Article initialement paru le 14.11.2018
Il y a un an, la protestation des Gilets Jaunes commençait et s’annonçait alors d’autant plus virulente qu’au début, les revendications étaient claires : les taxations à gogo des carburants (et du reste) appauvrissent le peuple dont la mobilité, essentielle pour travailler, se trouve fortement entamée.
Je notais cependant qu’en termes de modes d’actions, ceux choisis par ces troupes enjaunies n’étaient probablement pas optimaux : choisissant de saboter l’activité commerciale et industrielle pour forcer le gouvernement à revoir ses plans, le mouvement se tirait en réalité une balle dans le pied là où d’autres idées auraient permis de rapidement faire paniquer les petits marquis poudrés et autres ministres suffisants. Ceux que je préconisais à l’époque restent valable…
C’est décidé : le 17 novembre, ça va barder, des gens vont fermement saisir leur gilet jaune de sécurité routière à pleines mains, l’enfiler vigoureusement et organiser un gros embouteillage à Trifouilly en Gonesse. Et ensuite c’est sûr, le prix du gasoil va baisser.
C’est à peu près ce que certains espèrent des différentes manifestations qui semblent s’organiser par voie de réseaux sociaux à mesure que la taxation délirante des carburants fait sortir de leurs gonds les consommateurs/contribuables brigandés à chaque passage à la pompe.
Et pendant que la presse s’emploie, par tous les moyens possibles (y compris un journalimse débridé), à dénigrer la réalité de l’effarant tabassage fiscal que subissent les Français, pendant que la coterie politique se mure dans un dangereux mépris, une partie du peuple s’organise donc pour tenter de faire passer un message à ceux qu’il a pourtant élus.
Malheureusement, même si l’on peut éprouver une franche sympathie à l’égard de ces mouvements spontanés en ce qu’ils rappellent à certains (journalistes et politiciens d’un Camp du Bien de plus en plus autiste) que la taxation tous azimuts ne peut constituer une réponse à quelque problème que ce soit, l’inculture économique et politique dans lesquelles on a consciencieusement tenu le peuple français jusqu’à présent obligent à tempérer tout espoir d’une sortie positive de ce genre de mouvements.
En effet, cette action offre, outre un mode opérationnel peu efficace (créer des bouchons coûteux en carburant, sérieusement ?), un message brouillé : si l’on comprend bien que la baisse des taxations sur les carburants est un élément clé voire fédérateur, l’absence totale de solution opérationnelle (i.e. une baisse drastique et palpable du train de vie de l’État) voire la présence de « solutions » qui n’en sont pas (i.e. instaurer de nouveaux impôts sur différentes catégories de dindons) pose l’ensemble sur une pente glissante à l’issue dangereuse.
À ce titre et quel que soit le résultat de ce mouvement, il apparaît intéressant de proposer d’autres moyens de résistance à un État qui semble résolument parti pour asservir son peuple, si ce n’est par les armes, au moins par ses finances et ses administrations pléthoriques.
Dans ces autres moyens, citons toujours ceux qui visent à réduire les ressources de l’État, par exemple en diminuant son empreinte fiscale, ce qui peut s’obtenir en diminuant son activité professionnelle, en passant toutes ses options fiscales en revue, en réduisant ses achats à leur portion congrue, en favorisant au maximum le troc et la discrétion, les échanges de bons procédés qui n’appartiennent pas à l’économie courante et visible. De ce point de vue, les « décroissants » sont les ennemis objectifs de l’État et leurs buts sont donc louables tant que cette façon d’opérer n’est imposée à personne.
Bien sûr, l’expatriation pure et simple constitue aussi une excellente option, tout comme le travail au noir qui permet d’échapper aux radars fiscaux et impose à celui qui le pratique le sens de la clientèle : le travailleur au noir est obligé, pour que son activité lui permette d’en vivre, d’offrir un niveau de service décent, loin de toute la paperasserie administrative qui l’empêche souvent. Ceci comporte évidemment des risques d’autant plus que la jalousie et la délation sont des sports nationaux.
