Un espoir est né pour cette jeunesse qui ne rêve qu’à sa retraite : la vieillesse, si elle est pour certains un naufrage, peut très bien être aussi une tranche de rigolade pour ceux qui l’observent. J’en veux pour preuve les dernières productions déplorables de deux chenus piposophes, qui font, évidemment, un tabac chez ces jeunes et les journalistes de notre presse nationale, vibrants messagers du vide intersidéral qui constitue la pensée profonde dans ce pays.
Le premier chenu, c’est évidemment Hessel, dont le dernier ouvrage a été parcouru et analysé par l’Hérétique. Comme par hasard, le vénérable ancêtre est inscrit à Europe Ecologie, ce qui confirme assez clairement que sa perte de lucidité date de bien avant la production de son court pamphlet, et comme par hasard, et pour reprendre les termes de l’Hérétique, Hessel se complaît dans un gloubi-boulga très à la mode actuellement.
En fait, il fait furieusement penser à un autre vieux débris piposophe qui sévit lui aussi dans les sphères gauchistes de la bien-pensance caramélisée et dont les opuscules alignent avec lourdeur les poncifs les plus usés et les sophismes les plus éculés pour le plus grand ravissement des imbéciles diplômés du pays pour qui toute bouillie altermondialeuse où tout est dans tout, et réciproquement, tient lieu de réflexion profonde.
Eh oui, vous aurez reconnu Albert Jacquard, dit Ziglou, qui nous aura offert, à plusieurs reprises, de grandes séances d’abdominaux à pas cher. Je ne peux m’empêcher de linker la page du Maître du Monde (le seul, le vrai) consacré à éplucher quelques unes des énormités du penseur en eaux profondes : allez la lire, c’est édifiant.
Mais La thérapie par le rire ne se sera pas arrêtée avec Albert Ziglou, ou Stéphane Hessel. Ce dimanche, c’est encore une fois Le Monde qui nous offre quelques minutes de cardio-training hilarant avec Edgar Morin et ses nuits qui, prétend-il, sont enceintes.
Avant de jeter un oeil sur sa production, notons que notre piposophe n’est pas là par hasard : c’est – oh, je suis étonné – un communiste de la première heure, sociologue et philosophe officiellement estampillé, évidemment anti-clérical et plus généralement anti-monothéiste mais – bisounoursisme oblige – il apprécie le bouddhisme, la non-violence, le CNRS et la pensée complexe™.
Pensée complexe™ qu’il met immédiatement en application dès les premiers paragraphes de son édito :
En 2010, la planète a continué sa course folle propulsée par le moteur aux trois visages mondialisation – occidentalisation – développement qu’alimentent science, technique, profit sans contrôle ni régulation
C’est complexe, c’est touffu, et c’est surtout alambiqué : c’est du Morin.
Je passe sur le « profit sans contrôle ni régulation » qui fait rire tout ceux qui ont ne serait-ce qu’une vague idée de ce qui se passe et qui doivent manipuler du code fiscal pour survivre, pour noter que notre sociologue qualifie de course folle la mondialisation, l’occidentalisation et le développement. Ceux qui ont bénéficié, dans la plupart des pays émergents, de cette mondialisation, de l’occidentalisation et du développement, apprécieront.
En fait, partant du principe (maintenant su de tous ceux qui en sont persuadés) que le monde va de plus en plus mal et qu’il y a de plus en plus de pauvres (même si les chiffres, Gapminder et d’autres, montrent bel et bien le contraire), il arrive donc à la conclusion que … le monde va de plus en plus mal et qu’il y a de plus en plus de pauvres.
Puissant ?
Non, complexe™, tout au plus.
C’est comme l’occidentalisation, qui ressemble à s’y méprendre à du Paic Vaisselle : quand y’en a plus, y’en a encore, ou y’en a moins, allez savoir :
L’occidentalisation du monde s’est accompagnée du déclin désormais visible de l’Occident.
Eh oui : on occidentalise à tour de bras, dans une course folle, mais l’Occident décline.
Puissant ?
Non, non. Complexe™, qu’on vous dit.
Même en admettant ce déclin, pourquoi s’inquiéter vraiment ? Après tout, le déclin de l’Empire Romain aura ouvert la voie à d’autres empires, et rien, finalement, n’est éternel, pas même les pensées complexes™ de Morin. En fait, ce qui enquiquine Morin avec ce déclin est résumé quelques lourdes phrases plus loin :
La mondialisation, loin de revigorer un humanisme planétaire, favorise au contraire le cosmopolitisme abstrait du business et les retours aux particularismes clos et aux nationalismes abstraits dans le sens où ils s’abstraient du destin collectif de l’humanité.
Hmmmh, le cosmopolitisme abstrait du business. Mmmmh, les nationalismes abstraits. Si les nuits sont peut-être enceintes, elles sont surtout très obscures, et plongées dans de gros barils d’abstrait bien gras.
Mais le mieux, bien sûr, c’est le « destin collectif de l’humanité ».
Vous ne le saviez pas, je ne le savais pas non plus, mais nous avons pourtant un destin collectif. On ne voit pas trop de quoi ce destin collectif est fait, mais comme c’est dit dans une phrase ou le mot « abstrait » est tout de même présent trois fois, on sent que tout ceci n’a pas besoin d’être vraiment concret.
Le paragraphe suivant va heureusement nous apporter quelques lumières :
Le développement n’est pas seulement une formule standard d’occidentalisation qui ignore les singularités, solidarités, savoirs et arts de vivre des civilisations traditionnelles, mais son déchaînement techno-économique provoque une dégradation de la biosphère qui menace en retour l’humanité.
Ah bah non, finalement. C’est juste une nouvelle pensée complexe™ qui vient s’ajouter à la précédente, petite perlouse colorée enfilée sur la ficelle de chanvre indien d’un raisonnement de plus en plus fucking complexe ! On ajoutera donc religieusement du déchaînement techno-économique (fichtre, diable, diantre) et de la dégradation de la biosphère aux bidules abstraits qui font du destin collectif pour tout le monde.
En fait, pour Morin, tout régresse, c’est la cata. Pire que la cata : c’est la déroute, la débâcle, la piquette, la grosse merde, puisque même « la personne la plus consciente de la complexité planétaire, la plus consciente de tous les périls que court l’humanité » est partie en sucette grave de chez grave. De qui parle Morin ? Du Dalaï-Lama ? De Lady Gaga ? Non. De Barack Obama.
Car en effet, en plus d’être un gentil bisounours qui balance de la pensée complexe™ comme d’autre du ketchup sur leur hamburger, qui aime le communisme, le CNRS et la sociologie à la fraônçaise, Edgar aime Barack. Voilà qui est foutrement original, non ?
