L’histoire regorge d’exemples où l’état montre sa vraie nature esclavagiste, voleuse et destructrice de valeur. Mais, dans la plupart des cas, on n’y voit que les actes dévoyés d’un groupuscules de personnes, rarement le résultat des agissements délétères de l’organisme étatique. Le procès qui va se tenir à New-York prochainement est à ce titre fort intéressant.
En substance, un groupe de descendants et d’héritiers de victimes juives déportées dans les camps de concentration pendant la guerre ont intenté un procès contre l’état français, la SNCF et la Caisse des Dépôts jeudi à New York.
Il est intéressant, ici, de constater que ces descendants ne se sont pas attaqués à des individus, mais bien à l’état français et deux de ses créatures, son bras financier et son mammouth du rail. Certes, l’état en question, sous occupation allemande à l’époque, n’est pas l’initiateur de la spoliation et de la déportation. Mais il a clairement souscrit, participé et aidé l’état nazi dans son forfait.
Une question qui m’est soulevée par cet article est la suivante : quelle organisation mafieuse, quel groupement humain, quelle société privée peut parvenir à des résultats tels que ceux obtenus en leur temps par les états français et allemand ?
Il est intéressant, je crois, de pointer que les plus fantastiques réalisations humaines, celles dont l’utilité est telle tous les jours qu’on ne s’en rend même plus compte, sont très généralement le fait d’individus ou de sociétés privées. Dans le même temps, les forfaits les plus atroces, les massacres les plus violents, les vols les plus nombreux, les pollutions les plus larges sont toutes et d’abord le fait d’états et d’organismes étatiques.
Ainsi, il aura fallu un Edison pour la lampe électrique, un Marconi pour la radio… Nombre d’inventions et de procédés portent d’ailleurs le nom d’une personne, d’un individu.
Et il aura fallu un état puissant (et communiste) pour Tchernobyl et pour la mer d’Aral, il aura fallu un état puissant pour la bombe atomique, des états pour les déportations, les massacres, dans chaque guerre …
On pourra m’objecter qu’un état est toujours composé d’individu. A ceci je remarquerai simplement que si l’individu est indispensable à l’état pour accomplir ses malversations, l’état, quant à lui, est systématiquement inutile (voire parasite) pour que l’individu puisse réaliser ses rêves (on pourra se rappeler des difficultés des frères Wright à construire un avion, alors que les subventions étatiques leurs avaient été refusées pour aller à l’un de leurs concurrents qui n’arriva jamais à faire voler quoi que ce soit). En revanche, lorsqu’un individu part en sucette et que son égo enfle au point de vouloir mettre le monde à sa botte, il n’est pas de moyen plus efficace pour lui que de prendre le pouvoir au travers d’un état ; les exemples sont tellement nombreux que je ne m’étendrai pas plus …
Or, cette simple constatation des résultats non pas médiocres mais catastrophiques et presqu’exclusivement destructeurs de l’état devant les faits beaucoup plus glorieux de l’individu n’empêchent toujours pas de trouver de nombreux thuriféraires des structures étatiques, para-étatiques et méta-étatiques, ou, plus banalement, l’acceptation commune que l’état, à défaut d’être un rempart contre telle ou telle déviance de la société humaine, serait un « moindre mal »…
Ce que montre ce procès, c’est que la responsabilité de l’état qui se dilue tant et mieux sur tout le monde (et finalement, sur plus personne), finit parfois – et contre toute attente – par revenir sur celui qu’elle n’aurait jamais dû quitter. Ainsi, l’état français et ses sbires du moment, SNCF et CDC, se retrouvent sur le banc des accusés.
Et on se prend à rêver qu’un jour peut-être, dans quelques années, nous les retrouverons, dans la même position, devant expliquer à chacun pourquoi, sous des promesses d’assurances, de retraites, d’infrastructures et de bonne gestion de notre avenir, on nous aura spolié, menti, ruinés et ridiculisés.
Un jour, peut-être.
