C’est la crise, et chacun y va de son commentaire. C’est d’autant plus vrai qu’on est connu, homme politique, et qu’on fait l’actualité par exemple en étant Président de la Conférence des Experts sur les Tubulures Chromées Pour Engraisser l’Etat. C’est pourquoi le papa de Martine, Michel, a donc décidé d’émettre des sons devant des micros, et d’écrire des phrases dans un journal. Croustillant.
Dans son passionnant édito (libellé « Point de Vue », il y manque d’ailleurs une Image du Monde), Michel nous livre donc l’essence de sa fulgurante pensée sur un sujet qui l’occupe actuellement, la Criiiiise. Comme il est président d’un machin étatique qui doit décider comment ponctionner les troupes, à quoi on va pouvoir affecter le résultat de la ponction, et de trouver une raison crédible pour cette nouvelle sodomie fiscale, on comprend que notre comme se soit penché sur le sujet.
La première partie de l’article s’ouvre donc par une constatation. Chacun admet qu’il y a crise. Au moins, il ne violente pas son lecteur et lui permet de s’installer douillettement dans le ronron de la pensée rocardienne. Ronron dont on sent la puissance au fil des lignes qui s’enchaînent agréablement : on constate que la crise est sur toutes les lèvres, qu’on en dit qu’elle serait finie, mais qu’on a bien du mal à se forger une opinion. Pas de quoi frapper un aveugle, fouetter un chat ou pousser mémé dans les orties. Le ronflement rauque du V8 Twin Turbo de Michel laisse présager d’un vrombissant démarrage athlétique, avec l’odeur du caoutchouc brûlé sur une asphalte meurtrie par un coup d’accélérateur vengeur.
Mais à la deuxième partie, patatras, le moteur cale. Serait-il noyé ?
Car après cet enfilage de perles, et ces évidences calmement posées, on s’attendait à quelques volées de bois vert, quelques révélations fracassantes, quelque point de vue bien senti, histoire d’utiliser la violence d’un contraste marqué pour cogner le lecteur dans son embonpoint bourgeois : on l’a installé dans la première partie sur un gros fauteuil mou avec un club-soda et des petites cacahouètes, alors on s’imagine que – bing ! – notre Michel va le dérouiller de ses petits poings hargneux dans la seconde.
Au lieu de cela, Michel prend les arachides et choisit d’en balancer quelques unes dans le nez du lecteur. Et même pas en tir tendu, mais à la cuillère, comme Chang devant Lendl à Roland Garros. A la différence que Chang a fini par gagner et que Michel, lui, se contente de gaspiller l’apéro.
Ainsi, pour lui :
Le détonateur financier pourra sauter une nouvelle fois dans quelques années. Après tout, cela fait quelque vingt ans que le monde connaît une crise financière grave à peu près tous les cinq ans… De là à essayer de réduire le volume insensé de l’activité financière par rapport à celui de la production, de là à essayer d’entraver la cupidité collective qui a fait dériver l’essentiel de cette profession vers l’immoralité, il y a un pas que l’on se garde bien de franchir. Et on recommence.
En somme, le vilain marché financier merdoie depuis 20 ans, les gens sont cupides, immoraux et personne ne fait rien. C’est vraiment un scandale. Un autre scandale est qu’on n’a pas appelé Michel plus tôt pour nous révéler tout ça. Il faut, c’est certain, franchir des pas, comme par exemple celui de la régulation, hein, parce que vous comprenez, ça fait 20 ans qu’on ne régule pas, voire qu’on dérégule. C’est bien connu, puisque Michel le dit ! D’ailleurs, que font les SEC, AMF, banques centrales et autres colifichets des interventionnistes ? C’est évident : ils se tournent les pouces depuis 20 ans. Leurs prérogatives n’ont pas cessé d’augmenter, mais ils n’en font rien. C’est sûr, puisque Michel l’écrit et se lamente !
En tout cas, cet appel à des gestes forts, c’est une nouveauté. Le Président Sarkozy doit en être tout retourné. Puis, après les constatations évidentes et les remèdes de bonne femme, viennent les bêtises proférées avec aplomb. C’est toujours utile, l’aplomb ; avec nos alchimistes politiques, cet aplomb se transforme en or.
