Les 10 mesures qui sauveraient la France (mais qui ne seront jamais appliquées)

Aujourd’hui, soyons fous. N’ayons peur de rien, soufflons bien fort dans l’appeau à trolls et imaginons que nous ayons toutes latitudes pour tenter de résorber la crise actuelle, ou, au moins, d’en atténuer au maximum les effets. Quelles pourraient être les mesures les plus efficaces pour relancer l’activité économique du pays et y créer des emplois ?

On pourrait pour commencer imprimer plusieurs centaines de milliards de billets de 100 euros et les distribuer aux pauvres, directement. Cela n’enrichirait pas tellement les pauvres (il y en a beaucoup), alors on trouverait plus simple de distribuer ces billets d’abord à nos amis banquiers, politiciens, syndicalistes autres corporations subventionnées. À la fin, ça appauvrirait tout le monde, mais on s’en ficherait parce qu’on serait cynique.

Moui.

Bizarrement, cela a été tenté plusieurs fois dans le passé, avec un échec cuisant à chaque fois. C’est à nouveau en cours de test, actuellement, au niveau européen. On peut présager l’échec. Mais je suis mauvaise langue, passons donc.

Ou alors, on déciderait — soyons fous, vous dis-je — de lâcher complètement les bretelles et péter les élastiques et on mettrait en place les idées suivantes.

1. Dans un premier temps, on demanderait aux entreprises de donner leur salaire complet aux salariés, c’est-à-dire ce que ces salariés coûtent effectivement à l’entreprise, en totalité (charges salariales et patronales incluses). L’intégralité du salaire atterrirait alors sur le compte bancaire des intéressés. Charge alors à ces derniers de reverser aux différents organismes les sommes convenues pour les différentes couvertures. On passerait ensuite quelques mois à expliquer aux Français que oui, ils n’ont pas le choix, et oui, ils sont obligés de cotiser à ces organismes qui leur paieront une retraite de misère, indemniseront leur chômage avec un lance-pierre et ne leur rembourseront qu’une partie humoristique de leurs frais de santé. Enfin, on proposerait l’ouverture à la concurrence de l’ensemble de ces branches.

Ici, les trolls, arrivés en bande, commencent à baver en agitant leurs gros bras gourds : les malades vont tous mourir sur les trottoirs et c'est la mort des pauvres que vous voulez ! Salaud de libéral !

2. Parallèlement à ces mesures didactiques sur les salaires, on en profiterait pour faire sauter les monopoles de droits divers et variés (courrier, énergie, taxis, transports interurbains ou régionaux, tout jusqu’aux licences téléphoniques mobiles, par exemple) ainsi que les protections et privilèges minutieusement enkystés dans la vie sociale française depuis des décennies, à commencer par les numerus clausus (des pharmaciens, des notaires, des médecins, …).

Les trolls, dont la bave bulle à gros bouillons putrides, enragent à l'idée qu'un nombre suffisant de médecin, de taxis et de notaires envahirait le pays. Ce serait horrible, tout comme la concurrence qui réduit les prix et donc provoque le chômage, comme Free.

3. Évidemment, tout ceci ne peut s’entendre qu’avec un code des impôts légèrement éclairci. Pour cela, on peut le réduire à quelques articles simples : l’impôt serait dû par tous (entités physiques ou morales), sur tous les types de revenus possibles, et limité à 10% de ce revenu (flat tax), ni plus, ni moins. La TVA, de fait, serait unique, et limitée à 10%. Et 10%, c’est très simple puisqu’un gamin de 6ème est censé savoir faire une division par dix… Enfin, mettons un gamin de terminale (de nos jours). Par exemple, le litron d’essence sans plomb, actuellement autour de 1.5€, dégringolerait à 0.64€ (cela fait plus de 40€ d’économie sur un plein de 50 litres). En conséquence de quoi, le gouvernement serait dans l’obligation, rapidement constitutionnelle, de ne dépenser en année N+1 que l’argent récolté en année N, avec interdiction du moindre déficit, et sanctions personnelles et financières non symboliques aux membres du parlement pour tout dépassement de budget de l’État.

Les trolls, apoplectiques et les yeux hagards, se tortillent en criant à la misère de l'Etat qui ne pourra plus garantir à la France son rang international, faute de moyens. Et tout le monde sait que l'impôt proportionnel tue les pauvres et les chatons.

4. Puisque le droit fiscal a été toiletté, autant faire la même chose pour le droit du travail. Revenons aux sources, à savoir celle d’un contrat entre deux personnes, jugées adultes et responsables. Pour éviter que, dans un premier temps, des contrats trop fantaisistes apparaissent, on peut imaginer que des contrats types pourraient être proposés par des institutions reconnues ou toute firme d’avocats souhaitant se faire un nom. Les détails des contrats sont mis en concurrence directe. Évidemment, tous les “contrats” liant les fonctionnaires à l’État sont remis sur le tapis. Ce nettoyage au kärcher du droit fiscal et du droit du travail entraîne bien évidemment une simplification drastique de la création d’entreprise où la paperasserie devient réduite à sa plus simple expression.

