Le vrai ennemi de Nicolas

À mesure que Nicolas, 30 ans, se fait connaître sur les réseaux sociaux, les médias grand public s’intéressent à ce nouveau « mème » social et relatent, avec tous leurs biais, ce qu’ils voient derrière le personnage fictif subissant un contrat social qu’il n’a pas demandé et qui devient de plus en plus coûteux.

Sans surprise, leur représentation médiatique est souvent caricaturale et c’est donc aussi sans grand étonnement que, lorsque la politicaillerie française s’empare du sujet, elle ne trouve guère mieux à faire qu’à polariser les Français sur les questions pourtant légitimes que ce personnage soulève.

Ainsi, pour les politiciens classés sur la gauche, il est évident que Nicolas est détestable puisque – regardez bien ! – c’est un raciste ou au moins un xénophobe : dans les yeux de cette gauche, le « Karim » archétypal du contrat social que Nicolas subit représente absolument tous les immigrés et leurs descendants. C’est honteux !

Et pour les politiciens classés à droite, il semble assez clair que Nicolas est un ingrat, voire un séditieux saboteur : dans les yeux de cette droite, les « Bernard et Chantal » que Nicolas subit représentent absolument tous les retraités. C’est honteux !

Enfin, pour ceux du centre, ce « Nicolas » représente un danger mortel puisqu’il vide de substance les discours de la majorité présidentielle : interdisant le « en-même temps » et surtout la distribution généreuse de l’argent des autres (puisque les autres, c’est lui, précisément), il coupe l’herbe sous le pied de tout l’extrême-centre qui n’a que ces gesticulations politiques inutiles à proposer pour prétendre résoudre les problèmes français. Ceci explique pourquoi les partis du PS aux LR en passant par le parti présidentiel et le croupion ministériel du Modem ne voient en Nicolas qu’un fasciste qu’il faut faire taire d’une façon ou d’une autre.

Oh, bien sûr, il existe bien un portrait type de ce Karim, de ce Bernard et de cette Chantal, des archétypes de la minorité bruyante, qui ont en commun de vivre du travail de Nicolas tout en le traitant ouvertement de raciste ou d’ingrat.

Derrière le « Karim », on retrouve essentiellement la racaille revancharde et violente, dénuée d’empathie et de tous remords qui émaillent un peu trop les faits divers qui s’accumulent tous les jours dans les journaux locaux. C’est une icône, une caricature certes brossée à gros traits mais néanmoins représentative de cette frange de population rapidement devenue ingérable, jouant constamment de la victimisation, c’est lui qui encombre les tribunaux, les prisons et certains halls d’immeubles et font vivre un véritable enfer aux Nicolas locaux qui ne peuvent compter ni sur les politiciens, ni sur la police, ni sur la justice pour restreindre leurs accès de violence.

Qu’il soit représenté comme provenant de l’immigration (ici, maghrébine) n’est, bien évidemment, qu’un raccourci, mais c’est le même raccourci que celui qu’offrent les statistiques sur la délinquance ou le crime en France, ou celles qui évaluent la contribution économique de l’immigration dans le pays. Ici, l’image mémétique est donc aussi « raciste » que le sont les statistiques, les données chiffrées et la réalité observable.

De façon similaire, derrière les « Bernard & Chantal », on retrouve essentiellement l’idée de cette génération qui a traversé avec aisance la deuxième moitié du XXe siècle et ce d’autant plus facilement que les conditions économiques étaient très favorables au pays : croissance marquée, fiscalité nettement plus faible, démographie avantageuse, tous les éléments étaient réunis pour que ce couple puisse partir en retraite dans d’excellentes conditions.

Brossée à gros traits, la caricature renvoie à cette image du couple de jeunes retraités très souvent en voyages, et ce d’autant plus facilement qu’ils n’ont pas de petits enfants à garder car ils n’ont pas eu d’enfants pour payer leur pension dont le montant tourne tout de même autour de 1500€ net en moyenne par personne et par mois, soit à peu près deux fois ce qu’ils ont cotisé.

De façon statistique, c’est aussi la génération qui, ayant voté Mitterrand au pouvoir en 1981, aura systématiquement favorisé toutes les politiques conduisant à l’accroissement de l’État dans toutes les strates de la société, de la fiscalité attenante, de l’immigration, l’augmentation des congés et la diminution du temps de travail, tout en refusant de façon constante les réformes de fond du système social à commencer par celui des retraites.

Bien évidemment – et c’est tout le jeu malsain des politiciens – se focaliser sur « les immigrés » et sur « les retraités » revient, en essentialisant à la grosse louche des millions de personnes, à écrabouiller les parcours individuels qui sont complexes et contraints par le paysage économique, politique et culturel du pays sur ces 50 dernières années ; c’est oublier (volontairement ?) les millions de retraités qui ont subi un système de cotisations dont ils ne voulaient pas (car comprenant son inévitable faillite), c’est passer au bleu les millions d’immigrants intégrés, travailleurs et respectueux des us, coutumes et cultures du pays.

