C’est une évidence : le piratage des musiques et des films sur internet tue l’industrie musicale et cinématographique à grands coups de poignards dans le dos. Ou, en tout cas, cette abomination partageuse en dehors de toutes les rétributions consciencieusement prévues par les lois en vigueur provoque forcément un désastre financier : autrement dit, c’est sûr, Internet et les sites de partages illégaux de contenu sous droit d’auteur impactent négativement les industries culturelles.
C’est en tout cas ce qu’a tenté de montrer une étude lancée par la Commission Européenne destinée à étudier l’impact du piratage sur les ventes de musique, de livre, de jeux vidéos et de films sous droit d’auteur. Intitulée « Estimating displacement rates of copyrighted content in the EU » (Estimation du taux de déplacement pour les contenus sous droit d’auteur dans l’Union Européenne), cette étude visait à quantifier la quantité d’argent perdue ou disons non dépensée (soit en nombre d’exemplaires, en nombre de visionnages ou en royautés) par la présence de contenu piratable en ligne. Etude qui a été, depuis, discrètement rangée au fond d’un placard aux normes européennes.
Pourquoi ? Peut-être parce qu’elle montre que d’impact il n’y a point ?
En tout cas, la firme hollandaise Ecory, mandatée pour faire cette recherche pendant plusieurs mois, aura finalement pondu un rapport de 304 pages à son commanditaire en mai 2015, portant la conclusion que – je paraphrase – « en général, les résultats ne montrent aucune évidence statistique solide de déplacement des ventes grâce à l’infraction au copyright. Ceci ne signifie pas nécessairement que le piratage n’a aucun effet mais seulement que l’analyse statistique ne permet pas de prouver de façon statistiquement fiable qu’il y a bien un effet ».
En somme et sapristi de cornegidouille, rien ne permet plus de claironner haut et fort que le piratage tue l’industrie musicale ou cinématographique ou que sais-je encore, comme jadis tant de Ministrions de la Culture ou d’autres patentés diffuseurs de bouses commerciales tout fripés d’être dépassés par les technologies modernes.
Mais il y a pire (et en lisant ceci, certains des thuriféraires du contrôle sévère du Peer-to-peer et autres sites de partages interlopes doivent se mordiller les gonades de rage) : non seulement, il n’y a pas de preuves solides que le piratage serait préjudiciable aux industries culturelles, mais il y aurait même des éléments tangibles laissant plutôt penser le contraire.
Le rapport a en effet découvert que les téléchargements illégaux et les streamings pirates ont par exemple tendance à accroître les ventes légales des jeux vidéos. Le seul lien négatif observé l’a été pour les superproductions cinématographiques pour lesquelles le rapport estimait à 40% le « taux de déplacement financier », c’est-à-dire que chaque tranche de dix visionnages illégaux entraînait la perte de quatre visionnages légaux. De façon plus intéressante, si une superproduction est regardé deux fois par la même personne, le taux de déplacement chute de moitié : autrement dit, un film sera d’autant moins piraté qu’il engrange de succès. De là à dire que le piratage semble d’autant plus important que le film est un four, il n’y a qu’un pas qu’on pourra franchir d’autant plus facilement que la logique économique pousserait bien, en effet, les individus à ne dépenser au cinéma que pour des œuvres cinématographiques d’une certaine qualité.
En somme, le rapport permet de montrer que le raccourci qui est généralement fait et qui affirme que le piratage nuit directement aux ventes des produits culturels n’est pas étayé par les études sérieuses et qu’en pratique, on trouve tous les effets possibles, depuis une réduction des ventes directement due au piratage jusqu’à l’accroissement de ces ventes dans le même contexte en passant par un effet neutre. Difficile, dès lors, de relier fermement piratage et perte de chiffre d’affaires pour les industries culturelles. C’est raté.
Mais au-delà des résultats de l’étude, qui mettent un bon coup de pied dans les dogmes répétés à l’envi dans certains médias et dans certains cénacles politiques, un second point mérite qu’on s’y attarde : pourquoi cette étude, qui date de 2015, n’est parvenue à nos oreilles que maintenant ?
En fait, on doit cette information au travail de Julia Reda (dont j’avais déjà parlé ici et là), députée européenne du Parti Pirate allemand, qui aura appris l’existence de cette étude en épluchant les appels d’offre de la Commission et qui se sera ouvert de ses découvertes dans un billet de blog disponible ici.