A cet égard, toutes les économies développées atteignent depuis plus d’une quinzaine d’années des pourcentages de travailleurs précaires compris entre 15 % et 20 %. Les précaires consomment aussi peu qu’ils le peuvent. Partout, la crise récente a encore aggravé leur nombre.
Là, Michel nous fait le coup socialo-altercomprenant qui consiste à amalgamer travail à durée déterminée ou intérimaire et travailleur pauvre. D’une part, l’utilisation du mot « précaire » est chargée, et d’autre part, si l’on peut discuter de la corrélation entre l’une et l’autre situation, il faut cependant bien se garder d’en déduire une vérité extensible à la fois aux populations américaines, européennes et japonaises tant les sociétés correspondantes sont différentes les unes des autres, tant les mentalités sont contrastées. Une petite consultation de quelques éléments factuels permet d’apprécier, justement, ces disparités.
J’encouragerai donc Michel à lire avec attention cet article-ci et celui-là pour prendre des pincettes sur les « masses de pauvres », les tristes « précaires » qu’on agglomère vigoureusement pour aboutir à la conclusion hâtive que plus le contrat de travail est court, plus on est pauvre et malheureux, et aussi :
Reste que la masse des chômeurs, des précaires et des pauvres est repérée, et qu’elle rend compte d’un sérieux tassement de la vitesse de croissance de la consommation.
Certes, mais la croissance de la consommation n’est pas l’alpha et l’oméga, sauf bien sûr pour les keynésiens qui peuvent y trouver justification pour le creusement de la dette et les socialistes pour qui l’égalitarisme passe par la redistribution forcenée (tout le monde dispose des mêmes biens) et qui utilisent l’artifice de la consommation à outrance pour amortir leurs politiques délétères par une impression de bien-être souvent terre-à-terre. Je sais : cette phrase est trop longue. Mais il faut bien ça, parce que nous abordons à présent la deuxième page de l’article, et voilà que se dessine La Solution De Michel !
C’est par l’investissement que le cycle vertueux doit être réamorcé, et surtout par l’investissement dans les énergies renouvelables, les techniques et produits bio.
Là, on sent que C’est Du Lourd, Du Réfléchi, Du Longuement Pesé. En effet, se lancer dans l’alimentation d’une bulle verte, après la bulle techno de 2000 et la bulle immo de 2007, c’est une idée … lumineuse, et pas du tout keynésienne : l’argent de cet investissement, il vient d’où, mon Michel ? Eh oui, il vient de la poche du contribuable.
Car enfin, il n’y a pas trente-six solutions : soit les énergies renouvelables, les techniques et produits bio sont une voie d’avenir, et dans ce cas, les consommateurs vont acheter ce qui devrait inciter les entreprises à s’orienter dans ce marché juteux. Pas besoin de demander à l’état d’investir, hein.
Soit c’est de la nouille en barre pour ne pas dire autre chose, et il faudra que l’état mette son grain de sel. Pardon, son paquet de pognon. Ce qui veut dire inciter les consommateur à acheter, par exemple avec une taxe sur tout ce qui n’est pas bio et renouvelable (Michel peut demander à Jean-Louis et c’est tournée générale au Balto) ; ça peut aussi vouloir inciter les entreprises à produire et devenir miraculeusement rentable dans des options auparavant foireuses ou simplement de niche, et ça se traduit concrètement par des subventions, et Michel peut alors s’adresser à Christine, qui s’occupe de la poire et des ‘cahouètes de Jean-Louis.
Tout ceci forme un ensemble cohérent de dépenses foutraques et de projets à fonds perdus, dans lequel il est, de l’avis de Michel, urgent de s’engouffrer. Malheureusement, il y a un hic (c’est pas Jean-Louis, il sait se tenir). L’investissement n’est pas simple. Ce n’est pas in ze pocket, parce que, voyez-vous, de nos jours et après la crise financière des vilaines banques qui font rien qu’à être cupides tout ça, On s’oblige à ne prêter qu’avec plus de prudence. Eh oui : alors qu’avant, c’était la foire du slip (et c’était la croissance), maintenant, les gens font gaffe… Et c’est la récession.
Conclusion ? Il faut refaire la foire du slip !
Mais avant, on va pleurnicher un peu.
En trente ans, c’est une révolution intracapitaliste qui s’est faite, et pour le pire.
