Tiens, un sondage sur l’indépendance et la pluralité des médias ! Tiens, ses résultats corroborent ce dont on se doutait déjà et vont nettement dans le sens des résultats des (très) rares sondages déjà effectués ! Et tiens, ce sondage n’est pas jugé suffisamment intéressant par ces mêmes médias pour qu’ils en parlent ! Coïncidence ? Je ne crois pas. Alors, comme je ne suis qu’un petit blogueur sans aucune prétention à l’objectivité, je m’y colle.
Avant d’aller plus loin, il est bon de préciser que ce sondage n’est pas un sondage traditionnel, par téléphone, avec l’habituelle méthode des quotas (qui a elle-même ses problèmes). C’est un sondage internet, qui, s’il indique peut-être une tendance, ne permet aucune affirmation péremptoire. L’échantillon étant de plus de 5000 participants, il semble cependant un peu facile de remettre totalement en question les résultats obtenus, d’autant qu’ils sont, comme je le disais en introduction, corroborés par d’autres sondages effectués par d’autres méthodes.
Ainsi, la revue Marianne dans son N° 209 de la semaine du 23 au 29 avril 2001 s’était intéressée à l’opinion des journalistes et en particulier à leur penchant politique et avait tiré la conclusion suivante de son sondage : « Les journalistes sont, à une écrasante majorité de gauche. L’écart avec la population est ici maximal: au total 6% de journalistes pensent voter à droite, contre au moins 50% dans le peuple français. »
Fouchtra. Marianne, journal de gauchistes ? Oh. Je suis tout surpris de l’intérieur.
Et on se rappelle qu’ils avaient même, plus récemment, demandé directement pour qui votaient leurs propres journalistes, ce qui avait permis de découvrir, sans surprise, que majoritairement, ils votaient pour François Hollande (40%) à ce moment-là. Vu les performances du capitaine de pédalo, on peut croire que les votes seraient un peu différents s’ils étaient refaits aujourd’hui, mais on ne peut pas écarter une vraie obstination bornée qui les referait voter pareil, hein. On découvrait aussi, dans la foulée, que Jean-Luc Mélenchon réalisait 31,7% des suffrages, et François Bayrou, en troisième, 8,3%. Les petits candidats comme Joly, Cheminade ou Poutou totalisaient un peu plus de 8%, et Nicolas Sarkozy récoltait … 0% des votes. Méluche à 31% chez Marianne, c’est quasiment 4 fois son score réel (mais comme on le verra, pas question de parler ici de déconnexion avec le concret).
Du reste, l’exercice avait été mené à d’autres reprises et dans d’autres rédactions, avec toujours des résultats proches : on « découvre » ici que 74% des journalistes votent à gauche, et moi-même, je rappelais il y a quelques temps que les compositions politiques des équipes de différentes rédactions ne laissaient guère de doute sur la coloration générale des opinions émises :
Tout ce libéralisme, toute cette propagande pro-capitaliste, pro-business, pro-libérale étalée ainsi dans autant de rédactions, brr, ça fait froid dans le dos, hein ?
Bien sûr, on trouvera aussi, relayés de façon nettement moins discrète, quelques articles vantant le pluralisme de la presse et sa bonne adéquation avec les demandes du public, mais après les éléments ci-dessus, fatalement, ça laisse songeur.
On en arrive à présent au sondage que j’évoquais en introduction. Cette fois-ci, au lieu de regarder une rédaction ou l’autre et d’analyser le spectre politique des gens qui y militent travaillent, les sondeurs ont cherché à savoir comment le public percevait la pluralité de la presse, et comment la presse traditionnelle se comparait à internet en terme d’indépendance et de liberté d’expression.
Et là, c’est un peu le drame.
Je ne passerai pas en revue la douzaine de camemberts proposés comme résultat du sondage (qui sont laissés à l’appréciation du lecteur), mais je me contenterai des quatre suivants, qui dressent un portrait sans concession de la profession journalistique vue par un échantillon de 5300 internautes. Ainsi, le premier camembert montre une belle défiance des internautes face aux médias traditionnels : internet leur semble le mieux placé pour défendre la liberté d’expression. Zut et crotte.
Voilà qui est dommage pour toute un profession dont le credo officiel est, justement, de tout faire pour protéger cette liberté-là. Deux explications possibles : ou bien ils ne font pas assez de publicité pour la liberté d’expression, ce qui est très surprenant sachant que ce concept leur a quasiment servi de dentifrice pendant tout le temps où la droite était au pouvoir. Ou bien la partialité avec laquelle ils la défendent ne rend pas crédible leur action. Il y a une troisième explication : sur les 5300 internautes se sont discrètement glissés 5200 libéraux (évidemment mangeurs d’enfants communistes) qui ont honteusement biaisé les résultats, en montrant cette abominable partialité.
Partialité qui ne serait pas complètement impossible à en croire l’opinion qu’ont ces internautes de l’orientation générale des journalistes. Surprise et fourchette en plastique, on retrouve encore un fort biais à gauche :
Autrement dit, lorsqu’on demande aux journalistes, ils se situent tous majoritairement à gauche. Lorsqu’on demande à leur lectorat, ce dernier acquiesce vigoureusement. Et pourtant, nos amis encartés brandissent dès qu’ils le peuvent la pluralité, la neutralité ou l’objectivité de leur profession. Et ceci se ressent dans leur production puisqu’on a souvent droit à des articles (récupérés ici sous forme de Pignouferies de Presse) qui, sous couvert de journalisme d’information, présente des événements une version biaisée, politiquement orientée, en faisant passer l’article devenu éditorial ou billet d’humeur/d’opinion comme un reportage ou un documentaire.
Et lorsqu’on fait cette remarque aux journalistes, ceux-ci se défendent de toute démarche militante, parfois avec véhémence (il est même probable que certains, l’œil — gauche — parcouru de tics nerveux, éructent quelques insultes poivrées à la lecture de cet article). Ce qui aboutit, d’années en années, au constat suivant :
Pour l’internaute, les journalistes semblent maintenant complètement déconnectés de la réalité. Cette déconnexion perçue est intéressante puisqu’elle est le pendant logique de la déconnexion observée chez les politiciens qui s’abreuvent, justement, des informations que veulent bien leur distiller les journalistes.
Mais c’est le graphique suivant qui résume à lui seul le problème au cœur de cette profession, surtout en France : à l’évidence, vu depuis internet, le journaliste moyen est un mouton de panurge, qui ne fait, finalement, que suivre un pesant troupeau de ses congénères qui vont, tous ou quasiment, dans le même sens. Finalement, ce n’est pas tant, selon ce sondage, les pressions politiques, les annonceurs ou l’audimat qui poussent les journalistes à porter tous à gauche dans un bel ensemble, mais bien le conformisme.
