Billet initialement paru le 17.09.2013
Cinq années se sont écoulées depuis le billet ci-dessous. De façon logique, le gouvernement a changé, la situation économique mondiale n’est évidemment plus la même. Mais, aussi étonnant cela puisse-t-il paraître, tout n’est pas si différent. La faustérité, avatar d’une austérité décriée mais jamais mise en place, est toujours d’actualité dans le pays. Les partis politiques (les contenants) ont changé, mais les têtes (les contenus) sont toujours les mêmes, toujours aussi peu pleines et mal faites. Les programmes, les idées, les projets et les plans politico-économiques se succèdent sans que rien n’altère la course du pays vers toujours plus de dettes, d’impôts et de bureaucratie…
Comme je le notais dans un article précédent, le récent tsunami d’impôts et de taxes créatives finit par agacer franchement les Français qui, naïfs qu’ils sont, croyaient avoir voté pour un changement…
On se rappelle en effet que le quinquennat de Sarkozy s’était finalement traduit par une consternante accumulation d’impôts et d’actes manqués, et que Hollande avait clairement annoncé la couleur en déclarant vouloir protéger la veuve (encartée PS), l’orphelin (inscrit aux Jeunesses Socialistes) et les classes moyennes (qui votent pour lui). Comme il était prévisible, la crise — qui n’était pas si anodine que ça, au contraire de ce qu’imaginait les fines équipes au pouvoir — eut rapidement raison des modérations fiscale du président qui aura dû trouver rapidement de quoi alimenter l’immense usine-à-gaz administrative qu’est devenue la France bureaucratique, dont les petits moteurs tournent à fond et crament de l’argent public à hauteur d’un peu plus de 1600 millions d’euros à la semaine.
Le brave Moscovici se sera donc retrouvé à redoubler d’inventivité fiscale (sans toutefois parvenir au niveau olympique du premier de ses ministres au Budget, Cahuzac). De bricolages improbables en mensonges éhontés, le ministre de ce qui reste d’économie et de finances dans le pays aura hissé le carpet-bombing fiscal au rang d’art, tout en conservant cette décontraction que seuls les cuistres et les exonérés fiscaux peuvent se permettre.
Il n’est alors pas étonnant que huit Français sur dix commencent à trouver le fond de l’air fiscal carrément glacial, voire mortel, au point de refuser la perspective de payer plus d’impôts pour redresser les comptes publics. Du reste, on peut se demander ce que « redresser » veut dire tant ce petit air de flutiau nous aura été joué sur les 40 dernières années pendant lesquelles non seulement, ces comptes ne furent jamais redressés, mais en plus ils furent copieusement aggravés. On notera au passage l’aspect parfaitement apolitique de ce mécontentement puisque cette écrasante majorité d’opposants à toute nouvelle hausse d’impôts se retrouve aussi bien chez les affreux droitards (94%) que chez les gentils gauchistes (70%) : au moins, Hollande sera parvenu à déclencher une belle unanimité (contre lui).
Et il n’est donc pas étonnant que, devant cette grogne maintenant difficile à oublier, on fasse monter au créneau le premier fusible disponible (un certain Cazeneuve) pour lui faire dire qu’en 2015, on allait marcher sur du velours. En langage politicien, cela se dit :
« Le budget de l’État, hors dette et pensions, va baisser de 1,5 milliard d’euros. »
En décodé, cela veut dire que le budget de l’État va continuer d’augmenter et puisque l’impôt est devenu un sujet extrêmement sensible, on va augmenter (encore) la dette ; ça tombe bien, les taux sont bas, ne montent pas de 50% en six mois, le marché prête en toute confiance, l’avenir est parfaitement rose, promet une fin d’année flamboyante et une année 2014 qui va dépoter. D’ailleurs, Ayrault l’a récemment indiqué, la croissance repart, et c’est exact : elle trouvait l’ambiance morose, elle est donc repartie et nous enverra une carte postale.
