Le socialisme ne marche pas, même en petit

Malgré le nombre maintenant élevé de foirades magistrales lié à l’application de l’égalitarisme, on continue quand même à en user avec profusion. Son parfum le plus connu, le Socialisme, a pourtant largement prouvé sa nocivité, mais certains persistent pourtant, obstinément, à l’employer partout.

En Union Soviétique, on avait fait les choses en grand. L’égalitarisme soviétique devait être à la fois massif et toucher toutes les couches de population, et géographiquement très étendu au point de couvrir un nombre considérable de pays et un pourcentage important de la population terrestre. L’application consciencieuse du programme communiste aura bien sûr abouti à des millions de morts par douzaines, des famines, des déportations massives dans des camps de travail ou des génocides. Sans trop bousculer le sens des mots, on peut dire que ce fut un gros échec retentissant.

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De différentes façons, on testa ensuite les mêmes principes sur des zones plus restreintes, sur des populations moins bigarrées. Cuba, la Corée du Nord ou le Vietnam furent autant d’exemples qui montrèrent que les problèmes engendrés par les idées égalitaristes et socialistes ne provenaient pas de la trop grande taille géographique : même pour des plus petits pays, ça foirait lamentablement.

Actuellement, le Venezuela tente l’expérience d’un socialisme un peu plus modéré (si tant est que ça puisse exister, comme un viol modéré ou une gangrène discrète). Celui-ci s’installe plus doucement, avec marginalement moins de violence, et ne prend pied que progressivement dans tous les domaines de la vie locale. Tout indique là encore que c’est un naufrage complet pour un pays qui ne pourra même pas se cacher derrière une absence de ressources pétrolières ou un commode embargo américain. Dans la catégorie « encore moins vite, monsieur le bourreau », d’autres pays tentent aussi ce socialisme en mode « infiltration ninja » à doses plus ou moins légères et obtiennent — comme c’est surprenant — les mêmes déboires catastrophiques. La France en est un excellent exemple, et sa trajectoire actuelle, qui vise à contrer les problèmes issus d’un tsunami d’égalitarisme par une explosion de mesures égalitaristes, promet d’appuyer là où ça fait mal. Et ce sera, bien sûr, un échec épique.

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Et ce qui plante furieusement pour un continent, ce qui foire lamentablement pour un groupe de peuples, ce qui échoue minablement pour un pays seul, eh bien — nouvelle surprise ! — ça rate aussi complètement pour des individus et des entreprises. Le plus récent exemple (mais pas le dernier, rassurez-vous, les gens sont têtus, têtus, têtus) est celui de Dan Price et son entreprise, Gravity Payments.

Tout a commencé il y a trois mois, alors que l’opinion américaine était toute occupée à débattre de l’épineux problème des salaires minimums. Aux États-Unis, ce dernier est fixé au niveau fédéral, ainsi que pour chaque état voire chaque ville, et dernièrement, certains États et certaines villes ont décidé de le revoir à la hausse. À Los Angeles, le salaire minimum va par exemple passer de 9$ à 15$ de l’heure entre le 1er juillet 2016 et le 1er janvier 2021 à la suite d’une disposition municipale adoptée le 19 mai dernier. Et à Seattle, Dan Price a décidé d’apporter une pierre à l’édifice général d’égalitarisme et de bons sentiments en augmentant le salaire minimum en vigueur dans sa société de gestion de paiements par cartes de crédit, Gravity Payment, et en le plaçant au niveau fort élevé de 70.000$ par an (5800$ mensuels).

La presse nationale américaine et bientôt étrangère, toute acquise à l’élan philanthropique du patron de cette société, a largement repris cette information en louant l’initiative visant, comme il se doit, à rendre les gens heureux en diminuant les méchants écarts entre les mieux et les plus mal payés, bref, en renforçant l’égalité de traitement des employés de sa société. À l’époque, si on trouvait bien quelques voix américaines discordantes pointant l’aspect purement socialiste ou maladroit de l’initiative patronale, les médias étrangers et notamment français se contentaient de se réjouir d’une telle information en imaginant, l’œil déjà vaguement humide d’émotion, tous les (a priori cupides) patrons de la Terre, touchés par la grâce, et se décidant enfin à payer royalement tous leurs employés, de préférence autour de 100.000$/an et un Mars.

Malheureusement, patatras, trois mois plus tard, l’expérience tentée à Gravity Payments aboutit à un échec.

gravity : fight back !

Rien ne s’est passé exactement comme prévu (sauf pour les détracteurs de l’initiative) : non seulement, les gens n’ont pas été plus heureux, mais la société est maintenant en difficultés financières. Des clients, estimant soit que cette idée allait accroître les coûts des services soit qu’elle était néfaste sur le plan idéologique, sont partis. Des employés ont posé leur démission, jugeant les augmentations salariales plus du tout en accord avec l’effort qu’ils avaient fournis dans la société ; et bien évidemment, ce ne sont pas les plus mauvais qui sont ainsi partis, mais des employés clés, selon le patron lui-même…

Ce qui est logique. De l’aveu d’un des développeurs qui a quitté ce havre de bonheur socialiste,

« Now the people who were just clocking in and out were making the same as me. It shackles high performers to less motivated team members. »
« Maintenant, les gens qui se contentent de pointer touchent la même chose que moi. Ce système enchaîne les plus performants de l’équipe avec les moins motivés. »

Et pompon de l’affaire, le frère du patron, actionnaire à 30% de cette société, l’attaque en justice au motif que les bénéfices précédemment récoltés n’avaient pas à être utilisés pour les augmentations de salaires accordées. La société, aux finances maintenant extrêmement tendues, se retrouve au milieu d’un imbroglio juridique coûteux qui n’a, bien évidemment, pas été provisionné. Tout ceci sent la faillite.

En oui : le modèle de « récompense salariale » ainsi mis en place par Price ne fonctionne tout simplement pas et entraîne des effets de bords désastreux. En effet, il survalorise les moyens, les médiocres voire les mauvais en leur donnant artificiellement plus que leur valeur de marché. Dans la foulée, il dévalorise les bons en les payant marginalement moins bien (la valeur de leurs heures supplémentaires s’effondre), et aussi en écrasant le différentiel subjectif : non seulement, il devient inutile de faire des heures supplémentaires, mais en plus l’écart entre bon et mauvais n’est plus palpable ce qui n’incitera personne à faire des efforts. En outre, il envoie un message très ambigu aux clients (dont certains prennent peur d’un renchérissement des services, notamment).

Autrement dit : Price a augmenté ses coûts (les salaires), a mis en danger ses entrées (ses clients), et a diminué la productivité par tête de pipe.

well done old chap

Il faut se rendre à l’évidence : certaines idées, à la fois simples et parfaitement idiotes, aboutissent systématiquement à un échec. Et pourtant, loin d’être rapidement abandonnées, elles s’installent dans les esprits et les habitudes au point que, malgré leurs échecs répétés, les individus, les peuples ou les entreprises persistent à les appliquer avec assiduité, renouvelant sans cesse le bestiaire des bides de leurs applications. Ces idées seront systématiquement jugées à leurs intentions, généreuses, mais jamais à leurs résultats, catastrophiques.

Dans ces idées idiotes, l’égalitarisme et son pendant, le socialisme, sont des exemples frappants. Et devinez ce qu’on applique en France ? …

salaire minimum - minimum wage and imagination

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Commentaires168

  1. Le Gnôme

    Finalement, le RATP (Reste assis, T’es Payé) ne fonctionne pas, sauf subventions joufflues.