Eh oui. Car Michel, avec son écran plat, son GPS, son téléphone portable et ses vacances à l’autre bout de la planète, il n’est pas d’accord. Les petits Chinois qui mangent autre chose qu’un bol de riz par jour, les Indiens qui sortent de la pauvreté, tout ça, c’est pour le pire puisque les méchants banquiers font rien qu’à être cupides et tout ça, qu’on vous dit, première page de l’article.
Le motif de ce changement majeur est tout simple : dans le monde bancaire, c’est une avidité démesurée, une orientation viscérale vers la recherche de la fortune, qui explique aussi bien l’extension vertigineuse des produits dérivés que les invraisemblables niveaux de rémunération, comme la tendance évidente à la tricherie et à l’immoralité à l’œuvre dans les subprimes et les titrisations de créances douteuses.
Tiens, pour rire, livrons-nous à une modification facétieuse dans la phrase suivante et voyons le résultat.
Le motif de ce changement majeur est tout simple : dans le monde politique, c’est une avidité démesurée, une orientation viscérale vers la recherche de la fortune, qui explique aussi bien l’extension vertigineuse des régulations que les invraisemblables niveaux de rémunération, comme la tendance évidente à la tricherie et à l’immoralité à l’œuvre dans les grosses mairies et les multiplications de créances douteuses.
Ami lecteur, sauras-tu expliquer pourquoi ma modification est honteuse et très éloignée de la vérité et pourquoi la phrase originale de Michel est frappée au coin du bon sens ?
Cette blagounette écartée, notons tout de même que Michel aura mis du temps à démarrer, mais qu’on le sent maintenant bien chaud. Nous arrivons à la fin de l’article et il distribue du bois, un peu tout le temps sur les mêmes et sans vraiment remettre en cause les politiciens, mais au moins a-t-il arrêté de jouer avec les amuses-bouche. On peut tout de même se demander pourquoi tabasser les banques pour qu’elles prêtent alors qu’il leur reprochait un peu plus tôt de ne pas prêter assez, et un peu plus tôt de l’avoir trop fait. On s’y perd.
Mais l’incohérence va plus loin. Elle atteint même un certain brio froufroutant de frivolité rigolote dans ce paragraphe :
La social-démocratie internationale explique depuis un demi-siècle que les marchés ne sont pas auto-équilibrants, qu’il faut réguler économie et finance, et lutter fiscalement contre les inégalités. Les faits, et cette crise, lui donnent tragiquement raison. Elle vient pourtant de perdre partout les élections européennes, et cela massivement.
Je résume : depuis 50 ans, la sociale-démocrassie régule de tous les côtés, et fait tout pour lutter contre les inégalités, par des moyens anaux fiscaux. Si l’on s’en tient aux discours de ceux qui réclament toujours plus d’intervention, jusquà présent, c’est un échec cuisant puisque « lézinégalitésekreusent » et « yapadjustissociale ».
Déjà, là, Michel devrait avoir la puce à l’oreille : cela fait 50 ans qu’on prône des trucs et que ça foire. Soit on en fait pas assez (mais comme on augmente sans cesse les doses, on se demande exactement quand « plus » deviendra « trop »), soit on en fait déjà beaucoup trop, et il serait temps d’arrêter, non ?
Mais non. Michel, bille en tête, continue sur sa lancée. Le V8 est en marche, l’asphalte morcelée gicle violemment, le bruit est assourdissant et … pourtant, la social-démocratie s’est pris une branlée aux élections européennes.
Zut. Crotte.
Conclusion ?
Les électeurs se trompent, bien sûr !
Sacré Michel.
En rapport :
Reversus
Publius
Laurent Pinsolle
Je n’ai rien à dire
Tu es dur avec ce vieux V8 Twinturbo mais bravo pour ce style truculent 😉
Tu as bien souligné les contradictions de Rocard. Personnellement, je crois qu’il ne fuit pas ses responsabilités. Je l’avais entendu dire il y a peu, que bien sur, en ayant toujours prôné "l’économie de marché", il considère qu’il avait aussi une part de responsabilité dans cette crise.
Que l’on n’a sans doute pas assez parlé de régulation par le passé mais que malgré tout cela, il ne regrette pas d’avoir défendu un vision libérale au sein du PS.