Autrement dit, les stéréotypes véhiculés par ce Nicolas mémétique ne sont que ça : des caricatures. Mais elle servent un but : imposer enfin dans le débat public deux thèmes jusqu’ici soigneusement évités par la caste jacassante (les médias et les politiciens).

Le premier est celui du système actuel de retraite par répartition, clairement voué à la faillite. Or, tout système alternatif (notamment par capitalisation) est actuellement farouchement combattu par cette caste jacassante.

Le second est celui de l’immigration, dont on peut à présent voir le bilan globalement négatif, avec une intégration difficile, une augmentation de l’insécurité liée à l’aspect multiculturel imposé, et un appauvrissement des Français.

En somme, alors que dans les années 80, le projet était clairement d’importer des migrants pour payer les retraites, le pays se retrouve maintenant confronté à d’impérieux besoins de réforme des retraites pour pouvoir nourrir ces migrants. C’est un échec complet et le « Nicolas », en arrivant dans le débat, impose d’en discuter.

Malheureusement, l’absence de débat (imposé par le socialisme mental présent tant à gauche qu’à droite, et sa capacité à lancer des anathèmes – raciste, égoïste, fasciste, etc.) rend les prises de position puis de becs de plus en plus extrêmes et polarisées.

Ici, le vrai ennemi de Nicolas, c’est bien cette caste jacassante, et plus précisément l’État dont les prébendes et privilèges irriguent cette caste.

En utilisant l’État et la propagande d’État, cette caste a verrouillé tout débat possible sur les retraites, la démographie, l’immigration. En appliquant soigneusement le socialisme, cette caste a une nouvelle fois démontré que cette doctrine n’aboutit qu’à la guerre de tous contre tous. Elle a polarisé les pauvres contre les riches, les ouvriers contre les cadres, les jeunes contre les vieux, les musulmans contre les catholiques puis contre tous les autres, les villes contre les campagnes.

Elle a divisé le pays en usant du communautarisme, en mettant en avant des minorités par opposition à l’ensemble, en faisant tout pour cacher, mépriser et interdire la plus petite des minorités, l’individu.

Avec Nicolas, vient à présent le moment de la facture. Impayable, elle pourrait bien se transformer en fracture.

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Commentaires146

          1. BXL

            Flûte!!!!! J’avais mis des notes de musique! Elles sont passé où? Oups, j’écris « zut » à la place de flûte, vé encore me faire moquer…

    1. Theo31

      DME a publié hier la vidéo d’un touriste américain dans Paris. Tous les types avec lesquels il a eu des ennuis étaient des Suédois.

          1. BXL

            C’est amusant, dans un village voisin du mien, une « implantation » maghrébine avait sévi, dans les années 70 (déjà). Tous les patelins environnants l’avaient aussitôt surnommé le village des suédois@

  1. Aristarkke

    lorsque la politicaillerie française s’empare du sujet, elle ne trouve guère mieux à faire qu’à polariser les Français sur les questions pourtant légitimes que ce personnage soulève.
    Vu que son pouvoir est de plus en plus remis en question et qu’elle a du mal à se faire présenter comme l’élite, elle a un intérêt évident à diviser au maximum pour éviter toute union des mécontents.
    D’où les assauts répétés et de plus en plus violents contre les boomers, retraités ou non, accusés de tous les maux économiques possibles.
    Et au moyen d’approximations grossières du style « achat d’immoblier à bas prix ».
    En oubliant que les taux des sixties et seventies flirtaient généralement avec les 10% annuels (les taux bonifiés étaient à 7 ou 8%) et qu’il fallait impérativement 20% d’apport + frais de notaire pour décrocher la timbale et aussi que les revenus étaient à proportion alors.
    L’immobilier a toujours des prix strictement proportionnés au moyens des acheteurs moyens

    1. Mitch

      les taux des sixties et seventies flirtaient généralement avec les 10%

      Les taux n’avaient aucune importance puisque l’inflation était à 2 digits aussi et les augmentations de salaires calculées sur l’inflation. Après quelques années c’était de la monnaie de singe. Là encore, factuellement un ouvrier pouvait envisager l’accès à la propriété tôt dans dans sa carrière. A présent un ingé débutant est à €2200/net mois et son banquier ne le recevra même pas. Ses perspectives sont minables. Le mien est qu’il se tire au plus vite pour ne surtout pas participé à la Ponzi.

      L’immobilier a toujours des prix strictement proportionnés au moyens des acheteurs moyens

      Oui, et?
      La conclusion est que les profils des acheteurs moyens ne sont plus les même, et c’est bien ça l’un de sproblèmes

      1. Aristarkke

        Je voulais mettre en évidence que capitaliser 20% du prix + FdN n’était pas un obstacle si facile à tourner à l’époque (j’en sais personnellement qq chose) même en tenant compte de l’inflation et du suivi des salaires. En revanche, on construisait beaucoup et de grandes quantités par opération.