  2. Calvin

    Piketty doit être bien triste : la réalité a foiré sa théorie.
    A noter parmi les 2 premiers employés à avoir démissionné : y a t – il un John Galt parmi eux ?

    1. royaumont

      La réalité ? Est-ce que ça compte, la réalité ?
      Quand on a raison, on a raison, la réalité n’y peut rien.

      1. PAK

        Non il ne s’agit pas d’une soit disant réalité mais d’un complot réactionnaire petit bourgeois, tous ces déviants seront éliminés.

      2. George Kaplan

        sur la « réalité », j’aime bien la phrase que le physicien rationaliste Alan Sokal a fait encadrer dans son bureau :

        « Tous ceux qui pensent que les lois de la physique sont de simples constructions sociales sont invités à venir les transgresser depuis la fenêtre de mon appartement (j’habite au 21e étage)  »

        Sokal est surtout connu pour être l’auteur fameux du canular publié en 1996 par la revue Social Text, une revue d’études culturelles postmoderne publiée par l’université Duke :

        « Transgresser les frontières vers une herméneutique transformative de la gravitation quantique »

        – l’article indique que les concepts « New Age » du champ morphogénétique pourraient être une théorie de pointe en gravité quantique et conclut que puisque LA REALITE « physique (…) est à la base une CONSTRUCTION SOCIALE et linguistique », alors « une science libératrice » et « des mathématiques émancipatrices » devraient être développées afin d’abandonner « les canons de la caste d’élites de la science dure » au profit d’ « une science postmoderne [qui] offre le puissant appui intellectuel au projet de politique PROGRESSISTE »
        (extrait Wikipédia)

        1. sam player

          Ce discours abscons ça me rappelle ce qu’avait sorti Kerviel à une salariée du back office alors qu’il était encore en activité :

          « Une salariée demande alors à Kerviel ce qu’il a fait. Il répond : «ça matérialise des give up de futs faits tardivement, je dois de l’argent à la contrepartie. On va le rebooker asap». Elle avouera plus tard n’avoir rien compris mais ne laisse rien paraître sur le moment. »

          1. Quiet Desperation

            Cela m’avait beaucoup amusé il y a une quinzaine d’années… autant que le Botul de BHL….

            fr.wikipedia.org/wiki/Impostures_intellectuelles

          2. Patatrac

            Si vous traduisez la phrase – obscure en français c’est évident – en anglais et avec deux doigts de connaissance de ce qu’est un contrat Future, cela pourrait être très compréhensible. Chaque corps de métier a son jargon plus ou moins subtil.

            1. sam player

              Oui ça pourrait mais non en fait. même Kerviel a admis que ça ne voulait rien dire (minutes du procès), qui plus est parce qu’il ne devait faire que de l’arbitrage de contrats, pas de la spéculation.
              Il en a sorti d’autres comme :
              « A 20h42, il envoie un mail déclarant que ces opérations modélisent «une compensation de P&L (Profit & loss) indu».
              … qui ne veut rien dire non plus mais 19 personnes sont passés dessus avant d’alerter la hiérarchie.

          3. albundy17

            On a aussi des pros qui nous sortent des « se déplacer horizontalement en milieu aqueux sous structure parallélépipédique »

    2. Pwet

      Typique quand le dogme est confronté a une réalité pas gentille avec lui, la réalité n’existe plus :p

    1. Quiet Desperation

      Mon premier commentaire voulait faire dans le lapidaire spirituel : bon, c’est fait, modestement, hein !…. j’ajouterai seulement que je me réjouis de voir Son Eminence retrouver son mordant, genre « direct à la jugulaire »….

      1. Quiet Desperation

        Doit-on également préciser que Howard Hughes avait bien du mérite également, quand il calculait les effet de la gravitation sur les appas considérables de certaines jeunes personnes du sexe… en bon ingé, il avait mis au point un remarquable modèle de soutien-gorge hi-tech….

        Ceci dit, je ne sais plus pourquoi j’évoque ce point… sans doute en rapport avec Price (Vincent) acteur de cinéma, puisque HH y avait des intérêts…

  3. albundy17

    Au Vénézuela, ça marche très bien, les magasins sont vides, le marché noir s’est mis en place, la quarantaine d’œufs et à 87 euros

    1. Deres

      Tout le monde est égal devant la pauvreté et les rayons vides. Mission accomplie.

      PS : à mon avis, les apparatchiks du parti ne manque de rien, au frais de l’Etat bien évidemment …

      1. albundy17

        Comme quoi tout le monde n’est pas égal, j’aurais du faire élu socialo, mais comme dirait l’autre, je préfère un bon sommeil qu’un bon lit, donc définitivement exclu du club

    2. sam player

      Bonjour Albundy17
      J’ai vu cet article aussi avec le prix de la boite de 40 œufs traduite en euro.
      Ca me paraît incorrect voire fallacieux pourtant de dire cela, sans donner d’échelle de prix comparative (en salaire), puisque si vous payez vos œufs en dollars ou en euros vous ne la payerez pas ce prix là.
      De même si vous changez vos euros contre des bolivars au marché noir vous en aurez 35 fois plus qu’au cours officiel. Donc la boîte de 40 oeufs coûte 2.5E et est donc moins chère qu’en france et il est inutile d’affrêter un container d’œufs et d’espérer devenir millionnaire.
      Tous ces calculs en effet sont faits avec le cours officiel de $1 = 6 Bolivars alors que le cours courant au marché noir est de $1 = 230 bolivars environ.
      Certes ça ne change rien pour le travailleur vénézuélien qui gagne mensuellement 12,000 bolivars en moyenne et qui ne peut s’acheter que 20 boites d’œufs par mois (une par jour) et qui a vu le prix de la boite d’œufs tripler, mais il serait plus correct de dire qu’il faut une journée de travail pour se payer une boîte de 40 œufs.
      Ce ne sont pas les prix qui sont élevés, ce sont les salaires qui sont très bas car la productivité est très faible même dans le domaine pétrolier.
      Pourquoi le prix de la boîte d’œufs a triplé : parce qu’un producteur d’œufs a intérêt à vendre ses œufs à l’exportation plutôt que sur son marché local, il en tirera un meilleur prix et sera payé en dollar qu’il conservera sur un compte étranger, dollars qui lui permettront aussi d’acheter localement.
      Pourquoi ce prix n’augmente que maintenant : pour plusieurs raisons. D’une part le producteur d’œufs n’a pas intérêt à vendre à perte et il y a donc moins d’œufs sur le marché car moins de producteurs . D’autre part, plus les conditions sont dures, plus les producteurs ont intérêt à prendre des risques pour vendre hors des circuits traditionnels (=prix réglementés) afin d’augmenter leurs revenus : marché noir et exportation.

      Comme ce principe se répète sur toutes les productions, même pour l’alimentation des poules, les prix grimpent très vite car il suffit parfois d’un déséquilibre de marché de 5% pour voir les prix doubler… ou s’effondrer.

      Le prix se cale donc sur les prix export. De plus si la production locale ne suit pas, alors les œufs qui seront importés seront à ce prix là. Oui ça paraît bête mais un tel pays est capable d’exporter et d’importer la même quantité d’œufs.

      1. albundy17

        Merci Sam, pour ces précisions.