Je passe sur les derniers paragraphes où le patriarche en roue libre nous ressort ses médailles poussiéreuses et les photos sépias d’une époque révolue depuis plusieurs générations pour nous montrer que si on va joyeusement vers les Zeures Les Plus Sombres de Notre Futur, l’espoir n’est pas totalement perdu (ouf !).
Terminant avec brio par une citation de biscuit chinois (« Le probable n’est pas certain et souvent c’est l’inattendu qui advient. ») et un proverbe turc sur des nuits enceintes, Edgar nous aura donc livré une soupe de petits légumes fades, en vrac, dont on comprend qu’elle ne peut qu’enthousiasmer ceux qui confondent régulièrement profond et obscur, complexe et compliqué voire foutraque.
En fait, il manipule, comme bien souvent les « penseurs » en France, des termes qu’il maîtrise peu ou pas et camoufle ses platitudes cosmiques dans des tournures entortillées et des mots à rallonge.
C’est un peu comme si, à l’hospice où on l’avait soigneusement rangé et duquel on n’aurait jamais dû le sortir, notre Edgar avait aligné Capitamimse en mot compte triple sans se rendre compte que ça ne s’orthographie pas du tout comme ça. Et toute la presse de s’empresser d’ajouter les points au compteur du papy, sans voir que la moitié des mots du Scrabble qu’il nous propose sont inconnus au bataillon ou même pas reliées entre eux.
La réflexion sur la Mondialisation est savoureuse. Elle est à rapprocher de ces affiches d’un groupuscule d’extrême gauche que j’ai vues la semaine dernière et qui appellent à l’abolition des frontières avec un slogan type « fuck the frontières »: étonnant, non!
Comme l’a très bien dit Jean-François Revel (dommage qu’il soit mort): « Le mensonge idéologique consiste (dans les pays développés) a poursuivre les vieilles diatribes contre le capitalisme, tout en sachant que l’on n’a rien pour le remplacer. »
mais si, on a le destin commun de l’ume a nité
Dans le cas de Morin, la vieillesse n’explique pas tout.
En matière de platitudes complexes, il a commencé très tôt. Autre ration de bouillie intellectuelle : voyez, toujours dans le Monde, le papier de Michel Onfray (lui dans la fleur de l’âge).
L’incohérence tranquillement assumée – c’est peut-être ça la complexitude, non ?
Merci H16 – du caviar! et qui plus est, ça fait du bien à mes abdominaux (très relâchés ces derniers temps)
Mais quel charlatan de Morin (et l’essentiel des sociologues), payé à pondre des merdes pareils, digne d’un gamin de 14 ans (et encore, c’est méchant pour le gamin). Pitoyable.
Très bon article d’H16 encore une fois !
LOL
c’est qui Edgar Morin 😉
ok je sors …
Un clarinettiste qui s’est mis au pipeau.
+1 😉
A mon avis, dans le genre piposophe antropo-socio-débilisophe, on ne fait pas mieux que Erwan Lecoeur….
Ce type à mis la barre tellement haute que lui-même ne parvient pas toujours à la franchir…
Belle brochette de champion h16, bien ri en ce lundi matin.. je ne boude pas mon plaisir.
Bonne semaine.
Très bon billet. Continuez comme ça, vous permettez à ces pseudo-intellos d’avoir au moins une utilité: nous faire rire (par votre biais, car en les lisant directement dans le texte, j’aurais plutôt envie de pleurer…)
« En fait, pour Morin, tout régresse, c’est la cata. » Oui mais je pense que, pour ceux qui ignorent totalement ce qu’est le libéralisme, tu n’expliques pas clairement pourquoi il pense ainsi. Je sais il y en a peu parmi tes lecteurs et tu as raison d’écrire de cette manière. Cependant je tenais à indiquer ici que pour ma part je fournis une démonstration montrant que l’intérêt des politiques est contraire à celui des individus. Je prends l’exemple d’une paire de chaussures qui coûte plus cher mais dure plus longtemps.
Pour le citoyen cela constitue un progrès : plus de pouvoir d’achat, moins de déchets, moins de travail pour un même niveau de vie. Sans politique avec ce progrès il va pouvoir faire des choix : produire autre chose pour épargner pour sa retraite, pour pouvoir se soigner… ou prendre plus de temps libre (retraites, travailler moins par semaine ou par jour…)
Pour le politique cela constitue un drame : inflation, chômage, baisse du PIB, baisse des recettes fiscales et de celles issues des cotisations…, tous les signes annonciateurs d’une grave crise. Il faut donc intervenir avant qu’il ne soit trop tard afin de supprimer les maux apportés par ces chaussures qui coûte plus cher mais dure plus longtemps.
Je développe cela à http://www.orvinfait.fr/societe_de_l_echange_libre.html
« Le probable n’est pas certain et souvent c’est l’inattendu qui advient. »
Le baveux va jusqu’à plagier la loi de Murphy… ces salauds-là n’ont aucune éthique.
Je m’interroge. Plus je lis et entends les gauchistes de tous poils, plus je me demande si, comme le con qui regarde le doigt, ils n’ont pas pris la propagande communiste au premier degré et font aujourd’hui de la propagande, non pas pour masquer la vérité sordide de leurs vies d’apparatchiks et leurs magouilles permanentes, mais pour la propagande elle-même. Staline montrait sciemment le grenier à blé ukrainien pour faire oublier au peuple qu’il crevait de faim; les Morin et consorts montrent le grenier à blé ukrainien parce qu’il y a probablement du blé en Ukraine et que le peuple sera bientôt sauvé.
Un peu comme si un médecin homéopathe se mettait lui aussi à croire en l’homéopathie, alors qu’il sait parfaitement bien que le rôle seul et unique de l’homéopathie est de contenir les dépenses de sécurité sociale.
D’officiers de la SS, ils deviendraient kapos.
Mais alors, qui commande ?
« Staline montrait sciemment le grenier à blé ukrainien pour faire oublier au peuple qu’il crevait de faim »
Il se disait même en Urss, au temps de Brejnev, qu’un apparatchik pouvait être décoré pour avoir fait planter le blé en Ukraine et l’avoir récolté au Canada. 🙂
Tout ça pour dire que l’insuffisance de la production soviétique de blé 🙁 avait nécessité des importations de grain produit par les grands fermiers nord-américains, entre autres.
J’aime beaucoup, mais serait il possible parfois d’ajouter un peu plus de contenu ou de proposition ? Même si cela ne colle pas trop avec un texte dans ce genre là.
Sinon je n’ai pas très bien compris le message du monsieur sur Wikileaks et le caractère libertarien de la chose. Cela conteste l’état donc c’est mal ?
Et il est de la famille à Hervé ?
