Le vrai ennemi de Nicolas

À mesure que Nicolas, 30 ans, se fait connaître sur les réseaux sociaux, les médias grand public s’intéressent à ce nouveau « mème » social et relatent, avec tous leurs biais, ce qu’ils voient derrière le personnage fictif subissant un contrat social qu’il n’a pas demandé et qui devient de plus en plus coûteux.

Sans surprise, leur représentation médiatique est souvent caricaturale et c’est donc aussi sans grand étonnement que, lorsque la politicaillerie française s’empare du sujet, elle ne trouve guère mieux à faire qu’à polariser les Français sur les questions pourtant légitimes que ce personnage soulève.

Ainsi, pour les politiciens classés sur la gauche, il est évident que Nicolas est détestable puisque – regardez bien ! – c’est un raciste ou au moins un xénophobe : dans les yeux de cette gauche, le « Karim » archétypal du contrat social que Nicolas subit représente absolument tous les immigrés et leurs descendants. C’est honteux !

Et pour les politiciens classés à droite, il semble assez clair que Nicolas est un ingrat, voire un séditieux saboteur : dans les yeux de cette droite, les « Bernard et Chantal » que Nicolas subit représentent absolument tous les retraités. C’est honteux !

Enfin, pour ceux du centre, ce « Nicolas » représente un danger mortel puisqu’il vide de substance les discours de la majorité présidentielle : interdisant le « en-même temps » et surtout la distribution généreuse de l’argent des autres (puisque les autres, c’est lui, précisément), il coupe l’herbe sous le pied de tout l’extrême-centre qui n’a que ces gesticulations politiques inutiles à proposer pour prétendre résoudre les problèmes français. Ceci explique pourquoi les partis du PS aux LR en passant par le parti présidentiel et le croupion ministériel du Modem ne voient en Nicolas qu’un fasciste qu’il faut faire taire d’une façon ou d’une autre.

Oh, bien sûr, il existe bien un portrait type de ce Karim, de ce Bernard et de cette Chantal, des archétypes de la minorité bruyante, qui ont en commun de vivre du travail de Nicolas tout en le traitant ouvertement de raciste ou d’ingrat.

Derrière le « Karim », on retrouve essentiellement la racaille revancharde et violente, dénuée d’empathie et de tous remords qui émaillent un peu trop les faits divers qui s’accumulent tous les jours dans les journaux locaux. C’est une icône, une caricature certes brossée à gros traits mais néanmoins représentative de cette frange de population rapidement devenue ingérable, jouant constamment de la victimisation, c’est lui qui encombre les tribunaux, les prisons et certains halls d’immeubles et font vivre un véritable enfer aux Nicolas locaux qui ne peuvent compter ni sur les politiciens, ni sur la police, ni sur la justice pour restreindre leurs accès de violence.

Qu’il soit représenté comme provenant de l’immigration (ici, maghrébine) n’est, bien évidemment, qu’un raccourci, mais c’est le même raccourci que celui qu’offrent les statistiques sur la délinquance ou le crime en France, ou celles qui évaluent la contribution économique de l’immigration dans le pays. Ici, l’image mémétique est donc aussi « raciste » que le sont les statistiques, les données chiffrées et la réalité observable.

De façon similaire, derrière les « Bernard & Chantal », on retrouve essentiellement l’idée de cette génération qui a traversé avec aisance la deuxième moitié du XXe siècle et ce d’autant plus facilement que les conditions économiques étaient très favorables au pays : croissance marquée, fiscalité nettement plus faible, démographie avantageuse, tous les éléments étaient réunis pour que ce couple puisse partir en retraite dans d’excellentes conditions.

Brossée à gros traits, la caricature renvoie à cette image du couple de jeunes retraités très souvent en voyages, et ce d’autant plus facilement qu’ils n’ont pas de petits enfants à garder car ils n’ont pas eu d’enfants pour payer leur pension dont le montant tourne tout de même autour de 1500€ net en moyenne par personne et par mois, soit à peu près deux fois ce qu’ils ont cotisé.

De façon statistique, c’est aussi la génération qui, ayant voté Mitterrand au pouvoir en 1981, aura systématiquement favorisé toutes les politiques conduisant à l’accroissement de l’État dans toutes les strates de la société, de la fiscalité attenante, de l’immigration, l’augmentation des congés et la diminution du temps de travail, tout en refusant de façon constante les réformes de fond du système social à commencer par celui des retraites.

Bien évidemment – et c’est tout le jeu malsain des politiciens – se focaliser sur « les immigrés » et sur « les retraités » revient, en essentialisant à la grosse louche des millions de personnes, à écrabouiller les parcours individuels qui sont complexes et contraints par le paysage économique, politique et culturel du pays sur ces 50 dernières années ; c’est oublier (volontairement ?) les millions de retraités qui ont subi un système de cotisations dont ils ne voulaient pas (car comprenant son inévitable faillite), c’est passer au bleu les millions d’immigrants intégrés, travailleurs et respectueux des us, coutumes et cultures du pays.

Autrement dit, les stéréotypes véhiculés par ce Nicolas mémétique ne sont que ça : des caricatures. Mais elle servent un but : imposer enfin dans le débat public deux thèmes jusqu’ici soigneusement évités par la caste jacassante (les médias et les politiciens).

Le premier est celui du système actuel de retraite par répartition, clairement voué à la faillite. Or, tout système alternatif (notamment par capitalisation) est actuellement farouchement combattu par cette caste jacassante.

Le second est celui de l’immigration, dont on peut à présent voir le bilan globalement négatif, avec une intégration difficile, une augmentation de l’insécurité liée à l’aspect multiculturel imposé, et un appauvrissement des Français.

En somme, alors que dans les années 80, le projet était clairement d’importer des migrants pour payer les retraites, le pays se retrouve maintenant confronté à d’impérieux besoins de réforme des retraites pour pouvoir nourrir ces migrants. C’est un échec complet et le « Nicolas », en arrivant dans le débat, impose d’en discuter.

Malheureusement, l’absence de débat (imposé par le socialisme mental présent tant à gauche qu’à droite, et sa capacité à lancer des anathèmes – raciste, égoïste, fasciste, etc.) rend les prises de position puis de becs de plus en plus extrêmes et polarisées.

Ici, le vrai ennemi de Nicolas, c’est bien cette caste jacassante, et plus précisément l’État dont les prébendes et privilèges irriguent cette caste.

En utilisant l’État et la propagande d’État, cette caste a verrouillé tout débat possible sur les retraites, la démographie, l’immigration. En appliquant soigneusement le socialisme, cette caste a une nouvelle fois démontré que cette doctrine n’aboutit qu’à la guerre de tous contre tous. Elle a polarisé les pauvres contre les riches, les ouvriers contre les cadres, les jeunes contre les vieux, les musulmans contre les catholiques puis contre tous les autres, les villes contre les campagnes.

Elle a divisé le pays en usant du communautarisme, en mettant en avant des minorités par opposition à l’ensemble, en faisant tout pour cacher, mépriser et interdire la plus petite des minorités, l’individu.

Avec Nicolas, vient à présent le moment de la facture. Impayable, elle pourrait bien se transformer en fracture.

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Commentaires271

          1. BXL

            Flûte!!!!! J’avais mis des notes de musique! Elles sont passé où? Oups, j’écris « zut » à la place de flûte, vé encore me faire moquer…

      1. jusnaturaliste

        Non, ils exigent la dissolution de l’Etat d’Israël, l’autorité palestinienne n’a jamais voulu de la solution a deux États, tout comme elle ne veut pas l’arrêt des hostilités actuelles à moins d’échanger un otage juif contre 100 terroristes palestiniens.

    1. Theo31

      DME a publié hier la vidéo d’un touriste américain dans Paris. Tous les types avec lesquels il a eu des ennuis étaient des Suédois.

          1. BXL

            C’est amusant, dans un village voisin du mien, une « implantation » maghrébine avait sévi, dans les années 70 (déjà). Tous les patelins environnants l’avaient aussitôt surnommé le village des suédois@

  1. Aristarkke

    lorsque la politicaillerie française s’empare du sujet, elle ne trouve guère mieux à faire qu’à polariser les Français sur les questions pourtant légitimes que ce personnage soulève.
    Vu que son pouvoir est de plus en plus remis en question et qu’elle a du mal à se faire présenter comme l’élite, elle a un intérêt évident à diviser au maximum pour éviter toute union des mécontents.
    D’où les assauts répétés et de plus en plus violents contre les boomers, retraités ou non, accusés de tous les maux économiques possibles.
    Et au moyen d’approximations grossières du style « achat d’immoblier à bas prix ».
    En oubliant que les taux des sixties et seventies flirtaient généralement avec les 10% annuels (les taux bonifiés étaient à 7 ou 8%) et qu’il fallait impérativement 20% d’apport + frais de notaire pour décrocher la timbale et aussi que les revenus étaient à proportion alors.
    L’immobilier a toujours des prix strictement proportionnés au moyens des acheteurs moyens

    1. Mitch

      les taux des sixties et seventies flirtaient généralement avec les 10%

      Les taux n’avaient aucune importance puisque l’inflation était à 2 digits aussi et les augmentations de salaires calculées sur l’inflation. Après quelques années c’était de la monnaie de singe. Là encore, factuellement un ouvrier pouvait envisager l’accès à la propriété tôt dans dans sa carrière. A présent un ingé débutant est à €2200/net mois et son banquier ne le recevra même pas. Ses perspectives sont minables. Le mien est qu’il se tire au plus vite pour ne surtout pas participé à la Ponzi.

      L’immobilier a toujours des prix strictement proportionnés au moyens des acheteurs moyens

      Oui, et?
      La conclusion est que les profils des acheteurs moyens ne sont plus les même, et c’est bien ça l’un de sproblèmes

      1. Aristarkke

        Je voulais mettre en évidence que capitaliser 20% du prix + FdN n’était pas un obstacle si facile à tourner à l’époque (j’en sais personnellement qq chose) même en tenant compte de l’inflation et du suivi des salaires. En revanche, on construisait beaucoup et de grandes quantités par opération.

