Bio-méthane, hydrogène, éoliennes : ruée vers les “chimères”

Un article de Henry Bonner

Le programme sur les émissions de carbone englobe tous les aspects de la vie.

J’ai rejoint une journée au Lycée agricole, en Normandie, à la fin du mois dernier, au titre d’un rassemblement pour les clients d’une société de comptabilité agricole.

La matinée a démarré avec un discours sur le programme de l’UE pour les sols. L’objectif est de capter plus de carbone dans la terre. Mais même l’interlocuteur, un Suisse convaincu du problème des émissions de carbone, a affirmé que les programmes ont peu de chances d’avoir des effets là-dessus. Après tout, les fermiers ont de toute manière une incitation à faire grimper la teneur en carbone de la terre : cela améliore les récoltes. Le graphique ci-dessous d’une étude universitaire montre par exemple la relation entre les rendements des champs et leur teneur en carbone.

En clair, les agriculteurs ont déjà une incitation de taille ! Cependant, la terre absorbe plus ou moins la même quantité de carbone quoi que vous fassiez. Tout dépend en fait des matériaux dans le sol. De l’argile plus de carbone que du sable, par exemple.

Le présentateur, Pascal Boivin, a même co-rédigé un article scientifique qui conclut avec euphémisme : “le chiffrage du stockage additionnel potentiel à l’échelle du globe avancé par Minasny et al. en 2017 [une étude citée par le Giec et le Sénat français pour ses programmes d’écologie] … qui compenserait 20-35% des émissions anthropiques de CO2 [par le stockage du carbone dans le sol]… est ainsi jugé optimiste par plusieurs auteurs.”

Par exemple, le carbone a besoin d’autres ingrédients pour rester sous terre – dont de l’azote, qui demande beaucoup d’énergie pour sa fabrication, entre autres. Les autres tendances à la mode comme la bio-méthanisation (production de gaz via les déchets animaux ou végétaux), ou “l’agriculture de conservation” (qui vise à labourer au minimum la terre, éviter de sur-planter, etc.), requièrent aussi des machines, une certaine quantité d’engrais et des carburants.

Cependant, même si les agriculteurs n’auront pas d’impact sur la quantité de carbone dans l’atmosphère, ils peuvent toucher de l’argent de la part de l’UE.

Certains misent toute leur carrière non pas sur la production de biens et nourritures mais sur l’obtention de subventions.

Europe1 rapporte ainsi :

Il y a deux ans, Louis Courtier s’est associé avec deux autres agriculteurs pour lancer ce site de [bio-]méthanisation.
Il a fallu investir six millions d’euros, mais le procédé permet déjà de dégager un beau chiffre d’affaires [d’un million d’euros]
De l’autre côté, le gaz vert va irriguer les habitations aux alentours. Louis Courtier est agriculteur comme son grand-père, mais le métier a changé.
[Il] rêve un jour d’atteindre l’indépendance énergétique avec des tracteurs au gaz.

Produire le gaz de cette manière demande beaucoup de matériel. 6 millions d’euros d’investissements dans l’exemple ci-dessus. De plus, la transformation en gaz requiert du chauffage et des ingrédients. Puis le transport ou stockage du gaz après émission. Le tout requiert donc aussi des capitaux et énergies. Au final, vous avez un peu plus de méthane. Vous avez beaucoup d’autres ressources – peut-être d’une plus grande valeur – en moins.

Ressource considérable

Les gens refusent de voir le bilan des renouvelables dans l’ensemble.

“Le vent marin, c’est une ressource considérable, des dizaines de gigawatts en renouvelable. Il faut y aller maintenant”, explique le directeur du Port de Nantes-Saint-Nazaire au journal Ouest-France.

“[Ils ont] déjà commencé avec le hub logistique où ont été pré-assemblées les 80 éoliennes du parc de Saint-Nazaire”, précise le journal.

Le projet de Saint-Nazaire comprend 80 éoliennes aujourd’hui. Les sociétés d’éoliennes en prévoient des centaines d’autres.

La simulation ci-dessous par le gouvernement vous montre la vue depuis l’Île d’Oléron, en Charente-Maritime, après installation du parc. Des éoliennes à perte de vue.

Tout comme avec l’agriculteur qui se met au bio-carbone, beaucoup d’individus jouissent de revenus sur ces projets. Vous avez les ports d’où viennent les navires, les entreprises qui assemblent les éoliennes, les compagnies de maintenance. Les promoteurs du projet évoquent une “resource considérable” – des Gigawatts de courant à saisir ! Mais ils ne parlent pas des coûts – rendus opaques à cause du système de taxes, subventions, vente de crédits-carbone.

Certes, vous avez peut-être plus d’électricité après l’installation du parc. Vous avez aussi dirigé des milliards d’euros vers les projets, et pris du temps et des ressources à d’autres activités. Vous avez nui aux pêcheurs. Vous avez nui au paysage. Vous n’avez sans doute pas accru la richesse dans l’ensemble. Sinon, vous pourriez le faire sans subventions.

Magouilles dans l’Hydrogène

Mon associée Simone Wapler a évoqué le cas de l’hydrogène dans l’une de ses missives.

Elle écrit que “l’hydrogène, est une chimère … Le bilan énergétique de la production d’hydrogène par hydrolyse est ruineux. Le processus absorbe environ 80% d’énergie pour en restituer 20%.” Cependant, des géants des énergies voient en l’hydrogène une énergie d’avenir. Le groupe pétrolier BP met des milliards d’euros sur des projets d’hydrogène.

Pour quelle raison ?

Comme avec les éoliennes ou les bio-carburants, les autorités donnent des subventions, ce qui élimine la nécessité de faire un bénéfice.

L’UE déploie en ce moment plus de 5 milliards d’euros pour l’hydrogène. Les États-Unis donnent jusqu’à 3 $ par kg d’hydrogène aux producteurs s’ils promettent de capter le carbone par la suite. Ils ont aussi voté 9,5 milliards $ de subventions pour la création d’infrastructures autour de l’hydrogène.

L’hydrogène d’aujourd’hui vient à 99 % du raffinage du gaz et du charbon. Il requiert donc beaucoup de consommation d’énergie. Il ne fournit pas une forme de carburant compétitive avec l’essence et le diesel en termes de coûts. Cependant, au nom des objectifs sur le climat, le monde va produire plus du double de la quantité d’hydrogène en 2030 par rapport à aujourd’hui.

Le graphique ci-dessous montre la production totale aujourd’hui, et les chiffres que veulent les autorités avant la fin de la décennie (selon la Energy Information Administration).

BP mise donc sur un pactole de subventions au cours de la prochaine décennie. Le tout pour une source d’énergie qui soustrait de la richesse au monde !

Entreprises et agriculteurs courent après des “chimères” comme l’hydrogène, le bio-méthane, et les éoliennes. Chacun veut sa part du gâteau. Ils l’obtiennent via des subventions, et aux dépens des autres.

Mon associée Simone Wapler et moi pensons que les autorités vont continuer à empirer la situation. De plus en plus d’argent ira vers les “chimères,” et de moins en moins vers la production d’énergies utiles, comme le nucléaire ou les énergies fossiles.

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Commentaires164

  1. Higgins

    Article très intéressant. Les subventions ont une autre vertu cachée, celle d’être le justificatif d’administrations pléthoriques et inutiles : je subventionne donc j’existe !!!

  2. Husskarl

    J’ai en ce moment comme prospect des entreprises qui se mettent à la production/utilisation de l’hydrogène.
    Pas de plan, seulement une course à la subvention. C’est du pipo et tout le monde le sait.

      1. Aristarkke

        Théoriquement du carburant automobile. Sauf le prix d’achat du véhicule qui en refroidira plus d’un, des escrolos rêvasseurs…

    1. MissKat

      En 2017
      Quand ma boite s’est lancée dans l’audit energétique des bâtiments on savait tous que c’était pipo, les ingés de l’afnor qui formaient étaient les 1ers à le dire.
      Et à l’autre bout, les institutionnels qui commandaient ces audits le savaient aussi mais il y a du pognon à se faire et puis c’est comme ça , il faut avancer avec le vent…
      Idem pour les dpe
      Ça ne vaut rien.

    2. Pierre 82

      Tout le monde le sait ? J’ai de plus en plus de doutes à ce sujet pour avoir évoqué le sujet il y a peu.
      La boîte pour laquelle je bosse a flairé les subventions, ce qui pour une entreprise privée, est une source de profits comme une autre (je rappelle qu’une entreprise a comme but de dégager du bénéfice, et pas de faire dans l’éthique, qui se limite à suivre le droit). Bref, de plus en plus de causeries organisées sur l’hydrogène. Ils essaient de trouver des ingénieurs intéressés au sujet.
      La plupart des jeunes ingénieurs sont à fond dedans, ne voient même pas l’arnaque, ce qui donne une vague idée de l’effondrement intellectuel des écoles d’ingénieur.
      Je me dis parfois qu’heureusement que j’ai l’âge que j’ai, et que je n’ai pas comme perspective de devoir tenir encore trop longtemps dans cet asile d’aliénés.

      1. MissKat

        Oui voilà, on était une petite boite ( moi je suis archi et pas ingé) et on était tous vieux.
        Depuis le lavage des cerveaux a dû continuer à sévir. Un copain m’expliquait qu’ils étaient à fond dans la décarbonation, etc…
        Pfff
        Je n’ai plus du tout le courage de revenir dans ce milieu .. j’ai cru au dev durable, puis j’ai fait du green washing malgré moi .. bref stop basta.

        1. Pierre 82

          Heureusement qu’en ce qui me concerne, on me met sur des sujets sérieux d’ingénierie. Je ne dis pas que c’est hyper-passionnant, et encore moins exaltant, mais eu moins le soir j’arrive à me regarder dans la glace sans avoir envie de vomir.