Le pays se collectivise et vous tabasse de taxes ? Une idée peut être de monétiser les files d’attente aux caisses de Sécu, aux préfectures, etc. L’uberisation de cette idée est d’ailleurs possible : il existe ainsi une application en Inde qui permet déjà d’embaucher quelqu’un pour faire la queue de façon rémunérée.
À toutes fins utiles et puisque c’est dans le sujet de ce billet, je signale innocemment que bâcher des radars n’est pas les dégrader, de même qu’il me semble utile de rappeler qu’il est extrêmement rare de se faire prendre pour ceux qui empêchent le bon fonctionnement de ces radars. Il faut dire que la maréchaussée est déjà fort débordée avec sa paperasserie administrative et ses effectifs systématiquement déployés à des tâches subalternes, à tel point qu’elle n’a plus de temps à consacrer pour arrêter les malfaisants, qu’ils soient trafiquants d’armes, de drogue, braqueurs de supérettes ou bâcheurs de radars…
Car oui, police et gendarmerie n’échappent pas à la paperasserie débordante que l’État produit, demande et manipule tous les jours de façon croissante.
D’ailleurs, si l’on cherche réellement à encombrer la machine étatique, c’est probablement cet aspect qui constitue le plus sûr chemin d’une réussite flamboyante, bien plus que le port d’un bonnet rouge, d’un gilet jaune ou d’une bouteille de vaseline bleue qui va s’avérer indispensable avec l’avalanche de taxes en cours.
En effet, l’État bénéficie bien trop souvent de la clémence voire de l’insouciance de ses administrés qui oublient largement de réclamer tout ce qu’il leur doit.
On découvre ainsi qu’un nombre affolant d’aides ne sont pas réclamées. Le budget alloué n’est donc pas distribué, au plus grand profit de l’État qui peut alors fanfaronner sur le montant disponible et non effectivement versé. On ne parle pas de petits montants puisqu’on évoque plus de 12 milliards d’euros d’aides qui ne sont finalement pas versées parce que non réclamées. 5 milliards d’euros de RSA ne sont ainsi jamais réclamés alors qu’ils pourraient l’être.
Si l’on ajoute les prestations familiales et logement, l’allocation personnalisée d’autonomie, la CMU-C (très méconnue) et l’Aide au paiement d’une Complémentaire Santé, on a un tableau des six aides que les Français sous-emploient.
Or, s’il venait aux Français qui y ont droit la fantaisie de demander systématiquement ces aides, plus d’une dizaine de milliards d’euros manqueraient subitement au budget de l’État qui compte ardemment sur la capacité de son peuple à oublier de demander son dû.
Si l’on se rappelle que la baisse de quelques milliards de l’une ou l’autre rentrée fiscale met nos gouvernants dans une quasi-panique (il n’y a qu’à regarder les gesticulations actuelles autour des carburants pour bien saisir l’ampleur de la crise réelle sous-jacente), la disparition subite de cette marge de manœuvre méconnue leur provoquerait une crise aiguë.
Notons que ce ne serait probablement pas suffisant pour gripper durablement la machine, mais cela aiderait nettement l’effondrement du système quasi-soviétique dans lequel la France est maintenant plongée sans s’en rendre compte.
Une autre méthode efficace consiste à se rappeler que l’administration elle-même se perd dans ses propres décrets, directives, règlements et autres circulaires foireuses au sabir amphigourique.
Tous, nous avons subi les affres d’un dossier perdu, de pièces administratives soi-disant manquantes, de photocopies prétendûment illisibles, de ce foutu cerfa n°bidule truc dont personne ne nous avait indiqué l’existence et qui s’avère indispensable pour avoir l’autorisation de pisser droit.