Je ne peux m’empêcher de noter deux contradictions ici.
– S’il est vrai que l’état est capable du pire, il est également capable du meilleur. En fait, l’état, c’est les hommes. Avec de grands chefs d’état, on fait de grandes choses, et inversement. La première règle est de définir l’état, et, surtout, ses attributions. La défense du territoire, par exemple, nécessite une autorité qui ne peut venir que d’une décision commune, et passe obligatoirement par l’état, représentant (en théorie au moins) de la volonté collective. De même pour les routes, l’administration, la justice, etc.
– Seconde contradiction, ou, plutôt, mauvaise lecture de l’histoire, la poursuite de l’état dans le cadre des crimes ayant eu lieu durant la seconde guerre mondiale. Tout d’abord, je suis choqué d’entendre parler de cette attaque, et serais curieux de savoir si l’Allemagne et l’Italie comparaissent en tant qu’accusés principaux. Ensuite, je veux insister, comme le fait Alain Griotteray dans son ouvrage "Je ne demande pas pardon", sur la responsabilité de l’envahisseur, et non du vaincu. En effet, les règles de guerre internationales obligent le vaincu à soumettre sa police, ses administrations, et, de façon générale, toute organisation dépendant de son ressort au vainqueur, et ce afin de limiter autant que possible les effets anarchiques de la guerre sur les populations civiles, inévitables autrement. C’est donc l’envahisseur qui est responsable de l’exécution des ordres qu’il donne, et les individus peuvent éventuellement, suivant les circonstances, être jugés coupables de trop de zèle, de même que de nombreux autres ont payé cher leur désobéissance.
Il va de soi que ces deux contradictions ne changent guère le fond du message, qui reproche à l’état français son incurie, ce que je fais moi-même par ailleurs.
Commentaire intéressant, mais cependant, je maintiens ma version.
Je remarque qu’en effet, avec de grands chefs d’état (notion à définir), on risque surtout de grands conflits. Ou bien ils sont grands par leurs conquêtes, et le prix à payer de cette grandeur est systématiquement celui du sang, ou bien ils le sont par leurs « avancées sociales », qui revient à augmenter la place de l’état dans la société, et donc l’usage de la coercition pour des domaines de plus en plus nombreux. J’aimerai bien votre définition de « grand homme d’état », et votre définition du « meilleur », à ce sujet, et serais heureux d’en discuter avec vous.
Que l’Allemagne ou l’Italie soient ou non poursuivis, la France mérite de l’être, si ce n’est comme responsable, au moins comme complice. Je vous accorde qu’en bonne logique, il faut que ces pays soient poursuivis.
Quant à votre remarque sur l’obligation des vaincus de soumettre sa police, son administration, … à ceux du vainqueur, vous comprendrez que je ne pourrai jamais souscrire à cette opinion : d’une part, l’individu ne gagne jamais à simplement changer le nom de son esclavagiste, et d’autre part, si, de façon systématique, aucun agent de l’état occupé ne porte son concours à l’état occupant, ce dernier ne peut tenir longtemps (l’Irak actuel en est une parfaite démonstration, l’Afghanistan le fut précedemment); il en va même du devoir de tout individu devant la menace : fuir et l’éviter, ou rester et la combattre. La liberté est à ce prix.
Je suis heureux cependant que vous rejoignez le fond du message sur l’incurie de l’état 😉 .
Pour moi, la définition d’un grand homme d’état passe par sa capacité à sortir de la mêlée, à comprendre la situation de son pays, à saisir les enjeux actuels et futurs en termes économiques, sociologiques, culturels, militaires, etc. Le mieux est encore que j’en nomme quelques uns ayant su montrer de telles capacités : Reagan, Thatcher, Churchill, De Gaulle (au moins au début). La liste est non exhaustive, naturellement.