Pour le contenu et les propositions, j’aurai bien aimé, mais Edgar s’est contenté de faire une description de l’année 2010, sans proposer quoi que ce soit. C’est d’autant mieux, je pense savoir à quoi on aurait abouti (lire Jacquard donne une idée).
De mon côté, en terme de proposition, j’aurais tendance à dire qu’il faut, autant que possible, diminuer la sphère d’influence de l’état, des journalistes et de ce genre de penseurs frelatés : laisser les gens penser et faire ce qu’ils veulent dans le respect du droit, les faire assumer leurs responsabilités, toutes, et la situation s’améliorera nettement.
Merci.
Et pour Wikileaks ?
Le message d’Edgar sur Wikileaks est comme le reste : une version pontifiante de « wikileaks, c’est trop de la balle libertaire et/ou libertarienne ». Et pour ma part, c’est un contre-pouvoir aux États, donc je suis pour.
Schneier explique parfaitement pourquoi wikileaks est une bonne chose.
http://www.schneier.com/blog/archives/2010/12/recording_the_p.html
« Forced openness in government — open government laws, Freedom of Information Act filings, the recording of police officers and other government officials, WikiLeaks — reduces the power imbalance between government and the people, and increases liberty.
Privacy for the people increases their power. It also increases liberty, because it reduces the power imbalance between government and the people. Forced openness in the people — NSA monitoring of everyone’s phone calls and e-mails, the DOJ monitoring everyone’s credit card transactions, surveillance cameras — decreases liberty.
I think we need a law that explicitly makes it legal for people to record government officials when they are interacting with them in their official capacity. And this is doubly true for police officers and other law enforcement officials. «
Je souscris.
En revenir au libéralisme assumé, somme toute, celui où l’on fixe des règles précises sans pour autant assujettir l’individu…
et où l’on ne prétend pas intervenir urbi et orbi au nom d’un Bien supérieur qui n’en a que les apparences!
Une fois de plus, Hash, vous vous êtes surpassé! Quand l’immonde aura-t-il le courage de publier des gens comme vous? Peut-être quand il ne vivra plus des subsides de l’état (je sais, je me prends à rêver…)?
Au hasard (car je n’ai pas lu l’intégralité du texte de Morin, faut pas non plus pousser mémé dans les orties même si pépé si vautre déjà les 4 fers en l’air) les 2 paragraphes sur l’internet, ça c’est de la pensée complexe, de la pensée profonde : l’internet serait utilisé aussi par les terroristes (mais en crypté nous apprend un Edgar au faîte de la technologie), un peu comme le téléphone alors? Mais en même temps internet est devenu « une force de documentation et d’information sans égal », ça valait le coup d’être dit, à ce niveau de profonditude et de complexitude on se meut avec extase dans les hautes sphères de la pensée philosophico-politico-économique contemporaine.
Voilà : tout est dans tout et réciproquement, internet c’est bien sauf que ça peut servir au mal mais bon c’est chouette aussi faut dire.
Quand on est anticlérical , on est forcément communiste ????
Je commence à m’ inquiéter , alors ….
Non. Mais quand on est communiste, on est anticlérical, oui.
Ha! Je connais, moi, un communiste qui n’a rien contre le clergé, et finalement je n’en suis que modérément étonné: ne s’agit-t-il pas aussi, en communisme, de croyances? Même en laissant le petit père Marx de côté (il reste tout de même très intéressant) et sachant que toutes les expériences communistes se sont soldées par des échecs (à part peut-être de petites communautés) il faut quand même une bonne dose de croyance, à tout le moins des prédispositions pour avoir la foi aveugle, non? Par ailleurs, si je puis me permettre cette petite digression, ne sont-ce pas justement et majoritairement les gauchos qui ont une foi tout aussi aveugle en le réchauffement climatique?
Non Chris, je te rassure: on peut parfaitement être libéral tout en étant athée, voire anticlérical (personnellement je ne résiste pas à un petit curé vers 16h00, quand j’ai un creux, mais ça va encore jaser)
le pire dans tout ca est que cette andouille de morin, sociologue de son etat vis au crochet de la societe, en l occurence le cnrs. a part couper des arbres qui servent a imprimer les betises sans nom qu il peut raconter, a quoi sert il, a quoi servent tous les sociologues, formes par centaines tous les ans dans nos belles universites? sortir avec un doctorat de sociologie pour finir caissier a auchan, je comprends qu ils soient aigris, on le serait a moins.
heureusement que morin vit bien grace au cnrs, parce que niveau droit d auteur ca doit pas voler bien haut. j ai essaye de lire un de ces livres!!! , je vous le dit de suite j ai pas pu finir. d une banalite et d une desesperante crasse, une litanie de mot, une litanie de vide, en le lisant vous vous rendez compte de ce que peut etre le vide de l univers.
Ceci dit, que vous finissiez le bouquin ou pas, il est payé pareil.
Il y avait un épisode de South Park dans lequel les garçons décidaient de se faire rembourser leurs places de cinéma après avoir vu The Passion of the Christ et allaient réclamer leur pognon directement à Mel Gibson. C’est un concept intéressant, cela dit sans ironie aucune.
« S’il n’y avait que des livres intelligents, il y aurait de la place dans les rayons des bibliothèques » a dit un jour un de mes profs de fac.
Avec des clients du niveau de Morin et Jacquard, il sera très dur de départager les candidats, déjà fort nombreux en ce début d’année, au Mongolothon 2011.
« The adjective is the enemy of the noun » Voltaire
Vous êtes en ce sens l’ennemi de l’écriture. Une regression anale, une prose inutile.
Oui, c’est assez vrai. J’aime quand un anus me parle d’anal, c’est toujours du vécu, pour lui.
pourquoi tu dis ca Faguh? H16 il ecrit tres bien, et il dit des choses rigolottes et censees contrairement au gros blaireau de l’article, et aussi a Voltaire qui etait con comme un cul.
Tu cites les cons pour te faire valoir? ou c’est juste que tu veux passer pour un gros nul? non je dis ca comme ca
Flak, il ne faut pas confondre polémique et langage ordurier ; sans compter que vous ne semblez pas trop savoir où faire votre trou. Prenez plutôt exemple sur … Voltaire.
prout
Je sais bien que Voltaire était anglophile. Mais quelle idée de le citer en anglais pour faire suivre cette citation d’un développement en français ?
‘Coz it’s so kewl man.
quand je pense que la clique à Nicolas J. pense du mal de CSP…et ^pas de toi. Et pourtant… On atteint des sommets de l’ignoble ici. C’est quoi ton lectorat ? Des sarkozystes heureux de l’être ou des villepinistes épileptiques ?
Hashtable repaire de Sarkozyste ? Ah mince je suis floué, je pensais réellement que c’était un repère de staliniens moi.