        D’ailleurs en fait ce n’est pas le prix de la boite d’oeufs qui est interressant (quoi que bosser une journée pour 40 oeufs…) mais l’inflation que subissent ces populations

      2. Adolfo Ramirez Jr

        CQFD… le taux de change adopté par le marché noir mais libre est dans la logique, quand celui de l’état est un mensonge…

  4. Bonsaï

    Allez voir sur Contrepoints.org : aujourd’hui à la une nous avons un article brillant d’un jeune auteur qui monte. Sans doute appelé à devenir une icône du net francophone, voire international…

        1. Laurent

          :). Je me suis laissé abusé par l’expression « appelé à devenir ». Pour moi, il l’est déjà. ceci dit, j’aime beaucoup H16, je ne manque que très rarement le billet de jour (et dans ce cas, je rattrape dès que possible), mais de là à les lire deux fois sur deux sites différents… C’est de la dévotion 🙂

  5. douar

    J’avais effectivement écouté d’une oreille distraite, cette histoire de patron qui avait augmenté les salaires les plus bas.
    Mais étrangement, je n’ai pas entendu la fin de l’histoire. Étonnant non?

    1. royaumont

      Les media socialoïdes sont coutumiers du fait. Si ça cadre avec leur idéologie, ils font grand cas et moult battage au démarrage de l’expérience. Quand ça foire misérablement, c’est silence radio. On a vu ça récemment avec le Venezuela. Je me demande s’ils détournent le regard avec pudeur et hypocrisie ou s’ils sont partis voir ailleurs depuis longtemps car seul le coté idéologique les intéresse mais absolument pas la réalité. Dans le second cas, le devenir de l’expérience les indiffère, d’où leur absence d’attention.
      En fait cette seconde alternative est pire que la première car, dans ce cas, nos chers media sont inaccessibles au réel et n’apprendront jamais de l’expérience. Ils sont donc intrinsèquement nuisibles, sans espoir de rémission.

      1. Calvin

        Tout à fait.
        Pour avoir lu les articles français après puis avant les effets de cette histoires grâce à internet, on peut remarquer :
        – quand Price a pris ces mesures, c’est un article dithyrambique où on exposé le contexte des inégalités salariales « iniques » aussi USA, en rappelant la thèse de Piketty (le Capital au XXIe Siècle),
        – quand le soufflé s’est lamentablement dégonflé, on ne lit aucune remise en question des prémisses, et on laisse tranquille Saint Thomas de la Piquetty.

        Gogglez Piketty, Price, Gravity.
        Tous les articles datent d’avril 2015 quand le débile a suivi les recommandations du pseudo économiste.
        A l’époque, lier cette mesure et le Best seller allait de soi.
        En août, les deux sont déconnectés….
        Bande d’hypocrites.

  6. Aristarkke

    Dans le genre, nous avons eu les commentateurs (trices) qui pleuraient de joie en direct, le jour de la victoire électorale de Siryza et de Tsipras, en détaillant toutes les belles mesures qui allaient entrer en vigueur ipso facto (hausse conséquente des salaires….). Là aussi, curieusement, aucun retour des mêmes enthousiastes six mois après. On ne parle plus de la Grèce que pour de tous autres sujets. Vilain Kapitâââl UNTLAEA!!!

  7. Higgins

    Au plan national, l’illustration la plus flagrante de l’échec du socialisme, en dehors des personnes mises au chômage, se manifeste au plan de la santé.
    Voici un petit et non-exhaustif florilège de la situation:
    – Médicaments: « Ruptures de stock dans les pharmacies » (http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/ruptures-de-stock-dans-les-pharmacies-10-08-2015-5000405.php#xtref=http%3A%2F%2Fnews.google.fr)
    – Services des urgences: « Deux urgences ferment en Basse-Normandie » (http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/08/07/97001-20150807FILWWW00299-deux-urgences-ferment-en-basse-normandie.php)
    – Déserts médicaux: « Déserts médicaux : des sénateurs veulent s’en prendre à la liberté d’installation des médecins » (http://www.lagazettedescommunes.com/379164/deserts-medicaux-des-senateurs-veulent-sen-prendre-a-la-liberte-dinstallation-des-medecins/)

    J’arrête là. Chacun pourra compléter la liste au vu de son expérience personnelle. Et le pire est à venir, Chavez ayant des émules au sein des clowns nationaux

      1. Higgins

        Merci. Je suis de plus en plus convaincu que nous allons vers une véritable catastrophe sanitaire dans ce pays. le fantasme d’une médecine à deux vitesses est hélas une réalité et on le doit au Socialisme, pas au Libéralisme. Déjà, dans ma lointaine province, il faut facilement plusieurs mois pour avoir un RV auprès d’un spécialiste, le pompon étant atteint avec les ophtalmologistes (un an si on excepte Point Vision qui n’est localement, aux dernières nouvelles, qu’à 6 mois. Les dentistes refusent la clientèle nouvelle. J’en passe et des meilleurs). Assez inquiétant surtout quand on voit les choix du gouvernement en la matière, je pense en particulier à la catastrophe qu’est la généralisation de la gratuité du tiers-payant chez les généralistes qui commencent, eux aussi, à se faire rare.
        La source qui m’a fourni l’information est on ne peut plus fiable mais je n’ai pas eu le temps de creuser: au vu du sinistre à venir, plus du tiers des jeunes diplômée en médecine renoncent à s’installer et préfèrent qui, devenir journaliste santé, qui médecin du travail (public ou privé), etc… En attendant, à cause du numérus clausus, les gens partent se faire former à l’extérieur (Roumanie ou autre) bien qu’on leur mette systématiquement les bâtons dans les roues lors de leur retour en France.

        1. turlututu

          Après un bac s section européenne et mention TB obtenu en 2013, ma fille vient de se planter, pour la deuxième année consécutive à sa première année de médecine. Dans les deux cas elle à fini à moins de 30 places du dernier pris (132 places pour 1.200 inscrits) ; elle ira donc en Kiné l’année prochaine.
          C’est pas mal mais c’est dommage que cette gosse, qui a toujours voulu faire médecine et qui a vraiment bossé comme une « malade » ces deux dernières années, soit obligée de renoncer à cause d’un numérus clausus débile qui ne fait que protéger la rente et d’un concours qui n’a pas grand chose à voir avec l’exercice futur du métier de médecin et dont on pourrait d’ailleurs se demander pourquoi il n’est pas national. Comme elle était bien classée, « certains » lui ont conseillé d’aller faire médecine en Roumanie, que les études étaient tout a fait au niveau Grançais, que les équipements étaient du même niveau qu’ici, que …, bref que c’était tout pareil qu’ici et qu’à son retour elle pourrait s’installer dans notre beau pays ! Tout ça pour ça !! CPEF.

          1. Caton

            Une de mes cousines a décidé de se rendre en Équateur, à Quito, pour ses études de médecine. L’année prochaine, elle entame une spécialisation en Espagne, pays qui reconnaît son diplôme équatorien. La France ne reconnaît pas les diplômes équatoriens, mais reconnaît les diplômes espagnols. D’ici trois ans, une nouvelle gynécologiste va donc s’installer en France.

            1. Higgins

              C’est sans compter sur les gardiens du fromage (le corporatisme a de beau jour devant lui): « Le noeud du problème s’appelle « Examen classant national » (ECN). Il est la clé pour effectuer son internat en France. Mais il est particulièrement difficile à réussir. Les étudiants doivent mener de front leurs examens roumains et la préparation de l’ECN. Problème : ils n’ont pas accès à la plate-forme numérique de préparation au concours, le Sides. » (http://jactiv.ouest-france.fr/actualites/france/cluj-malaise-etudiants-francais-medecine-52363)
              C’est bête mais ils n’ont pas accès au Sidès (mais pas question de protéger le système!!!).