        1. durru

          Les débuts pouvaient être difficiles, mais on savait (taux fixes aidant) que la suite ne le serait plus. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas.

          1. Pierre 82

            Et pour parler franchement, une fois qu’on avait acheté et qu’on remboursait le prêt, on n’espérait qu’une chose, c’est que l’inflation allait continuer son chemin, vu que, comme les salaires augmentaient quand même un peu plus qu’aujourd’hui, la part du remboursement devenait de plus en plus légère, et en plus, le jour où on voulait revendre (pour partir ailleurs par exemple), on était souvent gagnant vu l’inflation.

            1. Aristarkke

              Et comme les prix environnants ont suivi le même mouvement, votre budget ne vous permet pas d’améliorer la catégorie de votre nouvelle envie immobilière sans remettre au pot…
              A moins éventuellement de vendre en IdF et d’aller dans la Grance profonde plus ou moins d’ailleurs.

              1. Pierre 82

                Le principe, c’est que lorsqu’on vendait après disons une dizaine d’années, et après avoir remboursé son prêt, il restait une jolie petite somme, qui permettait d’acheter plus facilement, avec en plus des taux qui avaient diminué sensiblement entretemps.

  2. Theo31

    Le magot des retraites est de 350 milliards annuels. La pègre syndicale ne voudra jamais le lâcher. Elle préfèrera distribuer des tickets de rationnement pour garder la main dessus.

    1. Aristarkke

      Ce n’est pas pour rien que l’Etat Grançais a absolument voulu contrôler les retraites de base. Et ce, depuis l’origine pétainiste puis crypto-communiste du prétendu CNR.

      1. Theo31

        La CNAV a été créée en mars 1941 en confisquant toute l’épargne de la capitalisation. Jamais réussi à savoir si le produit de l’aryanisation a participé a alimenter la caisse. Toujours est il qu’elle s’est très rapidement retrouvée a sec.

        1. Aristarkke

          Pétain a fait main basse sur les capitaux des retraites capitalisées pour payer les frais exorbitants de l’occupation allemande.

          1. MCA

            Tu sais donc à quoi servira la prochaine retraite par capitalisation grançaise quand les teutons possèderont a plus forte armée d’Europe (dixit Merz).

            On peut en penser ce que l’on veut mais au moins la répartition n’a pas cet inconvénient.. 😉

            1. Aristarkke

              En régime de marche stable sur longue période, la répartition n’est pas un système « mauvais » Le problème se pose dès que le paramétrage des bénéficiaires/cotisants varie que ce soit à la hausse ou à la baisse.

              1. durru

                Enfin, une Ponzi reste une Ponzi.
                Tu sais qui doit sortir, tu ne peux jamais savoir qui va encore rentrer.
                Le chômage à deux chiffres n’était pas prévu non plus (par exemple).

                1. P&C

                  Si tu enlèves Karim de l’équation, le taux de chômage doit tomber à moins de 10%
                  Et vu que cela fera de la dépense publique en moins, je parie que baisser les impôts d’autant permettra de gratter le taux de chômage de 1 ou 2 points.

            2. Mitch

              La répartition est un système moisi à la base sur tous les points.

              D’un point de vu moral, tu payes pour des gars que tu ne connais pas, mais on t’empêches, de fait, de faire de la solidarité avec les tiens.

              D’un point de vu économique, les capitaux pourraient servir l’économie selon les choix fait par les individus bien évidemment (surtout pas l’état qui vient décider de l’utilisation du pognon)

          2. Higgins

            J’allais le dire. Tout au long de l’occupation et jusqu’au dernier jour, l’état français a payé à l’Allemagne rubis sur ongle entre 200 et 400millions de francs or par jour !!! Je n’ai jamais su quel à été le montant global payé par l’Allemagne aux pays vainqueurs et en particulier ce que la France a touché. Bon, je n’ai pas trop cherché mais si quelqu’un a une piste, je suis preneur.

        2. Aristarkke

          EV, dans son précédent blog, avait commis toute une belle série d’articles sur ce hold-up manifeste qui a été camouflé ensuite par la répartition directe.

    2. Dom17

      On ne peut pas parler des retraites sans distinguer les différents régimes.
      Le régime public est mal géré, mais les complémentaires ont anticipé les évolutions démographiques et ont des réserves.
      Même le régime public, restreint aux salariés du privé, a un déficit modeste.
      La réalité, c’est que la classe qui nous dirige, en majorité des fonctionnaires, s’inquiète – avec raison – pour la retraite des fonctionnaires et assimilés, qui n’est pas provisionnée.
      Leur rêve est que tous les Nicolas paient… en enfumant la population sur « les retraites ».

      1. Pierre 82

        Le problème avec les Nicolas, c’est qu’ils n’ont pas encore compris que ce qui coûte un bras,c’est surtout la fonction publique parasitaire, et cerise sur le gâteau, les retraites des fonctionnaires.
        Dans le fameux mème, il s’en prend à Karim d’un côté, et à Bernard et Chantal de l’autre, mais de manière assez bizarre, il ne s’en prend pas aux fonctionnaires, « actifs » ou retraités.

        1. Grosminet

          @ Pierre 82 28 juillet 2025, 15 h 48 min
          « Le problème avec les Nicolas, c’est qu’ils n’ont pas encore compris que ce qui coûte un bras, c’est surtout la fonction publique parasitaire »
          Pas que. La protection sociale aussi coûte un bras en France. Et interdiction d’en parler. Revoir le docu de contribuables associés, « protection sociale, la grande omerta » :
          youtube.com/watch?v=qRUdVXU6scY

        2. durru

          Personne ne dit que Bernard et Chantal ne seraient pas des (anciens) fonctionnaires. Et comme ils sont presque 40% du total, les probabilités sont très élevées qu’un des deux le soit…

          1. Pierre 82

            Oui, mais ce n’est pas dit : Bernard et Chantal ne me semblennt pas identifiés comme fonctionnaires.
            On imagine plutôt des commerçants, ou des indépendants, bref des gens qui ne dépendent que très peu (voire pas du tout) du système Ponzi, mais qui sont montrés du doigt.
            Depuis que la presse MSM s’est emparée de ce thème, je m’imagine que tous les renversements de signification sont à l’étude chez nos élites pour tenter de récupérer.

            1. durru

              Ce n’est peut-être pas dit, mais tout le monde doit avoir un, voire plusieurs retraités fonctionnaires dans la famille et/ou dans l’entourage (vu les pourcentages). Ça aide pour se faire une image.

              1. Pierre 82

                Ici, je faisais plutôt allusion dont le pouvoir en place s’y prend pour détourner l’image à son avantage.
                Du style : « C’est injuste, non, ces vieux riches qui roulent carrosse alors que tu trimes pour rien… ce sont ces vieux riches, tes ennemis : les anciens commerçants, artisans qui te faisaient payer des fortunes, ou ces anciens chefs d’entreprise qui te refusaient des augmentations »…
                Peu importe la réalité, le plus important est comment Nicolas va interpréter les raisons de sa galère.

                En tous cas, le fait que le thème est tellement repris en boucle par ces crevures de journalistes me fait penser qu’ils sont en train de préparer un truc…

                1. durru

                  C’est plus facile de « construire » une image sur quelque chose qui n’est pas vécu au jour le jour, c’est plus difficile de convaincre les gens que leur quotidien n’est pas ce qu’ils vivent. C’était mon propos.
                  Qu’ils essaient, je n’en doute pas.

                  1. Pierre 82

                    Je partais aussi du principe que Nicolas en a ras-le-bol de payer des impôts comme un fou, mais sa méconnaissance viscérale de la manière dont devrait fonctionner une économie saine (merci l’Ed Nat), donne un avantage comparatif à tous ceux qui vont essayer de le manipuler (ça va de LFI à la CGT, en passant par le RN) et donc on va voir fleurir toute une série « d’analyses » du malaise de l’infortuné Nicolas…

                    1. Mitch

                      … et donc on va voir fleurir toute une série « d’analyses » du malaise de l’infortuné Nicolas…

                      Oui Pierre, c’est à prévoir, mais ce mouvement à au moins le mérite d’essayer de mettre sur la table un certains nombres de bonnes questions. Je préfère voir le verre à demi-plein et pour le reste the future will tell.

                    2. Pierre 82

                      @Mitch 28 juillet 2025, 20 h 04 min
                      Ce n’est pas parce qu’ils essayeront de récupérer le mouvement, qu’ils réussiront forcément.
                      Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se brise, et ça risque forcément de leur arriver un jour ou l’autre…

              2. Grosminet

                @ durru 28 juillet 2025, 17 h 25 min
                « Ce n’est peut-être pas dit, mais tout le monde doit avoir un, voire plusieurs retraités fonctionnaires dans la famille et/ou dans l’entourage »
                Toi tu touches à ma môman j’te casse la tête.

                  1. Grosminet

                    @ Pierre 82 28 juillet 2025, 19 h 19 min
                    Fils d’infirmière, à l’hosto puis libérale puis scolaire puis re-hosto. Et aussi fils de journaliste si ça t’intéresse. Et coco le journaliste, encore que moins sur la fin, mais toujours convaincu qu’il y avait quelque chose à trouver qui fonctionnerait mieux que le capitalisme.

                    1. Dr Slump

                      Le capitalisme, c’est le fonctionnement naturel, dont découle le droit naturel. Le socialisme, c’est la croyance qu’on peut faire mieux que la nature.

                      Mis à part cela, je vais peut-être te rassurer un peu : fils d’une famille de socialistes, avec des parents présidant des associations de niveau national, j’ai même eu un oncle patron de l’AFP, ce n’est pas un mensonge ! Et connaissant leurs convictions, entre autres chrétiennes, je ne peux pas leur en faire reproche, car ils bossent sérieusement pour leurs causes.