Quant à vos remarques ultérieures elles comportent, à mon sens, de nouveau une erreur d’analyse. Voici pourquoi :
On ne peut pas à la fois accuser l’état (c’est-à-dire le pays dans son ensemble, puisqu’il en est le représentant officiel) d’être responsable de crimes tout en arguant du fait que les individus (c’est-à-dire, justement, le contraire de l’état) ont seuls le pouvoir de ne pas les commettre. Dans le cas de la guerre, c’est bien simple : le vaincu se soumet. Et si les guerres actuelles, où les Etats-Unis (du moins pour les exemples cités) sont vainqueurs peuvent vivre les situations décrites, c’est parce que le vainqueur ne fait pas valoir ses droits.
Croyez-moi si je vous dis qu’Hitler n’aurait pas fait de cas de l’exécution de millions de résistants s’il avait eu besoin de le faire. Nous avons pu constater qu’il était tout à fait capable d’exterminer en masse.
Résumons donc la situation en 1940 :
L’armée française est balayée.
Le gouvernement, en déroute, abandonne ses pouvoirs à un vieux maréchal.
Le pays est divisé sur ce qu’il faut faire.
L’ennemi est partout.
La loi de la guerre nous impose de nous soumettre dès lors l’armistice signé.
Le gouvernement faire suivre la consigne aux fonctionnaires : Collaborez.
Le vainqueur n’est pas conciliant.
Toute résistance est sévèrement punie.
Cependant, De Gaulle clame que la France libre, donc la seule (et, partant, l’état) est en exil à Londres.
La marge de manœuvre est mince.
C’est grâce à De Gaulle que la France a pu s’en sortir la tête haute. La version selon laquelle l’état était en exil a donc été validée, à la fois par les vainqueurs et par l’histoire. Or, nous savons bien que ce n’est pas ce gouvernement-là qui a collaboré.
Nous voilà face à deux bonnes raisons de considérer l’état comme innocent.
En préambule, je remarquerai que vous avez une conception de l’état différente de la mienne : j’y vois une construction abstraite, dont on mesure les effets au travers des administrations et de ses commis ; vous semblez y voir une nation, un pays dans son ensemble, voire son représentant officiel. A ce titre par exemple, je ne me sens absolument pas représenté par l’état français (de même qu’il ne peut prétendre me représenter en rien).
Ceci posé, un homme d’état, est, par définition, un homme qui détient le pouvoir sur les individus qui sont, volontairement ou non, placés sous sa coupe. En cela, j’accorderai facilement le statut de « bons leaders » à ces hommes qui, le pouvoir dans les mains, ne l’ont pas immédiatement perverti pour leurs fins personnelles et ont su diminuer la gêne que les états représentent sur les individus dont ils ont la charge.
Malheureusement, absolument rien ne vous permet d’affirmer que sans état, sans administrations, les nations n’auraient pas évité les guerres que vous évoquez. Tout au plus pouvons nous admettre que Churchill aura pu limiter l’impact de la guerre sur les britanniques, par exemple.
Il est d’ailleurs fort symptomatique que les guerres sont déclarées entre états, et pas entre individus qui le composent. Il est peu probable que les frontaliers franco-germaniques de l’époque, s’ils avaient eu à choisir, ou laissés à leur seul entendement, auraient pris eux-même leurs bayonnettes pour aller dégommer le voisin d’en face.
Quant à la soumission suite à une armistice, encore une fois, il s’agit d’un traité liant un état à un autre. C’est bien l’état français qui a signé sa soumission à l’état allemand. Le père Mathurin, dans son champ du Béarn, lui, n’a pas signé. Et si lui, homme libre, décide de prendre son fusil et de se battre pour défendre son champ, c’est à mon sens ultimement légitime. S’il décide de fuir séance tenante, c’est là encore légitime. Mais qu’il courbe l’échine parce qu’un concept à fait serment d’allégeance à un autre concept, permettez moi de trouver ça particulièrement fumeux.