Peut être que j’avais pas du tout lu ces écrits comme vous ? 🙂
Encore un qui n’a pas tout compris. Ce site est tout simplement en dehors de ses références. Il ne peut pas comprendre.
Ou c’est peut être trop difficile pour lui. Allez comprendre !
Il faut dire aussi que le pauvre Gauche de Combat ( en treillis rose tout cela ?), dois avoir perdu tous ces repères. Le type actuellement au pouvoir est celui qui a le plus renforcé et étendue l’état ( bordel il lui pique ces idées a gauche de combat ! ), donc il comprends pas puisqu’on lui a toujours expliquer que nanana la droite c’est le néoliébralismeuh ultra mangeur de bébés communistes.
Espérons qu’il ne tombe pas en dépression.
Il n’est pas équipé pour, c’est tout. Avec plus de capital, il aurait acheté un petit bout de cerveau, en time-share, et aurait découvert un univers nouveau et merveilleux. Au lieu de quoi, il a juste une petite cacahuète sèche, d’occasion, très usée.
Mais voyons le capital culturel cela fait capitaliste !
Et en parlant de petite chiure, en voici une autre qui a vraiment l’intention d’interpréter le rôle de Marchais pour les prochaines années:
http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2011/01/jean-luc-m%C3%A9lenchon-aime-la-dictature-cubaine-et-le-dit-bis.html
Méluche, c’est un poème. Ecrit en gros caractères tordus, avec des fautes et des bavures, de travers sur une carte postale, mais un poème tout de même.
lol
Oh, tu sais, moi, je suis une grosse pute ultralibérale qui prend tout ce qui tombe. Et puis, me faire traiter d’ignoble par une toute petite crotte molle de ton espèce, qui voudrait avoir mais n’a pas de couteau entre les dents parce que pas assez de dents pour le tenir et pas assez de couilles pour en acheter un, c’est toujours quelque chose qui me fait rire. Et tu reviens quand tu veux.
Etre ici des thuriféraires de Badinguet et consort, vous prenez décidément votre utopie pour la réalité. Ils appartiennent à votre camp!
Ici se retrouvent ceux qui, comme le dit Tocqueville, estiment que « Démocratie et socialisme n’ont rien en commun sauf un mot, l’égalité. Mais notez la différence : pendant que la démocratie cherche l’égalité dans la liberté, le socialisme cherche l’égalité dans la restriction et la servitude. » et qui, comme Frédéric Bastiat (je vous mets le lien, ça devrait vous aider: http://bastiat.org/fr/ ), pense que « Il est tout à fait impossible de séparer le mot fraternité du mot volontaire. Il est tout à fait impossible de concevoir la Fraternité légalement forcée, sans que la Liberté soit légalement détruite, et la Justice légalement foulée aux pieds. »
Maintenant, vous n’êtes pas tenu d’aimer la Liberté. Il est vrai qu’on en a vu les résultats au XXème siècle.
« Le Socialisme, comme la vieille politique d’où il émane, confond le Gouvernement et la Société. C’est pourquoi, chaque fois que nous ne voulons pas qu’une chose soit faite par le Gouvernement, il en conclut que nous ne voulons pas que cette chose soit faite du tout. Nous repoussons l’instruction par l’État; donc nous ne voulons pas d’instruction. Nous repoussons une religion d’État; donc nous ne voulons pas de religion. Nous repoussons l’égalisation par l’État; donc nous ne voulons pas d’égalité, etc. C’est comme s’il nous accusait de ne vouloir pas que les hommes mangent, parce que nous repoussons la culture du blé par l’État. » — Frédéric Bastiat
Higgins pourquoi perdez-vous votre temps à essayer d’instruire Gauche de Cul Bas (Cuba) ?
C’est mon côté « bon samaritain ». Qui sait, peut-être qu’un jour, un miracle?
je ne comprends pas GdeC, depuis le temps que tu passes ici tu sais toujours pas faire la difference entre un sarkozyste et les gens qui viennent ici pour le plaisir? tu es distrait ou epais?
« Passer pour un idiot aux yeux d’un imbécile est une volupté de fin gourmet »…, Merci messieurs. je vous salue bien bas.
Mais tu ne passes pas pour un idiot. Tu en es un, authentique et chimiquement pur, mon brave. C’est toute la différence.
Et en plus, il en redemande, le troll ! Il faut le nourrir, le bichonner, Hash 😉 C’est pas tous les jours qu’on en rencontre de vrais, de purs, de durs… vraiment il fait preuve d’un courage hors du commun pour venir se jeter dans la gueule d’un méchant mangeur d’enfants comme vous 😉
Peut-être devrait-on le proposer à notre président bien-aimé pour la fameuse médaille qui est donnée à tout le monde… il pourrait – sait-on jamais – avoir une chance avec une pensée si riche, si profonde!
@daredevil : je serais curieux de connaitre quant à moi la profondeur de ta pensée, certainement supérieure à la mienne, avec de tels commentaires,si délicieusement convenus et hypocritement serviles…
Serais tu si courageux, si tu me rencontrais ? j’en doute…
Mais si on te « rencontrait », on ne ferait rien du tout car tu es insignifiant et on passerait à côté de toi sans te remarquer. Du reste, c’est le lot commun de tout le monde et il te serait bon d’avoir l’humilité de le noter.
« Serais tu si courageux, si tu me rencontrais ? »
ahah Gaufre de Conserve qui joue les durs sur l’interweb mdr
si tu me payes le billet d’avion moi je veux bien venir te traiter de tarlouze dans la face s’il n’y a que ca pour te faire plaisir
Intéressant quand même, ce refus du débat et le refuge dans l’expression de l’intelligence d’un autre, par le truchement d’une citation …
« Je suis communiste parce que ça me dispense de réfléchir » (F. Joliot-Curie)
et je suis libéral parce que ça me dispense d’agir ? Et d’aimer mon prochain…
Vous avez plutôt l’air d’un vieux baveux aigris.
il va peut etre nous expliquer pourquoi les idees de machin elles ont plein plein de sens, moi j’y comprends rien, par contre, que Edgar fasse de gros efforts pour occuper la place du gentil patriarche qui a tout compris, c’est evident.
Il doit tellement tortiller du cul pour garder son Label Rouge ethique qu’il finit par dire tout et son contraire.
Sacre Edgar.
Ha, j’avoue que j’ai passé un bon moment! Mais c’est normal que les syncopés du bulbe viennent baver leur rage après un coup pareil! C’est du grand, du beau, du Hashtable quoi!
Pour une fois ma journée se termine aussi bien qu’elle a commencé.
@scaletrans : lorsque tu auras prouvé ce que tu vaux, on en reparlera.
ouais ouais, le d’où j’te’connais typique, concours de quéquette de celui qui a un complexe. Ridicule.