Dans ce billet, elle s’étonne de l’absence totale de publicité de ce document pourtant financé par la Commission – et donc par l’argent des contribuables – et à ce titre, normalement public et d’avoir été obligée de passer par la procédure de demande d’accès aux documents pour en prendre connaissance. Elle observe notamment que ce genre d’études, indépendamment de leurs conclusions, constitue un passage obligé pour étayer les argumentaires des uns et des autres lorsque des projets de directives et de régulations sont passées par les institutions européennes.
Or, les politiques de régulation dans le domaine du droit d’auteur partent généralement de l’hypothèse sous-jacente que la violation du droit d’auteur a un effet négatif direct sur les revenus des ayant-droits. L’exemple le plus récent de ce type de raisonnement est la proposition très controversée de la Commission d’exiger des hébergeurs qu’ils installent des filtres de contenu pour surveiller tout le contenu téléversé par les utilisateurs, en prétendant que cette mesure serait nécessaire pour compenser un « écart de valeur » (ce fameux « déplacement » évoqué dans l’étude ci-dessus) des services de diffusion de musique en continu sous licence vers des services d’hébergement comme YouTube, qui héberge un mélange de contenu sous licence et de contenu non autorisé.
De façon assez évidente, tout montre que dans ce cas, les conclusions étant diamétralement opposées aux attentes de la Commission et de pas mal des acteurs du domaine, l’étude aura été soigneusement oubliée, alors que ses éléments permettent d’éclairer au mieux les différents arguments…
Difficile de ne pas voir dans cette histoire plusieurs penchants forts gênants de nos institutions (ici européennes mais tout à fait transposables en France, ne vous inquiétez pas).
Tout d’abord, lorsqu’il s’agit de défendre un statu quo, aussi bancal soit-il, elles n’hésitent jamais à se forger de solides conclusions prêtes à resservir à la moindre occasion, sans pour autant les étayer et les argumenter. Il en va ainsi pour le droit d’auteur et le piratage comme pour tant d’autres domaines (depuis la monnaie en passant par la drogue, la liberté d’expression ou le réchauffement climatique) : ceux qui sont à la tête de ces institutions savent ce qu’il faut faire, c’est tout.
Ensuite, lorsqu’arrive un moment étrange où on montre de façon claire que les conclusions et les partis-pris sont faux et mauvais, il semble absolument impossible à ces institutions et à ceux qui les dirigent de se remettre en question, d’accepter d’avoir commis des erreurs ou simplement admettre un peu de souplesse dans leurs raisonnements. La conclusion a été tirée, c’est la bonne et rien ne pourra plus la changer, même pas les faits et la réalité tangible.
Enfin et en toute incohérence, comme il est montré que les fondements sont vermoulus et qu’on refuse d’en changer, tout sera fait pour camoufler les abominables déviances de la réalité avec les modèles qu’on s’est construits. Si les faits contredisent les politiques, les opinions ou les conclusions, qu’à cela ne tienne : changeons les faits ou, si l’on ne peut pas, camouflons-les. Dès lors, continuer à utiliser les mêmes arguments pourris pour aboutir aux mêmes conclusions viciées n’est plus seulement l’omission d’éléments contrariants, mais un véritable mensonge.
« Le rapport a en effet découvert que les téléchargements illégaux et les streamings pirates ont par exemple tendance à accroître les ventes légales des jeux vidéos. »
C’est ballot…
Pas du tout en rapport avec les pré-supposés…
Comme pour le réchauffement climatique, quoi…
Pour le réchauffement climatique, aucun problème : s’il ne dure pas, ce sera grâce à la lutte héroïque de Nicolas H., et s’il dure, c’est qu’il faudra continuer cette même (tur) lutte.
Tout de comment cette lutte est mise en œuvre… »c’est une affaire de préparation » (H.)
tout dépend
Déjà que je soutiens à mon insu, mais pas de mon plein gré la production de bouses innommables en achetant un disque dur externe, je ne vais pas me priver.
Achetez-le à l’extérieur de la Grance…
La chine, y’a que ça de vrai …
D’ailleurs, je me pose une question: comment fait l’état Fraônçais pour connaitre sa balance commerciale ) l’euro près, alors que nous sommes légions à commander en chine et à passer sous les radars des douanes ??
Oui cette contribution anticipée est un véritable appeau : t’as déjà payé au cas où, alors autant en profiter !
