La constance dans l’erreur

Ce dimanche, il m’est difficile de parler d’un sujet badin comme l’abominable tuerie de sangliers causée par des algues vertes terroristes néolibérales, tout en y mêlant des considérations culinaires comme je le fais parfois. Pourquoi ? Parce que ce serait un peu oublier l’élément phare de la semaine : l’arrivée de Pastore au PSG pour 42 millions de brouzoufs…

Mhmhm.

Non.

Je déconne, à plein tube. Je me fiche du foot comme de ma première chaussette (taille 18, bleue, pour mes six mois). Mis à part noter que ce transfert, historique par son montant, n’attire aucun commentaire baveux des habituels collectivistes toujours en mal de trouver de l’argent « chez les riches« , trop heureux d’oublier l’aspect colossal de la somme pour mieux brosser le populo dans le sens du poil, les affaires du PSG m’indiffèrent.

Evidemment, l’actualité du moment, c’est la suite du dénouement d’un petit souci économique et financier qui a commencé il y a plus de 30 ans avec le passage à la sociale-démocratie en mode turbo : les Etats, détachés du poids pénible de la relique barbare, et l’esprit embrumé par l’ivresse d’une croissance qui permettait d’injecter des sommes massives dans des institutions sociales collectivistes, se sont lancés dans la création monétaire et l’endettement sans frein.

Une grosse génération plus tard, les échéances dégringolent : on assiste ainsi à une explosion du nombre de retraités auxquels furent promis monts et merveilles, à crédit sur la génération suivante. Génération suivante de moins en moins d’accord pour payer, d’autant qu’elle est en train de comprendre qu’elle s’est faite entuber.

La sociale-démocratie, ça ne marche pas. Ou du moins, ça fonctionne jusqu’à ce qu’on tombe à court de l’argent gratuit des autres. Et justement, c’est maintenant.

L’épuisement des petits porte-monnaies des classes moyennes a commencé en 2008 avec la fin de l’illusion financière : non, l’argent ne dégringole pas du ciel, non, l’immobilier ne peut pas toujours monter, et non, s’endetter et se surendetter ne permet pas de créer de la richesse. Et les mécanismes de plus en plus compliqués pour faire fonctionner l’illusion n’y ont rien changé : ils ont retardé l’échéance et accru l’ampleur du risque pris.

Comme les libéraux s’y attendaient, les Etats, socialistes en diable, ont récupéré les créances douteuses et ont, comme pour la maladie, le chômage, la vieillesse, collectivisé le problème.

Et comme pour la maladie, le chômage, la vieillesse, cette opération a lamentablement foiré : les dettes bancaires colossales se sont ajoutées aux dettes monstrueuses et babylonesques que ces états eux-mêmes empilaient depuis des décennies, jusqu’au point d’annuler toute possibilité de s’en sortir.

La différence d’ailleurs essentielle entre la collectivisation de ces pertes financières et celle des institutions sociales (travail, retraite, santé) réside dans la rapidité de réaction : le système financier mondial réagit vite, très vite, beaucoup plus vite que ce que les politiciens sont capables de gérer.

Il n’aura fallu, finalement, que 3 ans pour que l’absurdité de l’idée apparaisse à tous : endetter des états pour sauver des banques endettées, au lieu de laisser ces banques subir la sanction du marché, ça ne marche pas. Vouloir absolument rendre doux et cotonneux le monde bancaire comme on a cru pouvoir le faire avec la santé, le travail et la retraite, ça ne fonctionne pas plus.

Et, dans une magnifique synchronisation, tout semble se déliter maintenant à grande vitesse : la collectivisation des pertes des financiers corrompus par les politiciens (et des politiciens corrompus par des financiers) sera la collectivisation de trop, qui entraînera la chute des autres collectivismes.

On ne peut maintenant que sourire devant les déclarations délicieusement surréalistes d’un Baudoin Prot, le sympathique dirigeant de BNP Paribas, qui déclare vouloir un euro solide basé sur « une gouvernance renforcée et d’une discipline avérée de ses principaux pays« , alors que les pays de cette zone s’ébrouent bruyamment dans des piscines d’actifs toxiques, de dettes collantes et nauséabondes, et continuent d’en commander de pleins camions, et qu’absolument rien dans leur attitude ne montre de désir de changement.