        1. durru

          Les débuts pouvaient être difficiles, mais on savait (taux fixes aidant) que la suite ne le serait plus. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas.

  2. Theo31

    Le magot des retraites est de 350 milliards annuels. La pègre syndicale ne voudra jamais le lâcher. Elle préfèrera distribuer des tickets de rationnement pour garder la main dessus.

    1. Aristarkke

      Ce n’est pas pour rien que l’Etat Grançais a absolument voulu contrôler les retraites de base. Et ce, depuis l’origine pétainiste puis crypto-communiste du prétendu CNR.

      1. Theo31

        La CNAV a été créée en mars 1941 en confisquant toute l’épargne de la capitalisation. Jamais réussi à savoir si le produit de l’aryanisation a participé a alimenter la caisse. Toujours est il qu’elle s’est très rapidement retrouvée a sec.

        1. Aristarkke

          Pétain a fait main basse sur les capitaux des retraites capitalisées pour payer les frais exorbitants de l’occupation allemande.

          1. MCA

            Tu sais donc à quoi servira la prochaine retraite par capitalisation grançaise quand les teutons possèderont a plus forte armée d’Europe (dixit Merz).

            On peut en penser ce que l’on veut mais au moins la répartition n’a pas cet inconvénient.. 😉

            1. Aristarkke

              En régime de marche stable sur longue période, la répartition n’est pas un système « mauvais » Le problème se pose dès que le paramétrage des bénéficiaires/cotisants varie que ce soit à la hausse ou à la baisse.

              1. durru

                Enfin, une Ponzi reste une Ponzi.
                Tu sais qui doit sortir, tu ne peux jamais savoir qui va encore rentrer.
                Le chômage à deux chiffres n’était pas prévu non plus (par exemple).

        2. Aristarkke

          EV, dans son précédent blog, avait commis toute une belle série d’articles sur ce hold-up manifeste qui a été camouflé ensuite par la répartition directe.

    2. Dom17

      On ne peut pas parler des retraites sans distinguer les différents régimes.
      Le régime public est mal géré, mais les complémentaires ont anticipé les évolutions démographiques et ont des réserves.
      Même le régime public, restreint aux salariés du privé, a un déficit modeste.
      La réalité, c’est que la classe qui nous dirige, en majorité des fonctionnaires, s’inquiète – avec raison – pour la retraite des fonctionnaires et assimilés, qui n’est pas provisionnée.
      Leur rêve est que tous les Nicolas paient… en enfumant la population sur « les retraites ».

  3. Gerldam

    Pourquoi, dans le dernier dessin, le billet est-il vert avec un libellé de 50 unités de compte.
    Or en eurozone, seul le 100€ est vert.
    Se pourrait-il qu’il s’agit d’anticipation, la France passant au USD sous la pression du FMI. Penser que l’ectoplsame de Bayrou sera encore là….brrr

  4. Aristarkke

    les « Bernard et Chantal » que Nicolas subit
    Ses parents et beaux-parents ne sont pas dedans ?
    S’ils ne le sont pas encore, à 35 ans, cela ne tardera plus guère surtout avec les généreuses conditions édulcorées préalables à la retraite.

    1. Dom17

      Il y a des Nicolas qui sont aidés par leurs parents, voire grands-parents…
      Curieusement, ce cas de figure (ceux que je connais du moins), ne sont pas de ceux qui ont porté Mitterrand au pouvoir en 81…

  5. Gerldam

    Sur le comment en sommes-nous arrivés là, je conseille deux ouvrages:
    – tome 2 de « De la démocratie en Amérique » de Alexis de Tocqueville, qui voit, près de deux siècles avant les temps présents, que, sans contre-pouvoir, la bureaucratie et la médiocrité prendront le pouvoir
    – La haine du Monde, de Chantal Delsol, qui analyse finement les dérèglements actuels et que je conseille vivement

  6. Blondin

    « alors que dans les années 80, le projet était clairement d’importer des migrants pour payer les retraites »
    On continue à entendre ce discours, notamment chez les retraités. Ou chez les débiles légers du type Woerth (pour qui un euro de dépense pour 88 centimes de gain, ça veut dire qu’on n’a pas de perte).
    C’est un discours de négrier.
    Moralement, ces gens sont indéfendables.

    1. Aristarkke

      Ca évite aux polytocards de devoir envisager d’imposer de plus dures solutions comme de demander plus de travail aux inactifs ?

    2. Rick_Enbacker

      On peut rappeler ici le raisonnement brillant de notre nouvelle commissairesse des comptes : Pour 7 € par jour de subvention donnée à chaque migrant il rembourse 20% de TVA, donc ça fait un gain net pour l’état de 1,40 €. Il fallait y penser…

      1. Blondin

        Quand on entend ces deux crétins (Woerh et NVB), on comprend pourquoi on a un pb de dette : ils ne savent tout simplement pas compter !