Les trolls deviennent fous. Plusieurs cassent du matériel en hurlant : "des contrats libres, c'est l'assurance que les gens seront corvéables à merci. Ils sont trop cons, les gens, il faut les aider à savoir ce qui est vraiment bon pour eux !"

5. L’argent de l’État, c’est l’argent du peuple, qui a, surtout actuellement, autre chose à faire que financer les allers-retours en jet privé de Morano ou Sarkozy dans leurs déplacements de villégiature. En conséquence, on arrêterait toutes les subventions (aux associations, etc…), on mettrait fin à toutes les commissions, institutions diverses, hautotorités rigolotes mais parfaitement inutiles. La ponction correspondante disparaissant, les Français sont alors libres de reverser directement aux associations de leur choix le montant qu’ils veulent. En contrepartie, ce montant est déductible à 100% des impôts, sans plafond (les impôts peuvent ainsi être totalement annulés) tant que l’association est reconnue à but non lucratif et d’utilité publique. De la même façon, on peut espérer un gain substantiel de marges de manœuvre avec l’arrêt total de tous les ministères croupions, petites niches dorées pour sympathisants et amis des dirigeants en place, comme par exemple la Culture, l’Environnement, la Solidarité, la Jeunesse, les Sports, la Ville.

Trois trolls sont morts d'une crise cardiaque. Le troll artiste, sentant le statut d'intermittent disparaître, se met à composer des riffs vengeurs sur sa guitare. No pasaran !

6. En matière d’éducation, rien ne vaut la décision éclairée (ou pas) des parents. Le principe du Chèque Éducation, dans un premier temps tout au moins, permettra d’éclaircir pas mal la situation. En contrepartie, les écoles, collèges et lycées deviennent totalement autonomes dans leurs programmes, méthodes, horaires, recrutements et salaire des professeurs.

Ici, ce sont les trolls pédagogos qui se tortillent de rage. L'un d'eux sacrifie trois mille têtes blondes à Meirieu'Baal, leur dieu.

7. La France n’est plus une puissance coloniale, c’est un petit pays jadis riche enfoncé dans 40 ans de socialisme débridé. Rien de tel qu’une cure d’humilité pour reprendre pied avec la réalité, par exemple avec un arrêt de toutes les opérations militaires hors du sol. Les militaires sont mis à profit dans les endroits où ils peuvent servir, si le besoin s’en fait sentir. L’arrêt des opérations à droite et à gauche permet de dégager à nouveau des finances pour renouveler les matériels usés et rafraîchir les troupes. Mieux vaut 100.000 hommes correctement outillés et en bonne forme que les 240.000 actuels, fatigués et équipés majoritairement de vieux engins rouillés.

Les trolls, ici, cherchent leurs mots (enfin, leurs grognements). Ils hésitent. Ils sentent le piège.

8. Rappelons que nous sommes en situation économique tendue. Comme nous n’avons plus un rond, on a autre chose à faire de notre argent en période de crise que d’empêcher les gens de le claquer en futilités si ça les amuse. En conséquence, on applique une légalisation de la drogue, comme au Portugal où cela a très bien fonctionné.

Pendant qu'une partie des trolls reste cois, hébétés, une autre pète un klaxibule dans des petits cris stridents.

9. Il devient à présent indispensable de nettoyer aussi quelque peu la vie politique française, par exemple en imposant la transparence sur les comptes des syndicats, de toutes les entités publiques ou qui reçoivent de l’argent public (institutions, municipalités, régions, etc…). Cette transparence se traduirait aussi dans la publication sous forme électronique de l’ensemble de la comptabilité dans des formats directement exploitables par le citoyen. Et bien sûr, cela comprendrait la publication de toutes les feuilles de paie de tous les élus. Après tout, c’est notre argent, autant savoir où il part. Au sujet des syndicats, il semble évident que leur représentativité n’est plus liée à leur nom ou histoire mais, strictement, à leur nombre d’adhérent.

Un instant égarés par des mesures auxquelles ils ne s'attendaient pas, les trolls reprennent de plus belle : la transparence pour les syndicats, c'est, soyez-en sûr, affreux libéral capitaliste mangeur d'enfants communistes, l'assurance que le méchant patronat va faire pression sur eux et les empêcher d'organiser des parties (fines ?) à 500.000 euros dans de somptueux châteaux. Et ça, ce n'est pas tolérable dans une démocratie digne de ce nom !

10. Enfin, pour bien marquer le coup, on imposerait un non cumul strict des mandats, tous renouvelables une seule fois. Renouveler le corps politique n’est pas la garantie d’une démocratie parfaite mais permettra d’éviter les situations de rentes dont le pays a si longtemps souffert.

Comme vous le constatez, ces quelques mesures sont essentiellement économiques et visent, en définitive, à sabrer les bras multiples, tentaculaires et suceurs invétérés d’un État devenu omniprésent et omnigaffeur. En se concentrant sur l’essentiel et en évitant l’écueil des sujets parasites, on donne une chance réelle à l’économie de redécoller, et partant, à la France de sortir du trou.

Et maintenant, redescendons sur Terre. Le bruit des trolls nous y oblige.

Ces mesures ne marcheront évidemment pas.