Droit dans ses bottes en somme…
Oui, il est égal à lui-même, ça, je ne lui retire pas. Mais dans son article, on ne voit pas réellement de mea culpa, on ne voit pas non plus où et quand il aurait pu défendre une vision libérale qui semble à présent lui faire attraper des boutons. Bref, il écrit ce que tout le monde écrit. Ca manque un peu de panache. Le V8 est un diesel ?
Les gens qui font des reproches aux sociaux-démocrate, je leur demande combien d’année de pouvoir réel pour la gauche et surtout la sociale-démocratie?! Cela fait maintenant huit ans que votre droite a les plein pouvoirs !
Toi, tu es bête à manger du foin. Si tu lisais un peu plus ce blog, tu aurais un peu plus de mal à me coller à droite. « votre droite » ? « votre gauche » sent le moisi, « votre politique », c’est du connu et reconnu qui foire, et « vos idées » sont rances et conduisent la France à l’échec depuis plus de trente ans.
Pourtant vous défendez l’économie de marché, un état limité, la fin de la protection sociale, … donc les mêmes idées que la droite.
Bientôt vous allez me sortir que vous êtes de gauche ?
Pov’ti’gars. Limité à une vie en deux dimensions, tu rampes sur les platitudes d’une analyse un peu courte. Allez, un lien : http://www.wikiberal.org/wiki/Accueil .
Vous confondez tout mon cher Steven.
La droite dont vous parlez n’est pas "notre" droite : nous sommes libéraux. Et pour nous, les sociaux-démocrates de l’UMP ne valent pas plus que ceux du PS.
Pour information, la gauche de gouvernement, dans bien des pays du monde, est plus a droite que l’UMP…
> Pourtant vous défendez l’économie de marché, un état limité, la fin de la protection sociale, … donc les mêmes idées que la droite.
Mais Sarkozy ne défend pas l’économie de marché, et encore moins la fin de l’État ! Il passe son temps a annoncer toujours plus de taxes, de réglementations (pour "moraliser" le capitalisme), de subventions aux industries moribondes, etc.
Quant a la protection sociale, ils essayent justement de sauver tant bien que mal ce système boiteux, alors que nous voulons en effet sa disparition.
Bref, rien a voir.
Il faut vous rendre a l’évidence : Sarkozy est de gauche.
Sarkozy de gauche mais bien sur … Et les subventions aux banques ? le travail le dimanche, l’augmentation du temps de travail, …
Vous vivez vraiment dans votre petit monde
Mais c’est toi, petit troll, qui ne capte rien. « Subvenir », c’est une activité étatique, basée sur la redirection d’un impôt (pas libéral) dans le but de modifier le comportement des consommateurs (pas libéral) ou des producteurs (pas libéral). Faire des règles pour déterminer qui a le droit de travailler et quand, ce n’est pas libéral non plus, etc… Aucun poncif tu ne nous épargneras. Troll tu es, troll tu restes.
Quelques petits compléments :
– comme je le disais en novembre dernier, Rocard s’est fait remettre un fromage par le Kaiser Sarkoko : mondodingo.blogspot.com/2…
– fin octobre 2008, Rocard le tocard, rappelons-le, préconisait à la suite de Jean Ziegler la création d’un tribunal pénal international pour juger les responsables de la crise financière : mondodingo.blogspot.com/2…
Je ne plaisante pas, il l’a vraiment proposé.
> Vous vivez vraiment dans votre petit monde
Justement, non. Intéressez-vous donc un peu a ce qui se passe en dehors des frontières françaises pour voir les reformes proposées ou appliquées par les partis de gauche institutionnelle, en Europe et ailleurs.
En comparaison, Sarkozy passe pour un gauchiste avec son couplet habituel du toujours plus d’Etat et de taxes.
J’apprends au premier paragraphe que Michel serait le papa d’une petite Martine. C’est très nouveau alors, et à son âge : bravo !!
Et effectivement, j’ai merdu en confondissant Delors et Rocard. Avec tous ces sociaux-démocrates mou, on s’y perd. Je corrige.
Steven pouvez-vous m’indiquer depuis l’instauration de la sécurité sociale, quand "la droite" a-t-elle tentée de mettre fin à la protection sociale étatique?
Franchise et dé remboursements ?
