restaurateur qui a fait un démarrage en flèche cette année rien qu’avec son réseau de connaissance et il est bien classé numéro 1 sur TripAdvisor dans sa ville et c’est du « fait maison »

        1. Pheldge

          Le « fait maison » n’est pas une garantie ! ça peut-être de la super daube ! Un mauvais plat « fait maison » reste un mauvais plat !

          1. Black Mamba

            C’est de la cuisine Libanaise et le cuistot , un maître de l’art fait tout lui même, le surgelé Libanais ça n’existe pas . Je l’ai vu à l’oeuvre et j’ai pu me régaler .

            1. Pheldge

              Effectivement, tu trouves la cuisine occidentale en frais, sous vide et surgelé, idem pour l’asiatique … par contre quand on franchit l’amère Méditerranée , là y’a plus rien. Si juste une enclave : Israël ! mais bon , une oasis dans un désert !

              Je veux pas être stigmatisant , mais il y a de quoi s’interroger ! Il y aurait un bizness à créer , un marché à développer, non ? Autre chose de moins refermé et communautariste que le « mecca cola » !

              1. Black Mamba

                Ce petit chef ingénieux si il trouve un moyen de faire du business , il le fera mais la cuisine Libanaise est savoureuse que si elle vient juste être faite sinon beurck de chez beurck si elle date …

              2. Bonsaï

                Je crois savoir qu’au Liban, comme en Turquie, voire en Egypte et en Algérie on trouve de nombreux plats sous forme congelée. Toutefois on préfère, dans ces pays à la douceur méditerranéenne déguster des produits frais, à l’instar de ce qui se fait en Italie pour les hors d’oeuvre et en Espagne pour les tapas.

            2. ironbooboo

              Dites, quelqu’un connait la nature précise du lien entre « maîtres restaurateurs » et « fait maison » ?
              J’ai du mal à cerner le truc. Ce sont eux qui distribuent les bons points ?

              1. Aristarque

                Il semblerait que le logo « fait maison » ne vise qu’à signaler -sur la carte- du restaurant que les plats confectionnés sur place parmi d’autres qui seraient eux, issus de préparations industrielles (traiteurs).
                Alors que « Maître restaurateur » constitue un label bien plus vaste, indiquant que le restaurateur ne fait que du fait maison, outre des engagements quant à la qualification du personnel, etc…

  2. Mario Nettiste

    « en quenelle » aurait eu plus de gueule mais je n’ai pas osé avec le frétillant Valls en lutte contre Dieudonné et autres…

    1. royaumont

      En quenelle, uniquement si le brochet est pêché par le restaurateur lui même. Et en ce moment c’est pas possible, dimanche il y a élection.

  3. Higgins

    J’adore l’image du chaton et le slogan qui va avec.
    Dans ce pays, tant que la rapport député/connerie restera dans les sommets actuels, rien ne sortira de bien. La dernière en date est du aux amis de Gaïa qui ont réussi à faire passer un amendement qui interdit aux Affaires culturelles d’utiliser des bâches publicitaires dans les chantiers de rénovation des monuments historiques. C’était là un moyen commode de financer les dits travaux. Je suis effaré de savoir autant de stupidité en action. CPEF.

    1. Val

      @Higgins , c’est vrai qu’avec la vitesse à laquelle ils les sortent , on n’arrive plus à suivre . En fait , notre taulier vénéré aurait amplement matière a faire 10 billets /jours

  4. Le Gnôme

    Querelle bien picrocholine comme on les aime chez nous. Mais associer le logo avec des contrôles bien musclés, si possible au moment du service, avec avertissements et procès verbaux à la clé, c’était le meilleur moyen de faire échouer le bidule improbable. Pour vivre heureux, vivons cachés, on ne met pas un truc qui peut attirer les emmerdes.

        1. Lafayette

          Bon on peut mourir d’intox avec du fait maison, car sur l’industriel il y a des dates moins contournables. Bon appétit !

          1. Bonsaï

            En plus, l’industriel a l’avantage d’avoir été manipulé avec un maximum d’hygiène.
            J’avais vu un petit reportage édifiant sur la propension des français à ne pas se laver trop souvent les mains, par exemple en sortant des toilettes. Pensez-y quand vous commandez votre plat du jour et bon appétit !

            1. Lafayette

              et une constance dans des bactéries étrangères grâce à une main d’oeuvre bon marché.

              1. Pheldge

                Et non pas « une constance dans des bactéries bon marché grâce à une main d’oeuvre étrangères. 🙂 🙂
                Pas vrai Kazar ? 🙂
                Au fait c’est Kazar ou Ka-zar , comme l’ennemi de Kraven le chasseur ? 😉 si oui, où donc est passé Zabu ?

    1. MadeInCH

      Se cacher est parfois un bon moyen d’attirer l’attention.
      Etre discret, c’est pas mal. Rien faire pour se faire remarquer.
      Ne pas mettre d’autocollant « ProTell » sur ma voiture.
      .
      « Pour vivre heureux, vivons discret »
      .
      Non?

                    1. Bonsaï

                      Bien sûr, et en plus vous l’écrivez ce qui n’est pas une simple affaire. Où donc avez-vous appris la douce langue d’Angela, pardon de Goethe ?

                  1. Pheldge

                    Oui, on me le dit souvent … 🙂
                    D’ailleurs , mes petites amies d’un soir , s’aperçoivent qu’elles ont eu affaire à du haut de gamme , en découvrant le lendemain au courrier , ma petite facture ! 😉 🙂

  5. Mario Nettiste

    Est-ce que le restaurateur doit utiliser des casseroles et marmites de sa fabrication personnelle ou peut-il, par une regrettable exception incompréhensible vis-à-vis de la pureté de l’intention, utiliser celles provenant de faiseurs industriels ???

  6. pouf pouf

    Un petit groupe d’hommes représentatifs décide de ce que veulent dire les choses. Par exemple, là, récemment, j’ai rencontré virtuellement un type qui a la définition de terrorisme et de terroriste sous le nez pour m’expliquer ce qu’il faut interdire, qui en décide et comment ça va se passer. Moi madame, moi je sais comment ça va se passer, moi, interrogez-moi maitresse, moi… elle ne le fit pas. Petit teint, si je trouvais parfaitement légitime de refuser à brigitte fontaine de se produire en public sous prétexte que ses paroles n’ont ni queue ni tête, qu’elle est, au mieux, globalement et dans son ensemble de très mauvais goût, et que non, il n’y a pas de drôle d’odeur dans la cuisine ; alors qu’on the other hand, la refonte de notre hymne « progrès et saucisses » par andré gyneco ou doc rieux, mazette, quel pilote pour nous conduire plus orpheloins, plus au plus fort. Alors ? Mots dont la définition commencerait par dogme, idéologie ou croyance… petit d’eux, prenons l’exemple de racisme, ai-je le droit de dire que ça ne tient pas debout comme théorie ? Que c’est tout aussi merdique que de confondre bourrage de crâne et instruction ? Combien y-a-t’il de races humaines sur terre ? A part le neandertal parisien dont le qatar est si fier, bien-sûr, c’est ça que je voulais dire. Demain nous parlerons positions, balle au pied et missionariophobie dans les marais…

  7. Nathalie

    Auriez-vous une idée de ce que nous a coûté cette pantalonnade ? Parce qu’à la fin, c’est nous « qu’on paye » le repas et le logo…

    1. dede

      Il est trop tot pour faire le bilan financier : si vous aviez ete attentive a la conclusion, l’accumulation des couts n’est pas terminee…

      La bonne nouvelle, c’est qu’on peut esperer que Carole Delga et ses equipes n’iront pas faire d’autres degats en travaillant sur le projet de refonte de cet echec qui ne devrait rien changer a l’inutilisation du logo (les restaurateurs semblent avoir compris qu’il vaut mieux ne rien afficher si cela evite de devoir appliquer les regles pondues par les bureaucrates)

      1. Honorbrachios

        « La bonne nouvelle, c’est qu’on peut espérer que Carole Delga et ses équipes n’iront pas faire d’autres dégâts »

        oulalalala, comme tu y vas !
        on est en france et quand un machin technocratique ne marche pas, on en fait un deuxième par dessus le premier pour arranger le truc, et si ça marche toujours pas, on le rend obligatoire et payant, tout simplement !

      2. Calvin

        Par exemple :
        – bon, le logo Fait Maison est un vrai ratage…
        – non, oui, mais euh, c’est parce que c’était d’abord trop large puis trop restrictif…
        – bon, tant pis, on oublie…
        – ah ben, non, j’ai une idée !
        (Aie)
        – mouiii ?
        – si ça marche pas c’est parce qu – on a voulu faire quelque chose de trop global, indifférencié,
        – et donc ?
        – on va créer le logo « plat fait maison » au niveau de la carte. Puis des logos colorés façon gommettes de couleurs indiquant le % de plats fait maison sur la carte.
        (Re aie)

  8. Kazar

    La routine de la connerie de nos politiciens et technocrates. En attendant, il me semble qu’un petit vote à la quasi unanimité de nos parlementaires est passé inaperçu, et va beaucoup plaire aux lecteurs :

    Les élus se sont votés une loi pour renforcer l’indemnisation de ceux d’entre eux qui seront battus lors des élections !!!

    On n’est jamais si bien servi que par soi-même.

      1. Laure

        S’ils ont été battus alors qu’ils sont sortants, ça ne veut pas dire qu’ils ont été mauvais ?

    1. bob razovski

      Ah, auriez-vous un lien ? C’est intéressant.

      Est-ce en prévision de la branlée magistrale qui attend le camp du bien ce weekend ?

      1. Kazar

        Je ne comprends pas, il a été supprimé ?

        lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2015/03/19/25002-20150319ARTFIG00307-une-loi-pour-renforcer-l-indemnisation-des-elus-battus-dans-les-urnes.php

        1. gameover

          Merci. Ils sont tellement à la ramasse que le texte ne pourra pas entrer en vigueur avant le 1er janvier 2016…

          … et aussi…

          « Le texte prévoit d’obliger une entreprise privée à réintégrer l’élu à la fin de son mandat »

          … ça manquait…

          1. Kazar

            Oui, on sent bien leurs regrets dans « On voulait initialement qu’elle s’applique aux municipales de 2014 mais le calendrier parlementaire n’ a permis de voter le texte que maintenant » 🙂

          2. balt

            Il suffit qu’elle soit rétroactive pendant 30 ans,avec reversion intégrale a la veuve et aux descendants.Et puis pourquoi seraient ils battus?Il faut lire les excellents chiffres économiques!

            1. bob razovski

              Parce que les français sont bêtes, ils ne votent jamais comme le camp du bien le demande, sauf quand ils votent pour le camps du bien, alors là, ils ne sont pas bêtes, ils sont citoyens…

              épidabor : pourquoi mêler l’économie, cette science bassement matérialiste, avec le débat de haute volée qui risque de voir arriver dans nos départements LHLPSDNH ? namého ?

        2. David

          « Il s’agit que les élus n’aient pas moins de moyens que le reste de la population […] »

          Pas MOINS de moyens ?? WTF ?!?!!

          Alors que la majorité des députés sont déjà fonctionnaires ou retraités de la fonction publique …

          ils n’ont plus peur de rien et se foutent OUVERTEMENT de notre gueule

  9. zelectron

    Le logo a été « pensé » pour éviter de marier la malbouffe avec la cuisine honnête un peu comme les assortiments humains entre eux . . .

    1. bob razovski

      le groupe accor aurait pu bosser dessus : une courtepaille avec une queue de casserole, et le tour est joué 😉

  10. Caton

    Quelques erreurs mineures :
    « nous avons affaire » au lieu de « nous avons à faire »
    « n’en revenait pas » au lieu « ne revenait pas »
    « qui n’ont eu » au lieu de « qui n’ont eut »

    1. Black Mamba

      Une autre  » erreur mineure » observée : le Muffin sur la voiture.
      Comment est-il arrivé là ?
      Est-ce une nouvelle discipline olympique, le lancé de Muffin ?