          C’est Soljénityne qui disait : “Je n’ai pas la force, tout petit individu que je suis, de m’opposer à l’énorme machine totalitaire du mensonge, mais je peux au moins faire en sorte de ne pas être un point de passage du mensonge”

          Cette phrase me sert de phare dans la nuit, et ce depuis au moins l’épisode covid.

      2. Husskarl

        Ils sont convaincus de façade, après 2 minutes d’argumentaire, ils lâchent qu’ils le savent mais qu’il y a du blé…

  3. Dr Slump

    Je veux bien que les subventions provoquent une course à l’échalote vers des investissements inutiles. Mais que penser des grandes entreprises qui se ruent sur ces subventions en sachant pertinemment qu’elles financent des foutaises sans avenir ? Arrêtez-moi si je me trompe, mais personne n’a forcé BP, cité en exemple, pour se lancer là-dedans, si ?
    Et de fait ces entreprises donnent raison aux socialistes qui condamnent le libéralimse et le capitalisme sans foi ni loi, pompent l’argent du contribuable, gênent voire empêchent le développement de techniques prometteuses, bref: participent délibérément au vol et au mensonge institutionnel.
    Merci beaucoup hein !

    1. Roanna

      Projets morts-nés
      J’ai rappelé l’autre jour l’histoire des routes couvertes de panneaux solaires, c’est tout pareil.
      Les industriels prennent les subventions sachant pertinemment que cela ne peut pas fonctionner et à l’arrivée le pognon qui aurait pu servir à qq chose d’utile s’est évaporé et laisse des candidats à la présidentielle sur le tapis de la reine des pôles.

    2. durru

      C’est pourtant simple…
      Quel est le but d’une entreprise, autre que de faire des profits ? Si la solution la plus simple et la plus rentable est de se servir de ces subventions, pourquoi s’en priver ?
      Après, je ne dis pas, le plus souvent ce sont ces mêmes entreprises qui sont derrière les lobbies qui poussent à toutes ces réglementations pour protéger et améliorer leur bout de gras. Ce qu’on appelle “capitalisme de connivence” (pour ne pas dire “corruption socialiste”).
      La seule question qui vaille, c’est quand même de savoir ce que l’argent du contribuable a à foutre dans toutes ces histoires économiques ? Historiquement, l’état s’est occupé du régalien et tout ça n’a strictement rien à voir. D’où, aussi, une bonne partie de l’incompréhension que not contemporains éprouvent par rapport à ce qui se passe…

      1. Dr Slump

        Le but de l’entreprise est de faire du profit par la création de valeur ajoutée, pas en volant.
        Dans ces histoires de subventions, les entreprises participant au vol sont tout aussi coupables que l’état, et ces entreprises font exactement ce dont les socialistes les accusent : elles s’enrichissent sur le dos des pauvres, car à la fin ce sont les pauvres qui en payent le plus les conséquences.

        1. durru

          Une entreprise c’est abstrait, tout comme l’état. Il y a des individus derrière qui prennent les décisions, et ce sont souvent les mêmes (surtout en France). Pourquoi veux-tu qu’ils aient une attitude différente lorsqu’ils changent de casquette ?
          S’il n’y avait pas d’argent public à voler, il n’y aurait pas de problème, c’est aussi simple que ça. Le reste, c’est des détails. Des défauts propres à la nature humaine, finalement.

          1. Dr Slump

            Je retourne le compliment : s’il n’y avait pas des voleurs à la tête de ces entreprises, l’état ne trouverait aucun preneur pour ses projets subventionnés. Je répète donc : ces entreprises sont tout autant coupables que l’état, et comme tu dis le problème est propre aux personnes à la tête de structures de pouvoir : l’état bien sûr, mais les grandes entreprises aussi peuvent être des structures de pouvoir.

            1. breizh

              C’est l’Etat qui vient par ses lois stupides perturber le fonctionnement des entreprises(voire en prendre le contrôle), lesquelles ne peuvent se défendre que par lobbying…

              1. Dr Slump

                Ben voyons. Que des viles personnes à la tête de l’état, et que des saints innocents à la tête des grandes firmes. Gates, un saint. Schwab, un saint innocent. Soros, un innocent martyr. Et j’en passe. En tout cas merci de confirmer qu’il n’y a pas que du côtés des étatistes que les biais de perception marchent à fond la caisse.

                1. Henry Bonner

                  Je pense que généralement, les subventions “marchent” auprès des entreprises, parce que quasiment tout le monde est prêt à conclure le marché avec le diable, de les accepter. De toute façon, quelqu’un d’autre va le faire à leur place sinon. Il y a beaucoup de biais et d’instincts à l’oeuvre. La plupart des gens aiment l’État et trouvent normal de recevoir de l’argent de sa part plutôt que de la part d’un consommateur. D’autre part, je pense que peut-être la moitié ou plus des gens sur Terre sont plus confortables avec les relations politiques – où vous êtes récompensé pour les amis et contacts que vous avez – plutôt que les relations commerciales où vous devez produire un service ou un bien que les autres peuvent rejeter.

                  1. Nemrod

                    Ben moi j’ai une toute petite entreprise et je refuse cet argent volé, cette corruption.
                    Je suis un Soljenitsyne aux tout petits pieds, je ne suis qu’un tout petit grain de sable mais je veux pouvoir me regarder en face.
                    Et puis je me fous des Audi, des carabines blasers et de la côte d’azur.

                    1. Pierre 82

                      Oui, mais le résultat est là: vous n’avez ni piscine ni SUV, et à passé 50 ans, vous n’avez toujours pas de Rolex.
                      Tirez-en les conclusions…

                2. durru

                  Gates, qui a fait sa fortune de contrats publics ?
                  Soros, qui a fait fortune en spéculant sur les choix plutôt prévisibles d’un gouvernement à forte nuance soce ?
                  Merci.

                  1. Dr Slump

                    Gates, qui a acheté l’OMS ?
                    Soros, qui achète les juges de la CEDDH ?
                    Schwab, qui pilote sa petite équipe de young leaders présidents d’états dits démocratiques ?
                    Pfizer et consorts qui mentent sur l’innocuité de leurs produits, condamnés des dizaines de fois ?
                    Ah c’est vrai, izonpafé exprès, c’est l’état qui les a forcés, épi c’est pour faire du profit de toute façon, donc c’est bien.

                    1. durru

                      C’est du capitalisme de connivence, purée !
                      C’est juste un autre nom pour le même comportement, c’est à dire la privatisation des bénéfices et la socialisation des pertes.
                      Et il ne faut pas oublier que les Gates et autres Soros peuvent acheter à gauche et à droite aujourd’hui parce qu’ils ont pu s’enrichir auparavant. Ne pas inverser causes et conséquences.

                    2. Dr Slump

                      durru, le souci est que tu ne sembles pas comprendre que causes et conséquences se nourrissent mutuellement, et que les responsabilités sont partagées. Les profiteurs et quémandeurs n’existeraient pas sans l’état pour leur prêter une oreille complaisante, mais l’état et ses subventions n’existeraient pas sans les profiteurs et quémandeurs. Ce n’est pas une relation à sens unique !
                      Il existe encore des peuples qui refusent d’entretenir ce type de relation avec le pouvoir, sujet dont j’ai déjà débattu à plusieurs reprises ici, et à quoi on me répondait toujours que ces peuples sont des arriérés, des sauvages en pagne, des incultes incapables de produire du Mozart ou des semi-conducteurs.
                      En réalité, personne n’est prêt à payer le prix réel de la liberté, et tout le monde participe de ce système, certes à des degrés divers, mais ces grandes entreprises sont bien plus mouillées que tu ne veux bien l’admettre.
                      Je ne cherche pas à exonérer les chefs d’état de toute responsabilité. Je dis simplement qu’affirmer que c’est la faute de l’état et seulement de l’état est bien commode, mais c’est faux. C’est ce que j’appelle une solution libérale facile.

                    3. durru

                      Doc, je me répète.
                      État et entreprise sont des notions abstraites, derrière l’un et l’autre il y a des individus, des hommes, avec leurs défauts. C’est inévitable.
                      La cause, c’est le système qui permet ces mécanismes de corruption. La dernière vidéo de Gave est très bien, il parle de la Suisse et montre que l’évolution de la France ces dernières années n’a rien d’inévitable. Bref, il y a des systèmes qui sont meilleurs que d’autres.
                      Quant aux populations qui refusent la “modernité”, c’est tout simplement parce qu’elles ne sont pas habituées à la prospérité… C’est ce qui a permis chez nous les dérives qu’on observe. Et ça arrive doucement chez eux aussi.

                    4. Dr Slump

                      durru en mode disque rayé. Tu évacues complètement le fait que ce sont les hommes qui créent les systèmes et les entretiennent. C’est très simpliste de tout expliquer avec un “célafôte au système”.

                      Je ne dis pas que les personnes à la tête de ce système sont innocents, je dis que ceux qui en profitent, c’est à dire à peu près tout le monde, entretiennent tous ce système plus ou moins volontairement. Et parmi ceux qui en profitent, les chefs de grands groupes comme BP touchant des subventions pour des projets hydrogène qu’ils savent perdus d’avance sont d’autant plus condamnables. Il profitent de l’argent du contribuable de façon éhontée, point barre.

                      Et si en Suisse il y a un système étatique qui fonctionne de façon plus juste, c’est aussi du à plusieurs facteurs, qui ne se limite pas aux vertus de ceux qui en sont à la tête. Faut sortir de cette vision étroitement linéaire de causes à conséquences, c’est comme pour la météorologie, c’est un poil plus complexe que ça.