    3. QuisesouvientdesHommes

      C’est aussi le discours de Mélenchon !
      Il a fait une intervention remarquée à ce sujet lors d’un colloque au sénat au printemps.
      Je ne retrouve pas le lien

  7. Aristarkke

    imposé par le socialisme mental présent tant à gauche qu’à droite, et sa capacité à lancer des anathèmes – raciste, égoïste, fasciste, etc.
    Avec ses cinquante nuances à la mode grançaise sans compter les dérivées, comment y échapper ?
    Afuera semble hors de portée tellement il y a de sangsues accrochées au dos du pauvre Nico !
    Déjà que leur absence de contribution à l’IR leur laisse penser qu’ils ne paient rien en impôts !!!

  8. Aristarkke

    « En somme, alors que dans les années 80, le projet était clairement d’importer des migrants pour payer les retraites »
    Projet combattu alors violemment par la gôche et l’extrême gôche !
    Se rappeler la mise à sac d’un foyer Sonacotra à Vitry sur Seine…

    1. Theo31

      Certes mais a partir de 1983, les prolétaires de souche ont commencé a mal voter. Il a bien fallu les remplacer pour que la gauche reste au pouvoir.

      1. Walter

        Rappel salutaire … Les immigrés sont devenus à la mode dès lors que la gauche a eu besoin de se trouver un prolétariat de substitution de sorte à continuer de peser électoralement.

        1. Aristarkke

          Sauf qu’ils commencent à apparaître dans les conseils municipaux.
          Il est probable que de nouvelles municipalités vireront leur cuti l’année prochaine…

  9. Aristarkke

    « subissant un contrat social qu’il n’a pas demandé »
    Et à géométrie variable suivant les années, dans le sens unique de toujours davantage de dépenses.
    Ce week-end, ça s »insurgeait sec chez Xwitter après la « découverte » que la CAF prenait en charge des dépenses de mobiliers et autres électro-ménagers…

    1. Minou

      Et même les communes sont dans l’obligation de payer.
      Dans un de mes lieux loisirs aérien nous avons un cassos en bout de piste, régulièrement aviné, cultivateur à ses heures perdues de produits rigologène. Qui se fait payer par la commune sont eau et sont électricité.
      Le mec écrasant les testicules de tout le monde dans le secteur, le maire viens assez régulièrement nous rendre visite et nous en a ouvertement parlé.

  10. cherea

    Bonjour H16,

    Si René Girard était encore vivant, il aurait développé sa notion de « Désir mimétique » pour en faire un « désir mémétique » avec le développement du Web.

    Le principal problème du contrat social dont vous parlez est qu’il n’est pas clairement explicité en France et même en Europe ou dans cette sociale-démocratie molle.
    Par exemple, aux US « American Dream », c’est clair, tu peux réussir etgagner de l’argent et vivre heureux

    En Israël, « Sécurité pour tous les juifs du monde », pareil, contrat assez clair.

    Qui peut vraiment définir le contrat social, français, ou le terme républicain serait plus juste…je le résumerais de manière assez triste de la façon suivante « Sécu, CDI, pavillon de banlieue »…effectivement ce n’est pas la joie…

    Quant aux turpitudes de la génération des boomers, c’est absolument une catastrophe: ils ont voté pour la retraite à 60 ans, ont refusé les réformes des retraites en 95, ont voté les 35 heures et encouragé l’immigration massive…

    Tout reprendre va être compliqué !!

    1. Gerldam

      Il ne faurait pas mettre tout sur le dos des boomers (dont je ne fais pas partie):
      – la retraite à 60 ans est une idée à la con de Mitterrand (et socialos) qui l’a sortie car il ne pensait pa être élu
      – quant aux 35 heures, c’est encore une idée à la con des socialistes

      Or, à cette époque, les boomers votaient plutôt RPR.

      1. durru

        « à cette époque, les boomers votaient plutôt RPR »
        Complètement faux. En ’81, ils ont été > 60% à veauter Mittran’. Pour la retraite à 60 ans. Et ils ont persévéré dans cette voie jusqu’en 2022.

      2. Aristarkke

        « la retraite à 60 ans est une idée à la con de Mitterrand (et socialos) qui l’a sortie car il ne pensait pa être élu »
        Bien au contraire, l’Arsouille comptait bien sur cette mesure pour rafler des votes à une époque où la mortalité générale était à un seuil plus bas. C’était une vieille revendication gauchiards à cette époque.

  11. Boomer Inclusif

    Gaspard, l’homme qui murmure à l’oreille des caricatures

    Il fallait oser. Gaspard Gantzer l’a fait. Dans une tribune parue le 27 juillet dans Le Monde, l’ancien spin doctor du hollandisme flétri nous livre une tribune grandiloquente pour dénoncer… un mème. Oui, un mème. “Nicolas qui paie” ne serait pas un soupir collectif face au racket fiscal généralisé, mais un cheval de Troie néolibéral, une figure d’extrême droite camouflée sous un tee-shirt en coton bio. Fermez les yeux, vous êtes dans un séminaire ENA : le peuple souffre d’un trop-plein d’imagination, pas d’impôts.

