Un article à 4 mains écrit par h16 & Citronne
Nicolas, 35 ans, marié, et père de deux enfants (de 5 et 8 ans), vit un quotidien familial plutôt paisible et des week-ends rythmés par les activités extra-scolaires des deux marmots.
Cette année, alors qu’Emma pratique la danse, pour Léo, la question se pose encore : du haut de ses cinq ans, il est difficile de lui trouver un loisir.
Mais Nicolas y tient : l’activité physique, c’est important ! Après tout, “Manger, Bouger” est LE slogan seriné pendant toute sa jeunesse. Afin d’optimiser sa pratique du mangibougisme, Nicolas a scrupuleusement épluché la brochure “Le guide Manger-Bouger” fournie par le site de Santé Publique. Sur quarante pages de conseils parfois niais, parfois contradictoires, quatre sont consacrées à l’activité physique, et se résument à en recommander 3 heures par semaine.
Qu’à cela ne tienne ! Nicolas passe rapidement en revue les activités disponibles près de chez lui et, après avoir un instant contemplé le babyfoot – ce qui n’est pas très sérieux, Léo arrivant tout juste à atteindre les poignées de la table de jeu – opte finalement pour le football avec d’autres enfants. Sur le papier et dans la tête de Nicolas, c’est à la fois simple et sans risque.
Mais de l’idéal sur papier au papier de verre de la réalité, il n’y a qu’un pas que Léo franchit en trébuchant quelques mois plus tard, lors d’un match agité dans lequel certains des enfants de l’équipe adverse, manifestement possédés par une envie de gagner incontrôlable, n’hésitent pas à utiliser des tacles appuyés.
Gros cris et gros pleurs, Nicolas récupère vite son petit pour l’emmener aux urgences les plus proches, la cheville commençant clairement à enfler.
Après avoir garé sa voiture et pris le petit ticket qui lui permettra de payer son parking, Nicolas se rend à l’accueil des urgences où une dame entre deux âges, l’air morose et le regard las, lui explique qu’il peut se rendre dans le hall d’attente. Le minot a mal et le fait savoir en gémissant régulièrement, mais cela ne semble heureusement inquiéter personne.
Nicolas jette un oeil autour de l’intéressante faune rassemblée là et peut se réjouir de voir que toute la diversité et le multiculturalisme à la française y sont bien présents : toutes les couches de la population, les sexes, les ethnies ou presque semblent être entrées en collision dans ce hall d’attente qui ressemble davantage à une gare de triage pleine de vie et de microbes qu’à l’antichambre d’un hôpital aseptisé.
Les choses se présentent moyennement bien : il y a semble-t-il quelques dizaines de personnes avant Léo. En pratique, ce n’est pas évident de savoir qui est là pour un traitement en urgence, tant on en voit peu de souffrants. Beaucoup semblent passer le temps, accompagner un patient aux affections peu visibles, ou occuper la galerie de leurs comportements parfois étranges.
Nicolas s’est assis et a allongé son fils sur la chaise jouxtant la sienne, faisant reposer les jambes de l’enfant sur les siennes. Les premières minutes s’écoulent pendant lesquelles il explique à Léo qu’un médecin ou un infirmier devrait arriver bien vite et s’occuper d’eux, qu’il y aura peut-être une radiographie, et qu’il repartira peut-être avec gros bandage (en espérant in petto que ce ne sera pas un plâtre).
Cependant, ces premières cinq dix trente cinquante minutes passées, personne ne semble arriver. La foule bigarrée n’a pas beaucoup évolué, et le rythme des prises en charge semble extraordinairement lent. Nicolas saurait être patient, mais son fils, qui continue de gémir, commence à prendre une teinte un peu cireuse qui l’inquiète un peu.
Un plaisir n’arrivant jamais seul, une dame clairement en surpoids s’assoit près de lui en lui toussant copieusement dessus. Après un petit coup d’oeil de côté, Nicolas se décale avec son fils afin de s’éloigner de l’éventuelle contagion du virus gras que se trimballe bruyamment cette bonne femme. Celle-ci, ravie de la place supplémentaire ainsi obtenue le gratifie d’un franc sourire affalant toute sa rotondité sur les chaises.