                      C’est cela qui me conduit à tâcher de toujours nuancer les prises de position. Personne ne détient LA vérité, mais seulement un petit bout.

                    2. Mitch

                      Ah oui, certains viennent de loin 😉
                      Comme quoi c’est possible de s’en sortir.
                      Perso, aucun mérite, des parents capitalistes dans un enfer libéral d’inspiration très anglo-saxonne, et suprémacistes (pour ce point je déconne mes parents étaient anti apartheid), une haine viscérale du communisme (par contre là, je ne déconne pas)

                      J’ai fais connaissance avec l’ami Ed sur le tard. Sans trop me tromper (avec le temps je me connais un peu), ma connaissance avec l’ami Ed aurait été détonante et explosive (prise de tête systématique avec les profs gauchiasse, jamais je n’aurais accepté même à 12 ans d’aller une fête ou on célèbre les goulags, etc, …) donc pour Ed comme pour moi ce fut une bénédiction que notre rencontre fusse (‘fusse’ c’est bien ça? pas trop sur de moi) si tardive.

                    3. Pierre 82

                      Eh ben GM, entre ton cas (fils de journaliste, excusez du peu) et sam, fils d’énarque et de syndicaliste, on est pas mal ici…

                    4. Grosminet

                      @ Dr Slump 28 juillet 2025, 20 h 09 min
                      « Le capitalisme, c’est le fonctionnement naturel, dont découle le droit naturel. Le socialisme, c’est la croyance qu’on peut faire mieux que la nature. »
                      Bien sûr. Il ne se revendiquait plus de gauche mais l’était toujours viscéralement puisqu’il était anticapitaliste. Par contre professionnellement c’était loin d’être du niveau de l’AFP, il a bossé principalement dans la presse para-publique (tiens donc) et la presse spécialisée.

                      « C’est cela qui me conduit à tâcher de toujours nuancer les prises de position. »
                      À qui tu le dis Bouffi 😀 parce qu’en parallèle de tout ça, de fait y’a mon beau-père* à mettre dans l’équation, qui lui était et est toujours chef d’entreprise.
                      *Nan Mitch, pas le mari de l’autre conne, mais le father-in-law 😀

        3. Mitch

          Les modèles sociaux sont des Ponzi qui coûte un bras une jambe et les poumons. Ce sont de vrais et immenses chantiers structurels. Les fonctionnaires, l’immigration etc sont des paramètres à ajuster vers le bas mais pas d’impact sur les modèles. Les chantiers sont en mener en parallèle bien évidement mais celui qui porte sur les modèles sera le plus long … mais celui tirera le pays vers le haut (enfin déjà dans un premier temps le fera sortir du trou). Ne pas s’attaquer aux chantiers est une immense erreur (faite de clientélisme à fond)

  3. Gerldam

    Pourquoi, dans le dernier dessin, le billet est-il vert avec un libellé de 50 unités de compte.
    Or en eurozone, seul le 100€ est vert.
    Se pourrait-il qu’il s’agit d’anticipation, la France passant au USD sous la pression du FMI. Penser que l’ectoplsame de Bayrou sera encore là….brrr

  4. Aristarkke

    les « Bernard et Chantal » que Nicolas subit
    Ses parents et beaux-parents ne sont pas dedans ?
    S’ils ne le sont pas encore, à 35 ans, cela ne tardera plus guère surtout avec les généreuses conditions édulcorées préalables à la retraite.

    1. Dom17

      Il y a des Nicolas qui sont aidés par leurs parents, voire grands-parents…
      Curieusement, ce cas de figure (ceux que je connais du moins), ne sont pas de ceux qui ont porté Mitterrand au pouvoir en 81…

  5. Gerldam

    Sur le comment en sommes-nous arrivés là, je conseille deux ouvrages:
    – tome 2 de « De la démocratie en Amérique » de Alexis de Tocqueville, qui voit, près de deux siècles avant les temps présents, que, sans contre-pouvoir, la bureaucratie et la médiocrité prendront le pouvoir
    – La haine du Monde, de Chantal Delsol, qui analyse finement les dérèglements actuels et que je conseille vivement

  6. Blondin

    « alors que dans les années 80, le projet était clairement d’importer des migrants pour payer les retraites »
    On continue à entendre ce discours, notamment chez les retraités. Ou chez les débiles légers du type Woerth (pour qui un euro de dépense pour 88 centimes de gain, ça veut dire qu’on n’a pas de perte).
    C’est un discours de négrier.
    Moralement, ces gens sont indéfendables.

    1. Aristarkke

      Ca évite aux polytocards de devoir envisager d’imposer de plus dures solutions comme de demander plus de travail aux inactifs ?

    2. Rick_Enbacker

      On peut rappeler ici le raisonnement brillant de notre nouvelle commissairesse des comptes : Pour 7 € par jour de subvention donnée à chaque migrant il rembourse 20% de TVA, donc ça fait un gain net pour l’état de 1,40 €. Il fallait y penser…

      1. Blondin

        Quand on entend ces deux crétins (Woerh et NVB), on comprend pourquoi on a un pb de dette : ils ne savent tout simplement pas compter !

    3. QuisesouvientdesHommes

      C’est aussi le discours de Mélenchon !
      Il a fait une intervention remarquée à ce sujet lors d’un colloque au sénat au printemps.
      Je ne retrouve pas le lien

  7. Aristarkke

    imposé par le socialisme mental présent tant à gauche qu’à droite, et sa capacité à lancer des anathèmes – raciste, égoïste, fasciste, etc.
    Avec ses cinquante nuances à la mode grançaise sans compter les dérivées, comment y échapper ?
    Afuera semble hors de portée tellement il y a de sangsues accrochées au dos du pauvre Nico !
    Déjà que leur absence de contribution à l’IR leur laisse penser qu’ils ne paient rien en impôts !!!

  8. Aristarkke

    « En somme, alors que dans les années 80, le projet était clairement d’importer des migrants pour payer les retraites »
    Projet combattu alors violemment par la gôche et l’extrême gôche !
    Se rappeler la mise à sac d’un foyer Sonacotra à Vitry sur Seine…

    1. Theo31

      Certes mais a partir de 1983, les prolétaires de souche ont commencé a mal voter. Il a bien fallu les remplacer pour que la gauche reste au pouvoir.

      1. Walter

        Rappel salutaire … Les immigrés sont devenus à la mode dès lors que la gauche a eu besoin de se trouver un prolétariat de substitution de sorte à continuer de peser électoralement.

        1. Aristarkke

          Sauf qu’ils commencent à apparaître dans les conseils municipaux.
          Il est probable que de nouvelles municipalités vireront leur cuti l’année prochaine…

      2. Aristarkke

        Il leur avait été tant promis aux prolétaires que c’est très vite devenu irréalisable économiquement de tenir, même à moitié plus propagande. Forcément, il y a eu des déçus. Forcément !

  9. Aristarkke

    « subissant un contrat social qu’il n’a pas demandé »
    Et à géométrie variable suivant les années, dans le sens unique de toujours davantage de dépenses.
    Ce week-end, ça s »insurgeait sec chez Xwitter après la « découverte » que la CAF prenait en charge des dépenses de mobiliers et autres électro-ménagers…

    1. Minou

      Et même les communes sont dans l’obligation de payer.
      Dans un de mes lieux loisirs aérien nous avons un cassos en bout de piste, régulièrement aviné, cultivateur à ses heures perdues de produits rigologène. Qui se fait payer par la commune sont eau et sont électricité.
      Le mec écrasant les testicules de tout le monde dans le secteur, le maire viens assez régulièrement nous rendre visite et nous en a ouvertement parlé.

  10. cherea

    Bonjour H16,

    Si René Girard était encore vivant, il aurait développé sa notion de « Désir mimétique » pour en faire un « désir mémétique » avec le développement du Web.

    Le principal problème du contrat social dont vous parlez est qu’il n’est pas clairement explicité en France et même en Europe ou dans cette sociale-démocratie molle.
    Par exemple, aux US « American Dream », c’est clair, tu peux réussir etgagner de l’argent et vivre heureux

    En Israël, « Sécurité pour tous les juifs du monde », pareil, contrat assez clair.

    Qui peut vraiment définir le contrat social, français, ou le terme républicain serait plus juste…je le résumerais de manière assez triste de la façon suivante « Sécu, CDI, pavillon de banlieue »…effectivement ce n’est pas la joie…

    Quant aux turpitudes de la génération des boomers, c’est absolument une catastrophe: ils ont voté pour la retraite à 60 ans, ont refusé les réformes des retraites en 95, ont voté les 35 heures et encouragé l’immigration massive…

    Tout reprendre va être compliqué !!

    1. Gerldam

      Il ne faurait pas mettre tout sur le dos des boomers (dont je ne fais pas partie):
      – la retraite à 60 ans est une idée à la con de Mitterrand (et socialos) qui l’a sortie car il ne pensait pa être élu
      – quant aux 35 heures, c’est encore une idée à la con des socialistes

      Or, à cette époque, les boomers votaient plutôt RPR.

      1. durru

        « à cette époque, les boomers votaient plutôt RPR »
        Complètement faux. En ’81, ils ont été > 60% à veauter Mittran’. Pour la retraite à 60 ans. Et ils ont persévéré dans cette voie jusqu’en 2022.

        1. Pheldge

          les boomers avaient entre 20 et 35 ans à cette époque, et ils aspiraient à un changement, il y avait la crise et un chômage élevé, la retraite à 60 ans a été habilement présentée comme un traitement efficace du chômage, de même que les 35 h plus tard.
          Tu remarqueras que les 50-64 ans ont voté Giscard alors qu’ils étaient aux premières loges pour bénéficier du départ à 60 ans.
          archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=https%3A%2F%2Flelab2012.com%2Fhistorique-election-presidentielle-1981.php#&
          durru, j’ai vécu cette époque, et je me souviens que la crise économique, l’inflation et l’emploi étaient des préoccupations majeure, le second choc pétrolier de 79 n’ayant pas arrangé les choses. La retraite, les croisières, c’était loin, très loin …

          1. Mitch

            Les plus fervents avaient déjà commencé fort en 68 😀
            L’inflation et la crise n’étaient pourtant pas des préoccupations, ni les chocs pétrolier … Enfin bref, des successions et des successions de choix pourris. Maintenant je rejoins Pierre, pour dire qu’ils ne sont pas les seuls malheureusement et que ceux qui ont suivit et sont sensés être ‘l’élite’ sont d’une tristesse abyssale.