      1. Caton

        C’est surtout un superbe jeu de mots… regarde ce que veut dire « crushing the muffin ».

              1. Quiet Desperation

                Doesn’t make much sense, does it ? I was thinking more along the lines of « muffin top »….

        1. Olivier Vitri

          « muffin concassage » ? …dixit Google. Il est vraiment temps de concataxer cette cochonnerie…

  11. royaumont

    Bref, on n’est pas plus avancé qu’avant, mais ça a couté 100 millions. La classe.
    Je suppose que le droit d’apposer le logo est payant et soumis à un audit de conformité qui coûte une blinde et empêche l’établissement de tourner pendant un mois…
    C’est sûr, une idée aussi géniale a un grand avenir devant elle.

    1. Pat

      Izauraient dû me demander : je leur faisait pour 50 millions (3 minutes avec Paint, à tout casser…)

      1. Pheldge

        Là je proteste énergiquement ! ily a des traitements de faveurs, ici !
        « Izauraient dû ci-dessus ne suscite que l’indifférence, alors que quand j’ose écrire « ofète » , je me fais assassiner grave … 🙂 🙂

        Je vais de ce pas remplir un CERFA bobo ! 🙂

  12. gameover

    Tous les légumes épluchés, découpés et pré-cuits ont droit au label fait maison… sauf 1 !

    Et pourquoi ? Parce que sinon McDo aurait pu arborer fièrement le logo « fait maison » !

      1. gameover

        Oui, gagné… ce sont les frites ! Caton gagne un kilo de frites surgelées !

        La littérature étatique est toujours à se plier de rire.

        La FAQ du site relative au fait maison :

        « Cela va-t-il me coûter plus cher de faire du « fait maison » ?
        Choisir et cuisiner des produits bruts nécessite un véritable savoir-faire mais également davantage de temps que de réchauffer un produit industriel.
        Ainsi, les professionnels estiment que 20 à 30 % de main d’œuvre supplémentaire sont nécessaires pour réaliser un plat entièrement fait maison par comparaison à l’assemblage d’un plat à base de produits industriels.
        Ce surcroît de main-d’œuvre peut cependant être compensé par des coûts de matière première moins élevés pour un prix de revient final comparable.
        En effet à titre d’exemple, un kilo de pomme de terre acheté en saison coûte trois fois moins cher à l’achat qu’un kilogramme de frites surgelées. »

        ____________
        Le kilo de patates étant à 30cts et le kilo de frites surgelées à 90 cents on va dire que c’est ok pour 3 fois le prix… vous serez donc priés de manger les épluchures ! Soit…

        Soit 60 cents pour éplucher 1kg de patates duquel vous tirerez 700 grammes de frites… avec 1 smic à 9.61E/h vous avez donc moins de 4 minutes (sans compter les charges) pour éplucher, laver, couper, sécher et préfrire vos frites (pour rappel une frite se cuit en 2 fois)…

        Prêt ? partez…

        1. Caton

          Eplucher, ça va vite: 4 minutes pour 25 kg de pommes de terre. Fais une recherche sur Fimar PPN-PPF/25

              1. Black Mamba

                Une petite pique lancé sur la super efficacité et la rentabilité … il espérait créer beaucoup d’emploi :mrgreen:

          1. Chieur chiant

            Par expérience, au restaurant óu je travaillais, il me fallait 3 bonnes heures pour éplucher 25 kg de patates tous les jours, mais c’était tranquillement installé, les jours de féria, on louait une machine qui en faisait le triple en 1 heure, mais bon il y avait de travail ailleurs…

  13. Gerldam

    Il y a déjà 400000 (quatre cent mille pour ceux qui auraient pensé que j’ai balancé du zéro sans les compter) normes dans ce pays. Alors, une de plus, une de moins (ah non surtout pas ça) cela ne se voit plus.

    1. Flash

      Vous balancez un chiffre au hasard, je pense Je ne pense pas que quiconque connaisse réellement le nombre exact de conventions internationales, règlements communautaires, directives, lois, accords collectifs, décrets, arrêtés, circulaires actuellement en vigueur en France…

      Ce qui n’est guère plus réjouissant que le nombre énorme de 400.000 normes.

      1. Flash

        Cela m’étonnerait sincèrement que l’IFRAP ait pu véritablement recenser les normes applicables en France, surtout au regard de l’instabilité législative et des démembrements de l’Etat.

        Entre l’ACOSS, l’AGIRC, l’ARRCO, les URSSAF, CPAM, CNAV, CRAMIF, CAF, les syndicats de transports, les communes, les communautés de communes, les départements, les régions, les organismes professionnels divers et variés, les accords de branche, les circulaires, arrêtés, décrets ou lois pondues en matière de construction, d’urbanisme, d’environnement ou de santé publique (sans compter le reste…), je me figure mal la méthode permettant un recensement exhaustif de ces diverses normes. Le temps de compter ce qui figure aux divers recueil d’actes administratifs, ces derniers seront obsolètes.

        1. bibi

          Il suffit d’avoir une belle base de données de toutes la logorrhée législative s’appliquant en France et de demander à la machine de compter la présence de certains mots clés.

          Evidemment ce n’est pas aussi précis qu’un recensement exhaustif manuel vu la complexité du droit mais je pense que cela peut donner une approximation assez fiable de la réalité.

          Donc pour moi, les nombres avancés par l’IFRAP qui ne sont pas données à l’unité près doivent être des estimations aux quelles nous pouvons nous référer.

          1. Flash

            Je ne suis pas convaincu.

            Sur légifrance, je viens de m’amuser à faire une recherche experte visant uniquement la catégorie « arrêté ».

            En mot clé, j’ai choisi « arrêté » ; j’ai exclu le mot « nomination ».

            Cela me donne « 276889 documents ». Il faudrait également exclure les détachements, si je voulais être totalement exact.

            Cela ne vise que les arrêtés publiés au Journal Officiel. Les arrêtés d’un maire d’une commune n’y figurent pas, par exemple.

            Rien qu’avec les arrêtés, y compris les arrêtés préfectoraux et municipaux, je dépasse, à mon avis, les 400.000 normes…

            1. bibi

              Tous les arrêtés ne sont pas en vigueurs et certains en ont été remplacés par d’autres.

              Exemple : le maire pond un arrêté municipal tous les ans pour autoriser le lancer de confetti entre 13h et 19h le jour ou la ville organise la parade du carnaval qui change de date tous les ans.

  14. bob razovski

    je me demande toujours ce qu’est une maison en langage soviétiforme gouvernemental…

    « Fait Goulag » ?
    « Fait HLM » ?

    ça aurait une autre gueule quand même.

    parce que, quelque part, « fait maison » dégage un curieux parfum de propriété privé, de « j’ai décidé moi-même comment je cuisine »… Tss tss…

    Est-ce bien compatible ?

    1. MadeInCH

      Donc la création d’un autre logo: « Certifié social-compatible, humano-friendly, politiquement correcte, économico-responsable et sourire-enhanced ».
      .
      Un peu comme les souris ou haut-parleurs d’ordinateurs certifés « compatible Y2K ».
      .
      Au fait, les pâtes, sont-elles RoHS et REACH-Conform?
      .
      Pis au fait, qu’en est-il du ISO-9****? Ah, non. ça, c’est du privé, donc pas de l’Etat.

    2. Pheldge

      Je suggèrerais bien « Gloubigoulba multiculturel et unitaire » mais j’ai peur que ça ne soit pas accepté 🙂

  15. dorsai

    Putain!, j’étais complètement passé à coté de ce truc là! A présent, si je découvre ce logo dans un resto que je pratique, j’aurai un sujet de conversation supplémentaire assorti d’une bonne tranche de rigolade. Avec cette conclusion que nos politiciens sont impayables… quoique très bien payés!

  16. gameover

    Ce qui n’a surtout pas été compris par tous ces gens là, opposés à la distribution de masse, c’est que c’est la nourriture cultivée, traitée et préparée industriellement qui garantit les meilleures qualités d’hygiène et de sécurité.

    L’industrie ça permet au patissier de disposer de blancs d’oeufs ou de jaunes d’oeufs au litre et d’éviter d’introduire des bactéries lors du cycle de préparation et de les stocket au frigo pendant une semaine lorsqu’ils sont cassés manuellement.

    Ce n’est pas un hasard si le dernier gros problème de santé a eu lieu avec les produits bio en allemagne, ni qu’ils avaient accusé des concombres espagnols : les méthodes utilisées dans le bio, car non uniformes, ne permettent pas une tracabilité aussi pointue que les préparations industrielles et donc de pouvoir identifier un problème : sur des steacks hachés industriels on met 3 jours maxi, sur les pousses bio ils ont bien mis 3 semaines-1 mois.

    1. Kazar

      Cher GO, l’industriel n’a clairement pas que du bon : il suffit de voir ce qu’on met dans les nuggets de poulet ou dans les rillettes…
      Sans parler des méthodes de culture industrielle (pesticides) et d’élevage industriel (antibiotiques).

      1. gameover

        Kazar, « bon » : tu pourrais définir ce que tu entends par ce mot stp.

        Qualités organoleptiques, qualités sanitaires, qualités nutritionnelles, qualités environnementales, etc… ?

        1. Kazar

          Dans bon, et pour simplifier, je met principalement « santé. Et note bien que j’ai écrit « ..n’a pas que du bon ». Difficile denier que de l’élevage industriel avec des bêtes gorgées d’antibiotiques à des effets néfastes. Cela dit, je n’ai pas l’intention de polémiquer sur le sujet, ce n’était pas le propos de mon post.

        1. Kazar

          Tout à fait d’accord, cela reposerait tout le monde d’arrêter d’être aussi catégorique pour tout…surtout que cela crée uniquement des petites disputes stériles.

          1. Bonsaï

            Surtout pour des petites piques en pointe d’épingle, alors que les thèmes proposés par Doc H16 sont déjà vastes, avec de multiples confluents et des métathèmes plein les brouettes …

      2. Caton

        Le rendement par hectare de l’agriculture « bio » est en moyenne, toutes espèces confondues, 80% du rendement de l’agriculture intensive (source: http://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/archives/rapport-INRA-pour-CGSP-VOLUME-1-web07102013.pdf). Et on a déjà du mal à nourrir la planète aujourd’hui. Passer au « tout bio », c’est tuer une personne sur cinq dans le monde, essentiellement en Afrique, au Moyen-orient et en Asie.

        Je ne suis pas forcément opposé à une réduction de la population mondiale, mais ceux qui prêchent le « tout bio » n’ont pas l’air de réaliser les conséquences qu’aurait leur lubie.

          1. gameover

            Merci Caton.

            BM, à chaque chapitre il y a un « Ce qu’il faut retenir » et ça fait déjà pas mal de lecture.

            Hors le rendement il y a d’autres points comme la panification des céréales qui est de très mauvaise qualité pour le bio et qui oblige à une sélection très sévère, d’où le prix…

            … et aussi une très mauvaise conservation… c’est le progrès… avant le pain ne moisissait pas mais comme disent les bio-addicts… le bio c’est le partage et vous partagez simplement votre repas avec les microorganismes environnants !

    2. Zendog

      @gameover Tout à fait d’accord avec ce constat. Il y a bien moins d’infections alimentaires qu’auparavant quand tout était fait maison.
      Pour moi, c’est bon ou ce n’est pas bon. Si c’est bon j’y retourne. Fait maison ou pas, je m’en fiche. D’ailleurs qui dit que le « fait maison » est forcément meilleur ? C’est encore une idée reçue.

      1. Honorbrachios

        @zendog :
        Je ne vais absolument pas défendre ce bouzin technocratique tout pourri, et effectivement, au niveau sécurité alimentaire c’est moins dangereux…Ceci dit, allez au resto, commander un plat « typique » à 40euros et s’apercevoir le lendemain que tu avais exactement le même à Carrefour au rayon plats tout préparé sous vide (très bon d’ailleurs) pour 4e, ça peut énerver !