Pas parce qu’elles seraient viciées (elles ont toutes, dans le monde et dans l’Histoire, prouvé leur efficacité), mais tout simplement parce que chacune de ces mesures vient heurter, directement, l’une ou l’autre corporation, l’un ou l’autre privilège, l’une ou l’autre habitude ancrée au plus profond de celui qui la pratique, qui s’y accroche et qui voit très bien ce qu’il y a à perdre et refusera, devant cette perte, de considérer ce qu’il y a à gagner. Chacune de ces mesures déclencherait une paralysie immédiate du pays qui préfèrera mourir qu’envisager le changement.

Ceci ne marchera pas parce que la majorité, qui décide, a déjà choisi son sort. Elle a déjà préféré le status quo, la rente, le confort de la position actuelle, connue et parfaitement bornée, et ne veut à aucun prix l’échanger contre autre chose, même si cela a été tenté avec succès ailleurs.

Et parce que ces choix ont déjà été fait, ont déjà été gravés dans le marbre, ça ira moins bien (vraiment, vraiment moins bien) avant de pouvoir aller mieux.

Ces mesures pourraient sauver la France. Elles ne seront ni prises, ni même envisagées.

Ce pays est donc foutu.

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Commentaires259

  1. Cut

    Je trouve tout cela intéressant mais ne faudrait-il pas prendre en compte l’éducation, la culture, le savoir-vivre, le civisme afin que les citoyens soient en mesure d’avoir assez de jugeote pour prendre toutes les décisions qui leurs seront remises par ses mesures ?

    On sent qu’il y a une grosse réflexion derrière toutes ces mesures et que chaque point est largement résumé mais je ne pense pas qu’actuellement tout le monde ai assez de cervelle pour gérer soi-même ces initiatives (moi le 1er sur certains poins) ; à moins qu’on fournisse avec le mode d’emploi très complet et basique.

    1. Vous avez besoin qu’on vous tienne par la main tout le temps, c’est ça ?
      Quel point, exactement, requiert qu’on vous coache gentiment ?

      1. Cut

        Je n’ai personnellement pas besoin d’aide, mais je pense qu’à l’échelle de la “masse” (bien entendu on peut partir sur le principe que chacun se démerde), tout le monde n’a pas forcément les connaissances pour gérer la distribution de sa paie ; la distribution pour les associations ; la négociation de son contrat (face à des entreprises qui ont les moyens de bien se préparer à vous embobiner, doit-on faire appel à un avocat pour un contrat faiblement payé ou comment s’y prend une personne qui a peu de moyens). Pour le scolaire, autonomie de méthodes mais faut-il encore s’assurer(espérer) que les méthodes sont efficaces et que les objectifs a atteindre sont définit par avance.

        Bref, c’est pas du coaching que je recherche mais ça me semble compliqué de mettre tout cela en place avec l’importance de l’assistanat et de l’individualisme égoïste actuel.

        1. “tout le monde n’a pas forcément les connaissances pour gérer la distribution de sa paie”
          Oh, mais je vois immédiatement une opportunité de business si je suis avocat ou comptable. Non ?

        2. Cut

          Moi je vois immédiatement le besoin indispensable d’avoir des notions de comptabilité pour le faire moi-même et éviter de me payer un avocat ou comptable (action mensuel), business qui n’est pas donné.

          Donc, quelqu’un ayant une éducation sommaire et un faible revenu devrait bien en chier ou se saigner financièrement.

        3. monoi

          C’est formidable cette facon de voir les choses.

          Mais nom de dieu de nom d’une pipe, le fait que l’etat ne soit pas la ne veut pas dire que vous, ou d’autres, allez vous retrouver tout seul! La famille, les associations, les societes d’entraide, les mutuelles, ca a existe avant le bordel present. C’est ce bordel actuel qui a justement amene cette situation d’assistanat et d’egoisme individuel que vous mentionnez, ou par exemple on trouve normal de forcer les gens a etre solidaires.

          De plus, de nos jours, il y a cet outil incroyable qu’est l’internet.

        4. Cut

          “C’est formidable cette facon de voir les choses. Mais nom de dieu de nom d’une pipe”

          C’est surtout déjà une bonne chose de m’intéresser à l’article, non ? A croire que tous ce qui est exposé est évident et LA bonne solution…

          Pour tout de dire, je vais allez lire l’article sur le sujet “salaire complet” sur le wiki et je suis sûr que j’aurai les explications qu’il me manque.

        5. Théo31

          “gérer la distribution de sa paie”

          Un salaire, ça se gagne, ça ne se distribue pas. Le salariat n’est pas une loterie.

    2. gameover

      J’ai bien lu toute l’intervention de Cut et j’ai eu la même réflexion cet après midi… Comment les gens i vont faire ?

      Ils ne me semblent pas que les gens aient recours à un avocat pour assurer leur voiture, pourquoi en serait-il autrement pour assurer leur santé ou leur retraite ?

      Besoin d’être coaché ? Imaginez que l’état vous coche pour acheter une machine à laver ? Quoique si ça continue comme cela, ça ne va pas tarder.