Et même si l’on n’oublie pas que ce sondage n’est que de taille modeste, qu’il ne porte que sur des internautes, que l’échantillon est peut-être lui-même biaisé, le conformisme et la reproduction intellectuelle massive qu’on trouve chez les journalistes, tous les jours, est une évidence difficile à cacher. Bien sûr, on peut admettre sans problème qu’il y a probablement un écart entre la réalité de terrain et la perception de cette réalité par ces internautes, mais à la limite, peu importe : le journaliste du XXIème siècle n’a pas pour but de contenter un lectorat issu du XXè. Il ne doit pas avoir pour mission d’informer comme le faisaient ceux de 1950 ou 1980. Il ne peut plus prétendre ignorer internet. Il ne peut donc plus ignorer que la masse des consommateurs d’information se trouve sur ce média avant tous les autres et que la nature décentralisée et pervasive de ce dernier l’oblige à modifier de façon importante sa manière de procéder. Par exemple, il va leur devenir de plus en plus difficile d’évincer tout un bloc d’opinions politiques au prétexte qu’elle n’est pas assez bisou, ou que la presse se doit de conscientiser le citoyen dans un sens précis. Par exemple, le journaliste ne pourra plus se contenter de pousser dans les tuyaux la purée AFP. Il va lui falloir ajouter de l’analyse, de la matière grise, se mouiller, arrêter de suivre le troupeau. Par exemple, le journaliste ne peut plus se considérer comme l’unique détenteur de l’information, sa position n’est plus un privilège. S’il y a bien eu, un jour, un quatrième pouvoir, avec internet, celui-ci s’est distribué sur une masse considérable de gens qui ont, effectivement, dépouillé les journalistes en titre de cet attribut.
Aussi délicat soit-il d’interpréter des données en provenance d’un sondage internet, celui-ci montre à l’évidence l’absolue nécessité de toute une profession à se renouveler. Et malgré ces évidences, malgré ces sondages qui pointent tous dans la même direction (non pluralité, conformisme, biais), la remise en question de la profession, en France (et dans une certaine mesure, dans pas mal d’autres pays, notamment francophones), ne semble même pas amorcée (par exemple, les subventions continuent toujours à couler pour les mêmes journaux).
La profession de journaliste ne consiste qu’à raconter des histoires.
« Les trains qui arrivent à l’heure n’intéressent personne » : les journalistes doivent vendre leur « compte-rendu ».
Plusieurs possibilités s’offrent à eux :
– être bien vu par le pouvoir. Comme les socialistes constructivistes le détiennent depuis la seconde guerre mondiale, les journalistes ont tissé des liens qui leur interdit d’avoir une autre orientation sous peine d’infamie (et d’arrêt des subventions). Comme le pouvoir est ravi d’avoir une cour, il ne va certainement pas supprimer les aides à la « pluralité d’opinion ».
– appliquer les techniques qu’ils ont étudiées dans les écoles de journalismes. La, on en revient au problème de la formation française qui a été cancérisée par la gauche de la gauche.
Bref, aucun espoir de changement concernant le vieux monde politico-médiatique.
Pourtant internet et de nouveaux entrants comme BFM nous permettent d’envisager un autre traitement de l’information.
Internet, pourvu qu’il ne soit pas bridé censuré, et malheureusement on y court, est un facteur d’espoir enormissime. A la rigueur faut meme le faire expres pour ne pas trouver une information interessante.
La crédibilité de la presse française se limite en tout et pour tout aux titres (et encore). Il suffit de lire ces derniers sur Google Actualités pour avoir une vague idée de ce qui agite le monde. Pour creuser, il faut chercher ailleurs. Internet le permet encore mais pour combien de temps? Le plus risible est quand un journalope avance que par déontologie, il est obligé, lui, de contrevérifier l’information à délivrer contrairement au blogueur qui, le vilain pas-beau, fait rien qu’à diffuser des fausses nouvelles. On a vu ce qu’il en était avec la soi-disante libération des otages français du Cameroun la semaine dernière. Ils sont pitoyables.
Ca aurait été interessant d’avoir des camembert sur le figaro ou les echos, seuls journaux de droite à ma connaissance. Ou même le Monde. Parce que Marianne ou Libération est dans l’esprit de tout le monde une presse de gauche. J’aurais été surpris d’y voir moins que 90% à gauche. Ca serait interessant aussi de le savoir pour la télé, ou j’ai l’impression que pas mal de « journaliste » et meme de personnalités publiques font pas de vagues et se conforment à la bienpensance gauchiste, mais ne sont pas si a gauche que ça. Je pense à Luchini ou Pernault qui n’affichent pas leurs opinions sauf quand ils sont poussés dans leurs derniers retranchements
Pour les camemberts de le Monde, les Echos ou le Figaro, d’accord on aurait put les avoir, ça m’aurait sembler une bonne idée de voir combien de journalistes de ces journaux » de droite » votent vraiment à droite. Idem pour les personnalités publiques qui sont, pour un grand nombre d’entre eux, de gauche.
Mais pour Luchini, j’ai vu un certain nombre de ses interventions télévisées et, s’il ne dit jamais pour qui il vote (ou même si il vote), il ne cache pas sa haine et son mépris de la gauche (suffit de regarder les « Pensées d’un ancien garçon-coiffeur ») où il explique sans détour qu’il ne croit pas une seconde dans le partage de quoi que ce soit avec qui que ce soit, qu’il aimait son argent et qu’il comptait bien le garder, et qu’il avait été très marqué par sa jeunesse où il vivait dans un quartier bourré de Maoïstes qui lui disaient qu’il finirait sa vie dans les champs à bosser pour les prolos (en concluant sur du Céline: « C’est quoi un prolo ? Un bourgeois qu’a pas réussit »).
Mais c’est bien le seul.
Demander au phare de l’humanité informationnelle de se remettre en cause et et de se renouveler, c’est digne d’un sale f(Hash]o réactionnaire d’ultradroite turbogigalibéral mangeur de bébés communistes.
(je voulais faire un commentaire au sujet des journalistes mais je m’autocensure. comprenne qui voudra.)
on a peu d’amis sur fb, ils sont tous des reels ( avec qui on peut boire un verre, rire, s’embrasser, s’engueuler, parler ) sauf H16 qui pour nous est virtuel ( et on aimerait bien tout ça )… mais on partage. Les » journaleux « … ils prennent ce qui est ( peut etre ) des idées pour le monde vrai! a nos frais en france, et pas mal en vivent assez bien… au fait, il n’y a pas une famille enfants compris otages qque part? pas entendu tt a l’heure sur fr inter. par contre je ne sais plus qui a gagné contre je ne sais qui en jouant a je ne sais quoi. ça je sais, grace aux infos.