Qui, en effet, veut écouter le « Nein ! » pourtant retentissant que l’Allemagne adresse, excédée, à ses partenaires, lorsqu’ils réclament des nouveaux plans de sauvetage à cors et à cris ?

Qui, en effet, veut croire que la « rigueur » proposée par les différents gouvernements sera autre chose qu’un cautère sur une jambe de bois tant elle apparaît factice ? Les ajustements grecs sont minimalistes, ceux qu’il faudra prendre pour des pays comme l’Espagne, l’Italie ou la France, seront plusieurs ordres de magnitudes plus importants… Là, on ne parle pas de ne plus renouveler un départ à la retraite sur deux pour les fonctionnaires, mais bel et bien de licencier des cohortes entières de personnes : le service public, obèse, non seulement n’a plus les moyens de les payer, mais entraîne dans sa chute sa seule source de revenus, le service marchand.

On peut aussi esquisser une grimace narquoise lorsqu’on lisait, il y a encore quelques heures, que les marchés ont intégré la perte du AAA américain. Très manifestement, la bourse saoudienne n’était pas au courant (et pan, 5.46% dans les dents), et même après celle-ci, celle de Tel-Aviv n’avait pas reçu le mémo non plus (et vlan, plus de 6% de baisse).

Baroin, clown tristeOn peut carrément se loler le tréfonds en lisant les petites saillies de l’actuel Clown de Bercy : il appelle, gentiment, à conserver la tête froide et (comble du comique) nous dit conserver sa confiance dans l’économie américaine. C’est sympa : comme tous les fichus politocards de ce pays et des autres, il nous explique donc qu’il apporte sa confiance dans un truc tellement endetté que sa principale agence de notation, bien qu’extrêmement acoquinée avec les gens du pouvoir en place, ne peut même plus camoufler l’incurie.

Baroin, comme les autres, continue donc à nager avec le courant, comme les poissons morts, et nous le fait savoir : oui, le triple A (comme Andouille) de la France est bel et bien menacé, et ne doit son salut purement temporaire qu’au manque de courage encore plus grand de Moodys et Fitch (qui compte Fimalac, un Français, dans ses actionnaires).

En pratique, ce que cette suite d’événements montre est la persistance acharnée des imbéciles et des thuriféraires du tout-état à vouloir absolument mettre leurs doigts dans des mécanismes qui les dépassent.

La constance dans l’erreur des politiciens sur tous ces sujets a quelque chose de terrifiant : il semble que, par construction, la démocratie telle qu’on la connaît actuellement, ne permet d’amener à des postes importants qu’une bande d’incapables à la soif quasi-anale de pouvoir et de contrôle.

Ouvrez les yeux !

Ces abrutis nous ont dit qu’il fallait abandonner l’étalon-or. L’inflation galope depuis 40 ans.

Ces imbéciles nous ont expliqué que l’état devait s’endetter pour soutenir la consommation. Les dettes ont explosé.

Ces incompétents nous ont assuré qu’il fallait aider les banques sans quoi nous aurions des problèmes. Les problèmes, on les a toujours, et ils ont même grandi avec leurs interventions ridicules.

Ces crétins nous ont dit qu’il fallait aider la Grèce sinon nous allions avoir des soucis. Depuis, la situation s’empire à chaque nouvelle action. Plus ils en font, plus c’est la catastrophe.

Politiciens, lâchez l’affaire !

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Commentaires43

    1. (cautère : oui. J’avais « statistique INSEE » avant, mais j’ai remplacé par cautère sans changer le genre, jugeant l’image trop lointaine 😉 )

      1. Glam

        d’accord sur la desinformation.Le francais sort de l’ecole totalement ignorant des regles de base de l’economie, et il est maintenu dans cette ignorance par un discours media honteusement oriente, partisan, incomplet et ideologique.

  1. vincent

    « Politiciens, lâchez l’affaire ! »

    Oh l’autreuuuh ?

