Nicolas, 35 ans, découvre les urgences à la française

Un article à 4 mains écrit par h16 & Citronne

Nicolas, 35 ans, marié, et père de deux enfants (de 5 et 8 ans), vit un quotidien familial plutôt paisible et des week-ends rythmés par les activités extra-scolaires des deux marmots.

Cette année, alors qu’Emma pratique la danse, pour Léo, la question se pose encore : du haut de ses cinq ans, il est difficile de lui trouver un loisir.

Mais Nicolas y tient : l’activité physique, c’est important ! Après tout, “Manger, Bouger” est LE slogan seriné pendant toute sa jeunesse. Afin d’optimiser sa pratique du mangibougisme, Nicolas a scrupuleusement épluché la brochure “Le guide Manger-Bouger” fournie par le site de Santé Publique. Sur quarante pages de conseils parfois niais, parfois contradictoires, quatre sont consacrées à l’activité physique, et se résument à en recommander 3 heures par semaine.

mangibougisme, programme nationale d'interdiction du fun

Qu’à cela ne tienne ! Nicolas passe rapidement en revue les activités disponibles près de chez lui et, après avoir un instant contemplé le babyfoot – ce qui n’est pas très sérieux, Léo arrivant tout juste à atteindre les poignées de la table de jeu – opte finalement pour le football avec d’autres enfants. Sur le papier et dans la tête de Nicolas, c’est à la fois simple et sans risque.

Mais de l’idéal sur papier au papier de verre de la réalité, il n’y a qu’un pas que Léo franchit en trébuchant quelques mois plus tard, lors d’un match agité dans lequel certains des enfants de l’équipe adverse, manifestement possédés par une envie de gagner incontrôlable, n’hésitent pas à utiliser des tacles appuyés.

Gros cris et gros pleurs, Nicolas récupère vite son petit pour l’emmener aux urgences les plus proches, la cheville commençant clairement à enfler.

Après avoir garé sa voiture et pris le petit ticket qui lui permettra de payer son parking, Nicolas se rend à l’accueil des urgences où une dame entre deux âges, l’air morose et le regard las, lui explique qu’il peut se rendre dans le hall d’attente. Le minot a mal et le fait savoir en gémissant régulièrement, mais cela ne semble heureusement inquiéter personne.

Nicolas jette un oeil autour de l’intéressante faune rassemblée là et peut se réjouir de voir que toute la diversité et le multiculturalisme à la française y sont bien présents : toutes les couches de la population, les sexes, les ethnies ou presque semblent être entrées en collision dans ce hall d’attente qui ressemble davantage à une gare de triage pleine de vie et de microbes qu’à l’antichambre d’un hôpital aseptisé.

Les choses se présentent moyennement bien : il y a semble-t-il quelques dizaines de personnes avant Léo. En pratique, ce n’est pas évident de savoir qui est là pour un traitement en urgence, tant on en voit peu de souffrants. Beaucoup semblent passer le temps, accompagner un patient aux affections peu visibles, ou occuper la galerie de leurs comportements parfois étranges.

Nicolas s’est assis et a allongé son fils sur la chaise jouxtant la sienne, faisant reposer les jambes de l’enfant sur les siennes. Les premières minutes s’écoulent pendant lesquelles il explique à Léo qu’un médecin ou un infirmier devrait arriver bien vite et s’occuper d’eux, qu’il y aura peut-être une radiographie, et qu’il repartira peut-être avec gros bandage (en espérant in petto que ce ne sera pas un plâtre).

Cependant, ces premières cinq dix trente cinquante minutes passées, personne ne semble arriver. La foule bigarrée n’a pas beaucoup évolué, et le rythme des prises en charge semble extraordinairement lent. Nicolas saurait être patient, mais son fils, qui continue de gémir, commence à prendre une teinte un peu cireuse qui l’inquiète un peu.

Un plaisir n’arrivant jamais seul, une dame clairement en surpoids s’assoit près de lui en lui toussant copieusement dessus. Après un petit coup d’oeil de côté, Nicolas se décale avec son fils afin de s’éloigner de l’éventuelle contagion du virus gras que se trimballe bruyamment cette bonne femme. Celle-ci, ravie de la place supplémentaire ainsi obtenue le gratifie d’un franc sourire affalant toute sa rotondité sur les chaises.

Dépité par cette attitude, Nicolas décide de se dégourdir les jambes dans le hall tout en gardant Léo à portée de vue.

Son petit tour le fait passer devant plusieurs attractions.

Un jeune adulte en survêtement fait profiter tout le monde de la subtile mélopée qui monte des enceintes de son téléphone tout en scrollant répétitivement sur une de ces multiples applis où la musique est toujours trop forte ; une mère tente vainement de calmer les pleurs de son bébé qui semble plus pris d’une crise de colique que d’une véritable urgence ; plusieurs personnes reniflent têtes baissées sur leur téléphone.

En bruit de fond permanent, un homme âgé, accompagné de sa femme et de sa fille aînée, discute rapidement dans une langue étrangère entrecoupée de termes que Nicolas reconnaît être du français. Ce triplet est bientôt rejoint par deux hommes qui semblent être les fils… Voilà toute la smala réunie dans une salle déjà bien trop pleine alors que les patients ne sont pris qu’au compte-goutte.

Une infirmière arrive cependant ; Nicolas, plein d’espoir, voit son tour arriver… pour repartir lorsque celle-ci fait signe à un sexagénaire arrivé là moins de dix minutes avant. Ils se saluent, semblent se connaître, et commencent à partir dans le couloir : manifestement, l’heureux retraité doit avoir un coupe-file relationnel…

Ce qui, au passage, ne plaît pas du tout aux deux fils de l’homme âgé, qui le font bruyamment savoir. Les échanges, vifs et parsemés d’intéressantes interjections colorées, ne sont pas toujours clairs mais il apparaît finalement que le dernier arrivant est un ancien médecin et qu’il connaît un peu tout le monde ici ; son traitement en urgence sera pour lui beaucoup plus rapide.

Tant mieux pour lui, mais pour les deux jeunes, cela ne peut pas se passer ainsi et à mesure que le ton monte, Nicolas retourne vers son fils, gris mais stable : il ne tient pas à se retrouver à proximité si les choses s’enveniment.

Ce qu’elles ne tardent pas à faire : rapidement, l’infirmière déjà présente puis un autre personnel hospitalier sont pris à partie, au point que la sécurité doit intervenir. Finalement, un médecin appelé en renfort déboule pour s’occuper du vieil homme dont le sabir ne permet toujours pas de déterminer ce qui lui arrive exactement. Entraînée par le médecin, la smala et son brouhaha disparaissent par le couloir dans les méandres de l’hôpital.

Nicolas regarde autour de lui, et si quelques personnes sont bien choquées par la scène, la majorité a cependant décidé de poursuivre ses activités de visionnage de vidéo, discussions téléphoniques et envois de messages. Cet affichage d’agressivité est désormais tellement intégré dans les mœurs, banalisé, que personne ne s’en émeut.

Les prises en charges ne s’accélèrent pas ; le temps devient de plus en plus long.

Nicolas, qui avait auparavant laché un SMS laconique à sa femme, prend maintenant le temps de l’appeler pour l’informer de la situation. Peu étonnée des péripéties, elle explique avoir déjà lu un article sur une situation similaire il y a quelques mois ; tout ceci n’est pas grave : elle va préparer le dîner mais s’il n’est pas bientôt rentré, elle le gardera au chaud pour Léo et lui.

En l’entendant, Nicolas frémit : c’est vrai que cela fait maintenant plusieurs heures qu’il est là et il redoute d’avoir à patienter encore longtemps. L’agacement, l’inquiétude de se prendre un mauvais coup dans un accès de folie d’un des patients étranges stockés dans ce hall bondé, puis la faim le taraudent. Quant à Léo, il n’a toujours été vu par personne et sa cheville continue d’enfler.

C’en est trop.

Il soulève son fils aussi délicatement que possible et décide de l’emmener à la clinique privée qui se trouve à 20 minutes en voiture. Pris en charge dès son arrivée, le diagnostic tombera 30 minutes plus tard : c’est une grosse foulure, et le plâtre est évité.

Pas de fracture, mais en revanche, une belle facture : lorsqu’il la reçoit un mois plus tard, Nicolas se prend la tête dans les mains. On lui avait pourtant asséné toute sa vie que le monde nous enviait ce système de santé solidaire. Il pense à ses cotisations, à ce service dont on prétend toujours qu’il est “gratuit”, à cette excellence qu’il a dû payer dans le privé. Il repense à sa carte Vitale, à ce hall d’attente et à la qualité alternative des services qu’il a reçus. L’inquiétude le guette quand il se remet en tête cet article qu’il a lu sur le déficit colossal de la santé en 2024. Mais où donc peut-bien aller tout cet argent ?

Décidément, en France, si la santé n’a pas de prix, elle a clairement un coût.

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Commentaires427

  1. Grosminet

    « opte finalement pour le football avec d’autres enfants »
    Si tu veux que ta progéniture fréquente celle de la crème de la société c’est un excellent choix.

          1. Theo31

            Les arts martiaux mixtes sont le sport préféré de la fachosphere. On se souvient de Jon Jones offrant sa ceinture de champion du monde a Trump au MSG de NY.
            Soral avait proposé au facteur d’en découdre sur un ring. Il attend toujours sa réponse.

      1. Pierre 82

        En plus si tu habites le sud-ouest, un accident au rugby te fait passer immédiatement en priorité 1 si tu dois passer aux urgences….

      2. Kekoresin

        J’en ai fait dans mon jeune temps. À l’époque, on ne finissait que rarement aux urgences. Le pif en sang, les coups de crampons à la tête, les oreilles tordues… tout ça était géré sans chouinerie, une bonne douche, un coup de skye et un peu de frottage de Synthol faisait la maille. Pour les bobos plus saignants, nécessitant un peu de broderie corporelle, le médecin arrivait avec sa trousse en cuir et réalisait du point de croix peu esthétique, mais rapide et efficace.

        Aujourd’hui, c’est le défilé des névrosés, des pignous et des hypocondriaques dont la pathologie s’est légèrement accru après le virus complotiste chinois. Bon, j’exagère, car, en référence à mon histoire suce-nommée, plus aucun médecin ne fait de point de suture ou ne prend le risque d’un diagnostic simple. De son côté le lemming français a besoin de se rassurer, d’être bercé doucement dans les nichons étouffants de maman état. Il commence à douter, face au bobo au genou et sa toux grasse, que manger et bouger des légumes bio pas trop sucrés-salés sans alcool-tabac-meth assurera la vie éternelle aux poulets d’élevage dont il fait partie. Alors, il file direct vers le premier engloutissement d’impôt local pour s’y faire rassurer.

        Ça ne le rassurera pas, loin de là, et à défaut d’une prise en charge médicale occidentale, il fera un voyage dans le tiers-monde bigarré, un voyage gratuit qui lui reviendra fort cher. Il recevra également la douille ZFE, flashé trois fois avec sa critère 2, interdite ce jour-là pour cause de pic de particules irritantes tueuses de bébés gauchistes!