        1. bob razovski

          Oui, mais le logo vous épargnera-t-il ce constat (et l’énervement qui en découle) ?

          la parade existe déjà avec des site comme « trip advisor ». Nul besoin de voir l’état nous polluer encore un peu plus l’horizon 😉

        2. gameover

          @ Honorbrachios

          …commander un plat « typique » fait maison à 40euros même pas bon et s’apercevoir le lendemain que tu en avais un très bon à Carrefour au rayon plats tout préparé sous vide pour 4e, ça peut énerver… aussi…

          1. Honorbrachios

            100% d accord ! D ailleurs , je prefere manger des plats industriels que ma propre cuisine, la plupart du temps basée sur du brûlé et autres ratages imputables aux célibataires étourdis 🙂

            1. Caton

              « A human being should be able to change a diaper, plan an invasion, butcher a hog, conn a ship, design a building, write a sonnet, balance accounts, build a wall, set a bone, comfort the dying, take orders, give orders, cooperate, act alone, solve equations, analyze a new problem, pitch manure, program a computer, cook a tasty meal, fight efficiently, die gallantly. Specialization is for insects. »
              –Robert A. Heinlein

                1. Caton

                  @Black Mamba

                  Je l’avoue, changer une couche est au-dessus de mes forces. Ou de mon odorat.

                1. Quiet Desperation

                  Je possède, au demeurant, le grandiose « Good Ole Boys Wild Game Cookbook » sous-titré « How to cook ‘Possum and other Varmints Good », somme gastronomique du brave Uncle Russ Chittenden, publié à Paducah KY en 1989…
                  Un must….

                  1. Caton

                    Le zoo de Paducah arbore fièrement, sur chaque cage, une plaque avec le nom de l’animal, une description de son environnement naturel, et un exemple de recette.

                    1. Quiet Desperation

                      Pas visité le zoo… aurais dû… l’archerie avec le stand virtuel m’avait fasciné…

    3. Bonsaï

      Il existe maintenant de nombreux produits alimentaires de type industriel, avec le label bio. J’en fais personnellement un usage régulier.

          1. Black Mamba

            L’évolution des espèces n’est pas équivalente pour toutes … Chacun a son rythme 😀

          2. Adolfo Ramirez Jr

            Un Bonsai voit sa croissance entravée non pas par des carences mais par des tailles régulières.

            1. Quiet Desperation

              Mais allez vous laisser en paix notre amie genevoise ? si l’on fait l’impasse sur son français parfois un peu surbranlé, c’est une estimable personne, cultivée, et ne manquant pas d’humour.
              Jean 21:17
              Sinon, n’est-ce pas, il faudra que je rende quelques visites… on dit que j’ai une présence apaisante…

              1. Black Mamba

                « Sinon, n’est-ce pas, il faudra que je rende quelques visites… on dit que j’ai une présence apaisante »
                Monsieur va passer en mode Hussard Bleu !?

                    1. Quiet Desperation

                      « I, Hatchet Jack, bein’ of sound mind and broke legs do hereby leaveth my bear rifle to whatever finds it. Lord hope it be a white man. »

                      Jeremiah (Johnson)

                      Oh well… me legs ain’t broke…I’ll be, when I retire… jist limping along… I’ll bequeath me rifles when my day cometh…

    4. royaumont

      Assez d’accord, l’industrie a permis à tout un chacun d’avoir accès à une gamme de produits variés, abondants, à des prix abordables… et avec une qualité constante.
      Les produits « artisanaux » pouvaient être de qualité, disons… aléatoire.

      Quant au bio, rien n’interdit d’industrialiser la production, les méthodes changent, la rigueur peut rester.

  17. robert

    Ce bilet me rappelle une question : un chameau c’est quoi ? c’est un dromadaire après une séance de discussion avec des énarque.

    1. bob razovski

      Par les temps qui courent je dirai :

      Un vélo de « la poste », c’est quoi ? Une formule 1 dessinée par le gouvernement 😉

      1. Quiet Desperation

        un dromadulaire à deux bosses…or words to that effect…I know the classic jokes… et l’Escadron Blanc…

        1. bibi

          C’est un droLUmadaire à deux bosses.
          LU est la deuxième syllabe comme dans chaLUmeau.

          A la rigueur on peut utiliser à l’oral dromaLUdaire car le mot dromadaire est composé de 3 syllabes orales mais de 4 écrites et donc on peut placer le LU en avant dernière position tout comme dans chaLUmeau.

          C’est grâce à cette blague que je sais que le chameau a deux bosses et le dromadaire une seule.

          PS : les petits LU ça n’est pas que pour les enfants.

          1. bob razovski

            « PS : les petits LU ça n’est pas que pour les enfants. »

            C’est ce que répétait marc dutroux à son procès :mrgreen:

  18. Pheldge

    Eh bien moi, ce matin, ragaillardi après mon coup de blues d’hier, après avoir émergé des vapeurs alcoolisées de mes libations de la veille, j’ai pensé à une brillante idée en liaison directe de ce billet, et des précédents !

    Il faut de la thune pour l’Etat, et si on peut rajouter un peu de normes et de monopole, c’est pas plus mal !
    Certains on peut-être eu vent des suggestions de « Terra Nova » concernant la libéralisation de l’usage du cannabis ? la libéralisation ,vue par Terra Nova, c’est avec de l’Etat ! donc en gros on crée un label ( ça vous rappelle rien ? ) et puis un réseau de « partenaires distributeurs » contrôlés, et au passage une petite taxe qui d’après leurs évaluations rapporterait plusieurs milliards !

    Et ça a encouragé des politiciens de mon île de la Réunion: on va lancer un label « produit péi » ( c’est comme çaqu’on dit 🙂 on va exporter vers l’Europe et ça sera le jakpot !

      1. Pheldge

        Je complète mon post par cet extrait du memento de Terra Nova :  » L’impact budgétaire total pour un prix du cannabis majoré d’environ 40 % par rapport au prix de vente actuel sur le marché noir, s’élèverait à 1.8 milliards d’euros pour un nombre de consommateurs inchangé. »
        Voir lien : tnova.fr/note/cannabis-r-guler-le-march-pour-sortir-de-l-impasse.

        Je propose qu’on ne s’arrête pas en si bon chemin et qu’on régule aussi la prostitution (des homme, femmes, enfants, et animaux )
        ça devrait impacter le budget d’un petit milliard au moins encore !

        Et puis pourquoi se limiter au cannabis ? hein ? c’est du gagne petit par rapport à la coke à l’exta , au crystal , au MDMA et à l’héro ! un peu d’ambition que diable ! 🙁 🙁
        On fera un secrétariat d’Etat aux stupéfiants , rattaché à la santé !

        1. Higgins

          Je suis pour la création d’un label « camé d’État » avec statut particulier afférent du style exonération partielle ou totale des revenus des sommes engagées pour satisfaire sa dépendance. On peut également imaginer un dispositif où l’État participera, via un fond commun, au financement du bazar pour faciliter l’egleite d’accès au chichon. Pas de discrimination en Sociale, riche et pauvre doivent pouvoir se camer sous la tutelle bienfaitrice de l’etat-maman, les premiers devant aider les seconds en payant plu cher leur drogue. Un ministère ou secrétariat d’État pilotera l’ensemble avec l’aide d’une haute autorité indépendante. On doit envisager a terme la création d’un label visant a garantir la qualité des

          1. Higgins

            …visant à garantir la qualité et l’origine des produits distribués. Je verrai bien du haschich bio par exemple.
            Maudite tablette!

            1. Bonsaï

              Eh! bien justement, si c’est l’état qui contrôle et qui encaisse les dividendes, on peut d’ores déjà dire adieu à la qualité : ça sera du létal !
              Afin de renouveler régulièrement et tout en douceur le parc des consommateurs, bien sûr …

            2. Pheldge

              Finalement c’est encore la faute de ces salauds de riches !
              Ils ont du pognon pour s’acheter des drogues qui coutent un rein ! Les Djeun’s des té-ci , ils veulent faire pareil, et c’est normal ! ils ont le droit eux-z-aussi ! ils sont égaux pareils !

              En tout cas, pour la marque ou le label officiel de came, il y a un nom déjà tout trouvé : « l’Opium du Peuple » , qui fleure bon l’esprit des Grands Révolutionnaires ! 🙂

    1. hugeus

      Mmmmmhhh… je serais très étonné que ça passe, car ce serait un formidable mankagagner pour tout le peuple des cités qui rame grave avec ses seules allocations. On aurait encore un tas « d’halogènes brûlants » !-)

      1. Voleurdufeu

        @hugeus 18h27 vous avez raison, il y aurait là un vrai problème social. Mais aussi une chance d’intégration : suffirait de faire un bilan de compétences, suivi d’une validation des acquis de l’expérience…

  19. Chat de Nuit

    Un des meilleurs moyens pour savoir si un restaurant fait de l’industriel ou des produits cuisinés sur place, est de lire la carte.
    Si vous voyez un restaurant avec une carte où il y a des dizaines d’entrées, de plats et de poissons (surtout tous différents), soit il y a une brigade en cuisine qui est imposante (minimum 10 personnes) soit tout est acheté. Il n’y a utilisé un peu nos neurones avant d’entrer dans l’établissement.
    Mieux vaut favoriser un établissement qui ne propose que quelques entrées, plats et dessert… Par contre au niveau du prix, le fait maison à un coût supérieur, car les produits doivent être préparés par le personnel de cuisine, ce qui coûte plus cher que de mettre un sachet dans un bain-marie…

    1. royaumont

      Tout à fait, quand la carte ressemble à un roman-feuilleton, ce sont des préparations industrielles.
      Si le menu tient dans un sonnet, c’est sans doute plus préparé en cuisine.

    2. Pheldge

      Un des meilleurs moyens pour savoir si un restaurant fait de l’industriel ou des produits cuisinés sur place, est de … jeter un oeil sur les poubelles ! La présence d’emballages en grande quantité est plus que suspecte ! 😉 🙂

      1. Chat de Nuit

        Tout à fait d’accord sur ce point, je connais un restaurant dans la ville où j’habite : chaque soir le patron vient avec son pickup pour chercher les poubelles du restaurant, et en été, l’arrière du pickup est plein à ras bord de carton de pizza, poulet et autre produits congelés….

  20. cherea

    Bonjour,

    en fait les logos que connaissent les consommateurs sont ceux de TripAdvisor, Guide Michelin…tous ceux du privé. Et ça ne sert vraiment à rien aujourd’hui ce logo puisque de toute façon, 90% des consommateurs vont consulter sur Internet avant de s’y engager et aujourd’hui la concurrence est tellement féroce, que ceux qui ne proposent pas une offre adéquate qui correspond à son segment de marché ferme.

    1. Caton

      Parfois, même ceux qui proposent une offre adéquate ferment lorsque leur clientèle disparaît. Je pense au restaurant Il Becchiere, à Trévise, l’inventeur du Tiramisu…

        1. Caton

          Leur tiramisù a toujours été, d’un point de vue gustatif, bien plus qu’adéquat. C’était un véritable régal.

  21. Before

    Vous croyez qu’on l’a pas vu le CPEF dans l’acronyme tout en finesse de la répression de la consommation etc… ? Hein ? On nous la fait pas !

  22. mlallier

    Les girondins ? Ne serait-ce pas ce groupuscule de gauche qui, lors de la Révolution Française, s’est fait laminer, au sens physique du terme, ou, plus exactement, guillotiné ou poussé au suicide ?

    Ah ! on savait vivre dans ce temps-là.