                    5. durru

                      C’est pas possible… Tous les systèmes ne se valent pas, c’est aussi simple que ça. La démocratie directe en Suisse protège mieux que l’ersatz de démocratie à la française. Rien n’est parfait, ça c’est sûr.

                      Quant au “tout le monde en profite”, c’est le principe même du fonctionnement des sociétés cocos, faire semblant que tout le monde est responsable, comme ça personne n’a à rendre des comptes. Sauf que c’est totalement faux.
                      Bien sûr que le patron du BP n’est pas innocent, mais comme je le disais, lui ou Macron ou Biden ou Larry Fink, ou Gates ou Soros, c’est du pareil au même, c’est comme les apparatchiks de l’époque coco.
                      Mais l’employé de base qui, comme les collègues de Pierre, qui acceptent de jouer ce jeu à la kon pour un simple salaire, ils n’y sont pas pour grand chose. Ne mélangeons pas tout.

                    6. Dr Slump

                      “Tous les systèmes ne se valent pas”
                      Bien sûr que certains systèmes sont plus justes et efficaces que d’autres, où ai-je dit le contraire?
                      Ca n’empêche pas que ce sont toujours les hommes qui font ces systèmes.
                      Et bien sûr qu’un système libéral est une bonne solution, mais comment tu l’instaures, gros malin ? Si on te donnait le pouvoir, là, maintenant, tu es président de la France : comment procèdes-tu ? Tu vires tout de suite la moitié des fonctionnaires, comme ça d’un claquement de doigt ? Et même en procédant en douceur, tu crois que tout le monde te suivrait comme un seul homme, tous d’accord avec toi ? Beaucoup de gens, des plus modestes aux plus puissants ont intérêt à maintenir ce système. Ce n’est pas juste le système la cause. C’est plus compliqué que ça, et si c’était aussi facile, pourquoi ne sommes-nous pas déjà dans ce monde libéral rêvé, hein ?

                    7. Theo31

                      pourquoi ne sommes-nous pas déjà dans ce monde libéral rêvé

                      Parce que c’est plus facile de dire “on va tuer tous les Juifs et tout ira bien”, “faire payer les riches et tout ira bien” que de dire “hey les gars, maintenant les allocs, c’est fini. Demain il faudra se lever pour bosser”. Ce genre de discours permet à des gros tas de merde
                      comme Méchancon d’être millionnaire sans jamais avoir travaillé.

                    8. durru

                      Doc, tu fais du Sam là 😉
                      Il n’était pas question de ce qu’il faudrait faire pour arriver à une situation convenable, on parlait seulement des causes et des principaux responsables de la situation présente.

                      Si je suis au pouvoir, ce que je fais ? La première question à laquelle il faut répondre est : quels seraient les pouvoirs dont je dispose ? Si la réponse est “assez”, alors la solution est la plus radicale possible. Comme le dit Gave, vau mieux couper la queue du chien d’un seul coup, plutôt que le faire souffrir longtemps.
                      La moitié des fonctionnaires ? Tu rigoles. Je crois qu’il n’en restera pas un à part pour le régalien. Et même là, c’est pas gagné pour ceux qui déplacent les dossiers.
                      Tu dis que les gens ne vont pas accepter ? Ils acceptent depuis longtemps l’inacceptable, et pour une seule et unique raison : de la propagande en quantités industrielles couplée à une totale absence d’alternative. Seule solution : faire l’inverse, transmettre les vraies infos, expliquer les vraies causes.
                      A la limite, tous les fonctionnaires inemployables qui sévissent avec aplomb aujourd’hui, il vaut mieux les laisser glander chez eux avec un RU plutôt que foutre de la m…e partout comme ils le font actuellement.

                      De toute façon, vu la chute qui se profile, je crois qu’il n’est même pas une question de choix, on y va tout droit peu importe ce que veulent les uns et les autres. Les boomers et autres wokes vont avoir exactement ce qu’ils se sont forcés d’éviter : du Darwin en direct live.

                    9. Dr Slump

                      Non si qq’un fait du Sam là, ce n’est pas moi, je n’ai pas dévié de mon propos depuis le début, et qui consiste à dire que si nous vivons dans un tel système aujourd’hui, c’est parce que tout le monde y participe, ceux à la tête de l’état, ceux à la tête des entreprises et en particulier les grosses entreprises, les allocataires de tout genre, les nichés, tout le monde ou presque.

                      On ne peut pas changer un système juste en changeant le système, il faut aussi changer les gens qui en font partie et qui en profitent à divers degrés. Et changer un humain, c’est plus difficile que dresser un lion.

                      C’est Théo qui a tout compris: tout le monde préfère la solution de facilité qui consiste à vivre à crédit et à rejeter la faute sur un bouc-émissaire commode. Ton bouc-émissaire à toi, c’est “le système”. C’est mieux qu’accuser les riches, mais c’est tout aussi simpliste.

                    10. durru

                      @Dr 20h31
                      Eh ben… c’est très intéressant ce que tu dis là. Et très faux également.
                      Il suffit de regarder ce qui s’est passé dans les pays de l’Est au début des années ’90 ou en Chine avec Deng.
                      Il ne faut pas changer l’humain, c’est d’ailleurs pratiquement impossible et à chaque fois qu’on a essayé ça a (très) mal fini. L’humain, il est très bien comme il est, il suffit de lui laisser la liberté de décider comment il veut mener sa vie.
                      C’est quand même assez flagrant quand on regarde. A chaque fois qu’on parle de populisme, d’extrémisme, de non respect des valeurs démocratiques dans un pays de l’UE, comme par miracle, on tombe sur un ancien pays communiste.
                      La Hongrie avec Orbán, c’est devenu un sketch. La Pologne depuis que le PiS a pris le pouvoir, itou. Vaclav Klaus et l’autre oligarque en Tchéquie, quel soulagement lorsqu’ils ont été remplacés (bon, ça n’a pas trop duré). L’autre ami de Trump en Slovénie, un affreux populiste aussi. La Slovaquie a été sous la coupe des populistes aussi longtemps, en Allemagne l’AfD recrute principalement dans l’ancienne RDA. La Roumanie et la Bulgarie présentent (de loin) les pires scores en vaxx. Etc, etc. Faut pas croire, on a pas à faire qu’à des poissons rouges…

            2. durru

              Ah, d’accord… Faut créer l’homme nouveau, vite ! Plus de voleurs, plus de malfaisants, le Paradis sur Terre !
              Sérieux, la seule solution pour ne pas avoir de voleurs, c’est de ne rien leur proposer à voler. Ou alors que le ratio bénéfice/ risque ne soit pas aussi favorable.
              Je ne comprends même pas ce qui est si difficile à comprendre…

              1. Dr Slump

                Bah oui, s’il y a des voleurs, c’est parce qu’on laisse traîner des trucs à voler. En fait, c’est comme pour le viol : célafôte des salopes qui portent des minijupes, c’t’évident, humpfff !

                1. durru

                  Non, ce n’est pas ce que je dis. Des voleurs, il y en aura toujours. Des violeurs aussi. Etc, etc.
                  C’est l’absence de risque qui pose problème.
                  Mettre de l’argent à disposition sans surveillance c’est comme embaucher des pédophiles pour surveiller des enfants. Oh wait!

              2. Dr Slump

                @durru 20h59
                Je n’ai pas dit qu’il faut chercher à changer l’homme, je dis le contraire ! Je dis que pour qu’un système change, il faut que les hommes qui le composent changent, ou si tu préfère qu’ils évoluent, et que justement, ça ne se commande pas. Tu crois qu’il suffit de “changer le système”, et je te répète depuis le début que le système ce sont les hommes qui le font, et que les hommes ne changent pas par magie. Le changement, ça vient par l’Histoire. Enfin j’espère… parce que comme je l’ai déjà répété aussi, je ne vois pas l’humanité évoluer beaucoup depuis la sortie de l’âge de bronze.
                Je te renvoies donc le compliment : je ne comprends pas ce qu’il y a de si difficile à comprendre là…

                1. durru

                  Je te donne des exemples concrets dans l’histoire où les systèmes ont changé, “comme par magie”… euh, en fait non. Il faut comprendre que ces systèmes, faits par les hommes, évidemment, sont bien plus fragiles qu’on veut bien le croire. Que les changer n’est pas une oeuvre aussi inaccessible qu’on nous dit.
                  Et qu’ils ont une vie à eux, qui tend à se détacher des individus qui leur donnent vie.
                  Voici un article très bien sur le sujet de notre échange :
                  https: //brunobertez.com/2022/12/17/lire-ceci-le-week-end-cest-fait-pour-comprendre-les-dirigeants-europeens-ont-fait-leur-choix-etre-un-satellite-americain-cest-vos-enfants-qui-en-seront-punis/
                  Il n’y a pas une feuille de papier entre les politiques et les dirigeants des boîtes conniventes, ce sont les mêmes, la même caste, le même système. Ce n’est pas le capitalisme qui est pourri, le marché, c’est son contraire, c’est son dévoiement qui l’est. C’est là où nous ne sommes pas d’accord.