Il faut connaitre Ken le survivant pour imaginer au mieux l’état de la presse.
Une étude étrangère de 2012 que je n’arrive pas à retrouver avait une fois de plus « allumée » la presse française, en dégageant 2 points majeurs:
– la trop grande proximité de la presse Fr avec le pouvoir politique
– la fâcheuse « tradition » qu’ont les journalistes Fr à considérer qu’ils sont le phare illuminant la crasse ignorance de la plèbe. Le corolaire étant qu’ils voient plus leur travail comme propagandiste plutôt que d’information ou « d’éveil » en donnant des clés de compréhension à leurs lecteurs.
Pour donner les clefs, il faut les avoir. Ont-ils eux-memes ces clefs ? Parfois on en doute.
Tout à fa
Remarque pertinente. Des qq journalistes ou apprentis journalistes que j’ais pû fréquenter j’aurais tendance à répondre que non..malheureusement
Sur le même sujet :
http://www.economist.com/node/17906019
Les journalistes ont oubliés ce qu’ils étaient, ou feignent de l’ignorer : ils sont des analystes et des agents du renseignement qui travaillent en source ouverte. Leur unique objectif est d’assurer l’analyse et la collecte de l’information pour un public, en fonction des nécessités de ce public.
Or, le public n’a pas les mêmes nécessités qu’une entreprise ou qu’un gouvernement, d’où la naissance de la presse spécialisée et l’actuelle domination d’internet, le *réseau mère des sources ouvertes*… Un journaliste aura *toujours* une utilité inévitable. Selon toutes les définitions connues du nom *journaliste*, H16 en est un, puisqu’il est un analyste… Les gens n’ont ni tous la force mentale ni tous le temps ni tous l’éducation spécialisée nécessaire à la spécialité d’analyste, ils auront toujours besoin de quelqu’un qui leur mâchera le travail…
Mais le pouvoir d’un analyste est immense, il est les yeux et les oreilles de son commanditaire… Il peut contrôler l’information, la manipuler, la modifier… Selon l’allégorie de la caverne de Platon, si vous ne disposez que d’une seule source qui vous permet de déterminer ce qui est vrai de ce qui est faux, qui peut vous prouver la réalité d’une chose ? Si vous ne pouvez la confronter, n’importe quelle modification dans l’information devient une réalité absolue faute de pouvoir en prouver le contraire.
C’est la raison pour laquelle la France disposait d’un Ministère de la Propagande qui est devenu par un intéressant miracle sémantique notre actuel Ministère de la Culture… Le contrôle de l’information est vital puisque : information *est* énergie. Contrôler toute l’information revient à contrôler toute l’énergie humaine, puisque toute activité humaine *est* exclusivement intellectuelle… Le contrôle de l’information est la première préoccupation d’un pouvoir politique, puisque après le pouvoir de tuer vient le pouvoir de contrôler l’énergie d’autrui…
Contrôler l’information permet le contrôle du réel, mais aussi et c’est tout à fait intéressant à savoir : de contrôler l’énergie des gens, puisque nous n’échangeons que des informations, fondamentalement. Donc de contrôler toute leur richesse, leur puissance, leur volonté et leur réalité.
Le pouvoir d’un analyste est unique, dans un monde comme le notre, c’est un pouvoir réel qui a tendance à se politiser. Les journalistes ne sont pas socialistes par conformisme, ils le sont parce que ne sont sélectionnés que ceux qui sont attirés par le pouvoir, contre ceux qui sont attirés par la vérité. La vérité est supérieure au pouvoir sur ce point car elle annihile les prétentions au contrôle de l’information de ce dernier et réduit d’autant sa capacité à contrôler les flux d’énergie de l’être humain. Mais elle n’est qu’une gêne, pas une toute puissance, libérer l’information ne fait que gêner le pouvoir, pas le détruire. Savoir n’implique pas Agir.
Les intellectuels pourraient avoir ce rôle de « ceux qui sont attirés par la vérité ». je crois me souvenir que pour Platon, ils avaient une place primordiale dans la cité?
Là encore, comme dans maints autres domaines, l’écroulement de l’étude des lettres depuis 60 ans semble être la base de tous nos maux. Les « intellectuels » d’aujourd’hui n’ont jamais ouvert un bouquin de Chateaubriand ou vu un film d’avant les années 90 (ce que souligne fromage+ dans son dernier billet à propos des hommes politiques).
Les intellectuels subversifs d’autrefois, eux, avaient pleuré sur des vers de Hugo durant leurs jeunes années. Et je pense que ça donne à un homme une autre qualité humaine ainsi que le dégoût des pensées toutes faites et des idéologies.
Mais quand on a brandi le Petit livre rouge comme étant l’alpha et l’omega de la pensée, hein… on comprend qu’on vous détruise une civilisation en moins de 60 ans.
J’ai regardé hier, sur F2, 13:15 le dimanche, c’était sur les années Tatcher en UK. C’était beau de manipulation (bien plus d’interview de détracteurs de l’action de Tatcher et de son gouvernement, la palme revenant à Ken Loach suivi d’un syndicaliste mineur).
Si d’autres l’ont regardé, je serai curieux de connaitre leur ressenti sur ce « documentaire » (trop jeune à l’époque Tatcher pour en avoir de vrais souvenirs, et certainement trop méfiant à l’égard des productions françaises aujourd’hui pour ne pas être à la limite de la sur-réaction)
Bien d’accord avec vous, mais patatras la cabane c’est écrasée sur le chien, internet est arrivé. Ceci dit, ils persistent malgré tout.
Ils n’informent pas, c’est le cadet de leurs soucis, ils font leur propagande, et participe consciencieusement à l’endoctrinement des masses sur leurs torchons.
Pire, se sont des tricheurs éhontés, surtout à la télé, leurs soit disant débats sont tronqués, bidouillés, biseautés : soit ils invitent des » spécialistes » triés sur le volet, qui ont leurs idées à gauche toute, soit ils font des débats !! là, c’est l’arnaque absolue. Moitié de gens à la fausse droite, moitié à la vraie gauche, et ils font tous semblant de ne pas être d’accord !!!