Déjà que je soutiens à mon insu,
Et pas seulement qu’avec l’achat de disques durs ou de clés USB (cela ne suffirait pas vu les besoins des nécessiteux…
« De là à dire que le piratage semble d’autant plus important que le film est un four, il n’y a qu’un pas qu’on pourra franchir d’autant plus facilement que la logique économique pousserait bien, en effet, les individus à ne dépenser au cinéma que pour des œuvres cinématographiques d’une certaine qualité. »
Dernier espoir pour « Valérian et la cité des mile planètes », probablement, d’avoir un succès à la hauteur de l’investissement de 180/200 M€ (selon les sources) et ses seulement 39M$ de recettes américaines…
« De là à dire que le piratage semble d’autant plus important que le film est un four, »
C’est pour ça que Lhermite est si enragé avec hadopipi 😀
Ce fait d’un rapport commandé pour étayer une politique répressive mais soigneusement oublié parce que ses conclusions ne vont pas dans le sens souhaité (quelle admirable honnêteté intellectuelle, au passage) doit être probablement plus fréquent qu’on ne le croit.
Mais comme ces rapports sont alors tenus secrets et ne sont découvrables que par une recherche approfondie ou l’effet d’une sérendipité de bon aloi, il est évidemment difficile d’en déterminer le nombre ou son ordre de grandeur…
« …et d’avoir été obligée de passer par la procédure de demande d’accès aux documents pour en prendre connaissance. »
Autant on peut parfois penser que la méconnaissance, mauvaise analyse etc… est la raison de certaines décisions malencontreuses, autant ici il s’agit véritablement de fraude…
Meuh non, c’est juste que l’étude est clairement erronée, comme notre vote en 2005
D’ailleurs c’est bizarre de la part des consultants, la conclusion à laquelle il fallait arriver était pourtant claire. Ils s’occupent de faire des études sur le changement climatique d’après leur site, j’aimerais bien connaître les résultats aussi.
Très intéressant (pour ceux qui sont intéressés par le sujet).
De plus, comme nous sommes vendredi nous avons les plaisir de lire l’opinion de la charmante Madame Reda, spécialiste de la question…
« Très intéressant (pour ceux qui sont intéressés par le sujet). »
Très bonne ma choucroute à midi (pour ceux qui aiment la choucroute)
Et moi ça fait plus de 2 ans que je n’ai pas mis les pieds dans un cinéma, et ça ne me manque pas. Je m’y ennuie, et je n’arrive pas à faire abstraction de la moraline servie à toutes les sauces. On perd parfois du temps à regarder les séries à la mode pour garder un semblant de discussion à la cantine.
J’y vais en famille… ce que j’apprécie, ce sont les dessins animés et les films d’action, j’observe la réaction de mes enfants et de WP, il est bon public… il rit aux éclats à la moindre scène comique…
Si je dois voir un film toute seule, je le fais dans mon lit …
« Si je dois voir un film toute seule, je le fais dans mon lit … » on va encore me balancer des compliments, mais je trouve cette phrase ambigüe : « je le fais dans mon lit’ et « toute seule » en plus ! 😉
Oui, c’était le appeau à @Pheldge…
^^
Je m’en doutais…
On aura tout vu !
Je crois qu’on a jeté un sort à Madame Black, elle a l’air complètement transformée, rajeunie, rebelle, déjantée…
Une vraie adolescente !
À mes trois ans, je suis devenue adulte …
Il va devenir vital que le streaming paye ou soit payant, au moins pour Europa corp, la société de Luc Besson.
Le cours qui oscillait autour de 4 € à la veille du lancement de Valérian, n’est plus que de l’ordre de 1,95€ aujourd’hui, soit 50% de baisse…
Et des rumeurs de rachat se sont mises à courir…
Dette de 267M€ pour seulement 114 M€ de CA (arrêt au 28/06/17 avant lancement de Valérian) avec une perte par action de 2,93€ pour un actif net de 2,3€…
Capitalisation boursière de seulement 83M€…
Heureusement que la force est avec Luc, il s’était octroyé 5 millions direct
Le problème avec Besson, c’est qu’il aime vraiment Valérian et son univers (on l’a vu dans « le 5èm élément ») mais qu’il a du mal a saisir le fond de l’histoire et surtout, qu’il s’est carrément planté dans le casting.
Moi j’adore les nanars et le top, c’est quand on y met les moyens. Merci Luc!