      2. Aristarkke

        « la retraite à 60 ans est une idée à la con de Mitterrand (et socialos) qui l’a sortie car il ne pensait pa être élu »
        Bien au contraire, l’Arsouille comptait bien sur cette mesure pour rafler des votes à une époque où la mortalité générale était à un seuil plus bas. C’était une vieille revendication gauchiards à cette époque.

      3. cherea

        un peu quand même, ils ont eu la période la plus favorable et au lieu d’investir la richesse créée elle a été dépensée en pure perte et trucs débiles, de plus cette génération a endetté ses enfants pour payer ses trucs débiles qu’ils doivent se trainer…
        En gros, c’est comme si un type qui gagnait 10 millions d’euros par an t’expliquait qu’il avait une dette de 15 millions d’euros mais pas sur des investissements productifs mais parce qu’il devait payer son train de vie: fringues, bouffe, salariés inutiles…l’histoire de pas mal de sportifs aux USA qui ont gagné une fortune et pas su gérer leur argent…

  11. Boomer Inclusif

    Gaspard, l’homme qui murmure à l’oreille des caricatures

    Il fallait oser. Gaspard Gantzer l’a fait. Dans une tribune parue le 27 juillet dans Le Monde, l’ancien spin doctor du hollandisme flétri nous livre une tribune grandiloquente pour dénoncer… un mème. Oui, un mème. “Nicolas qui paie” ne serait pas un soupir collectif face au racket fiscal généralisé, mais un cheval de Troie néolibéral, une figure d’extrême droite camouflée sous un tee-shirt en coton bio. Fermez les yeux, vous êtes dans un séminaire ENA : le peuple souffre d’un trop-plein d’imagination, pas d’impôts.

    Selon Gaspard, tout cela n’est qu’une stratégie de manipulation. Derrière “Nicolas”, il n’y aurait pas un salarié étranglé par les charges, ni un entrepreneur laminé par les prélèvements, mais une marionnette réactionnaire instrumentalisée pour stigmatiser les retraités, les chômeurs, et sans doute les chats d’appartement s’ils touchent la CAF. Mieux : le simple fait de dire qu’on en a marre de se faire ponctionner, c’est déjà faire le jeu de l’extrême droite. C’est bien pratique, cette doctrine selon laquelle toute critique de l’État obèse est une preuve d’intolérance.

    Et tant qu’on y est, autant recycler tout le catalogue de l’indignation de salon : Nicolas détournerait le concept féministe de “plafond de verre”, propagerait une “lutte des classes à l’envers” et, suprême injure, réduirait la complexité sociale à une opposition binaire entre ceux “qui paient” et ceux “qui coûtent”. Surtout, ne jamais dire qu’il existe une différence entre ceux qui produisent et ceux qui ponctionnent. Le fisc, c’est l’amour. Et tout refus de l’impôt, une trahison du projet commun.

    Ce qui dérange, ce n’est pas Nicolas. C’est qu’il existe des millions de gens qui s’y reconnaissent. Des Français qui bossent, cotisent, ne fraudent pas, n’exigent rien — et qui n’en peuvent plus de se voir traités en vaches à lait, tout en servant de punching-ball aux chroniqueurs subventionnés. Mais Gaspard, confortablement installé dans son agence de communication, préfère penser que tout cela n’est qu’une diversion. Que cette lassitude n’est pas réelle. Qu’elle a été marketée. C’est plus rassurant.

    Car reconnaître que “Nicolas qui paie” est autre chose qu’un gadget rhétorique, c’est admettre que l’État français a perdu la confiance d’une partie de sa base contributive. C’est constater que des millions de Français ne croient plus à la redistribution, non pas parce qu’ils sont égoïstes, mais parce qu’ils voient, chaque jour, l’argent public s’évaporer dans des bureaucraties absurdes, des aides clientélistes, des dispositifs inefficaces. Et qu’eux, pendant ce temps, doivent expliquer à leur banquier pourquoi leur compte est dans le rouge le 23 du mois.

    Mais ça, c’est trop simple pour Gaspard. Lui préfère s’attaquer aux “mèmes” plutôt qu’aux causes. Alors il écrit, entre deux indignations lyriques, que la France “ne vit pas grâce à une classe de travailleurs héroïques opposée à une masse de profiteurs paresseux”. Peut-être. Mais elle meurt à petit feu de ceux qui préfèrent criminaliser les signaux d’alarme plutôt que d’enquêter sur l’incendie.

    En 2025, il est plus acceptable, pour un ancien conseiller de François Hollande, de défendre l’idée abstraite du vivre-ensemble redistributif que d’écouter un type qui dit : “je bosse, je paie, et je n’en peux plus”.

    Mais ne t’inquiète pas, Gaspard : pendant que tu philosophes sur la sociologie des mèmes, “Nicolas” continue de bosser. Il paie pour toi aussi.

    1. Blondin

      La réaction de Gantzer est typique de celle de l’immense majorité de la classe politique française.
      Le réel vient heurter violemment leur modèle mental.
      Modèle qu’ils sont incapables de remettre en question.
      Leur seule réaction possible est de nier le réel.
      Et pour ce faire, ils utilisent l’épouvantail – usé jusqu’à la corde – de l’extrême droite.

    2. Dom17

      parce qu’ils voient, chaque jour, l’argent public s’évaporer dans des bureaucraties absurdes, des aides clientélistes, des dispositifs inefficaces…
      Ne pas oublier l’UE et les milliards qu’Ursula veut envoyer en Ukraine pendant des années pour que la guerre ne s’arrête pas.

  12. Grosminet

    « c’est lui qui encombre les tribunaux, les prisons et certains halls d’immeubles »
    M’est d’avis qu’il encombre pas assez les prisons par rapport aux halls d’immeubles…

    1. Mitch

      Samedi soir avec un pote on a naviguait sur des chaines TickTok qui sont de véritables boutiques en ligne pour acheter de la coke, de l’ecstasy, et tout le reste. Les prix y figurent avec des messages commerciaux du type ‘arrivage récent’, ‘jamais de manque’, ‘top qualité’. Pour que le consommateur ne se perde pas il y a des vidéos qui expliquent comment aller au point de deal à la boutique selon l’endroit dont en vient. Il y en avait aussi qui recrutait aussi avec un message: ‘On recrute – déposer votre CV’. Certaines ’boutiques’ vous livrent chez vous ou même en prison à l’aide de drones. Parlant des prisons il y avait des chaines ou des gars se mettaient en scène dans leur cellules en faisant de la muscu par exemple, et même un tuto sur comment faire une petite piscine à la l’aide de son matelas et ou on voyait le gars se baigner dans sa cellule. Tout ça en 20′ de temps sur TickTok et visible de tout (pas la peine de Thor). La lutte contre le traffic de drogue qu’ils ont dit sur la Pravda 😀

      1. Grosminet

        @ Mitch 28 juillet 2025, 12 h 35 min
        « ‘On recrute – déposer votre CV’. »
        😆 j’aimerais bien voir la gueule des CV 😆
        Des jeunes entreprenants, dynamiques, c’est eux l’avenir de l’économie française, quoiqu’en disent certains boomers grincheux qui traînent des ces parages.

  13. perecolateur

    L’ennemi c’est l’état on est bien d’accord.
    Mais je ne pense pas que les Nicolas ou qui que ce soit d’autre puissent l’amender ou le détruire.

    Faudra aller complètement dans le mur pour pouvoir peut être repartir sur des bases saines.

    1. Grosminet

      @ perecolateur 28 juillet 2025, 10 h 00 min
      « Faudra aller complètement dans le mur pour pouvoir peut être repartir sur des bases saines. »
      En insistant bien sur le « peut-être »

    2. MadeInCH

      D’ici là, ce sera plus le même peuple. Donc plus là même basé culturelle.
      Seront-ce des bases « saines » selon nos valeurs morales/culturelles?

    3. Manzoni

      Quand on voit ou mieux, vit de l’intérieur, la justice, l’éducation ou le système de santé (et cela que l’on soit patient, élève, soignant, prof ou juge), je crois que le mur, on l’a déjà pris. Et depuis un moment.

      1. Blondin

        Entièrement d’accord.
        Mais
        D’une part beaucoup de ceux dont vous parlez refusent de « voir ce qu’ils voient » comme disait Péguy.
        D’autre part, ceux qui sont extérieur à ces secteurs sont loin de réaliser à quel point de déliquescence on en est arrivés.

    1. Grosminet

      Oui mais non, le boomer qui touche deux fois plus de pension que ce qu’il a cotisé et qui a voté en masse pour Mitterand c’est une CARICATURE, même que c’est écrit dans le billet 😀

    2. Pheldge

      relis les derniers paragraphes du billet, ceux sous la dernière image, et discutes-en avec tes copains du Club des Cinq, après seulement tu pourras venir causer avec les grandes personnes … 😉

      1. durru

        Tu parles de ça ?
        « couple de jeunes retraités très souvent en voyages, et ce d’autant plus facilement qu’ils n’ont pas de petits enfants à garder car ils n’ont pas eu d’enfants »

          1. durru

            Et pourtant, l’effondrement de la natalité se constate à partir des années ’70. Il n’y avait pas beaucoup de « la jeune génération » en âge de procréer à l’époque. Il y en a, factuellement, de moins en moins, ça se voit sur la pyramide des âges.