La réalité est, bien sûr, que nos socialistes de gouvernement n’ont qu’une corde à leur arc : l’impôt. Ils ne voient les problèmes de déficit qu’avec le prisme du « manque à gagner », considérant qu’un écart entre les recettes et les dépenses en faveur des dernières ne pourra se combler exclusivement qu’avec une augmentation des premières. Diminuer les dépenses, c’est diminuer l’influence de l’État, et par voie de conséquence, diminuer leur pouvoir. En attendant, l’austérité (celle qui consiste donc à diminuer un peu la pression fiscale et beaucoup les dépenses de l’État) n’a toujours pas été mise en place.
J’en veux pour preuve la lecture assez édifiante de ce document de Stefan Homburg, de l’université de Hanovre, qui détaille justement cette fameuse austérité européenne pour arriver à la conclusion qu’elle n’a pas été mise en place et que le fait d’équilibrer un budget gouvernemental n’aggraverait pas la récession, au contraire de ce qu’on lit un peu partout dans la presse si bien informée :
The proposition that Southern European countries suffer from austerity policies contains two flaws. Firstly, there is no austerity policy; and secondly, deficit reductions are unlikely to prolong recessions.
L’étude concerne surtout la Grèce, l’Espagne et le Portugal, mais elle se transpose assez facilement à la France, pour aboutir aux mêmes conclusions. Et du reste, il est facile de constater qu’Austérité Il N’y A Pas Au Royaume De François : comment expliquer que l’Etat diminuerait son périmètre alors qu’au final, il augmente le nombre de fonctionnaires qui travaille pour lui ? Comment gober que l’austérité se traduirait par une diminution des services publics alors que sur les six premiers mois de l’année 2013, l’État a embauché davantage de nouveaux agents que sur l’ensemble de l’année 2012 ? Et puis, comment concilier cette augmentation de sa masse salariale avec une austérité qu’on n’arrive pas à définir alors qu’en même temps, les impôts et les taxes augmentent tant (certaines, de 300 à 500%, joli !) qu’ils déclenchent maintenant une forte grogne ?
Non, l’austérité n’est pas en place. Elle n’est même pas dans un carton, prête à sortir et être utilisée puisqu’elle n’est même pas conceptualisée au niveau des élites : pour les fins pipoconomistes du Parti Socialiste et bien malheureusement, pour une assez bonne proportion de Français qu’on aura soigneusement tenu à l’écart de toutes notions fiables d’économie, la seule voie de sortie d’une crise qui prend malgré tout de l’ampleur, c’est justement en augmentant les impôts, en tapant sur les riches, et en redistribuant toute cette belle richesse qu’on aura créée on ne sait pas trop comment (mais peu importe).
Et il suffit pour se convaincre de cette consternante réalité de regarder les multiples articles qui paraissent actuellement pour encenser le dernier pensum de Thomas Piketty, ce semi-habile de l’économie encarté PS dont on se souvient surtout les exactions et les bidouillages de courbes pour arriver aux conclusions qu’il avait déjà choisies : entre les panégyriques de Marianne (qui est au journalisme ce qu’une tournante est à la romance), du NouvelObs ou de Challenges, difficile de ne pas imaginer qu’un si précieux pavé ne va pas alimenter les prochaines réflexions de nos dirigeants avec les conséquences désastreuses qu’on peut déjà imaginer (pour rappel, l’idée récente de surtaxer les propriétaires pour compenser leur absence de loyer n’est pas étrangère au brave Thomas).
En définitive, la locomotive État Français continue d’avancer, toujours plus vite, sur les mêmes rails qu’il y a un an, deux ans, cinq ans, dix ans : ceux de l’augmentation des dépenses et de l’intervention, ceux du Toujours Plus d’Impôts, ceux de la dette. Et on sait tous comment se termine cette voie-là.
A cette lecture, on peut constater que Micron est bien le fils de Toumou. Finalement, rien n’a changé, les taxes se rajoutent aux hausses d’impôts et Micron sera le président des 100% de dettes sans que le moindre effort soit fait pour réduire la dépense publique..
A force de penser printemps, winter is coming.