              N’oublions pas également les réactions outrées lorsqu’une université portugaise a voulu ouvrir une succursale pour une formation de dentiste à Toulon (je crois me souvenir que notre hôte en avait fait un billet): « L’institut de médecine portugais implanté en France contraint de fermer » (http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/l-institut-de-medecine-portuguais-implante-en-france-contraint-de-fermer-9038/)

              CPEF

          2. sam player

            @ turlututu

            Certes il y a le numerus clausus mais il y a aussi le fait qu’une mention très bien ne signifie plus rien sauf à avoir 25/20 et cela change la perception que l’on a du niveau de ses propres enfants.
            J’ai donné des cours de rattrapage pré-bac (à l’oeil sauf déplacement) l’année passée à 3 jeunes et je me faisais un peu de soucis sur des notions que j’aurais pu oublier, donc au début j’ai révisé pour préparer chaque visite… Je l’ai fait 2 fois et après j’y suis allé en live car le niveau était très bas. Résultat : j’ai eu 2 mentions bien et une très bien alors que de mon avis ils auraient dû tous passer le rattrapage au minimum.

        2. albundy17

          J’ai croisé la route d’une radiologue dans le 74, ses 50 Keuros mensuel lui ont fait prendre la decision de mettre en vente cabinet et maison pour aller quelques kilometres plus à l’est, la CMU lui a rendu cette décision encore plus facile, sans plus attendre une vente qui tardait.

          Les cieux ont l’ait plus clément à Genève, malgré le prix du petit noir

      2. Beldchamps

        Ne pas oublier non plus l’impact de la féminisation des professions médicales. Une étude confirme que 1 médecin femme n’est pas égal à 1 médecin homme…et que c’est une grosse erreur de ne pas en tenir compte dans le numerus clausus.
        J’adore quand les féministes sont confrontées à la réalité !

        1. Higgins

          Une autre réalité (je précise que je ne demande qu’à être contredit) est que lorsque une profession se féminise à outrance, les mâles la quittent. C’est la cas pour les professions médicales, juridiques (de moins en moins d’homme postulent à l’ENM), d’enseignement. Pas très politiquement correct mais très réel.

          1. Quiet Desperation

            Yes, Sir !!!

            The First Blast of the Trumpet against the Monstrous Regiment of Women !!!

            1. Beldchamps

              Ça me rappelle la théorie de Zemmour selon laquelle dès que les femmes arrivent, c’est le signe que le pouvoir n’est plus là. Je trouve que ça marche assez bien avec les politocards (réduits à des guignols impuissants), a contrario de l’état-major de la finance, là c’est du sérieux !

  8. Jeff84

    Les socialistes sont toujours très forts au jeu du « ce n’était pas du socialisme », et son corollaire « ce n’était pas du libéralisme ». Par exemple, l’URSS était juste une dictature, rien à voir avec le socialisme ou le communisme. Et les EU n’étaient pas libéraux, à cause des droits de douane et de l’esclavage.
    Leur capacité à déformer la réalité pour la rendre compatible avec leur idéologie est incroyable.

    1. Quiet Desperation

      Quand – comme la plupart des hiérarques soces – on a fait ses classes chez l’Onc’ Léon, la dialectique vous vient naturellement à la suite, qui vous permet, de par cette plasticité intellectuelle, de présenter en les annulant en votre faveur, toutes les oppositions argumentées.

      Pour les avoir subis dans les AG d’amphis de Droit, j’ai une vieille habitude de ces braves gens, dont je reconnais facilement, chez tel ou tel Ministre ou Député, le ton et le tour de phrase, révélateurs…

      Il m’est arrivé de prendre la parole en contre – je parle d’un temps que les moins de 45 ans ne peuvent pas connaître – et lorsque l’on me demandait rituellement « D’où parles-tu, camarade ? », je répondais « De haut, mon ami, de haut ! et pour le cas où vous souhaiteriez me couper physiquement la parole, je vous invite à considérer ma carrure et celle de deux ou trois de mes amis, juste derrière moi »…

      Nous devions être assez dissuasifs, en ces temps…

    2. albundy17

      Les US sont devenus socialo, certains voient le péril à venir : .dreuz.info/2015/08/08/il-faut-un-president-conservateur-a-lamerique/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+drzz%2FPxvu+%28Dreuz%29

    3. George Kaplan

      dans la série « les EU n’étaient pas libéraux » , il y a notre Picketty national qui rappelle à tout bout de champ que les états-unis avaient il n y a pas si longtemps
      « taxé les hauts revenus revenus à….91% jusqu’en 1964 ce qui n’a pas tué le capitalisme bla bla bla… »

      Comme d’habitude le diable se cache dans les détails :

      selon Florin Aftalion, professeur émerite à l’ESSEC :

      « La seconde aggravation de la fiscalité américaine eu lieu au cours de la seconde guerre mondiale (qui a commencé pour les Etats-Unis à la fin de 1941). La tranche la plus élevée fut de fait portée à plus de 90% et augmentée par la suite mais D’INNOMBRABLES DÉDUCTIONS ET EXCEPTIONS rendaient les taux effectivement payés beaucoup moins élevés. D’après des estimations récentes, le 1% des américains les plus riches n’auraient été taxés qu’à hauteur de 60% de leurs revenus. »
      (…)
      Le fait qu’un président américain ait pratiqué ce taux de 92 % sur les revenus les plus élevés suffit-il à justifier les 75 % défendus par le gouvernement ? Quelle est la part de sophisme dans cette comparaison ?

      Comme on vient de le voir les fameux 92% (résultat en réalité d’une COMBINAISON DE TAXES) ne représentait pas ce que payaient les contribuables les plus fortunés. C’était un symbole…

      http://www.atlantico.fr/decryptage/combien-representerait-aujourd-hui-taxe-92-roosevelt-florin-aftalion-970049.html

  9. yoananda

    Au moins l’expérience de Dan Price a un avantage : fournir un cas d’école pour expliquer que le socialisme ne marche pas.

    Ceci dit, que pensez vous de la vidéo de Richard Wilkinson qui explique qu’au sein d’un pays, trop d’inégalités nuit, même aux plus riches : http://www.ted.com/talks/richard_wilkinson?language=fr

    Ça plaide pour un minimum de redistribution socialiste non ? Car si on récompense au mérite « pur » certains (QI faible oblige) ne seraient pas capable de gagner leur vie.

    Un avis la dessus ?

    1. Ça plaide pour la charité. Pas pour la solidarité et certainement pas pour la redistribution socialiste.

        1. Bonsaï

          On peut aussi tenter de sortir du sempiternel dualisme libéralisme vs socialisme. A cet égard, la littérature de science-fiction propose des modèles de société qui peuvent être surprenants et pleins d’enseignements.
          De même que l’histoire de la Terre, toutes époques et continents confondus.

          1. yoananda

            l’idée ma plaît bien ! vous avez des exemples ? des films ou des livres à conseiller ?

            parce que je pense qu’on est enfermé dans cette dichotomie.
            On ne peut pas dire que le libéralisme soit exemple de défaut non plus : crises à répétitions, accumulation de pouvoir démesurée, inégalités …
            c’est pas non plus la panacée.

              1. yoananda

                la libre entreprise est toujours en vigueur que je sache, les marchés, bien qu’imparfait (peuvent-ils réellement être parfait ?) existent, que je sache.

                1. sam player

                  Ah ok, vous appelez « libre entreprise » une entreprise qui donne autant aux organismes sociaux qu’aux salariés, qui taxe à 20% la production, qui taxe socialement 50% du résultat net puis dans une tranche à 30% le revenu restant et tout cela sous contrainte.
                  Effectivement. Ce devait être un oxymore mais je n’avais pas vu que c’était de l’humour. Désolé.