      1. petit-chat

        Autrefois, si mes souvenirs sont bons, la Sécurité Sociale n’existait pas. C’était des groupement de travailleurs (généralement agricoles) qui cotisaient librement à un organisme genre assurance ou qui constituaient un genre de caisse noire destinée à subvenir à ceux qui étaient frappés pas le malheur.
        Ce n’est que plus tard que l’État a foutu ses doigts dans le machin pour le rendre obligatoire, national,en réunissant en un seul organisme toutes ces caisses PRIVEES et volontaires, et pour le gérer avec sa dextérité habituelle…

  2. nana

    C’est vous “lecandidatlibre”(voir son site)?

    D’accord avec vous pour les mesures mais malheureusement aussi sur votre conclusion…

      1. kerlu

        Je parlais du numerus clausus à l’installation, celui qui fait qu’il peut y avoir 10 médecins à un endroit mais un seul pharmacien, qui fait qu’il n’y a plus de médecins en campagne car ils préfèrent la ville (quitte à ce qu’il y en ai trop).

  3. monoi

    Vous avez oublie 2 trucs: faire revenir l’europe a sa conception originelle (en tout cas, pre Delors!), une zone de libre echange avec des nations independantes.

    Et puis rendre les normes et reglementations diverses et variees optionelles, avec la liberte d’en creer, et que les meilleures gagnent et les utiles survivent.

  4. Robert Marchenoir

    “En contrepartie, ce montant est déductible à 100 % des impôts, sans plafond (les impôts peuvent ainsi être totalement annulés) tant que l’association est reconnue à but non lucratif et d’utilité publique.”

    Mauvaise idée. Cela créerait évidemment une fraude massive et un trafic d’influence tout aussi massif.

    C’est typiquement du libéralisme dogmatique : sur le papier, ça devrait marcher. Curieusement, ça n’a été appliqué (à ma connaissance) nulle part dans le monde. Il doit bien y avoir une raison…

    La raison est que cela va à l’encontre de la nature humaine. Si vous créez une incitation aussi puissante à la fraude (100 % d’exonération) et une incitation aussi puissante à la corruption (reconnaissance d’utilité publique, par qui ?… par un fonctionnaire, évidemment !), eh bien vous aurez l’une et l’autre de façon massive, c’est garanti.

    1. J’y ai réfléchi. En fait, tout dépend de l’autre mesure qui dit : “transparence totale des institutions qui reçoivent de l’argent public”. Ce qui s’applique à ce cas là et donc force l’association à être totalement carrée et transparente niveau compta (sur internet, disponible pour tout citoyen, etc…)

      C’est plus dur de frauder et de faire du trafic d’influence, d’un coup.

      Le but de la proposition est de faire remarquer qu’il est plus rentable aux Français de donner directement à ceux qu’ils veulent qu’aux impôts.

  5. Robert Marchenoir

    “On applique une légalisation de la drogue, comme au Portugal où cela a très bien fonctionné.”

    Argument fallacieux, d’après les sources mêmes que vous donnez. La drogue n’a pas été légalisée au Portugal : c’est sa consommation qui a été dépénalisée. Le commerce est toujours poursuivi.

    Or, l’argument libéral selon lequel il faudrait autoriser la drogue porte avant tout sur le commerce, et, par voie de conséquence seulement, sur l’usage.

    Cet argument dit la chose suivante : à partir du moment où le commerce de drogue ne serait plus illégal, il se créerait un vrai marché avec une vraie concurrence et les prix s’effondreraient. Le prix élevé actuel est dû à l’illégalité du trafic. Puisque c’est illégal, seuls des délinquants s’y intéressent (par définition), et en contrepartie des risques qu’ils courent, ils exigent un prix élevé.

    L’animation du marché par des délinquants et les prix élevés sont deux facteurs qui s’entretiennent mutuellement.

    La présence des délinquants crée… de la délinquance : assassinats, vols, malhonnêteté dans le trafic, subversion de l’ordre public, insécurité générale.

    Ce que la théorie libérale cherche à éliminer par l’hypothèse de la légalisation, c’est justement cette criminalité annexe.

    Concernant le sort des utilisateurs, la théorie libérale dit : dans le fond et en dernière analyse, s’ils ont envie de se foutre en l’air, c’est leur problème ; mais dans la pratique, la proportion des gens qui veulent se foutre en l’air reste relativement limitée, et si en plus on leur permet de s’adonner à leur vice dans des conditions débarrassées de l’atmosphère criminelle générale, on peut espérer qu’ils se feront moins de mal (drogue de meilleure qualité, etc).

    Par conséquent, l’expérience portugaise ne valide nullement votre proposition de “légalisation de la drogue”.

    C’est une mesure à la marge, qui peut avoir des avantages comme des inconvénients. J’ai cru comprendre qu’aux Pays-Bas, les gens étaient plutôt en train de revenir sur la dépénalisation, pour cause d’inconvénients supérieurs aux avantages.

    1. Le but de la mesure n’est pas de légaliser pour légaliser, le but de la manoeuvre est de dire “mettons les flics sur des tâches bien plus utile que poursuivre les consommateurs de drogues et les trafiquants” (par exemple, faire régner l’ordre). Et ça, c’est attendu par plein de monde.