Dans tous ces cas, qu’elle soit de Sécurité sociale, de son funeste organe de recouvrement, du fisc, d’une préfecture lambda ou d’une mairie quelconque, l’administration démontre amplement sa parfaite froideur inhumaine, son incapacité à gérer calmement le problème et à en proposer une solution opérationnelle. Là où la société privée fera tout son possible pour garantir malgré tout la satisfaction de son client, oublieux d’un élément d’information ou d’une pièce de dossier, l’administration, elle, préfère amplement mépriser le cloporte qui lui est assujetti et lui fait perdre son temps précieux lorsqu’il a omis (probablement par vice ou méchanceté, c’est évident !) l’un ou l’autre justificatif obscur et non spécifié au départ.
Devant ce constat, pourquoi ne pas retourner contre ces administrations leur fâcheuse tendance à s’emmêler les pinceaux ?
Prenez les paiements divers et variés que vous auriez à faire à l’un de ces organismes qui n’a pour vous que la plus pure aversion. Si rien ne vous oblige à payer en ligne, procédez par chèque. Plusieurs. Agrafez-les. En ligne ou autrement, ne payez jamais la somme demandée, mais payez 0,53€ de plus : entre le différentiel qui provoquera des boutons à toute leur comptabilité et l’obligation pour eux de vous le rembourser, un jour, peut-être, et qui déclenchera toute une série de traitements d’exceptions, on peut garantir que la peine générée sur l’administration ciblée compensera le mépris qu’elle vous déverse habituellement. Bonus : si suffisamment d’assujettis procèdent ainsi, l’entropie augmentera de façon exponentielle (et je ne parle même pas des bourrages de papiers dans les rotatives chargées d’éditer les lettres de suivi de ces trop perçus, ou des frais financiers encourus pour leur gestion, leur annulation ou les affranchissements de courrier).
Puisque la constitution d’un dossier nécessite toujours des pièces farfelues et inventives, n’hésitez plus : constituez vos prochains dossiers en multipliant les pièces justificatives afin de couvrir absolument toute la palette des pièces possibles. Votre imagination est votre limite, soyez créatif !
Mieux encore : puisque votre dossier sera perdu après un temps indéterminable dans les tubulures incompréhensibles du Brazil franchouillard, autant lui permettre de s’en donner à cœur joie. Pondez comme jamais des demandes d’information ou d’aide, des réclamations pour des dossiers qui n’existent pas de la part de gens qui sont inconnus de leur système. Puisque ces administrations vous font perdre, tous les jours, un temps précieux, puisqu’elles sabotent régulièrement vos efforts et votre vie, rendez la pareille : si quelques milliers de Français introduisent quelques douzaines de dossiers à des caisses, administrations ou institutions diverses, pour des motifs ou des demandes crédibles (mais bidons), la nouvelle charge de traitement induite par ces arrivées entraînera mécaniquement l’engourdissement global du mammouth qui doit les gérer.
C’est d’autant plus vrai que le nombre de ces demandes est fort et ciblé. À ce titre, les inévitables erreurs de traitement que provoquera le passage du prélèvement à la source promettent des sueurs froides dans les perceptions.
Ne nous leurrons pas : la résistance active à l’État est une action de longue haleine, semée d’embûches, de difficultés et de risques importants. Mais elle participe d’une absolue nécessité, pour rappeler à tous et à chacun, politiciens en premier, que l’État sert le peuple et non l’inverse, et qu’il doit toujours rester dans la crainte de celui-ci.
C’est lorsque le peuple craint l’État que s’ouvrent les périodes les plus funestes. Elles ne sont pas une fatalité : vous pouvez résister.
Achetez d’occasion, ça fait de la TVA en moins pour l’Etat.
Même pas.
Ou alors il faut le faire entre particulier, de la main à la main, sans intermédiaire ni site internet genre bon coin: au black.
Et en parlant de faire du « black », l’expression est dégoûtante de mauvaise foi, on devrait dire plutôt de faire du franc, au sens de libre, exempt de toute contrainte indue.
Du franc ? Du gaulois ?
Ou franc au sens de l’Euro ?
Pourquoi pas faire du Mark ?
Du mark de café ?