Pourtant toumou ramène sa fraise et le dézingue à tout va, ce qui reste assez cocasse ^^
L’élève a dépassé le maître. Même quand il s’agit de chier des gros paquets de merde, les soces n’aiment pas la concurrence.
Le président des 100% de dettes c’est Sarkozy!
data.oecd.org/chart/5k9a
On peut observer le décrochage de la France par rapport à son principal concurrent qu’est l’Allemagne à partir de 2011 année jusqu’à la quelle l’écart de dette publique était stable aux alentours des 15 points de PIB pour arriver 8 ans plus tard à plus de 50 points (71.5 contre aux alentours de 125 pour la France en 2018 avec une dette à 123.4 en 2017 et un déficit 2018 à 2.6% et une croissance à 1.7%)
Les 100% sont atteints: https:/ /news.google.com/articles/CAIiENVMpflFv61Hal9NG05SoiQqGAgEKg8IACoHCAowr-6WCTCvjgUwzuWDBg?hl=fr&gl=FR&ceid=FR%3Afr
Et pendant ce temps, le chômage, lui, bat des records dans la discrétion qui sied à une communication gouvernementale basée sur la vérité et l’absence de mensonge: http:/ /eric-verhaeghe.entreprise.news/2018/09/27/et-pendant-ce-temps-le-chomage-montait-montait/
« Les 100% sont atteints: »
Pas très important Major, suffit de lever une nouvelle taxe et tout rentre ds l’ordre
Par exemple, une taxounette additive de 3% sur les dividendes versés par le CAC 40. Attendu que la dernière mouture a mis six ans pour être invalidée, cela laisse de la marge pour en jouir entretemps, n’est-ce-pas???
Et je sens que beaucoup vont commencer à comprendre ce que c’est de faire de l’avance de trésorerie à l’Etat, un des objets évidents du Pals…
Une communication basée sur la vérité et de plus en plus régulière dans l’espacement et la rareté d’icelle…
Qu’à cela ne tienne ! Le micron est passé maître de la communication …
Pour combattre le « parfum de faustérité », et inverser la vapeur, le micron introduit du renouveau dans la politique … il a changé de mode de communication …
Comme on l’a vu aux Antilles, il adopte un nouveau mode de communication, où pour être plus au contact de la réalité, il se met à tripoter ses interlocuteurs !… Si, si …
C’est peut être le fait d’avoir transformé le château en boite de nuit étrange, qui inspire ce changement, mais c’est un changement pour le moins curieux, sinon inquiétant …
Vous pouvez être sûr, Major, que la communication va nous faire le coup de la progression du taux par milliardième de pour cent avec de la noyure de pescayade en explication que si la dette de la SNCF ou telle autre dette ne nous était pas imposée d’être comptée avec, par les abominables gnômes de Bruxelles, nous n’en serions pas à ce taux, etc, etc, etc…
HS : affaire Areva : la monstrueuse amende qui menace la france.
https://www.capital.fr/entreprises-marches/affaire-areva-la-monstrueuse-amende-qui-menace-la-france-1308725?amp
Affaire qui va péter au nez de tous nos socialo-escrologiste et de la mafia obama-clinton.
Oui, certes, mais ce sont les contribuables qui paieront, pas les vraies coupables.
Oui, vous avez raison, ça va plutôt nous exploser au nez et pas eux surtout en France.
Je ne doute pas que Macron avait de belles et grandes idées en arrivant à la présidence. Ça n’allait pas jusqu’à tout mettre à plat et c’est cela le problème.
Les dépenses fixes c’est 95% du budget de l’état. Idem pour les dépenses publiques. Les dépenses pour payer les fonctionnaires et les retraités de la fonction publique c’est plus de la moitié des dépenses publiques (je vérifie même pas, ça me fout les boules à chaque fois que j’y regarde).
La seule facon d’arriver à un résultat visible sans être trop violent, serait de réduire les dépenses d’au moins 10% tous les ans. Taper dans le tas.