Au contraire ; ils tentent de sauver un système en déficit chronique en tentant de le rendre pérenne avec de telles réformes.
Cela n’a donc rien à voir avec la désétatisation de la sécurité sociale.
Mon dieu, hausse des cotisations et baisse des remboursements mais diantre, même "la gauche" y a eu recours, le forfait hospitalier a bien augmenté sous "la gauche" plurielle non?
La CSG c’est Rocard et la CRDS et la CADES c’est Juppé, vous savez les spécialistes recrutés pour les investissements d’avenir.
De plus "la gauche" n’est jamais revenu en arrière sur une réforme de "la droite" et vice-et-versa les 40 ans de cotisations (Jospin les a maintenu) et la retraite à 60 ans (Chirac en 1986 n’est pas revenu dessus).
Et ce n’est qu’avec un déficit de plus 10 Geuros pour la branche vieillesse que "la droite" évoque la possibilité de reculer l’âge de la retraite.
Excellent !!!
H16, là vous vous surpassez! je retrouve les grands moments de description du ridicule des épisodes: du chat spatial géant rose, de l’attaque du canard masqué, et des aventures du capitaine blâme!
Je dois le dire: ça me manquait! dit autrement : surtout continuez! Les voix dissonantes dans la blogoshpère sont trop rare.
@ Steven Callet
Vous êtes grotesque! ou pour être plus clair: un guignol!
Vous venez ici, dans le royaume des libéraux de coeur et d’esprit, nous parler de droite et de gauche , et patati et patata … et l’UMP ce n’est pas le PS, et sarkozy c’est notre dieu et notre sauveur, etc etc …
Où croyez-vous donc être? chez les ânes? chez les trisomiques (quoi que c’est leur faire offense, il ne sont pas si idiot que vous)? chez les idiots utiles? chez les camarades du parti? chez les compagnons de route de l’idéologie moribonde consistant à donner une coloration légale au racket organisé?
Ici, vous êtes chez les libéraux! des hommes et femmes qui défendent avant tout le Droit et le Propriété! Pas chez les voleurs anonymes qui perpétuent la spoliation par l’intermédiaire de l’impôt, ni chez les mafieux qui prétendent protéger le peuple même contre sa volonté en le soumettant au racket, et encore moi chez les régulateurs illuminés croyant mieux savoir que le citoyen ce qui est bon pour lui!
Ici, c’est le royaume de ceux qui pensent que leur semblables ne sont pas plus cons que les "élites" et qu’ils savent bien mieux (que quelques andouilles auto-proclamés ministres) ce qui est bon pour eux!
Ici c’est le royaume de la Liberté d’être ce que l’on veut être! sans subir les diktats d’un imbécile qui se prétend président mais qui ne gouverne que les profiteurs qu’il a lui même nommé dans certaines fonctions inutiles (essayez par exemple de nous expliquer pourquoi l’on a un ministre de l’agriculture et un secrétaire d’état au tourisme; quand le tourisme représente 10 fois plus d’emploi que l’agriculture). Ici c’est le royaume du bon sens et de la logique!
Cessez donc de venir essayer de nous faire rentrer dans vos boites d’analyse! nous ne sommes pas de droite, nous ne somme pas de gauche, ne ne somme pas du centre et encore moins des extrêmes! nous sommes libéraux, même si cette notion vous dépasse!
Nous défendons la Liberté de chacun d’exister, de s’installer où bon lui semble, de travailler comme il l’entend et quand il le désire, de vivre en respectant les droits de ses semblables, de jouir de l’intégralité des fruits de son travail, et de choisir lui même (en adulte qu’il est) les régimes de protection qui lui semblent utiles; et pour finir d’assumer les conséquences de ses actes et de ses choix!
Cessez donc de venir nous bassiner avec vos guignoleries de protection sociale moribonde (combien de dettes?), de retraites à crédit (combien de dettes et combien de temps?), de "services" "publics" (où est le service?! il n’y a plus que de publiques vexations comme disait Frédéric Bastiat il y a 150ans), ou de "justice" "sociale" (le modèle social frâonçais que l’on croise tous les jours au détour d’une rue incarné par le vrai pauvre qui tend la main espérant une pièce ou deux pour manger!)