    1. Quiet Desperation

      C’étaient les Bobos de l’époque… ont eu strictement le sort qu’ils méritaient… y compris la Manon, qui le méritait encore davantage…

        1. Quiet Desperation

          le type même de l’Intello-tricoteuse légèrement sur le retour… le Bas-bleu qui aime voir le sang qui lui déplaît, mais se pense intouchable… et meurt en faisant des mots navrants de niaiserie…

  23. Dr Slump

    Quand j’ai vu le titre du billet du jour, j’ai d’abord pensé au délire de cette paranoïaque anti-capitaliste hystérique, à propos des logos de marques, « No logo », de Noami machin, ou Monami Kline, je sais plus. Je me rappelle avoir vu la couv’, lire un paragraphe en préambule, et reposer le brûlot en pensant: « cette femme est folle ».

    Puis quand j’ai vu que c’était au sujet du « fait-maison » dans la restauration, je vous attendais au tournant mon cher h16 (j’ai pris 15 ans dans l’hôtellerie-restauration…). Mais rien à dire: tout est dit et bien compris, et relate avec justesse toute la connerie gouvernementale à ce sujet.
    Il est vrai qu’à part les gastro, les restaurants qui cuisinent, entre autres, leurs plats du jour et leurs desserts sur place , avec des ingrédients frais, ne sont pas distingués des autres. Il me semble légitime qu’un label puisse être créé pour les différencier, mais de là à en appeler à l’état, je facepalm des 2 palmes, celles qui m’ont servies lors de mes vacances en Espagne en 91.

      1. Dr Slump

        Ne soyez pas plus socialistes que les socialistes… 😉 s’ils veulent un label « fait maison », les restos n’ont qu’à s’organiser entre eux pour le créer, comme le font les hôteliers, ou les producteurs agricoles avec leur label rouge, oh la belle bleue, etc.
        Il y a pire que l’état décidant de faire un logo, ce sont les franchouilles qui chouinent pour réclamer un bonbon de gouvernemaman.

    1. Bonsaï

      Naomi Klein, écologiste québecquoise de son état.
      Comme vous deviez être mignon, avec vos deux petites palmes, Dr Slump …

  24. Kazar

    Et après le label « fait maison », voilà « massage maison » :

    lefigaro.fr/actualite-france/2015/03/20/01016-20150320ARTFIG00168-prostitution-un-label-contre-les-faux-salons-de-massages-asiatiques.php

    C’est beau le progrès, heureusement que nos élus s’occupent de tout (et surtout de n’importe quoi) !!

    1. Quiet Desperation

      Je propose le label « Grosse Margot »… très classe… service compris…

      Se j’aime et sers la belle de bon hait.
      M’en devez-vous tenir ne vil ne sot ?
      Elle a en soi des biens à fin souhait.
      Pour son amour ceins bouclier et passot ;
      Quand viennent gens, je cours et happe un pot,
      Au vin m’en vois, sans démener grand bruit ;
      Je leur tends eau, fromage, pain et fruit.
      S’ils payent bien, je leur dis que  » bien stat ;
      Retournez ci, quand vous serez en ruit,
      En ce bordeau où tenons notre état. « 

  25. yoananda

    L’oisiveté est mère de tous les vices.

    Faut les occuper à des vrais sujets tous ces élus de haut vol. Ha mais j’oubliais, ils sont incompétent … peu importe le sujet.

    Je vous invites à écouter JP Petit sur l’absence de débat sur le « socialisme omniprésent en France », l’étatisme : http://t.co/3JDjjztFmh

  26. Popeye

    A propos de la DGCCRF (qui contribue à ce que CPSF) il convient de noter que depuis deux ou trois ans, les instances départementales de cette prestigieuse direction du ministère de l’économie (et autres trucs découverts à marée basse et rattachés selon les gouvernements : économie, industrie et numérique en ce moment) s’appellent les DDPP. Pour direction départementale de la protection des populations.

    Pisk’on vous dit que c’est pour vot’bien que gouvernemaman vous protège de la méchante méchante réalité!

  27. Higgins

    Dernière lubie imbécile du parlement, l’interdiction d’utiliser des bâches publicitaires pour recouvrir les chantiers de rénovation des façades des bâtiments classées monument historique. C’est dommage, ça servait à financer les chantiers. On s’en fout, y’a plein de pognon partout.
    Votez en catimini par les deux pelés de service tard le soir pour pas qu’on en parle trop, la seule chose qui en ressort est que le rapport intelligence/connerie de cette population reste désespérément inférieur à zéro.

            1. Pheldge

              Tiens QD en voici une autre de « haire » : « Laurent, serrez ma haire avec ma discipline,
              Et priez que toujours le Ciel vous illumine.
              Si l’on vient pour me voir, je vais aux prisonniers
              Des aumônes que j’ai partager les deniers. »

              TARTUFFE A III S 2

                1. Pheldge

                  « Le Misanthrope que je suis » , ah , je croyais que c’était l’Avare ! 😉 🙂

                  1. Bonsaï

                    Quiet, ami cher, je veux bien être votre témoin lors du duel avec le chevalier de Pheldge.
                    Demain aux aurores donc, pour ce grand moment de vérité …

                    1. Pheldge

                      Montjoie et saint Denis ! QD, prends garde maraud ! faquin ! Dame Bonzaye veut voir le sang couler, qu’il en soit ainsi ! Elle nous donne un blanc gris seing ! car en effet, Bonsaye seing gris ! 🙂 🙂 🙂

                    2. Bonsaï

                      Bien. à défaut d’éclipse solaire on verra donc une belle passe d’armes entre un classique et un moderne. Je rappelle qu’on y va nu-tête, en chemise, et sans petits « ricaneurs jaunâtres » pour tenter de déstabiliser l’adversaire !

                    3. Quiet Desperation

                      Croyez-vous que je vais croiser le fer avec un Bourgeois peu Gentilhomme sous les yeux d’une Femme Savante, un tantinet Précieuse ?

                    4. Pheldge

                      On se défile ? je m »en doutais 🙂 Comment il l’appelle déjà, le prétendu « philosophe grec ? « Vers d’terre » ? 🙂

    1. mlallier

      L’intelligence d’un groupe est inférieure à l’individu le plus con de ce groupe.

      Maintenant, il y a deux élu-E-s par canton? Voyez-vous ce qui va se passer ?

      1. Caton

        Le Q.I. d’un groupe semble être le Q.I. minimum dans le groupe divisé par le carré du nombre d’éléments dans le groupe.

      2. Pheldge

        Maintenant, il y a deux élu-E-s par canton dont une femme … . Ce n’est pas pour faire du machisme , mais combien de partis en ont-ils suffisamment dans leurs rangs ? déjà que pour les hommes , c’est pas évident …

        1. Bonsaï

          Il ne s’agit là que d’une de ces règles à la noix, venant de Bruxelles, faites pour embrouiller les choses si ce n’est les entraver définitivement.
          Comme vous le soulignez, dans les campagnes il doit déjà être assez difficile pour les partis de recruter des volontaires masculins, alors des femmes pour équilibrer, on rigole doucement …

          1. gameover

            « Il ne s’agit là que d’une de ces règles à la noix, venant de Bruxelles, …

            … ras le c*l de lire des conneries telles que celles là à longueur de journée Bonsaï…

            Si c’était le cas le projet de loi et la loi instituant les binomes paritaires feraient référence à la directive européenne et ce n’est pas le cas.

            De plus :
            1- les conseillers départementaux (anciennement cantonaux) étaient élus par un scrutin uninominal. C’est un scrutin qui ne peut pas en final respecter une parité sauf à faire ce bidouillage avec le binôme. Débilité suprême dans ce binôme, chaque suppléant doit être du même sexe que le titulaire…

            2- ce projet de loi avait été rejeté par le sénat et s’il n’y avait eu qu’un soupçon de directive le Sénat n’aurait pas pu le rejeter mais uniquement l’amender puisque la loi supérieure prime sur la loi inférieure.

            3- Toutes ces lois sont liées à la réforme constitutionnelle de 1999 instituant la parité (obligatoire sur les scrutins de liste) et des contraintes légales mais sans aucune contrainte européenne, c’est simplement dans l’air du temps (logique) mais nombre de pays européens ont seulement environ 20 à 30% de députés européens femmes tel la Belgique et tous les pays de l’est même si d’autres ont légèrement plus de femmes que d’hommes (Finlande, Suède, Irlande)

            4- Sur 14 législatures le parlement européen n’a été présidé que 2 fois par des femmes… donc ce n’est pas l’europe qui montre l’exemple

            On trouvera ici ou là quelques textes non contraignants votés au niveau européen mais non enterinés voulant instituer par exemple la parité dans les conseils d’administration.

            …mais dans le scrutin uninominal… rien, que dalle.

            Les députés ont simplement transformé un scrutin uninominal en scrutin de liste, pour faire du redécoupage de cantons : la parité est une excuse FRANCAISE.

            T’as pas du repassage en retard ?

            1. Bonsaï

              Je te remercie pour ces informations et pour le temps passé à les collecter et à les rédiger.
              J’ajouterai toutefois que dans un processus d’échange verbal qui se veut civilisé, la courtoisie est un minimum requis à défaut d’empathie.
              Les mauvaises manières et l’agressivité gratuite sont toujours portées au débit de leur auteur. il peut être intelligent de s’en souvenir…

              1. Calvin

                Je comprends GO.
                Moi aussi je suis ulcéré d’entendre « ça vient de l’Europe, c’est la faute de Bruxelles, encore une loi imposée du Conseil ou du Parlement Européen… »
                C’est devenu une vraie manipulation.
                Dites vous bien que personne ne fera une loi plus pourrie qu’un élu français.
                Personne.
                Jamais.
                L’Europe tempère mais n’aggrave pas.
                Les États transposent les normes européennes. En France, on adapte en usine à gaz.

                1. Pheldge

                  « L’Europe tempère mais n’aggrave pas. » euh …
                  La normalisation des dimensions des cuvettes de WC et des réservoirs de chasse d’eau qui ont nécessité 3 ans de recherches (on n’invente rien),et un rapport de 122 pages , fait partie de cette honnête tempérance ,alors ? 🙂

                  1. gameover

                    Pheldge

                    Oui il y a parfois de la diarrhée législative 😀

                    Mais… la normalisation permet d’éviter les politiques protectionnistes au sein de l’UE, chacun pouvant se réclamer de sa propre norme nationale pour écarter les concurrents étrangers : la normalisation est donc le contraire d’une subvention et au final c’est le consommateur qui en est le bénéficiaire car des produits valables pour un marché de 350 millions d’habitants ce sera des produits moins cher car il y a plus de concurrence.

                    Rappelons nous de France Telecom qui considérait que seuls ses postes téléphoniques pouvaient être branchés sur le réseau téléphonique.

                    L’exemple des chasses d’eau (puisqu’il s’agit de cela) prête à sourire mais n’est pas si ridicule…

                    1. Pheldge

                      Moi je vois au contraire la normalisation étatique ,( parce que c’est de ça qu’il s’agit, même si au départ l’intention était louable ), comme une aberration économique, dans la mesure ou la norme, ou « le modèle retenu » ne sera pas nécessairement le meilleur, mais plutôt une compile des différentes productions nationales ! pour moi, ça va à l’encontre de la logique économique.
                      Imagine qu’on ait fait ça pour les portables dans les années 2000 : on passe 3 ans dessus, on sort une belle norme , et puis paf l’Iphone apparait , révolutionne le marché, et impose un nouveau standard de smartphone que les consommateurs plébiscitent !
                      C’est le meilleur produit qui définit le standard !

                      Quand à l’exemple de France Telecom, c’est l’ouverture du marché qui a fait bouger les choses, mais pas l’imposition d’une norme sur les récepteurs et les prises ! les protocoles de communication étaient déjà en place, et ont évolué avec la technique.

                      Rien n’empêche le constructeur de cuvette de WC Tchèque de s’attaquer au marché italien, en répondant à la demande locale en s’y adaptant .