    Selon Gaspard, tout cela n’est qu’une stratégie de manipulation. Derrière “Nicolas”, il n’y aurait pas un salarié étranglé par les charges, ni un entrepreneur laminé par les prélèvements, mais une marionnette réactionnaire instrumentalisée pour stigmatiser les retraités, les chômeurs, et sans doute les chats d’appartement s’ils touchent la CAF. Mieux : le simple fait de dire qu’on en a marre de se faire ponctionner, c’est déjà faire le jeu de l’extrême droite. C’est bien pratique, cette doctrine selon laquelle toute critique de l’État obèse est une preuve d’intolérance.

    Et tant qu’on y est, autant recycler tout le catalogue de l’indignation de salon : Nicolas détournerait le concept féministe de “plafond de verre”, propagerait une “lutte des classes à l’envers” et, suprême injure, réduirait la complexité sociale à une opposition binaire entre ceux “qui paient” et ceux “qui coûtent”. Surtout, ne jamais dire qu’il existe une différence entre ceux qui produisent et ceux qui ponctionnent. Le fisc, c’est l’amour. Et tout refus de l’impôt, une trahison du projet commun.

    Ce qui dérange, ce n’est pas Nicolas. C’est qu’il existe des millions de gens qui s’y reconnaissent. Des Français qui bossent, cotisent, ne fraudent pas, n’exigent rien — et qui n’en peuvent plus de se voir traités en vaches à lait, tout en servant de punching-ball aux chroniqueurs subventionnés. Mais Gaspard, confortablement installé dans son agence de communication, préfère penser que tout cela n’est qu’une diversion. Que cette lassitude n’est pas réelle. Qu’elle a été marketée. C’est plus rassurant.

    Car reconnaître que “Nicolas qui paie” est autre chose qu’un gadget rhétorique, c’est admettre que l’État français a perdu la confiance d’une partie de sa base contributive. C’est constater que des millions de Français ne croient plus à la redistribution, non pas parce qu’ils sont égoïstes, mais parce qu’ils voient, chaque jour, l’argent public s’évaporer dans des bureaucraties absurdes, des aides clientélistes, des dispositifs inefficaces. Et qu’eux, pendant ce temps, doivent expliquer à leur banquier pourquoi leur compte est dans le rouge le 23 du mois.

    Mais ça, c’est trop simple pour Gaspard. Lui préfère s’attaquer aux “mèmes” plutôt qu’aux causes. Alors il écrit, entre deux indignations lyriques, que la France “ne vit pas grâce à une classe de travailleurs héroïques opposée à une masse de profiteurs paresseux”. Peut-être. Mais elle meurt à petit feu de ceux qui préfèrent criminaliser les signaux d’alarme plutôt que d’enquêter sur l’incendie.

    En 2025, il est plus acceptable, pour un ancien conseiller de François Hollande, de défendre l’idée abstraite du vivre-ensemble redistributif que d’écouter un type qui dit : “je bosse, je paie, et je n’en peux plus”.

    Mais ne t’inquiète pas, Gaspard : pendant que tu philosophes sur la sociologie des mèmes, “Nicolas” continue de bosser. Il paie pour toi aussi.

    1. Blondin

      La réaction de Gantzer est typique de celle de l’immense majorité de la classe politique française.
      Le réel vient heurter violemment leur modèle mental.
      Modèle qu’ils sont incapables de remettre en question.
      Leur seule réaction possible est de nier le réel.
      Et pour ce faire, ils utilisent l’épouvantail – usé jusqu’à la corde – de l’extrême droite.

    2. Dom17

      parce qu’ils voient, chaque jour, l’argent public s’évaporer dans des bureaucraties absurdes, des aides clientélistes, des dispositifs inefficaces…
      Ne pas oublier l’UE et les milliards qu’Ursula veut envoyer en Ukraine pendant des années pour que la guerre ne s’arrête pas.

  12. Grosminet

    « c’est lui qui encombre les tribunaux, les prisons et certains halls d’immeubles »
    M’est d’avis qu’il encombre pas assez les prisons par rapport aux halls d’immeubles…

    1. Mitch

      Samedi soir avec un pote on a naviguait sur des chaines TickTok qui sont de véritables boutiques en ligne pour acheter de la coke, de l’ecstasy, et tout le reste. Les prix y figurent avec des messages commerciaux du type ‘arrivage récent’, ‘jamais de manque’, ‘top qualité’. Pour que le consommateur ne se perde pas il y a des vidéos qui expliquent comment aller au point de deal à la boutique selon l’endroit dont en vient. Il y en avait aussi qui recrutait aussi avec un message: ‘On recrute – déposer votre CV’. Certaines ’boutiques’ vous livrent chez vous ou même en prison à l’aide de drones. Parlant des prisons il y avait des chaines ou des gars se mettaient en scène dans leur cellules en faisant de la muscu par exemple, et même un tuto sur comment faire une petite piscine à la l’aide de son matelas et ou on voyait le gars se baigner dans sa cellule. Tout ça en 20′ de temps sur TickTok et visible de tout (pas la peine de Thor). La lutte contre le traffic de drogue qu’ils ont dit sur la Pravda 😀

      1. Grosminet

        @ Mitch 28 juillet 2025, 12 h 35 min
        « ‘On recrute – déposer votre CV’. »
        😆 j’aimerais bien voir la gueule des CV 😆
        Des jeunes entreprenants, dynamiques, c’est eux l’avenir de l’économie française, quoiqu’en disent certains boomers grincheux qui traînent des ces parages.