Dépité par cette attitude, Nicolas décide de se dégourdir les jambes dans le hall tout en gardant Léo à portée de vue.
Son petit tour le fait passer devant plusieurs attractions.
Un jeune adulte en survêtement fait profiter tout le monde de la subtile mélopée qui monte des enceintes de son téléphone tout en scrollant répétitivement sur une de ces multiples applis où la musique est toujours trop forte ; une mère tente vainement de calmer les pleurs de son bébé qui semble plus pris d’une crise de colique que d’une véritable urgence ; plusieurs personnes reniflent têtes baissées sur leur téléphone.
En bruit de fond permanent, un homme âgé, accompagné de sa femme et de sa fille aînée, discute rapidement dans une langue étrangère entrecoupée de termes que Nicolas reconnaît être du français. Ce triplet est bientôt rejoint par deux hommes qui semblent être les fils… Voilà toute la smala réunie dans une salle déjà bien trop pleine alors que les patients ne sont pris qu’au compte-goutte.
Une infirmière arrive cependant ; Nicolas, plein d’espoir, voit son tour arriver… pour repartir lorsque celle-ci fait signe à un sexagénaire arrivé là moins de dix minutes avant. Ils se saluent, semblent se connaître, et commencent à partir dans le couloir : manifestement, l’heureux retraité doit avoir un coupe-file relationnel…
Ce qui, au passage, ne plaît pas du tout aux deux fils de l’homme âgé, qui le font bruyamment savoir. Les échanges, vifs et parsemés d’intéressantes interjections colorées, ne sont pas toujours clairs mais il apparaît finalement que le dernier arrivant est un ancien médecin et qu’il connaît un peu tout le monde ici ; son traitement en urgence sera pour lui beaucoup plus rapide.
Tant mieux pour lui, mais pour les deux jeunes, cela ne peut pas se passer ainsi et à mesure que le ton monte, Nicolas retourne vers son fils, gris mais stable : il ne tient pas à se retrouver à proximité si les choses s’enveniment.
Ce qu’elles ne tardent pas à faire : rapidement, l’infirmière déjà présente puis un autre personnel hospitalier sont pris à partie, au point que la sécurité doit intervenir. Finalement, un médecin appelé en renfort déboule pour s’occuper du vieil homme dont le sabir ne permet toujours pas de déterminer ce qui lui arrive exactement. Entraînée par le médecin, la smala et son brouhaha disparaissent par le couloir dans les méandres de l’hôpital.
Nicolas regarde autour de lui, et si quelques personnes sont bien choquées par la scène, la majorité a cependant décidé de poursuivre ses activités de visionnage de vidéo, discussions téléphoniques et envois de messages. Cet affichage d’agressivité est désormais tellement intégré dans les mœurs, banalisé, que personne ne s’en émeut.
Les prises en charges ne s’accélèrent pas ; le temps devient de plus en plus long.
Nicolas, qui avait auparavant laché un SMS laconique à sa femme, prend maintenant le temps de l’appeler pour l’informer de la situation. Peu étonnée des péripéties, elle explique avoir déjà lu un article sur une situation similaire il y a quelques mois ; tout ceci n’est pas grave : elle va préparer le dîner mais s’il n’est pas bientôt rentré, elle le gardera au chaud pour Léo et lui.
En l’entendant, Nicolas frémit : c’est vrai que cela fait maintenant plusieurs heures qu’il est là et il redoute d’avoir à patienter encore longtemps. L’agacement, l’inquiétude de se prendre un mauvais coup dans un accès de folie d’un des patients étranges stockés dans ce hall bondé, puis la faim le taraudent. Quant à Léo, il n’a toujours été vu par personne et sa cheville continue d’enfler.
C’en est trop.
Il soulève son fils aussi délicatement que possible et décide de l’emmener à la clinique privée qui se trouve à 20 minutes en voiture. Pris en charge dès son arrivée, le diagnostic tombera 30 minutes plus tard : c’est une grosse foulure, et le plâtre est évité.