                      L’harmonisation se fera progressivement par successives consensuelles sur des produits du marché. Et puis, est-il indispensable d’avoir les mêmes standards partout ? une uniformisation technocratique ?
                      Il n’y a pas tant de « produits destinés à 350 millions d’habitants » que ça …

                      Les normes sont destinées à faciliter la vie des grosses entreprises pour uniformiser leur production sur le « socle commun » , mais emmerdent considérablement un tas d’ intervenants petits et moyens.

                      C’est mon avis GO , et je le partage ! 😉 🙂

                    2. Pheldge

                      @ PP les normes ne sont pas censées tomber d’en haut !
                      Je suis surpris de voir que ceux qui râlent à longueur de temps contre l’interventionnisme de l’Etat, sont les défenseurs d’une imposition arbitraire et technocratique de standards.
                      Il y a des domaines, où existe un consensus et où les « normes » se révèlent naturellement et sont bénéfiques au consommateur. Mais je suis contre le systématisme de la démarche ! qui dit : « on va tout normaliser, rien ne nous échappera, et on définira ainsi le mode de vie -normal- de l’Européen » !
                      Je suis concerné par ce problème et je pense que ça peut délirer rapide, l’exemple des cuvettes de chiottes cité plus haut le prouve !

                    3. gameover

                      Pheldge, félicitations ! Tu as réussi à faire un commentaire de 30 à 40 lignes sans une blagalakon ™ !

                      Les associations de normalisation étaient à l’origine des associations professsionnelles (donc d’utilisateurs) avant que dans certains pays comme en France elles soient placées sous la tutelle du ministère de l’industrie mais certaines ont réussi à conserver leur statut privé telles les associations anglaises, américaines ou australiennes d’ingénieurs.

                      La norme ce n’est pas la standardisation avec un « modèle retenu ». La norme ça te permet de remplacer ta cuvette de WC par une autre mais avec des fixations et une hauteur de pipe de refoulement identique donc avec un coût minimum. Idem pour une porte, une fenêtre ou une serrure. Mais rien ne t’empêche d’acheter une cuvette de WC qui ne soit pas aux normes ou de changer de porte pour juste changer de serrure.

                      Mais la norme ce n’est pas que cela : c’est aussi pouvoir dire qu’une soudure faite à Chennaï ou Chengdu répond aux standards. Souvent ces standards sont américains car l’AWS (American Welding Society) a fait plancher tous ses ingénieurs et a réussi à les fédérer autour de normes acceptables pour tous mais surtout diffusés mondialement. C’est la même chose pour les autres normes américaines telles celles de l’ANSI que l’on utilise tous les jours dans l’industrie pour les diamètres de tuyaux, brides de raccordement etc…

                      Pour le cas des téléphones, la norme c’est comme pour tous les autres produits c-a-d juste au niveau des interfaces (comme la cuvette de WC) qui dans ce cas là est le réseau. Mais ça ne veut pas dire que ce soit des appareils identiques.

                      Si l’iPhone a percé c’est que c’était le bon produit au bon moment. J’ai eu en 2008 un samsung i900 du temps où ils tournaient sous windows phone, une cata… au prix de l’iPhone. Mais l’iPhone n’a rien normalisé du tout… d’ailleurs ça se saurait… les utilisateurs pestent assez contre les connecteurs…

                      Sur France Telecon (FT) ce n’est pas l’ouverture du marché qui a fait bouger les choses, ce sont les normes… et l’europe.
                      FT se retranchait derrière un agrément empêchant d’utiliser (voire commercialiser) en france des téléphones autre que les siens.

                      Super ! Cet agrément était donné par le Laboratoire d’essais des télécommunications (LET) de Lannion (Côtes-d’Armor), qui appartenait à… France Télécom !

                      C’est la directive européenne 88/301 (donc année 88) qui a libéré le marché des appareils téléphoniques donc bien avant la libéralisation des télécoms qui a eu lieu en france en 1996 (pour une dead line fixé au 1er janvier 1998). Auparavant le prix de l’abonnement comprenait le combiné et la ligne et c’est depuis 1988 que les deux ont été déliés… et avec la baisse de coût le téléphone acheté séparément était remboursé en moins d’un an.

                      Ce sont les normes qui ont permis de définir ce qui était un téléphone compatible car elle édictent simplement des caractéristiques techniques… plus besoin d’agrément ni de pastilles vertes…

                      Un peu de lecture :

                      « Aux États-Unis, les seules lois que doivent observer les fabricants de modems sont celles de la FCC (Federal Communication Commission); les pouvoirs publics entendent simplement s’assurer qu’un modem, à l’instar d’un grille-pain ou d’un aspirateur, ne perturbe pas un téléviseur ou une chaîne hi-fi, etc., et que son utilisateur est raisonnablement protégé en cas de surtension accidentelle. A cette base normale, l’administration française a cru bon d’ajouter une série de règles d’une utilité contestable. Par exemple, l’appareil doit se connecter entre cinq et quinze secondes après avoir reçu l’appel: s’il s’enclenche au bout de trois sonneries, c’est trop tard. Et pourquoi donc, je vous prie? Personne ne sait répondre… Les interdits réglementaires pleuvent: interdiction de répéter plus de six fois un appel automatique en cas d’occupation du correspondant: ensuite le numéro se «brûle» et ne peut plus être recomposé. Pour ceux qui ont la malchance d’avoir un modem interne, cela signifie éteindre puis rallumer son ordinateur. Officiellement, cette mesure vise à empêcher les hackers de rappeler le même numéro, pour tester un mot de passe par exemple. Mais cette mesure est contestable pour deux raisons: un, un utilisateur un peu évolué peut la contourner sans problème en activant une commande généralement tenue secrète par le fabricant. Deux, il est fréquent qu’on doive rappeler une dizaine de fois un numéro occupé ­ par exemple un serveur télématique ­, ce qu’interdisent les modems francisés. Si le modem comporte un fax intégré, son logiciel spécifique doit lui aussi être agréé. Ce qui équivaut souvent à avoir le droit d’utiliser l’équipement partout dans le monde, sauf en France. Au royaume des télécoms, Ubu est roi. Autre brimade, alors qu’un transformateur de modem américain doit résister à une impulsion de 1.000 volts, les Français ont longtemps demandé aux fabricants que les leurs puissent résister à 4.000 volts. Désormais, sans que personne n’ait compris pourquoi, la tolérance exigée est de 1.500 volts. Pourquoi pas 1.000? Mystère. Dans la pratique cette contrainte n’a aucun sens car, par exemple, les tensions générées par un orage atteignent souvent 10.000 ou 20.000 volts, auxquels aucune alimentation électrique ne peut résister. Ce directeur technique d’un fabricant français ne sait plus à quel saint se vouer: «Tout modem comporte deux fils électriques permettant d’assurer la liaison. Antérieurement, il fallait que lors du raccrochage la connexion soit coupée sur les deux fils. Puis, il y a quelques années, on a pu couper sur un seul fil. En juin 1994, le LET de Lannion nous a demandé de couper à nouveau sur les deux fils. Ce qui était toléré ne l’était plus.»

              2. gameover

                « J’ajouterai toutefois que dans un processus d’échange verbal qui se veut civilisé, la courtoisie est un minimum requis à défaut d’empathie. »

                Assez de verbiage (processus d’échange verbal civilisé !), quand on sort trop de conneries on se les prend en retour en travers de la gueule…

                Aucun rapport avec l’intelligence, quand on ne sait pas il suffit de se documenter avant de sortir n’importe quoi pour faire la conversation.

    2. Nicolas

      La publicité, c’est grave. Faudrait pas que des fumiers de propriétaire privé de monument classé profitent de leur ravalement obligatoire pour se faire du fric, non..

  28. Kazar

    Heureusement que nos élus s’occupent des problèmes important comme le label, le reste est somme toute secondaire :
    boursorama.com/actualites/la-menace-terroriste-a-un-niveau-sans-precedent-eb37975f69c6da41f3f3f4f495dace2a

    1. Black Mamba

      « La tâche de protection des Français est de plus en plus difficile », confie une source dans l’entourage du ministre de la Défense, qui demande à ne pas être identifiée. « La menace est permanente. Pas un jour ne passe sans une alerte, la découverte d’une filière de départ vers la Syrie ou l’Irak ou une intervention ».

      1. Caton

        La solution simple et évidente, consistant à permettre aux français de se défendre par eux-mêmes, est évidemment totalement exclue.

          1. Caton

            Si vous avez une poêle, une spatule, du sucre en poudre, et un rosier dans votre jardin, c’est déjà le cas.

            1. Nemrod

              Les arbres, ne pas oubliez les arbres.
              Les vilains peuvent en faire des gourdins non vivrensemblesque.
              Y a un « vidjuridic » là !

              1. Black Mamba

                Si on me demande d’abattre mes conifères, les arbres fruitiers et arbustes décoratifs ainsi que ceux de mon voisinage , je vais demander à GO de me prêter sa tronçonneuse … j’aurais du bois de chauffage pour plusieurs hivers …

            2. Popeye

              Le rosier est allusif : plus que le rosier, il faut l’engrais du rosier pour être un chimiste inventif et créatif…voire destructif!

                1. Pheldge

                  Oui, très bien, bravo ! Autant pubier des extraits du petit manuel pour apprenti terroriste : « Bomb for Dummies » 🙂

                  1. Caton

                    La seule partie qui ne se trouve pas sur Wikipedia c’est l’explosif primaire destiné au détonateur… et au moins un est en vente libre en pharmacie. Etonnament, il est utilisé par les coureurs de fond pour durcir la plante des pieds et éviter ainsi les ampoules.

                    1. Caton

                      @Pheldge

                      Ne soit pas ridicule. Après l’explosion de l’usine AZF tout le monde sait quels engrais font de bons explosifs — et ils sont en vente libre. Et la solution saturée d’acide picrique pour tanner les pieds, c’est environ 50 euros pour 500 ml, dans n’importe quelle pharmacie, et sans ordonnance, mais avec sur la notice: « Explosif à l ́état sec. »

                      Maintenant, si tu préfères te cacher derrière ton petit doigt et continuer à croire que tu es le seul à avoir entendu parler d’AZF ou à faire un peu de course à pied, vas-y, fais-toi plaisir..

                    2. Pheldge

                      Caton, j’ai mis un smiley !
                      de toutes façons comme je l’ai mis, il y aun bouquin qui est disponible et qui décrit très bien tout ça ! je suppose qu’il doit y avoir des videos aussi ! donc je ne me fais guère d’illusions 🙂

            3. Kazar

              Commencez par accrochez des rondelles de saucisson autour de votre domicile, l’ail marcher pour les vampires, y’a pas de raison… (zut, je risque de me retrouver sur la carte du Figaro des dérapages 🙂 ).

              1. Caton

                Je n’ai jamais compris pourquoi les CRS ne chargeaient pas les canons à eau avec du lisier…

                1. Lafayette

                  le lisier ce ne fait pas reculer les paysans, et en plus il faudrait nettoyer les rues après.

                1. Kazar

                  Ça doit marcher aussi avec les peaux de sauc…sinon la têt de porc est assez en vogue mais moins discrète.

        1. Kazar

          On te l’a dit et répété, club de tir, licence, autorisation de détention…Ce n’est pas pour ça que tu auras le droit de te balader dans la rue avec (ce qui n’est peut être pas plus mal) mais en cas de problème majeur (on nomme pudiquement ça « effondrement de la normalité) comme une faillite (on me dit que la France ne peut pas faire faillite..?), tu auras de quoi te défendre.
          Oui, je sais, ça parait parano,mais j’ai fais mien le dicton d’Andy Groove (ancien pdg d’Intel) : seuls les paranoïaques survivent.

          1. Caton

            Bien sûr, bien sûr. Tout le monde sait qu’une autorisation de détention, c’est définitif, c’est totalement secret, ça ne fait pas de toi une cible, ça ne sera jamais utilisé pour confisquer quoi que ce soit, et cela te donne le droit de tirer de chez toi sur deux CPF armés de fusils d’assaut aperçus par la fenêtre en train de flinguer un flic sans te retrouver en tôle pour meurtre. Le dernier point est le point critique, sans un vrai droit à la légitime défense, ta détention c’est une blague de mauvais goût.