  13. perecolateur

    L’ennemi c’est l’état on est bien d’accord.
    Mais je ne pense pas que les Nicolas ou qui que ce soit d’autre puissent l’amender ou le détruire.

    Faudra aller complètement dans le mur pour pouvoir peut être repartir sur des bases saines.

    1. Grosminet

      @ perecolateur 28 juillet 2025, 10 h 00 min
      « Faudra aller complètement dans le mur pour pouvoir peut être repartir sur des bases saines. »
      En insistant bien sur le « peut-être »

    2. MadeInCH

      D’ici là, ce sera plus le même peuple. Donc plus là même basé culturelle.
      Seront-ce des bases « saines » selon nos valeurs morales/culturelles?

    3. Manzoni

      Quand on voit ou mieux, vit de l’intérieur, la justice, l’éducation ou le système de santé (et cela que l’on soit patient, élève, soignant, prof ou juge), je crois que le mur, on l’a déjà pris. Et depuis un moment.

    1. Grosminet

      Oui mais non, le boomer qui touche deux fois plus de pension que ce qu’il a cotisé et qui a voté en masse pour Mitterand c’est une CARICATURE, même que c’est écrit dans le billet 😀

    2. Pheldge

      relis les derniers paragraphes du billet, ceux sous la dernière image, et discutes-en avec tes copains du Club des Cinq, après seulement tu pourras venir causer avec les grandes personnes … 😉

      1. durru

        Tu parles de ça ?
        « couple de jeunes retraités très souvent en voyages, et ce d’autant plus facilement qu’ils n’ont pas de petits enfants à garder car ils n’ont pas eu d’enfants »

          1. durru

            Et pourtant, l’effondrement de la natalité se constate à partir des années ’70. Il n’y avait pas beaucoup de « la jeune génération » en âge de procréer à l’époque. Il y en a, factuellement, de moins en moins, ça se voit sur la pyramide des âges.

            1. Dom17

              Effondrement de la natalité tout à fait relatif. Il s’agit plutôt d’un retour à la normale après le baby boom d’après guerre.
              Le vrai effondrement, c’est depuis 2022…

                1. MadeInCH

                  Le chancelier de l’époque estimait déjà à son époque que la France avait un problème de natalité.
                  C’est aussi pour ça que le vainqueur de Verdun à posé des incitations financières aux familles nombreuses.

                2. Aristarkke

                  Il faut une moyenne de 2,1 ou 2,2 enfants par femme pour maintenir le niveau de population à l’étale. Nous nous en éloignons de plus en plus vite, de ce seuil.

                  1. Grosminet

                    @ Aristarkke 28 juillet 2025, 13 h 21 min
                    « Nous nous en éloignons de plus en plus vite, de ce seuil. »
                    Et la France est loin d’être dans la pire des situations… Pour certains pays d’ici quelques dizaines d’années la décroissance démographique sera le défi à relever pour assurer leur survie. Prenons par exemple le Japon, pays à la culture multi-centenaire qui est en train de se suicider sous nos yeux…

        1. Mitch

          Je pense qu’il parle de ça:

          De façon statistique, c’est aussi la génération qui, ayant voté Mitterrand au pouvoir en 1981, aura systématiquement favorisé toutes les politiques conduisant à l’accroissement de l’État dans toutes les strates de la société, de la fiscalité attenante, de l’immigration, l’augmentation des congés et la diminution du temps de travail, tout en refusant de façon constante les réformes de fond du système social à commencer par celui des retraites.

          Par contre c’est faux, faux et re-faux 🙂 on nous l’a expliqué en ces lieux, durru tu te souviens? 😀

  14. Mandol

    L’ennemi de Nicolas, c’est aussi cette foule qui ne connaît rien à l’Economie, à la politique, au fonctionnement des institutions, aux religions, qui lit 1 livre par an, et qui n’ecoute que la TV.
    Qui se satisfait de lieux communs, et de suivre ce que dit la TV.
    Et qui refuse de faire l’effort de s’informer, de s’instruire, ou d’ecouter, de dialoguer avec ceux qui font cet effort. Et qui demande aux autres de faire tout, à part leur emploi, pour eux.
    Et de nombreux Nicolas font partie de cette foule.
    La famille en 1970 construisait tout ou partie de sa maison, cultivait le potager, avec lapins et poules, cuisinait, cousait, réparait ses ustensiles et savait se defendre. Et elle etait politisée.
    Le basculement, le changement se fit entre 1965 et 1980, edonisme, villes champignon, consommation, athéisme, corruption du pouvoir, égalitarisme et critique de l’autorité, angélisme à la Rousseau. Nous sommes revenus aux divinités antiques.