Si vous voulez défendre vos idées ici, commencez donc par répondre à ces questions:
– A quoi servent les HLM si les pauvres qui crèvent de froid dans nos rues chaque hiver ne peuvent pas y prétendre?
Corolaire: pourquoi y’a-t-il encore des pauvres qui dorment dans les rues quand on a construit autant de HLM?
– Pourquoi, dans un pays où les soins de santé deviennent de plus en plus pointus techniquement et donc couteux, on en vient on à réduire les remboursements et à reporter la charge du financement sur le privé; au nom de la pérennisation de la SECU?
Corolaire: Le secteur public est-il si mauvais gestionnaire ou fainéant qu’il soit contraint de transférer une majorité de son travail au privé?
– Comment est-il possible de passer deux ans au chômage, payé 1000euro/mois à rien foutre sans que l’ANPE ne soit capable de vous proposer UNE SEULE offre d’emploi (je ne dit même pas acceptable) alors que l’on à un bac+5 scientifique en poche (et un niveau bac+8)?
Corolaire: les branleurs de l’ANPE servent-ils à quelque chose?
Lemme: La fusion ANPE-ASSEDIC peut-elle conduire à un résultat positif pour le contribuable?
-Pourriez-vous nous expliquez en détail si nous allons pouvoir travailler le dimanche (ou pas)?
Précision: J’habite à Bordeaux! c’est donc touristique mais je bosse dans le service informatique … donc non touristique.
Corolaire: Les infirmiers et les boulangers de Bordeaux qui travaillent le dimanche seront-ils payés plus?
Lemme: Que devient le travailler plus pour gagner plus?
Lemme2: Qu’en est-il du cas de l’alsace et de la mozelle (exclus du cadre de la loi sur le travail du dimanche pour les non-initiés … la loi est la même pour tous les citoyens: les alsaciens ne sont-ils pas citoyens français)?
Et pour finir en apothéose, expliquez nous donc pourquoi, quand nous contribuons à l’impôt en raison de nos facultés (article 13 de la déclaration des droits de l’homme) nous avons en retour un service public identique pour tous (et non en raison de nos contributions); pendant que nous cotisons à la retraite en raison de nos facultés (%age du salaire) mais que nous touchons une retraite variable en fonction de nos cotisations?
Corolaire: Pour "sauver" la retraite par répartition, la solution n’est-elle pas de faire cotiser en raison des facultés mais de verser à tous le même montant?
Lemme: Ne faut-il pas introduire une part de capitalisation pour rétablir la justice (sociale ou pas) pour que ceux qui épargnent beaucoup (volontairement) touchent un peu plus?
etc etc etc …
Ouvrez donc les yeux!
Votre gauche et votre droite (et même votre centre et vos extrêmes) font ou prônent la même politique: l’incohérence, la bêtise crasse, la gabegie financière, et surtout surtout la spoliation fiscale pour remplir les poches des amis que l’on a mis au chaud dans les bonnes places de la république bannanière et festive!
Où est le Droit la dedans? Où est la liberté? Où est le libre-arbitre et les choix assumés? Où est la responsabilité?
Vous voulez nous contraindre à rester à bord de votre Titanic social-démocrate parfois coloré bleu-blanc-rouge pour faire un peu plus "de droite" … mais vous ne voyez même pas que votre navire va droit vers le naufrage!
Profitez donc de l’orchestre sur le pont qui joue la marseillaise, et on reparle de tout ça lors de la faillite quand nous seront dans les canots et que vous protesterez contre les salops de libéraux qui ont vu venir la catastrophe et ont abandonné le navire ETAT avant qu’il ne sombre dans les abysses qu’il à lui même créé.
Que ferait-on sans un décryptage de l’actu par h16! 😀
Rocard est loin d’être celui que je déteste le plus au PS, mais on sent qu’il est un peu has been aujourd’hui. En même temps il fait juste comme les autres, c’est hélas un peu près pareil aux USA. Relance par la consommation ou soutien de l’Etat dans les "secteurs d’avenir" (bidules verts, machins durables, infrastructures des zécoles, toussa), ça va être à la mode partout dans le monde 🙁 Les solutions keynésiennes seront toujours plus séduisantes à première vue que les solutions libérales, même si elles ont prouvé dans le passé qu’elles ne marchent pas 🙁
"Que ferait-on sans un décryptage de l’actu par h16! :D"
On se marrerai qu’une fois.