      2. Nicolas

        Avec tous ce métissage divers qui traînent dans nos rue et nos hall d’immeuble, je ne comprend pas que nous ne soyons pas en parfaite sécurité.. Quelque chose m’échappe..

        1. Black Mamba

          Le vivrensemble est une belle idéologie mais la réalité nous rappelle que non, ce n’est pas possible …

          1. Kazar

            En fait, ça dépend avec qui : sur ce blog, nos opinions sont assez variées, mais nous devrions y arriver. Ça devient plus compliqué avec des intolérants et/ou des abrutis…et ne parlons même pas des cons, des envieux, des assistés, etc.

      3. Higgins

        Après avoir conscieuseusement détruit notre appareil de défense, les voici qui pleurent. Comment disait Bossuet déjà? Enfin, il doit rire jaune.

    2. Bonsaï

      Relaxez-vous monsieur Kazar.
      Vous allez avoir beaucoup de boulot pour décompter les bulletins de vote, répondre aux journalistes et faire les plateaux télé en grand vainqueur …

      1. Kazar

        Ah non, ps de monsieur stp, ça me vieillit !!! Et effectivement, du boulot, il va y en avoir, on prévoit des bourrages d’urnes et aitres intimidations, notamment dans les villes communistes et les quartiers populaires.
        Comme je suis en tournée dans les bureaux de vote toute la journée de dimanche, je vous propose un petit compte rendu lundi, si vous le souhaitez.

            1. Kazar

              Merci petit arbre 🙂
              En exclu, extrait du discours de pontes du PS dimanche soir : « nous avons compris le message que nous adressent les Français… »

        1. Pheldge

          Ca me fait penser que certaine « Dame Berline Teutonne » , avait émis le souhait de pouvoir se convertir temporairement au socialisme , en fait rien que dimanche soir , pour pouvoir profiter de la branlée historique … 🙂 🙂

          Euh, là je sors ? passe que cé samedi … y’a personne . 😉

                1. Pheldge

                  Houuuulalaaaa , là j’ai peur ! 🙂
                  Je me fais tout petit , le temps que la tempête s’éloigne … 😉

        1. Pheldge

          Avec les grandes nationalisations, la Sécu pour tous, L’État omnipotent et omniprésent, la censure des media , presse radio TV, la création de l’ENA , à mon avis, c’est pas le libéral du XX ème siècle ! 🙂 🙂 . A mon avis nationaliste , démocrate chrétien tout au plus ( et encore, plus chrétien que démocrate 🙂 limite rad-soc.
          Il aurait fallu que ses successeurs , Giscard surtout rompe avec sa politique de l’État omniprésent.

  29. bibi

    Vite vite il faut une loi pour empêcher tout ça.
    On pourrait par exemple autoriser plus largement les écoutes téléphoniques administratives pour protéger les citoyens
    On pourrait restreindre l’utilisation du liquide pour protéger la république
    On pourrait fermer des sites web sur injonction du PM pour protéger la démocratie.

    On pourrait aussi tous être Charlie comme en janvier mais comme parmi les Charlie il y a des terroristes l’état doit mettre en place un outil de surveillance généralisé pour savoir ou est Charlie et ce qu’il fait.

  30. Nicolas

    Arrêtez de nous emmerder avec vos mauvaises nouvelles : ÇA COÛTE RIEN PUISQUE C’EST L’ETAT QUI PAYE !

    Farfaitement !

    Du reste, le MBA gratuit de montebourg lui a permis de devenir PDG de je ne sais qu’elle boîte, preuve que ça marche.

        1. Kazar

          Il leur a surtout vendu son carnet d’adresse à temps, car après les prochaines élections, il vaudra beaucoup moins cher !!!

          1. Caton

            C’est mignon, de faire semblant de croire qu’il y a assez d’espace entre UMP et PS pour glisser une feuille de papier bible…

            1. Kazar

              C’est à dire qu’en fait, j’ai tendance à penser qu’à force de nous déverser des tombereaux d’insultes sur le coin de le figure, la claque risque de ne pas être uniquement pour le PS mais aussi pour l’UMP.

          2. Pheldge

            Comme ça il aura des prix sur le mobilier ! le prochain « Water bed » géant qu’il offrira à Orélie, par exemple 🙂

  31. Nicolas

    Heureusement le logo de la connerie est dans le domaine public : un gland qui tient une rose à pleine main ( ouille !)

      1. Caton

        En voilà deux exemples : culturevisuelle.org/aletheia/files/2010/08/Mitterrand-rose-rouge.jpg et i.huffpost.com/gen/1090907/images/r-HOLLANDE-ROSE-large570.jpg

              1. Dr Slump

                Comme disait un peu le regretté Coluche, ils sont bons à rien, mais pour le pire ils sont les meilleurs!

          1. Caton

            C’est bien, Stéphane, mais c’est un peu court : vous devez rajouter une tirade pour justifier le terrorisme antisémite et rappeler votre engagement pathologiquement anti-occidental.

            1. Flash

              Si vous continuez, je vous explique la vie et le monde en 32 pages et je vous fais une analyse des dynamiques du proche-orient en 2 pages afin de vous indiquer clairement où sont les méchants et où sont les gentils.

              1. Caton

                Je n’ai pas lu votre premier pamphlet, je me ferai un plaisir de ne pas en lire un deuxième non plus.

  32. hop hup

    des nouvelles de montobourde

    Arnaud Montebourg a retrouvé un emploi de vice président dans la chaîne d’ameublement HABITAT.

    il préfére pantoufler dans une entreprise déjà crée plutôt que de la cree lui meme

    1. balt

      ça n’a rien a voir avec le pantouflage!Il vient de se prendre un mirroir sur la gueule a NY,il a pris conscience qu’il fallait agir pour éviter de tels accidents!

  33. hop hup

    Recours aux stagiaires chez PlaNet Finance d’Attali : « rien n’a changé »

    Le Monde pointe l’attitude contradictoire de Jacques Attali, qui préside une association, PlaNet Finance, recourant à l’emploi massif de stagiaires alors qu’il s’est déclaré contre ce type de pratique. Génération Précaire souligne avoir déjà dénoncé cette situation en janvier 2008.

    pris la main dans le pot de confiture et je parie que sa societé vie de subvention publique

  34. hop hup

    Une loi pour imposer l’enseignement de la programmation dès la maternelle
    Laure de la Raudière (UMP) a déposé une proposition de loi visant à rendre l’apprentissage de la programmation obligatoire à l’école, au même titre que la lecture ou les mathématiques. Un vrai besoin ?

    nouvelle lubie de nos politiques qui sera encore une usine a gaz

    1. Flash Valls

      Vous exagérez. Il n’y a qu’à former avec quelques dizaines d’heures de formation l’ensemble du personnel enseignant de l’enseignement primaire et quelques dizaines de milliers de l’enseignement secondaire.

      Nos importantes ressources financières assureront aisément le financement de cette mesure de bon sens.

      Par ailleurs, les pédagogistes sauront, comme pour la lecture, assurer la plus grande efficacité possible à cet enseignement.

  35. Lambda Expression

    vite! Une copie de mon bulletin de vote: bande d’…..
    Qq peut poster le jpg ?

    1. Black Mamba

      On l’a posté hier sur le précédent billet, va voir
      h16free.com/2015/03/19/37929-france-letau-se-resserre-tous-les-jours/comment-page-1#comment-463193

  36. Flash

    Petit HS : vous connaissez François Chérèque, ancien patron de la CFDT?

    Il est désormais Président de l’Agence du Service Civique, ce Groupement d’Intérêt Public présidé en 2010 par Martin Hirsch. Ce dernier, à l’époque, gagnait plus de 9.000 € net par mois dans ses fonctions.

    Impossible de déterminer combien gagne François Chérèque. Si quelqu’un a l’information, je suis preneur. Je songe à me reconvertir dans le syndicalisme.

    1. val

      @flash pour ça il faut démarrer tôt , c est toute une (de)formation 😉 et puis laissez tomber, imaginez un séminaire avec des milliers de syndicalistes autour de vous … un truc à faire des cauchemars ou à tirer ds le tas .

  37. Kazar

    Allez, pour finir en beauté, et en vous souhaitant une bonne fin de semaine, un petit clip fort sympathique qui vous fera comprendre une bonne fois pour toute pourquoi je vote FN !!!
    (surtout, écoutez le « clip »)
    Vive la France et à lundi :

    fdesouche.com/578273-proces-nique-la-france-pour-le-tribunal-etre-blanc-cela-nexiste-pas

    Nota : les « auteurs » de cette merde ont été relaxés, ils n’incitent pas à la haine, non, non ….

  38. Val

    Pétard , il est déja assez pénible de payer toute cette bande de nuisibles à ne rien faire … mais voilà , même ça ils sont infoutus de le faire correctement , il faut qu’ils fassent quelque chose , c’est plus fort qu’eux, ce besoin de se rendre utile , alors qu’on est bon à rien .
    Il faudrait inscrire une seule ligne dans leur contrat de travail : Interdit de faire quoi que ce soit sous peine de radiation de la FP avec effet immédiat , tout récidiviste sera puni de mort .

    1. hop hup

      heu la france a aboli la peine de mort faudra trouver une autre peine qui soit plus en adequation avec ses valeurs

      1. Val

        Heuuu , ironie , mot commençant par I , etc . Mais il est amusant que ceci puisse être pris au premier degré . La peur commencerait elle à changer de camp ?

    1. Dr Slump

      Et plus l’état forcera à vacciner, plus il y aura de résistance anti-vaccin. Sinon, je ne savais pas qu’il y avait autant d’états européens qui n’oblige pas la vaccination. Ils n’ont pas l’air très atteints par des épidémies, des hécatombes sanitaires?

      1. Pheldge

        l faut reconnaître qu’en effet les campagnes de vaccination de l’OMS , qui ont conduit à l’éradication de la variole, de la polio, du tetanos et autres joyeusetés , ont été l’illustration de l’inefficacité du principe !

        OK pour que chacun puisse choisir de ne pas être vacciné, mais qu’il soit couvert par une assurance, en cas de pépin , de contamination ou de prophylaxie!

        1. Dr Slump

          Je n’affirme rien, je pose des questions. Il est permis de remettre les choses en questions je pense, ou du moins de nuancer des affirmations consensuelles, surtout quand elles sont assénées par des labo pharmaceutiques, qui sont souvent juges et parties

          1. Bonsaï

            Et surtout bénéficiaires. On commence en effet à s’interroger sur l’origine de certaines pathologies dites « de civilisation », et dont la manifestation est très récente, malgré ce qu’on voudrait faire accroire aux plus jeunes d’entre nous …

        2. gameover

          @ Pheldge

          « OK pour que chacun puisse choisir de ne pas être vacciné, mais qu’il soit couvert par une assurance, en cas de pépin , de contamination ou de prophylaxie! »

          Oui et que les crèches, écoles, colos etc… puissent refuser les enfants non vaccinés pour le bien de ceux qui le sont. Ceux qui seront mis à part reviendrons bien vite sur leurs décisions.

    2. ironbooboo

      Ces messieurs semblent oublier qu’ils traitent de vies humaines, de personnes bien réelles qui pour certaines trouvent tout à fait désagréable de se faire piétiner le libre arbitre 50 fois par jour.
      Un matin qui ne sera pas fait comme un autre je vais croiser une de ces vermines et lui encastrer sa gueule de rat dans mon pare-buffle ça va lui faire tout drôle.
      Foutus saletés, bandes de nuisibles. Immense ramassis de cafards et de cancrelats. Profiteurs, menteurs, voleurs et escrocs, voilà la peste des français. Moi c’est d’eux que je suis vacciné et pourtant ils continuent à me rendre malade. Comme quoi.