                  1. durru

                    Raah ! N’importe nawak !
                    Mauvaise manip’, c’est pas du tout le bon lien. Le voici :
                    https: //brunobertez.com/2022/12/17/le-communisme-pour-les-riches-jusquau-bout-de-la-nuit/

                    1. Dr slump

                      C’est beau d’être optimiste, mais les faits ne te donnent pas raison: le système, l’état, le capitalisme corrompu ne sont pas en train de changer pour le mieux, au contraire, ça empire. Et les pays qui ont connu une évolution plus favorable sont une minorité, dont on se demande si ce n’est pas juste par hasard s’ils sont un peu plus libéraux que les autres. Les USA qui étaient la grande puissance libérale est devenue un conglomérat de kleptocrates agressifs ne valant à peine mieux que la Russie de Poutine sur ce plan.
                      Tout change pour que rien ne change, et les systèmes ne changent pas si la mentalité des hommes qui le font n’évolue pas. La révolution française, partie de revendications légitimes, n’a finalement été que le remplacement d’une élite par une autre, et le système n’a pas changé fondamentalement. Le système, l’état, comme tu le dis toi-même, n’a pas d’existence indépendante des individus qui le font, les individus doivent changer aussi avec le système… mais ils ne changent pas.

                      Il ne pourrait y avoir de vrai changement si la société humaine qui s’est bâtie dessus ne changeait pas elle aussi, si elle ne change pas les moeurs, les valeurs et les règles sur laquelle elle se fonde. Les lois, ce n’est pas juste un mode d’emploi qu’on écrit sur un bout de papier, c’est organique, ça se fonde sur une philosophie, sur une expérience de la vie, sur des traditions longuement éprouvées aux dures réalités de la vie, et ça se gagne de haute lutte. L’état, c’est nous tous, le système, c’est nous tous, et on répète souvent ici que ce changement ne pourra se faire que dans la douleur… ou peut-être par un processus long et collectif d’évolution des consciences.

                      Rien de nouveau sous le soleil. Alors les uns attendent l’apocalypse et la justice de Dieu, les autres le Grand Soir. Ou un grand cataclysme Réchauffiste. Ou le Great Reset. Et quand les gens civilisés s’étriperont en ville pour les dernières boites de petits pois disponibles en rayon, le petit pygmée babongo chasseur dans sa forêt gardera, lui, son visage humain, la modernité, le confort et le progrès n’ayant pas changé l’homme. Ne dit-on pas que la civilisation n’est qu’un fin vernis qui craque très vite sous la pression des bouleversements historiques ?

                      Le monde n’est pas fait pour devenir un paradis, et ne le deviendra pas quels que soient nos efforts. Il ne deviendra pas non plus un enfer, mais il continuera d’éprouver notre humanité quoi qu’on fasse. Je ne dis pas qu’il faut abandonner tout effort, au contraire, il faut rester vigilant et combatif, mais sans se faire d’illusions à base de “yaka changer le système”.
                      Telle est en tout cas mon analyse.

                    2. durru

                      “les faits ne te donnent pas raison”
                      Si, justement. Les faits montrent que des systèmes kleptocrates ne sont pas fiables, ils s’effondrent toujours. Qu’il n’y a pas le paradis sur terre derrière, bien sûr. Mais croire que ce qu’ils sont en train de mettre en place c’est le truc nec plus ultra, infaillible et increvable, c’est une vue de l’esprit qui me fait péter de rire.
                      C’est pour ça que j’ai beaucoup, beaucoup de mal avec les interventions répétées de MCA ou Pheldge à ce sujet, d’ailleurs, et que je ne peux m’empêcher de leur répondre.
                      Toute l’histoire de l’humanité le prouve, sur le temps long l’évolution est toujours positive et les aberrations ont la vie bien plus courte que ce qu’avaient prévu leurs concepteurs.
                      Je n’ai pas de boule de cristal (ni même de poule), je ne sais pas quand et comment ça va s’effondrer, mais je n’ai strictement aucun doute là dessus.

      2. Reddef

        Même moi qui n’ est pas fait d’ études je sais que l’ hydrogène est un leurre , trop chère à produire pour le peu d’ efficacité énergétique, mais peut-être que ceux qui achètent des VE achèteront des VH.

        1. Aristarkke

          De base actuelle, les VH débutent à des prix bien plus élevés que les VE. Ils ne sont donc pas accessibles à des masses d’acheteurs. Tout un réseau de distribution d’H maillant convenablement les zones denses pour commencer, est à construire en partant de quasi zéro…
          Vu la dangerosité potentielle de l’H, il faut s’attendre à une avalanche de normes prudentielles à respecter impérativement qui restreindront d’autant les emplacements potentiels.
          Et je te vous dis pas la couche géologique qui s’abattra sur ces pavés normatifs avec la survenue d’un sinistre façon le dirigeable Hindenburg…
          Et construire un réseau de distribution particulièrement coûteux pour alimenter un nombre dérisoire (relativement) de véhicules éparpillés de quasi-partout, va se révéler difficilement rentable, hors subventions à donf.

          1. Pierre 82

            Si ce n’est qu’une question de subventions, ça devrait s’arranger facilement.
            Plus sérieusement, il ne faut pas trop se tracasser: le VH ne dépassera jamais le stade de vague projet débile, de marotte décrétée par le Comité Central du Parti, et qui sera un des éléments (un des plus rigolos) qui achèvera de faire s’écrouler le machin.
            Car pendant que les Chinois construisent une centrale nucléaire par jour (j’exagère, bien sûr, c’est pour l’image), que les Indiens progressent à bonne vitesse dans tous les domaines, et sont en train de devenir les meilleurs en matière d’ingénierie, il n’y a que l’occident qui se perd complètement en débilités foudroyantes et ruineuses. Les lois de la concurrence sont déjà à l’œuvre pour nous mener vers l’abîme.

              1. Pierre 82

                Dans ce cas-ci, c’est pareil. Darwin award pour les pays occidentaux.
                Quand on sera au fond du trou, on verra comment les gens vont le prendre. Pour l’instant, on glisse, mais très peu de gens en ont conscience.

      1. Hagdik

        Je vous suis. La chose est fondamentale, il faut supprimer toute subvention dans tous les domaines quels qu’ils soient.
        Chercher un argument pour dire “oui mais il faut trouver un moyen d’inciter à faire ci ou créer çà” c’est mettre le doigt dans un système diabolique à la perversion infinie.
        Une entreprise c’est fait pour durer (François MICHELIN) et pour durer elle doit profiter, innover et proposer des produits ou services que les clients achètent.
        Le reste n’est que du bla bla d’enfumage de politocards.

    3. BJ

      C’est le dilemme du prisonnier. L’état taxe à tout va quoiqu’il arrive. Soit l’entreprise essaye de récupérer une partie de ce pognon via de subventions. Soit elle a une vision éthique en ne fonçant pas dans ces conneries et ne touché rien en espérant que tous fasse comme elle et que les taxes baissent. Ça ne marche, comme le communisme, que si 100% des gens jouent le jeu. Donc si elle fait ça, le ne fait en réalité que cracher au bassinet pour ceux qui vont profiter de cet argent.
      Le seul moyen de sortir de ce cercle vicieux c’est d’élire des gens qui supprimeront toute subvention. Sauf que la majorité des gens vivant à crédit sur les générations à venir grâce aux subventions, peu accepteront de réduire leur train de vie.
      Comme dirait le patron, ce pays est foutu.

    1. jusnaturaliste

      On a évidemment eu aucun article pour nous montrer le désarrois de tous ceux dont cette brave mère de famille a coupé l’accès à Twitter sans pitié. Au contraire, quand Trump a été viré ou que Musk était censuré, la presse triomphait à ce sujet.

      1. durru

        Trump c’est un affreux raciste suprémaciste blanc, c’était bien fait pour sa gueule. Cette pauvre mère de famille, par contre, elle ne ferait pas de mal à une mouche…

    1. Murps

      Un écolo c’est un mélange d’idéologue fumiste et de manipulateur affairiste.
      Donc tout va bien, ils sont comme des poissons dans l’eau, qu’ils cherchent la plus trouble possible.

      Quant aux entrepreneurs, ne leur jetez pas la pierre : il y a des lois qui vont interdire les énergies fossiles. Faut bien gagner sa croûte.
      C’est l’hydrogène ou rien.

  4. Reddef

    Totalement hs : tout le monde condamne la Russie mais personne ne s’ occupe de l’ Azerbaïdjan , ils n’ ont rien à vendre ?

    1. BJ

      T’occupe. Si les médias n’en parlent pas, c’est que ce n’est pas important. Dans 10 ans quand l’Arménie soutenue par on ne sait qui reprendra le haut karabakh, on pourra dire que ces salauds ont envahit l’Azerbaïdjan. Si on parle de la vérité maintenant on aura plus de mal à tordre l’histoire demain.

  5. herve_02

    Le soucis est la bêtise des gens. On imagine mal à quel point les gens peuvent être idiots. Ils ne sont plus capables de voir le tableau global parce qu’ils se sont hyper spécialisés. Ainsi une voiture qui roule à l’hydrogène produit de l’eau par son pot d’échappement. DONC ils seront critères 0 et pourront même rouler dans les zone piétonne.

    Que cet hydrogène pollue ailleurs, coûte 300% du prix du diesel ils s’en moquent, ce n’est pas dans leur petit paysage, c’est un autre tableau.

    Que le producteur d’hydrogène travaille à perte et vive de subventions, de toute façon on a _besoin_ de cet hydrogène pour faire rouler les voitures.

    Les villes “veulent” des zones à zéro émissions, donc ils voudront des voitures à hydrogènes pour avoir le label tratempion qui permet de se vanter auprès des administrés gnagnagna…

    C’est un cercle ou dans chaque portion de cercle, il y a de bonnes raisons de le faire, même si cela coûte plus cher dans ce quadrant. Cela me rappelle une blague, un individu qui dit : “je vends à perte, mais je me rattrape sur le nombre”.