Moi j’adore Valérian (que j’ai découvert avec Luc besson), c’est le problème…
Valérian était dans le Pilote de la grande époque, fin des années 60. C’était vraiment un grand journal.
Je suis curieux de le voir ce Film. Avec tous les pots qu’on lui a lancé, soit c’est un pure nanard, et ca me fera marrer, soit, comme je le pré-sent, quand les critiques massacre un film, c’est en fait qu’il va me plaire.
Je me souviens, pour le grand bleu, et le 5ieme element, les critiques des cultureux étaient terribles.
Moi j’ai adoré ces deux films. Je me lasse pas de les revoir d’ailleurs.
Par contre les Taxi, j’ai jamais tenu 5 mins avant de laisser tomber.
Enfin on verra bien, mais Besson, moi je trouve qu’il fait des bon trucs. Ca bouge bien, c’est divertissant, et comme je n’en demande pas plus à un film, je pige pas vraiment le bashing systématique de ce réalisateur.
Rotten tomatoes avec le tomato meter est pas mal comme système d’évaluation de films et je suis en général bien sur leur ligne : le 5ème élément avait eu 72% et Valerian 50%… Un film comme Full Metal Jacket ayant eu 95% et Gran Torino 80% par exemple…
J’ai vu le film. Plutôt client de 50% de la production Besson et très méfiant des critiques cinéphiles, mais là, Valérian est une vraie bouse cosmique!
Besson est quelqu’un qui ne laisse pas indifférent, capable du meilleur (Nikita, grand bleu, 5ème élément), de surprendre (dernier combat, Jeanne d’Arc) mais aussi de décevoir (taxi). Mais on ne peut pas reprocher au gars de faire du cinéma de grand divertissement, à la mode Américaine. Et ça nos critiques bien franchouillard, qui adulent tous ces films merveilleux financés par nos impôts, qui seront oubliés le lendemain de leur sortie sur le grand écran, ne peuvent rien trouver de bien Dans le cinéma de Besson.
« Et ça nos critiques bien franchouillard, qui adulent tous ces films merveilleux financés par nos impôts, qui seront oubliés le lendemain de leur sortie sur le grand écran, ne peuvent rien trouver de bien Dans le cinéma de Besson. »
C’est même pire :
J’ai regardé dernièrement un bout (oui, juste un bout) de Spiderman Homecoming. Pas pu aller au delà d’une trentaine de minutes tellement ça m’a gonflé. par curiosité, je suis allé voir quelques critiques et suis tombé sur celle de libé :
« Le film s’épanouit pourtant miraculeusement dans la confrontation entre l’ado en montée de bling et le ferrailleur à la peau burinée, et l’improbable chemin moral qu’il dessine au sein de l’univers Marvel : ce Spider-Man de cinéma, quatrième du nom, finit ainsi par abandonner la gloire pour servir sa communauté et devenir un super-héros de proximité. »
Et libé lui donne 4 étoiles.
Critique du même libé concernant Valérian :
« Avec son blockbuster SF à 180 millions d’euros, Luc Besson n’a jamais joué aussi gros. Défi risqué pour un film sans originalité ni relief. »
Et de lui décerner 1 étoile
Donc nos critiques bien franchouillards sont même capables d’encenser une merde hollywoodienne à 175 millions histoire de pouvoir cracher sur la facture d’une bouse française à 180 millions. Ca n’a aucun sens.
Bon sang; qu’est ce que ca peut être pédant les textes de Libé. On se demande ce qu’ils fument. Ca doit être très fort.
Libération. C’est l’effet que cela fait après lecture !
Ils ne fument plus chez Libé, il sucent.
Besson démontre avec maestria qu’un Français peut faire, quand il en a les moyens, des films aussi cons que les Américains. Il s’est surpassé dans « Léon », mais je ne doute pas qu’avec encore plus de millions de dollars, il puisse faire encore mieux dans le tape-à-l’oeil indigent et prétentieux.
D’après les articles parus, Besson a oublié de prévoir une histoire convenable pour relier les plans filmés entre eux avec un minimum de logique narrative…
Le déglingue de ce film sur le site « un odieux connard » est plutôt savoureuse comme à l’habitude en tel lieu…
J’avais été abasourdis avec Nikita, et avant Le grand Bleu m’a procuré beaucoup de plaisir, j’ai dû le voir une vingtaine de fois, mais en liaison avec le sport que je pratiquais à l’époque. (biais bonsaï)
Après il y a eu sa periode film vaseline, comme les « taxi », pour faire oublier le quotidien au même titre que la 7 eme compagnie.