Quand c’est un homme politique, ils lui nettoient les pompes, ou lui lèchent le cul en oubliant que cela donne mauvaise haleine. ( excepté quand ils invitent ces grands impartiaux, des gens du FN, là, ils se surpassent dans l’ignominie, les sempiternelles questions sur le » Menhir », déjà bien triturées par leur soins depuis des décennies. Ils ne sont même pas capables de s’apercevoir, qu’ils poussent les gens à voter pour ce parti, tellement c’est gros et ignominieux).
Ils ne méritent même pas l’appellation de journalistes, ces larbins dociles qui de plus, essayent de nous vendre leurs idées, sans nous informer, ou pire en déformant l’information. Ils reçoivent tous les mêmes dépêches des agences comme l’A.F.P, Reuters, déjà bien orientées, et rédigent leurs » devoirs » d’endoctrinement, encore plus orientées.
Là, où ils sont à gerber c’est quand ils nous disent la main sur le coeur, : un journal qui disparaît c’est un peu de liberté qui s’en va ». Connards, pourritures, trop c’est trop, il y a des limites raisonnables à ne pas dépasser. Ils voudraient que nous les respections ? Qu’ils commencent par nous respecter, après on verra.
Mon préféré, dont je me force à oublier le nom, est un »spécialiste » d’Obama ! un noir, avec cheveux coupés très courts, en zig-zag, ce qui est déjà d’un goût douteux ! Lors de la première élection, suivant ses dires, Obama devait marcher sur l’eau, guérir les aveugles, et multiplier les pains. A l’époque même les démocrates américains, se moquaient de nous et se demandaient si la France n’aimait pas Obama plus qu’eux, en tout cas que » nous » en faisions beaucoup trop. Je croyais que les médias, allaient au moins, avoir la pudeur de ne pas le réinviter pour la deuxième élection, surtout que le bilan de son idole était plus que mitigé ! et que rien de ce qu’il avait annoncé ne fut fait. Je t’en foutrais, ils ont osé ! on ne voyait que lui !!! Tout ce que fit le président était extraordinaire, exceptionnel, merveilleux ! Je suis certain, que dés que l’on prononce le nom d’Obama, il a immédiatement une érection. Çà ? journaliste ? Alors un journaliste français !!!! Ha ! on comprends mieux, mais un peu de sérieux ! Je ne suis pas violent, mais là, coller des claques par plaisir, à de tels bourricots, ( à quelques autres aussi, je doit l’avouer) de bon matin, pour passer une bonne journée, j’ai rêve.
Quand on voit des débats, sur les télés américaines, voire anglo-saxonne, on voit ce que sont de vrais journalistes, vous en êtes très loin, messieurs les chieurs d’encre nauséeuses.
Votre post me fait penser à un sketch des Inconnus où Didier Bourdon finit en caleçon par peur du journaliste, je ne sais plus comment s’appelle ce sketch.
En effet il est intéressant de constater qu’à partir du moment où l’information devient propagande, naturellement l’esprit humain se rebiffe: sans aller non plus jusqu’à avoir une pensée libre, les gens ne croient plus à ce qu’on leur dit à la télé.
C’est pareil pour la propagande homophile: les politiques s’indignent d’une recrudescence des propos homophobes (et concluent qu’il faut encore plus brider les gens et internet et la pensée et tout ça). N’importe quelle personne sensée se rendrait compte que les gens en ont marre qu’on les bassine avec les homosexuels, en leur disant qu’ils sont mieux que les autres, qu’ils sont l’avenir des enfants et de l’humanité, etc etc etc. D’où recrudescence des propos de gens qui en ont marre et qui voudraient bien penser comme ils veulent…
Conclusion: on vit plus en paix quand on laisse les gens tranquilles… ils pensent ce qu’ils veulent mais n’ont pas envie d’être emm… donc ils restent dans les clous.
quand on veut les forcer à penser autre chose, à changer complètement ce qu’ils sont, alors, alors ils vont commencer à vouloir défendre leur liberté d’expression. Et on va entendre d’horrible propos vilains et s’apercevoir que dans la réalité on n’est pas tous bisou bisou. Et que vouloir nous obliger à l’être n’amènera pas la paix entre tous mais au contraire la barbarie. Soit parce qu’on voudra décidément nous forcer à penser autrement que ce qu’on veut (d’où goulags et autres camps variés) soit parce que ça va nous énerver et que certains vont commencer à frapper un peu partout autour d’eux.
« Mon préféré, dont je me force à oublier le nom, est un »spécialiste » d’Obama ! un noir, avec cheveux coupés très courts, en zig-zag, ce qui est déjà d’un goût douteux ! »
Tu veux parler de Stéphane Procrain, le journaleux écolo ?
une belle preuve de non objectivité avec Demorant contre Le Pen jeudi soir dans « des paroles et des actes »
Demorand est l’exemple type de journalope sans aucune éthique professionnelle.
Comme sa con-soeur Pascale Clarck dont l’éthique professionnelle est à dégueuler.
Tout ceci est connu et participe au déni de réalité, l’élection de Sarkozy, mais pas que le sienne, reposait bel et bien sur la seule perception des français, médias inclus, dans notre égalitaire et hexagonal pays.
Le journalisme est particulièrement consanguin, c’est une profession qui ne laisse émerger que ceux blanchis sous le harnais, processus comparable à l’obtention des doctorats, surtout en droit, ou le doctorant n’est jamais noté et surtout adoubé que par son maître.
Dès lors, Il n’est plus question de formation mais de matriçage.
Internet est un univers quantique à combattre, dans l’immédiat il semble difficile qu’un état se disant démocratique puisse disposer d’un arsenal juridique trop contraignant et surtout trop visible.
Hadopi est la démonstration par l’absurde que lorsque cela semble injuste ou injustifié, il y a rejet, il faut que pour que la mayonnaise prenne éviter toute confrontation directe, la leçon a été retenue, soyons persuadés de cela.
La réalité toute nue est insupportable (sauf si elle prend l’apparence d’Ashley Judd, du moins selon mes goûts personnels…) celui qui souhaite l’exprimer est aussitôt mis au ban de la société, puis désigné comme délateur, ce qui est encore pire que la chose qu’il dénonce.
Un exemple simple ? Le cas Armstrong, où l’évidence faisait pourtant dire qu’un type qui jouait aussi bien de la trompette, qui avait marché sur la lune et gagné 7 tours de France, ne pouvait pas être autrement que dopé.
Tout le monde le savait ou le pressentait, les délateurs d’alors ont été laminés par « l’opinion », leur seule faute était qu’ils apparaissaient comme des briseurs de rêves, la vérité éclatant (les fautes étaient par trop imaûrales), les médias se sont emparés de l’affaire qui filmant une larme et un pitoyable aveu, n’ont eu d’effet que de participer au cirque médiatique, la maûrale était sauve, le traitement conforme, la page tournée.