      1. Quiet Desperation

        “Dans la plupart des sociétés policées modernes, les ministres, les banquiers, les directeurs de journaux, les hauts fonctionnaires, les puissants échappent, sauf exception, aux conséquences des fautes ou des indélicatesses qui enverraient aux assises ou en correctionnelle des citoyens de moindre rang.
        Cette impunité apparemment acceptée par le grand nombre n’en laisse pas moins subsister de sourds désirs de châtiments. L’éveil imprévisible de tels sentiments peut faire flamber des rancœurs d’une force volcanique.
        Des régimes apparemment bien assis peuvent subitement s’effondrer dans l’indifférence générale, faute de défenseurs, ou dans l’allégresse, en raison du grand nombre de mécontents.”

        Dominique Venner « Le cœur rebelle »

  39. pouf pouf

    Comme rembrandt en son temps, nous aimons voir notre art évoluer sur la révolution faciale qu’une histoire peut produire, exposer nos techniques et leur devenir. Comme le disait en riant la sublime micheline dax lors de la réception en l’honneur de son quatre-vingt-dixième anniversaire : « à partir d’un certain âge, il faut savoir choisir, on conserve son corps ou son visage, j’ai préféré ne pas », quelle merveilleuse adaptation des mots d’herman melville, comment trouver meilleure introduction pour parler de technologie et de dépendance électronique. Mon meilleur autoportrait accompagné autoporté sur canne télescopique de fin de semaine, c’est ça, le plus beau starselfiescopic ou je gyroselfise ma life du weekend. Mais si, un mec super qui faisait un truc incroyable y’a un moment, tu te souviens pas ? Vas-y, vas-y, tu peux zoomer, tu vas le reconnaitre. C’est le mec qui a inventé la perche à appareil photo que ces salauds lui ont volé pour inventer la perche à selfie. Voilà, les héritiers de volta aussi se plaignent de ne plus toucher, c’est légitime n’est-ce-pas ? Et bah… il est vachement sympa le mec, ça m’a fait penser à cette histoire de cordeuses, l’invention piquée par un croupier véreux, claude espadrille, ça te dit rien ?

  40. pouf pouf

    Vienne le jour où les emblèmes d’une gloriole dépassée nous apparaitront par un beau matin tels des masques de carnaval ou des visages grimés après une nuit d’insomnie, blêmes à la lumière du soleil. Mais si, dans notre générosité d’enfants des hommes, pour l’amour d’une seule lueur de liberté, nous aimerions oublier les rêves enfiévrés de la nuit et pardonner à ceux qui, à la tête de l’Etat, se firent les laquais de ces idéaux meurtriers parce que leur sottise nous fait pitié – Dieu nous retienne de gaspiller la clémence à l’égard des intermédiaires et usufruitiers du journalisme, de ces scribes qui, alors qu’on crucifiait l’humanité, l’écrivirent noir sur rouge. Et que chacune des plumes, chacun des gredins qui vantèrent et organisèrent pour nous ce bain de sang, en verse à son tour ! Karl kraus 1918.

    1. Val

      Merci pouf pouf , pour cet extrait , tout à fait de circonstance et si bien écrit, une chose reste , la beauté des mots .

      1. Quiet Desperation

        Un peu mutine, chère Val ? l’aurais été, moi aussi, à cette époque… et sans doute plus saignant que les pauvres garçons de ce temps… Je viens de découvrir l’existence, fort discrète et même cachée, des mutineries de l’armée anglaise au camp de triage d’Etaples en septembre 1917…

        « l’Angleterre, ce pays où les honnêtes gens sont aussi hardis que les coquins »…

        Ce ne fut pas en dentelles, certes… des officiers abattus sur place, comme les policiers militaires, massacrés ou en fuite… les généraux obligés d’admettre les revendications de la troupe… et le rôle étonnant d’un Percy Toplis…et des Néo-Zelandais et Australiens… avant d’aller mourir à Paschendaele….

        1. Quiet Desperation

          Le film canadien « Paschendaele » (2008)… à voir… on n’oublie pas les 3 premières minutes, ni les quelques dernières…

          1. Pheldge

            Ofète m’sieur QD, j’en ai une question pour vous qu’elle est bonne : votre pote, le hussard , il porte son shako et son dolman ? ou bien c’est un hussard d’eau pérète ? 😉 🙂

              1. Pheldge

                C’est samedi , le taulier fait ses courses avec Mme ( ou Mr … pas de stéréotypes, je dois lutter, oui Najat, je lutte 🙂
                donc, on se lâche un peu 🙂

                Blague à part, je peignais des petits soldats (les petits en plastique ) des armée Napoléoniennes vers 10-12 ans , et donc j’ai appris un peu à reconnaitre un Hussard, d’un Cuirassier ! 🙂

                  1. Pheldge

                    J’implore ta clémence ! humblement ! c’était il y a quarante ans … il y a prescription ! 🙂

                    1. Quiet Desperation

                      et menteur sur son âge comme une chanteuse d’avant-guerre, avec ça!… 40+12 ne font pas les 35 antérieurement clamés…hmm… personnage à surveiller…

                    2. Black Mamba

                      Il aura bientôt 54 ans, il a déjà dit sur un autre post et depuis ce jour, il tente de se rajeunir :mrgreen:

                1. Val

                  @Pheldge , gros soupir , avec tout l’amour que je porte à cette ile merveilleuse , petit coin de France taillé comme un diamant, puis-je vous amener à vous lancer dans la littérature, a corps perdu s’il le faut , et vous discernerez , au moindre glissement de plume , ce qu’est un hussard et tout autre chose d’ailleurs … HB , pardonne-lui , encore un qui ne sait pas ce qu’il fait .

                  1. Pheldge

                    @ QD : quand j’ai annoncé 35 , j’ai ajouté qu’il y avait une astuce en précisant que le 27 juin , je prendrai 10 ans d’un coup 🙂 c’était pour dire 53 ( 35 en verlan 😉

                    @ Val : actuellement je lis « Guitar Player » , (édition US, il n’y en a pas d’autre) , XYZ et Mines revue des Ingénieurs.
                    Je relis les auteurs classiques Maupassant, Stendhal, Flaubert, Zola, pendant mes vacances, quand j’honore la métropole de ma visite 🙂 🙂

                    @ BM : je n’ai aucun problème avec mon âge avancé ! 🙂
                    Je m’entretiens , et j’espère pouvoir continuer à pratiquer le Fun Board , encore longtemps 🙂 🙂

                    1. Bonsaï

                      Votre (supposé) minois que l’on voyait sur vos premiers avatars semblait pourtant indiquer une beauté plus juvénile, presque imberbe …
                      De même votre esprit facétieux qui apporte un joli éclairage dans un écosystème parfois terne.

                    2. Pheldge

                      @ Bonzaye : les selfies sont populaires car ils donnent une image légèrement distordue , assez pour qu’on n’en voit pas les défauts … 😉

                    3. Quiet Desperation

                      Il y a un Cuir que j’aime bien : LFC et un Dragon : Stendhal… pour le reste, il n’y a que les Hussards… bleus ou sur le toit…

                  2. Pheldge

                    Il y a un Cuir que j’aime bien … Du Guesclin peut-être ? à ne pas confondre avec « Du Déclin » notre cuirassier en chef ! 🙂

            1. Quiet Desperation

              @PP : Au lieu de chicaner, petit misérable, lis ce qui suit, c’est sans grand rapport, mais c’est admirable :

              «C’était la fin d’une espèce et d’une aire. Que resterait-il après eux ? Que restait-il devant nous qui n’avions pas encore rassemblé nos esprits ? La liberté à la française – d’où résultait la population des copistes et des scribes accroupis, écrivant sous eux, s’arrogeant le droit à la parole et revendiquant le droit à la différence, mais qui se ressemblaient comme les soies d’une même truie.

              Ce n’était plus le Veau mais le Cochon d’or que seuls, debout dans les siècles des siècles, les guerriers, les poètes et les princes tenaient en respect. Il n’y a que le temps qui n’ait pas peur du Cochon, et celui qui sait jouer sa vie sans compter ses jours.

              Au seul Trio respectable selon Charles Baudelaire, le prêtre, le guerrier, le poète – «Savoir, tuer et créer» –, nous substituerions un composé résineux des trois.

              Comprendre; faire disparaître des écrans intérieurs le son des célébrités de la chanson du jour; attendre pour écrire de pouvoir écrire des ouvrages qui réjouissent le cœur des hommes et des femmes de la région des Égaux.

              Prêtre, soldat, poète, il ne suffisait plus d’avoir une cuillère dans chacun des trois pots, il faudrait savoir les remuer toutes en même temps.

              Dans le bleu des soirs d’Île-de-France pareil au bleu de Prusse des matins d’exécution, je chercherais longtemps encore le secret de conduite qui permet de lier la douceur sans quoi la vie est peu de chose au déchaînement intérieur sans quoi la vie n’est rien.»

              1. Pheldge

                « C’était la fin d’une espèce et d’une aire » … d’une aire ou d’une ère, à moins que ce ne soit d’une erre …
                En tout cas QD, « du nerf ! » 🙂

                  1. Pheldge

                    Désolé mais Mme Les Paul m’a rappelé que c’était son jour ! ( dans mon harem je me fais un devoir et un plaisir d’honorer mes favorites 🙂
                    Consolez-vous je la met en avatar 🙂

                    1. Quiet Desperation

                      Pheldge, le seul guitariste qui joue avec un mouchoir plutôt qu’un mediator…

                    2. pouf pouf

                      en plus, grâce à toi, j’ai posé les yeux sur ça : « A l’époque où j’écrivais Brand, j’avais constamment sur ma table un scorpion dans un verre à bière vide. De temps à autre, l’animal tombait malade. Alors, je lui lançais un morceau de fruit mou sur lequel il se jetait avec fureur pour y déverser son poison. Puis il recouvrait la santé. N’y a-t-il pas quelque chose de ce genre, pour nous autres poètes ? » (Henrik Ibsen, dans une lettre à un ami, en 1870)

                    3. Pheldge

                      @ pouf pouf :  » a l’époque où j’écrivais Brand »…
                      Ah, nous avons donc retrouvé l’auteur(e ? ) de « ma Chine a lavé » , cet ouvrage de référence sur l’odieuse exploitation des lavandières dans l’Empire du milieu ! 🙂 🙂

                      Une grande avancée sociale ! merci PP 🙂 🙂

              2. Val

                 » lier la douceur sans quoi la vie est peu de chose au déchaînement intérieur sans quoi la vie n’est rien » 🙂 , merci HB

              3. pouf pouf

                « si les jeunes n’ont même pas la force d’être des héritiers … » j’adooooore. C’est bien fait pour leurs gueules, filles et fils de fils et filles et fils à papa, tremblez …

              4. pouf pouf

                ok passchendaele, tu vas me trouver indélicat mais essaye tae guk gi de 2004, si tu aimes les combats dans la boue, la version chinoise va te plaire, elle est beaucoup moins … canadienne.

                1. pouf pouf

                  j’ai eu énormément de mal à rester sérieux à cause des dents blanches et des sourcils fraichement épilés du sgt dunne.

        2. Higgins

          A rajouter à celle des soldats russes au camp de la Courtine et celles, mieux connues, de l’armée française après l’échec du chemin des dames ou dans la Royale en mer Noire avec, comme meneur, un certain André Marty qui laissera un souvenir vivace aux survivants des brigades internationales.

  41. Black Mamba

    Le gouvernement est de moins en moins Charlie, il a été demandé de retirer une image … Ils ont peur que cela leur porte la poisse
    arretsurimages.net/breves/2015-03-20/Charlie-Hollande-l-helicoptere-et-les-soucoupes-volantes-id18723

    1. Dr Slump

      C’est quoi cette histoire de soucoupes volantes d’extrême droâte? Ils se sont mis au yagé à arrêt sur image? Ils ont de bons délires hallucinatoires?