@sam_00
Je crois que vous vous trompez de personne: vous confondez Steven Callet, apparemment "de gauche" et donc forcément critique de la bande à Sarkozy, et Maurice B., l’idiot utile de l’UMP…
Sauf que le PS n’est plus à gauche mais au centre-droit, vu qu’il accepte le libéralisme et l’ont appliqués une fois aux pouvoirs
Le PS aurait "appliqué" le libéralisme et on m’aurait rien dit ? A l’insu de notre plein gré comme dirait l’autre ?
H16 faut faire attention les commentaires risquent de devenir plus désopilants que le billet d’origine. Tu as un compétiteur, involontaire certes, de choc.
>Sauf que le PS n’est plus à gauche mais au centre-droit, vu qu’il accepte le libéralisme et l’ont appliqués une fois aux pouvoirs.
La retraite à 60 ans, libéral ?
L’IGF puis ISF, libéral ?
Les 35 heures, libéral ?
Les emplois jeunes, libéral ?
La hausse des impôts, de la dépense publique , de la dette, libéral ?
Oui travaillons jusqu’à 85 ans,le travail c’est la santé il parait. Sinon vous n’êtes même pas capable de voir que le parti socialiste accepte l’économie de marché et la promouvoit. Et il faut bien limiter le temps de travail pour permettre à chacun d’en avoir hein, à moi de crever à en bosser 70h par semaine
Donc Economie de Marchais = Libéralisme
Ca c’est de la réflexion poussée à un niveau jamais atteint par le commun des mortels.
Steven vous êtes le phare de la société, l’avant garde du prolétariat, pas le moindre doute, un jour vous conduirez les masses laborieuses vers le paradis socialistes en enjambant les charniers.
PS : la moindre des choses seraient de répondre aux questions que l’on vous pose car nous qui ne sommes que de stupides libéraux voyez-vous on aime bien les réponses argumentées.
Vous passez 70h par semaine a faire quoi exactement Steven? Parce que, soit dit en passant et sans animosite aucune, j’ai bien peur que ce que vous produisez ne soit pas suffisant pour payer la retraite a 85ans, sans meme commencer a envisager de sauver celle a 60ans.
H16, un V8 twin turbo? Quelle cylindree? Dans ce nouveau monde vert, le Michel va se faire conspue!
Sinon, quel billet!
Steven!! ou est Peter? parti a l’ump?
encore un dinosaure partouzeur de droite.
Pardon ?
> Et il faut bien limiter le temps de travail pour permettre à chacun d’en avoir hein
Peut-on savoir quelle est la capacité maximale en travail de la France exactement ?
Et en supposant que votre théorie soit vraie, n’est-il pas incohérent d’accepter les travailleurs étrangers ?
La réalité, bien évidemment, c’est qu’il n’y a pas de quantité limitée de travail. Au contraire, du travail c’est pas ça qui manque en France (ou ailleurs) ! Ce qui manque, ce sont des emplois.
La question est donc : pourquoi manque-t-il des emplois, malgré tout le travail qu’il y a a faire ?
Autre question : comment se fait il que dans un pays d’un milliard d’habitant comme la chine ou l’inde il y ait encore du travail ? Pourquoi selon cette théorie n’y aurait il pas un milliards moins soixante millions de chômeurs là bas ?
C’est quand même incroyable qu’en 2009 des gens croient à la croissance infinie,
Steven Boulet, vous permettez que je vous appelle Boulet ? Bien. Boulet, vous partez encore une fois sur un mauvais trip. Les champis, c’est sain quand ils sont de Paris, roboratif lorsqu’ils sont comestibles, mais dangereux quand ils sont mexicains. Les dégâts semblent irréparables. Boulet, mon brave, je vous en conjure : arrêtez.