        1. Pierre 82

          De ce que j’en ai vu, le rugby, ça reste viril, quand même.
          Une luxation de l’épaule, ça se traite à chaud sur le terrain par le brancardier pour tout remettre en place. Sans suivi médical derrière (sauf à la fin du match où le président du club se sent obligé de dire au blessé de bien aller consulter le médecin dès le lendemain, mais pas toujours suivi des faits)
          Les urgences, c’est pour les commotions et les points de suture à l’arcade sourcilière, afin d’éviter de se retrouver avec une gueule un peu trop abîmée.
          Ceci dit, certaines jeunes femmes apprécient un mec avec une tête de dur, mais ce n’est pas une généralité.

          1. Grosminet

            @ Pierre 82 11 avril 2025, 12 h 43 min
            « De ce que j’en ai vu, le rugby, ça reste viril, quand même. »
            Oui, c’est cassant. Mon neveu d’une vingtaine d’années, très sportif, et qui adorait ça, a arrêté d’en faire. Quand c’est pas lui qui se cassait (1 bon mètre 95 pour la bonne centaine de kilos, les grands c’est souvent fragile des articulations) il cassait les autres.

            1. Laurent a LA

              J’ai appris qu’en Nouvelle Zelande au college les eleves Maoris ne sont pas autorises a jouer au rugdby avec les autres races. A 13-14 ans ils font 1m80+ et 90 kg+. Le melange passe mal.
              Le gars qui m’a raconte ca etait un demi-maori.
              Vu sa degaine je pense qu’il etait compte comme Maori a l’ecole.

                  1. Pheldge

                    faudrait en profiter pour dire que les goudounes dans la vraie vie, c’est pas du tout les nymphettes sublimes des films XXX … 😉

        2. Higgins

          Ça vaudrait le coup de se renseigner mais je ne serai aucunement surpris d’apprendre que les médecins généralistes n’ont plus le droit de faire des points de suture.

          1. Torpedo,los!

            Si, on a le droit. Mais la plupart ne savent pas les faire, n’ont jamais eu envie d’apprendre, on fait des stages en dermato en évitant soigneusement la chirurgie, et en plus c’est chronophage.

          1. Grosminet

            Ça commence à douiller si tu veux avoir ton propre bourricot et faire du concours avec. En club, avec des concours d’entraînement de temps en temps, ça reste raisonnable. Du moins ça l’était à l’époque. Par contre, de nos jours, si tu veux monter en grand prix CSO (les A1 de l’époque) le budget mini c’est plusieurs centaines de K€ par an.

  2. Aristarkke

    « du haut de ses cinq ans, il est difficile de lui trouver un loisir. »
    Selon notre ministre « limite », il ferait mieux de s’interroger à propos de son futur métier.

    1. Higgins

      La Bornasse a marqué des points avec sa sortie pétrie d’intelligence : insolentiae.com/borne-les-politique-rendent-les-gens-fous-et-encore-plus-grave-les-enfants-aussi/

        1. Plop

          Les ministres sous macron ne servent qu a décorer. La gestions est faite par les hauts fonctionnaires.
          Personne ne connait les noms des ministres, alors qu’avant on pouvait de mémoire donner les noms.
          D ailleurs on ne les entend quasiment plus les ministres (vous me direz vu le niveau, tant mieux),

    1. Simon

      Sans oublier l’arabophobie manifeste révélée par le double usage du terme smala qui provient de l’arabe algérien zmâla 😉

      1. Pheldge

        quid de l’odieuse stigmatisation de la diversitude, qui comme on le sait, nous enrichit ? allô, le ministère de l’égalité égale et réelle, c’est pour un signalement citoyen ! 😉

  3. Theo31

    Un ancien collègue a passé toute une nuit aux urgences suite a un accident de scooter. Il a du traverser l’hôpital sans aide pour aller faire une radio d’une fracture du pied.

    En 2008, 4 heures aux urgences d’une clinique pour une entorse avec déchirement osseux. Plus la galère pour déposer le dossier a la SS.

    Pour ceux qui en auraient l’occasion, la visite des bureaux de la SS est édifiante : de nombreux services n’ont aucun rapport avec le secteur des assurances.

  4. Patrick

    Il y a 7 ans de ça, chute du gamin (3 ans) et plaie au menton.
    Expérience de fils de médecin, plaie relativement petite donc on tente le généraliste.
    20h: Le généraliste de garde nous renvoie vers les urgences pédiatriques car ne font plus les points de suture.
    Plaie désinfectée, on y va.
    20h15: arrivée aux urgences, pas grand monde, ça devrait le faire, le gamin saigne encore.
    21h30: désinfection de la plaie et pose d’un pansement temporaire par une infirmière « débordée  »
    23h30: première consultation avec un interne, le diagnostic :3 points de suture, mais il faut attendre qu’une salle se libère pour anesthésie locale.
    00h30: toujours pas de salle.
    03h00: on entre en salle, souci avec l’oxygène.
    03h30: fin de l’opération et retour à la maison.

    Pour 3 put*** de points de suture.

    1. CPB33

      fallait refermer la plaie à la maison avec une agrafeuse et de la colle; il faut les habituer aux tranchées ukrainiennes et bientôt sibériennes (d’après Habeas !!!)

          1. Grosminet

            Les agrafeuses spécialement prévues à cette effet c’est pas nouveau. Y’a bien 40 ans de ça mon père en avait une sur le bateau.

                1. sam player

                  La superglue c’est de la colle cyanoacrylate, ce mot ayant le même radical que dans cyanure et ça doit pas être que pour la couleur bleu

                  Ça m’a étonné la 1ere fois que j’ai entendu qu’on pouvait faire ça, faudrait que j’essaie de le faire sur qqun d’autre avant d’essayer sur moi 😀

      1. Laurent a LA

        Moi j’ai repare mon fils comme ca, avec du sparadrap, apres une chute dans le jaccuzi qui lui fendit la peau de la pointe du menton.
        Bien des annees apres ma fille se fit la meme chose dans une piscine. Un ami et medecin voisin la recolla a la super glue (!)

    2. breizh

      des strips ne suffisaient-ils pas ? (et 30 minutes pour poser trois points…).

      Dans certains coins de Bretagne, les généralistes suturent encore (l’hôpital peut être à plus d’une heure).

    3. Grosminet

      Chez nous, il y a 2 ans de ça une luxation de l’annulaire aux urgences vers 20h30 : prise en charge, radio, intervention du chirurgien plastique (indien le chir), le tout réglé dans l’heure. Il y a 20 ans ça aurait été l’inverse : 3h en Roumanie, 1h en France… vous vous roumanisez les amis 😀

          1. Pheldge

            ta vie sexuelle ne nous concerne pas, néanmoins je note qu’entre « annulaire » et « anus », c’est une question de « n » et d’amour … 😉

            1. Grosminet

              Sauf que, gros malin, essaye de lever l’annulaire en gardant les autres serrées pour voir… c’est le seul doigt qui a une mobilité si dépendante de celle de ses voisins. C’est par pour rien que c’est lui qu’on charge de porter l’alliance, de toute façon il n’a jamais été capable de penser se mouvoir en toute autonomie par lui même 😉 le mariage l’anneau lui va si bien…

              1. Pheldge

                tssss … l’indépendance des doigts, ça se travaille, et heureusement que j’arrive à le bouger indépendamment des autres, comme les autres doigts d’ailleurs, quand ke joue de la guitare, sinon, je serais limité au bottleneck, et non, pas celui que têtent goulument nombre de commentateurs, – j’ai des noms – 😉

                  1. CPB33

                    qui moi ? la cinquantaine très très entamée oui !!!
                    faut que je fasse gaffe, car le salace, c’est un univers impitoyable….

  5. Blondin

    Il n’y a pas que les urgences qui accueillent des foules bigarrées.
    Lors de ma dernière visite à l’Hôpital Beaujon (Clichy -92), j’ai pu constater que tous les espaces d’accueil (hall, librairie, salle d’attente…) étaient squattés par les « jeunes » des cités environnantes.
    Qui manifestement trouvaient qu’un lieu chauffé et éclairé, c’est plus sympa que la rue ou la cage d’escalier.
    Rassurant pour les visiteurs.
    Rassurant aussi pour les patients, sachant que rien n’empêche d’accéder aux étages et donc aux chambres…

  6. La Roussettte

    Il y a 14 ans à Nantes, RV post-opératoire en pédiatrie, sur la douzaine de femmes présentes, une seule femme non voilée et un seul homme qui accompagnait sa femme: nous. 🙂

    1. sam player

      Hum…

      – RV post-opératoire en pédiatrie,
      – un seul homme qui accompagnait sa femme

      C’est de la pédophilie ou je m’y connais pas…

      1. Habeas Corpus

        En parlant de ça les amis, le prochain billet risque d’être :

        « Nicolas, 35 ans, découvre que son fiston taille des pipes à son prof de français »

        Avec une administration au taquet pour le protéger of course !!

        francetvinfo.fr/enquetes-franceinfo/enquete-la-perversite-etait-ce-qui-le-caracterisait-le-plus-d-anciens-eleves-poursuivent-l-etat-apres-des-accusations-de-viols-dans-un-lycee-de-chalons-en-champagne_7182453.html

        quelle misère …

          1. Laurent a LA

            Les Catholiques ont eu mauvaise presse mais ils n’etaient pas forcement les plus coupables.

            x.com/MarioNawfal/status/1908321186162819270

            1. Plop

              Quand on voit les stats d a »abus sexuels » aux usa, l éducation est loin devant l église.
              Après j ai juste vu le graphe, je ne sais pas ce qui est compté m, ni comment.

              Dernièrement, ça parle beaucoup de l’ASE en France…

              Mais c’est tellement plus facile de taper sur l’Eglise.

              1. Laurent a LA

                Cela etant dit j’ai cru comprendre que les ennuis de l’Eglise aux US seraient plus ou moins etroitement lies a l’entrisme d’une certaine categorie de population dans le clerge a partir des annees 70.

                1. Pierre 82

                  En Europe (et ce doit être pareil aux USA) la crise des vacations était telle que pour éviter une chute trop brutale, ils ont été assez laxistes dans les ordinations.
                  Depuis, le « temps de discernement » est devenu extrêmement lent, et les aspects psychologiques sont passés au crible.
                  Ils ont vraiment laissé passer n’importe qui. D’ailleurs le nombre de défroqués dans les quelques années qui suivaient l’ordination était incroyablement haute en proportion.
                  Des gens qui n’avaient rien à foutre là.

                  1. Higgins

                    Il faut dire que jusque dans les années 60, le recrutement était assez simple pour l’église. Ma mère est issue d’une fratrie de sept enfants (deux garçons et cinq filles). Les prêtres, avec plus ou moins de psychologie, venaient dans les familles et suggéraient qu’il serait bien pour la famille si l’un ou l’autre des garçons suivait une formation au séminaire. C’est ce qui est arrivé à mes deux oncles. À l’époque, c’était un des moyens de monter dans l’échelle sociale et les grands-parents ont accepté bien qu’ils aient participé financièrement à la démarche. Aucun de mes oncles n’a fait de carrière religieuse mais l’église utilisait ce moyen pour remplir ses tableaux d’effectif. C’est très bien expliqué dans un livre paru dans la collection Terre humaine chez Plon intitulé « Le Horsain » qui désigne, dans le pays de Caux l’étranger. L’auteur était un prêtre issu d’une famille populaire, recruté via ce moyen, qui raconte dans ce beau livre comment s’est déroulé sa carrière. Il n’est pas surprenant, après mai 68, d’avoir vu cette manne se tarir, les mentalités ayant évolué.