    Plus de Bunga Bunga avec le flouze des autres ? Les putes, le champagne, Toussâââ ? Les femmes de ménage dans les zoteldeluxeuh ? La Rolex à 50 ans ?

    Mais pour qu’on lâche l’affaire, sales petits ultra libéraux de merde, faudra que vous veniez nous la prendre, comme en 89 ! Et faites gaffe à Robespierre sur votre gauche, il pourrait vous rafler l’affaire, aussi.

  2. Car

    Pour comprendre Prot, renseignez-vous sur le Nouvel Ordre Mondial !!

    « La crise des subprimes, première véritable crise de la mondialisation, pourrait accélérer considérablement la prise de conscience de la nécessité de mettre en place, un jour, un égal accès au savoir, une demande mondiale stable, un salaire mondial minimal, une socialisation de l’essentiel des fonctions monétaires, instruments de la souveraineté, un état de droit mondial, prélude, à terme, à un gouvernement mondial. Un siècle au plus nous sépare de cette évidence. Et sans doute, encore nombre de crises et de guerres. »

    Jacques Attali ( La crise, et après ?), 2008

      1. daredevil2007

        Et puis qu’il commence par donner aux « pauvres » les deux tiers de son salaire et 80% de ses richesses personnelles… là, on pourra commencer à le prendre au sérieux… enfin un tout petit peu 😉 😉

  3. Théo31

    C’est marrant, fallait aider la Grèce pour se sortir de la merde, c’est encore pire.

    Il fallait relever le plafond de l’endettement des USA pour ne pas perdre le AAA. Le plafond a été relevé, et le AAA est tombé.

    Avec la crise, on aura appris une chose : les politiciens de tous les pays partagent la même incompétence en économie.

  4. Pere Collateur

    Mais qu’est ce qu’on se marre sur cette petite planète!
    40 millions pour un joueur de foot. Même qu’il s’appelle « pastore ». Je trouve le nom rigolo.
    Le foot, tout comme vous, je m’en repeins les roubignolles avec le pinceaux de l’indifférence. Couleur Arc-en-Ciel de préférence (on dirait pas, mais c’est du boulot, croyez moi!)
    Néanmoins, ayant entendu les JT se pâmer devant les sous sous claqué dans le club de la capitale, je m’étais dit que ça pourrait être comique si les résultats sportifs étaient inversement proportionnels aux montants engagés;
    Las, ce matin j’apprends que le PSG c’est pris une taule à domicile contre un club miteux. La classe!
    Peut être que les joueurs ont mangé du sanglier qui ont mangé quelque chose? Allez savoir… (les connaisseur auront reconnu une BD célèbre. Un caramel mou à celui qui sera capable de la citer).

    Enfin bref, on s’éloigne de l’essentiel, à savoir les petits hoquets de l’Économie mondiale.
    Mais comme vous avez brillamment tout dit en quelques phrases, je n’ai rien de plus à baver sur le sujet et vais donc attendre, avec un impatience non feinte, le lundi Rock’N’Roll qui nous attend.

    Au plaisir de vous lire.

    1. Glam

      si le grand crash a commence, nos amis les politiques vont commencer a:
      -prendre plus de sous aux classes moyennes et petits riches.
      -voler l’or, interdire son commerce
      -interdire toutes les armes encore libres
      -organiser et appuyer le chaos généré par les ex-fonctionnaires virés; ce qui comprend expropriations, agressions physiques, destruction de materiel prive, requisition de moyens de production, racket.

      1. Pour le vol de l’or et la confiscation, c’est en route. Son commerce est de plus en plus restreint…

      1. Pere Collateur

        C’est gagné! A vous le caramel mou.

        Machez lentement, sinon vous allez abimer vos plombages 😉

  5. kelevra

    j ai recu un mail de mon courtier me disant que si j avais des positions il serait prudent de solder et que si je comptais en prendre il serait encore plus prudent d attendre pour faire le malin, qu il ne garantissait pas les stops a cause des mouvements brusques a la hausse et surtout a la baisse.
    en gros demain ca va swinguer grave.

    avez vous lu les commentaires de montebourg aubry villepin? et les autres? desesperant, je me demandes s ils croient a ce qu ils racontent

    1. daredevil2007

      A vrai dire, peu importe qu’ils y croient 😉 Ce qui compte pour eux, c’est de bien lisser dans le sens du poil… et de se placer au plus près de la source d’argent gratuit!