                2. royaumont

                  La libre entreprise existe, à condition de ne pas marcher sur les plates-bandes d’un monopole garantie par l’Etat, d’éviter de concurrencer les professions réglementées, que ce n’est pas soumis à licence ou concession publique…
                  Après quoi, il suffit juste d’être capable de respecter la réglementation en vigueur et de fournir tout les justificatifs exigés. Ce dernier point n’a l’air de rien, mais dans le secteur financier (10% du PIB en France, tout de même, si ma mémoire est bonne), la lourdeur administrative interdit de fait l’émergence de tout nouvel acteur. Par exemple, un document pour l’AG fait 300 pages, ce qui est rédhibitoire pour une petite et jeune structure.
                  Donc si on exclut le secteur publique, les secteurs de la santé, des transports (rails, autoroutes, parking…) , des télécom, du traitement de l’eau et de la finance on peut, sous le regard vigilant de 2 ou trois inspecteurs du travail, entreprendre en toute liberté…

                  1. sam player

                    … et vous pouvez ajouter les écoles et universités, l’énergie…
                    Je pense qu’il serait plus facile de lister ce qui ne nécessite pas d’autorisation ou de contraintes réglementaires lourdes et je vous en mets une liste exhaustive ici :

                    – gangster
                    – politicien
                    – élu

                    (j’ai supputé qu’on avait droit aux synonymes)

                3. laurent

                  C’est quoi parfait? l’être humain au globale n’agit pas différemment qu’une colonie de fourmis à savoir par essai/erreur coupler à une communication inter individus. Pourquoi? parce qu’aucun des individus composant la société (humain ou fourmis) ne possède les facultés mentale suffisante pour embrasser toute la complexité du monde. Le Marché n’est en fait que le fruit de millions (milliards) d’essais erreur et de communication destiné à trouver des solutions. cette méthode ne prétend pas à la perfection (trouver toutes les meilleures solutions à tous les problèmes) mais à y tendre de manière asymptotique. Les autres solutions (l’étatisme) procèdent toutes du pécher d’orgueil qui fait dire à certain qu’ils sont capable de justement concevoir les solutions optimales pour tout un chacun. En fait l’action de ces individus s’apparente plus au méfait un d’un garnements qui viendrais piétiner une fourmilière tout en ayant l’illusion de favorisé son développement.

                  1. gameover

                    @ laurent
                    On considère que le marché est parfait s’il permet de maximiser à l’instant T dans un lieu L les échanges en quantité et en prix y inclus les coûts de transaction.
                    J’ai peut être des chances de trouver un meilleur prix mais combien cela me coûtera-t-il en temps et en moyen ?
                    J’ai peut être des chances de trouver un meilleur marché… (idem) mais ce ne sera pas un meilleur marché si je perds 2 jours à pied mais peut-être que oui si ça me prend une heure en voiture… sauf si je n’ai pas envie.
                    Un marché peut donc être parfait et un autre le lendemain. Il peut même y avoir plusieurs marchés parfaits : le planteur qui vend son café en Ethiopie et le grossiste que revend exactement le même sac à Londres.
                    C’est bien pour cela que les concessionnaires automobiles se sont regroupés dans la même zone en général et c’est la meilleure solution actuelle même si ce n’est pas intuitif : un client venu acheter une voiture ne peut que repartir avec. On est dans la perfection. C’est assez récent pour les voitures mais pourtant c’est ce qu’avaient compris les marchands de fruits et légumes au marché le dimanche matin
                    Quand quelqu’un vend librement son produit et qu’un autre l’achète il n’y a pas d’erreur de marché. Etre libre veut aussi dire être informé et la meilleure façon de vendre ou d’acheter c’est de le faire tous au même endroit… même sur leboncoin.

      1. yoananda

        Je me rends compte à quel point je suis lobotomisé, « charité » était la réponse évidente. Je me rends compte que finalement, le socialisme, c’est une charité collective forcée, et je n’arrivais plus à penser la « vraie » charité (sur base individuelle et volontaire) ! impressionnant boulot de formatage des esprits.

        1. Bonsaï

          Ne pas oublier le concept de justice.
          Même au Far-West, le sheriff est le même pour tous les clients du saloon, de même que le juge…

        2. Jeff84

          J’aime bien cette analogie : la redistribution est la charité rendue mauvaise par l’usage de la force, comme le viol est l’amour rendu mauvais par l’usage de la force.

          1. MadeInCH

            En somme, « le socialisme est à la charité ce que le viol est à l’amour ».

            Je vais garder la formule.

    2. albundy17

      La finlande se dirige vers un revenu minimum de 1000 par mois, sans conditions, ça va être rigolo au niveau d’un pays

      1. yoananda

        c’est le graal des gauchistes. Mais je suis pas totalement opposé : d’abord parce que les expérimentations sont riches d’enseignement. Ensuite, parce que à l’heure de la robotisation, ça pourrait avoir du sens de redistribuer « massivement » les gains de productivité.

        Je dis bien « pourrait » : je suis partisan que ce soit la réalité qui tranche, et non les idéologies. Donc, qu’ils essayent, nous verrons bien si le pays croule sous les « réfugiés » et les « drogués » (hypothèse que je ne rejette pas du tout 😉 )

        1. albundy17

          Ben en fait, ça a déjà été expérimenté sous forme de ticket alimentaire.

          Le résultat est couru d’avance

        2. Adolfo Ramirez Jr

          En fait, ils redistribuent à tous ce que l’état dépensait déjà, mais pour quelque uns seulement, en économisant sur la cohorte de fonctionnaires pour gérer le bouzin.

      2. royaumont

        Les écolo proposent la m^me chose aux régionales dans le sud…
        Cramer quelques brouettes de pognon pour s’acheter une clientèle, ce n’est pas ce que j’appelle une idée neuve, ni une expérimentation.

    3. Val

      @yananda , « Ça plaide pour un minimum de redistribution socialiste non ? » : ben non , à partir du moment ou vous « redistribuez  » vous impliquez que vous allez tordre le bras de qqn , et en particulier celui de votre voisin, car on a toujours comme une petite réticence à s’auto-tordre . Si une situation vous choque , commencez par faire de la charité vous mêmes .Cela a à voir avec le principe de subsidiarité , lequel s ‘oppose tout naturellement au jacobinisme.

    4. sam player

      Bonjour yoananda,

      Vous demandez un avis.
      Je me méfie généralement des gens qui ont des raisonnements intuitifs avant de faire une étude car ça induit un biais. J’ai pour ma part été surpris du cherry picking (pays choisis) et de la présentation des données mais surtout une énorme contradiction entre le début et la fin de la video que peu ont relevé dans les commentaires et qui concerne le fait que les riches seraient plus heureux dans une société égalitaire (ainsi que les pauvres bien entendu) mais que cela n’affecte pas la moyenne… oops !

      J’ai donc googlé le nom de l’auteur suivi de criticism et je suis tombé là dessus:

      http://spiritleveldelusion.blogspot.fr/2010/04/20-questions-for-richard-wilkinson-kate.html

      … et il y a les réponses des auteurs…
      … de là à penser que le 2ème auteur Pickett avait un nom prédestiné…

      1. yoananda

        hum … cette étude de Wilkinson était a peu près le seul argument « scientifique » qui justifie une forme de socialisme que j’ai pu trouver tout au long de mes recherches… si en plus elle est bidonnée !!! lol quoi !