    Le soucis est que l’état doit avoir cette vision globale et gérer ce bilan total. Mais l’état est rempli de débiles (faut voir leur trogne à makon, lemerde, nulachier, borgne..) faut voir la gestion du covid… donc il suffit d’un gredin qui leur vend une usine à subvention (parce qu’il va en bénéficier) et ils ont l’impression de voir la vierge, de recevoir l’esprit sain et d’avoir découvert la machine a courber les bananes. Ensuite la pyramide bureaucratique fait que tout le monde en dessous planche sur une petite partie de la merde finale et que personne ne prend le temps de regarder le bilan global. ET si par un hasard curieux des personnes regardent le bilan global et émettent des réserves, soit on les corromp, soit on les virent soit ils se tirent. il suffit de voir l’audition parlementaire de yves bréchet, ancien Haut-commissaire à l’énergie atomique, et les interventions de la débile lrem.

    Cette décennie à vu tout s’effondrer, même l’église : le pape qui appelle à se vaxXxiner, n’est pas gêné ni parce que les juifs font aux palestiniens, il demande même d’envoyer l’argent qu’on ne doit pas dépenser à noel au nazi de kiev… Il ne reste rien debout. rien.

      1. breizh

        certes, mais je pense que le phénomène est accentué par le fait que les gens ne paient plus les conséquences de leurs actes (merci l’Etat providence).

      2. herve_02

        je ne sais pas si je suis bête ou pas, mais je ne préside pas à la destiné d’un pays. donc ma bêtise putative ne dérange personne et sa réalité est d’un intérêt très limité sur la problématique en cours.

    1. jusnaturaliste

      @ herve_02

      Il y a des rumeurs dans les sphères profondes de l’Eglise catholique que le Pape Benoît XI a été démissionné car il ne convenait pas suffisamment aux démocrates américains, et remplacé par un pape au profil plus compatible.

      1. BJ

        La division est l’arme du Diable. Monter les chrétiens les uns contre les autres est redoutable. Les médias ont décrété que le pape Benoît XVI était un vilain réac et tronquent les discours du Pape François pour le faire passer pour un progressiste. Sauf que ce dernier n’a pas touché à un iota du catéchisme de l’Eglise catholique. Prenez ses discours en entier, pas les sélections des journalistes.

        1. durru

          Pour ce qui est des affaires du monde, il raconte quand même pas mal de konneries, pas besoin des médias pour s’en rendre compte. Il y a même des *faits* observables, comme la pièce de monnaie émise par le Vatican pour glorifier la vaccination.
          Il est quand même un adepte de la théologie de la libération, càd un communiste pur jus.

          1. Pierre 82

            Là où je rejoins complètement BJ, c’est qu’il n’a pas touché à un seul point du dogme ou du catéchisme, et n’a fait que promulguer des recommandations très cosmétiques en matière de liturgie.
            Le point où je lui suis le plus reconnaissant, c’est d’avoir permis aux prêtres de confesser et d’absoudre eux-même le péché mortel d’avortement. Avant lui, seul un évêque pouvait remettre un crime.
            Ça a l’air d’un détail (assez peu connu), mais ça a bouleversé la manière de traiter le problème au niveau pastoral.
            Son problème, à ce pape, c’est qu’il parle trop, qu’il croit ce qu’on raconte dans les journaux et ça lui fait dire des tombereaux de conneries par moment. Ça donne juste une mauvaise image chez beaucoup, mais je récuse l’idée qu’il est train d’abattre ce qu’il reste de l’Église romaine.

            1. “je récuse l’idée qu’il est train d’abattre ce qu’il reste de l’Église romaine”
              Ce pape est le résultat d’une éjection du légitime, Ben 16. Il est complètement gauchiste et vendu aux mondialistes. Et malheureusement, si, il est en train d’abattre l’Eglise romaine.

              1. durru

                vendu aux mondialistes
                “En même temps” ©, Patron, “catholique” ça veut dire universel, donc pour lui c’est cohérent…

              2. Higgins

                Il y a toujours cette prophétie, attribuée je crois à St Malachie, qui indique que l’Église disparaîtra lorsqu’un pape noir sera à sa tête. François est issu de l’ordre des Jésuites dit l’ordre noir. C’est également le surnom donné au général supérieur des Jésuites pour son habit sombre et l’influence de l’ombre qu’aurait cet ordre puissant au sein de l’Église.

                1. Iskanderkul

                  Il me semble qu’il y avait aussi dans cette prophétie un décompte des Papes successifs, et JP 1er était en position d’avant-avant-avent dernier; je ne donnais que peu de crédit à tout cela, d’autant que dans les années 80, je me disais que j’en avais pour au moins jusqu’à 2050 pour voir les Papes s’épuiser et atteindre le numéro fatidique. Sauf qu’ils se sont succédés à grande vitesse, et qu’on y est. Au vu du comportement de ce Pape, et d’autres signes, on peut se poser des questions.

            2. durru

              Le vrai problème, au-delà du fait qu’il parle trop, c’est ce qu’il dit. Je répète, il est un communiste de la plus pure observance et il le fait savoir à chaque occasion.
              Il est en train de trahir de fond en comble le message du Christ, de par sa position privilégiée dans la hiérarchie qui lui donne une légitimité et une audience auprès des fidèles sans commune mesure.

              1. Higgins

                Ses interventions sur le “Réchauffement climatique” et la terrible pandémie, pour ne citer que deux exemples, n’ont strictement rien à faire dans sa fonction.

              2. Dr Slump

                Et que penser de sa dernière recommandation, d’économiser pendant les fêtes de Noël pour donner à l’Ukraine ? Si ce n’est pas orienté politiquement c’est quoi

                1. Pierre 82

                  Justement c’est n’importe quoi. Chaque fois qu’il ouvre le bec en public en faisant autre chose que de lire son texte, c’est pour déblatérer des litanies de grosses conneries, que ça en devient gênant.
                  Mais il faut savoir que ni les curés ni les évêques (enfin ceux que je fréquente) ne font encore attention à ses déclarations à la presse. Seules les exhortations apostoliques sont lues, et les principaux reproches que j’en entend ( de la part de quelques membres du clergé qui me font des confidences à ce sujet), c’est qu’elles sont d’une navrante platitude.
                  Dire que la guerre, c’est mal, ça ne casse pas deux pattes à un canard. Dire qu’il faut prier pour les Ukrainiens quand ils se ramassent le feu sur la tronche n’a rien de fondamentalement choquant. Surtout que dans son esprit, les habitants du Donbass sont des Ukrainiens comme les autres, du moins tant qu’il n’y a pas de traité de paix. Il s’en tient au droit international.
                  Je l’ai déjà écrit de nombreuses fois ici, le problème avec Imbroglio, c’est d’abord et avant tout qu’il est con, bien avant d’être un hérétique.
                  Les cathos ne font pas trop attention à lui, mais il a malheureusement un effet désastreux sue les non-catholiques, effectivement. Surtout ceux comme nous.

                  Influence de la théorie de la libération ? Oui, on le voit dans ses déclarations entre la poire et le fromage. Mais pas dans ses actes officiels, où il n’y a pas de grands changements d’orientation depuis JP II.
                  C’est d’ailleurs très amusant de voir ces prêcheurs (dominicains ou autres) qui se sentent plus ou moins obligés de prendre la défense du pape devant des assemblées de convertis…

                  Tout ce que j’espère, c’est que le prochain pape sera un chartreux, qui a fait au moins une fois dans sa vie le vœu de silence. C’est de ça dont a le plus besoin l’Église pour l’instant.

                2. Pierre 82

                  Dr, je vois que je n’ai pas répondu directement à ta question.
                  Il a en fait demandé “d’économiser pendant les fêtes de Noël pour pouvoir aider financièrement les Ukrainiens”. Il n’a jamais demandé d’envoyer des armes à Zélinsky, mais bien d’envoyer de l’aide aux civils. Ce qui, sur le fond, n’est pas indéfendable (bien au contraire, car ce sont les civils qui en prennent plein la gueule).
                  Le souci, avec ce genre de déclarations idiotes, c’est qu’il a l’air d’ignorer complètement la manière dont ça se passe sur le terrain : qu’envoyer du pognon, ça aboutit immédiatement sur le compte perso des oligarques, et que d’envoyer de l’aide alimentaire, c’est la certitude que cette aide sera revendue à prix fort aux infortunés civils par ces mêmes oligarques.
                  Cette incapacité de prendre en compte la réalité des chose est la marque des imbéciles, et les pires d’entre eux sont les bien intentionnés.
                  Relire Bernanos à ce sujet.

                  1. Dr Slump

                    Pierre, en appeler à épargner un peu de son superflu pour donner aux victimes de la guerre quelle qu’elle soit est on ne peut plus chrétien. C’est le fait d’appeler à donner spécifiquement aux ukrainiens, alors que d’autres peuples dans d’autres pays subissent aussi la guerre et ne reçoivent aucun soutien médiatique ni aucune aide.
                    Pour rester politiquement neutre, il aurait du appeler à donner aux pays souffrant de la guerre en général et pas aux ukrainiens en particulier. Ce trou du cul ne mérite donc pas plus que le qualificatif injurieux dont je viens de l’affubler avec satisfaction. On se console comme on peut.

                    1. Pierre 82

                      Sur le fait que ce soit un trou de balle, je ne peux qu’abonder, hélas.
                      Ceci étant, il ne faut jamais perdre de vue que les journaleux ne délivrent que les parties du discours qu’ils veulent bien.
                      D’autant que les officines savent très bien que ce genre de propos divisent les catholiques. Et le diable, διάβολος signifie bien “celui qui divise”…
                      S’il pouvait prendre comme résolution de fermer sa gueule dès qu’il aperçoit un journaliste, ça me ferait des vacances.