Dernière chose : je pense que si les Etats-Unis pouvaient vraiment faire valoir leurs « droits » en Irak, je ne crois pas qu’ils s’en gêneraient actuellement. Force est de constater qu’en ce domaine, un minimum de précaution s’impose quant aux raisons exactes des développements actuels dans ce pays.
Pour conclure, je rappelerai ce que fort justement disait Maître Yoda : Nul Par La Guerre Ne Devient Grand. 😉
En fait, ma conception de l’état est très simple. Elle se borne à la définition fournie par l’académie française : "Autorité souveraine qui, par l’exercice de ses pouvoirs, représente et garantit l’unité et le fonctionnement d’une société sur un territoire défini." Ce qui n’augure en rien des rôles qu’on peut lui attribuer par la suite. Mais, pour moi, comme ça devrait l’être pour tout le monde, la définition des mots se trouve dans les dictionnaires. En tout état de cause, si l’on attaque l’état français, on attaque la France. Et la France, c’est tous les français.
Ceci étant dit, il est bien évident que si l’état est poursuivi en justice, il ne s’agit pas de poursuivre une "construction abstraite", mais bien une entité juridique très concrète, dont la définition vient d’être donnée.
Maintenant, s’appuyant sur cette définition de l’état, je peux très bien affirmer que, d’une part, sans état (et donc sans une certaine forme d’administration), les peuples sont ingérables (ça s’appelle l’anarchie), et que, d’autre part, les hommes n’attendent pas d’avoir un état pour se taper dessus. La violence individuelle, que chacun peut constater de visu, est canalisée par l’état. Si les soldats partaient la fleur au fusil en 14, c’était parce qu’ils le voulaient bien, sinon ils n’y auraient pas mis la fleur. De même, si l’on analyse la guerre, on s’aperçoit vite que ce n’est que l’apothéose de la violence individuelle. La première étape, c’est quand je tape sur mon voisin pour lui faire comprendre que j’ai raison et qu’il a tort. La deuxième étape, c’est quand il appelle à l’aide ses amis, et que j’appelle les miens aussi. La troisième étape, c’est le monde des bandes ou des gangs. Ce n’est pas pour rien qu’on parle parfois de "guerre des gangs." L’étape suivante, c’est l’état. L’étape finale, la coalition.
Barjavel avait une conception très précise de ce phénomène :
"Si je mets dix hommes sur une île déserte, la loi d’attraction va les rassembler en deux groupes, et la loi d’opposition leur inspirer des idées absolument contraires sur la façon d’organiser l’île. Si un groupe pense "nord", l’autre groupe, par réflexe immédiat, pensera "sud". Et ils commenceront à ramasser des cailloux pour se convaincre réciproquement en se les envoyant sur la figure. Si un des deux groupes se montre plus fort et absorbe l’autre, une force d’opposition va naître en lui, grandir et le couper de nouveau en deux ou en plusieurs morceaux. C’est la loi!
Ce n’est pas cela qui fait le malheur des hommes. Ils pourraient entre l’attraction et l’opposition, trouver un équilibre et vivre en paix, comme le soleil et les planètes. Ce qui les rend malheureux, c’est le bonheur. L’idée qu’ils s’en font, et de besoin de l’attraper. Ils s’imaginent qu’ils sont malheureux aujourd’hui, mais qu’ils pourront être heureux demain, s’ils adoptent certaine forme d’organisation. Chaque groupe a une idée d’organisation différente. Non seulement il se l’impose à lui-même, à grande souffrance, mais il cherche à l’imposer à l’autre groupe, qui n’en veut absolument pas, et qui essaie au contraire de lui faire avaler de force sa propre cuisine."
Je vous rejoins, en revanche, sur le fait que l’armistice étant signé par l’état, il n’engage que lui et, bien sûr, ceux qui en dépendent, c’est-à-dire les fonctionnaires (police, armée, administrations…) Que votre béarnais se sente l’âme résistante ne change rien aux ordres donnés par l’état. C’est pourquoi, dans les cas extrêmes comme celui dont on parle, il est souvent question de désobéissance civile. Mais ça ne change en rien ni les responsabilités de l’état, ni ses obligations internationales. Que Mr Untel veuille faire de la résistance ne dédouane pas l’état de remettre officiellement les clefs du pouvoir au vainqueur. Si l’état refuse, c’est que l’armistice ne peut être signé.