  6. Higgins

    Tu as des émules dirait-on: “Puisque C’est Impossible, Faisons-Le – 10 Idées Simples Pour Réformer Une France (Pas Si) Compliquée” de Charles Beigbeder chez JC Lattès

  7. hipparkhos

    Intéressant, mais il manque une mesure, la mesure 0, qui est sans doute implicite, mais il vaut mieux l’expliciter. Sans elle, ça ne peut pas marcher.

    C’est l’effacement de l’effet de ces années d’un autre régime, la mesure de remise à zéro des compteurs, ou au moins remise au même niveau. Comme au Monopoly, chacun part avec le même capital…

    Après il y aurait quelques détails à préciser : comment décider qu’une association est reconnue à but non lucratif et d’utilité publique ? Il y a un sacré risque vu le potentiel de ces associations dans ce système.

    La flat rate n’est pas si révolutionnaire, nous en sommes en fait très proches (cf Piketty), on a même un système plutôt dégressif en France actuellement, les pauvres sont les plus taxés.

    Il faudrait aussi faire une petite analyse de la stabilité mathématique du système. Il faudrait sans doute ajuster quelques seuils pour que les écarts de richesse ne divergent pas trop vite. C’est le danger de ce genre de modèle économique — et c’est pour cela que la mesure 0 est nécessaire, sinon la hiérarchie de richesses et la hiérarchie sociale se verrouillent, aucune mobilité n’est possible sauf pour une infime minorité qui a parfois la chance ou la malchance de basculer d’un côté ou de l’autre.

    Ce problème de stabilité peut apparaître aussi dans le point sur l’éducation, avec des possibilité d’auto-entretien d’écoles qui enseignent l’intelligent design et d’autres qui enseignent la science.

    Si le système est instable, alors il ne durera pas longtemps. À mois d’avoir une armée et une police très fortes, et encore…

    1. a/ effacer les dettes et remettre tout le monde à zéro, voilà qui est un bel idéal communiste. Déjà testé, déjà foiré, y’a même des t-shirts sur ça.
      b/ but lucratif : déjà répondu précédemment.
      c/ Piketty est une andouille politisée qui écrit des conneries et fait de l’intox. https://www.contrepoints.org/2011/06/16/30364-comment-thomas-piketty-a-manipule-ses-chiffres

      Si le système est instable, il ne dure pas longtemps ce qui règle le problème. Un autre système apparaît.
      Le constructivisme, c’est bien tant que ça reste sur le papier. Sinon, millions de morts, tout ça…

      1. hipparkhos

        a/ oui, c’était une forme de provocation, mais pas seulement. Le problème est que ce que tu proposes, c’est une forme de constructivisme, que tu le veuilles ou non. Sur le papier, ça peut marcher, mais certainement uniquement from scratch. Greffé brutalement sur le système actuel, un autre système apparaîtra rapidement, cela s’est déjà vu… Et ce qui apparaîtra risque de ne pas te plaire. En outre je crains que même from scratch, ce système ne soit instable. Reste à savoir si une forme de totalitarisme “règle le problème”.

        c/ bof, ce genre d’argument ne va pas très loin, et on pourrait choisir de dire la même chose de l’IFRAP (andouille je ne sais pas, politisée certainement), qui a choisi de manipuler les chiffres autrement. Dans la série andouilles politisées, il y a aussi la cour des comptes alors : http://www.ccomptes.fr/fr/CPO/documents/divers/Rapport_conseil_prelevements_obligatoires_prelevements_obligatoires_sur_les_menages_11052011.pdf

        p. 361 : “En 2009, le système socio-fiscal était progressif jusqu’à 20 000 € de niveau de vie net, puis proportionnel jusqu’à 50 000 €”. “Il n’a pas pu être mesuré au-delà, mais est probablement dégressif au sommet de la distribution puisque les contributions sociales non contributives sont proportionnelles, que la fiscalité indirecte est dégressive, et qu’au sommet de cette distribution, l’IR le devient également.”

        1. Le fait est qu’on n’est pas en régime de flat tax du tout. Tu peux tenter de tortiller la réalité si ça t’amuse, elle ne se pliera pas à ton desiderata.

          Et de grâce, revois ta définition de constructivisme.

  8. R2M4

    “On pourrait pour commencer imprimer plusieurs centaines de milliards de billets de 100 euros et les distribuer aux pauvres, directement. Cela n’enrichirait pas tellement les pauvres (il y en a beaucoup),(…)”

    La monnaie a pour vocation de faciliter les échanges. Pas de rendre qui que ce soit plus riche.

    Un groupe d’individus qui décide de s’octroyer un crédit mutuel symétrique dans l’espace temps (chaque individu présent et à venir recevant sa part égale de création monétaire) a pour but de de faciliter les échanges inter-individuels.

    Une distribution de monnaie “papier” (simple comptabilité commune) n’enrichit personne. Seule la création de valeurs que l’on peut s’échanger est un enrichissement.

    H16, toi et tes commentateurs parlez beaucoup de chômage mais pourquoi ne pas rémunérer le travail colossal fournis par un nombre toujours plus grand de contributeurs wikipedia, open street map, GNU/Linux… ? Cela ne serait-il pas un moyen de réduire le chômage ?

    (Votre définition du chômage me semble partielle, tronquée, caduque.)