Pas de fracture, mais en revanche, une belle facture : lorsqu’il la reçoit un mois plus tard, Nicolas se prend la tête dans les mains. On lui avait pourtant asséné toute sa vie que le monde nous enviait ce système de santé solidaire. Il pense à ses cotisations, à ce service dont on prétend toujours qu’il est “gratuit”, à cette excellence qu’il a dû payer dans le privé. Il repense à sa carte Vitale, à ce hall d’attente et à la qualité alternative des services qu’il a reçus. L’inquiétude le guette quand il se remet en tête cet article qu’il a lu sur le déficit colossal de la santé en 2024. Mais où donc peut-bien aller tout cet argent ?
Décidément, en France, si la santé n’a pas de prix, elle a clairement un coût.
une autre daube amazon :
ecranlarge.com/films/critique/g20-critique-film-air-force-one-amazon-prime
La version avec Harrison Ford est plus intéressante : wikipedia.org/wiki/Air_Force_One_(film)
yes un « classique » pour moi (et que Habeas doit apprécier aussi !!!); mais là, c’est la version woke à fond les manettes
Il y a 40 ans, personne n’aurait eu l’idée de se rendre aux urgences pour de la bobologie diverse et variée.
Le monde a changé et s’est beaucoup coloré !
Perso, j’ai pas de solution.
Des points de suture, c’est considéré comme de la bobologie ?
Il y a 40 ans, on se rendait chez son médecin, qui faisait encore les points de suture, contrairement aux jeunes médecins actuels…
et de nos jours, il y a les strips, la colle cyanolate… Pas obligé de coudre dans tous les cas.
Mon épouse serait tout à fait capable de faire ça sans s’énerver sur un gamin qui hurle et qui pisse le sang.
Si moi, j’essaie, au bout de quelques minutes, les strips seront placés de travers, le sang continuera à couler et en plus, il y en aura sur les murs et pour couronner le tout, le gamin se sera pris une baffe.
Faut la patience pour ça.
En plus j’ai des gros doigts gourds.
des doigts gourds remplis de scotch
donc quand tu te goures, c’est la faute des doigts, gourds, pas des moufles ?
La solution est simple et déjà pratiquée : tout nouvel arrivant prend un ticket, puis est appelé pour un contrôle par un médecin assisté d’une ou deux autres personnes. Soit c’est effectivement urgent et il reste, soit il est renvoyé chez lui (50% environ d’après mon expérience limitée).
les boomers s’occupent en Gironde :
sudouest.fr/gironde/bordeaux/bordeaux-quatre-hommes-mis-en-examen-pour-viols-avec-actes-de-torture-et-de-barbarie-24007724.php
Comme d’habitude, Nicolas est un naïf. Dès le début il peut se doute que son fils a probablement une entorse. Après quelques petites questions sur la douleur, il pourra déterminer s’il s’agit d’une fracture. Et donc savoir s’il est intéressant d’aller aux urgences. Car en effet, avant d’aller dans toute structure de soin, il faut calculer ce que l’on en attend.
Foulure légère -> rien
Foulure/entorse -> bandage +radio de contrôle
Fracture -> platre+radio+ chirurgie potentiellement.
Seul le dernier cas vaut le coup. Pour les précédents, voir son médecin (et il doit bien avoir un médecin, car il en fallait un pour remplir l’attestation de non contre indication avant que Nico puisse inscrire son fils en sport) ou aller à la pharmacie est suffisant et sera plus rapide. Attention, ce ne sera pas gratuit: il faut payer le médecin (non remboursé à 100% par la sécu, même s’il est conventionné). Puis payer le bandage, non remboursé. Et une crème apaisante, non remboursée (c’est du confort). Disons 100€ tout compris.
Dernier cas. Choisir directement un établissement correct (demander aux grands parents si nécéssaire). La facture évolura entre quelques centaines € à quelques milliers € s’il y a chirurgie. Cela en plus de la prise en charge sécu (la prise en charge effective sera de l’ordre de 50%, à moins que Nico se fasse enfler tous les mois par une complémentaire)
C’est la chirurgie qui devrait inquiéter Nicolas: une facture d’un petit os avec déplacement nécéssitant la pose d’une broche.