Enfin, concernant les Etats-Unis, vous conviendrez aisément que si, vainqueurs, ils usaient des mêmes pouvoirs que l’ont fait avant eux d’autres vainqueurs (l’Irak de Saddam, l’URSS en Europe de l’Est, Hitler, Mussolini, et tant d’autres!), la "résistance" (qui, en fait, n’est que terrorisme, on ne résiste pas contre des civils, que je sache) ne peut avoir lieu que parce que les Etats-Unis essaient de mettre en place une démocratie à peu près autonome. Si, demain, ils serrent la vis et agissent tel que les gens dont j’ai parlé plus haut, je vous garantis que nombreux sont ceux à s’empresser d’entrer dans le rang.
Tout d’abord je tiens à vous remercier pour la qualité de vos interventions, et pour ce début de débat fort intéressant.
Cependant, nous allons nous heurter ici à un problème technique : le format de ce blog n’est pas vraiment adapté à une discussion point par point telle qu’un forum par exemple est en mesure de permettre. Si vous désirez continuer notre échange – fort enrichissant à mon goût – , je vous convie donc sur le forum des libéraux, http://www.liberaux.org, où nous pourrons discuter ce thème plus avant (je pourrai pour l’occasion et avec votre accord lancer le fil et expliquer son pourquoi).
Concernant votre dernière réponse, elle part essentiellement du principe que vous vous reconnaissez en l’état, et/ou que vous acceptez son existence comme indispensable à la survie de la société. Le reste de votre réponse en découle logiquement.
Malheureusement, et c’est là je crois notre point d’achoppement, je ne partage pas cette vision de l’état qui pour moi n’est qu’un parasite ; il n’est pas utile pour la société, pire, il lui est nuisible. L’argumentation de ceci pourrait être développé sur le forum que je vous ai proposé en préambule.
Enfin, bien que vous me garantissiez que « nombreux (seraient) ceux à s’empresser d’entrer dans le rang » concernant les USA en Irak dussent-ils employer des méthodes hitlériennes, je me contenterai de remarquer que pendant l’occupation hitlérienne précisemment, les résistants français ne sont pas entrés dans le rang ; que les poseurs de bombes soient des terroristes (je vous l’accorde sans aucun problème – ce ne sont pas des résistants) sur place est d’ailleurs éclairant : fanatiques dans un pays sous occupation « légère », il est peu probable qu’ils se rangeraient et perdraient de leur fanatisme sous une occupation plus répressive, puisqu’ils trouveraient alors un soutient auprès de la population locale (sans parler de la presse internationale), soutient qu’ils n’ont pas actuellement…
… Mais ceci reste pure spéculation (de votre part comme de la mienne), je le crains.
Merci pour les compliments, j’en rougis presque 🙂
Je n’ai pas d’objection à ce que ce débat se poursuive sur un forum. Je vous laisse le soin de me fournir le lien vers le fil que vous aurez ouvert.
Je serais ainsi curieux que vous m’expliquiez comment une société peut se passer d’état (selon la définition que j’ai fournie), et que vous me donniez quelques exemples de sociétés (un tant soit peu évoluée, si possible) qui ont mis en pratique cette théorie avec succès.
Je traiterai volontiers plus abondamment du cas du terrorisme dans une société policière, si vous le coulez bien.
Je prend contact avec l’admin du site Libéraux pour m’assurer que ceci ne posera pas de pb. Merci de me rejoindre dès que je posterai le lien ici (j’aimerai autant éviter de me retrouver seul à discourir sur le site en question 😉 )
Le lien pour le forum est : ICI
Vous devrez vous y enregistrer pour me répondre. Je vous y attends.