    1. Si tu veux être payé pour un travail, la première chose est de mettre un prix dessus.
      Si quelqu’un achète, voilà. Si personne achète, perdu.

      Venir couiner maintenant pour avoir des thunes sur un travail distribué gratuitement, c’est un caprice d’enfant.

      1. Galuel

        mmmhhh

        Si tu veux être payé pour un travail, la première chose est de mettre un prix dessus.
        Si quelqu’un achète, voilà. Si personne achète, perdu.

        Je ne vois aucune raison valable de freiner la création d’oeuvres libres sous prétexte qu’il faudrait mettre un prix dessus avant que de commencer à les réaliser ou les rendre disponibles.

        Une économie qui sous prétexte qu’elle est incapable de rémunérer les hommes pour qu’ils créent des oeuvres libres de droits ne fait que freiner la production et donc l’expansion de l’offre des oeuvres libres.

        Il serait parfaitement contradictoire pour un défenseur des libertés de dire aux hommes “voilà si vous voulez accéder aux ressources non-libres parce que non-duplicables comme les oeuvres libres, vous devez cesser de créer des oeuvres libres, mais si vous ne créez que des oeuvres non-libres vous pourrez toujours accéder aux oeuvres libres sans contrepartie”.

        Une définition asymétrique des échanges qui donnerait ainsi priorité aux producteurs privateurs sur les producteurs libres serait une pure expression de la négation des libertés.

        Donc un discours parfaitement irrecevable.

  9. Casp

    Le système que vous proposer ne peux fonctionner que dans un monde doté de solidarité, de citoyenneté, et d’amour.
    Quand on vois simplement par exemple la difference de la gestion des ordures entre la France et la Suisse, j ene pense pas que les frnçais soit prêt à tant de liberté.

    Sinon ce serait un peu comme laisser des enfants seul faire leur repas dans la cuisine avec les parents absent.

    Alors certes c’est dommage, et il faut eduquer ces enfants pour qu’il grandisse, mais faut faire les chose progressivement.

    Ce qui peux marcher dans certaines culture, ne marcherait pas forcément en France.

    Je suis moi aussi pour bcp plus de libéralisme sur certains points, mais je suis aussi pour des mesures drastique quasi communiste sur d’autre.

    Par exemple la proposition de mélanchon que les salaires dans une entreprise soit tous proportionnel, me paraît une bonne chose. Si un patron veux faire fortune, il peux mais doit payer ses salariés en conséquences, et tous, même la femme de ménage, car dans le fond il n’y a pas de sot métier.

    Un autre contre arguments, c’est que si la concurence fait bien baisser les prix, la concurence n’améliorer pas forcément la qualité des service. Hors un état du XXIème siècle pourrait espérer, des transport de qualité, une poste et des soin de qualité etc…
    Si tout se met en concurence, la qualité des services vont se dégrader sauf quelques entreprise, très cher qui viseront un public riche.

    Donc un peu plsu de réflexion qu’une bête méthode toute faite libérale me paraît nécessaire…

    1. “Je suis moi aussi pour bcp plus de libéralisme sur certains points, mais je suis aussi pour des mesures drastique quasi communiste sur d’autre.”
      Ben voilà, tout est dit.

      Si on ajoute ensuite “un peu plsu de réflexion qu’une bête méthode toute faite libérale”, on a un gagnant.

  10. Shnaffy

    1/ pensée jetée au hasard d’une réflexion:
    Le libéralisme prend les gens pour plus intelligents qu’ils sont, le communisme pour plus sot. De là chacun des deux s’attache à les rendre conforme à son modèle.

    2/ h16 vous avez dit, dans un Débat sur le nucléaire je crois, :
    “si ces idées( ici on va dire mesures) sont si bien, on les verrai pousser un peu partout… C’est un complot mondial ? Ils sont vraiment très très forts alors ?!
    Non le marché est vraiment plus fort que toi. ”
    Ici on relève pas du marché, c’est pour ça ?

    Peut être que si le la majorité qui choisit vraiment, et qui semble avoir encore une fois fait le mauvais choix n’est pas si intelligente ( le socialisme aide, j’y convient, mais quand même )

    1. Le libéralisme ne prend pas les gens. Il dit des trucs. Les gens sont d’accord ou pas. C’est tout. Mieux : si les gens ne sont pas d’accord, le libéralisme les laisse libre d’expérimenter des trucs (aussi idiots soient-ils) dans leur coin tant qu’ils ne les expérimentent pas de force sur les autres. Autrement dit, dans un pays libéral, rien n’empêche des groupes de communistes qui se font leur propre kolkhoze, kibboutz, coopérative éco-citoyenne festive ou je ne sais quoi d’autre. Les pays communistes, évidemment, n’autorisent pas trop ce genre de déviances et écrasent chaleureusement la gueule de ceux qui le font à coup de bottes elles aussi éco-citoyennes et festives.

      Et je maintiens : le marché est plus fort que les gens. C’est pour ça que la sociale-démocratie périclite, que le communisme s’est effondré, et que le capitalisme de connivence (ou le socialisme de connivence) s’effondrera. Après, c’est une simple question de temps. Et c’est aussi pour cela que, comme les Français n’en veulent pas, ça ne sert à rien (ou, disons, pas grand chose) de s’exciter à le leur proposer. Ils y viendront de toute façon. Bien obligés. Le marché, c’est plus fort que les socialistes.