  6. Brice

    Notre Ségo nationale aurait bien mérité un article de H16, avec sa « Lettre à tous les résignés et aux indignés qui veulent des solutions » !

  7. wayne

    les politiciens ne sont ni stupides ni ignares.ils servent simplement des interets privés qui n’ont rien a voir avec l’intéret public.sinon tres bon article et merci de souligner la ruine du secteur privé par les armées de la fonction publique obèse.les indépendants etant en forte minorité,il est difficile d’expliquer le probleme a la majorité.je vise notamment le scandale des collectivités locales qui vivent dans un autre monde et qui se contentent d’augmenter les impots et la dette plutot que de renoncer au superflu.comment changer?franchement je ne vois pas de solution:tu ne demandes pas a un mafiosi d’abandonner sa condition pour aller travailler a la chaine payé au smic.les ginfres auront bouffé d’abord les plus faibles avant de se devorer entre eux

    1. Je suis assez d’accord, à ceci près que « l’intérêt public » est une chimère récupérée par beaucoup.

  8. Johan

    Il faudrait quand même que vous alliez vite expliquer aux « bond vigilantes » Américains de vite revendre leur bonds, hein, les pauvres, ils vont tout perdre… (contre quoi, à qui, quel sera l’impact, mesure t-on l’impact actuellement?)

    Vous critiquez beaucoup les politiciens de ne pas évoluer, mais apparemment, vous même avec les systèmes monétaires…

    Je l’écrit, encore une fois: les USA NE peuvent PAS faire défaut, sauf si les guignols du sénat refont des leurs.

    Je ne sais pas vous, mais moi, je préfère que le gouvernement dépense dans les recherches de la NASA et militaire (internet, le GPS, le nucléaire…), plutôt que de simplement donner des biftons à des chercheurs d’or… (d’ailleurs, c’est de là que « print money » nous vient)

    Sinon pour le reste du monde, c’est juste.

    1. Johan

      Je complète:

      “I suspect you are all missing the bigger picture. The downgrade of US sovereign is NOT irrelevant because it will force S&P to (a) downgrade JP Morgan (as the sovereign stands behind the banking system, you cannot have a bank rated higher than the sovereign), and (b) downgrade several European sovereigns, most notably France. Once France get downgraded, several French banks will get downgraded. It will then spread to other countries, and we have the potential for another crisis, so don’t underestimate the significance of this.”

    2. Les USA ne peuvent pas faire défaut ? Les Chinois ne partagent pas votre avis, ni votre calme.

      1. Johan

        Dans l’ouvrage « cette fois c’est différent » les auteurs ne font pas la différence entre « money user » et « money issuer ».

        Je quote W Biffet: « si un AAAA éxistait, je le donnerais aux USA ».

        Sinon un petit jeux, corrélé la dette détenue par l’OPEC et l’importation en valeur de pétrole des USA…

        Sinon les Chinois son mignon, mais il faut le reconnaître, ils bossent gratis.
        Maintenant vous m’expliquer entièrement le mécanisme par lequel ils peuvent faire faillite, et je vous croirais…

        Ensuite, ce n’est pas parcequ’il ne peuvent pas faire faillite, qu’ils doivent dépenser n’importe comment.

    3. Théo31

      Faut que vous lisiez d’urgence l’ouvrage de Reinhart et Rogoff, Cette fois, c’est différent, qui est remarquablement documenté.