        1. Le socialisme/collectivisme qui marche, c’est
          – la cellule familiale
          – les monastères
          – certaines communautés sur base volontaire avec un nombre d’individus < nombre de Dunbar. Toute autre proposition est destinée à partir en sucette.

          1. Quiet Desperation

            A une époque – intrigué par un exact homonyme né dans le Morvan en 1798 et mort en 1873 à St Louis (Missouri) – je m’étais intéressé au mouvement icarien : cette création du socialisme utopique (Cabet, son fondateur, avait une certaine célébrité, même européenne puisque des Suisses et des Allemands l’avaient accompagné aux USA) avait tenu une cinquantaine d’années.

            fr.wikipedia.org/wiki/Icarie

        2. sam player

          C’est vrai Yoananda que l’étude est bien présentée. Avant de rechercher les critiques j’avais essayé de charger les data du site de Wilkinson mais malheureusement erreur type 404.
          C’est quand même bien que les auteurs aient répondu aux objections, ce n’est pas courant.

    5. theo31

      fournir un cas d’école

      Le cas d’école existe depuis 1920, en Russie :
      – la guerre civile permanente
      – un génocide, celui des Cosaques.
      – la famine
      – l’hyperinflation provoquée et entretenue par le pouvoir
      Avec au final, un pays ruiné et des millions de morts.

      Comme les soces sont souvent de grands malades, inutile de leur mettre les faits sous le nez.

  10. Peste et coryza

    Le résultat final est pourtant le même, non ?
    Une oligarchie qui prend tout et se ridiculise par son gout du lucre et son incompétence, et un peuple enfoncé dans la pauvreté, la médiocrité et l’ignorance.
    On a l’exemple français après tout…

    1. sam player

      Bonjour JCD,
      Je comprends bien que vous ayez gardé un grand ressentiment pour cette affaire mais ça fait quelques années déjà que vous en parlez… Et encore ici même hier… L’excès me fait me poser des questions sur votre santé mentale même si la cause est (était) justifiée (en son temps). Bientôt les responsables seront tous morts.

        1. sam player

          … stupide ou inhumain… je choisis le manque d’humanité !
          On dirait qu’à cette occasion vous avez découvert le premier détournement d’argent et j’en déduis que précédemment vous deviez être aveugle.
          thirty four years… and still counting…

          1. Jean-Charles DUBOC

            Vous en connaissez beaucoup de détournement de fonds publics de 7 milliards d’euros ?… Le prix de 100 AIRBUS 320 !… Je connais, j’étais captain sur A320 pendant 5 ans !… On peu aussi compter en années de SMIC : 5120 siècles !…

            1. theo31

              Le sujet, c’est le résultat désastreux et prévisible du socialisme. La probité de ses thuriféraires, on s’en bat les glaouis.

  11. DoS

    D’un coup je voudrais cette charmante créature en guise d’airbag dans ma voiture.

    Le socialisme ne marche pas et d’ailleurs de la cour des comptes aux multiples et coûteux rapports l’on a enfin des preuves tangibles. Preuves qui sont soigneusement ignorées et rangées dans la cave d’un Bâtiment de Paris. Il y a même une vitrine extérieure pour les passants bobo.

    Les dernier sur la sécu routière cf contrepoints par ex.
    La fuite des riches et des autres qui veulent enfin un peu d’air.

    Le socialisme c’est une bougie dans une bouteille fermée: ca bouffe l’oxygene et l’on crève tous à la fin.

  12. Quiet Desperation

    « D’un coup je voudrais cette charmante créature en guise d’airbag dans ma voiture. »….

    Un peu vulgaire, quand même…

    Au Musée des Arts et Métiers, il y a aussi le Pendule de Foucault… On voit que M. de Seize a eu une formation scientifique, à l’origine…. et il n’a pas de mauvaises pensées…. lui…

    1. Quiet Desperation

      bustyresources.wikia.com/wiki/Breast_shape

      Vous noterez la forme « Pendulous » : on n’en sait jamais assez sur de certains sujets scientifiques…

        1. Quiet Desperation

          hé ben wallah ! je cause « science » et on me répond « arts ménagers »…. aaah! comme je regrette l’absence du grand GO !

  13. Grand Coeur Malade

    Si on est libéral, il faut l’être jusqu’au bout, et se réjouir qu’il existe encore des espaces de liberté où il est possible pour un patron, avec ses propres sous (et ceux de ses actionnaires et clients) d’expérimenter toutes sortes d’idées farfelues ou démontrées fausses. Tout au plus peut on regretter que la réciproque ne soit pas vraie, et que tester les idées libérales en milieu socialiste ne soit pas si facile.

    Mais ne parlons pas d’échec. Au contraire. C’est comme en science, une expérience qui donne le résultat prévu n’a pas « raté », elle a parfaitement réussi. Grâce au courage de cet entrepreneur prêt à perdre sa société et sa famille au nom de la Connaissance, la loi de l’échec universel du socialisme est maintenant mieux établie que la gravitation universelle ou la poussée d’Archimède.

  14. hop hup

    Un projet de loi socialiste prévoit de créer des postes de « présidents-délégués » dans chacune des 13 nouvelles grandes régions métropolitaines. La droite chiffre la mesure à 144 millions d’euros.

    au départ c’était pour faire des économies on nous aurait menti une fois de plus

      1. Aristarkke

        Notre énarque repenti vient d’atterrir, dirait-on. Il doit bien y avoir quarante siècles que cela fonctionne sur ce modèle, sauf exception qui le confirme, parfois, quand elle se produit…

    1. laurent

      Il faudrait plutôt comptabilisé les fois ou les politiques ne mentent pas, ce serait plus vite fait et un même un manchot pourrais les compter sur ses doigts…

      1. thom__yorke

        Cf. Coluche :  » Le mois de l’année où les politiciens disent le moins de conneries c’est en février, il n’y a que 28 jours… »

  15. MadeInCH

    Perso, je pense que si Gravity Payment avait « puni » les mauvais travailleurs en les virants, il n’y aurait pas eu de problèmes.
    Les meilleurs seraient partis, mais les mauvais aussi.
    Les « moyens » auraient sans doute été plus motivés à cause du risque de se faire virer, et la productivité aurait été suffisante.
    .
    Ainsi, « tout le monde pareil », mais à condition de bosser le minimum vital!

    1. Un type fait le guide, il récupère des pourboires à la fin, tout ceci est très bien. Comme attendu, la journaliste n’embraye pas du tout ni sur le problème de fiscalité, ni sur le problème de corporatisme délirant, mais c’était attendu sur Pue89. Bon. Business as usual en France, finalement, non ?

    2. sam player

      C’est intolérable, c’est de la concurrence déloyale, les touristes ne sont pas assurés, le guide ne supporte aucune charge et ne paie pas d’impôts; il n’a pas de temps de pause, le salaire est indéterminé… c’est de l’esclavage… que font Cazeneiuve et Valls

  16. yoananda

    J’ai une question me taraude depuis un moment :

    l’état c’est finalement un gros monopole, de la violence, mais qui a tendance à s’étendre dans d’autres domaines.

    Et si on libéralisait l’état ? Si on en faisait une entreprise de sécurité ? et si en tant que citoyen, je pouvais choisir mon état, en fonction de l’offre ?

    Je veux dire, sans avoir à changer de pays. Je choisirais mon service de police et de justice, et je cotiserais selon le service réel rendu.

    Et entre les mêmes états concurrents d’un territoire donné, je suppose (peut-être que je rêve tout haut) qu’on pourrait appliquer les règles du droit international.