Certes ça va créer des mécontents, ceux qui votent, mais satisfaire ceux qui ne votent plus. Un mauvais moment à passer pour certains.
» Les dépenses pour payer les fonctionnaires et les retraités de la fonction publique c’est plus de la moitié des dépenses publiques »
Oui mais ça crée du PIB 🙄
y’a plus de 40 milliards à économiser en arrêtant de subventionner les clubs de pétanque (un sacré regain d’intérêt pour les boules de pétanques en ce moment) et toutes ces assoces qu’i n’ont qu’ a se démerder avec leurs aficionados, plus 10 milliards à la culture et paf, presque à l’équilibre sans même toucher les ponx.
Après, revalorisation de 10 % le salaires de ces derniers, en contrepartie qu’ils laisse fouttre à la porte 10 % de ponx sans faire de vagues, il sont très solidaires mais jusqu’à un certain point paf on est en excedent
Tu supprimes les collectivités territoriales et tu as une super cagnotte.
Lesquelles ?
Perso, je suis pour la suppression des communes et des départements, vu la taille actuelle des intercollectivités.
On pourrait aussi supprimer le RSA à ceux le touchant depuis plus de 3 ans, l’AME, le minimum vieillesse nouvelle génération à ceux n’ayant jamais bossé du tout ou en France, …
Oups, on me dit à l’oreille que je ne suis pas politiquement correct. Je les emm….
Et les retraites des multicentenaires expatriés
Je préfère une tri-couche sur le modèle Suisse.
Suppression des communes : non
Il faut que les dépenses soient votées au plus près par ceux qui les paient.
Les intercommunalités entraînent une déresponsabilisation : c’est du communisme.
Je te suis sur ce point.
Et je jouerai mon italien en regroupant de force toutes les communes croupions collées à la grande commune locale : exemple (suis passé par là hier) Bapaume (4.000 hab sur 5,8km²) et Avesnes les Bapaume (157 hab sur 3km²). La seconde est collée à la première citée sans le moindre intervalle.
Quel est l’intérêt de se payer un Conseil Municipal et tout le tralala administratif d’une commune (disons le minimum administratif grançais) pour gérer une population inférieure à celle de nombre d’immeubles en copropriété très moyens de taille???
Et pour rester à Bapaume, il y a une demi-douzaine de communes limitrophes, littéralement croupions, qui pourraient utilement être fusionnées pour n’en faire qu’une seule.
J’ai bien pire. En Ariège, la commune de Suzan est enclavée dans celle de la Bastide de Sérou. La commune de Suzan n’a pas de mairie propre et tient mairie dans une salle de l’interco à la Bastide de Sérou.
Pour les votes, les habitants de Suzan ont un bureau de vote chez un habitant de ladite commune.
Ils sont 17 habitants sur 3,05km², tous quasiment de la même famille.
« …regroupant de force toutes les communes croupions collées à la grande commune locale… »
« Forcer » MDR… P’tain, vous êtes vraiment indécrottables .
Qu’est ce qui te choque? Être libéral impliquerait que rien ne doive être forcé dans une quelconque organisation, même administrative??? Que chacun puisse faire à sa totale guise ???
Bah surtout que chacun s’occupe de ses fesses!
Qu’est-ce que t’en as à faire si ces 17 habitants ou 25 ou 1000 veulent conserver leur mairie, c’est pas toi qui paie !
Ben voyons ! Tu le fais exprès pour me (nous) provoquer ou tu es vraiment naïf??? 36 000 communes pour loger 67 Mhab soit env 1 861 habitants la pièce, n’entraînerait pas de coût administratif global trop élevé pour ce que c’est réellement.
Là, tu reprends à ton compte que c’est pas cher puisque c’est l’Etat qui paie!!!
Ce n’est pas comme si la structure des « communautés de communes » n’avait pas été inventée, invitée au débat et mise en place avec une couche supplémentaire de fonx tous dévoués au parti dominant …
Pour ne voir que cet aspect auquel on peut ajouter l’éventuelle disproportion des communes ainsi réunies où c’est évidemment la ou les deux plus grosses du lot qui mènent de toutes façons, la danse…
Voire les communautés urbaines, façon la CUDL rebaptisée Lille-Métropole pour les mal-comprenants ou les durs de la comprenette…
Très mauvaise connaissance du sujet Harry.