            1. Dom17

              Effondrement de la natalité tout à fait relatif. Il s’agit plutôt d’un retour à la normale après le baby boom d’après guerre.
              Le vrai effondrement, c’est depuis 2022…

                1. MadeInCH

                  Le chancelier de l’époque estimait déjà à son époque que la France avait un problème de natalité.
                  C’est aussi pour ça que le vainqueur de Verdun à posé des incitations financières aux familles nombreuses.

                2. Aristarkke

                  Il faut une moyenne de 2,1 ou 2,2 enfants par femme pour maintenir le niveau de population à l’étale. Nous nous en éloignons de plus en plus vite, de ce seuil.

                  1. Grosminet

                    @ Aristarkke 28 juillet 2025, 13 h 21 min
                    « Nous nous en éloignons de plus en plus vite, de ce seuil. »
                    Et la France est loin d’être dans la pire des situations… Pour certains pays d’ici quelques dizaines d’années la décroissance démographique sera le défi à relever pour assurer leur survie. Prenons par exemple le Japon, pays à la culture multi-centenaire qui est en train de se suicider sous nos yeux…

                    1. MadeInCH

                      Le Japon…
                      Tant qu’il n’y a pas d’immigration, alors il va y avoir une génération avec plus de place et d’opportunité. Probable qu’à ce moment les gens auront de nouveau envie de refaire des enfants.

                    2. P&C

                      pourtant, les causes sont connues… et les solutions à mettre en œuvre sont faciles à devenir.
                      Ah oui, elles sont anti business, et anti modernes.
                      Donc, non.

                    3. Mitch

                      Il y avait 125 mio de Japonais en 2022. Ok, la population baisse, mais elle devrait se stabilisée autour des 80 mio. On est encore loin du suicide …

                    4. Grosminet

                      @ Mitch 28 juillet 2025, 17 h 40 min
                      « mais elle devrait se stabiliser autour des 80 mio. On est encore loin du suicide … »
                      À condition que la natalité reprenne… c’est pas du tout garanti, loin de là.

        1. Mitch

          Je pense qu’il parle de ça:

          De façon statistique, c’est aussi la génération qui, ayant voté Mitterrand au pouvoir en 1981, aura systématiquement favorisé toutes les politiques conduisant à l’accroissement de l’État dans toutes les strates de la société, de la fiscalité attenante, de l’immigration, l’augmentation des congés et la diminution du temps de travail, tout en refusant de façon constante les réformes de fond du système social à commencer par celui des retraites.

          Par contre c’est faux, faux et re-faux 🙂 on nous l’a expliqué en ces lieux, durru tu te souviens? 😀

          1. Pierre 82

            C’est tout à fait vrai de la part des boomers, mais il ne faut pas perdre de vue que la génération juste au-dessous (lceux qui aujourd’hui ont 50-65 ans) ne se sont pas vraiment mobilisés non plus pour réformer ce système structurellement moisi.

            1. durru

              Quand tu as la génération la plus nombreuse qui bouge à 60% ou plus dans une direction, c’est difficile, au niveau macro, de faire changer de cap. Question d’inertie…
              Je rappelle encore une fois que Macron n’était même pas au second tour en 2022 sans les boomers. Les autres avaient vraiment d’autres préférences. Pas forcément meilleures (y’avait pas), mais autres. Sauf que le choix a été celui de la continuité. Comme depuis 40 ans

              1. jusnaturaliste

                Sans les autres générations, EM n’était pas non plus au second tour.

                Et au niveau économique, un autre candidat n’aurait certainement pas relevé la France, on aurait peut-être juste eu moins d’attaques contre les libertés individuelles, mais ce n’est même pas sûr.

                1. durru

                  « Sans les autres générations, EM n’était pas non plus au second tour. »
                  N’importe nawak. Pour toutes les autres générations, il n’était pas dans les deux premiers.

        2. Pheldge

          @ durru 11 h 20 : je parle de ça : « Autrement dit, les stéréotypes véhiculés par ce Nicolas mémétique ne sont que ça : des caricatures. Mais elle servent un but : imposer enfin dans le débat public deux thèmes jusqu’ici soigneusement évités par la caste jacassante ».
          Toi et tes comparses du Club faites l’éclatante démonstration que ça marche à plein tubes, et cette cristallisation sur deux thèmes, permet d’éviter commodément toutes les autres questions qui fâchent, et de continuer le gaspillage dans le nombreux domaines.

          1. durru

            « imposer enfin dans le débat public deux thèmes jusqu’ici soigneusement évités par la caste jacassante »
            C’est bien sur ce qu’on s’écharpe, je te signale…

          2. Mitch

            imposer enfin dans le débat public deux thèmes jusqu’ici soigneusement évités par la caste jacassante

            Et c’est précisément ce qui semble se passer. Tu devrais t’en féliciter, non? Il faut aujourd’hui 3 Nico pour nourrir Bernard et Chantal, tu m’étonnes que Nico est concerné!?

            Quand à toi tu sembles vouloir en parler … mais ne surtout pas courir le risque que la tenue du débat ne soit pas à ton avantage. En parler … mais sans en parler en somme. Bref ne surtout rien changer.

            Au delà de c’est 2 thèmes, il y a toutes les autres Ponzi et saloperies étatiques qui sont listés: URSAF, PoleEmploi, SS, Allocation Familiale. C’est écrit il suffit de lire. Plus les problèmes pour se loger que rencontre Nico.

    1. Pierre 82

      Il a raison sur les intentions de nos élites à propos des plus de 70 ans, mais à l’allure où tout est en train de se déglinguer, je ne pense pas que ce régime en ait encore pour des dizaines d’années à vivre.

  14. Mandol

    L’ennemi de Nicolas, c’est aussi cette foule qui ne connaît rien à l’Economie, à la politique, au fonctionnement des institutions, aux religions, qui lit 1 livre par an, et qui n’ecoute que la TV.
    Qui se satisfait de lieux communs, et de suivre ce que dit la TV.
    Et qui refuse de faire l’effort de s’informer, de s’instruire, ou d’ecouter, de dialoguer avec ceux qui font cet effort. Et qui demande aux autres de faire tout, à part leur emploi, pour eux.
    Et de nombreux Nicolas font partie de cette foule.
    La famille en 1970 construisait tout ou partie de sa maison, cultivait le potager, avec lapins et poules, cuisinait, cousait, réparait ses ustensiles et savait se defendre. Et elle etait politisée.
    Le basculement, le changement se fit entre 1965 et 1980, edonisme, villes champignon, consommation, athéisme, corruption du pouvoir, égalitarisme et critique de l’autorité, angélisme à la Rousseau. Nous sommes revenus aux divinités antiques.

    1. durru

      Faudrait savoir… D’un côté, les seuls, aujourd’hui, « qui n’ecoute que la TV » et qui vont « suivre ce que dit la TV » sont les retraités. Et de l’autre, « de nombreux Nicolas font partie de cette foule ». Si c’est vrai, les causes seraient peut-être à chercher ailleurs. Sinon, non 😉

    2. Blondin

      Assez d’accord sur le fait que l’immense majorité des gens – toutes classes confondues – ne fait aucun effort pour s’instruire.
      Et aux causes que vous identifiez, il ne faut pas oublier le torpillage en règle de l’Education Nationale.
      Si les gens ne comprennent rien à l’économie et aux institutions, ce sabotage y est pour beaucoup.

      Petit bémol quand même : la famille en 1970 était plus politisée qu’à l’heure actuelle mais le PCF faisait régulièrement plus de 20% des voix…

  15. Grosminet

    « Le basculement, le changement se fit entre 1965 et 1980, edonisme, villes champignon, consommation, athéisme, corruption du pouvoir, égalitarisme et critique de l’autorité, angélisme à la Rousseau »
    En résumé, c’était mieux avant, comme le répète sam à longueur de temps.

      1. Blondin

        La responsabilité de cette ordure est quand même écrasante.
        Certes VGE avait bien commencé le travail de sape mais cet étron a donné un coup d’accélérateur sans pareil au déclin.
        Au même moment, l’Angleterre portait Thatcher au pouvoir…

        1. bibi

          CEDH : Poher !
          Regroupement familial : VGE !
          Relance keynesienne : VGE !

          Francisque Mitterrand n’est que la suite logique du en même temps centriste.

          Macron c’est le fils spirituel de VGE.

          1. durru

            Sécu : CNR (pardon, Pétain)
            Ordre des Médecins : CNR (m…e, je m’ai encore trompé : Pétain)
            Éducation et énergie dans les mains des communistes : CNR
            Etc.
            Et après, on s’étonne des résultats quelques décennies plus tard…

            1. QuisesouvientdesHommes

              Le CNR a validé tous les choix du régime de Vichy sauf les pogroms
              Quant à l’EdNat, son gauchisme structurel lui vient de Jules Ferry, Ferdinand Buisson, Jules Grévy et tous les autres bouffeurs de curés à l’orgine de la IIIème

              1. durru

                Jules Ferry et les autres faisaient au moins de l’instruction. Les cocos, eux, ils ne font plus que de l’éducation. Et la différence se voit.

                1. QuisesouvientdesHommes

                  Ah bon ?
                  Jules Ferry enseignait le vol et la corruption sans doute et les hussards noirs l’amour du prochain et la vérité historique

      2. Taisson

        « Et ce n’est certainement pas la faute à Mittran’, c’était déjà foutu avant qu’il n’arrive  »
        Oui ! Mais c’est lui qui à concrétisé la pérennité du système avec les nominations dans tous les rouages de l’état. tous les gens qu’il à placés à des postes importants ont continué le même recrutement.
        Quand à Grominet, je lui confirme que pour ceux pour qui tout était dur , malgré ça, oui c’était mieux avant, au moins pour tout ce qui ne concernait pas le pouvoir d’achat et le confort matériel !!
        Quand à ce brave Nicolas;
        « Et de nombreux Nicolas font partie de cette foule ».
        Il ferait mieux de cesser d’élire des socialistes (déguisés ou non) pour faire barrage, et d’abandonner le moule burne et les vtt électriques pour se mettre sérieusement aux arts martiaux…Certes il n’y en à pas besoin pour liquider les vieux, mais il ne faut pas se tromper d’ennemi ça pourra servir quand les amis de mechancon viendront appliquer la taxation directe !
        Bref c’est bien mal parti !