    Je me dis que ainsi, chacun ses règles, c’est le communautarisme poussé à l’extrême.
    C’est peut-être stupide, mais j’aimerais avoir vos avis la dessus.

    Il y a des cas, ou je ne sais pas du tout comment on fonctionnerai. Exemple : si un musulman me vole, on lui coupe la main parce que son « état » est pour la charia ou bien on le met en prison parce que c’est moi la victime ?
    Je sais pas si je me fais comprendre.

      1. yoananda

        oui d’accord, je sais que c’est impossible : la seule manière ce serait via l’UE, qui est encore pire, mais admettons qu’on puisse, est-ce que ce serait une bonne idée ou juste infaisable ou idiot ?

        1. Peste et coryza

          Ta proposition revient à la multiplicité des centres de décision.

          Les problèmes sont que :
          – le pouvoir ne se partage pas, et ne règle pas par des civilités, mais par la coercition. Après tout, le meilleur moyen de remplacer une élite reste son élimination physique (Merci Machiavel).
          – les productifs sont sédentaires (attachés à leur lieu de production), dont ne peuvent bouger.
          – le droit n’est que de la force mise en textes. Dès qu’il y a un point de droit pas clair, c’est celui qui tient le manche qui décide… La première règle de la politique est la signifi
          Viole la loi (genre ne paye pas des impôts), et tu vas constater que ton seigneur n’est pas tendre avec les rebelles (flics + tribunal + saisie de tes biens).

          En général, nous autres manants obéissons au seigneur qui règne sur les terres où nous vivons, et nous utilisons sa monnaie…. parce que nous avons peur de lui, et que nous voulons être protégé des agressions d’autres groupes de guerriers.
          Après tout, la violence est l’apanage de la caste des guerriers.

          Bref, le seul moyen pour toi de choisir est qu’il y ai plusieurs chefs et leurs troupes sur le territoire où tu vis, et qui rivalisent pour contrôler le territoire.
          Mais vu qu’ils ont des armes et toi non, je pense qu’ils vont se passer de ton avis…
          De plus, je rappelle que les guerriers ne produisent rien, et vivent sur le pays… et que ceux du chef A auront tendance à te taper dessus si tu choisis de servir le chef B.

          Je rappelle que la première décision d’un souverain conquérant est d’imposer sa monnaie aux gens du territoire conquis. L’impôt prélevé l’année suivante les force à coopérer (notamment à échanger avec les guerriers qui les ont conquis) ou à risquer le déplaisir de voir des gus avec des instruments perforants ou contondants à la main…

          La thune, c’est du pouvoir. Ce n’est pas pour rien qu’il y a des tronches et des symboles dessus, et que le faux monnayage est un crime très grave.

          1. yoananda

            très bonnes remarques, on serait donc condamnés à supporter le leviathan, no matter what ?

            pourtant en France, l’état partage bien son monopole avec l’Islam dans certaines cités, qui sont passées sous régime islamique, ou sont en train de le faire. Il y a des enclaves. Donc, ça semble possible du moment qu’on fait ça en tâche de léopoard …

            Bien sûr, il font un peu semblant de couiner au gouvernement, mais en fait, soit ils laissent faire, soit ça les arrange, soit ils favorisent, mais visiblement, ils ne contre attaquent pas…

            Donc, peut-être que c’est possible malgré tout ?

            1. Peste et coryza

              Tu remarqueras qu’on ne demande pas leur avis aux habitants des dites taches de léopard…
              Ceux qui contrôlent ces zones ont des armes, lèvent l’impôt, et appliquent leurs règles par la coercition… comme tout état.
              La république laisse faire parce que :
              – elle est faible.
              – l’insécurité les arrange, et permet de regrouper les moutribuables effrayés par les barbus égorgeurs dans des zones sous son autorité, pour mieux les tondre. Les taches de léopard sont en plus des zones avec des populations peut utiles car peu productives… nos racailles sont donc des troupes auxiliaires du maintien de l’ordre républicain… faut bien leur donner quelque chose en récompense, non ?

              La nature a horreur du vide : plus l’état français deviendra faible, plus il y aura de zones contrôlées par d’autres pouvoirs.

              Le seul moyen pour toi, Yoananda, de choisir ton état, est en fait d’en créer un. Pour ça, il te faut te tailler un territoire, donc des soldats et des armes.
              Bref, faire un YoanandaLand.
              Si la république française devient assez faible, je parie que pas mal de gens vont saisir l’occasion de se tailler des domaines féodaux…

        1. MadeInCH

          On a des montagnes, et des cols, et des chemins en bord de falaise. Pratique pour balancer des rochers et des troncs sut les types en dessous, au bord de la falaise ou du lac.
          ça aide.

      1. yoananda

        bonne remarque, mais on pourrait imaginer une coalition des différents « états », en plus, ces états, je les voyais plutôt de manière « internationale » en fait, pas forcément confinés sur une territoire.
        Tu pourrais fort bien t’affilier au régime américain, islamique, bouddique, laïque, républicain, fachiste, mafieu, ou je ne sais quoi, tu moment que tu acceptes les règles qu’on te vends.

        On n’aurait pas forcément des menaces « extérieures », mais des guerres asymétriques plutôt …

        1. Peste et coryza

          Vous rêvez tout haut, désolé de vous le dire.

          Vous savez ce qui arrive quand vous ne payez pas le pizzo ? Votre pizzeria flambe.
          Votre IR à temps ? Police/Huissier/Tribunal/prison sans toucher 20000 francs.

          Les états veulent des approvisionnements réguliers en ressources. Toute personne qui détient un pouvoir à HORREUR de la concurrence et de la compétition : c’est une menace pour lui. La compétitivité, c’est juste bon pour les gueux.
          Le pouvoir, ça apporte du confort, du temps libre, des femmes… bref, quand on l’a, on le garde..

          Remontons la pendule de quelques millénaires, mais ça pourrait s’appliquer aujourd’hui à tout territoire sans état :

          – du point de vue des castes dirigeantes (guerriers, clercs, marchands)
          Les dirigeants ne produisent rien…. en tout cas pas de bouffe, ni de biens manufacturés… (les guerriers cognent, sécurisent et tuent, les clercs produisent du savoir, les marchands favorisent le commerce et font circuler les biens) donc il faut bien qu’ils obtiennent des biens manufacturés et de la bouffe quelque part. Ce quelque part, c’est vous, producteurs et agriculteurs.
          Vous vivez sur un territoire (difficile de cultiver les champs et de bosser dans un atelier quand on est nomade). Donc contrôler ce territoire, s’assurer de la soumission de ses habitants, ne pas le partager avec une autre puissance est le plus sur moyen de se garantir un approvisionnement régulier en bouffe et biens manufacturés.

          – du point de vue des producteurs et agriculteurs :
          Vous vivez au sein de communautés (village, villes), et passez votre temps à travailler et s’occuper de votre famille et de vos biens.
          Vous avez peur des hordes de vandales/écorcheurs/fourrageurs/hordes sauvages/pillards/zombies/racailles/bandits/chômeurs (rayez les mentions inutiles) qui pourraient attenter à votre vie, celle de vos enfants, et voler vos biens.
          Or, vous ne pouvez pas vous défendre efficacement : vous passez l’essentiel de votre temps à autre chose que la guerre. Et ceux d’en face, la guerre, c’est leur métier…

          Donc, vous allez engager des gens prêts à se battre pour vous… ou plutôt vous allez leur prêter allégeance : en échange de leur protection, vous les fournirez en bouffe et biens manufacturés, eux et leurs armées. Eux se chargeront de poutrer quiconque voudra vous faire du mal.
          Bref, vous payez un impôt pour votre protection.
          Et comme plus il y a de personnes et plus la société se hiérarchise et se complexifie, vous avez des cités, puis des états…

            1. Peste et coryza

              Oui.
              Mais tout ça pour dire qu’on ne choisit pas son maitre : c’est lui qui nous choisi, c’est nous qui le subissons.
              La plupart des états ont été formés par des guerriers. D’autres par des marchands (Carthage et Tyr en sont de bons exemples), et quelques rares états par des clercs. Mais ça reste des états.