      1. Galuel

        mmhhh

        Ils y viendront de toute façon. Bien obligés.

        “Bien obligé” d’aller vers la “liberté” ?

        Quel genre de “liberté” serait donc une “obligation” ?!

        Quelle bien étrange contradiction !

        1. monoi

          Quand on ne comprend pas, on s’arrete et on essaye de comprendre. On arrete de faire des commentaires qui montrent qu’on a lu ce qui etait ecrit mais qu’on n’a pas compris.

        2. Théo31

          Galuel croit que les bébés doivent aller bosser à l’usine dès leur arrivée au monde pour assurer leur survie, en oubliant qu’ils ont des parents pour ce faire. C’est pour cela qu’il défend la distribution de tout plein d’argent gratuit des autres pour tous dès la naissance, comme tout bon communiste qui se respecte.

          1. MarieA

            +100

            “tout plein d’argent gratuit des autres pour tous” surtout pour lui-même, comme tout bon socialiste qui se respecte.

  11. Toni

    Galuel, h16 a raison. Le marché est la représentation adéquate de ce que les gens demandent et achètent … Un marché mondial comme celui qu’on a actuellement représente 7 milliards de consommateurs potentiels. La social démocratie à la Française n’a pas vocation universelle, les gens et par conséquent “le marché” iront acheté ailleurs qu’en France si les produits sont de meilleurs qualités et moins chers.

    Pour info, j’écris avec un ordinateur DELL (produit étranger) ainsi que les composants à l’intérieur (Intel). Ma machine à laver est un produit allemand. Je fais mes courses à LIDL (enseigne allemande). j’ai deux téléphones portables Samsung et Blackberry.
    Il n’y a presque pas de produits français.
    Dans un autre registre, les enseignes kebab pour manger rapide apparaissent de plus en plus en ville.

    L’explication vient du fait que les gens souhaitent manger rapidement pour pouvoir retourner travailler rapidement.

    Pour ce qui est de la gauche de François Hollande, j’ai un frère handicapé, j’ai eu affaire à ces gens et personnellement c’est le camp de la finance et du marché que je choisis. Je n’ai pas de leçons à recevoir de la gauche et de gens qui vivent à 500 kms de chez moi place des vosges à paris.

  12. Marianne

    On peut toujours délirer et refaire le monde sur les blogs !
    Qu’en est-il dans la vraie vie ?
    Chaque français a un rôle à jouer ! A commencer par ses achats qui sont des actes citoyens !

    Oui, TousEnsembleOnPeutYArriver !

    Nos modes de consommation (1/ malbouffe polluée, toxique, 2/ 90% des produits vendus sont made in ailleurs) conditionnent tout le reste ! Achetons moins, du bio, de la qualité, exigeons du made in france et refusons de payer plusieurs centaines d’euros un sac LANCER produit d’acheter en chine par des ouvriers sans droits, travaillant plus de 35H/S et payés moins 200€ par mois !!!!

    Je vous regarde faire. Vous nous raconterez.

    Que regardons-nous à la téloche ?

    Moi ? J’ai pas le temps de regarder la télé. Du tout.

    que lisons-nous ? que bouffons-nous ? de la mrd !

    Ah non. Pas Moi. Excellentes lectures, et un bon poulet-frites. Délicieux.

    Si la sous-culture existe parce qu’il y a des consommateurs !

    *Qui* définit ce qu’est la sous-culture ? Vous ?

    Notre culture de production intensive toujours + pour consommer toujours plus a réussi à convaincre les femmes (émancipées et sous pilules dans les années 70 à 90) de produire toujours plus de mômes enfants-rois-consommateurs que l’on ose plus éduquer, encore moins cultiver (voir la courbe grimpante des ados enceintes et de la délinquance des jeunes) pour alimenter la machine capitaliste de bipèdes à cartes bleues … hélas l’argent dépensé provient des impôts des classes moyennes et surtout des crédits qui creusent la dette publique mois après mois depuis 40 ans…

    Mhm. Disons qu’un paquet de gens laisse à l’état le soin de faire l’éducation des enfants. C’est d’ailleurs les anticapitalistes qui ont réclamé l’école gratuite et qui l’ont baptisée *Education* nationale, alors que normalement, son rôle se bornait à *instruire* .

    La faillite de la Grèce n’éveille même pas les consciences françaises qui prient pour que l’Etat continue à les arroser jusqu’à la fin de leur vie (voir les cries d’offraies sur l’éventuel révision du quotient familiale!)

    Ah mais ça, ce n’est pas le problème du capitalisme en soi, mais bien de l’Etat. Il a tout fait pour faire croire qu’il serait là pour arroser. Alors bon, maintenant, les gens attendent. Eh oui.

    Femmes occidentales reviennent aux temps anciens : maternité et assistanat toute avec quelques petits boulots de temps à autre à temps partiel entre deux congés maternité !
    Ces femmes s’imaginent encore que l’Etat financera aussi leur retraite pour n’avoir jamais cotisé suffisamment ?