Ah ben faire du petit noir…
Misère! Franc au sens de libre évidemment, comme port-franc, zone franche… franc veut dire libre, et ça vient en effet du peuple Franc, peuple libre, enfin, à l’origine
Oui mais cela, c’était avant, n’est-ce-pas???
Le travail au black qui vient de « au noir » vient de loin. Au Moyen-Âge, les maîtres n’avaient le droit de faire travailler leurs employés que durant la durée du jour. Dès que le soir tombait, le noir, le travail devait cesser. Certains continuaient malgré tout à travailler. Ils travaillaient au noir.
https://www.culture-generale.fr/expressions/812-travail-au-noir
Pendant WW II, Pétain avait fait instaurer le « quart d’heure noir » avant d’ouvrir les lumières, pour économiser l’électricité d’alors (ou les autres moyens d’éclairage disponibles)…
J’oublie toujours que tu as fait ton premier stage en plomberie sous Pétain.
Ca ne te rajeunit pas !
J’ai récemment entendu qu’il est envisagé, avec le soutien du bon coin et de la camif, de proposer un projet de loi qui fixerait un abattement fiscal pour les particuliers qui achèteraient des biens d’occasion.
La « fausse » bonne idée qui ouvrira la porte à la dénonciation puis à la taxation des vendeurs…
Certains artisans appellent cela des « petites sous »
Ce n’est quand même pas possible pour tout et le reste.
Certaines pièces automobiles ne peuvent que s’acheter neuves, par exemple.
Il vous faut aussi tenir compte de l’apparition du besoin et de son urgence relative par rapport au marché local car si en IDF, LBC est convenablement fourni, c’est déjà nettement moins le cas dans la province profonde…
Mais ces bémols posés, j’achète au maximum d’occasion ou par troc.
Je me demande si maintenant cela ne serait pas rentable d’affréter des camions citernes remplis de gasoil de contrebande, pour vendre des pleins de carburants au franc.
Toi, aujourd’hui, tu tires au franc…
C’est une proposition au plus au franc !
La circulation des poids lourds est contrôlée, surtout ceux très spécifiques.
Notez que l’astuce d’utiliser les pétroles à poêle comme carburant est combattue puisque vous devez décliner votre identité pour en acheter avec une limite en nombre à chaque passage et paiement par CB (selon relevé fait dans une GSB issue du Nord, la première apparue en titre en fait, débutant par un C)
Peut-être qu’un fourgon avec des barriques serait possible?
Ah puteborgne, ces empaffés ils sont partout, ils contrôlent tout, ils bloquent tout, pour que rien n’échappe au fisc, ce putain de démon qui dévore nos forces vives. Ils vont pas nous foutre la paix un jour? Merde! Et tant pis pour le langage châtié!
Ca tombe bien, le mignon poudré a décidé avec son équipe de débiles profonds d’augmenter la dette et les impôts pour acheter les voix de Gilles et John en mars prochain. On ne leur dit pas merci.
Gilets jaunes, vous allez être encore un peu plus pauvres. Bien fait.
L’achat des voix se fait à crédit : il y en a déjà pour des centaines de milliards à rembourser !
Voix qui estiment bon de faire porter leurs avantages immédiats sur le dos de leurs descendants ; peut-ils y avoir adultes plus crétins, cyniques et irresponsables ? ? ?
La couleur jaune leur va si bien…
HS mais MDR,
Encore des petits « riens » qui égaient la morosité quotidienne
Ce sont les députés qui le disent eux-même :
« On se fait chier », « on ne sert à rien », « On s’emmerde »… certains députés confessent leur déception à mi-mandat.
https://www.bfmtv.com/politique/assemblee-nationale-a-mi-mandat-certains-deputes-ont-le-blues-1811955.html
Comme quoi contrairement à ce que dit le patron, ce pays n’est pas tout à fait foutu.
:o)))
Et après on nous gonfle en disant que nous avons un régime parlementaire; que le parlement a une fonction législative, mais àa, c’était avant !