Pis il a quelques années, ma fille m’a tanné pour minimoy, le deux . (vu au kinepolis Lomme, 3D, sans doute dans les 12 euros la place, à 5, plus le « repas » dans un fist food, quand le « film » s’est arrêté, j’ai vraiment pensé à juste un trailler pour le trois. Confirmé par mes gamins. ça fait cher le paquet de merde.
Enfin la cerise, quand il a gueulé comme un putois concernant la subvention publique pas assez présente (ça devait être pour le dernier des taxi je crois) avec menace de délocaliser, il a obtenu, mais bien délocalisé tout de même.
J’ai lu récemment qu’il existe un abonnement cinoche aux US, 9$90 mensuel pour y aller quant tu veux, ou tu veux, a confirmer mais je ne serais pas étonné que l’on se fasse bien entuber pour ça aussi, kinépolice c’est 20 euro, pour leur chaine et je crois que c’est bien limité
Ni morue ni cabillaud, ce jour… 😥
Juste de la baleine échouée.
Madame Reda, il y a même sa photo !
Encore rien compris…
Cool!!! Il faut juste suivre le blog pour comprendre la mentalité de certains… que je suis avec ferveur. Sinon, pour en revenir au jour du poisson, c’est vrai, aujourd’hui, ceinture!!! Enfin, pour moi, c’est maquereau en boite. Bon appétit.
Monsieur est psychologue?…
Ichtyologiste…
Merci @Ari,
connaissais pas le terme…
Vous recrachez les »bagouses » et le souliers deux tons ?
Who’s Reda ?
Un pirate digne de ce nom sera toujours plus démocrate et plus libéral que n’importe quel clampin, honnête ou pas, fonctionnaire ou pas.
La vrai nuisance, ce sont les corsaires… c’est à dire ici les institutions, et les majors, qui préfèrent encore bousiller leur propre marché dans leurs vains efforts d’empêcher les pirates de naviguer dans les eaux troubles (ou pas) des interwebs.
Un pirate digne de ce nom sera toujours plus démocrate et plus libéral que n’importe quel clampin, honnête ou pas, fonctionnaire ou pas.
La vrai nuisance, ce sont les corsaires… c’est à dire ici les institutions, et les majors, qui préfèrent encore bousiller leur propre marché dans leurs vains efforts d’empêcher les pirates de naviguer et partager librement sur les interwebs.
J’aime d’ailleurs à ce sujet le fait que le « Capitain Harlock, space pirate » ait été rebaptisé « Albator, le corsaire de l’espace » en français. 😉
Au moins il y a eu un peu d’imagination dans l’invention du nouveau nom francisé 🙂
Cela dit, je conseille de regarder la série en VOSTFR. Les voix et les textes ne sont pas du tout les même que dans la version localisée en french.
ça change toute l’ambiance et les caractère.
En français, Albator semble sympa et semble avoir de l’humour.
En VOSTFR, Captain Harlock est un homme généreux et humaniste, mais laconique, d’apparence froide et taciturne.
.
Exemple:
Albator va avertir le gouverneur (de la planète? me rappelle plus…) de la menace sylvidre. Celui-ci ne veut pas prendre des mesures, car ça effrayerait al population alors que les élections approchent. (Tiens tiens..)
Le gouverneur menace de faire enfermer le corsaire de l’espace parce que de toute façon c’est un méchant pirate!
– Réponse d’Albator: « Je vous paye le champagne si vous y arrivez! » (ton joyeux).
– Réponse de Harlock: « Essayez! » (ton sec et brisant).
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La réplique du capitaine est dite avec camera dans le dos, ce qui permet des libertés sur la longueur de la réponse sans se soucier de synchronisme avec les lèvres.
.
En dehors de l’aventure SF de Harlock, j’aime beaucoup l’univers qui y est décrit.
« Au moins il y a eu un peu d’imagination dans l’invention du nouveau nom francisé »
Sauf qu’on passe de Pirate, libérateur et épris de liberté tel que voulu par son créateur à Corsaire, un employé de l’état. Or justement, s’il y a bien une chose que le créateur d’Albator dénonce, c’est létat. mais en france, les bonnes actions ne peuvent pas se faire sans la volonté ou la bienveillance de l’état. Donc exit Pirate, bonjour Corsaire.