              2. Pierre 82

                Surtout qu’elle n’ose même pas se défendre, et au contraire en rajoute même en battant sa coulpe.
                Beaucoup de catholiques en ont vraiment marre de cette attitude.

        1. sam player

          Je ne vois pas ce qu’il y a de condamnable, Brizitte a fait pareil
          Prof de français aussi, ça doit avoir à voir avec la langue ?

  7. nemrod

    Très bon billet.
    Et encore l’Urgence en question n’était pas vitale.

    Un mien ami a été pris de violentes douleurs thoraciques il y a peu.
    Son fils qui passait le voir le trouve en piteux état et l’embarque manu militari pour le déposer aux Urgences…qui sont ..fermées ( ville moyenne…50000 habitants…mais pleins de pb avec du bon gros communautarisme au sein même de l’hosto et fuite de tous les autochtones…).
    Il se rend aux Urgences de la petite ville la plus proche…9000 habitants et un hôpital type soviétique des années 60.
    Là, ( mais las ) pris en charge au bout de 4 h…diagnostic d’insuffisance cardiaque aigüe…perf de diurétique et attente d’une place en cardio qui ne se libèrera jamais et il sortira sur décharge 5 jours après sans avoir vu un cardiologue.
    Un toubib s’est pointé au bout de 2 jours et et reparti une minute après pour répondre à un appel urgent…jamais revu.
    Il attend chez loin un consult à Amboise Parré en Maiu, s’il est toujours vivant.
    Riez pas, c’est avec votre oseille !

  8. Le Gnôme

    Il y a cinq ans, je fus victime d’une tamponnade, mon médecin de ville après examen venir une ambulance pour m’emmener à l’hôpital. Je fus pris en charge dix minutes après mon arrivée, et l’examen confirma la chose. Pas de pot, cet hôpital n’avait pas de chirurgie cardiaque, reambulance et autre hôpital qui n’est qu’à trois kilomètres du premier, mêmes examens, même diagnostic Une heure après j’étais sur le billard où un chirurgien m’opéra. Comme quoi, dès fois, ça marche.

    1. durru

      Les chances d’une gestion correcte augmentent de manière significative si vous arrivez aux urgences amené par les pompiers, le SAMU ou autres ambulances.
      Ce n’est pas la panacée, mais ça aide.

      1. Pierre 82

        Dans mon coin, arriver aux urgences via le SAMU ou s’il est manifeste qu’il y a une VRAIE urgence, ça ne traine pas.
        Par contre si quelqu’un arrive en reniflant, en disant qu’ils ont un mal de tête et 38 de fièvre, ça va obligatoirement trainer.
        Si l’infirmière est débordée, ou qu’elle ne détecte pas le côté urgent de la chose, c’est toujours dans ces cas-là que ça dérape. On connait tous des cas.
        La dernière fois que j’ai dû y passer, j’avais une vilaine blessure à un doigt où j’avais grossièrement mis un pansement fait de sopalin et de scotch parce que ça pissait.
        L’infirmière m’a immédiatement fait un pansement provisoire un peu plus réglementaire (le sopalin était rouge de sang alors que j’avais serré le scotch comme un malade – mon épouse étant absente à ce moment-là, et j’étais descendu en voiture vaille que vaille) en attendant de faire les points- une bonne heure.
        Par contre, maintenant, on ne peut plus accéder aux urgences sans avoir prévenu le SAMU, et là il y a un gros souci : par téléphone il est trop souvent impossible de deviner l’urgence réelle. C’est un non-sens absolu.
        Contre la surcharge des urgences, la seule solution serait de rétablir une médecine de ville digne de ce nom.
        Quand on voit que la plupart des médecins ne font même plus de consultation et qu’on est obligé de prendre rendez-vous, obtenu 3 semaines après dans le meilleur des cas, il ne faut pas s’étonner que pour certains il n’y a pas beaucoup de choix.
        Pour ça, il faudrait commencer par se débarrasser de la bureaucratie galopante, et la transformation des médecins en machines à débiter de la parerasse…

        1. MCA

          « Par contre, maintenant, on ne peut plus accéder aux urgences sans avoir prévenu le SAMU »

          Non,

          vérifié plusieurs fois, ils font de l’intox pour éviter de surcharger les urgences mais quand il y a « urgence », il y a « urgence » et ils ne refoulent pas.

          1. Pierre 82

            En Belgique, on appelle ça du « papier collant » mais en France, on dit du scotch…
            L’utilisation du belgicisme est un vrai marqueur de l’origine…

        2. Grosminet

          « Contre la surcharge des urgences, la seule solution serait de rétablir une médecine de ville digne de ce nom. »
          Bien sûr que ça aiderait. Quand j’étais môme, à la campagne, venait même parfois consulter à domicile. S’il y avait urgence il roulait comme un con sur les petites routes avec sa 205 rallye.

  9. Mildred

    Arrêtez de vos plaindre et réjouissez-vous plutôt que personne dans « l’intéressante faune rassemblée », pas plus que dans la « foule bigarrée » de « toute la smala réunie » personne n’ait eu l’idée de se munir d’un simple couteau !

    1. Calvin

      Ben, c’est interdit, depuis quelques mois, de porter un couteau sur soi.
      Et, en France, quand quelque chose est interdit, les plus émotifs sont généralement respectueux de la loi, bien sûr, c’est bien connu…

  10. Yrr

    Oui bon, parfois ça marche un peu mieux que cela tout de même.

    Et les vraies urgences vitales sont, sauf exceptions malheureuses, traitées prioritairement. Je me suis rendu aux urgences une fois pour une hypertension et je suis passé immédiatement, au vif mécontentement de ceux qui attendaient depuis des heures…

    1. durru

      « les vraies urgences vitales »
      Qui (QUI ?) va faire cette évaluation ? C’est là toute la question.
      Une oxygénation en dessous de 90% n’a pas été considérée urgente, par exemple (personne âgée, en plus).
      Donc bon.

      1. Pierre 82

        Oui, c’est l’infirmière d’accueil qui fait le tri, et elle seule.
        Et en plus, au lieu de faire son boulot pour lequel elle a été formée, à savoir un boulot d’infirmière, elle doit passer 90 % de son temps à faire de la paperasse.
        En plus de ça on ne peut plus entrer librement aux urgences sans avoir l’accord du SAMU : c’est là que se produisent le plus d’erreur.
        Couper le contact, en le remplaçant par un simple coup de téléphone, ça coupe forcément le contact humain, et forcément, l’hôpital devient inhumain.
        Merci les socialos.

    2. nemrod

      Je suis désolé de vous dire que…non.
      Loin de là.
      Dans ce que je vois, c’est de plus en plus merdique et chaotique y compris pour des urgences vitales.
      La baisse de niveau et de motivation est pour beaucoup la dedans.

      Autre exemple hier soir.
      Je délivre de l’Iclusig un médicament très cher pour la leucémie myéloïde chronique.
      Première anomalie le médicament commandé lundi et promis au plus tard mercredi arrive jeudi soir…ric rac mais ça passe…jusqu’à quand ?
      Deuxième anomalie : je remarque un hématome facial sur ma patiente qui s’agrandit depuis la commande du produit lundi.
      Comme la chute des plaquettes est un effet du produit je lui demande s’il elle a fait une numération formule sanguine récemment.
      Elle me dit oui, lundi mais je n’ai pas le résultats !
      Je téléphone au labo et tombe sur une secrétaire qui attendait d’avoir tout le paquet de dosage dont un demande 5 j pour « tout envoyer d’un coup »…
      Les plaquettes sont à 16000…dix fois en dessous de la limite basse.
      Je demande un biologiste…très emmerdé de ne pas avoir suivi le boulot de sagouin de la secrétaire.
      Branle bas de combat, je l’envoie derechef chez le généraliste du bled…je ne sais pas la suite encore.

      Bref ça chute tout ça.

        1. nemrod

          Disons que j’essaie de faire mon métier malgré les bâtons dans les rue de mes autorités de tutelle.
          Hier j’ai repéré un zona ophtalmique aussi.

          1. Higgins

            J’ai mieux : gangrène gazeuse des testicules (évacuation à deux heures du matin vers la Timone à Marseille au départ de Bastia). Poids du client : 160 kg !!!

  11. Croix du Sud

    Petit extrait d’un des liens (celui du médecin en retraite qui a pu avoir un traitement de faveur) :

    « Nous sommes face à un écroulement de notre système de soin, une médecine à double vitesse où les personnes comme nous, les médecins, qui ont des relations grâce à leur activité seront les dernières à pâtir de cette déliquescence. »

    Notez la lucidité du propos, les médecins savent qu’il subiront la déliquescence mais en dernier.

    Sinon dans le genre médecine du tiers monde il y a l’appel aux dons pour équiper les hôpitaux, tweet de fin 2023 du l’hôpital européen Robert Debré :

    « En cette fin d’année, nous faisons appel à votre générosité pour nous aider à finaliser l’acquisition du premier scanner à comptage photonique. »

    x.com/HopitalPompidou/status/1740281549390836206

    Cet hôpital a tenu a annoncer, fin 2024 quand c’était à la mode, qu’il quittait le réseau X.

    1. turlututu

      Lu récemment que l’institut Curie venait d’être doté d’un IRM linac d’un coût de 10 millions qui allait aider à sauver de nombreuses vies.
      Pendant ce temps là, l’hôpital Pompidou fait la manche, les ARS débordent de médecins planqués grassement payés qui n’ont jamais vu de patients et qui passent leur temps à faire chier ceux qui bossent et l’autre charlot, qui sera toujours prioritaires aux urgences, donne 2 milliards au joueur de piano soit l’équivalent de 200 appareils de ce type !
      CPETF

  12. Pierre 82

    Puisqu’on parle de clubs de sport pour les enfants, il y a aussi une remarque à faire pour certaines communes.
    Notre gamin, vers 8 ans, s’était pris de passion pour le basket, et ça tombait bien, il y avait un club sympa en ville.
    Excellente ambiance (un des coach était un ancien militaire – adoré par les gamins), et pour nous, comme il y avait des match un peu partout (et Midi-Pyrénées, c’est grand) ça nous faisait une occupation dominicale assez agréable en allant conduire les gamins à leur match et ainsi découvrir la région – l’Aveyron, c’est beau.
    Et puis, quand il a eu douze ans, brutal changement d’ambiance : le club a été envahi de CPF, et le coach lui-même était un CPF, et en plus cousin de trois joueurs.
    Ça s’est très rapidement dégradé : ils faisaient bloc entre eux pour, par exemple, ne se faire des passes qu’entre eux, en gueulant sans arrêt sous le regard passif du coach, et vraiment une atmosphère de merde.
    D’un côté, tous ses potes au collège le poussaient à venir avec eux au rugby, vu qu’en grandissant, il se rapprochait plus d’un physique de pilier (position qu’on lui a d’ailleurs dévolu assez rapidement).
    Là, excellente ambiance.
    De ce que j’ai observé, c’était pareil pour le foot dans la ville : club complètement phagocyté par certaines catégories de la population, il ne fait pas bon être de souche (ou quasi-de-souche…)
    Or, beaucoup de gamins français sont attirés vers le foot, mais la plupart du temps dégoûtés lorsqu’ils se font injurier à longueur d’entrainement et mis sur le banc de touche lors des match, parce que le coach n’a pas envie de gérer de emmerdes de ce type pendant le match.
    Donc les souchiens qui veulent jouer au foot (et ils sont nombreux) vont s’inscrire à la ville voisine.
    Mon fils, qui ne présentait aucun signe de racisme jusqu’au CM2 (école très rurale) a fini par le développer à partir du collège, dès lors qu’ils les voit en groupe.
    Anecdote amusante : un des coach du club rugby appelait tous les Maghrébins « Rachid », par dérision. Il y en avait 3 ou 4 dans le club. Personne n’aurait jamais songé à s’en offusquer, et surtout pas les intéressés…
    D’ailleurs, mon fils, pour des raisons que je vous laisse deviner, était surnommé « la frite », et certains le surnomment encore comme ça quand il en rencontre par hasard… aucune raison de se froisser, en fait. Et encore moins de hurler à la discrimination ou à la haine.
    C’est le sens de l’humour et l’autodérision qui fait souvent défaut, en fait.