L’état verse aux communes la dotation globale de fonctionnement (DGF) qui était en 2005 entre 60 et 120€ par habitant. Et plus la population est élevée, plus la DGF est élevée… fail…
ça ne coûte pas plus cher et ça le serait encore moins si les habitants de la commune supportaient *tous* les frais afférant au fonctionnement de leur commune et ainsi ils prendraient leur décision en rapport.
Mais là aussi ne devraient voter que ceux qui paient de la TH et de la TF pas ceux qui en sont exemptés.
Plus le niveau de décision est éloigné de la base, plus les décisions sont peu en rapport avec les besoins et plus les coûts sont disproportionnés.
Tu reproduis exactement le système des intercommunalites qui a forcé des communes à en faire partie contre leur gré. Et on voit ce que ça a donné avec les dépenses qui ont explosé : because grosse intercommunalité = gros projets qui font tourner les têtes. Ça a donné des moyens et une légitimité à des dépenses qui n’auraient jamais pu avoir lieu sans ce regroupement de communes représenté par des personnes meme pas élues pour cette fonction.
Sam, je n’ai pas développé tout ce que je mets derrière mon idée de regroupement de communes (et non d’intercommunalité).
Tu admets, toi même, que la DGF est variable du simple au double selon la taille des communes, ce qui ne tombe pas forcément sous le sens libéral, même si on peut l’expliquer par des raisons techniques.
Cela devrait inciter, en bonne logique, à ce que les communes se regroupent, ce qu’elles ne font pas ou alors vraiment exceptionnellement…
Notamment en matière d’impôts locaux, mon idée est que la commune ne devrait recevoir une DGF forfaitaire destinée à financer le minimum administratif que l’Etat impose à la commune, les voiries dans la mesure où elles servent à un trafic extra-communal, etc…
Pour le reste (travaux, dotations aux assoces, fêtes municipales, spectacles et autres billevesées dont les maires s’occupent), qu’ils se dém….nt avec les taxes locales.
Le maire dépense trop dans des stupidités : comme tout syndic ne l’ignore pas, il ne fera pas de vieux os si les habitants savent que c’est leur pognon en direct qui est en jeu…
Bien sûr, vote censitaire au niveau du conseil municipal afin que l’on n’en arrive pas où les exclus de la fiscalité ou quasi-exclus (payant une somme symbolique) soient majoritaires et orientent les décisions d’autant plus en leur faveur qu’elle ne leur coûtent rien ou très peu…
« Tu reproduis exactement le système des intercommunalites qui a forcé des communes à en faire partie contre leur gré. »
Ce n’est absolument pas mon idée. Les intercommunalités ont des personnels et des décideurs non élus directement par les habitants de base des lieux considérés.
Le maire, lui, est élu…
Les intercommunalités reçoivent également du pognon de tous les côtés mais attribuent les dépenses à qui elles veulent bien en fonction de critères toujours très partiaux, ne serait-ce que celui de la taille. Dans les treize communes de la CdC de Beaurepaire (Isère), cette commune pèse pratiquement autant que les douze autres…
Là où j’habite, ma commune pèse 4% du total : on ne voit pas grand chose comme travaux sauf ceux de lubies : ma rue a eu ses éclairages changés il y a deux ans, les anciens n’ayant pas 25 ans (personne ne demandait rien mais curieusement, il y a un adjoint au maire et une conseillère municipale qui y logent)
Mais une des rues principales est une véritable piste à essai de 4×4 sans compter les dos d’ânes.
Le maire renvoie à la CdC pour sa rénovation…
La CUDL de Lille a ainsi servi pendant des décennies à pomper du pognon à tous les malheureux dans son emprise pour qu’il soit surtout redistribué à Lille et dans les bonnes communes soces du secteur sauf quelques rogatons aux autres parce que l’on est humain et démocrate, n’est-ce-pas???