Pour ce qui est des adaptations VO -> VF, j’en ai des wagons question « approximations, contresens et propagande »
D’ ici à ce que le traducteur ne connaissait pas la différence entre corsaire et pirate, c’est une possibilité à haut niveau de probabilité…
Le nombre de fois où est employé le nom de revolver pour un 11.43 Army et pistolet pour un Colt à barillet tend vers l’ infini…
Oui.
Beaucoup de gens utilise couramment les termes corsaires et pirates comme des synonymes.
Beaucoup utilise pistolet et révolver comme synonyme.
Bon, le pire, c’est dans des BD, où le dessinateur dessine des balles tirées et en vol, avec encore leur douilles! La cartouche entière en vol après le tir!! Arrgh!
(Pour les français ça devient « la cartouche en vol après le tir, avec encore l’enveloppe!! Arrgh! », si je ne me trompe pas.)
« la balle en vol avec encore l’étui »
Voilà! Bien.
Etui, la version améliorée du fourreau, du latin vagina
Beaucoup de gens utilise pays libéral en parlant de la France….
Désolé, faute d’orthographe…. je serai puni, j’irai passé une semaine de vacance avec Mélenchon !!!
Ben là t’es parti pour un bon gros mois, juste pour ce que j’ai vu..
C’était pour éviter la confusion avec le capitaine Haddock.
Et Albator! Ca claque! Comme Terminator…
Je parle du sous titre, qui fait passer le personnage de « Pirate » à « Corsaire », pas de son nom.
Quant à la confusion, elle pouvait être évitée en adoptant le nom original « Herlock » plutôt que « Harlock ». Herlock ayant été changé dans les pays anglosaxon par Harlock à cause de la phonétique « air lock », qui signifie sas.
Albator, c’est l’enfance de mes gamins, je suis plutôt Sapeur Camebert ou Famille Fenouillard.
si vieux que ça !!!
J’aime bien le savant Cosinus…
C’est pas plus jeune… 😛
1893 !!! Ah, oui, en effet…
(Merci Swisscows.ch ??? :P)
Herlock Sholmes ?
Un jeunot ! 1908 ! Pfhhhhh…..
Et en parlant du capitaine Haddock : http://www.magazine-litteraire.com/bd/tintin-au-f%C3%A9minin-la-fake-news-qui-s%C3%A8me-le-trouble
Tintin aurait été une femme en déguisement
« Elle observe notamment que ce genre d’études, indépendamment de leurs conclusions, constitue un passage obligé pour étayer les argumentaires des uns et des autres lorsque des projets de directives et de régulations sont passées par les institutions européennes. »
Oui, enfin bon…
Ayant eu à fricoter avec la CE dans le domaine le plus « cétroporibleuh » qui existe (les armes à feu pour les civils) je peux vous dire qu’en ce qui a concerné mon dossier, la CE s’est volontairement passée d’étude d’impact.
Parce que maintenant, quand on veut réviser un truc, on ne s’emmerde même plus à passer par l’étape de l’étude d’impact puisque justement, ladite étude vient 9 fois sur 10 contredire les envies de légiférer. Merdalor !
Oui mais…il est toujours mieux d’enrober le totalitarisme de justification d’experts en expertises dont la neutralité sera soumise à financement. La main qui reçoit…
Dans mon cas, c’était enrobé de Moraline ™, ce qui permet de se passer de justification d’experts. la Moraline ™ étant l’un des éléments de la molécule TGCM.
😀
« autrement dit, un film sera d’autant moins piraté qu’il engrange de succès. »
Arrrghh le client ne serait donc pas près à payer pour des navets ??? A se faire avoir pas des trailers de 2min30 qui contiennent les seuls parties intéressantes du film, les 87,5min restantes servant à combler entre les scènes du trailer ? A acheter un album de 15 titres avec 3 titres phares + du remplissage ??? NNNNaaannnn.
Arrr Napster, c’était la belle époque. Dès que je détectais qq’un avec une liaison rapide (préfibré), je téléchargeais le tout ce qui m’avait permis de découvrir plein de musique et d’acheter des albums, que je n’aurais sinon jamais acheté. A comment ? est ce possible ?
Et encore, heureusement qu’il y a les comités d’entreprise pour filer des places de ciné à 3,7€. Bon moi, je ne les utilise pas j’aime pas ça, alors je les offre à la famille.
Ce sont des comités de riches.
Mme Starkke va criser de les avoir à 4,50€!!!