Le (les) prochain tour de France ne comptera aucun tricheur dans son peloton, c’est admis.
La démonstration de la vérité embarque beaucoup trop de monde, lorsque toutefois l’affaire est trop grosse, un martyr est désigné, il sera jugé et lynché, non pour ses fautes, mais pour ce qu’il dénonce en chacun de nous.
La déliquescence du web se fera, se fait déjà, par un dénigrement constant, une mise à l’écart des blogs et autres espaces non qualifiés, le train est en marche, Médiapart, entre autre, ce phare de la bien-pensance subventionnée, est à l’image de nombreux sites prétendument journalistiques, un espace à péage.
Il est au final très simple de disqualifier un élément par trop vindicatif ou à tout le moins jugé non conforme à la nomenclatura. Au cas d’espèce il suffit de procéder par discrédit, l’audience étant il faut le reconnaître une arme redoutable, ce d’autant qu’elle se cimente par un abonnement qui n’est qu’un processus de mise en étape de l’autorité, quelle que soit du reste cette dernière, Milgram explique très bien tout cela.
Par opposition, les blogs et autres espaces internet offrent certes un traitement souvent différent et plus proche de la réalité, mais ils ne requièrent pas d’autres adhésions que spontanées et sporadiques, tels quels ils sont en fait pour beaucoup des défouloirs.
Sous nos yeux, chaque jour, nous percevons l’écart entre les actes et les faits, entre ce qui est dit et entendu, entre ce qui est montré et observé.
Ce phénomène met en exergue le besoin irrépressible d’appartenance à un groupe, ce dernier est d’autant plus puissant qu’il fédère d’individus, condition axiomatique, peu importe la cause le sujet ou l’objet, l’essentiel c’est d’observer et constater le pouvoir attractif, l’individu abonné au groupe apparaît dés lors conforme, surtout pour lui même.
Je découvre le site avec plaisir. Merci pour cette démonstration truculente et percutante!
Ha ! au fait : il fait froid en hiver, il y a même de temps en temps de la neige, il fait chaud en été, et plein de gens qui chopent des coups de soleil, les enseignants sont en gréve, mais pour le bien des enfants, comme leurs copains fonctionnaires, pour la défense du service public , Toumou 1ER va réduire le chômage dans un an, fin décembre c’est le moment des cadeaux, à la période des vacances, il y a des bouchons routiers, Beckham a éternué deux fois aujourd’hui, (certains disent trois fois, ils enquêtent sérieusement), Catherine Deneuve, a remis du fond de teint dans les toilettes femmes, hier soir …. Je suis en train de réviser pour devenir un grand érudit, devenir hydrocéphale, et donc avoir la carte de presse française !
Je comprends mieux maintenant pourquoi certain a passé une journée entière au salon de l’agriculture : il n’y a que les vaches et les journalistes qui l’aiment.
On ne mord pas la main qui donne à manger.
7650 Euros de diminution d’impôts grâce à la gauche, ce n’est pas rien.
http://blogs.mediapart.fr/blog/louis-colart/271112/journalistes-la-niche-fiscale-lavenir-incertain
Je me demande si en tant que blogueur on peut y avoir droit ?
Ce qu’il y a de « bien » avec les journalistes de gôôôôcheuh, c’est leur rectitude intransigeante de la moralité à géométrie variable d’ajustement. Quand Nicolas 1er crût bon de tenter d’offrir un fromage à un de ses fils, ce ne fût que tollé, indignation vertueuse, appel aux mânes des grands Ancêtres de la République irréprochable (et j’en oublie sûrement) de toute la bienpensance rosâtre.
Devant ce tir de barrage, Nicolas 1er renonça sagement à cette outrageante tentative de népotisme mais s’agita en d’autres espaces.
Fort bien.
Maintenant Moiprésident Normal 1er nomme à d’autres fromages des palanquées entières de copains d’études, courtisans, maîtresse(s) et autres relations d’amis de ses amis sans que le moindre bronchement, que dis-je, bruissement d’étonnement ne parcoure le marigot pourtant à l’épiderme naguère si sensible.
Peut-être le pouvoir euphorisant des subventions?
Ce billet publié sur le blog à Lupus vaut le détour: http://leblogalupus.com/2013/02/21/billet-invite-du-mercredi-20-fevrier-2013-segolene-a-la-bpi-une-france-bananiere-par-helene-la-charentaise/
« Quand un président de société fournit des emplois fictifs à sa famille, c’est un abus de bien social. Est-ce que, lorsque le Président d’un pays, ou le président d’un conseil régional, fournit du travail à sa famille, c’est un abus de bien national ou abus de bien régional, on peut se poser la question. »
Un para, en promenade dans un zoo, arrache in extrémis une petite fille happée par un lion.
Un journaliste voit la scène, se précipite pour féliciter le héro et lui demande : vous avez voté Hollande ?
Pas du tout, répond le para, je suis un ex pied noir, et je vote Le Pen.
Le lendemain parait le journal : « un faciste arrache violemment son repas à un immigré » 🙂
La presse, il en faut un peu : c’est parfait pour allumer le feu et pour récolter les épluchures de légumes …
Le journaliste lambda ne peut plus pretendre ignorer inernet et pourtant certains s’en moquent..
Comme, la semaine dernière JP Pernaud interviewé sur son journal de 13 h de TF1, justifiait sa popularité et le fort taux de l’audience, en disant qu’on s’est trompé sur internet, et que le rendez-vous quotidien pour s’informer en allumant sa télé restera encore longtemps le reflexe des Français.
Jean Pierre Pernaud « tourne » avec la France profonde des retraités du fin fond de la campagne qui sont ravis qu’on parle ainsi de Triffouilly les Oies et de Brie sur Cochenille qui en sont encore aux 56K la plupart du temps, si le maire ne fait rien pour l’ADSL…
Ceux qui ont le loisir d’être à table chez eux à 13H00…
Ne vous inquiétez pas, le bougre connaît fort bien son (é)lectorat…
Les journalistes touchent une pure thune et ont un super avantage fiscal…
Pour une profession qui ne nécessite aucun diplôme, faut-il le rappeler.
Les compétences de journaliste sont largement accessibles à un ingénieur, un master ou un chargé de projets.
Mais pour y entrer c’est la croix et la bannière, car ceux en place défendent farouchement leur « ligne » et en fait leur gamelle.