    1. nemrod

      Chez moi c’est comme ça à l’hosto…les cpf font corps et les autres se barrent.
      Ce qui est raccord avec le sujet.
      Tout va bien.

  13. Calvin

    J’aime bien la série des « Le petit Nicolas qui a grandi en France » !
    Un gros soupçon de naïveté (du personnage), une bonne dose de nostalgie, mais surtout un regard acéré sur la société.

  14. Manzoni

    Ma propre expérience, il y a quelques mois seulement.

    Pris en charge pour un énorme malaise incapacitant au milieu de la nuit. Arrivée à l’hôpital le plus proche, en ambulance, vers 4 heures du matin. Environ une heure trente d’attente dans le sas d’entrée en courant d’air, maintenu éveillé par les infirmiers le temps que les formalités d’admission soient effectuées (« parce que c’est la procédure ») alors que je n’avais qu’une envie : dormir un peu dans l’espoir d’aller un peu mieux ensuite. Sitôt admis, mon brancard est parqué dans une petite salle (avec d’autres patients) afin que je puisse … dormir un peu.

    2 heures plus tard, le service de l’hôpital reprend, on parque donc mon brancard dans le couloir, entre deux autres, directement sous un spot. Heureusement que j’ai pris la peine de préciser que la lumière me gène considérablement.

    8 heures après mon arrivée, donc vers midi, IRM. 20 minutes plus tard, fin de l’IRM, je retourne stationner, toujours sur mon brancard puisqu’incapable de me déplacer, dans un couloir rempli d’autres patients.

    Il ne se passera plus rien jusqu’au soir et qu’enfin les membres de ma famille viennent littéralement « m’exfiltrer » de l’hôpital. Je suis parti sans diagnostic, sans médicaments, sans signer de décharge, sans que personne ne pose la moindre question quant à pourquoi, bien après l’heure de fermeture au public, des personnes en emmènent une autre, visiblement sub-claquante, prostrée sur un fauteuil roulant.

    Durant cette journée, j’ai assisté à des scènes mémorables :

    – le personnel, lors du café du matin, faisant la liste de ceux qui ont démissionné au cours des jours précédents
    – des patients pas trop atteints qui aident ceux plus gravement touchés car le personnel est débordé / absent (mention spéciale pour cette jeune femme victime d’un conjoint violent et qui restait calme et polie, j’ai compris ce que l’expression « se faire refaire le portrait » signifie en vrai)
    – des infirmiers qui ne vous jettent pas un regard, n’ont pas la moindre réponse à vos questions, et ne se préoccupent absolument pas de vous au motif que « ce n’est pas eux qui vous suivent mais un autre médecin »
    – des familles qui haussent le ton et semblent effectivement bénéficier d’une priorité directement proportionnelle à l’agressivité dont elles font preuve, tel que décrit dans le billet du jour
    – des personnes âgées et très dignes, ayant des difficultés à se mouvoir, contraintes de faire leurs besoins sous elles après plusieurs heures à demander une assistance et à se retenir à grand peine, car bénéficier de l’aide d’un infirmier pour aller aux toilettes « n’est pas une urgence »
    – les EPHAD locaux qui envoient leurs patients déments aux urgences à la moindre chute, car ils ne veulent prendre aucun risque ni aucune responsabilité

    La palme en ce qui me concerne : lorsque j’ai signalé que je commençais à être sérieusement déshydraté (« oh là là monsieur, vous avez beaucoup de fièvre d’un coup, c’est étrange ») et que l’on m’a amené… un brumisateur.

    L’hôpital public n’est pas « en difficulté » ni proche de s’effondrer, il a déjà coulé depuis longtemps.

    1. Léo C

      Dans le même cas que vous. Arrivé aux urgences à 16h – Pris en charge le lendemain à 9h.

      Passé la nuit sur un brancard. Je priai simplement une infirmière de me donner une bricole à manger puisque je n’avais rien avalé depuis 36 h.

      « Vous n’êtes pas là pour manger ! », me fis-je dire.

      J’eus toutefois une compote en sachet – C’était en 2010.

      On meurt d’attente aux urgences (sans jeu de mots), aujourd’hui.

    2. Popeye

      deux passages récents pour une colique néphrétique.
      La deuxième fois, je suis sorti sans qu’ils ne pensent à me retirer mon cathéter…
      Je suis revenu au bout de quelques minutes. L’infirmier qui assurait le tri initial était quand même un peu gêné quand il me l’a retiré.
      pourtant j’avais fait exprès de laisser la manche de ma chemise relevée, histoire qu’il soit visible.
      j’avoue que je n’étais pas forcément en état d’y penser tout seul au bon moment.

  15. Aleph

    Demain, Nicolas et nous tous sauront qu’il y a vraisemblablement moyen d’être reçus plus vite à l’hôpital public (et surtout, d’éviter les mois d’attente pour des examens), avec un petit billet (comme en Grèce) ou un service rendu (contournement de carte scolaire pour la dernière petite du médecin, dossier d’urbanisme pour sa véranda, etc.). Et là, le socialisme aura pourri les mœurs jusqu’au trognon.

  16. sam player

    Perso je pense que cette déliquescence de l’hôpital c’est un mal pour un bien : ta santé c’est toi-même qui la fait et ça va un peu plus responsabiliser les gens sur les risques qu’ils prennent sachant que l’hôpital n’est clairement plus là pour leur sauver la vie, ça pourrait même être le contraire…
    Pâques qu’au scanner, Noël au cimetière
    Perso par exemple, j’avais toujours renâcler à porter des chaussures de sécurité dans le boulot, plus maintenant

      1. Vieux rat

        « Pâques au scanner, Noël au cimetière »

        M’me rate a justement passé un IRM, je vais lui suggérer un contrat SG Solutions ! 😀

    1. nemrod

      C’est beau de penser que la prévention marche à tous les coups.
      Je suis au regret de te dire que non…y a des trous dans la raquette.

    2. Croix du Sud

      C’est vraiment pas crainte du système hospitalier français ou par expérience ?

      Quand j’étais plus jeune outre-mer ou lors de navigation dans des zones tropicales mes camarades et moi portions des « sandales à Jésus ».

      Rétrospectivement je ne le ferai plus.

      Ce n’est pas une bonne idée de porter des sandales à bord d’un navire mais c’est probablement plus parce que j’ai pris de l’âge (ou gagné en expérience…).

      trancheemilitaire.com/chaussures/7463-sandales-cuir-marine.html

      1. sam player

        “C’est vraiment pas crainte du système hospitalier français ou par expérience ?”

        Au niveau assurance santé je paie 150€ par mois mais avec une franchise de 10’000€ par an, ca motive 😀

        1. Vieux rat

          Je paie 15 balles par mois, sans aucune franchise, le miracle du socialisme français.

          OK, pour ce tarif, j’ai intérêt à avoir signé mon contrat SG Solutions, avant de me pointer aux urgences… 😀

            1. Vieux rat

              Ces satanées vacances (avec les morveux qui braillent partout et les billets d’avion hors de prix) sont étalées en trois zones sur tout le mois d’avril… 😕

    1. Grosminet

      Il est peut-être au gnouf 😀 Faudrait commencer par regarder la rubrique faits divers du sud-est voir si y’a eu une tentative de meurtre de belle-mère dans l’arrière pays cannois 😀

    1. Laurent a LA

      Que voila une bonne nouvelle. Merci.
      J’aime bien l’acteur principal, qui jouait le baron Harkonnen dans Dune (si) et j’aime bien les bouquins.
      L’auteure (auteuse? autrice?) a mis toutes les chances de son cote. En plus d’ecrire des histoires qui se laissent lire jusqu’a 3h du matin, elle a cree un monde futuriste plein de gens-a-pronoms pluriamoureux. Tres apprecie de Hollywood.
      La voila bien partie pour etre millionaire.
      C’est merite.

  17. CPB33

    pour relancer le bouzin :
    ripostelaique.com/macron-veut-reconnaitre-la-palestine-une-entite-fantasmee-qui-ne-correspond-a-rien.html

    1. Pierre 82

      Même pour celui qui ne sait même pas ce que signifie « Palestine », rien que l’idée que Macron puisse la reconnaitre est un signe que c’est pourri, et que ce n’est certainement pas le moment de le faire.
      J’imagine que McKinsey, où personne n’a la moindre notion de géopolitique, a dû lui souffler qu’il doit le faire pour complaire aux partis d’extrême-gauche dont il a besoin pour se maintenir en place.
      C’est à peu près le niveau (le caniveau) qu’on a atteint…

      1. Vieux rat

        Un certain Mitch me fait savoir que « Palestine » est le nom d’un projet de parc-relais géant, permettant de visiter Jérusalem grâce aux transports publics ! 😀

      2. Guillaume P.

        Le gamin fait des caprices et des colères depuis dix ans avec la complicité ou au moins le silence des médias.
        Le fascisme rouge c’est un écosystème.

    2. Aleph

      Les Américains ont fait savoir qu’ils préféraient travailler avec les parties prenantes dans la région à « une solution sérieuse ». Il va être vexé.