Enfin, les urgences classiques, cela ne semble raisonnable que dans un cas: Nicolas est tombé dans le coma. Il ne se rend compte de rien, ni de la smala, des heures d’attente, du couteau qui le frôle. Puis il meurt en pensant que tout a été fait pour le sauver.
« les urgences classiques, cela ne semble raisonnable que dans un cas: Nicolas est tombé dans le coma. »
S’il veut être « orphelin de fils » (on appelle cela maintenant « dés-enfanté », les urgences classiques en cas de coma sont effectivement conseillées.
Oui, il meurt en pensant que tout à été fait pour le sauver!
Ce qui ne serait pas le cas de mes enfants m’ayant trop entendu parlé de ce que je vivais à l’hosto où je travaillais!
J’ai eu l’occasion de tester cette semaine les urgences de ma petite ville bourguignonne ( moins de 20 000 habitants) suite à des problèmes abdominaux ( calculs biliaires?) car ma femme a voulu dans la nuit de mercredi me conduire aux urgences à 1h du mat. On n’avait pas appelé le 15 ( pas l’habitude de l’organisation de ces services). On se pointe à la grille ( fermée) des urgences de l’hôpital où le grouillot nous explique par l’interphone qu’on aurait du appeler le 15, mais mon bon monsieur, nous les urgences c’est justement en cas d’urgence et habituellement on se porte bien, surtout la nuit quand on dort! Donc on ne savait pas, mais dans sa grande mansuétude, il nous ouvre la grille et on se rend au parking. Les lieux sont déserts, mais on poireaute encore 5 minutes devant la porte avant que l’on nous ouvre le sas pour rentrer au chaud ( il fait plutôt frisquet à une heure du mat sous nos latitudes bourguignonnes en ce mois d’avril où on ne doit pas se découvrir d’un fil!).
Ensuite tout a été très vite vu que j’étais le seul patient et que le personnel semblait ravi d’être tiré de son ennui nocturne. J’ai été pris en charge très correctement, sédaté pour la douleur, prise de sang, analyses- résultats en moins de deux heures- et rien de grave sauf suspicion de pancréatite ou de calculs hépatiques. On m’a relâché à 4 heures avec toute une batterie de consignes et d’ordonnances pour aller me faire scannériser dès lundi et affiner le diagnostic.
Voilà! La médecine a un coût c’est certain, mais dans un presque désert médical, nous avons dans nos petites villes quelques services qui fonctionnent encore correctement, surtout grâce au dévouement des médecins, chirurgiens et infirmières qui nous accueillent encore avec le sourire. Je ne connais pas les conditions d’accueil de l’hôpital public en grandes villes car chaque fois que j’ai eu besoin d’interventions urgentes en spécialité (cardiologie, penumologie, etc…) j’ai du me rabattre sur les cliniques privées à Lyon ou Paris pour obtenir un RV dans des délais raisonnables!
en conclusion, il vaut mieux aller aux urgences la nuit car tous les CPF sont ailleurs (et surtout pendant le ramadan) !!!
Ah! j’oubliais aussi: pour avoir un RV médical à une date antérieure à celle de votre mort ( quand on a une pathologie dont on ne connait pas encore la gravité, c’est parfois important de faire vite!) il est utile d’avoir dans sa famille ou ses relations un médecin ou chirurgien qui fera accélérer les choses, j’ai un peu honte de le dire, mais c’est mon cas!
Par contre le jeudi matin de ma sortie des urgences, pas d’imagerie le jeudi ou le vendredi, pas avant le lundi en espérant que le WE se passera bien! Faut pas rêver non plus, il y a encore quelques goulets d’étranglement dans le système de santé que le monde ne nous a jamais envié!
En théorie, le monde entier nous l’envie… Mais en Théorie, tout fonctionne toujours très bien…
Théoris quand te reverrai-je, pays merveilleux?
« Théorie » P*t*g*n de correcteur!