Certains font donc preuve d’intelligence, plutôt de lucidité. Si on est intelligenr, on ne devient pas député.
Bof bof… ils voudraient juste mettre leur grain de sel dans de nouvelles lois ou des amendements… comme si les lois n’étaient déjà pas assez compliquées…
La Vème République, avant qu’elle ne vire à la Ripoublique (il n’y a pas de hasard dans les mots), a été fondée en grande partie pour mettre fin aux excès imbéciles du parlementarisme débridé qui avait cours sous la IVème et qui est en très grande partie responsable du brillant succès de mai-juin 40. Toute médaille a son revers. 60 ans après la mise en place de cette constitution, nos dépités constatent qu’ils sont les mauvais dindons de la farce et que ce qui leur était justement reproché est devenu l’apanage quasi-exclusif d’un exécutif narcissique totalement en roue libre. Devenu simple chambre d’enregistrement, on en a encore été témoin lorsque ces marionnettes ont été instamment priés de revoir leur copie à l’occasion du vote sur les biocarburants et l’huile de palme, certains découvrent enfin leur inutilité dans ce régime oligarchique. Le désamour dont ils sont l’objet en est la première conséquence. Perso, j’ignore totalement le nom du clown à roulettes qui prétend défendre mes intérêts de citoyen. Je le subis malgré moi. Lui écrire est lui conférer une importance qu’il n’a pas et qu’il ne mérite pas. Pourtant, les sujets ne manquent pas pour celui ou celle qui souhaiterait faire preuve d’un peu de courage et d’intelligence. Visiblement, la soupe est bonne et un peu de honte semble vite s’effacer quand on y goûte.
Le mien, c’était Vallsounet avant qu’il ne change d’air.
J’étais servi, n’est-ce-pas???
[Je ne sais même pas le nom de l’insignifiant qui a pris sa suite… d’autant que nous ne recevons plus de prose depuis plusieurs mois, sauf quelques signes avant-coureurs de la campagne de dans trois mois pour les municipales]
parlementarisme débridé qui avait cours sous la IVème et qui est en très grande partie responsable du brillant succès de mai-juin 40.
Major, quelque problème avec l’Histoire ???
Mais la IIIme avait largement posé les jalons de ce qui a suivi en 46…
Rhooo c’est la rétroactivité !
C’est ce que je voulais dire. A me relire, ce n’était pas très clair, j’en conviens. Mais les dérives de la IIIème ont préparé celles de la IVème. Un homme comme André Tardieu avait parfaitement compris le problème mais il a crié dans le désert.
Et encore, vu la durée, ce n’était pas la plus mauvaise des républiques françaises…
HS: les vaches sentent mauvais, une nouveauté, surtout pour les rurbains qui se plaignent en justice et … gagnent.
https://www.ladepeche.fr/2019/11/24/dans-le-cantal-un-agriculteur-condamne-parce-que-ses-vaches-sentent-mauvais,8560089.php
Ah la vache !
Si vous ajoutez à l’odeur, le bruit, eh bien le retraité citadin français dans son pavillon, il devient fou.
Chirac ou Sarko ?
Chichi dans ses oeuvres.
Il y en a déjà eu qui ont eu gain de cause du fait des clarines desdits bestiaux.
Je serais ce paysan, je ferais déposer du fumier devant l’entrée de leur domicile.
À tous les coups, ce sont gens qui sont pour le « consommer local », les circuits courts, bla bla bla…
Consommer local chez ces gens là, m’sieu, chez ces gens là, c’est sous les fenêtres des Autres que la production doit être faite…
On n’arrête pas le progressisme…Ces abrutis de plaigants auraient dû habiter dans l’une des banlieues accueillantes, joviales et conviviales qui pullulent en France
Une fois débarrassée des travailleurs de la terre, la campagne c’est bien mieux…
Ensuite, virer les moustiques, les cigales, bétonner les abords des chemins, faire venir les services publics, le top, quoi.