Voir la gu…le actuelle de Méremptoire qui ne peut plus faire financer ses lubies par tout le monde autour comme cela se pratiquait depuis des décennies. Les grands travaux de Lille sont subitement beaucoup moins nombreux depuis qu’elle a perdu le contrôle de cette CUDL…
Tout à fait, Al.
Neanmoins, pour certains lecteurs, il faut préciser la phrase : « Oui mais ça crée du PIB ».
Ce que Al dit, c’est qu’en augmentant le nombre et/ou le salaire des fonctionnaires cela gonfle artificiellement la valeur du PIB par rapport au seul PIB marchand.
Or, un PIB plus élevé « permet » en UE d’augmenter son déficit (3%).
Ce calcul est évidemment foireux car il confond cause et conséquence.
Un pays riche et développé ne l’est que parce ses systèmes éducatifs, de santé, judiciaire, etc sont puissants. Augmenter la puissance de ces services non marchands permet aux pays pauvres de se développer, mais dans ce cas, c’est la hausse du PIB marchand qui doit financer les services publics.
Oui ça crée du PIB, mais du PIB bidon … Sinon, il suffirait de multiplier le nombre de ponx à l’infini, pour voir une montée de PIB en flèche … et on pourrait mesurer immédiatement le résultat … En URSS, ils ont bien essayé, mais c’était pas concluant …
Tout ça pour dire que la notion même de PIB, telle qu’on la définit habituellement, est complétement déconnante.
Parler de PIB marchant est déjà beaucoup plus sage …
» marchand » … pas marchant !
Vous noterez, Citoyen, le smiley évocateur de la pensée profonde concernant ce PIB.
Exactement ds le même registre, j’ai une solution bien plus efficace, c’est de continuer à payer ces gens, mais à rester chez eux et faire ce qu’il leur plait.
Au moins ils ne seraient plus là à mettre des bâtons ds les roues de ceux qui les finances, et accroîtrait réellement ce satané PIB
Oui, oui, j’avais bien noté …
C’était juste pour compléter le commentaire de Calvin, qui tournait bien le sujet.
Par contre continuer, a les payer (avec la dette) pour qu’ils restent chez eux, ne peut avoir qu’un temps …. fabriquer du PIB avec de la dette, ne peut que mal finir …. Maintenant, si le but est d’en finir plus vite …. Alors, c’est un autre paradigme ….
« ne peut avoir qu’un temps … »
Boarf, vous êtes pessimiste ^^
l’état us s’endettent de 1000 par an et la bourse caracole comme jamais, tout va bien se passer, le japon a 250 % sur pib, spa grave. Comme quoi on a de la marge 😥
Après tout les enfants paieront.
Ha, on me dit ds l’oreillette que plus personne ne fait de gamins, ça coûte trop cher et c’est chronophage.
Heureusement qu’on a un élevage d’ingénieur subsaharien !
Donc, ça va mal finir …
pas besoin d’être comptable pour voir l’évidence, mais ça va être long, le zero cash ne se met pas en place pour rien…
Le Japon n’a que 5% de sa dette qui est détenue par l’Etranger…
Un petit hair cut sur 95%, fastoche…
« Le Japon n’a que 5% de sa dette qui est détenue par l’Etranger… »
cool, le peuple se fera racler en local, c’est moins douloureux.
marrant ces histoires de dettes qui n’en sont pas vu que c’est ds la famille bien étendue, c’est tes beau fils qui devraient apprendre la nouvelle ^^
Faut arrêter avec ça ari, une dette est une dette, quand c’est remboursé y’a des baisés, et quand c’est pas remboursé, y’a des baisés, donc le japon est avec un double dong.ds le fondement.
Et vu la taille….