Il est normal que ce rapport ait été »enterré » (mais par qui au sein de l’U.E.?), s’il présente une étude intellectuellement honnête et impartiale.
Ce que ne sont pas Hadopi et la foultitude de lois liberticides de tous ordres !
Notez bien que cela distingue deux niveaux institutionnels :
– Le niveau étatique, où tout est fait au profit de lobbys financiers. Cas de la France, où de ce fait les droits des citoyens ne sont plus respectés (droit de réunion, liberté d’expression…).
– Le niveau européen, paradoxalement si décrié (on comprend donc par qui et pourquoi !), où l’on peut encore étudier, informer et décider d’une façon autrement plus impartiale (ce qui n’empêche pas une mise au placard non concertée…).
Il faudrait bien que certains, si prompts à fustiger ce niveau européen, le fissent uniquement avec autant d’impartialité que celle des auteurs de ce rapport…
Vous semblez accorder un séparation entre état et CE, qui n’existe pas.
Les états, par l’entremise du Conseil de l’Europe, décident avec les fonx de la CE de la manière dont les choses doivent bouger. Le parlement vient ensuite donner son aval à la nouvelle mouture d’une nième usine à gaz.
Le niveau européen n’est qu’une excuse pour que le niveau national n’endosse pas toute la responsabilité du merdier.
En France, plus aucun politique n’a de honte à participer à la corruption généralisée. En Europe, le poids des diverses nations fait qu’ils ont encore à peu près besoin de faire correspondre leurs décisions au textes en vigueur. Cela fait une petite différence. J’ai des raisons d’escompter dessus.
Le piratage est un sujet mineur mais qui expose au grand jour la conception démocratique européenne. Le beau frère qui sait tout et qui n’écoute personne c’est déjà pénible. Parfois la main se resserre a faire blanchir les jointures sur le manche de pioche quand l’abrutit se penche sur un problème, le dos tourné à la réalité. Mais quand il s’agit d’une commission de crétins sur-diplômés qui pensent à la place du troupeau malodorant qu’ils méprisent copieusement, ça devient gênant. L’Europe a un goût prononcé pour les dictatures ou du moins les régimes totalitaires. Tout comme pépé Adolphe, on continue à financer des scientifiques pour prouver que la terre est creuse parce qu’il serait bien pratique d’y stocker du CO² et les études qui ne vont pas dans le sens de l’histoire comme le financement des syndicats par exemple.
Voilà, aucun vote, aucune protestation n’y changera rien, la dictature de la pensée fédérale doit primer quel qu’en soit le coût et le sacrifice des autres, ceux du bas, occupés à manger 5 fruits et légumes bio, à faire attention de ne pas regarder les filles dans le bus, à ne pas produire trop de particules carbonées non solidaires, à mettre « balle » à la queue du corbeau femelle…
Pour les geeks, c’est connu, comme disent les bonnes femmes dothrakis de GoT.
A la fin des 90’s, le Japon avait pondu un rapport pour estimer l’impact du piratage dans l’économie de la productions artistique/culturelle nippone (Mangas).
Ce rapport, public et connu, montrait que le piratage participait à la diffusion de la culture japonaise, et créait un terrain favorable à l’achat des trucs produits (mangas, animés, et )et était donc positif pour l’économie.
Donc le Japon a baissé la chasse aux pirates privés.
Autre point:
Discussion avec un commercial de Autodesk (Autocad) début des 2000’s: Bien sûr, il faut choper les utilisateurs professionnels qui piratent AutoCAD! Mais l’étudiant, le sans le sous qui utilise en privé, non. De plus, ils participent à faire du DWG un standard difficilement contournable. Et en plus, lorsque ces gens se mettent à bosser, ils utilisent ce qu’ils connaissent. Donc ils utilise un AutoCAD légal, paske pas envie de réapprende à utiliser un truc de Dassaut, par exemple.
Autre point:
eComStation, une résurgence de OS2. Un commercial voyant des petits vendeurs vendre des versions piratées de cet OS dans le métro de Moscou. Le vendeur était partagé entre « On perd des sous! » et entre « C’est une reconnaissance que notre OS devient mainstream! Yeah! ».
« Le Japon a baissé la chasse aux pirates privés »
Ils ont tout compris eux…
Bon exemple avec DWG effectivement.