    1. durru

      Faudrait savoir… D’un côté, les seuls, aujourd’hui, « qui n’ecoute que la TV » et qui vont « suivre ce que dit la TV » sont les retraités. Et de l’autre, « de nombreux Nicolas font partie de cette foule ». Si c’est vrai, les causes seraient peut-être à chercher ailleurs. Sinon, non 😉

    2. Blondin

      Assez d’accord sur le fait que l’immense majorité des gens – toutes classes confondues – ne fait aucun effort pour s’instruire.
      Et aux causes que vous identifiez, il ne faut pas oublier le torpillage en règle de l’Education Nationale.
      Si les gens ne comprennent rien à l’économie et aux institutions, ce sabotage y est pour beaucoup.

      Petit bémol quand même : la famille en 1970 était plus politisée qu’à l’heure actuelle mais le PCF faisait régulièrement plus de 20% des voix…

  15. Grosminet

    « Le basculement, le changement se fit entre 1965 et 1980, edonisme, villes champignon, consommation, athéisme, corruption du pouvoir, égalitarisme et critique de l’autorité, angélisme à la Rousseau »
    En résumé, c’était mieux avant, comme le répète sam à longueur de temps.

      1. Blondin

        La responsabilité de cette ordure est quand même écrasante.
        Certes VGE avait bien commencé le travail de sape mais cet étron a donné un coup d’accélérateur sans pareil au déclin.
        Au même moment, l’Angleterre portait Thatcher au pouvoir…

        1. bibi

          CEDH : Poher !
          Regroupement familial : VGE !
          Relance keynesienne : VGE !

          Francisque Mitterrand n’est que la suite logique du en même temps centriste.

          Macron c’est le fils spirituel de VGE.

          1. durru

            Sécu : CNR (pardon, Pétain)
            Ordre des Médecins : CNR (m…e, je m’ai encore trompé : Pétain)
            Éducation et énergie dans les mains des communistes : CNR
            Etc.
            Et après, on s’étonne des résultats quelques décennies plus tard…

            1. QuisesouvientdesHommes

              Le CNR a validé tous les choix du régime de Vichy sauf les pogroms
              Quant à l’EdNat, son gauchisme structurel lui vient de Jules Ferry, Ferdinand Buisson, Jules Grévy et tous les autres bouffeurs de curés à l’orgine de la IIIème

              1. durru

                Jules Ferry et les autres faisaient au moins de l’instruction. Les cocos, eux, ils ne font plus que de l’éducation. Et la différence se voit.

                1. QuisesouvientdesHommes

                  Ah bon ?
                  Jules Ferry enseignait le vol et la corruption sans doute et les hussards noirs l’amour du prochain et la vérité historique

      2. Taisson

        « Et ce n’est certainement pas la faute à Mittran’, c’était déjà foutu avant qu’il n’arrive  »
        Oui ! Mais c’est lui qui à concrétisé la pérennité du système avec les nominations dans tous les rouages de l’état. tous les gens qu’il à placés à des postes importants ont continué le même recrutement.
        Quand à Grominet, je lui confirme que pour ceux pour qui tout était dur , malgré ça, oui c’était mieux avant, au moins pour tout ce qui ne concernait pas le pouvoir d’achat et le confort matériel !!
        Quand à ce brave Nicolas;
        « Et de nombreux Nicolas font partie de cette foule ».
        Il ferait mieux de cesser d’élire des socialistes (déguisés ou non) pour faire barrage, et d’abandonner le moule burne et les vtt électriques pour se mettre sérieusement aux arts martiaux…Certes il n’y en à pas besoin pour liquider les vieux, mais il ne faut pas se tromper d’ennemi ça pourra servir quand les amis de mechancon viendront appliquer la taxation directe !
        Bref c’est bien mal parti !

    1. Mandol

      C’est le choix entre etre un loup et un chien. Ou du moins de tenir des deux, mais de telle manière qu’il soit possible de redevenir un loup à part entière. Clairement les européens ont choisi d’etre des chiens edentés, puisqu’il leur est meme interdit de s’armer ou se defendre.