  18. Capella

    Mon expérience des sports collectifs de 2010 à  2016.
    Mon fils 11 ans veut faire du foot. Tout va rapidement mal, une poignée de CPF du même âge  se prenant pour des caïdes gangrènent le club, les entraînements et matchs se terminent avec des blessés. A la 3ème fois aux urgences, on jette l’eponge du foot. C’était debut 2010 et les urgences fallait juste être patient.
    Le fiston décide de passer au taekwondo, sports où par excellence on maitrise ses coups. A la fin de chaque entraînement un ou 2 petits combats où  l’on est sensé ne pas taper. Quelques CPF ayant une notion très personnelle de la chose massacrent leur adversaire, dont une fille, véritable sauvage des steppes africaines, qui fait un carnage. L’entraîneur fait des remarques pour calmer, sauf aux CPF, faut qu’ils libèrent leur energie les petits. Après 2 passages aux urgences et un poigné fracturée… le fiston décide de passer à la boxe.
    A la fin du 10ème entraînement il tombe sur le grand noir connu pour être la brute sauvage, et bien entendu l’entraîneur n’ose rien dire, faut pas les stigmatiser.
    A la boxe également ont a l’obligation de retenir ses coup, on n’est pas dans un combat MMA ! Le sauvage de le jungle africaine lui assène un violent coup de pied à l’oreille. Mon fils s’ecroule le tympans déchiré.
    Urgence, ont passe des heures pour rien, ils n’ont pas le spécialiste. Je fini par en trouver un qui nous accepte 3 jours plus tard. 4 mois sport interdit.
    Puis retour aux entraînements, et quelques fois plus tard il retombe sur le sauvage affrrricain. L’entraîneur a pris soin d’expliquer pour la millième fois qu’on ne porte pas les coups, et paf l’autre oreille, sans dégâts internes cette fois.
    Le fiston comprends enfin…

    Si je peux faire une comparaison, en 1983 je fais du karaté durant mes études. On faisait aussi des combats 2 à 2. Jamais il n’y a eu ce genre de comportement, ni blessé, même entre les garçons où c’etait plus musclé. Le difference, on était tous blancs et c’était il y 40 ans.

    1. Pierre 82

      Une des raisons que j’ai pu comprendre à l’époque où mon fils faisait du basket, c’est que l’attitude du coach est le plus important.
      Quand c’était le militaire, comme des gamins de 11-12 ans sont volontiers remuants et pleins d’énergie, la moindre incartade disciplinaire pendant les entrainements était sanctionnée : ça allait des pompes, ou courir dans les gradins (monter et descendre en slalomant tout du long, on voyait les gamins exténués), et l’ultime punition : l’interdiction de participer au match de dimanche prochain. Ça se calmait très vite.
      Après lui, les autres coach laissaient tout faire et avaient peur de faire preuve d’autorité, et c’est à partir de là que ça a dégénéré.
      On observe la même chose à l’ednat et sensiblement pour les mêmes raisons.
      Et tout s’accumule : l’arrivée de populations qui auraient eu besoin d’être maintenu d’une main de fer, avec la peur de sévir de la part de l’encadrement. Mélange explosif.

      1. Capella

        Aujourd’hui tout celà semble vraiment hors contrôle. L’étape suivante, on a arreté tout ce qui cotoyait cette population de barbares. De mon côté je savais à quoi m’en tenir, mais j’ai toujours laissé mes enfants décider qui ils souhaitent cotoyer. Ils ont fait leur expérience et appris la leçon, souvent dans le douleur.
        Mes enfants se sont mis à faire du cheval où on ne retrouve pas cette faunes. C’est une réelle pation et j’ai 4 chevaux à la maison.

          1. Laurent a LA

            Ca j’ai fait. Je me suis battu une fois contre un sympathique Marocain de sang mele africain.
            A l’epee.
            Cela m’a convaincu qu’on a pas le meme influx nerveux.
            Vif comme l’eclair.

        1. Pierre 82

          Plutôt qu’une tendance suicidaire, je vois plutôt ça comme le résultat du terrorisme intellectuel causé par la gauche, où plus personne n’ose ouvrir la bouche sous peine de se faire virer, ou de perdre les subventions.

              1. Vieux rat

                Le fascisme se définit lui-même comme « totalitaire », et peut se résumer par une formule de Mussolini :
                « Tout dans l’État, rien hors de l’État, rien contre l’État ! »

          1. durru

            Bof… De ce que je peux observer, la plupart de ceux qui la ferment sont tout à fait consentants, ils ne diraient rien de toute façon. Je parle bien des associations, notamment sportives.
            Des bons golems de compétition…
            Sinon, oui, bien sûr, le socialisme (de gauche ou de droite) a largement gagné en France. Par non-présentation de l’adversaire, surtout.

            1. Pierre 82

              Je ne suis même pas sûr qu’ils soient consentants.
              Le plus simple, quand on voit quelque chose d’anormal dans un milieu donné (au boulot, dans sa paroisse ou dans un club sportif), c’est de vaguement le signaler, puis si on voit que ça causerait un peu trop de dégâts si on va trop loin (licenciement, scandale, disparition de son club de sport, emmerdements à n’en plus finir), tenter d’éloigner ou de supprimer la source de scandale.
              Si on n’arrive pas à supprimer la cause, alors beaucoup vont renoncer, en partant dégoûté ou en se taisant.
              Et si on n’arrive à supprimer en douce la source de scandale, on reprochera sans doute plus tard de ne pas avoir sonné le tocsin en le dénonçant publiquement.

              Ce que je veux dire c’est que ce n’est pas toujours de l’approbation, mais une forme de lâcheté, à des degrés divers.

                1. Pierre 82

                  Je parlais des parents lambda, bien sûr.
                  Il y a des salopards, il y en a partout et il y en aura toujours.
                  Des gars sans aucun scrupule limite psychopathes aussi.
                  Mais une poignée de crapules peuvent très bien tenir par la manipulation un grand nombre de gens qui feront toujours mine de n’avoir rien vu, et quelques-uns qui n’osent rien dire de peur de ruiner une institution qu’ils apprécient.
                  C’est bien pour ça qu’on les appelle « manipulateurs »

              1. durru

                Je parle du monde associatif, ce n’est pas forcément représentatif de la population.
                Il y a certains profils qui sont largement sur-représentés.

                1. Vieux rat

                  Tu évoques ce genre de profil associatif ? 😀

                  actu.fr/hauts-de-france/noyon_60471/enorme-colere-des-associations-dans-cette-ville-de-l-oise-il-n-y-a-aucune-reconnaissance_61348987.html

                  1. Higgins

                    Ça me rappelle une relation à moi qui était président d’une association école de musique dans un petit bled. Il devait trouver, lui, bénévole, plus de 300 000 euros de subventions pour payer les profs de musique !!! Je lui ai gentiment fait remarquer que ce n’était pas à la collectivité de payer des salaires et que si les parents voulaient donner une culture musicale à leurs rejetons, il leur fallait mettre la main à la poche car ce n’était toujours pas à la collectivité d’offrir des cours aux chérubins. Il a fini par démissionner.

                    1. Vieux rat

                      « il leur fallait mettre la main à la poche car ce n’était toujours pas à la collectivité d’offrir des cours aux chérubins »

                      Ispèce d’ultra-libéral ! 😮

            2. bob razovski

              Durru, petite anecdote qui date du mois dernier.
              Gare parisienne, escalators… Je me fais bousculer franchement fort par une de nos chances, je manque de partir à la renverse je lui dis de se calmer, moi aussi je descends donc dans 1 seconde, on est arrivé.
              Il me rebouscule, encore plus fort, passe devant, dégage les 2 personnes qui étaient devant moi, manque de se péter la gueule en arrivant en bas.
              J’arrive en bas à mon tour, il se retourne, m’envoie 2 directs à la face.
              Commotion cérébrale, nez et lèvres explosées, perte de conscience, je valdingue dans l’escalator que je venais de quitter, je gagne un massage du crane par les marches métalliques et me fait piétiner par la foule qui descend.
              Je parlerai même pas de la suite (secours, urgences, commissariat…), c’est ubuesque, dans le ton de ce billet et des multiples commentaires qui ont déjà été postés.
              J’ai juste dit « calme toi ». 😉

              1. Vieux rat

                M’enfin ! Chacun sait qu’il faut s’excuser d’exister et se taire face à un Wallah ! Les Français ont voté pour ça… 😮

                Et ça va mieux depuis ?

              2. durru

                Bob, il t’arrive ça à Bucarest, le mec a intérêt à avoir un équipage de police pas loin, sinon il n’a plus besoin d’être déposé aux urgences…
                Mais bon, c’est chez les sauvages…

                1. Vieux rat

                  D’ailleurs, j’attends le résultat de vos élections démocratiques (méga lol 😆 ), pour partir découvrir ton pays ! 😀

                1. sam player

                  Perso avec ma taille j’ai pas trop ce genre de problème : c’est d’ailleurs marrant quand je sors d’une petite voiture d’un client et que je me déplie ça calme de suite

    2. Ned Kelly

      Et après on s’étonne que la France ne gagne plus de médailles. Y’a pas à dire les conséquences de l’invasion sont innombrables

  19. Higgins

    On ne rit pas, svp, c’est sérieux et c’est pour lutter contre la désinformation : francetvinfo.fr/economie/medias/l-union-europeenne-de-radio-television-lance-spotlight-un-reseau-de-verification-des-faits-pour-lutter-contre-la-desinformation_7183740.html

    1. Vieux rat

      Oh, l’article suivant, quelle horreur ! Mais que fait le gouvernement ?! 😕

      « Selon des ONG, 128 cas de désinformation climatique ont été recensés dans plusieurs médias depuis le début de l’année »

      francetvinfo.fr/economie/medias/selon-des-ong-128-cas-de-desinformation-climatique-ont-ete-recenses-dans-plusieurs-medias-depuis-le-debut-de-l-annee_7181466.html

    2. Plop

      On espérait avec le démantèlement de l’USAID pouvoir respirer un peu, mais non.
      Préparez vos vpn, je donne pas 2 ans avant une censure maximale en UESS

  20. CPB33

    et à Bayonne, il y a des jambons et des gens cons (je suis poli !!) :
    sudouest.fr/pyrenees-atlantiques/pays-basque/foire-au-jambon-de-bayonne-2025-elles-mettent-en-cause-les-mega-fetes-propices-aux-agressions-sexistes-23992632.php

  21. Vieux rat

    « pour Léo, la question se pose encore : du haut de ses cinq ans, il est difficile de lui trouver un loisir. »

    Patron, à cet âge en maternelle, Léo devrait déjà envisager sa carrière future, selon Mme Borne ! 😀

    actu.fr/societe/des-la-maternelle-pour-elisabeth-borne-choisir-une-formation-et-un-metier-doit-se-preparer-tres-jeune_62482886.html

        1. Vieux rat

          Désolé, je ne suis pas un boomer oisif n’ayant que ça à faire de lire tous les commentaires, payé par le pognon de Nicolas ! 😀

            1. Vieux rat

              Tsss, je suis là pour partager la vraie information fact checkée, tandis que vous vous battez comme des chiffonniers durant 50 posts, pour savoir qui est le plus libéral intégriste… 😀

  22. Higgins

    Il n’y a pas que les urgences qui merdoient :
    francetvinfo.fr/sante/hausse-de-la-mortalite-infantile-des-chiffres-inacceptables-selon-un-syndicat-de-sages-femmes_7183764.html

    Bon, dans un pays qui a inscrit l’avortement dans la constitution, il ne faut pas être étonné.