Mais la presse écrite a quand même des utilités :
– la pravda, riche en cellulose comme en propagande communiste, était parfaite pour améliorer le transit des ânes et autres chevaux de trait. Cela coutait moins cher que l’avoine.
– les pages éco du figaro donnent une teinte rosée aux fesses…
– le papier journal non glacé essuie assez bien en général.
– en tant que peintre, je chope toujours des exemplaires de « libération » au labo : ce journal adsorbe bien la peinture
Eh bien comme cela faisait longtemps que je ne me faisais plus d’illusions sur les médias français en général, je suis heureux de voir que je ne suis pas le seul.
De toute manière dans mes articles je ne parles plus de journalistes mais de journaleux qui défendent un politiquement correct, c’est à dire le mensonge permanent, car cela les arrange bien.
Cordialement
Antonio
Insupportable en effet pour ceux qui en toute bonne foi achetaient Libé et Télérama en pensant que c’était des journaux de droite.
Bien vu…
Mais qu’en est-il de la corporation des juges ?
N’y aurait-il pas une vague similitude avec l’enseignement ?
D’une façon plus générale : quel rapport avec la haute fonction publique ?
Je me demande si la gauchitude ne serait pas l’apannage de ceux dont le « gagne-pain » est justement la misère des autres ?…
C’est plus compliqué que ça. En fait, la réalité est surtout le conformisme des journalistes plutôt que leur porte-à-gauche. Autrement dit, les plus vocaux sont certainement à gauche, mais la masse des pisse-copies est, simplement, composée de copycats.
Il ne faut pas non plus oublier le pouvoir de l’argent.
Imaginons que le travail journalistique puisse être neutre politiquement. Quel est l’avenir d’un journaliste qui choisirait au sein d’une rédaction, d’aller à l’encontre de la doxa? Il devra affronter ses collègues activistes (pour qui tous les moyens sont bons) et se fera barrer en termes d’évolution et représentera un risque pour le journal dont le modèle économique tient plus de l’optimisation des subventions que des recettes liées au lectorat.
Conclusion: il choisira un angle original parmi les particularismes militants (il y en a assez à gauche, extrême gauche et autonomes pour qu’il trouve sa niche). Enfin, certains journaux ont choisi la méthode des blogs maison pour s’ouvrir un peu, mais c’est marginal.
le calcul de Jovanovic dans cette brève, vous semble t’il crédible ?
CHAQUE JOURNALISTE EST PRIS EN CHARGE A 40.000 EUROS PAR LES FRANCAIS
du 18 au 22 février 2013 : Notre lecteur Axel Roffi a vu ceci: « Vous pointez souvent la servitude des médias envers le pouvoir politique. Pour comprendre pourquoi ils sont tellement à plat ventre, je vous envoie le rapport de la cour des comptes sur la presse écrite, cliquez ici… Pas obligé de le lire en entier, je vous fais le résumé en sortant les phrases les plus probantes »:
« Sur la période 2009-2011, le plan d’aide s’est donc traduit par plus de 450 M de dépenses budgétaires supplémentaires. En prenant en compte le coût de l’avantage du taux de TVA à 2,1 % par rapport au taux normal de TVA à 19,6 %, le total cumulé des aides directes et indirectes accordées au secteur de la presse écrite sur cette même période peut être estimé à 5 Md »…
Pour un secteur avec 80.000 employés et la moitié de journalistes… Si on compte par journaliste… 5mds sur 3 ans, donc 1,6 mds, si on divise encore par le nombre de journalistes, soit 40.000, on arrive presque à des aides de 40.000 euros par an par journaliste, si on compte l’ensemble du secteur. Avec les 80.000 employés, on est dans un secteur subventionné à hauteur de 20.000 euros par an par employé…
Le Monde aidé à hauteur de 18,5 millions par an… Le Figaro 17, 3 millions par an et Libé 7,9 millions euros … Je comprends mieux leur révérence… Chaque journaliste touche directement et indirectement 40.000 euros d’argent public par an, quand on est payé par l’Etat, on est un fonctionnaire. Bien sûr le lendemain de la publication du rapport, les journalistes ont pointé les aides aux buralistes et ont bien sûr passé sous silence les aides à la presse écrite ».
En effet, on comprend pourquoi les merdias ne vous disent rien… Bourdieu avait raison: les riches achètent les médias pour donner leur message bien choisi aux pauvres. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © http://www.jovanovic.com 2008-2013
Le calcul n’est pas aberrant, non.
(Sympa la nouvelle ergonomie !)
Le financement public de la presse est de 1milliards d’€, soit 10% de son chiffre d’affaires :
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/104000472/0000.pdf
En revanche, en Espagne, au Royaume Uni, en Suisse, etc,… les aides publiques sont de 0€, au nom de l’indépendance. Leur presse se porte mieux.
Voir aussi la question référendaire n°3. —> Rétablir le droit à l’information :
http://sylvainjutteau.blogspot.fr/2013/01/douze-referendums-pour-rehabiliter-la.html
Grosses bises.
http://www.m-pep.org/spip.php?article613
Arrêtez de vous plaindre, puisqu’on vous dit que la gauche à pris un virage libéral depuis 1982 !
Salut, premier commentaire sur ce blog. J’en profite pour féliciter h16, bien que n’étant pas moi-même libéral, c’est toujours un plaisir à lire.
Histoire de compléter modestement l’analyse, je tiens à porter à la connaissance de h16 ce cable de la diplomatie américaine issu d’une opération wikileaks à laquelle la presse française s’était jointe. Mais qui, étonnamment, ne fut pas particulièrement relayé par nos chers médias français, parangon de vertu et d’indépendance comme chacun sait. Je vous laisse découvrir par vous même : http://blogs.lexpress.fr/tic-et-net/2010/12/09/wikileaks-les-americains-critiquent-la-presse-francaise/
C’est drôle, à chaque fois que quelqu’un d’autre que la presse française analyse la presse française, on en arrive peu ou prou aux mêmes conclusions.
C’est vrai, mais quand on regarde les US, on s’aperçoit du même biais des médias et d’une collusion à peu près identique.
Je ne lis pas l’allemand, mais il m’est souvent apparu que la presse allemande travaillait de manière beaucoup plus ouverte et allait plus au fond des sujets.
Internet est un vaste somnifère qui fait bien le jeu des politiques et également des journalistes, les internautes sont tous heureux de faire de bons mots en toute liberté d’expression mais restent le C.. dans leur fauteuil contrairement à ce qui se passait autrefois ou les discutions sur les places publiques ou autour d’un verre dans un bistrot et à laquelle parfois toute la clientèle prenait part. Cela faisait bouger les foules et monter la fièvre qui obligeait les politiques à modifier leur comportement.