C’est facile de se planquer dans des commentaires plutot que de bloguer, et de durer. Ce qui n’est pas el cas de H16… Il ya une catégorie de gens que je méprise davantage que les ultra-libéraux, ce sont les suiveurs.
Bah. On s’en fiche. Complètement.
mais qu’est-ce que tu racontes Rodrigo
Merci H16 et bravo. J’adore.
http://www.jovanovic.com/blog.htm
NICOLAS SARKOZY REMET LA LEGION D’HONNEUR A MR FITCH
il élève à la dignité de grand-croix de l’ordre national de la Légion d’honneur, un certain Marc Ladreit de Lacharrière, “président de société, membre de l’Académie des beaux-arts, président du conseil d’administration de France Muséums. Grand officier du 8 septembre 2006”, … qui possède 60 % des parts de l’agence de notation Fitch Ratings ».
Je comprend un mieux la modération de fitch à ne pas descendre tout de suite le triple a Français.
Excellent. Et puis Grand-Croix, le « grade » le plus élevé, hein, on va pas chipoter non plus!
Honnêtement, M. Fitch est un homme bien raisonnable si une médaille suffit à le corrompre. Dans sa situation, il est en position de demander n’importe quoi.
Suite du voyage officiel du couple présidentiel aux Etats-Unis: la Première Dame de France visite les caves de S&P.
Ahaha c’est lamentable.
Mais pourquoi diantre perdre son temps à lire du Edgar Morin? Le temps ne nous est il point compté ??? Autant aller manger des crêpes ou savourer un bon tarator albanais !
Je serai moins sévère avec Stéphane Hessel au regard de son passé de résistant et d’interné en camp, à une époque où beaucoup d’entres nous je pense se seraient complus dans un lâche attentisme ou une collaboration craintive (et c’est bien humain, hélas).
A Tous les communistes fervents de passage, je dirai que cela vous passera avec les années. Toutes les expériences communistes ont effectivement échoué car on ne peut tout simplement pas imposer un « bonheur » de gré ou de force aux gens, et que ce système tend consubstantiellement la perche aux abus les plus monstrueux. De plus, il requiert une foi qui ressemble au fanatisme chrétien ou musulman (, un missel doctrinal, des prophètes idéalisés (mausolée de Lénine (?), portraits du leader partout comme des croix christiques, grandes masses, mise en coupe règlée de tous les pans de la vie, etc, et bien sûr gibet pour les hérétiques);
Je conçois les attraits de la doctrine communiste, il suffit de se promener dans la rue, voir un mendiant à genoux dans le froid puis un quelconque cadre aisé qui s’envoie des croissants et voilà, le spectacle insupportable de l’opulence qui coudoie la misère vous rendra « évidente » la nécessité d’égaliser les conditions individuelles. Mais les choses sont plus complexes qu’il n’y parait.Avant de s’indigner, il faut chercher à comprendre, creuser la surface.
Le communisme a existé de manière effective en amérique du
sud ou aux îles samoa, sans qu’il n’y ait besoin d’aucun Marx pour théoriser tout cela, mais il s’agissait de minuscules petits groupes sociaux, d’une parfaite homogénéité ethnique, avec une espérance de vie faible (que les femmes désirant renoncer à la péridurale pour mieux vivre leur idéal communiste lèvent la main)et une absence totale d’intimité (une case sans la moindre cloison où tout le monde dort, où tout le monde sait ce que vous faites, où vous êtes, ce que vous dites , etc). Séduisant? Ces sociétés avaient certes le mérite d’être en symbiose avec leur environnement écologique, de n’avoir pas de vélleités conquérantes, mais qui voudrait sincèrement retourner à ça ?
Ce qu’il faut viser, c’est un savant mélange de large liberté économique, sociétale et d’un minimum de solidarité, avec d’inévitables ajustements perpétuellement renouvellés; il faut faire en sorte que l’ Etat (ou tout autre forme de structure politique, la plus démocratique possible) affiche une transparence fiscale/structurelle exemplaire, pourquoi pas totale, et empêcher que la politique devienne un » métier ». Pour moi les exemples les plus accomplis sont à chercher du côté de la scandinavie, de la nouvelle zélande ou du canada. Et oui, l’assistanat sans devoirs est une lèpre, qui tue l’homme;
Si l’Etat français n’était pas pourri par cette situation financière catastrophique, s’il n’avait pas été rongé par le professionnalisme politique (népotisme, clientèlisme électoral, etc) et la peur de réformer, on n’aurait pas trop à se plaindre non ? N’oublions pas que les riches anglais, russes, arabes se précipitent en France pour y finir leurs jours, car il fait bon vivre sous nos latitudes (dans la Creuse en tout cas, les anglais semblent se plaire).
Pour finir quelques citations en vrac :
« Il y a plus d’amour, de dignité et de grandeur humaine dans le repas d’une grand mère que dans l’aumône d’un Etat. »
« Les esprits naïfs qui voudraient se protéger de l’impitoyable monde capitaliste par la force de l’Etat sont pareils à des oies qui demanderaient au loup de les protéger des renards. »
« Âmes sensées, s’asbstenir ! »
« La loi a ceci de déséspérant qu’elle se propose toujours de remédier à un problème en en créant un nouveau, plus insoluble encore. »
« quand un régime politique se propose de faire coïncider norme sociale et bonheur des hommes, il n’y a plus qu’une chose à faire : fuir. »
« Une dictature ce sont des hommes qui ont plié trop bas devant des enfantillages. C’est le caprice devenu loi. »
« La Raison pour laquelle les Etats ont des Armées est la raison pour laquelle je cadenasse mon vélo. »
« Le philosophe exècre le marchand, car ce dernier part du monde tel qu’il est pour forger sa pensée, alors que le philosophe part de sa pensée telle qu’elle est pour forger le monde. »
« contrairement à ce que tous les mensonges politiques voudraient vous persuader de croire, l’important n’est pas de savoir ramer ou de ramer du plus fort que l’on peut, mais bien d’être dans la bonne barque. »
« Pourquoi le communisme sur terre ? N’y sommes nous pas tous promis dans la mort ?! Accordons nous de voir autre chose en attendant ! »
Bonne nuit et bonne continuation, H16
Moi aussi, je sais faire ! (c’est d’un ridicule…) :
« « Le libéralisme, c’est une doctrine qui pose en priorité que, dans un poulailler, les poulets sont totalement libres… tout comme le renard » Joao Mellao Neto »
« Je suis un gaucher contrariant. C’est plus fort que moi.