    Sont cons, hein. Heureusement qu’on est entre nous, hein ?

    Franchement, sur une planète non extensive

    Non extensive ? Vous en connaissez qui seraient extensives ?

    et déjà plus que surpeuplée et aux ressources limitées dont 3 milliards crèvent d’être pauvres, les Etats devraient plutôt inciter leurs citoyens à ne pas procréer !

    Mieux : demandons une élimination active des parasites ! Non ?

    On ferait de promouvoir la place des femmes à part égale avec celle des hommes dans toutes les strates de la société.

    En commençant par l’Arabie Séoudite, par exemple. Je vous regarde faire.

    Dans ma filière ingénieure,

    on n’a pas appris l’orthographe. On sait calculer, mais comme on sait à peine lire, on ne sait plus quoi.

    il y a moins de femmes diplômées en ce début de 21ème siècle que dans les années 90 !!

    Salauds d’ingénieurs.

    Dans mon équipe de 20 je suis la seule femme, mon ancienne collègue a préféré pondre 5 mômes pour profiter des congés parentaux à rallonge…

    Salauds de mômes.

    hélas, aujourd’hui divorcée elle vit bien de son statut d’assisté financé en partie par un ex et à crédit par un Etat déjà endetté sur plusieurs générations !! Mais hélas son cerveau ne produit plus grand chose d’intéressant pour la collectivité !

    1. MarieA

      Quel commentaire délirant! A se demander si c’est un troll ou pas.

      Tout est délirant! Quant à l’idée que si Christelle, habitante du Lot et Garonne, ne fait pas d’enfant, ça sauvera/enrichira Mamadou de Guinée Equatoriale, j’aimerais qu’on m’explique comment ça fonctionne… Et pourquoi Christelle devrait faire passer les intérêts de Mamadou avant les siens…

      “Mais hélas son cerveau ne produit plus grand chose d’intéressant pour la collectivité !”
      lol voyons, qu’est-ce qui compte le plus, le rapport de 50 pages de votre collègue qui ne sera lu que par son supérieur hiérarchique ou les 5 nouveaux êtres humains qu’elle a “fabriqués”… Mmmh, mystère…

    2. Husskarl

      “Notre culture de production intensive toujours + pour consommer toujours plus a réussi à convaincre les femmes[…] de produire toujours plus de mômes enfants-rois-consommateurs”

      Vous fumez quoi ?

  13. Pod

    (…) Selon le ministère, “la dépense n’a pas subi de retard et a déjà atteint son rythme de croisière”, et il ne faut donc pas y voir un dérapage…
    On aura vraiment tout entendu…

  14. Villegagnon

    Un peu de retard vis à vis de cet article, certes, mais cela fait peu de temps que j’ai connaissance de ce site.

    Par rapport au deuxième point, je ne puis m’empêcher de me ressasser sans cesse toutes les frasques diverses et variées auxquelles j’ai été confronté avec la SNCF ou la RATP. En tant que bon Français, et donc bon râleur, je suis un peu fatigué de ces grèves plus absurdes les unes que les autres. C’est presque une insulte à leur prédécesseurs qui se sont battus pour ce droit de grève. Grèves largement amplifiées par le fait que ces organismes sont en situation de monopole.

    D’où ma question : sachant que la privatisation aurait l’avantage de purger un peu la SNCF et la RATP, comment faudrait-il faire concrètement pour avoir plusieurs compagnies exploitant le même chemin de fer?

    En effet, je ne vois pas comment des entreprises différentes peuvent exploiter la même voie ferrée (sachant que ces rails appartiendront à une entreprise). De plus, il semble aussi clair qu’il va y avoir des petits problèmes d’organisations par ce partage (horaires, gares, pannes). Enfin, il ne semble pas judicieux de construire des voies en parallèle.

    Le transport ferré ne serait-il intrinsèquement pas condamner à être en situation de monopôle?

    Merci de m’éclairer, pauvre troll que je suis qui a failli mourir noyé dans sa bave en lisant les autres mesures proposées.

    1. “D’où ma question : sachant que la privatisation aurait l’avantage de purger un peu la SNCF et la RATP, comment faudrait-il faire concrètement pour avoir plusieurs compagnies exploitant le même chemin de fer?”

      Regardez ce qui se fait au Japon. Ils y sont parvenus. Sont-ils des surhommes ?

    2. gameover

      Les lignes téléphoniques cuivre qui arrivent chez chacun de nous (excepté les fibrés) appartiennent à France Telecom qui les louent aux opérateurs… et ça n’empêche pas la concurrence.

      Concernant les chemins de fer, RFF avait été créé en extrayant la partie réseau / infrastructures de la SNCF justement pour permettre l’intervention d’autres opérateurs… avait, car on est proche de faire le chemin inverse en refusionnant les deux entités.

  15. simple citoyen

    Au sujet de la distribution gratuite: “Bizarrement, cela a été tenté plusieurs fois dans le passé, avec un échec cuisant à chaque fois”… Euh… non. Je n’ai entendu nulle plainte des publics récipiendaires. Bien au contraire, il semble que ce soit ceux qui ont expressément militer pour qu’on recommence… 😉

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