Les journalistes actuels héritiers d’un enseignement totalement à gauche ont donc une formation de gauche qu’ils défendent avec bec et ongles car la gauche c’est la pagaille et donc la liberté dans le désordre.
La France décline, car ces comportements nous entraînent vers le précipice . De plus le gratin s’en fout car il a suffisamment de moyens pour surfer sur la vague d’une part et a su placer ses billes hors de ce territoire fangeux.
Eh bien je ne suis pas d’accord. Avant, les discussions de bistrot n’occupaient qu’un peu de monde, quelques personnes, et ne dépassaient pas ce cadre. Il était difficile, voire impossible, de savoir qu’il y avait, au même moment, des milliers de personnes partageant grosso-modo la même conversation, avec les mêmes préoccupations, dans des centaines de bistrots du pays. Aucune fédération de force n’est possible dans ce cas, hormis dans le cadre d’un parti politique traditionnel dont on sait pertinemment comment cela fonctionne (ou ne fonctionne pas, disons).
Internet apporte à tous la possibilité de s’exprimer, mais surtout, de se compter. Un petit blog libéral comme le mien, une publication comme Contrepoints, c’est une ou deux voix discordantes, faite par des gens qui sont le cul sur un fauteuil ou un canapé. Oui. Mais ce sont des dizaines ou des centaines de milliers de lecteurs qui découvrent qu’ils ne sont pas seuls, qui échangent et relaient. Combien de personnes sont touchées, de près ou de loin, par l’un ou l’autre article pertinent paru ici ou là ? Internet permet non seulement d’atteindre des personnes qui auraient été inatteignables jadis, mais surtout, Internet permet de montrer à ces personnes qu’elles ne sont pas 4 ou 5 à une table de bistrot, mais des milliers, des dizaines, des centaines de milliers partout ailleurs.
Avant de vouloir changer les comportements, il faut changer les mentalités. Le comportement, ce n’est que la partie émergée, visible, d’une mentalité, d’une volonté propre. Les gauchistes ont bien compris l’importance du travail sur les mentalités, eux qui ont pris d’assaut et réussit avec l’EdNat et les syndicats…
@H16, pour ma dernière contribution, je tiens à vous dire merci.
Je ne vous rejoins pas dans votre analyse d’internet, tel quel vous dissociez cet espace des autres, le présentant comme une sorte de contre pouvoir. Quelle que soit votre audience les discussions sont comme vous le dites justement, cantonnées à celles d’un groupe de potes qui refont le monde, peu importe que nous soyons 4 au bistrot ou 5 000 000 sur internet.
Je me suis exprimé plus haut sur le sujet et je ne vais pas vous faire subir une redite.
Simplement rajouter, ad hominem, qu’internet n’a pas été appréhendé à sa juste mesure par les pouvoirs politiques, toutes les tentatives de bridage ont lamentablement échouées. Actuellement la prise en main se fait par une accréditation des membres qui seront jugés représentatifs, ceux la comme toujours recevront subsides et aides d’abondance, les autres, tous les autres, seront à l’autoroute ce qu’est l’aire de repos, il faut bien s’arrêter pour uriner ou faire le plein quelques fois…
Ce n’est pas la masse qui a raison ou gouverne, même si elle se compte en millions, jamais. En cela, peu importe ce qu’elle exprime elle sera toujours inaudible. Par extension cette évidence englobe l’espace internet.
Du reste, malgré votre démonstration force camemberts et arguments, c’est bel et bien la gauche qui est passée en France, ce sont bel et bien les mêmes mesures prises au même moment dans le monde qui ont pour objectif d’imposer un pouvoir et une pensée unique.
L’alternance des pouvoirs se fait par le truchement d’élections qui ne sauraient élire que des partis dument homologués, les individus changent, le pouvoir est le même.
Ce système, dans une société ultra médiatisée a de beaux jours devant lui.
Dans les années 60 la contestation était à son paroxysme, partout dans le monde, le mouvement avait pris naissance au sein des universités US (Voir Arendt et son analyse sur le sujet *), l’information échappait au cadre de la presse traditionnelle, écrite ou télévisuelle, ce fut entre autre l’avènement des radios pirates, nous pensions déborder le pouvoir et imposer nos idées.
Les années 70 on fait surgir une « crise » qui perdure depuis, le fameux choc pétrolier ayant été un instrument remarquable, le résultat vous l’avez maintenant sous les yeux.
Plus près de nous le « choc » est financier, il sera alimentaire, puis énergétique encore, en fait tout cela n’est que la version Matrixé de nos guerres qui c’est bien connu permettaient de purger le mauvais sang.
La « crise » est en fait le nouveau paradigme.
Je suis de votre coté, on ne peut plus, mais certainement plus las je vous le concède, permettez moi désormais d’observer tout cela du bord de route, d’autres occupations m’attendent.
je vous souhaite le meilleur, ce sera toujours un plaisir de vous lire.
* Et aussi, même si cela semble éloigné et l’abord différent, les ouvrages de Jean Krynen : http://www.amazon.fr/Jacques-Krynen/e/B004N757FO/ref=ntt_athr_dp_pel_1 offrent une bonne lecture du pouvoir.
« En cela, peu importe ce qu’elle exprime elle sera toujours inaudible. »
Ben non. Le marché (tous les marchés) prouve exactement le contraire.
Encore un biais du journalisme qui confond « population française » et « votes exprimés ».
Quand ces raccourcis foireux ne seront plus utilisés, le peuple français comprendra mieux certaines choses.
Une petite histoire pour illustrer les pratiques actuelles du traitement de l’information.
Un peu caricaturale ? A mon humble avis et je dirai malheureusement, pas tant que ça.
LE PARA, L’ENFANT, ET LE JOURNALISTE :
« Un Para se promène au zoo de Vincennes, lorsque tout á coup il aperçoit une petite fille qui est un peu trop proche de la cage du gros lion d’Afrique. Soudain le lion attrape la robe de la petite et la ramène vers lui afin d’en faire une bouchée…..tout ceci sous les yeux des parents qui hurlent de désespoir.
Le Para sans hésiter une seconde se rue sur le lion et lui assène un terrible coup de poing sur le museau, le lion recule en lâchant prise et se frotte le museau en grognant, pendant que le Para revient avec la petite vers ses parents qui pleurent de joie et n’arrêtent pas de remercier le Para.
Un reporter a tout vu et s’approche du Para, « Monsieur vous venez de poser un geste extrêmement courageux, je n’ai jamais vu un homme poser un tel geste depuis 40 ans que je fais ce métier.