Il faut que j’emmerde les droitiers. »[Pierre Desproges]
« Un criminel est une personne avec des instincts de prédateur et qui n’a pas assez de capital pour fonder une société ». [Alphonse Allais]
« Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage. » [Jean Jaurès]
« A Tous les communistes fervents de passage, je dirai que cela vous passera avec les années. »
« Ne pas être communiste à vingt ans, c’est manquer de coeur. L’être encore à quarante, c’est manquer d’intelligence. »
et ne jamais l’être, une absence d’âme ?
Une forme de lucidité précoce, dirons-nous.
http://gsorman.typepad.com/guy_sorman/2011/01/le-messianisme-fran%C3%A7ais.html
« Vous ne le saviez pas, je ne le savais pas non plus, mais nous avons pourtant un destin collectif. On ne voit pas trop de quoi ce destin collectif est fait… »
Éclairez moi… nous avons plusieurs planètes à disposition?
Nous ne constituons pas une seule et même espèce avec le même code génétique, les mêmes forces et faiblesses face aux éléments?
Les conséquences de nos actions ne dépassent-elles pas nos petites vies? Elles s’arrêtent à nos murs, nos frontières, notre mort?
Vous connaissez et maîtrisez de manière exhaustive tout ce qui vous lie – dans votre personnalité et dans vos actes – à vos proches, vos collègues, vos concitoyens, vos congénères, votre environnement… c’est ça?
Il n’y a donc, selon vous, aucune complexité dans notre monde?
La notion même de « destin collectif », c’est peut-être ce que tu tentes d’expliquer ici, ou peut-être totalement autre chose. Mais une chose est sûre, cette notion de « sens de l’histoire » qu’on peut très bien voir derrière est une vieille lune typique des marxistes.
En outre, le fait d’avoir non pas un « destin collectif » (qui veut tout dire, donc rien) mais des histoires dont certaines se chevauchent ou s’intersectent ne constitue pas en soi un destin.
Enfin, la complexité du monde existe, très certainement, mais elle n’a pas besoin d’y ajouter les termes compliqués et alambiqués de Morin, qui confond profond et obscur.
« En outre, le fait d’avoir non pas un « destin collectif » (qui veut tout dire, donc rien) mais des histoires dont certaines se chevauchent ou s’intersectent ne constitue pas en soi un destin. »
L’Humanité a bien un destin commun qui est lié à plusieurs facteurs comme – sans connotation ici – la mondialisation ou le climat. Ce destin n’exclut pas les autres destins, individuels, familiaux, nationaux, « civilisationnels », etc… De là naît la complexité. Elle est une réalité.
Après on peut choisir de ne pas s’y intéresser, de ne vivre qu’avec des certitudes, de suivre une ligne de pensée et d’action qui réduit ou exclut toutes les autres, mais cela ne simplifiera en rien la réalité qui est naturellement complexe.
Morin, lui, choisi de mettre en évidence les complémentarités plutôt que les antagonismes. Si je t’accorde qu’il le fait parfois dans un style lourd, ce n’est ni obscur ni profond.
Morin fait de la soupe. Tu conviens qu’elle n’est pas profonde, il ne te reste qu’à comprendre que c’est de la soupe.
C’est pourtant simple. La phrase finale est tout à fait éclairante : « Le probable n’est pas certain et souvent c’est l’inattendu qui advient. »
Le probable n’est pas certain : eh oui. C’est qu’on appelle une évidence. C’est même une banalité. C’est un truc qui ne fait absolument pas avancer qui que ce soit sur quoi que ce soit, précisément parce que c’est une absolue platitude. Et « Souvent, c’est l’inattendu qui advient », là encore, c’est une constatation d’une banalité affligeante. Oui, des fois, il se passe des trucs de fou t’y crois pas c’est dingue. Et ? Et rien.
Pour le destin collectif, c’est pareil : soit tu en viens à expliquer que nous vivons tous sur la même planète (évidence) et que si je détourne un avion et que je l’envoie dans une tour qui s’effondre, je change le destin de pleins de gens (et, c’est effectivement … une évidence), soit tu veux dire un truc profond que, pour le moment, tu n’arrives absolument pas à mettre en exergue… parce qu’il n’y a pas de truc profond.
Enoncer lourdement des banalités, du tout et son contraire, ce que fait Morin, c’est de la soupe.
Y’en a qui aiment.
Pour certains …
aucun intérêt. Poubelle.
Mais manifestement, va me falloir aller le chercher ailleurs…
On aurait bien aimé.
« benêts manifestement oisifs et argentés, fils à papa » ce n’est pas bien de faire de la projection.
projection ? ben même pas… Commentaire à côté.
Le communisme est un drame personnel. C’est tellement évident, à te lire, que des tristes dénégations nous font plus pitié qu’autre chose.
« Oisifs et argentés »
C’est moins pire que d’être un proxénète de la classe ouvrière.
you mad.
troll.
Monsieur Hastable, je tiens à vous faire connaître mon mépris pour un blogueur soi-disant politique un tant soit peu sérieux qui pousse la déchéance jusqu’à vendre des tee-shirts ( de si mauvais goût de surcroît !)
Oh. Quelle basse attaque ! Tu es vraiment vilain. Mes yeux se mouillent.
sur son blog de fort passable qualité sur lequel des opinions si méprisables d’individus manifestement désœuvrés et amoraux viennent répandre leurs excréments qu’ils prennent pour des trésors, comme des enfants en bas âge qui viendraient présenter à leurs géniteurs le contenu de leur pot… , fiers de leur belle déjection. Je ne vous félicite point. » Signé d’un certain… GdeC.
Tu vois GdC, je vais laisser ce commentaire. Il est trop chou.
J’en appelle aux mânes de Philippe, notre psy préféré ( http://psychotherapeute.blogspot.com/ ), pour qu’il nous donne une explication, si cela est possible, sur les problèmes comportementaux de notre troleur. Pourquoi les gens de gauche, ou se proclamant comme tel, ne peuvent-ils concevoir leur parcours qu’au travers le combat ou la lutte (comme l’a dit Bastiat en son temps, ils confondent probablement l’exercice de la Liberté et la lutte: être libre, ce n’est pas lutter)? Après tout, si leur cause était si juste, la sérénité serait leur meilleure arme et la bave des crapauds que nous sommes n’atteindrait pas les colombes qu’ils seraient! A travers leur gesticulation permanente, j’ai le sentiment qu’ils cherchent autant à se persuader de la justesse de leur cause qu’à convaincre leurs adversaires (une sorte de méthode Coué moderne). Souffrent-ils de névroses ou de psychoses dues en partie à une absence d’éducation, ou à une éducation bourgeoise mal assumée, et à des épisodes de Barbapapa mal compris dans leur prime enfance? Ils sont peut être en pleine dissonance cognitive ou alors ils présentent un niveau de schizophrénie élevée auquel se rattache une paranoïa aiguë. Pourtant, on peut déceler chez notre troleur une lueur d’intelligence puisqu’il a trouvé ce blog et que manifestement il le lit (je n’ai pas dit comprendre, ce n’est qu’une lueur, pas un phare). Tout n’est donc pas perdu, il reste un espoir.