En allant un peu plus loin ds ton raisonnement prends de l’obig francaise, ça sera cohérent ^^
D’avocats du deep south, également. Tu les oublies mais ils vont se révéler utiles, tu verras…
» le zéro cash ne se met pas en place pour rien… »
Qu’il y ait des velléités ici ou là d’y parvenir est un chose. Mais pour que la mise en place ait un sens, il faudrait que la planète entière bascule en même temps, ce qui n’est pas gagné … Et même dans ce cas, rien n’empêche ou n’empêchera deux personnes (physiques ou morales), d’échangeur par toute monnaie ou tout moyen autre que la monnaie officielle ( les cryptos se mettent en place, ce qui n’est pas un hasard, et ce n’est qu’un moyen parmi tant d’autres), du moment que les deux personnes qui échangent sont les seules à savoir qu’il y a eu échange …
Si demain, je veux régler mes échanges en petits poids au xitrilium (le xitrilium est un matériau que je viens d’inventer, et qui est appelé à prendre de la valeur), et que l’autre partie est d’accord, rien n’empêchera la transaction … zéro cash … ou pas …
« Certes ça va créer des mécontents, ceux qui votent, mais satisfaire ceux qui ne votent plus. »
Peut-être que cela pourrait inciter ceux qui ne votent plus à changer d’attitude…
Bon, évidemment, c’est un aléa….
J’y pensais en l’écrivant…
Faire-part…
À notre bon maître.
Une magnifique papier, tout pétillant, plein de trouvailles. J’adore « cette croissance qui repart, et qui nous enverra une carte postale »…
À mes amis et connaissances.
Il n’y a de mauvaise compagnie qui ne se quitte. Une certaine ambiance… bref. Je fais mes adieux – ce qui ne m’interdira pas de lire régulièrement les billets du patron, mais je n’interviendrai plus.
S’il advient à certains de vouloir communiquer avec moi, un email : rpsamary@hotmail.com
Faut pas partir un Dimanche en milieu d’après-midi: les gens ronronnent du bon repas dominical et du bon vin. Ils ne voient pas celui qui part et ne comprennent pas les adieux.
Bonne route…
Flûte ! 1/23me ou 1/24me du lectorat qui plie bagage!!!
Note Val, dingue !
On vous regrettera RPS. Il y avait une originalité chez vous que j’aimais bien. Le côté loup de mer sûrement.
A la bonne vôtre.
« A la bonne vôtre. »
Un bar, dans ce cas là ^^
Mais bon, c’est la deuxième fois qu’il annonce sa retraite du blog donc faut pas désespérer comme ça
Pi Samia,il lui a dit adieu au moins 4 ou 5 fois… ah bah nan zut, c’etait le héros, pas lui
Bon, là ça va lui coûter cher s’il veut tous nous remettre dans l’avion… quoique… j’ai plutôt l’impression qu’il rêve pour moi le Chicago necklace…
.
https://youtube.com/watch?v=_uAugHGvtlA
Ce qui est marrant dans cet redite, c’est de voir Moscovici, exécuteur des basses oeuvres de Flanby, justifiant la politique de Gribouille du pays, devenu entretemps commissaire aux comptes européen !
Comme si on avait nommé Boko Haram chef de l’UNESCO, Poutou président du Medef, ou Ribéry ministre de l’éducation nationale.
Croustillant également de le voir fustiger les fachos italiens qui ont décidé de cramer jusqu’à 2.4 en déficit
Leur dette est beaucoup plus élevée que la nôtre et considérée comme plus « dangereuse » pour la zone euro.
Je pensai à tort que la dette n’avait aucune importance, mosco à récemment dit que la grèce était sauvée…
L’origine de l’ire générale à leur endroit à d’autres origines…
As-tu vu le coût du sauvetage pour 11 Mde personnes ? Imagines-tu ce que cela voudra signifier pour un pays six fois plus habité?
Le « sauvetage » ils le paient à 11, nous on le paiera à 67.
Le paquebot en perdition est à la taille adaptée pour tout ce petit monde… Mais la dette est proportionnellement moins élevée, smmeb…
T’as pas saisi, les grecs ne nous ont rien coûtés, pas plus que Chypre.