    1. Higgins

      Et pas que les naissances : francetvinfo.fr/sante/info-franceinfo-des-cadres-d-un-hopital-de-lyon-soupconnes-de-recherche-sauvage-au-prejudice-de-patients-greffes-du-rein_7180389.html

        1. Vieux rat

          « L’objectif c’était de tester une combinaison de médicaments pour voir ce que ça donnait. Sauf que cette expérience-là n’est pas autorisée », assure l’avocate.
          « Il faut quand même mesurer qu’on est en train de faire des essais sur des personnes vivantes qui n’ont pas donné leur consentement. Là on est dans la tromperie la plus absolue, au-delà des conséquences que ça peut avoir sur la santé », affirme-t-elle. »

          Toute ressemblance avec une vaste campagne de vaxxination serait purement fortuite ! 😀

  23. Higgins

    Il n’y a pas que les urgences. Au-delà des problèmes techniques inhérents à une technologie de pointe que je comprends parfaitement, la saga de l’EPR de Flamanville illustre très bien le naufrage en cours de la maison France : lefigaro.fr/conjoncture/nouveau-report-du-redemarrage-de-l-epr-de-flamanville-20250410
    Tout ça parce que nos politiciens sont des incapables…

    1. Higgins

      Je fais référence aux choix douteux faits entre autre par Jospin et sa clique en matière énergétique et le retard inexcusable du lancement de ce chantier…

          1. Pierre 82

            Excellent.
            Mais pas très aimable pour Clément Beaune, qui pour une fois fois dans sa vie, avait réussi à lire un livre qui ne fût pas un livre d’images, et un peu plus long qu’un édito du magazine Têtu…

  24. Vieux rat

    Tiens, ça intéressera le tégéviste, qui privilégie l’achat en Chine au patriotisme économique en faisant ses emplettes (qui sont nos zemplois) à la fnaque ! 😀

    « Droits de douane : Temu, Shein, AliExpress… La Chine envoie ses colis à l’assaut de l’Europe

    Avec la hausse aux États-Unis des droits de douane – et de nouvelles taxes sur les petits colis – les plates-formes chinoises risquent fort de se tourner vers le Vieux Continent. »

    leparisien.fr/economie/droits-de-douane-temu-shein-aliexpress-les-entreprises-chinoises-a-lassaut-de-leurope-11-04-2025-HL4P7LJTX5AD7NHL3GQQAZDBEQ.php

  25. Vieux rat

    Une ligne conne pour ses incidents à répétition… le stagiaire a encore frappé ! 😆

    « Une qualité de service pas à la hauteur » : l’État fait un geste tarifaire sur la ligne de train maudite Clermont-Paris

    leparisien.fr/economie/une-qualite-de-service-pas-a-la-hauteur-letat-fait-un-geste-tarifaire-sur-la-ligne-de-train-maudite-clermont-paris-11-04-2025-5TEWN2BHANGLPNOUWDWDDWW62A.php

        1. Pierre 82

          Ils sont marrants, ces marxistes : les Russes sont des sous-hommes qu’il conviendrait d’exterminer, sauf dans une période d’une septantaine d’années, de 1917 à 1990, pendant laquelle tout ce qu’ils ont fait était parfait, à condition de ne pas avoir été un dissident.
          Ils sont forts, quand même

          1. durru

            « une des seule voix dissidente sur le sujet de l’holodomor »
            Dissidente par rapport à quoi ? Au « récit » disponible sur wiki ? Ou à celui distribué par le PCF ? Je ne comprends pas…
            Il suffit de regarder les archives et les statistiques, sans oeillères, pas besoin d’interprétation académique pour comprendre ce qui s’est passé.

  26. sberauds

    Pas que les urgences, trouver un médecin spécialiste s’avère un parcours du combattant. Mon époux s’étant décidé à aller revoir son généraliste après 4 ans et 7 mois (dixit le toubib), s’est retrouvé avec une brochette de rv à prendre.
    Comme désormais tout passe par Doctolib, c’est moi qui m’y colle, et c’est une vraie plaie.
    Lundi, rv orl en septembre, mardi, en juillet, mercredi, 3 jours après. Pourquoi ? Mystère… Mais 40 minutes de route pour y aller…
    Rv cardiologue en juillet. rv rhumatologue en septembre…

    Les généralistes ne font plus de sutures sauf exception (il y en a un à 20 minutes de chez nous, précieux pour les petits enfants).
    Et le niveau, c’est pour eux comme pour le reste, les jeunes, pfff…

    La prévention, pourquoi pas, si ça fait plaisir… Mais j’y crois moyen, il y a aussi des terrains, et ça, on en hérite. Ma mère est morte à 102 ans, jamais de sport, et elle a passé la moitié de sa vie allongée sur son lit. Ma belle mère a fait de la marche 1 heure par jour pendant des années, morte à 95 ans et pourtant c’était une personne très active…

  27. Proudhon

    Des mauvais souvenirs que ces urgences d’il y a quelques années. Une fois 3 h d’attente pour avoir des nouvelles de maman tombée dans la rue. Une autre fois 7 h d’attente pour la même raison et s’entendre dire : Vous devriez partir chez vous, nous vous tiendrons au courant….
    Il faut reconnaître que depuis qu’ils font payer la consultation les urgences ont beaucoup moins de monde, surtout de ceux qui sont une chance pour la France…. Quand il faut casquer…

  28. sberauds

    Accompagné par les pompiers, mon père il y a 12-13 ans, est toujours passé relativement vite (1/2 heure). Crises d’épilepsie, en fin de vie, il tombait de son siège, et était incapable de se relever, ma mère était obligée d’appeler les pompiers. Et eux, ils vous emmenaient systématiquement alors. Peut-être plus pareil aujourd’hui ?
    Les pompiers sont coincés tant que leur patient n’est pas pris en charge, donc ils sont prioritaires, je suppose.

  29. Mandol

    Concernant le foot, dans mon quartier multi ethnique à Malaga, le pb a été résolu. Chaque ethnie a son équipe et son petit terrain d’entraînement. Et régulièrement il y a des compétitions inter ethniques sur le stade du quartier. Le quartier c’est 30.000 habitants, officiellement.
    Concernant les arts martiaux, à Malaga les professeurs sont en général des guardia civils ou d’anciens légionnaires, Et plusieurs ceinture noure aussi. donc aucun problème de discipline.

  30. Vieux rat

    A défaut de trouver en ligne des réponses précises (comme c’est bizarre !), j’ai demandé à mon pote Grok de me trouver la réponse à cette question :
    « sur l’ensemble des passages aux urgences en France, selon les données, quelle part des patients sont bénéficiaires de la CMU (couverture maladie universelle) ou de l’AME (aide médicale d’État) ? 💡

    ——————–

    Points clés :

    – Les recherches suggèrent que environ 15 % des patients des urgences en France sont bénéficiaires de la PUMA (Protection Universelle Maladie, anciennement CMU) ou de l’AME (Aide Médicale d’État).
    – Il semble probable que cette proportion soit plus élevée parmi les groupes à faible revenu, qui utilisent davantage les services d’urgence, mais les chiffres exacts varient.
    – Il existe une certaine controverse autour des définitions de couverture, ce qui peut affecter les estimations.

    Basé sur les données disponibles, environ 20 % des patients des urgences en France sont probablement bénéficiaires de la PUMA (anciennement CMU) ou de l’AME, avec une possibilité de proportions plus élevées en raison d’une utilisation accrue par les groupes à faible revenu.
    Le chiffre exact reste incertain en raison des limitations des données, mais cette estimation fournit une approximation raisonnable compte tenu des preuves.

  31. sberauds

    Personnel aimable, sauf cadre de santé. Là, j’ai eu une harpie une fois. L’infirmière venait de dire que la sat était limite, elle arrive, regarde à peine le dossier, et dit qu’il peut repartir.
    Je parle de la sat, elle me jette un coup d’oeil, me demande qui je suis, ben, sa fille, ah, mais non, à son age, c’est bien. Du coup demande à mon père quel jour on est (il savait), quelle année (il savait) qui était président (il savait) et quel age il avait. Là, il a grogné et donné sa date de naissance, ah, mais.
    Bref, roulé jusqu’à ne chambre noire, puis passage d’un petit interne très aimable, à qui j’ai expliqué la situation, et ils ont gardé mon père. Aujourd’hui, il serait reparti, je pense…

    1. Pierre 82

      « Cadre de santé » : ça sent la gonzesse chiante qui ne se prend pas pour de la merde, qui exige de décider de tout, et qui se permet de houspiller les infirmières qui essaient de bosser, en leur imposant de passer 30% de leur temps à faire de la paperasse supplémentaire rien que pour elle.

  32. Ned Kelly

    Bon allez, j y vais de mon témoignage.
    Ma femme découvre un grain de beauté suspect sur son bras. Elle prend un rendez-vous vous à la skin cancer clinique. 10 jours d’attente et on lui demande faire une photo du grain de beauté sur l’application Skin Check. Le jour même elle reçoit un premier retour : verdict bénin mais à confirmer. Sur place équipement ultra moderne et dans le doute grain de beauté retiré immédiatement. Coût pour ma femme :0. C’est pris en charge par le gouvernement qui a fait ses calculs de coût de la prévention vs les soins.
    Pour moi: piqué par épines de palmier vers midi. Rougeur et gonflement: urgences. 10 mn d’attente. Orientation vers service spécifique. Attente 15 mn. Tri supplémentaire vers dermato. Attente 10mn. Médecin spécialisé, jeune mais compétent car spécialisé. Utilise une sorte de loupe grossissant et on voit l’épine dans mon doigt sous la peau qu’on ne voyait pas sinon. Il montre ça a un collègue. 10mn plus tard anesthésiant local et ouverture et suture à la colle sur moins de 5mm. J’étais de retour en milieu d’après midi. Coût : pris en charge par ma mutuelle en totalité 300 euros par mois pour notre famille et l’employeur en prend 300.
    Bref je m’étend pas plus mais dans le même genre délai d’attente pour un IRM 15 jours.
    Y’a pas à dire quand c’est bien géré ça fonctionne

  33. Capella

    Désolée, je morcelle le post pour comprendre pourquoi il ne passe pas en intégralité…

    Dans la nuit de lundi à mardi, à 3h du matin j’ai traversé Marseille par l’autoroute pour aller vers Toulon, pour la 1ère fois de ma vie. Il y avait une belle nuit, tout était bien éclairé et on avait une vue magnifique sur toutes ces cités des Ingénieurs et Médecins comme dit mon fils, il a de l’humour !

  34. Capella

    (j’avais écrit nette sans te et ça coinçait, foutue informatique)
    J’avoue avoir eu une pensée émue pour Tonton Klauss et son programme d’éradication des nuisibles inutiles sur Terre. Un mélange subtile entre la nécessité de faire place nette de ces cités barbares qui pourrissent la nature et plus, et celle de fuire cette endroit de perdition irrespirable.
    J’ai eu aussi une pensée pour Elon et son désir de fonder une colonie marsienne, et j’ai ressenti l’urgence de le faire.
    Il y a 6 mois, aussi pour la 1ère fois j’allais à Marignane et ai longé de jour la superbe cité de Vitrolles et avais eu le même sentiment, il faut évaporer cela.

  35. Plop

    Dommage qu il n’y ait pas la fonctionnalité de plussoier des commentaires, ou l’inverse.
    Notre hôte pourrait peut être nous faire ce cadeau…

    1. Guillaume P.

      40 millions, c’est le nombre de Français de souche qu’il resterait dans le pays.
      J’ai fait ingurgiter diverses sources à Grok et lui ai demandé de faire des simulations et de recouper avec les données en partant des années 1970.
      C’est assez compatible avec ce qu’on constate et vu les natalités respective… 2050…
      .
      C’est fou, parce qu’avec un petit taux d’entrée raisonnable et sans le socialisme, on serait 45 millions à se taper les cuisses avec des saucissons bien gras dans des banquets style Astérix.
      .
      Toute cette merde n’était pas utile et même contre-productive pour l’environnement. Les mêmes auraient pu avoir le pouvoir tout en faisant des politiques pour le pays et le peuple.
      Mais voilà, l’idéologie ! Et puis ces crétins de gauche sont incapables d’être raisonnables, sinon ils ne seraient pas de gauche.