  16. Citoyen

    « Le second est celui de l’immigration, dont on peut à présent voir le bilan globalement négatif, avec une intégration difficile, une augmentation de l’insécurité liée à l’aspect multiculturel imposé, et un appauvrissement des Français. »

    « le bilan globalement négatif » … C’est on ne peut plus vrai h16.
    Je remets ici le lien que j’ai proposé il y a quelques temps sur un autre billet, qui parle de lui-même.
    https:/ /www.bvoltaire.fr/le-faible-taux-demploi-des-immigres-nous-coute-100-milliards-deuros-par-an/
    C’est plutôt clair et détaillé, mais « L’Observatoire de l’immigration et de la démographie (OID) » est un organisme qui utilise les chiffres disponibles officiellement, et qui représentent pour l’essentiel l’immigration « connue »…
    Or, il est largement admis que quand il y a 200 000 immigrés légaux,il y en a autant de clandestins qui ne sont comptabilisés nulle part. Il y a bien des organismes sociaux qui intègrent nécessairement une part de leur coût dans leurs comptes, quand ils produisent des prestations pour ceux-là, mais c’est la seule partie visible de leur coût.
    Il y a donc toutes les chances que les 100 Mds proposés, soient en réalité dans les 150 Mds à plus ou moins quelque chose …

    1. bibi

      Le vrai changement date de 1974 quand la France rennonce à sa souveraineté en adhérant à la CEDH.
      Adhésion ratifié par un président non élu et n’ayant jamais reçu du peuple pour cela.
      Dès ce moment là, le peuple n’est plus souverain en France.

      1. durru

        Lorsque tu délègues l’instruction des nouvelles générations et la gestion de l’énergie (« l’économie, c’est de l’énergie transformée », disait quelqu’un) au parti de l’étranger (et ça, c’est fait depuis ’45), c’est tout à fait surprenant de parler encore d’une quelconque souveraineté.

        1. Grosminet

          @ durru 28 juillet 2025, 11 h 28 min
          « (« l’économie, c’est de l’énergie transformée », disait quelqu’un) »
          Ce qui est faux. L’économie c’est bien plus que ça.

          1. bibi

            L’économie c’est la production et l’échange de biens et de services.
            La production d’un bien ou d’un service nécessite de transformer de l’énergie, et l’échange lui aussi necessite de transformer de l’énergie.

            1. Grosminet

              @ bibi 28 juillet 2025, 12 h 23 min
              « La production d’un bien ou d’un service nécessite de transformer de l’énergie, et l’échange lui aussi necessite de transformer de l’énergie. »
              J’ai pas dit le contraire. Je dis que l’économie ça n’est pas QUE ça.

    2. Taisson

      Non…
      Le ver était déjà dans le fruit. Le communisme encadrait de fait les classes populaires, en excitant les jalousies congénitales du peuple Français pour leur vendre « la lutte des classes » .
      Ce qui fut facilité par le mépris total du patronat et des nantis pour ceux qui faisaient les trucs fatigants et fastidieux à leur place.
      Lesquels avouaient sans honte dans les conversations privées qu’ils préféraient des « esclaves » émigrés à des grouillots Français…

      J’ai été le témoin de tout ça. Incrédule d’abord, et impuissant après avoir compris.
      Bref, la ou nous en sommes, tout était inévitable, ceux qui avaient compris n’étant pas assez nombreux, hélas.

  17. Pousse-fumier

    Attention avec « Nicolas qui paie » : le mème a été déposé…

    « Popularisée sur les réseaux sociaux, l’expression reprise notamment par une partie de la droite nationaliste a été enregistrée à l’INPI par Erik Tegnér, patron du magazine identitaire Frontières. Une démarche qui agite la communauté des Nicolas. »
    https://www.lefigaro.fr/conjoncture/c-est-nicolas-qui-paie-le-slogan-du-ras-le-bol-fiscal-devient-une-marque-deposee-20250718

    1. « Une démarche qui agite la communauté des Nicolas »
      Ben non. La presse a essayé d’en faire un foin, et, plouf, c’est tombé à l’eau.

  18. nemrod

    Il manque La famille Lafleur et ses homologues gitans et autres nomades dans l’illustration du contrat social.
    M’en suit coltiné deux à l’ouverture ce matin ave des ordonnances falsifiées payées par Nicolas se foutant ouvertement de ma gueule mais demandant du « respect ».
    Je suppose qu’ils parlaient du bidule de leur en imposer qui est sous mon comptoir.
    La bonne blague.

  19. Habeas Corpus

    Attention à ne pas vous focaliser sur une date précise de basculement. Il y a toujours eu symbiose entre peuple et dirigeant, le français reste toujours attaché à la 3eme voie, l’économie mixte, l’état social, les entreprise publiques, le droit de grève, la retraite par répartition, l’état redistributeur, l’état régulateur, la réduction des inégalités etc
    Les argentins sont eux aussi restés longtemps attachés au peronisme par ex.
    Jusqu’à ce qu’ils comprennent que ça faisait leur malheur …

  20. Dom17

    Le gouveenement ne peut qu’être satisfait de la diffusion du mème Nicola-qui-paie puisque, pris au premier degré, il favorise les divisions dans ls population

  21. BXL

    Il serait question de faire payer directement au comptoir de la pharmacie les retenues diverses et variées sur les médocs. C’est du psycho-social??

    1. Mandol

      Déjà 55 milliards, sans compter l’armement, d’après une emission sur radio courtoisie. Et sans compter tout l’occulte, et surtout tout le commerce perdu avec la Russie et ses amis.
      Le contrat de l’europe avec Trump en est un exemple.

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