C’est aussi pour cela qu’il existe des licences étudiants à 100 balles de tous les grands logiciels bureautique, CAO, ERP etc…
Idem pour Microsoft. La quasi totalité des écoles/universités participent au programme MSDN, qui permet d’avoir la quasi totalité des programmes MS gratuitement (et légalement) Ensuite, il ne reste plus qu’à vendre aux jeunes ingénieurs, commerciaux, et autres, des licences et, pire, des « abonnements. » De toute façon, « C’est la boîte qui paye, pas moi » (véridique, déjà entendu ça. >.<)
Ça faisait un mangagagner.
😛
Zoli!! 😀
Ce sont les fondements de cette UE qui sont vermoulus, pourris et viciés mais qu’on refuse de changer même si ça commence sérieusement à se voir.
Ils ne sont vermoulus et viciés que pour ceux qui en souffrent. Mais pour ceux qui en bénéficient, tout baigne.
Et comme ce sont ceux qui en bénéficient qui ont la charge de changer, ou pas la chose, il ne faut pas s’étonner que rien ne change.
C’est logique.
Je suis d’accord avec vous mais ce qui m’amuse c’est que ce soient « ceux qui en bénéficient » qui soient les premiers à monter au créneau dès qu’ils ont l’impression qu’on s’en prend à la liberté qu’ils ont pourtant par avance sacrifiée.
Ah, c’est marrant.
De mon côté, je n’ai jamais eu l’impression que ces gens là montaient au créneau quand on parle de restriction de liberté.
C’est même plutôt le contraire à mon sens…
commentaire sous photo de la mère tape dur:
« Martine Aubry, lors de sa conférence de presse de mi-mandat, le 29 septembre 23017, à Lille. — G. Durand / 20 Minutes »
Ho p’tin, la bière ça conserve !
lol, paris a évoqué une petite enveloppe de 30 millions pour montrer que l’on chauffe, résultat:
sudouest.fr/2017/09/29/plus-de-250-chercheurs-sur-le-climat-ont-repondu-a-l-appel-de-la-france-3819038-6110.php
Allons, allons. Il faut aider la culture française. Pour qu’elle règne sur le Monde des Arts. Mais vous, vous pouvez pas comprendre, les libéraux, ça n’aime pas l’art.
Et sinon, grâce aux subventions, on peut embaucher des CDI « transmission de la connaissance » et autres intitulés fleuris, et vendre des séminaires de formation « L’art, c’est bon pour l’entreprise », aux dites entreprises. Et à la fin, chacun peut même emporter son œuvre d’art pour décorer son bout d’openspace.
Ou faire de l’art genre ça (http://amzn.to/2xHq3T0), et le vendre (beaucoup plus cher, faut pas déc’) à des entreprises mécènes qui pourront en défalquer 60% (ou plus ?) sur leurs impôts.
Bon, on pourrait faire plus simple, mais alors ce ne serait plus la France, monsieur.
Bin moi, ton « l’art genre ça », (le), il me dérange nettement moins que les étrons, ou les sextoys géants, ou les happenings genre le mec qui couvait des oeufs pendant 10 jours, ou celui qui se clouait les burnes sur la Place Rouge, (enfin, la peau), et que nos dirigeants affectionnent … 😉
Moyen de donner un complément de salaire à la fiscalité avantageuse : fais une croûte, je te l’achète 10k€.
C’est dépassé les croûtes, la tendance est au lâché d’œufs colorés de son vagin
Un article intéressant sur le ebook,meme si titre est racoleur, le sujet du piratage n y est même pas abordé, quand tout va bien…je vous laisse imaginer le contraire si le ebook dominerait le marché
http://www.ledauphine.com/loisirs/2017/09/29/le-livre-numerique-revolution-manquee
Tiens cela me refait pense à certains billets de H16, ou des experts nous annonçait les pires malheurs comme la fin des petits éditeurs, moins de de livres de petits auteurs, des chômeurs par milliers(car tout changement en Grance génère des chômeurs, des cotisations en moins etc etc)
HS, l’Arabie saoudite progresse sur la voie du bien être occidental, et non je ne veux pas parler du récent décret autorisant enfin aux femmes de conduire une bagnole, mais l’introduction de la TVA pour janvier prochain ^^
5 %, mais nous, on connait la suite
L’équipe en place qui a fomenté la mise en place de la taxe doit sortir tout droit d’une de nos hautes écoles, ils estiment que ça entraînera une hausse du PIB de 1.5 à 2 %, car comme chacun sait dans les milieux très autorisés, les taxes, c’est du PIB en plus 😀