        1. Vieux rat

          Il n’y a pas de mal !

          Pour 270 francs suisses (ou 135 € en France, différentiel de niveau de vie en socialie), le patron remet le post à la bonne place. 😀

      1. Ned Kelly

        Ouais et on serait des millions qui ne nous serions pas échappé de cet asile. Je repense encore à mon village de Bretagne et cette colline face a l’océan où il n’y avait pas de construction dans les années 80. Probablement l’une des plus belles vues du monde sur un chapelet d’îles plein ouest .
        Quel besoin y avait il d’avoir plus de 55 millions d’habitants dans ce pays? Et pourtant à l’époque déjà le slogan de Renault c’était : « et si le luxe c’était l’espace « . Et bien oui, en 2025 c’est ça le luxe. La promiscuité c’est la pauvreté

        1. Vieux rat

          Pointe de Corsen ? Pointe du Rat ? 😀

          Les crétins de hauts fonx boomers des années 1980 ne voulaient plus d’un pays d’usines et de production, mais d’un pays de consommateurs.
          Et si on en manquait pour assurer la croissance, il n’y avait qu’à faire venir plein d’Africains, quitte à tous les subventionner pour dépenser !

          1. sam player

            Le but n’était pas vraiment un pays de consommateurs, mais l’industrie c’est caca et les emplois tertiaires c’est l’avenir
            Incompréhensible puisque les emplois tertiaires sont des emplois satellites d’autres secteurs d’activité : industrie, agriculture et commerce / artisanat, il faut fabriquer ou importer pour vendre
            Importer ça peut fonctionner lorsque le coefficient entre coût de fabrication et prix de vente est de 10 car la différence peut irriguer et rétribuer le réseau d’intermédiaires.

            Mais ce n’est plus le cas, le mode de distribution a changé en rapprochant le consommateur du producteur en réduisant de façon drastique le temps ouvert entre date de production et date de mise à disposition au consommateur final, et forcément les coûts de fonctionnement de la chaîne d’intermédiaires ont diminué.
            Je reçois des pneus qui ont à peine 2 mois (la date est écrite sur le flanc du pneu sous forme numéro de semaine année genre 4325) alors que je fais remarquer à des clients que leurs pneus neufs récemment montés par FeuRouge ont déjà 2 ou 3 ans

            Mes collègues autour de moi, et un peu grâce à mon impulsion, ont découvert que la vente à distance depuis des plateformes logistiques ne concerne pas que le particulier mais aussi l’industrie : le distributeur local (et ses emplois tertiaires) va disparaître car il n’a pas fait son boulot qui était d’avoir du stock; actuellement il peut tout vous promettre pour le lendemain mais d’autres aussi, à distance, pour la moitié du prix.
            Il y a eu un temps où ce distributeur local apportait un service pour determiner un équipement, faire des mesures, prêter un matériel etc… ce qui n’est plus le cas: le représentant n’est plus un technicien de son domaine mais juste un vendeur, donc quitte à avoir un vendeur autant l’avoir à moitié prix sur le net

            Un de mes collègues me dit qu’il arrive à avoir un prix divisé par 4 sur le Net vs son distributeur local

            Miser sur des emplois tertiaires quand il n’y a plus d’argent dans la chaîne de distribution pour les rétribuer c’est mort

            Voir cet article pour le niveau de robotisation pour 10’000 employés par pays et le graphique comparatif 2017-2022, aussi le niveau de robotisation de la Corée du Sud

            fr.statista.com/infographie/amp/15793/industries-les-plus-automatisees-densite-robots-industriels-par-pays/

            1. Ned Kelly

              L’immondialisation j’appelle ça.
              Personnellement j’ai pu m’en dépatouiller mais il y’a tellement de gens qui en ont souffert et dont les descendants vont souffrir pendant des années. Et pourquoi ? Au final à qui ça a profité ? Allez cent mille dirigeants d’entreprises qui ont pu délocaliser et faire fabriquer a pas cher pour revendre ensuite aux consommateurs aux revenus devenus subventionnés par l’état.
              On nous racontait la France va devenir un pays de service. Tu parles. La génération au pouvoir a juste bradé 300 ans d’efforts.

              1. sam player

                Vous fustigez qui ?
                L’entrepreneur qui a vu ses coûts de production augmenter et trouver comme seule solution de délocaliser sa production pour sauver son entreprise et son savoir faire ?

                Vous pouvez ajouter à cette centaine de milliers de dirigeants les millions d’employés qui ont conservé leurs emplois

                1. durru

                  …au prix de l’appauvrissement de leurs descendants sur plusieurs générations. Beau boulot, vraiment…
                  Gave, lui, parle (dans une de ses dernières vidéos) de capitalisme de connivence au niveau mondial.

                2. Aristarkke

                  Et pas seulement ses coûts de production mais également sa difficulté à produire, avec les avalanches de directives plus ou moins contraignantes qu’il a dû subir.
                  Un exemple : on interdit un pesticide contre les ravageurs des cerisiers => récoltes moindres et gâchées mais il est permis d’importer des cerises traitées…
                  Voilà comment un pays passe de la position d’exportation nette de produits agricoles pourtant béni par Dieu pour ce faire, à importateur net de produits possiblement cultivables chez lui.

                  1. Pierre 82

                    Dans mon bled, pratiquement tous les cerisiers ont été arrachés en quelques années, suite à cette règlementation grotesque.
                    A la place, ils ont mis des prunes ou abricots.
                    Pour être complet, il faut dire que la production cerise de avait déjà du plomb dans l’aile, car la récolte est délicate, et assez chère en main d’œuvre.
                    Ça a juste été le dernier clou dans le cercueil.

              2. Higgins

                Par confort et surtout par feignantise intellectuelle, la société a oublié les affres de la compétition économique. S’appuyant sur une idéologie foireuse, le socialisme, charger la barque des entreprises a été la solution de facilité acceptée par la grande majorité pour financer un état-providence dispendieux. On n’a pas vu ou pas voulu voir que de nombreux pays voulaient également participer au festin mais comme la faim donne des idées, beaucoup ont su mettre en place il y a trente ou quarante ans, à l’époque où en France nos dirigeants et une bonne partie de la société rêvaient d’un nouveau front populaire, des stratégies efficientes qui sapent les puissances économiques installées. Lorsque je vois les fautes commises par nos dirigeants depuis 40 ans, je suis effaré car nombreuses sont celles qui auraient pu être évitées. L’heure de l’addition se rapproche dangereusement.

              3. Guillaume P.

                Ned Kelly: « Au final à qui ça a profité ? »

                Le socialisme profite à la bureaucratie socialiste et aux amis du politburo avant tout.
                En 20 ans, le budget a DOUBLÉ passant de 833 milliards en 2002 à 1640 milliards en 2024.
                .
                Ces 800 milliards volés à l’économie et aux enfants via la dette, ont alimenté les 7 millions de salariés d’état, les politiques, toutes les officines inclusives, les associations du bien, les ONG, mais aussi des tas de parasites dans d’autres pays via l’AFD.
                .
                Ils ont aussi servi à maintenir « la paix sociale » et l’immigration massive. Entre les politiques de logements, sociales, sécuritaires, on peut évaluer le coût total de l’immigration à 300 milliards par année.
                Ils ont finalement servi à acheter le pouvoir, engraisser la gauche et cacher la merde sous le tapis.

                1. Higgins

                  Stupeur dans le studio feutré de CNN !

                  « J’ai beaucoup pensé aux 10 millions d’Américains qui ont perdu leur maison lors de la crise financière de 2008, et au fait que le premier acte du président Obama a été de donner 700 milliards de dollars aux banques qui l’ont provoquée, y compris 30 milliards de dollars de primes aux escrocs qui l’ont organisée. Et je pense à la façon dont ces mêmes Américains ont vu un président choisir Wall Street au détriment de Main Street et ce qu’ils ont vu cette semaine, c’est un président prêt à se battre pour les hommes et les femmes oubliés de ce pays et à affronter l’ensemble de l’ordre mondial international pour eux ».
                  Via BBPTV
                  La tête du journaliste à droite qui n’en revient pas !…

                  Source fil Telegram @leveil2022

              1. breizh

                +100 à Sam.
                Et on peut ajouter que l’avantage d’un distributeur local, outre son expertise technique, était aussi de reprendre si erreur de commande/produit défectueux). Amazon le fait désormais très bien et rembourse sans poser de question.

                1. Pheldge

                  +100 à Sam, aujourd’hui, par contre ses descendants qui paieront la note de la destruction des emplois, risquent d’être moins enthousiastes.

                  1. Pierre 82

                    Philou, la connaissance du passé montre bien que les emplois, ça va, ça vient.
                    Mais quand un « progrès technique » est survenu, qu’elle qu’en soit la nature, il n’y a souvent plus le moyen de faire demi-tour, sauf à revoir la manière de bosser.
                    Ce n’est ni bien ni mal, c’est comme ça.
                    Et le malheur des entrepreneurs en France, c’est que l’état fait tout pour empêcher chaque métier d’évoluer.
                    Donc on est démuni devant ce qui arrive, mais non, on ne reviendra pas en arrière. La disparition des porteurs d’eau dans les immeubles a sans doute été vécue comme un drame quand l’eau courante s’est généralisée, mais assez rapidement, ils ont fait autre chose.

                    1. Pheldge

                      Pierre, je voulais juste remarquer que nos brillants énarques ont décidé de délocaliser tout un tas de productions considérées comme viles et indignes, pour faire des économies, et se recentrer sur les produits à forte valeur ajoutée. Nos amis teutons ont été plus prudent, et 40 ans plus tard, y’a pas photo …
                      Et puis la délocalisation, ça marche en temps de paix, un petit conflit – au hasard vers chez les Popovs – et hop, les cours de l’énergie et des matières premières flambent …
                      En toute modestie, je pense qu’il n’est jamais bon d’être totalement à poil, grandement dépendant des importations, même si sur le moment c’est agréable de payer moins cher …

                    2. durru

                      « nos brillants énarques ont décidé de délocaliser tout un tas de productions »
                      Sérieux ? C’est pas les entrepreneurs qui décident de délocaliser ? À cause des impôts, des normes et des délires administratifs ?