      1. Thomas

        Les US ne peuvent pas faire défaut ? Le web n’a pas était créer par des états (et encore heureux), le minitel par contre… ^^

        1. Thomas

          WWW, le CERN… des physiciens voulant s’échanger des données. Oui l’internet à été rendu possible par l’envie des US de ne pas être distancés par les russes en 58. Mais non ça n’en fait pas une invention étatique, de même que construire des routes ne permet pas de se réclamer de l’invention de tout objets les utilisant…

  9. Simon

    Cher H16, tout est vrai dans votre analyse et on peut numéroter ses abattis. Mais votre inventaire des causes et des responsabilités s’arrête aux Marchés et par là ressemble aux discours de ces prophètes annonçant la destruction du temple. Pour vous, au dessus de tout et seule Vérité, il y a les Marchés. La « Sanction des Marchés ». C’est quoi, « Les Marchés » ? C’est qui, Les Marchés ? Ne croyez-vous pas que nous sacrifions avec vous à une divine autorité (l’Autorité des Marché) encore plus jalouse et impénétrable que tout ce que les idéologies et les religions ont inventé de plus impitoyable. Il faut donc laisser faire Les Dieux des Marchés ! C’est un dogme ! Et se couvrir la tête de cendres. C’est l’apocalypse ! Voilà ce que je retire de votre analyse. Par contre s’interroger sur ce que sont les marchés et à quoi et à qui ils servent ou devraient servir Mais ceci est une autre histoire. Qui l’abordera ?

    1. C’est abordé, ici et ailleurs. Les marchés, ce sont simplement les places où les gens échangent des biens et des services. C’est tout. Quand je parle de « sanction des marchés », il s’agit simplement de la marche normale d’une faillite : une banque merde, elle plie, c’est tout. Et comme ça tient en deux lignes, en général, ça ne plaît pas parce que précisément, on ne peut pas mettre autre chose dans « Les Marchés », ce qui ennuie profondément les constructivistes qui eux, veulent trouver un sens à cette entité, et veulent lui faire servir des buts plus ou moins louables.

    2. Stéphane

      Là où il n’y a pas de marché, il n’y a pas d’échange. Et s’il n’y avait pas d’échange, les Etats n’auraient trouvé personne pour fourguer leurs dettes pourries depuis trente ans. Ils auraient été obligés de présenter des budgets équilibrés.

      Quelque part, cela n’aurait pas été plus mal… 😉

      N’oubliez jamais que le « vil spéculateur apatride », le juif d’aujourd’hui paré de tous les maux, ne fait que prêter à des Etats qui lui en font la demande. Que je sache, aucune force obscure (hormis bêtise, idéologie et incompétence) n’est à l’œuvre pour FORCER les gouvernements à vivre au-dessus de leurs moyens.

      Si les Etats sont endettés, c’est parce qu’ils ont emprunté. Volontairement. Jeter l’opprobre sur celui qui amène les fonds réclamés ou sur le lieu encadrant la transaction (« le marché »), c’est un peu facile.

      1. Simon

        A @H16 Oui et que pensez vous de ce qu’écrit Hervé Juvin dans son livre « Le renversement du Monde »?
        Et de ce qu’il dit sur les décisions de marché en un clic?

        http://www.dailymotion.com/video/xgi5aq_l-effondrement-de-la-mondialisation-1-3_webcam
        http://www.dailymotion.com/video/xgi503_l-effondrement-de-la-mondialisation-2-3_webcam
        http://www.dailymotion.com/video/xgi4t0_l-effondrement-de-la-mondialisation-3-3_webcam

        Je crois qu’on a mis sur les marchés des produits qui ne reflètent en rien l’activité réelle des hommes. On n’a même pas su détecter les pyramides Madoff!

        1. Le gars balance dès le début les poncifs habituels (méchante dérégulation, les ricains sont à l’origine du problème, patati patata). Technoblabla convenu. Je n’ai pas regardé les 3 vidéos, c’est trop long et trop mou, et c’est bourré de sophismes ou de trucs consternants (« l’Inde, le Brésil, la Chine s’en tirent bien parce qu’ils ne sont pas interconnectés avec le reste du monde »).

        2. Théo31

          « l’Inde, le Brésil, la Chine s’en tirent bien parce qu’ils ne sont pas interconnectés avec le reste du monde »

          C’est surtout que les socialistes qui dirigent ces pays sont moins débiles que les nôtres.

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