Merci d’avance, Philippe, pour vos explications.
Ihihih.
Je suis heureux d’apprendre que je suis vraiment un salaud d’ultra libéral sans coeur, doublé d’un gros richard fils à papa oisif, rentier bourré de fric avec demeure grande pour 10 hommes et qui mange 9 repas de truffes par jour (presque autant qu’un Xavier Bertrand ?), cerclé de valets asservis, et qui se gausse de la princesse de Clèves (qui n’a pas lu ce livre n’est pas HUMAIN, c’est entendu) et qui enfin crache sur les sommets de la pensée philosophique atteints par Monsieur Morin.
Eh, n’avais je pas souligné plus haut mon respect pour MR Hessel?
Cher monsieur je vous suggère de nouvelles lectures : le Laozi et le Zhuangzi, un petit Schopenhauer .
L’ignoble benêt oisif vous salue bien.
GdeC, je t’aime, continue comme ça.
content de vous faire rire, les hyènes galeuses… Mais rira bien qui rira le dernier…
@H16 : désolé, je ne t’ai pas lu… : ma camisole chimique me suffit amplement. Et me eprmet de substancielles économies que je peux investir dans l’achat de livres plus instructifs et correspondant davantage à mes convictions que les pensées inénarrables de Mr Madelin.
Ta haine pour Jaurès en dit assez sur tes fréquentations… Manque plus que l’anti-sémitisme et la haine des arabes et le portrait sera complet.
Ne prêtez pas à H16 ou ses amis vos propres sentiments. Tout le monde ne partage pas vos vues. Contrairement à vous, nous sommes plusieurs à ne pas ressentir l’irrépressible besoin d’éructer des slogans imbéciles dans les manifestations festives et citoyennes et nous nous en portons fort bien. Comme le disait très justement ce cher Winston: « Le vice inhérent au capitalisme consiste en une répartition inégale des richesses. La vertu inhérente au socialisme consiste en une égale répartition de la misère. »
Et puis, sincèrement, suivez une psychothérapie, vous avez visiblement un grave problème existentiel (Quel est le personnage de Barbapapa qui hante ainsi votre subconscient et qui suscite une telle haine?).
Oh, tu as un train de retard avec les accusations de racisme et de fachisme. Je suis officiellement estampillé facho depuis un moment, et par des trous du culs d’une autre envergure que toi… Tu vois, même là, tu es à la ramasse. Et ta camisole n’est pas assez sévère : tu reviens encore et encore. Attention whore, en quelque sorte.
« « Monsieur Hastable, je tiens à vous faire connaître mon mépris pour un blogueur soi-disant politique un tant soit peu sérieux qui pousse la déchéance jusqu’à vendre des tee-shirts ( de si mauvais goût de surcroît !) sur son blog de fort passable qualité sur lequel »
YEAH! xD Rock N Roll!
ahahah
ahah je suis en retard 😀
Pas du tout. GdeC, c’est un service généré automatiquement par Wikio pour animer les commentaires des poids lourds du classement.
Injures et menaces, tout dans les bras, rien dans la tête. On compense comme on peut hein !
« Manque plus que l’anti-sémitisme et la haine des arabes et le portrait sera complet. »
Ce qui serait donc le fait qu’un homme soit jugé non sur ses propres actions mais sur celles d’un collectif d’ancêtres. Dites c’est pas vous les clowns de combat partisans du déterminisme dans l’histoire ?
Puis faut savoir à la fin, un coup les gens comme H16 sont des des islamistes, un coup ils sont des enfants du judaïsme. Cela ne vous dirait pas d’accorder vos violons avec vos petits copains là ?
Gdc est un con errant, c’est tout.
Ok, je sors.
H16, tu deviens une star :
(snip)
Oui. Mais bon, pas de pub, svp.
@H16:
Il faut savoir aller un peu plus loin que les simples mots, puisqu’on parle de profondeur… ça nécessite un léger effort du lecteur. Pour lire souvent, quand Morin dit « Le probable n’est pas certain… » c’est en réponse au pessimisme, au catastrophisme ; il souligne que les théories les plus noires, aussi fondées soient-elles, restent probables. C’est peut-être évident pour certains, mais certaines évidences, dans certains contextes, sont parfois bonnes à rappeler.
Profondeur et originalité ne sont pas des conditions sine qua non de la pertinence.
Je vous invite à ne pas réduire un homme et ses 70 ans de réflexions et de travail omnivore à un simple article ni à une proximité politique qu’il a rompue dès 1949. Ce serait comme, en amateur de voitures, aller au salon de l’auto et devant une merveille de technologie s’exclamer « Ben quoi, elle a un volant et 4 roues, pas de quoi de fouetter un chat. »
Je vous conseille de lire un peu de Morin et notamment « Le paradigme perdu » et/ou « L’homme et la mort ».
C’est ce qu’il y a de bien avec l’art moderne : même un truc de blanc-bec peut passer pour une oeuvre génialissime, un truc de poseur pour un éclair de vérité, à condition d’avoir des groupies.
Vous oubliez les indispensables critiques qui dézinguent sur préjugés…
Quels préjugés ? Les remarques qui sont faites le sont sur ce qui est écrit dans l’article. Et ce qu’il écrit, comme je l’ai dit, c’est de la soupe : internet c’est bien sauf quand ça peut être utilisé pour faire le mal, la situation future sera peut-être pire sauf si elle s’améliore, tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir et autres poncifs.
Le fait est que vous êtes un groupie, et que, comme beaucoup d’autres Français du même moule, vous adorez les tournures de phrases rococo exprimant des idées banales voire totalement à la mode. Et quand on vous montre que votre idole raconte des niaiseries sans intérêt, ça vous irrite.
Je vous rassure, je ne suis pas du tout irrité. Peut-être juste un peu déçu de vous voir cataloguer aussi radicalement, sur la base d’un simple article et peut-être aussi d’une allergie au communisme, un homme et son travail. Et oui, prendre ce seul article pour juger et dénigrer comme vous le faîtes, c’est céder à vos préjugés. Avez-vous lu ne serait-ce qu’un seul de ses ouvrages?
Appelez-moi un groupie si vous voulez ; le fait est que l’oeuvre de Morin me passionne et que j’admire son parcours. Amateur, groupie, admirateur, fan, adorateur… comme il vous plaira de me cataloguer et de me réduire puisque cela semble vous être nécessaire.