                    3. Pheldge

                      durru, t’as oublié que la sidérurgie par exemple a été nationalisée sous Mitterrand …
                      fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_nationalisation_du_11_février_1982

                    4. sam player

                      « … et se recentrer sur les produits à forte valeur ajoutée. »

                      Ça c’était dans leur rêve : m’étonnerait que les pneus rechapés dont je mets le lien plus bas (400 salariés) soient dans les produits à forte valeur ajoutée, il est dit dans l’article que les pneus neufs asiatiques sont moins chers

                2. Aristarkke

                  Selon un article paru il y a quelques années, Amazon regarde aussi le scoring interne du client et considère qu’il est moins coûteux de donner satisfaction à un client très souvent satisfait par ailleurs plutôt que d’ergothérapie.
                  Même chose indiquée pour L.roy M.rlin lors d’une reportage de Cap.tal il y a trois mois que très souvent, reprendre un article sans difficulté fait que le Client qui est venu au magasin, y fait un tour et repart… en ayant dépensé plus que son avoir …

                  1. Higgins

                    C’est le choix (c’était ?) de Facom avec ses clés garabries à vie. Un représentant m’avait expliqué un jour qu’au départ, ce n’était pas un choix ouvert de la part de l’entreprise mais ses dirigeants s’étaient rendus compte que cela valorisait considérablement l’entreprise d’assumer cette réputation vu le peu de cas de clés cassées. Il m’avait montré une grosse clé à douille Facom cassée au niveau de la pipe car il y avait une paille dans l’acier. C’est la seule que j’ai vue.

                    1. Pierre 82

                      Il faut dire aussi que l’outillage Facom est de très grande qualité.
                      Si ça avait été de la merde, cette politique de remplacement gratuit leur aurait coûté une blinde.

                    2. Grosminet

                      @ Pierre 82 12 avril 2025, 14 h 04 min
                      Pour pas mal de produits les concurrents font l’équivalent pour moins cher, en d’autres termes parfois chez Facom tu payes la marque. Par contre pour certains outils, y’a pas à chier, c’est le meilleur et ça vaut le coup. Par exemple les pinces autoblocantes, t’as la Facom et t’as les autres.

                    3. Higgins

                      « chez Facom tu payes la marque » : le prix de l’actif intangible… Dans l’automobile, illustré par Mercédes (et ce n’est qu’un exemple).

                    4. sam player

                      Perso j’ai rapporté un cliquet FACOM en 3/8” chez AD, il s’inversait tout seul en vissant, faut dire qu’à force de se prendre la flotte, de l’huile, du liquide de frein ça avait pas dû aider, ils m’ont donné le choix entre renvoyer le cliquet en réparation (durée 3 semaines) ou me donner le kit de réparation et de me débrouiller seul, ce que j’ai fait

                    5. sam player

                      GM 14h23

                      D’accord avec toi les autres font aussi bien dans pas mal de domaines, mais quand je dois dévisser un raccord hydraulique d’étrier de frein ou d’un purgeur je prends une clef plate Facom (du 10 ou du 11 habituellement) , je peux taper dessus au marteau la fourche ne s’écarte pas et n’abîme pas le raccord… alors que d’autres hum

                      Pinces auto bloquantes, oui toutes les autres sont trop élastiques

            2. Pierre 82

              sam, si tu as reçu des pneus marqués 4325, méfie-toi.
              Ils viennent du futur.

              (je parie qu’il va me dire qu’il l’a fait exprès pour contrôler ceux qui étaient attentifs)

                1. Vieux rat

                  Sam ne vient pas du futur !

                  C’est un p’tit gris venant d’un autre univers parallèle, il voyage à travers l’espace-temps ! 😀

              1. Vieux rat

                Bof, les Abers, ce n’est plus si vide que ça.

                De plus en plus de mitage pavillonnaire, faut bien loger les boomers à la plage…

                Vieux rat, qui a grimpé prestement au sommet du phare de l’île Vierge (le plus haut de France). 😀

  36. René-Pierre Alié

    Il y a sept ans, AVC un dimanche à 4 h. du mat. Transport à l’hosto par les pompiers, prise en charge immédiate, j’en suis sorti le dimanche suivant. Je demande combien : rien à payer.
    Tout s’est passé à merveille.
    C’était au Portugal.

    1. Aristarkke

      Les Portugais ont sûrement pensé qu’un si grand amateur de dames à forte pilosité, se devait d’être préservé… 😛

  37. Aleph

    Les Filandreux Malfaisants oeuvrent en sous-main : la MGEN, repaire de Fielleux Manipulateurs fait du lobbying dément pour que soit aménagé le projet de loi sur l’euthanasie, en ôtant tous les garde-fous imaginables. Quelle bande de salopards, tellement mandatés pour ça.

    w.lefigaro.fr/actualite-france/nous-accompagnons-nos-assures-de-leur-premier-a-leur-dernier-souffle-ces-amendements-proposes-par-une-mutuelle-pour-elargir-l-acces-a-l-aide-a-mourir-20250411

      1. sam player

        Vous voulez dire qu’il va réussir à leur faire avaler (aux parlementaires) alors qu’il n’a pas réussi avec Marlène?

        1. Aleph

          Non, voyons. 1) il y a un biais de recrutement : il doit être taré, 2) il doit avoir envie de se venger de la vie, 3) il a des raisons d’avoir envie d’abréger leur relation.

  38. Vieux rat

    Deux minutes pour se moquer des cons de boomers ! 😆

    Une incroyable escroquerie à plus de 100 millions d’euros|TF1 INFO

    youtu.be/n2vSD0itBe8

      1. Pierre 82

        Oui, mais là il avait quand même une fibre généreuse et sociale…
        J’adore…

        Il devait être assez fort, quand même : en moyenne plus de 200.000 balles par personne…

        1. sam player

          Perso, c’est pas un scoop, j’admire les escrocs, et je n’ai pas trop de compassion pour leurs victimes
          Faut bien que tout le monde vive

          1. Pierre 82

            Pour une fois, plutôt d’accord avec le manque d’empathie de sam.
            Quand un type file tout son pognon chez un gars qui te promets du 12%, et qu’en plus, il y met 200.000 balles, j’ai failli dire qu’il ne mérite pas d’avoir une épargne de 200.000 balles, parce que il est trop con.
            Je ne penserais pas pareil pour des gens plus modestes, qui y aurait mis quelques milliers d’euros.
            Je fais une différence entre la naïveté classique et la connerie due à l’appât du gain.

            1. Higgins

              C’était a minima du 20% voire 27%!!!!
              capital.fr/votre-argent/il-a-brise-des-vies-les-dessous-de-lescroquerie-du-madoff-breton-1511599

  39. Vieux rat

    « Dette publique : l’agence américaine Moody’s s’abstient de noter la France

    Ce vendredi soir, l’agence de notation américaine s’est abstenue de noter la France. Une décision qui intervient alors que l’environnement économique global se dégrade. »

    leparisien.fr/economie/dette-publique-lagence-americaine-moodys-maintient-la-note-de-la-france-12-04-2025-74OWYGFFHFD7NH4XS2JXMZPASM.php

    Un commentaire ? 😀

      1. Pierre 82

        Imagines-tu le gars qui est responsable de la notation chez Moody et qui, s’il veut faire son boulot, pourrait, en appuyant sur le bouton rouge, déclencher un cataclysme financier qui ferait passer la crise des subprimes pour une plaisanterie de mauvais goût.
        Donc ils jettent l’éponge, ce qui est quand même un signe fort que ça commence à poquer du derche.

        1. bob razovski

          Mouais, ça signifie surtout que le système de notation est de la foutaise en barre.
          Si tu peux décider d’appliquer ou pas cette note indique que ça n’a aucun intérêt.

          1. Higgins

            C’est ce qui se dit de plus en plus. Ça ne veut plus dire grand chose mais Pierre a raison lorsqu’il souligne que l’abaissement de la Macronie française à un simple A déclencherait probablement un séisme financier et très certainement la mort de l’Euro. Personnellement, je considère que cacher la merde au chat sous le tapis n’arrange rien, un jour où l’autre, le tapis sera soulevé.

            1. Grosminet

              « cacher la merde au chat sous le tapis »
              Stigmatisation gratuite. Nous les chats on sait se tenir et on est propre. Et accessoirement, si y’a urgence, un pot de fleur fera plus avantageusement l’affaire qu’un tapis. J’exige donc des excuses ou je vous souffletterai, et nous nous rencontrerons à l’aube.

            1. Vieux rat

              Je me demande comment les grands fonds mondiaux vont prendre ce refus de notation….

              « Allô ? C’est l’école de votre fils. Bon, après analyse de ses résultats, nous avons préféré nous abstenir de le noter ce trimestre. Mais rassurez-vous : tout va bien ! » 😀

        2. Aristarkke

          Un peu de commisération, svp ! Déclencher un séisme financier à la veille des vacances de Pâques serait vraiment du dernier malotru !
          Et la litanie des weekends prolongés qui suivent ne mérite pas d’être gâchée par d’aussi misérables considérations financières !

          1. Vieux rat

            T’as raison : je vais retourner acheter plein de chocolat en Belgique !
            J’en profiterai pour mettre à niveau mon stock de pièces… 😀

    1. Aristarkke

      Elle ne veut pas être le messager du malheur qui était, autrefois, joyeusement trucidé pour se passer les nerfs. On ne sait jamais : le passé pourrait resurgir du néant !

  40. Guillaume P.

    Vieux Rat: « Une décision qui intervient alors que l’environnement économique global se dégrade. »

    Pas un mot sur ce qui plombe la France, c’est merveilleux.
    Soit c’est la faute à l’UE, aux associations, aux ONG, à Poutine ou à Trump, soit c’est mondial, donc on ne peut pas faire grande chose ma pauvre Lucette !
    Le nombre de zombies qui croient que c’est « partout pareil » vont avoir des surprises en voyageant.

      1. Pierre 82

        Le Talmud, ce sont des commentaires de rabbins, au fil des siècles.
        C’est énorme et imbitable. L’expression « discussion talmudique » (qui fait passer les discussions byzantine pour des enfantillages) dit bien de quoi il s’agit. Pour comprendre ne serait-ce que chaque sujet de discussion, il faut délà avoir une connaissance profonde de la Torah et des prophètes.
        En plus il existe un grand nombre de traditions talmudiques différentes.
        Et ce qu’a dit VdL, entre nous, ça ne casse pas trois pattes à un canard non plus.
        Bref, elle a fait exactement ce qu’il fallait pour que toute la presse dite « dissidente », de gauche ou de droite, se lancent dans des débats sans fin plutôt que de s’intéresser à ce qui est vraiment intéressant.
        A voir ce commentaire de notre Bordelais, ça marche à fond.

        1. breizh

          merci pour cet éclairage. De ce fait, valeurs du talmud ne veut pas dire grand chose…?

          Ce que je vois plus dans les propos de VDL, c’est un rejet en creux (ou une méconnaissance) de ce qu’est réellement la culture européenne (issue de la symbiose entre la sagesse grecque antique et la religion catholique).
          Et quand on rejette/ignore sa propre culture, difficile d’être crédible.

          1. Pierre 82

            Il y a énormément de truc dans la Torah (et donc commentés dans le Talmud) qui sont tout à fait intégrés à notre civilisation, donc prétendre que se référer au Talmud est nécessairement contraire à nos valeurs, ça me semble un peu léger.

            Pour mémoire, les dix commandements sont une des bases majeures de la Torah.

            1. breizh

              J’y vois plus une confusion qu’une clarification (dans les propos de VDL), confusion qu’induit d’ailleurs le terme « judéo-chrétien ».

    1. Pierre 82

      Ca devient fatigant, cette obsession…
      Je le répète : ces gens n’ont aucune conviction particulières, et essaient juste de se mettre dans le sens du vent.

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