  6. Osacarlechasseur

    Mon beau-frère me certifie, que l’on peut faire de l’hydrogène facilement.
    Il est soudeur, ils font des SKIDs (dans sa boîte) destiner à fabriquer de l’hydrogène.
    Ce qu’il me dit, me laisse perplexe… (je reste un peu bloqué avec LAVOISIER). Je lui ai demandé sur quels principes fonctionnait cette production, je n’ai évidement aucune réponse concrète. Vu que la discussion est pendant des repas de famille, je reste cool. J’ai entendu parler de l’hydrogène turquoise, y-a-t-il un rapport ?

    1. Produire de l’hydrogène est trivial et n’a jamais été le problème. Le souci, c’est
      a/ le faire de façon énergétiquement / économiquement rentable (si on met 1 KWh d’énergie pour obtenir de l’hydrogène qui fournit 0.2 KWh d’énergie, c’est un gouffre, hein)
      b/ conserver l’hydrogène stocké sur un temps long (quelques jours ou quelques semaines disons) qui est très complexe

        1. Pierre 82

          Il me semble aussi que les métaux ferreux sont légèrement poreux à l’hydrogène. Je suis certain qu’on m’avait raconté ça pendant mes études, mais par contre j’ai vérifié que ces métaux se fragilisent au contact de l’hydrogène.
          Vu l’explosivité de ce truc (surtout à 200 bars), je préfère me trouver à distance raisonnable d’un lieu de stockage d’hydrogène.
          Il est possible qu’on ait maintenant développé des matériaux qui limitent cet effet, mais ça ne devrait pas amha améliorer la rentabilité potentielle du bouzin.

          1. Gaston

            Oui, le dommage par hydrogène est très connu des métalleux, l’hydrogène, le plus petit atome, s’insère dans la maille métallique (l’arrangement des atomes de métal entre eux, il y a plein de vide entre les atomes, assez pour laisser passer un atome tout seul) et en se recombinant en H2, gonfle littéralement, écartant les atomes. Ceci répété des millions de fois sous l’effet de la pression, de la température et de leurs variations, vous obtenez des bulles (de vraies bulles, visibles à l’oeil nu) sur le métal. On ne peut pas lutter, tout au plus concevoir pour qu’une fissure qui apparaitrait suite à ce dommage ne soit pas catastrophique, ou donner une limite de durée de vie au matos (ensuite poubelle, pardon recyclage).

      1. Roanna

        Les allemands se sont aussi mis à faire des voitures à H2, probablement qu’ils ont aussi touché des subventions car ne me dites pas qu’avec les connaissances actuelles ont ne saurait pas prévoir que ce sera un flop.
        Après tout il y a eu beaucoup d’essais, le moteur Wankel qui devait tourner rond mais n’a jamais réussi à s’imposer et d’autres à eau….

        Il y a un complot mondial consistant à remettre le système à plat.
        Ne cherchez pas les comploteurs ils sont dans les gouvernements sauf que ce sont eux, ayant pris les devants, qui désignent comme comploteurs ceux qui vont à l’encontre de leurs thèses.

        1. René-Pierre Alié

          Un bémol sur le Wankel, dont le principe de fonctionnement est excellent, mais qui avait des problèmes de fiabilité dus à l’étanchéité de le chambre de combustion (segments d’étanchéité). Un certain nombre de découvertes sont rejetées non en raison d’un défaut de conception, mais parce qu’elles sont freinées par un niveau insuffisant dans des domaines relatifs, ici la métallurgie.

          1. Aristarkke

            Le Wankel exigeait des usinages extrêmement complexes et difficiles à réaliser. D’autant que les moteurs classiques ont accompli des gains de rendement qui ont relativisé les performances du Wankel, initialement prometteur face aux autres conceptions.

            1. Higgins

              Je ne suis pas un spécialiste mais avec la précision que l’on obtient maintenant en usinage, si j’étais ingénieur motoriste, je m’intéresserai au Wankel.

                  1. Pierre 82

                    Je me pose également la question depuis bien longtemps, et j’ai toujours eu la même impression que vous.
                    J’avais pensé qu’une des raisons pour laquelle çà ne se fait pas, c’est que l’industrie automobile, depuis au moins 30 ans, ne fait qu’optimiser des trucs existants, et qu’il n’y a plus de place pour l’innovation. Trop cher, vu qu’il faut un nombre tellement important d’exemplaires vendus pour rentabiliser un programme, que ça en devient impossible.
                    Si le moteur Wankel était une solution possible pour un marché de niche, alors il se serait trouvé un constructeur pour essayer. Mais ce type de moteur n’est pas destiné à des véhicules particulièrement haut de gamme.
                    Personne ne va s’amuser à développer un moteur de 60 CV hors de prix…
                    Depuis les années 60, la métallurgie, le matériaux céramiques, etc… ont considérablement évolué, et je pense aussi qu’on arriverait à des trucs étonnants.
                    Mais le prix à payer serait considérable, et probablement jamais rentable.
                    De plus, plus personne ne va investir pour un marché aussi menacé que celui des moteurs thermiques, du moins en occident.
                    Cependant, il n’est pas impossible que d’ici une vingtaine d’années, nos amis Indiens nous surprendront avec une bagnole qui consomme 1 l/100 kms… et vendue comme des petits pains chez eux.

                    1. Higgins

                      Et ce n’est pas les derniers délires approuvés par cette funeste UE qui va arranger l’affaire. Pourtant, un moteur où il y a moins de pièces que dans un moteur classique devrait faire soulever une paupière chez un ingénieur endormi.

                    2. Pierre 82

                      @Major
                      Je crains que les jeunes ingénieurs n’ont même jamais entendu parler du moteur Wankel…
                      J’espère que je me trompe.
                      A l’époque où j’étais étudiant, on nous en avait parlé assez rapidement. Le principe était séduisant, mais effectivement , on comprenait bien que les problèmes d’étanchéité semblaient insurmontables. Notre prof nous avait même dit que peut-être un jour, on résoudrait ce problème. Toujours est-il que ces moteurs consommaient plus d’essence qu’un moteur à pistons classique, vu les imbrûlés…
                      Alors que sur papier, c’était génial…

                    3. Aristarkke

                      Comme le moteur 2temps très prometteur sur la planche à dessin (moins de pièces en mouvement, plus grande simplicité) et suceur de carburant comme pas deux sans parler de la pollution. Un 125 mangeait autant pour plafonner à 120 (pas mal comme vitesse) qu’une 550Four quinze ans plus vieille qui passait jusqu’à 170…

                    4. Aristarkke

                      “alors il se serait trouvé un constructeur pour essayer”
                      Mazda est, amha, le constructeur qui a tenté d’aller le plus longtemps possible avec le Wankel. J’ai même été promené dans les années 90 par un grand amateur de RX7 qui ne tarissait pas d’éloges sur le Wankel mais que je ne relayais pas (bruit de rotation et de casserole -échappement non travaillé- et performances très convenables mais au prix d’une consommation que les 4-temps classiques d’alors égalaient sans mal). Il y avait un club de fanas de cette motorisation à cette époque mais il y a longtemps que je n’ai pas vu une RX7 ou une NSU sur la route, même à l’occasion d’un rassemblement de voitures de collection.

                    5. Higgins

                      @ Aristarque,

                      Il y a eu une GS ainsi équipée, la GS Birotor et une NSU, la RO80, avec un moteur Comotor. Je me souviens avoir vu une ou deux GS en circulation.

                    6. Higgins

                      Autre problème, et non des moindres, trouver un mécanicien capable de s’occuper de ce genre de motorisation.

        2. Spartacus

          Une firme italienne (dont je ne me souviens plus du nom) à développé une chaudière domestique a l’hydrogène ( ce qui n’est pas difficile en soi, il suffit d’adapter un brûleur gaz nat (la grande différence entre la combustion de l’hydrogène et du méthane est la vitesse de propagation de flamme (20 x superieure), d’importants problemes acoustiques peuvent en résulter) … je me demande combien de cinglés seraient prêts à installer chez eux une chaudière de ce type avec un stockage d’h2 … je suppose que la firme a reçu de gros subsides de la part de l’état italien (j’ai vu un reportage de la présentation de ce “produit” invendable et plusieurs ministres italiens étaient présents…)

        3. laurent a LA

          Je crois que certaines Mazda fonctionnent encore aujourd’hui avec des moteurs semblables au Wankel. La techno de l’epoque ne permettait pas de faire des moteurs fiables. Elle a bien progresse depuis.
          https:/ /www.mazda.com/en/innovation/mazda-stories/mazda/rotary_revolution/

      2. Osacarlechasseur

        C’est à peu près ce que je lui ai dit. Il me soutient, qu’avec ce qu’ils font, ils arrivent à fabriquer de l’hydrogène avec peu d’énergie.
        Je lui est donc dit, que d’après mes connaissances, je ne voyais comment cela était possible …
        Mais, j’admets ne pas être omniscient, je lui ai demandé sur quels principes fonctionnait leur appareil, cela fait 18 mois, j’attends toujours, je relance régulièrement poliment, ….
        C’est pour cela que j’ai essayé de faire des recherches, et je suis tombé sur l’hydrogène dit turquoise (issue de méthane).
        J’ai beaucoup de doutes: la méthode de fabrication semble moins énergivore, mais pourquoi ne pas utiliser directement le méthane ?

        J’avoue avoir une méfiance envers les combustible gazeux : les combustibles liquides sont stables, facilement transportables, on a jamais vu des manouches piqués du gaz (du fioul oui, souvent dans les fermes).

        Que le gaz alimentent des grosses unités industriels, cela me paraît possible. Pour des petites structures ou des particuliers, les carburants liquides me sembles plus pratiques et plus sécurisés.