Urgences saturées, trains en panne… Fort heureusement, les syndicats sont là pour défendre notre modèle social ! 😀
« SNCF : la CGT-Cheminots appelle à son tour à la grève, dès le 5 mai
Après SUD-Rail, c’est au tour de la CGT-Cheminots d’appeler à la grève autour du pont du 8 mai. Le syndicat propose même d’entamer le mouvement dès le lundi. »
leparisien.fr/economie/sncf-la-cgt-cheminots-appelle-a-son-tour-a-la-greve-des-le-5-mai-12-04-2025-MFSWXAWEVFD7XDCRNQ77RTGOXU.php
« Parmi les revendications, le syndicat réclame
la baisse des dépenses de l’Etatl’augmentation et la refonte de la prime dite de « traction » pour les conducteurs et de la prime de travail pour les contrôleurs. »Ça leur prendrait moins de temps de déposer des préavis de travail…
Note que l’autre boomer radin est parti avant à Oléron, et en polluant en bagnole ! Quelle indignité ! 😀
il a toujours son permis ? parce que vu ce qu’il écluse* … 😉
*en plus un infect tord boyaux antillais, à peine bon à allumer le barbec !
Tiens, un inventaire à la Prévert (et dire que certains critiquent la qualité de notre presse subventionnée !) 😀
« Guerre commerciale entre Chine et États-Unis : pétrole, smartphones… ces produits concernés par l’arrêt des échanges
Les échanges commerciaux entre la Chine et les États-Unis, qui pèsent plus de 500 milliards de dollars, vont connaître un sérieux frein provoqué par les hausses de douane réciproques. Les produits concernés sont nombreux et touchent des secteurs très divers. »
leparisien.fr/international/etats-unis/guerre-commerciale-entre-chine-et-etats-unis-petrole-smartphones-ces-produits-concernes-par-larret-des-echanges-12-04-2025-U2LTQCASJFG4DKBMR2HV3HKVBM.php
A ce rythme, la « révolution trumpiste » va finir en pet de mouche ! 😆
« Droits de douane : Donald Trump décide d’exempter les smartphones et les ordinateurs
Alors qu’il avait lancé une guerre commerciale avec de nombreux pays, Donald Trump a fait volte-face mercredi en suspendant pour 90 jours les surtaxes douanières visant les partenaires commerciaux des États-Unis. »
leparisien.fr/economie/droits-de-douane-donald-trump-decide-dexempter-les-smartphones-et-les-ordinateurs-12-04-2025-2BAQ3Y5SMJE3ZOSY6FSB2O2MGI.php
HS pour Pierre : youtube.com/watch?v=VE4g2qCMIZ4
Titre clair, contenu explicite, avec vieux rat IA ! 😀
« Solène Tadié nous parle de renouveau du sacré et du mysticisme chez les jeunes » (Le courrier des stratèges, 28′)
Je l’ai écouté hier en peau de cast…
Elle est intéressante, mais EV est toujours aussi crispant.
Il est un peu trop sur les nerfs derrière son éternel sourire de Mickey. Il suffit de voir l’agressivité de ses réponses aux commentaires qui lui déplaisent.
Les Belges que je fréquente au
bledpays sont en général bien plus détendus ! 😀Il m’est arrivé la même chose après un gadin en VTT, grosse douleur au coude.
Le lendemain, coup de téléphone à mon médecin de famille qui m’a dirigé vers la clinique privée pas très loin de l’hôpital (1 km ?)
La secrétaire médicale m’a bien dit : « Surtout n’allez pas aux urgences de l’hôpital Machin ».
Bonne pioche : prise en charge assez rapide et coût presque entièrement pris en charge pour la fracture par sécu et mutuelle.
Il parait que les coûts de gestion de ces cliniques privées sont inférieurs à ceux du public pour la même prestation.
Par contre, le service Urgence de la clinique fonctionne pour la petite traumatologie et seulement dans la journée.
Ivanov Pavlov 26 ans, descendu avec son F16 aujourd’hui. Mon coeur saigne pour ce combattant de la liberté. Rendez nous the ghost of kiev…
H-S
Banque de France – la perte opérationnelle brute s’élève à 17,9 milliards.
https://theconversation.com/banque-de-france-comment-perdre-7-7-milliards-quand-on-imprime-largent-254093?utm_source=firefox-newtab-fr-fr
3235 $ l’once d’or, nouveau record… 😀
boursorama.com/bourse/matieres-premieres/cours/_GC/
Après un appel de marge les 7 et 8/04, forte envolée de 10 % en 48 heures !