    1. Mandol

      C’est le choix entre etre un loup et un chien. Ou du moins de tenir des deux, mais de telle manière qu’il soit possible de redevenir un loup à part entière. Clairement les européens ont choisi d’etre des chiens edentés, puisqu’il leur est meme interdit de s’armer ou se defendre.

      1. Blondin

        D’où l’hostilité (de plus en plus répandue) Israël.
        L’Etat hébreux a décidé de ne plus subir comme une victime et attaque ceux qui veulent le détruire.
        Quelle horreur aux yeux des poulpes incultes mangeurs de quinoa !

  16. Citoyen

    « Le second est celui de l’immigration, dont on peut à présent voir le bilan globalement négatif, avec une intégration difficile, une augmentation de l’insécurité liée à l’aspect multiculturel imposé, et un appauvrissement des Français. »

    « le bilan globalement négatif » … C’est on ne peut plus vrai h16.
    Je remets ici le lien que j’ai proposé il y a quelques temps sur un autre billet, qui parle de lui-même.
    https:/ /www.bvoltaire.fr/le-faible-taux-demploi-des-immigres-nous-coute-100-milliards-deuros-par-an/
    C’est plutôt clair et détaillé, mais « L’Observatoire de l’immigration et de la démographie (OID) » est un organisme qui utilise les chiffres disponibles officiellement, et qui représentent pour l’essentiel l’immigration « connue »…
    Or, il est largement admis que quand il y a 200 000 immigrés légaux,il y en a autant de clandestins qui ne sont comptabilisés nulle part. Il y a bien des organismes sociaux qui intègrent nécessairement une part de leur coût dans leurs comptes, quand ils produisent des prestations pour ceux-là, mais c’est la seule partie visible de leur coût.
    Il y a donc toutes les chances que les 100 Mds proposés, soient en réalité dans les 150 Mds à plus ou moins quelque chose …

        1. bibi

          Non ce n’est pas ça vous êtes un Nicolas, un égoïste, qui ne voit l’enrichessement que par le prisme pécuniaire.
          Heureusement pour la France nous avons des individus pour nous gouverner qui ont la vue plus longue que le vulgaire, et qui ne s’arrête pas à des considérations aussi basique.

          Regarder Najat qui se dévoue pour la nation en acceptant de travailler à la cours des comptes pour seulement 8k€/mois.

        1. Grosminet

          @ Aristarkke 28 juillet 2025, 19 h 11 min
          « Ils apportent un peu de vocabulaire nouveau »
          Toutafé, par exemple on peut tout à fait reconnaître que quelqu’un comme Aya Yakalamurer est une chance pour la France et surtout pour le vocabulaire de sa langue.

          1. Dr Slump

            Des borborygmes et des onomatopées ne forment pas un vocabulaire, même si l’on appartient à la minorité protégée noire-obèse. Bien que cela ait l’air raciste, je ne fais pourtant que dire les faits !

            1. Grosminet

              @ Dr Slump 28 juillet 2025, 19 h 49 min
              « Des borborygmes et des onomatopées »
              Mais non, t’y connais rien, tout ça c’est des paroles et de la musique, que dis-je, c’est de l’art.

    1. CPB33

      j’avais mis cet article déjà sur un précédent billet, mais on dirait que tout le monde fait mine d’ignorer ce poste de dépense incroyable

      1. durru

        C’est parce qu’il n’y a pas débat là-dessus, tout simplement.
        La devise du journal « Causeur » : surtout si vous n’êtes pas d’accord. Pourquoi veux-tu qu’on s’écharpe sur des sujets où on est tous d’accord ?

      2. Mitch

        CPB, personne ne l’ignore. C’est juste que ça fait consensus parmi nous (parmi nous = sur le blog du Boss bien évidemment). C’est tout. Parler d’un truc sur lequel tout le monde est d’accord (à quelques nuances près sans doute), ça risque d’être vite lassant 😉 Oui il y a un paquet de mesures à prendre sur l’immigration, mais pour autant ce serait à mon avis une erreur de ne faire que ça. Le concept d’une Ponzi reste et demeure et Mouloud n’y est pour rien.

    1. bibi

      Le vrai changement date de 1974 quand la France rennonce à sa souveraineté en adhérant à la CEDH.
      Adhésion ratifié par un président non élu et n’ayant jamais reçu du peuple pour cela.
      Dès ce moment là, le peuple n’est plus souverain en France.

      1. durru

        Lorsque tu délègues l’instruction des nouvelles générations et la gestion de l’énergie (« l’économie, c’est de l’énergie transformée », disait quelqu’un) au parti de l’étranger (et ça, c’est fait depuis ’45), c’est tout à fait surprenant de parler encore d’une quelconque souveraineté.

        1. Grosminet

          @ durru 28 juillet 2025, 11 h 28 min
          « (« l’économie, c’est de l’énergie transformée », disait quelqu’un) »
          Ce qui est faux. L’économie c’est bien plus que ça.

          1. bibi

            L’économie c’est la production et l’échange de biens et de services.
            La production d’un bien ou d’un service nécessite de transformer de l’énergie, et l’échange lui aussi necessite de transformer de l’énergie.

            1. Grosminet

              @ bibi 28 juillet 2025, 12 h 23 min
              « La production d’un bien ou d’un service nécessite de transformer de l’énergie, et l’échange lui aussi necessite de transformer de l’énergie. »
              J’ai pas dit le contraire. Je dis que l’économie ça n’est pas QUE ça.

                  1. bibi

                    Vu que la production et l’échange de bien ou de services ce n’est que de l’énergie transformée.
                    Je reformule ma question :
                    Qu’est-ce de plus l’économie que de l’énergie transformée?

                    1. Grosminet

                      @ bibi 28 juillet 2025, 15 h 05 min
                      Pour la faire simple, l’économie c’est du jus de cervelle combinée à de la main d’œuvre et de l’énergie. Les trois ensemble sont transformées en richesse.

                    2. Grosminet

                      @ bibi 28 juillet 2025, 15 h 58 min
                      Mais bien sûr, l’homme est une machine comme une autre 😀 sam approuved 😀
                      Heureusement que c’est bien plus que ça, manger ne suffit pas pour avoir une idée de génie qui te fera gagner beaucoup. Attention à ce genre de raccourci (que l’économie c’est de l’énergie transformée) qui obstruent complètement le fait que l’économie est faite par et pour les hommes, et que son étude, l’économie (la science) est une science avant tout humaine, qui se doit d’intégrer l’influence du comportement humain sur la production de richesses.

                    3. Grosminet

                      @ durru 28 juillet 2025, 16 h 18 min
                      Comment ça, tu veux dire que sam n’est pas un bot pour de vrai ? J’ai peine à le croire…

                    4. bibi

                      Certes manger ne suffit pas, mais c’est nécessaire.

                      Et on sent bien là, la réflexion de l’être humain du 21 ème siecle qui a oublié le chemin parcourru par l’Humanité, et le combat qu’il a fallu fournir contre la nature, pour trouver de l’énergie pour pouvoir produire du jus de cervelle en grande quantité.

                      Il a fallu d’abord se hisser au sommet de la chaine alimentaire, et accumuler suffisament d’énergie pour pouvoir commencer à domestiquer l’énergie végetale et animale.
                      Puis ses excédents énergétiques ont permis à l’humain de se spécialiser, et d’acquerir les premieres technologies, moulins à vent ou à eau, roues, palans, machines simples.
                      Et on arrive enfin à la révolution industrielle qui perrmet de s’affranchir de l’énergie végétale animale par l’utilisation des énergies fossiles.
                      Ce qui permet de produire en grande quantité des ingénieurs et des scientifiques pour en arriver à créer le transistor qui est la base de l’économie numérique.

                      Donc je confirme l’économie ce n’est que de l’énergie transformée.

                    5. Grosminet

                      @ bibi 28 juillet 2025, 18 h 18 min
                      « Certes manger ne suffit pas, mais c’est nécessaire. »
                      Mais pas suffisant.
                      « Et on sent bien là, la réflexion de l’être humain du 21 ème siecle qui a oublié le chemin parcourru par l’Humanité, et le combat qu’il a fallu fournir contre la nature, pour trouver de l’énergie pour pouvoir produire du jus de cervelle en grande quantité. »
                      C’est l’histoire de la poule et de l’œuf, n’est ce pas le jus de cervelle qui permet de trouver l’énergie ? Donc pour faire un raccourci tout aussi pourri, je peux t’affirmer que l’économie c’est du jus de cervelle transformé. En fait ils ne font rien l’un sans l’autre, c’est pourtant pas bien compliqué à comprendre.

                    6. bibi

                      Non ce n’est pas le jus de cervelle qui permet de trouver de l’énergie, cf les animaux autre que l’être humain.

                    7. Grosminet

                      @ bibi 28 juillet 2025, 18 h 44 min
                      Lapin compris. Y’a des animaux qu’ont eu l’idée de forer pour trouver du pétrole ?

                    8. Grosminet

                      @ bibi 28 juillet 2025, 19 h 06 min
                      Rhôo…Animaux autres que l’être humain, selon ta formulation…

    2. Taisson

      Non…
      Le ver était déjà dans le fruit. Le communisme encadrait de fait les classes populaires, en excitant les jalousies congénitales du peuple Français pour leur vendre « la lutte des classes » .
      Ce qui fut facilité par le mépris total du patronat et des nantis pour ceux qui faisaient les trucs fatigants et fastidieux à leur place.
      Lesquels avouaient sans honte dans les conversations privées qu’ils préféraient des « esclaves » émigrés à des grouillots Français…

      J’ai été le témoin de tout ça. Incrédule d’abord, et impuissant après avoir compris.
      Bref, la ou nous en sommes, tout était inévitable, ceux qui avaient compris n’étant pas assez nombreux, hélas.