        1. “ils arrivent à fabriquer de l’hydrogène avec peu d’énergie”
          La physique est la même pour tous. L’hydrogène, on le tire de l’eau ou du méthane. Il est impossible physiquement de dépenser moins d’énergie pour obtenir H2 que pour casser les liaison CH4 ou H2O donc je ne vois pas comment le bilan peut être positif (ou même neutre).

          “hydrogène dit turquoise”
          C’est pour obtenir, spécifiquement, de l’hydrogène (i.e. pas l’énergie de l’hydrogène – ce serait mieux en utilisant directement le méthane – mais le gaz pour une utilisation ailleurs, en chimie typiquement) ; c’est moins coûteux que par hydrolyse, mais le bilan énergétique est catastrophique et pas adapté pour une utilisation énergétique (chauffage ou électrolyse inverse / pile à combustible typiquement).

      3. Hagdik

        Pour avoir bossé un paquet d’année au contact de stock d’hydrogène à haute pression, je confirme que ce n’est pas simple et que c’est aussi très dangereux. La zone H2 était la partie la plus surveillée et limitée d’accès de l’usine. Les remplacements des “bouteilles” – débranchement – branchement déplaçait un max de personnel de sécurité et des mesures draconiennes.
        J’imagine bien à une station banale le mec qui fait son plein d’H2 tranquille avec son portable à l’oreille…

  7. breizh

    wikipédia :
    “à -252.87°C et à 1,013 bar, l’hydrogène liquide possède une masse volumique de près de 71 kg/m3. À cette pression, on peut stocker 5 kg d’hydrogène dans un réservoir de 75 litres.”

    5 kg, je ne sais pas si on va très loin… ?

    1. Murps

      5kg de H2 ? Energétiquement ça correspond peu ou prou à 20 litres d’essence.

      Il vous faut approximativement 350 litres pour stocker votre H2 à 200 bars…
      Vous pouvez faire rentrer tout ça dans une demi douzaine de cylindre de 70 kg chacun…

      Vous voilà aux commandes d’un module de la Nasa…

      1. Pierre 82

        Sans compter que pour maintenir le contenu du réservoir à une vingtaine de K, ça risque d’être cocasse…

        Tout est grotesque dans cette histoire d’utilisation massive d’H2 comme combustible.
        Ce n’est pas pour jouer les vieux barbons, mais à mon époque, un étudiant en première année d’ingénieur arrivait à comprendre ça en 20 minutes. Il est vrai qu’à l’époque, on ne proposait pas de montagne de pognon gratuit des autres pour faire dire que 2+2=5.
        Le vieux ronchon que je suis n’hésite pas à proclamer que les générations futures nous conchieront comme jamais une génération n’a été conchiée.

  8. Reddef

    J’ ai surtout l’ impression que ceux qui prennent et donnent les subventions sont à la recherche ou au maintien de leurs pouvoir, ceux sont les mêmes qui critiquent et accusent une partie de la population de ne pas vouloir travailler ou de vivre d’ aides sociales.

  9. Yanka

    “Par exemple, le carbone a besoin d’autres ingrédients pour rester sous terre – dont de l’azote, qui demande beaucoup d’énergie pour sa fabrication, entre autres. ”

    Pour rappel, les fabacées ont la faculté de fixer dans le sol l’azote de l’air, et les agriculteurs n’ont pas attendu les hautes études des experts pour s’en rendre compte et planter par exemple, entre deux semis, du trèfle, qu’on récolte comme foin, puis qu’on retourne tel quel dans le sol pour l’enrichir en azote naturel. Il se fait que les fabacées sont de culture très facile, en plus de fournir de l’alimentation pour le bétail et les humains.

    https:/ /www.techno-science.net/glossaire-definition/Fabaceae.html

  10. Yanka

    Récemment, j’ai posté un lien où il était question de la symbiose énergétique. Par exemple il était expliqué que les trains de jadis fonctionnaient au charbon, mais qu’il fallait, pour que les trains roulent, du bois, celui des traverses, nécessitant de raser des forêts entières de chênes, de moins en moins souvent toutefois grâce à l’invention de la créosote protectrice du bois. L’accent était mis sur le fait que lorsque parle d’une machine fonctionnant par exemple à l’aide d’une énergie renouvelable, on oubliait systématiquement que pour fabriquer la machine, d’autres énergies sont nécessaires, d’où cette notion de “symbiose énergétique”. Par exemple une voiture électrique est propre dans son fonctionnement, mais avant qu’elle ne roule, il a fallu fabriquer son acier, sa batterie, les éléments de plastique qu’elle contient, et que tout cela n’est pas fabriqué avec de l’énergie décarbonées, bien au contraire.

    1. Yanka

      C’était une interview de Jean-Baptiste Fressoz, mais on peut lire ce petit PDF pour se faire une idée et engranger les arguments :

      https:/ /hal.archives-ouvertes.fr/hal-03101307/document

  11. AP34

    L’électricité n’est pas stockable. Par contre le H2 l’est, même si les techniques pour le faire doivent encore être améliorées.
    L’objectif devrait donc être de produire H2 non pas par hydrolyse (de CH4 par exemple), mais par électrolyse de H20 en H2 et O2.
    L’électricité étant produite par panneaux solaires ou éoliennes.
    Il me semble que ce cycle-là serait tout à fait vertueux.

    1. durru

      Si l’énergie produite par les vents ou le soleil est gratuite, les appareils installés pour la récupérer ne le sont pas. Il faudrait pas que l’énergie dépensée pour les produire, les installer et les entretenir (plus le système de conversion vers et depuis le H2) dépasse celle obtenue à la fin. Pour l’instant, c’est loin d’être gagné.
      En théorie, l’idée semble plutôt intéressante. Malheureusement, nous ne vivons pas en Théorie…

      1. AP34

        Bien sûr l’opération : électrolyse de H2O pour produire de l’H2, puis utilisation de H2 pour produire H2O dans des piles à combustible (on revient au point de départ) n’a pas un solde énergétique nul, mais négatif.
        Il en est strictement de même pour les combustibles fossiles (pétrole, gaz) qui ont utilisé de l’énergie (du soleil) pour se former. La différence est simplement que nous n’étions pas là quand cela s’est produit.
        L’objectif du cycle que j’ai proposé dans mon premier post est de stocker l’électricité sous forme de H2.
        On peut la stocker par exemple en envoyant de l’eau en hauteur avec des turbines réversibles, qui dans l’autre sens vont produire de l’électricité de manière différée (c’est plus facile en montagne).
        Mais les infrastructures nécessaires pour cela (construction de réservoirs, de conduites forcées…) sont probablement plus onéreuses à construire que des stations d’électrolyse de l’eau de mer (il y a déjà du sel) et de stockage de H2.

    2. breizh

      “L’électricité étant produite par panneaux solaires ou éoliennes.” : production ridicule (intermittente et aléatoire) pour réaliser l’électrolyse de l’eau.

        1. AP34

          Le problème est le même pour les réservoirs d’H2 comprimé.
          C’est un problème de matériaux (des polymères?).
          La recherche devrait pouvoir le solutionner, si ce n’est déjà fait.

          1. Charles Violette

            L’hydrogène se stocke à 700 bars (3 fois la pression d’une bouteille de plongée) dans des bouteilles en résine et fibre de carbone. Ça marche bien mais comme dit plus haut le rapport volume/énergie stockée minable. Les verrous technologiques à faire sauter pour remplacer le diesel dans les voitures sont très nombreux. Quand on pense que le petit levier qui permettait de bloquer la gâchette du pistolet d’essence à la pompe pour faire le plein sans garder la main sur le pistolet a été supprimé pour cause de neuneuterie trop extrême de l’usager moyen, j’attends avec impatience de voir les mêmes faire le plein avec un raccord 700 bars pour un gaz hautement inflammable… Non, si on va vers l’hydrogène (ou l’électrique) c’est juste pour supprimer les voitures pour les masses. Les écolos le disent clairement, on ne veut plus de voitures individuelles, électriques ou hydrogène ou autre ça ne change rien. La voiture donne une liberté extraordinaire, tout a fait insupportable pour nos collectivistes.

            1. Henry Bonner

              Je suis de votre point de vue. Je commente juste pour mettre l’accent sur l’aspect très superficiel des arguments selon lesquels le H2 fabriqué à base de renouvelables est meilleur que le système actuel d’utilisation d’énergies – où les voitures utilisent des carburants fossiles. Les gens qui croient en cela se contentent entièrement de pouvoir imaginer un avenir dans lequel cela marche d’un point de vue technique. On peut imaginer tout ce que l’on veut sur le futur. Même les choses les plus folles. Pourtant, ils pensent que leur imagination sur le futur est un argument majeur pour interdire votre voiture actuelle, par exemple.

              1. Aristarkke

                Ils imaginent surtout que, parce que c’est techniquement faisable, l’aspect raisonnable économiquement le deviendra également par la force des choses. Comme ça, pour faire plaisir aux braves gens…

                  1. bibi

                    Le moteur n’est pas nucléaire, (c’est seulement l’alimentation du convecteur temporel qu’il l’est), sinon il n’y aurai aucun problème à atteindre les 88 mph dans retour vers le futur 3.