Ayant lu plusieurs de ses volumes,je sais (presque) toute la réflexion qui l’a mené vers ce qui pour vous n’est qu’une soupe de platitudes. Vous ne voyez qu’une infime part de ses conclusions et vous en saisissez pour juger l’ensemble. C’est réducteur. Pourquoi refuser le moindre effort pour découvrir pourquoi cet homme dit cette évidence plutôt qu’une autre et quelles sont les conséquences qu’il en tire?
Je ne vous demande pas d’adhérer à sa pensée (derien 🙂 ). Mais pour quelqu’un qui donne régulièrement des leçons – souvent savoureuses d’ailleurs – aux politiques qui empruntent des raccourcis malheureux, je vous trouve pour une fois du côté des paresseux. D’où la légère déception évoquée plus haut.
J’imagine par exemple – je ne suis pas expert en la matière – qu’il existe des principes évidents fondant le libéralisme que vous défendez. Ces évidences-là ne sont-elles pas issues d’années d’expériences et de réflexions? N’y a-t-il vraiment rien à tirer de leur apparente platitude?
De ma courte expérience, j’ai toujours constaté, avec malheureusement une régularité d’horloge, que ceux qui avaient des idées courtes, à la mode ou bancales les exprimaient toujours de façon confuse, obscure et ampoulée et qu’au contraire, ceux qui avaient des idées profondes et un esprit limpide étaient capables de les exprimer en quelques phrases courtes et bien senties.
Morin n’arrive en rien à se classer dans la seconde catégorie. C’est déjà un signe.
Si, en plus, lorsqu’il fait un exercice court (de presse, quelques milliers de signes), il n’arrive pas à avoir une seule idée originale, un seul truc qui sorte de ce qu’on entend, lit ou voit absolument partout ailleurs dans la presse française, je ne vois pas exactement comment le classer autrement que comme fumiste.
C’est tout. C’est très certainement radical, mais la vie m’a prouvé à maintes reprises que cette démarche était fructueuse, bien plus souvent que son contraire.
Je conçois qu’il faille faire un tri. Je regrette ce cas précis de votre part, mais [EVIDENCE CRASSE dans 3,2,1…] c’est votre choix.
Quant au manque d’originalité, pour le coup, ce que je vois absolument partout ailleurs dans la presse française, par rapport au discours d’Edgar Morin, est autrement plus fataliste et résigné aux promesses des uns ou des autres et qui sont finalement les mêmes. L’improbable qu’il appelle de ses voeux n’est ni une réformette, ni un programme mais une métamorphose de l’Humanité. Malheureusement, pour comprendre ce qu’il entend précisemment par ces deux mots-là – métamorphose et humanité – il faut lire deux bouquins. (au cas où je suis disposé à en discuter par mail…)
Je comprends que Morin ne soit, à-priori, pas limpide. En revanche si vous lisiez un seul des 6 tomes composant « La Méthode », vous ne pourriez que constater à quel point sa pensée est structurée. De même les termes qui vous paraissent « ampoulés » sont clairement définis dans ses écrits et utilisés en lieu et place de termes plus simples pour une bonne raison. Mais bon… je vais m’arrêter là (attendez que je sois parti avant de soupirer svp), je ne suis pas un troll de la complexité made in Morin et n’ai pas l’intention de le devenir.
Une question pourrait cependant chatouiller quelques uns de vos synapses: Comment se fait-il qu’un groupie de ce vieux bisounours de Morin apprécie votre blog?
« une métamorphose de l’Humanité. » : voilà, ici, un exemple de truc bidule qui ne veut rien dire. C’est quoi, ça ? Et en quoi est-ce différent de l’Homme Nouveau (celui que certains, très à gauche, appelaient de leurs voeux jadis) ? Et s’il faut se cogner tout un tas de pages de sa prose, c’est qu’il y a un problème à la base : s’il y a une idée, une vraie, derrière ça, il doit pouvoir nous la donner en quelques mots simples.
Ce que je constate, c’est que les thèses les plus fondamentales, les idées les plus remarquables, s’énoncent en quelques mots. Du « je pense, donc je suis » au « E=mc² », on constate toujours que les idées les plus puissantes n’ont pas besoin de 6 tomes pour s’exprimer.
Mais je vous remercie d’apprécier mon blog 🙂
Excellent analogie!
Pensez-vous que la définition de chacun des termes de l’équation E=mc² est une évidence?
Que cette équation s’est posée là, comme ça, sans aucun travail ni réflexion ni expérience ni erreur ni correction?
Qu’elle n’a jamais été remise en cause?
Que chacun en comprend toutes les implications?
Que plus personne n’écrit de bouquins sur le sujet?
La seule lecture de la page wikipedia sur la relativité restreinte risque de vous paraître bien confuse et ampoulée…
Et là, vous avez perdu le fil. Tant « je pense donc je suis » et « E=mc² » représentent une synthèse d’un travail énorme, mais sont compressés en quelques sigles. Les élucubrations de Morin, lorsqu’on les réduit à quelques sigles, n’ont pas – du tout – la même impression de concentration, mais plutôt … de pauvreté (le coup du biscuit chinois est parfaitement éclairant).
Je n’ai pas perdu le fil:
Quelle serait votre impression de « Je pense donc je suis » ou « E=mc2 » si vous n’aviez jamais étudié la philosophie ni la physique?
Vous ne saisissez pas l’allusion : même si les idées derrière les deux citations nécessitent une certaine érudition, l’expression de l’idée elle-même prend très peu de place au point de pouvoir être retenue par n’importe qui. Les idées de Morin ne sont pas facile à retenir par n’importe qui (la preuve : au delà d’un petit cercle d’initié, personne ne le connaît), et nécessitent beaucoup de sigles pour s’exprimer. Et quand on les décortique, on tombe sur … des banalités.
« la preuve : au delà d’un petit cercle d’initié, personne ne le connaît »
Décidément, vous n’avez décortiqué et ne connaissez de lui que cet article qui vous aura inspiré. Renseignez-vous.
Une remarque déjà ancienne de René Thom (médaille Field) ; je cite de mémoire, mais le risque de me tromper est très faible :
« L’hypercomplexité m’hyperenmerde. »
Tout était dit.
Dans la société où je travaille, les sociologues/psychologues qui dorment tout le temps dans leur bureau et qui nous livre à plusieurs reprises, de grandes séances d’abdominaux à pas cher sont les plus payé, par contre ceux qui se tapent tout le boulot comme nous sont les moins payé. Merci pour ton billet car c’est à travers ton article qu’on se sent moins ridicule devant tout ces « grands » sociologues.
Up !
8 ans plus tard, Edgar persévère :
https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/dix-principes-pour-penser-dans-le-monde-complexe-d-edgar-morin-802548.html
:))