              Au niveau mafieux, quand on parle des commerçants qui vous paye le pizzo, on parle de « traire mon commerçant ». Le commerçant « appartient » au mafieux, au même titre que le territoire patrouillé par ses hommes de main.

              Pour choisir, il faut du pouvoir.
              Les armes sont du pouvoir.
              Le savoir est du pouvoir.
              La monnaie et les réseaux commerciaux sont du pouvoir.
              Le pouvoir ne se partage pas, car ils permet d’avoir tout ce qu’un homme veux (richesse, influence, prestige, femmes, F1 avec contrat de maintenance annuel de Ferrari…).

  17. Romain

    Tout est dit et résumé dans cette phrase:

    « Now the people who were just clocking in and out were making the same as me. It shackles high performers to less motivated team members. »

    Ainsi, pourquoi donc devrais-je me casser le cul à faire des heures sup’ et à faire un travail de qualité? Cet exemple est excellent puisque il montre l’essence du pourquoi le communisme ne marche pas et ne marchera jamais. L’égalitarisme est un véritable synonyme de mort.

    Qui veut rester en France et en Europe pour tenter une nouvelle expérience de communisme à grande échelle? Ça a l’air vraiment excitant.

    Merci pour votre travail.

  18. honorbrachios

    Oui royaumont, ajoutons quand-même que si votre business marche fort, vous verrez apparaître une taxe, puis une réglementation…ou les deux en même temps.

  19. Deres

    Il y a des études sérieuses aux USA qui montre clairement que les aides empêchent les gens de s’en sortir. Car gagner plus d’argent diminue en fait les aides reçues et augmente les impôts et ce plus vite que l’augmentation de revenu. L’optimum se situerait vers les salaire minimum et il faudrait le triple pour retrouver le même niveau de vie !

    http://www.zerohedge.com/news/2015-08-07/when-work-punished-ongoing-tragedy-americas-welfare-state

    Il faut bien comprendre que ce genre de calcul est encore plus complexe en France car aux USA, ils n’ont que 5 grandes aides possibles et non des dizaines comme en France. Des études montraient la même chose en France et c’est pour cela que des systèmes tel que la PPE ont été mis en place. Mais en réalité, ces études ne tenaient pas compte de beaucoup d’aides indirectes comme les tarifs spéciaux pour les chômeurs ou les tarifs municipaux très fortement dégressifs (garderie, cantine, loisir). De plus, le fort taux de charge français incite à rester au minimum sociaux si on peut avoir des revenus annexes non déclarés. Idem, mieux vaut ne pas déclaré son concubinage.

    C’est ainsi que le socialisme met les populations en situations de dépendance. La principale ressource des gens devient l’Etat et non leur travail. ce sont donc devenus des clients qu’il est facile de persuader de voter « correctement ».

  20. Aristarkke

    Gravity payments a illustré en vraie grandeur palpable et réelle l’ histoire racontée ici plusieurs fois de la classe d’eleves qui veut le plus faible écart possible entre les notes pour une moyenne inchangée. La moyenne ne fait ensuite que baisser car les plus motivés n’acceptent pas longtemps de bosser plus pour que les flemmards tirent en masse leurs marrons du feu. Quand aux flemmards, pourquoi augmenter sa peine puisque cela tombe dans le bec tout autant… Le problème du socialisme débute toujours au moment de ma raréfaction inévitable de ma ressource pu du pognon de ceux sur lesquels il a la fonction de parasite…

  21. tabbehim

    h16, voyons, dire que le socialisme ne marche pas, ne marchera jamais, et que si on fait du socialisme, les gens compétents fuiront n’est il pas exagéré?

    hum….
    http://www.20minutes.fr/economie/1663963-20150807-exil-fiscal-pourquoi-grosses-fortunes-seules-concernees

    en faite non, les gens compétents s’en vont bien quand un pays commencent à être trop enliser dans le socialisme, ça ressemble en faite au stade quasi terminal d’une maladie ce symptôme, une perte excessive d’intelligence remplacer par de l’indigence 😀
    le mieux, dans cet article de 20 minutes, c’est les commentaires qui méritent à eux seul un billet tellement ils sont…mortel pour l’avenir de ce pays !

    en faite, ce gouvernement, et l’idéologie qu’il prône est un gag des plus hilarant du style comique de répétition ou le type n’arrive jamais à associer la cause de l’échec avec la conséquence.

    il n’y a même pas besoin de déclarer une guerre à la France pour la détruire, il suffit de laisser les politiciens prospérer sur son territoire et surtout bien les nourrir de subside 🙂

  22. Nathalie MP

    Bonjour,
    1. L’aventure de Dan Price a été vécue (la publicité en moins) il y a quelques années par un patron d’une entreprise textile du Nord. Voulant être généreux (genre centre des dirigeants chrétiens), il a décidé d’appliquer un salaire minimum maison supérieur au SMIC en vigueur. Mais voilà qu’un contrôleur de gestion ne faisant que son boulot a calculé qu’à ce nouveau prix, la machine textile trucmuche deviendrait très rapidement rentable et qu’il serait aisé de se passer d’une bonne partie des ouvriers. Prise de tête pour notre patron qui s’est arrangé pour faire machine arrière discrètement et en douceur.
    2. Il arrive que le chemin emprunté soit vertueux, par exemple les kibbutz en Israël. Tous créés au départ sur le mode des Kolkhozes par des juifs originaires d’URSS, ils ont rapidement généré beaucoup de frustration (= votre citation : « Now the people who were just clocking in and out were making the same as me »), ils se sont progressivement transformés en entreprises privées (dont certaines très puissantes et performantes) qui recrutent à l’extérieur et qui pratiquent une échelle de salaires conforme à l’offre et la demande du marché du travail.
    Cordialement, Nathalie MP.

    1. Bonjour,
      Merci pour ces éléments. On notera au passage que le kibboutz, en virant capitaliste, parvient à tenir la route… En restant coco, c’est la cata. 🙂

  23. Kermit

    Et bien cela a existé, et en France, cela s’appelait la loi Gombette.
    Burgondes et Gallo romains suivaient des lois différentes sur un même territoire.
    En Islande Pré-chrétienne, les clans avaient leur propres lois et mœurs, géographiquement non liées, les individus changeaient de clans et donc de chefs selon leur bon vouloir, (il pouvaient même s’autoproclamer chef) c’est l’arrivée du christianisme qui a mis fin à ce système (avec notamment l’arrivé de la notion de taxe pour construire l’église).

    Une question que je m’étais posé :
    Pourquoi devrais-je quitter ma région ou ma famille réside depuis bien plus longtemps que la France existe, pourquoi ce ne serait pas à la France de quitter ma région … de partir !
    Je pense que c’est la vrai question que l’on doit se poser.
    Je considère personnellement l’état français comme un occupant (un nazisme en chemise rose), et le traite comme tel !

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