            2. Aristarkke

              Quand on pense que le petit levier qui permettait de bloquer la gâchette du pistolet d’essence à la pompe pour faire le plein sans garder la main sur le pistolet a été supprimé pour cause de neuneuterie trop extrême de l’usager moyen
              Que ne diriez-vous face au bouton-champignon sur lequel il faut appuyer constamment et sans le moindre relâchement pour obtenir du GNV avec une camionnette. Et fort doit être l’appui. Si vous relâchez, par exemple, de fatigue ou d’inattention, ça coupe tout et édite le compte de la vente… Bref, pour compléter, faut tout reprendre à zéro…
              Cela, c’est dans les stations entièrement et seulement automatiques. Bon, comme c’est essentiellement pour les bahuts, les femmes y étant par nature peu présentes, le marketing n’a pas été prévoyant sur ce coup-là. Du coup, je privilégie les très rares stations classiques où il y a présence humaine. Là, on peut relâcher et recommencer comme avec une pompe classique de GPL ou de carburants liquides.
              Nota: les pompes à gaz ont des embouts qui se verrouillent sur celui du véhicule avec détection de bon verrouillage préalable pour libérer le gaz.
              La suppression du blocage n’a pas été faite pour la neuneuïtude de certains usagers mais pour pallier le risque très peu probable mais pas nul que le détecteur de remplissage maxi ne fonctionne pas et que du carburant se répande inutilement sur le sol pendant la Tchatche au téléphone du client… Pour notre bien, on nous empoisonne la vie constamment pour un risque infinitésimal…

              1. Pierre 82

                Surtout que la France est le seul pays au monde à obliger l’utilisateur à tenir le pistolet pendant toute la durée du plein.
                Il y avait une émission “karambolage” sur le sujet, mais je n’arrive pas à remettre la main dessus…
                Merci nos énarques. Le seul fabricant européen de pistolets à carburant est allemand, et il a fallu lui demander la raison pour laquelle ce n’était qu’en France. Il n’en savait rien, mais par contre, il sait qu’il faut enlever la cale avant d’exporter vers la France.
                Merci nos énarques.

    3. Yanka

      L’électricité devient stockable grâce aux Megapacks de Tesla. Et là aussi, technique en devenir. Je sais que ça ne va jamais assez vite pour certains, mais moi qui ne suis quand même pas si vieux que ça, je me souviens des disquettes pour stocker 3 documents et 4 images, alors que j’ai là sous les yeux deux DD externes de 2 et 4 To.

      1. AP34

        Notez que les DD mécaniques s’usent vite, et que les mémoires flash sont beaucoup plus durables. Elles ont vu leur prix diminuer de manière importante récemment : on trouve des disque flash de 2To pour 200 Euros sur Amazon.
        Ceci dit, je ne pense pas qu’on assistera à des progrès aussi rapides dans le domaine des piles ou batteries, même si les lithium-ion représentent un progrès considérable par rapport aux batteries au plomb.

      2. bibi

        Non l’électricité ne devient pas stockable grâce aux Megapacks Tesla, et elle ne le sera jamais avec des batteries chimiques.
        La seule technique d’avenir de stockage de l’électricité sont les supercondensateurs, ils ont une durée de vie 10 fois supérieure, fonctionnent par n’importe quelle température sans perte de charge, et ont des temps de chargement 10`000 fois plus rapide.
        Leur seul point faible actuel est la densité énergétique seulement 15 W/kg pour les modèles commercialisés.

          1. bibi

            C’est bien 15 Wh/kg.
            Cela faisait des années que je n’avais pas commis une erreur d’unité.
            J’ai honte.

            1. Pierre 82

              Ceci dit, 15 Wh/kg, c’est effectivement ridiculement faible, si on compare à l’essence : 9300 Wh/kg

              Soit 620 fois moins.

              1. bibi

                C’est seulement 20 fois moins qu’une batterie lithium-ion.
                Le gros avantage c’est le temps de charge, et pour la mobilité en ville il n’y a pas besoin de beaucoup d’autonomie.
                En Chine, il y a des lignes de bus à supercondensateur qui font le plein à chaque arrêt, bien plus pratique et économe que de poser des kilomètres de rails et de caténaires pour un tramway.

                1. Pierre 82

                  J’ignorais cette application de bus à supercondensateurs.
                  Apparemment, on est au-delà de la phase d’expérimentation, et il y en a même en France.
                  Par contre, effectivement, l’énergie embarquée a l’air vraiment très faible.

                2. Deres

                  C’et hyper couteux car il te faut un système de recharge à chaque arrêt. Et au moindre problème, ton bus se retrouve en rad. Tu perds aussi la forte adaptabilité des bus qui peuvent facilement chnager d’itinéraire.

                  1. bibi

                    Les bus ont une autonomie d’une dizaine de kilomètres donc ils peuvent facilement rater plusieurs arrêt, et donc se dérouter.
                    Bien sur, il y a un coût pour les stations mais vu que les chinois fabriquent leur électrcité à partir d’une resource qu’ils ont : le charbon et qu’ils importent du pétrole, ces investissements doivent être rentable.

              2. ohmdeboi

                C’est plutôt environ 9.8 kWh par litre. La densité de l’essence étant de 0.75, cela donne un peu plus de 13 kWh par kg…

      3. ohmdeboi

        Ouais, mais stocker des données, et stocker de l’énergie, ce n’est pas tout à fait le même problème…
        Il faudrait 2000 ans à la méga factory Tesla pour fabriquer assez de batteries pour stocker 2 heures de la consommation d’électricité des USA… Patience.

        Parole d’électronicien…

  12. nanard

    bonjour, merci pour cet article pertinent et réaliste. Juste un détail : pourquoi parler d’hydrogène ? en fait le produit de départ est de l’eau…. et celui à l’arrivée de l’eau…. donc avec un même niveau énergétique au début et à la fin. Quel est l’intérêt ? On aurait pu prendre du CO2, récupérer le carbone et le “rebruler”…pour obtenir à nouveau du CO2…. ou n’importe autre oxyde. Ben oui c’est idiot, le rendement est aussi catastrophique dans ce cas. Enfin l’ADEME donne un rendement de 14% environ…pour la chaine H2, (le calcul présenté est incomplet et démarre à 100). En réalité, le rendement est inférieur à 10… Ce sont bien les subventions qui alimentent ces chimères, sinon, l’hydrogène qui est connu depuis le 19ème siècle aurait connu un développement conséquent

    1. bibi

      Le produit de départ ce n’est pas de l’eau.
      Aujourd’hui l’hydrolyse de l’eau représente 0.04% de la production mondiale de dihydrogène.
      wikipedia.org/wiki/Production_d%27hydrogène

    2. ohmdeboi

      Tout à fait d’accord, les ingénieurs du passé n’étaient pas des idiots.
      Les lois de la physique n’ont pas changé.

      Ce qui a changé, c’est le niveau culturel des décideurs. Et pas à la hausse.

    3. laurent a LA

      Je pense qu’on parle de l’H2 parce qu’il est utilise comme carburant pour les voitures a “fuel cell”, qui le transforment en electricite. Par chez moi on en vois parfois. Il y a la Toyota “Mirai” par exemple. https:/ /www.toyota.com/mirai/

  13. Deres

    Ce qui est amusant est que la bio-méthanisation est actuellement très à la mode alors qu’ils ont mis la haro sur les carburants venant de l’agriculture. L’excuse était que cela faisait concurrence à la nourriture. Mais cela ne pose plus de problème pour la méthanisation où partent directement certaines productions. On comprend bien que le but est surtout de faire progresser le logiciel écologique plus qu’une vraie réflexions. Donc els carburants c’est mal car cela prolonge les voitures. La méthanisation c’est bien car cela sert à fermer des centrales nucléaires.

  14. laurent a LA

    Bon tout ca c’est bien mais j’ai deux bons HS pour ce jour.

    Le premier est cette video cocasse du bon Dr. Campbell.
    https://youtu.be/YAl7jHHuG9E
    Presque du Monthy Python. Le monde a definitivement sombre dans la folie. Le Roi en Jaune est de retour.

    Le deuxieme est une mise en garde: une personne de ma connaissance en France a recu un SMS disant en substance:
    ACHTUNG votre vignette Crit’air n’est pas bonne. Vous etes en contravention flagrante. Donnez nous votre numero de carte bleue immediatement et ca ira pour cette fois.
    https://demarchesadministratives.fr/actualites/arnaque-a-la-vignette-critair-des-sms-et-mails-frauduleux-en-circulation

    Parlez en autour de vous.
    A bon entendeur.

  15. Elie

    J’ai lu que les Chinois misaient à fond sur l’hydrogène, et comme ce ne sont pas des clowns verts à l’autodestruction programmée, tout cela me semblait assez sérieux. Je n’ai évidemment pas les connaissances techniques nécessaires pour juger de la chose objectivement.

    1. Pierre 82

      Il faut se méfier des effets d’annonce: Si on voit en titre : “les Chinois misent sur l’hydrogène”, il ne faut pas non plus s’imaginer qu’ils négligent tout le reste.
      Et ce n’est sans doute qu’un tout petit peu de pognon, juste pour faire croire à l’occident qu’eux aussi misent là-dessus. Les Chinois ont bien montré qu’ils sont les champions de la psy-op, depuis le covid.

      Mais quoi qu’il arrive, le méthode est mauvaise, et aucune invention majeure n’a été faite par un quelconque pouvoir central. L’invention de la machine à vapeur n’a pas été commandée par le roi Georges Ier d’Angleterre, mais bien sorti de l’imagination d’un certain Thomas Newcommen, quincailler de son état…

      L’hydrogène comme “source d’énergie” (comme disent les journalistes qui confondent source d’énergie et vecteur d’énergie) est un cul-de sac, car il apporte beaucoup plus de problèmes qu’il n’en résout – d’ailleurs il n’en résout aucun – et n’existe et ne se développe uniquement parce qu’il y a des sommes d’argent public qui y sont déversées par tombereaux, et comme il y a du pognon à se faire, il y a du monde au portillon – d’autant que jamais au grand jamais, il ne sera exigé de résultats autres que des rapports triomphants à écrire à intervalles réguliers.

      C’est pourquoi je refuse de mettre mes mains là-dedans.

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