    2. Higgins

      La dernière couverture de Charlie a déplu à Normal 1er (lire le billet de l’ami Corto sur ce sujet). Il l’a fait savoir (Normal 1er, pas Corto).

  42. pouf pouf

    xcusez-moi d’insiter avec ça, mais se déplacer, c’est cautionner; de plus la communication « va voter, c’est deux fois plus sympa » façon lamdaoui « la france elle est en train d’avancer » devrait vous mettre la puce à l’oreille … relisez mirbeau : Une chose m’étonne prodigieusement – j’oserai dire qu’elle me stupéfie – c’est qu’à l’heure scientifique où j’écris, après les innombrables expériences, après les scandales journaliers, il puisse exister encore dans notre chère France (comme ils disent à la Commission du budget) un électeur, un seul électeur, cet animal irrationnel, inorganique, hallucinant, qui consente à se déranger de ses affaires, de ses rêves ou de ses plaisirs, pour voter en faveur de quelqu’un ou de quelque chose. Quand on réfléchit un seul instant, ce surprenant phénomène n’est-il pas fait pour dérouter les philosophies les plus subtils et confondre la raison ? Où est-il le Balzac qui nous donnera la physiologie de l’électeur moderne ? Et le Charcot qui nous expliquera l’anatomie et les mentalités de cet incurable dément ? Nous l’attendons.
    Je comprends qu’un escroc trouve toujours des actionnaires, la Censure des défenseurs, l’Opéra-Comique des dilettanti, le Constitutionnel des abonnés, M. Carnot des peintres qui célèbrent sa triomphale et rigide entrée dans une cité languedocienne ; je comprends M. Chantavoine s’obstinant à trouver des rimes ; je comprends tout. Mais qu’un député, ou un sénateur, ou un président de République, ou n’importe lequel, parmi tous les étranges farceurs qui réclament une fonction élective, quelle qu’elle soit, trouve un électeur, c’est-à-dire l’être irrêvé, le martyr improbable, qui vous nourrit de son pain, vous vêt de sa laine, vous engraisse de sa chair, vous enrichit de son argent, avec la seule perspective de recevoir, en échange de ses prodigalités, des coups de trique sur la nuque, des coups de pieds au derrière, quand ce n’est pas des coups de fusil dans la poitrine, en vérité, cela dépasse les notions déjà pas mal pessimistes que je m’étais faites jusqu’ici de la sottise humaine, en général, et de la sottise française en particulier, notre chère et immortelle sottise, ô chauvin !
    Il est bien entendu que je parle ici de l’électeur averti, convaincu, de l’électeur théoricien, de celui qui s’imagine, le pauvre diable, faire acte de citoyen libre, étaler sa souveraineté, exprimer ses opinions, imposer – ô folie admirable et déconcertante – des programmes politiques et des revendications sociales ; et non point de l’électeur « qui la connait » et qui s’en moque, de celui qui ne voit dans « les résultats de sa toute-puissance » qu’une rigolade à la charcuterie monarchiste, ou une ribote au vin républicain. Sa souveraineté à celui-là, c’est de se pocharder au frais du suffrage universel. Il est dans le vrai, car cela seul lui importe, et il n’a cure du reste. Il sait ce qu’il fait. Mais les autres ?
    Ah ! Oui, les autres ! Les sérieux, les austères, les peuple souverain, ceux-là qui sentent une ivresse les gagner lorsqu’ils se regardent et se disent : « je suis électeur ! Rien ne se fait que par moi. Je suis la base de la société moderne. Par ma volonté, Floquet fait des lois auxquelles sont astreints trente-six millions d’hommes, et Baugry d’Asson aussi et Pierre Alype également.» Comment y en a-t-il encore de cet acabit ? Comment, si entêtés, si orgueilleux, si paradoxaux qu’ils soient, n’ont-ils pas été, depuis longtemps, découragés et honteux de leur œuvre ? Comment peut-il arriver qu’il se rencontre quelque part, même dans le fin fond des landes perdues de la Bretagne, même dans les inaccessibles cavernes des Cévennes et des Pyrénées, un bonhomme assez stupide, assez déraisonnable, assez aveugle à ce qui se voit, assez sourd à ce qui se dit, pour coter bleu, blanc ou rouge, sans que rien l’y oblige, sans qu’on le paye ou sans qu’on le soûle ?
    A quel sentiment baroque, à quelle mystérieuse suggestion peut bien obéir ce bipède pensant, doué d’une volonté, à ce qu’on prétend, et qui s’en va, fier de son droit, assuré qu’il accomplit un devoir, déposer dans une boite électorale quelconque un quelconque bulletin, peu importe qu’il ait écrit dessus ? … Qu’est-ce qu’il doit bien se dire, en dedans de soi, qui justifie ou seulement qui explique cet acte extravagant ? Qu’est-ce qu’il espère ? Car enfin, pour consentir à se donner des maitres avides qui le grugent et qui l’assomment, il faut qu’il se dise et qu’il espère quelque chose d’extraordinaire que nous ne soupçonnons pas. Il faut que, par de puissantes déviations cérébrales, les idées de député correspondent en lui à des idées de science, de justice, de dévouement, de travail et de probité ; il faut que dans les noms seuls de Barbe et de Baïhaut, non moins que dans ceux de Bouvier et de Wilson, il découvre une magie spéciale et qu’il voie, au travers d’un mirage, fleurir et s’épanouir dans Vergoin et dans Hubbard des promesses de bonheur futur et de soulagement immédiat. Et c’est cela qui est véritablement effrayant. Rien ne lui sert de leçon, ni les comédies les plus burlesques, ni les plus sinistres tragédies.
    Voilà pourtant de longs siècles que le monde dure, que les sociétés se déroulent et se succèdent, pareilles les unes aux autres, qu’un fait unique domine toutes les histoires : la protection aux grands, l’écrasement aux petits. Il ne peut arriver à comprendre qu’il n’a qu’une raison d’être historique, c’est de payer pour un tas de choses dont il ne jouira jamais, et de mourir pour des combinaisons politiques qui ne le regardent point.
    Que lui importe que ce soit Pierre ou Jean qui lui demande son argent et qui lui prenne la vie, puisqu’il est obligé de se dépouiller de l’un, et de donner à l’autre ? Et bien ! non. Entre ses voleurs et ses bourreaux, il a des préférences, et il vote pour les plus rapaces ou les plus féroces. Il a voté hier, il votera demain, il votera toujours. Les moutons vont à l’abattoir. Ils ne se disent rien, eux, et ils n’espèrent rien. Mais du moins ils ne votent pas pour le boucher qui les tuera, et pour le bourgeois qui les mangera. Plus bêtes que les bêtes, plus moutonnier que les moutons, l’électeur nomme son boucher et choisit son bourgeois. Il fait des révolutions pour conquérir ce droit.
    ô bon électeur, inexprimable imbécile, pauvre hère, si, au lieu de te laisser prendre aux rengaines absurdes que te débitent, chaque matin, pour un sou, les journaux grands ou petits, bleus ou noirs, blancs ou rouges, et qui sont payés pour avoir ta peau ; si au lieu de croire aux chimériques flatteries dont on caresse ta vanité, dont on entoure ta lamentable souveraineté en guenilles, si, au lieu de t’arrêter, éternel badaud, devant les lourdes duperies des programmes, si tu lisais parfois, au coin de ton feu, Schopenhauer et Max Nordau, deux philosophes qui en savent long sur les maitres et sur toi, peut-être apprendrais-tu des choses étonnantes et utiles. Peut-être aussi, après les avoir lus, serais-tu moins empressé à revêtir ton air grave, et la belle redingote, à courir ensuite vers les urnes homicides où, quelque nom que tu mettes, tu mets d’avance le nom de ton plus mortel ennemi. Ils te diraient, en connaisseurs d’humanité, que la politique est un abominable mesonge, que tout y est à l’envers du bon sens, de la justice et du droit, et que tu n’as rien à y voir, toi dont le compte est réglé au grand livre des destinées humaines.
    Rêve après cela, si tu veux, des paradis de lumière et de parfums, des fraternités impossibles, des bonheurs irréels. C’est bon de rêver, et cela calme la souffrance. Mais ne mêle jamais l’homme à ton rêve ; car là où est l’homme, là est la douleur, la haine et le meurtre. Surtout, souviens-toi que l’homme qui sollicite les suffrages est, de ce fait, un malhonnête homme, parce qu’en échange de la fortune et de la situation où tu le pousses, il te promet un tas de choses merveilleuses qu’il ne te donnera pas, et qu’il n’est pas, d’ailleurs en son pouvoir, de te donner. L’homme que tu élèves ne représente ni ta misère, ni tes aspirations, ni rien de toi ; il ne représente que ses propres passions et ses propres intérêts, lesquels sont contraires aux tiens. Pour te réconforter et ranimer des espérances qui seraient vite déçues, ne va pas t’imaginer que le spectacle navrant auquel tu assistes aujourd’hui est particulier à une époque ou à un régime, et que cela passera. Toutes les époques se valent, et aussi tous les régimes, c’est-à-dire qu’ils ne valent rien. Donc, rentre chez toi, bonhomme, et fais la grève du suffrage universel. Tu n’as rien à y perdre, je t’en réponds ; et cela pourra t’amuser quelque temps. Sur le seuil de ta porte, fermée aux quémandeurs d’aumônes politiques, tu regarderas défiler la bagarre, en fumant silencieusement ta pipe.
    Et s’il existe, en un endroit ignoré, un honnête homme capable de te gouverner et de t’aimer, ne le regrette pas. Il serait trop jaloux de sa dignité pour se mêler à la lutte fangeuse des partis, trop fier pour tenir de toi un mandat que tu n’accordes jamais qu’à l’audace cynique, à l’insulte et au mensonge. Je te l’ai dit, bonhomme, rentre chez toi et fais la grève.

    La grève des électeurs. Le figaro 28/11/1888. Octave Mirbeau.

  43. Dr Slump

    C’est toujours bon de rappeler ces quelques vérités, surtout décrites de la main d’Octave.
    Et pour moi, aujourd’hui c’est brouillard et frimas, je reste au chaud, avec mon thé et mes occupations paresseuses du dimanche. Pas question de troubler cela pour déposer un fichu bulletin dans une urne, même pas un bulletin « bande d’enculés ».
    Qu’est-ce que cela changerait? Le préposé au dépouillement serait décontenancé une seconde à la vue de l’insulte, puis son cerveau formaté au bien-pensant républicain rangerait immédiatement le souvenir d’un tel bulletin dans la case « poubelle réactionnaire d’extrême-droâte » ou un truc du genre.
    Je préfère l’action qui ne se voit pas, du moins pas tout de suite, et finit par vous exploser à la figure, quand, un jour, il n’y a plus que de 2 pelés un tondu qui viennent au bureau de vote, tandis que tout le reste vaque.

  44. HussardBleu

    J’irai « Quand Même », comme Déroulède… et puisqu’ il n’y a pas de liste FN cheu moi, je glisserai dans l’enveloppe bleue le Bulletin Paroissial de Mgr de Seize, qui me plaît beaucoup…

    Et qui sait si, lors du « dépouillement » (chose consubstantielle à notre démocratie : on devrait se méfier des mots, qui tournent parfois à l’épiphanie subversive), un brave convaincu ne se sentira pas comme des tiraillements dans le fondement ?

    Quand on l’est de naissance, on ne le ressent vraiment que si quelqu’un attire votre attention sur ce corps étranger… La conscientisation, ça marche « both ways »…

    Et s’il n’y en avait qu’un seul, qui soudain se rende compte de ce qu’il n’est pas vraiment sodomite passif, hé bien, pour cette seule brebis sauvée, je ne dirai pas « diem perdidi »…

  45. Epicier vénéneux

    La ressemblance avec le caractère chinois 哈 (hā), qui veut dire rire, est sans doute fortuite.
    Ou pas. (哈哈哈)

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