Le Para répond « Mais Monsieur je n’ai rien fait d’extraordinaire !… Le lion était en cage, j’ai vu le danger que courrait la petite, et j’ai agit en conséquence ».
Le reporter répond, ‘Monsieur je vais m’assurer que ceci ne passera pas inaperçu, je suis journaliste vous savez et demain vous serez en première page….dites moi vous êtes de quelle région, êtes vous PS ou UMP ?…
Le Para répond, je suis fils de Pieds Noirs et j’ai voté Le Pen.
Le journaliste s’en va….
Le lendemain le Para achète Libération afin de lire la première page et voir si son geste de la veille y est mentionné…
Il lit alors : UN PIED NOIR DU FRONT NATIONAL ATTAQUE UN IMMIGRANT AFRICAIN ET LUI VOLE SON REPAS ….. »
Excellent article, comme d’habitude.
Je me permet juste une remarque : l’échantillon étant constitué d’internautes, les résultats du premier graphique sont évidents et en toute rigueur, aucune conclusion ne devrait en être tirée. En effet, les internautes ont a priori un sentiment plus favorable à l’info qu’ils trouvent sur internet par rapport à celle des médias traditionnels. D’où un sondage qui révèle, ô surprise, une plus grande confiance dans internet quant au respect de la diversité.
@Cyrielle: vous auriez dû lire les commentaires précédents sur ce post de blog, car votre anecdote a déjà été écrite plus haut! 🙂
Oups ! Pour un coup d’essai, ce n’est pas un coup de maître. J’essaierai d’être plus attentive la prochaine fois.
Ce qui tient lieu de pensée conceptuelle au journaliste français actuel : les trois « cons », pour faire court :
1/ le convenu
2/ le conformiste
3/ le complaisant
Juste pour comparer, le petit dialogue suivant, de 1950, entre deux journalistes « maudits » :
« R. Revenons à cette guerre de Corée. Il y a un fait : c’est que le président-chemisier de la plus pure démocratie du monde a déclenché cette guerre lui-même, aussi brutalement que le plus infâme dictateur.
C. Les Présidents américains foulent aux pieds les principes démocratiques avec une incomparable virtuosité. Lorsque Wilson se lança dans la guerre, l’opinion publique était hostile à l’intervention, et pour se faire élire, Wilson avait dû promettre solennellement que l’Amérique ne se battrait pas.
R. Même escamotage, très exactement, de la volonté du peuple souverain par Roosevelt.
C. Quant à Truman, pour lancer ses vaillantes troupes sur la Corée, il n’a demandé l’avis de personne. Ne parlons pas de Mac Arthur. A coté de ce reître, Seyss-Inquart fait figure de philanthrope débonnaire… C’est la chance de l’Amérique que sa Constitution lui permette d’être un petit peu gouvernée – pas tout à fait bien sûr – d’une façon totalitaire. Un régime démocratique est toujours absurde. Mais le régime américain est tout de même moins absurde que celui des Français.
R. Je connais mal la Constitution américaine. Elle est évidemment moins imbécile que la française. Le Président n’a beau être élu que pour quatre ans, et terriblement soumis à l’électeur, il a les moyens de gouverner. Il l’a prouvé cet été. Je n’attendais pas de ce chemisier une pareille énergie.
C. Minute, mon joli, ne t’excite pas comme ça. L’Amérique a mis le doigt dans un drôle d’engrenage. La voilà lancée à plein dans la Weltpolitik…. Impossible de savoir comment cette entreprise se terminera. Ca se terminera peut-être très bien, par l’établissement sur cette planète d’une sorte de pax americana, à base de Coca-Cola, de bulletins de vote et de télévision. Ou ça se terminera très mal par un étripage général et des effondrements de gratte-ciel. Je n’en sais rien. Et je ne me risque plus à faire aucune prévision. Les chances sont pour le grand bordel, parce que l’Urss ne cèdera pas aux bonnes paroles et que tant que l’Urss existera, l’hégémonie américaine ne sera pas complète…. »
rappelons que ce texte fut écrit en 1950… pas mal vu, n’est-ce pas ?
Effectivement. Comparé à la soupe clairette qu’on lit actuellement, mêmes ces constats d’évidence à l’époque font figure d’une claque aujourd’hui.
Allez regarder pour une fois le site de l’allumé des anges sur les subventions à la presse (ou lire lien ici page 647)…à tomber sur le cul quand on voit que même les journaleux de télépoche, téléstar,téléZ, femme actuelle,télé loisirs sont subventionnés par l’état…
C’est vraiment se foutre du monde
Plus de télévision, plus un seul journal français acheté… Aucun regret. Il y a tout, en mieux, sur Internet. Pourvu que ça dure…
Une preuve récente, de plus si besoin était, sur l’indépendance de nos journaleux de caniveaux : hier, tous nos médias, en coeur, se pissaient sur eux.
» Pour les législatives, la gôôôôche en Italie a gagné ».
Ces soit disant spécialistes, ne savent pas que dans ce pays, il faut la majorité au sénat, et à l’assemblée, pour gouverner sans accord ente les partis ? Bien sur que si. Il a fallu que la presse italienne dise vraiment la vérité, ce matin, pour qu’ils incurvent un peu, leur enthousiasme, sans aucune pudeur, mais à l’impossible nul n’est tenu.
De plus même à l’heure actuelle, nul ne peut dire qui a vraiment gagné, de par la complexité de la prime au premier assez complexe à calculer.
Vous pensez, Berlusconi, comme Poutine, ont un caractère en acier trempé, en plus d’être à droite, tout ce qu’ils exècrent au plus haut niveau, en nous le montrant ostensiblement, et en nous vendant leur soupe indigeste. Ils sont l’antithèse de leur chéri : Moiprésident.
H16 va être content de lire ça.
Mais l’opinion n’est pas disposée pour autant à gober les arguments de pseudos-journalistes avides de « leur piquer la place » et prétendant faire aussi bien et complètement gratuitement sur internet.
Rien n’est gratuit, tout travail pour informer mérite salaire.
http://www.lefigaro.fr/medias/2013/03/08/20004-20130308ARTFIG00656-les-ventes-de-la-presse-malmenees-en-janvier.php
Ah ben c’est sur… pour etre journaliste en Chine fallait meme pas passer un examen. Heureusement Xi Jinping a mis bon ordre a ça. Ils etaient en plein liberalisme et ils le savaient pas.
http://www.lefigaro.fr/international/2013/12/19/01003-20131219ARTFIG00410-les-journalistes-chinois-contraints-de-passer-un-examen-d-ideologie.php