      1. Mitch

        Lesquels avouaient sans honte dans les conversations privées qu’ils préféraient des « esclaves » émigrés à des grouillots Français…

        Si le grouillot francais est syndiqué à Sud ou la CGT, je peux comprendre 😉 Quand on voit les ‘purs sangs’ (pur sangs français bien sur) qui composent la SNCF (par exemple) c’est un plaidoyer pour une immigration massive 😀

        1. Pierre 82

          Moi, je peux pas, je me fais opérer du deuxième genou fin août, et là je serai en rééducation, ce qui m’empêchera d’aller battre le pavé (et en lancer ?) pendant les manifestations de la CGT.

      1. Grosminet

        @Pierre 82 28 juillet 2025, 15 h 18 min
        « Signé Pierre 82, oracle officiel du blog. »
        Rappelle moi, pourquoi tu devais te rendre à Canossa il y a quelques mois de ça ? Y’avait une raison bien précise, mais je ne me rappelle plus laquelle…

          1. Pierre 82

            Exactement.
            Dans mon état, j’aurais du mal à filer à pied jusque Canossa, même vêtu d’une robe de bure, et la tête couverte de cendres.
            Et la première fois, c’était quand je pensais que Trump ne serait pas réélu.
            Sinon, je n’avais jamais rien parié, et c’est certains commentateurs qui sont venus avec Canossa. Je n’avais rien misé là-dessus…

            1. Grosminet

              @ Pierre 82 28 juillet 2025, 17 h 04 min
              « et c’est certains commentateurs qui sont venus avec Canossa. »
              Il faut rendre à un contemporain de César ce qui lui appartient, l’idée de Canossa c’est celle d’Ari.

                1. Grosminet

                  @ Pierre 82 28 juillet 2025, 17 h 18 min
                  « T’as une mémoire pour ce genre de trucs, toi… »
                  J’ai de la mémoire tout court, le post en question c’était un truc du genre « si Trump est élu, on vous attend demain matin avec le GPS réglé sur Canossa »

                  « Je ne serais pas surpris que tu sois du genre rancunier dans la vraie vie… »
                  Bien évidemment, vu que je vais jamais à confesse, les rancunes s’accumulent…

                  1. Pierre 82

                    La Providence m’a à la fois doté d’une excellente mémoire, mais également d’une incapacité à garder rancune contre quelqu’un pendant une durée qui dépasse une semaine.
                    Si quelqu’un me fait un sale coup, je retiens la leçon, et je me méfierai toujours de la personne, mais par contre, je suis incapable d’avoir un ressentiment persistant contre quelqu’un.
                    Souvent, je passe à autre chose, parfois je pardonne, ou même parfois, j’oublie.

    1. Mitch

      Il y aura des tentatives de politisation de Nico et ses copains c’est évident. A voir la forme que cela prendra.

      Perso, je pense que c’est tous les jours qu’il faut balancer des poignées de sable dans la machine. Réduire son activité, générer du black si possible, sortir son pognon d’ici, privilégier des achats hors d’ici (pas un problème vu que c’est souvent plus cher ici), aller claquer son pognon ailleurs si vacances, faire chier les administrations autant que possible (par exemple jouer à leur propre jeu en les inondant de papelards), etc

  17. Pousse-fumier

    Attention avec « Nicolas qui paie » : le mème a été déposé…

    « Popularisée sur les réseaux sociaux, l’expression reprise notamment par une partie de la droite nationaliste a été enregistrée à l’INPI par Erik Tegnér, patron du magazine identitaire Frontières. Une démarche qui agite la communauté des Nicolas. »
    https://www.lefigaro.fr/conjoncture/c-est-nicolas-qui-paie-le-slogan-du-ras-le-bol-fiscal-devient-une-marque-deposee-20250718

    1. « Une démarche qui agite la communauté des Nicolas »
      Ben non. La presse a essayé d’en faire un foin, et, plouf, c’est tombé à l’eau.

  18. nemrod

    Il manque La famille Lafleur et ses homologues gitans et autres nomades dans l’illustration du contrat social.
    M’en suit coltiné deux à l’ouverture ce matin ave des ordonnances falsifiées payées par Nicolas se foutant ouvertement de ma gueule mais demandant du « respect ».
    Je suppose qu’ils parlaient du bidule de leur en imposer qui est sous mon comptoir.
    La bonne blague.

  19. Habeas Corpus

    Attention à ne pas vous focaliser sur une date précise de basculement. Il y a toujours eu symbiose entre peuple et dirigeant, le français reste toujours attaché à la 3eme voie, l’économie mixte, l’état social, les entreprise publiques, le droit de grève, la retraite par répartition, l’état redistributeur, l’état régulateur, la réduction des inégalités etc
    Les argentins sont eux aussi restés longtemps attachés au peronisme par ex.
    Jusqu’à ce qu’ils comprennent que ça faisait leur malheur …

  20. Dom17

    Le gouveenement ne peut qu’être satisfait de la diffusion du mème Nicola-qui-paie puisque, pris au premier degré, il favorise les divisions dans ls population

  21. BXL

    Il serait question de faire payer directement au comptoir de la pharmacie les retenues diverses et variées sur les médocs. C’est du psycho-social??

      1. nemrod

        Ah ben non bien sûr.
        Ce sont des vaches sacrées allons !
        Lors du Terrrrrible mouvement de grève des gardes pharmaceutiques et de du tiers payant des réquisitionnés l’AME, la CSS ( la mutuelle gratos payé par Nicolas aux autres ), les Accident du travail, l’IVG, la pilule gratuite aux moins de 26 ans ( payée par Nicolas aux autres )…tout ça n’est pas concerné…y a même pas de débat…ça coule de source…voyons !
        Putain…on est mal barré…

    1. Mandol

      Déjà 55 milliards, sans compter l’armement, d’après une emission sur radio courtoisie. Et sans compter tout l’occulte, et surtout tout le commerce perdu avec la Russie et ses amis.
      Le contrat de l’europe avec Trump en est un exemple.

    2. Pierre 82

      Bah, on se rattrapera sur la bête, en confisquant le gaz russe après la victoire, et ça rapportera nettement plus que 55 milliards à l’UE.
      Heureusement qu’on a des cadors à la tête de nos institutions.

  22. Mitch

    Dans l’article du Boss il y a un lien vers Hexagone qui donne les chiffres que l’on répete avec durru et d’autres depuis des plombes et qui devraient normalement interpeller n’importe quel parent qui ne veut pas foutre ses enfants à poils et/ou n’importe quel gars qui se dit libéral.

    Il me semble important de rappeler quelques uns de ces chiffres qui en disent longs:

    – 50% des Français ne sait pas que les retraités actuels touchent plus qu’ils n’ont cotisés. PS: beau travail de comm. 😀

    – Le système de retraite francais repose principalement sur un modèle par répartition bénéficiant aux retraités. Les retraites représentent de loin le premier poste de dépenses publiques.

    – La france dépense 14.7% (370 milliards) de son PIB pour financer les retraites. C’est plus que tous les pays au monde (sauf l’Italie qui est passé devant)

    – Ce système n’est financé qu’au 2/3 par les cotisations – Le reste (125 milliards d’€uro) sont des impôts et de la dette. Les budgets du régalien sont amputés pour financer la rente (par exemple, sur les environ 60 milliards de budget du Ministère de la Défense en 2024, une 10ène de milliards sont en réalité des surcotisations pour le système de retraites)

    – Les retraites sont responsables la moitié de l’endettement public contracté ces 10 dernières années (500 milliards). Ce sera donc aux enfants à naître à qui reviendra l’immense privilège de casquer pour les retraités actuels! Beau!

    – Le niveau de vie relatif des retraités français est l’un des plus élevés au monde. Les revenus moyens des personnes âgées de 65 ans et plus représentent l’équivalent de 100 % de la moyenne nationale, ce qui fait de la France une exception en Europe.

    – La pauvreté chez les retraités a légèrement diminué depuis 20 ans (l’une des plus faible de l’OCDE) alors même qu’elle a progressé chez les jeunes
    Les baby-boomers perçoivent à la retraite 2 fois plus que ce qu’ils ont cotisé. PS: ce qui est ‘marrant’ c’est que 1 francais sur 2 pensent que le niveau de vie des retraités est moins bons que la moyenne.

    – Les actifs cotisent plus d’un quart de leur salaire pour payer les pensions de retraites (28%) alors que le taux de remplacement net anticipé est pour l’instant de 72% (dit autrement ils se font bien ouvrir). Avec l’augmentation du nombre de retraités, le système actuel devient un fardeau de plus en plus lourd pour les actifs avec 1.54 actifs pour 1 retraité.

    – Près d’un français sur 2 n’est pas satisfait (pas de chiffres par groupe d’age – dommage – pas très compliqué d’anticiper ceux qui sont satisfait)

    Voilà. On peut déjà anticiper les cris d’abomination, plus les ‘il ne faut pas diviser’, les dénis de réalité et enfin le traditionnel ‘certes, mais il faut s’occuper de ça ou ça avant’.

    Il est est finalement souhaitable que l’immense majorité des français n’ai pas ces chiffres en tête et que la propagande et certains (même en ces lieux) feront tout pour nier.

      1. Gerldam

        Conséquence aussi d’absence de plafond. S’il y avait un plafond à 8k par mois, ce qui est plus que confortable, toutes ces retraites entre 10k et 30k (comme Hollande) n’existeraient pas et cela réduirait déjà le total plus que vous ne le pensez.
        Et si on met un plafond à 4k, alors la différence avec l’Allemagne disparait.