Et pour la croissance infinie, je n’en connais qu’une. Celle de la connerie, que vous vous employez avec brio à démontrer ici.
professe de telles paroles d’un sarkozy soit disant socialiste, se masque face aux reculs de l’état ( ont
Ah, et tant que j’y pense, mon brave : écoutez mieux vos professeurs. Je sais que l’EdNat n’a plus le niveau d’antan, mais profitez-en. Ne le niez pas : vous êtes un ado boutonneux, vous n’avez très probablement pas de vie sociale, et un niveau général médiocre qui, comme on le dit maintenant, offre de solides marges de progression. Avant de repiquer votre troisième, profitez de ces vacances pour acheter un Bled. Il n’y a rien à y colorier, mais il est instructif.
délègue de plus en plus aux collectivités sans aides financières), sur le fait qu’on se dirige vers une medecine a 2 vitesses, que les inégalités explose tout comme le chomâge,
Ici, élève Boulet, vous commettez deux erreurs. La première est sur explose. Ce sont les inégalités qui explosent, donc NT à la fin. Quant à chômage, le circonflexe n’est pas au bon endroit. Je vous accorde un demi-point pour avoir fait l’effort d’en mettre un.
ne réalise pas que les libéralisation du système financier ont amenés à la catastrophe, …
Elève Boulet, vous êtes un cancre. Les libéralisations avec un s à la fin. Pluriel, voyons ! Et pas pour « amené ». En outre, c’est transitif : on amène quelque chose, et on mène à quelque chose. Là, c’est un mélange confus.
Ah, au fait : sur le fond, vous êtes en roue libre, encore, mon brave.
Je ne sais vraiment pas comment vous en êtes arriver là. Je trouve même les UMP vachement moins dogmatiques que vous, c’est pour dire.
Patatras. « Arrivé » et non « arriver » car le verbe est ici au participe passé. Eh oui. Bon. Elève Boulet, vous méritez un petit 3 qui tient compte de l’effort et de l’accent circonflexe presque bien placé dans chômage. Je suis dubitatif. Pourrez-vous mieux faire ?
@Steven
L’Etat a le monopole de la création monétaire, distribue les licences bancaires, fixe les taux d’intérêt, définit les fonds propres, juge les produits. Où est le marché dans ce système?
Auriez-vous des sources confortant votre thèse selon laquelle le système financier aurait été libéralisé?
Sarkozy de droite … Mmmmh, je suis au courant de cette théorie, mais je ne sais plus trop où je l’ai lue.
Les liberaux, et surtout leurs idées ,sont de plus en plus marginalisés dans ce pays. Loin de progresser, ils sont de plus en plus seuls… et on doit s’en réjouir.
La preuve…. le constat de Michel Rocard.
«Un nombre énorme de gens dans tous les secteurs – syndicats, patronat, ONG etc… – ont compris que le danger du réchauffement climatique était énorme et que la taxe carbone est un des très rares moyens polyvalent et efficace de lutter contre», a assuré Michel Rocard.
Feu vert de principe pour la taxe carbone. Jeudi, Michel Rocard, chargé par Nicolas Sarkozy de présider une table ronde réunissant les principaux acteurs concernés, a annoncé qu’un «accord de principe» avait été trouvé. «Les principes sont arrêtés, ce qui est quand même important», s’est félicité l’ancien premier ministre socialiste.
http://www.lefigaro.fr/vert/2009...
La taxe carbone, proposée par Nicolas Hulot en 2007 dans son «pacte écologique», consiste à «donner un prix» à la pollution en taxant les biens et les services en fonction de la pollution qu’ils génèrent. Premières visées, les énergies fossiles (pétrole, charbon).
Car bien sur le pétrole et le charbon ne sont pas taxés c’est à se demander à quoi sert le TIPP et la TVA.
Et le CO2 qualifié de polluant c’est le degré 0 en matière d’écologie !
> Je trouve même les UMP vachement moins dogmatiques que vous, c’est pour dire.
On va difficilement pouvoir vous contredire là-dessus.
L’UMP n’a aucun principe et se contente d’adopter, avec certes un certain succès, la tendance du moment (qu’elle soit sécuritaire, interventionniste, écologiste, etc.)
Et si la pensée libérale continue bien sûr d’évoluer, nos principes n’ont en effet pas vraiment bougé depuis des siècles : liberté, propriété, responsabilité…
bah, c’est peine perdue.
Steven ressort presque a la lettre le gloubi-boulga qu’il entend tous les jours a la tele, a la radio, sur internet, et dans la bouche de ses amis soumis au meme traitement, probablement jeunes, probablement fluffy.
« En France, il y a deux partis de gauche, dont un s’appelle la droite » (Maurice Druon)