Quel cours après la non-notation de Moody’s ?
L’euro a nettement remonté (1,13 $), ce qui limite la hausse pour nous… pour le moment. Profitez-en…
Tiens, je vous propose d’écouter cette interview de 33′, instructive. 🙂
« Ce que votre banquier ne vous dira JAMAIS (révélations après 8 ans en banque privée)
Vous pensez que votre banque vous conseille dans votre intérêt ?
Dans cette vidéo, Omar vous raconte ce qu’il a découvert en travaillant dans une banque, et pourquoi tant de clients se retrouvent mal informés, mal orientés… voire manipulés. Vous allez voir l’envers du décor.
– Des pratiques internes méconnues.
– Des produits vendus… pas toujours pour les bonnes raisons. »
youtu.be/DVPZ2xvLPqQ
Ah bah ça alors 😀
En résumé, niveau compétence, c’est un peu comme le « garagiste » de chez Feu rouge… 😆
Pour une fois, je vais renchérir (les djeun’s de tous âges disent « plussoyer » de nos jours).
Feu Rouge, c’est des mecs tellement compétents qu’ils sont capables de vous monter les pneus neufs à l’arrière, et mettre à l’avant une paire de pneus bousillés sortis d’on ne sait où. Heureusement que je suis allé constater moi-même de visu ce qu’ils étaient en train de foutre dans l’atelier pour que j’y remette bon ordre.
Et le chef garagiste, bah il était comme Sam : même en tort, même en disant des conneries, il avait toujours raison. Au bout de 2 mésaventures comme ça, c’était fini pour moi les Feu Rouge et autres Morauto.
Encore jeune et beau rongeur sans le sou, j’ai laissé mon vieux tacot chez Feu rouge il y a bien 20 ans, pour une simple vidange.
Appel horrifié 20 mn plus tard : la voiture pisse l’huile, c’est troporrible ! 😥
Bon, je récupère mon tacot, jette un coup d’œil au niveau, rien d’anormal…
Je fais alors faire la vidange chez un vrai garagiste, aucun souci ! 😀
Quelle surprise surprenante !
Trop compliquée 😉 à concevoir et à mettre en œuvre, la loi sur la simplification administrative a du plomb dans l’aile : lemonde.fr/politique/article/2025/04/12/l-assemblee-interrompt-ses-travaux-sur-la-loi-simplification-avant-une-reprise-electrique-fin-avril_6594490_823448.html
une loi de simplification… comment dire…
Il faut procéder comme le ménage de la maison : on dégage TOUT, et on ne remet en place que le strict minimum, en mode rat ! 😀
Il y avait 400.000 directives européennes en l’an 2000. Il y en a 2 millions aujourd’hui. Il suffit de TOUT dégager !
« Personne ne pensait que c’était à ce point-là » : à Avallon, l’inquiétude gagne les salariés de Pneu Laurent
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Sont débiles ou bien ?
Lnarticle dit que la charge de l’atelier n’est qu’à 45%, ils doivent croire que les 55% manquants c’est pas grave c’est pour rétribuer les dividendes des patrons
Ché pas moi, quand je voyais dans mes boulots la charge de travail baisser je me mettais en recherche active
lyonne.fr/avallon-89200/economie/personne-ne-pensait-que-cetait-a-ce-point-la-a-avallon-l-inquietude-gagne-les-salaries-de-pneu-laurent_14670845/#
« Sont débiles ou bien ? »
Comment te dire Sam… ton intuition répond à la question ! 😀
« En 2025, en France, tous nos sites sont sous-chargés. Le site de rechapage à Avallon est chargé à moins de 45 % parce que les pneumatiques neufs venant d’Asie rentrent à un prix inférieur qu’un rechapé en France. »
J’ai demandé à Lucie IA : « la solution est de mettre en œuvre une réglementation plus stricte, des droits de douane et une TVA sociale ».
Abavalà, suffisait d’y penser ! 😉
Et c’est plutôt une grosse boîte locale dans une commune perdue dans l’Yonne dans un secteur creux en dehors de la production agricole. Une fermeture de cette taille sinistrerait un peu plus cette commune dont la maire a dû faire une croix sur ses petits trafics collatéraux…