  23. bob razovski

    Totalement HS :
    J’ai la vague impression que Trump a bien enflé son adversaire lors des « négociations » sur les taxes.
    Et pire, j’ai surtout l’impression que ce meeting aura servi à introniser définitivement la connasse boche comme interlocuteur officiel omnipotent pour discuter avec les autres pays…

    1. Mitch

      Même analyse. Les pays européens doivent acheter du matos militaire US 😀 . La belle arnaque. Et heureusement qu’on n’a pas vu les termes du contrat car un seau de vaseline n’y suffirait pas.

    2. durru

      C’est plus de la com’ qu’autre chose…
      brunobertez.com/2025/07/28/mon-opinion-un-accord-infame-mais-en-pratique-sans-grande-valeur/

      Humiliation pour la hyène, comme en Chine (et ailleurs)

    3. Grosminet

      @ bob razovski 28 juillet 2025, 14 h 55 min
      Moi j’dis avec Trump c’est un peu tôt pour tirer des conclusions, on est jamais à l’abri d’une volte-face avec le loustic, surtout ces derniers temps…

      1. Pierre 82

        La hyène n’est prise au sérieux par personne hors des institutions UE, et si Trump a discuté avec elle, c’est d’abord et avant tout pour l’humilier, lui montrer qui est le patron.
        Mais les institutions UE sont tellement gangrénées qu’ils ne s’en rendent même pas compte.
        Pour moi, Trump ne fait dans ce dossier que de taper dans la fourmilière, attendre de voir ce qu’il se passe, et puis aménager ses bidons comme ça l’arrangera…

          1. Pierre 82

            Ouais, parfois ça m’échappe…
            Mais je ne suis pas le seul. J’ai déjà surpris le patron en flagrant délit de belgicisme (lui, c’est par capillarité…)

        1. Dr Slump

          Concernant la hyenette, je crois qu’il s’agit plus de bidonner ses aménagements… mais bon, pour citer un autre belge, tout ça c’est schtroumpf vert et vert schtroumpf, et nous voilà rendus loin du Petit Nicolas à la récré

  24. Mandol

    Un autre ennemi de Nicolas, c’est le tourisme et l’immigration de pauvres et de riches, sans contrôle ni limite ni contrainte
    reseauinternational.net/adieu-tourisme/

    1. Pierre 82

      Je me souviens avoir visité la Grèce en 1980 avec une bande de potes, dont un avait un « Guide Bleu », qui devait dater de juste après la guerre, et dont le style était très drôle à lire…
      Du style : « Pour visiter Delphes, laissez votre chauffeur vous déposer à tel endroit, et demandez-lui de vous attendre à tel autre endroit »
      Tout était dans le même style…

    2. Dr Slump

      Avec le tourisme, le problème est le phénomène de masse. Des masses de gens qui vont en direction d’une idée de voyage de masse, tout comme les mèmes sont des idées de masse, des idées massifiées, diffusées et déclinées en masse. Les mass-médias ! Mettent tout le monde à la masse…

      Cétémieuavant ? Oui. Cette société de masse est dégoûtante.
      Il faut que ces pays destinations du tourisme de masse imposent des quotas d’entrées, sans quoi ils vont finir découpés en charpie, vendus, gérés par des tours-operators et des investisseurs immobiliers qui imposeront leur vision culturelle du pays-touristiqué, si ce n’est déjà fait.

  25. Ned kelly

    Encore un coup dans l’eau avec Nicolas. La grande recycleuse républicaine ne laissera rien passer . Alors en désespoir de cause j’ai demandé à mes trois Agents IA de me faire des scénarios, puis de les comparer et d’arriver à se mettre d’accord sur un schéma type. Comme il y en a un qui est plus gauchiste que les autres (Gemini pro) ça a pris plus de temps mais ça me semble intéressant de partager.

    Voici, une projection en échelles de temps pour chaque scénario évoqué, basée sur les dynamiques économiques, sociales et politiques actuelles en France (2025), sans spéculation excessive mais avec lucidité.

    Scénario 1 – Lente érosion par appauvrissement organisé

    Horizon : 0 à 20 ans (déjà en cours)
    • 2025–2030 : poursuite de la tendance actuelle. Les classes moyennes s’adaptent, certains s’exilent, d’autres se replient ou se désengagent.
    • 2030–2040 : la dégradation devient évidente : écoles, hôpitaux, sécurité, niveau de vie. Le pays reste sous contrôle apparent, mais avec une profonde désillusion sociale.
    • Conséquence : pas de rupture visible, mais une France de plus en plus duale et résignée, vivant sur son passé.

    ⏳ C’est le scénario déjà enclenché. Le pays peut durer ainsi encore 15 à 20 ans, au prix d’un déclin généralisé, sans explosion violente.

    Scénario 2 – Crise budgétaire brutale, ajustement imposé

    Horizon : 2 à 7 ans (possible dès demain si crise mondiale)
    • Risque accru entre 2026–2029 si :
    • Récession mondiale, remontée forte des taux, fin du soutien BCE
    • Perte de confiance des marchés dans la dette française
    • France très vulnérable : déficit public structurel, dépenses incompressibles, croissance nulle, dette détenue majoritairement par l’extérieur.
    • ⚠️ Un point de rupture pourrait venir d’une crise italienne, d’une guerre élargie, ou d’une faillite bancaire européenne.

    ⏳ Scénario à surveiller de près : une simple perte d’accès au crédit pourrait faire basculer l’ensemble.

    Scénario 3 – Fracture politique ou sécession mentale/locale

    Horizon : 5 à 15 ans (déjà amorcé en périphérie)
    • Déjà perceptible : homeschooling, réseaux alternatifs, groupes survivalistes, zones rurales en autonomie croissante.
    • Accélération possible si :
    • Effondrement éducatif ou sécuritaire
    • Interdiction de certains moyens de subsistance (crypto, armes, liberté éducative)
    • Un basculement générationnel (avec des jeunes n’ayant plus aucune croyance dans le système) pourrait entraîner cette sortie douce mais radicale.

    ⏳ Pas forcément spectaculaire, mais progressif, souterrain. Le vrai tournant pourrait être autour de 2035.

    Scénario 4 – Immobilisme jusqu’au mur

    Horizon : 15 à 25 ans (mur vers 2040–2050)
    • Ce scénario repose sur la capacité française à différer les réformes indéfiniment.
    • Il suppose qu’aucun acteur interne ou externe ne déclenche la crise, que tout le monde “joue la montre”.
    • Le mur, alors, viendrait de la démographie :
    • Ratio actifs/inactifs intenable
    • Effondrement des régimes sociaux
    • Départ massif de la population productive
    • Déclassement global dans le concert des nations

    ⏳ Si aucun événement majeur n’intervient d’ici là, la réalité physique finira par imposer la fin du jeu vers 2045.

    En résumé :
    • Déclin lent (scénario 1) : immédiat et durable
    • Crise brutale (scénario 2) : possible dès 2026
    • Sécession douce (scénario 3) : 2028–2038
    • Effondrement final (scénario 4) : entre 2040 et 2050

  26. Ned kelly

    Ah j’oubliais le plus important: probabilités (tant qu’à jouer Nostradamus autant les laisser faire à fond).

    1. Lente érosion par appauvrissement organisé — Probabilité estimée : 60 à 70 %

    C’est le scénario le plus réaliste à moyen terme.
    L’État continue de fonctionner en mode « dégradé » :
    • Il maintient ses dépenses sociales élevées (allocations, retraites, subventions) en augmentant la pression fiscale, en taxant l’épargne, en jouant sur l’inflation.
    • Le système repose sur une classe active minoritaire mais très ponctionnée, pendant qu’une grande part de la population dépend d’allocations, d’emplois publics ou de protections sociales.
    • L’immigration reste forte et peu intégrée, ce qui accentue les tensions culturelles et alimente les dépenses publiques (logement, sécurité, santé, éducation).
    • L’insécurité augmente, les classes moyennes fuient les grandes villes (ou le pays), les plus jeunes et les plus productifs partent à l’étranger (fuite des cerveaux et des capitaux).
    • Les discours officiels parlent de « solidarité », de « vivre ensemble », mais la réalité quotidienne est celle d’un déclin : pouvoir d’achat qui chute, dégradation des services publics, niveau scolaire en baisse, cohésion sociale fragilisée.

    Ce scénario ne provoque pas d’explosion violente, mais une lente descente, faite de résignation, de tensions sous-jacentes, d’adaptations individuelles.
    Certains s’en sortent (expatriation, investissement, autonomie), mais la masse reste captée par le système.
    L’élite politique et technocratique se maintient au pouvoir par la manipulation des récits, l’usage du droit et du numérique, et l’illusion démocratique.

    2. Crise budgétaire brutale, ajustement imposé — Probabilité estimée : 15 à 20 %

    Un décrochage des marchés (hausse des taux, refus d’acheter la dette) ou un choc externe (conflit, crise bancaire, crise de l’euro) force un ajustement brutal :
    • Gel des retraites et salaires publics
    • Réduction des aides sociales
    • Hausse violente des impôts
    • Perte de souveraineté économique (troïka, FMI, BCE)

    Le pouvoir devient autoritaire ou tombe. La population subit un choc social, comme en Grèce en 2010.

    3. Fracture politique ou sécession mentale/locale — Probabilité estimée : 5 à 10 %

    Une partie du territoire, d’une classe sociale ou d’une génération décide de ne plus jouer le jeu :
    • Réseaux autonomes (écoles, sécurité, économie parallèle)
    • Communautés rurales ou religieuses en autarcie
    • Résistance fiscale ou cybernétique

    Pas de révolution armée, mais une fracture. L’État central continue à exister, mais de moins en moins respecté.

    4. Immobilisme jusqu’au mur — Probabilité estimée : 10 à 15 %

    Le pays reste figé : aucun changement, aucune réforme, aucune remise en question. Les élites font durer leur rente en maintenant l’illusion.
    Mais un jour, un choc brutal (attentat, guerre, implosion de l’euro, révolte) provoque l’effondrement du système, comme un barrage qui cède après des années de fissures ignorées.

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